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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:45
Atalante : Inspection en mer du TCD Siroco

 

02/04/2014 Sources : EMA

 

Du 19 au 21 mars 2014,le Général de division Pinel, adjoint de l’Inspecteur des Armées (IDA), s’est rendu à bord du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco afin d’y poursuivre l’évaluation de l'opération Atalante.

 

Cette inspection, menée pour le chef d’état-major des armées, lui a permis d’appréhender en mer l’organisation et le fonctionnement du Siroco à l’occasion de son déploiement au large des côtes somaliennes.

 

Le Général de division Pinel s’est entretenu avec le Contre-amiral Hervé Bléjean, ainsi qu’avec le capitaine de vaisseau Jean-Marc Le Quilliec, commandant du Siroco. Il a ensuite participé à une conférence de présentation du TCD dans le cadre de sa mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Depuis la passerelle du Siroco, il a pu assister à un ensemble de manœuvres internationales engageant trois autres navires européens et chinois, ainsi que leurs hélicoptères associés : entraînement à l’évolution en formation tactique, exercice de visite de bateaux suspects, manœuvres de présentation pour le ravitaillement à la mer, et mise en œuvre simultanée de plusieurs hélicoptères étrangers.

 

Mais ces 48 heures étaient avant tout dédiées aux réunions et entretiens avec l’état-major embarqué de la force navale européenne, notamment avec les officiers étrangers de neuf nationalités différentes et avec le personnel du Siroco.

 

Le GDI Pinel, ainsi que la délégation l’accompagnant, a débarqué le 21 mars pour rejoindre Djibouti.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:40
Europe de l'Est: Moscou préoccupé face à l'éventuel renforcement de l'OTAN

 

 

MOSCOU, 2 avril - RIA Novosti

 

La Russie est préoccupée par l'éventuel renforcement militaire de l'OTAN en Europe de l'Est et souhaite obtenir des informations dignes de foi à ce sujet, a déclaré mercredi à Moscou le chef de l'administration présidentielle russe Sergueï Ivanov.

"Nous sommes préoccupés, mais il faut comprendre de quel renforcement il s'agit et si ces informations sont vraies. Pour le moment, il y a beaucoup de discussions et d'allégations, mais il n'y a souvent aucun projet derrière. On va voir", a indiqué M.Ivanov devant les journalistes.

Le commandant suprême des Forces alliées de l'OTAN en Europe Philip Breedlove a antérieurement déclaré que l'Alliance œuvrait pour renforcer la défense de ses alliés de l'Europe de l'Est d'ici le 15 avril.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 14:45
Le général Philippe Pontiès, chef de l'opération de l'Union européenne en Centrafrique

Le général Philippe Pontiès, chef de l'opération de l'Union européenne en Centrafrique

 

02.04.2014 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

Ce fut « un véritable chemin de croix », selon l'expression d'un diplomate à Paris. Il aura fallu des mois de discussions, et quatre réunions de « génération de forces », ces rencontres où chacun annonce sa participation, qui un avion, qui une section de combat, pour arriver à boucler une mission militaire européenne en République centrafricaine (RCA). Lancée officiellement à l'occasion du sommet Union européenne (UE)-Afrique mercredi 2 avril, Eufor-RCA comptera quelque 650 hommes sur le terrain dont 120 gendarmes, 850 en tout – la différence étant versée dans les états-majors.

 

La mission n'a été bouclée qu'avec l'aide de la Géorgie, non membre de l'UE, qui envoie 150 soldats, le plus gros contingent. Personne ne voulait les transporter. Ce sont finalement les Britanniques, soucieux d'adresser un signal à Vladimir Poutine dans la crise ukrainienne, qui le feront. Les grands pays européens se sont joints tardivement aux Estoniens et aux Lettons, volontaires de la première heure. Le nouveau premier ministre italien, Matteo Renzi, a fait un geste en acceptant de financer les travaux d'installation à Bangui. Réticente, l'Allemagne, sous l'impulsion de sa nouvelle ministre de la défense, Ursula Von Der Leyen, mettra finalement deux avions de transport. La Suède va convoyer les soldats Estoniens. La Pologne envoie des gendarmes.

 

« LA CRISE CENTRAFRICAINE EST DANS UN ANGLE MORT »

 

La France a choisi de lancer seule son opération « Sangaris » avec 1 600 soldats sous mandat de l'ONU le 5 décembre 2013, et cette absence de « portage européen » dès l'origine a été préjudiciable à une mobilisation, font valoir certains alliés. La Belgique, sur laquelle les espoirs de soutien reposaient au départ, n'a pu suivre pour des raisons de politique intérieure, à un mois d'élections. Autre point, la mission en RCA est difficile, et Paris peine déjà à convaincre sa propre opinion de sa pertinence. A la différence de la situation au Mali, dans laquelle des Européens ont pu faire le lien entre la menace djihadiste locale et leur sécurité intérieure, « la crise centrafricaine est dans un angle mort pour tout le monde », convient une source proche du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Paris.

 

De fait, le ministère la défense ne jugeait pas jouable de mobiliser les Européens, à la différence de celui des affaires étrangères, qui, par la voix de Laurent Fabius, avait annoncé dès le 17 décembre 2013 des « troupes au sol » européennes en renfort. L'entourage de M. Le Drian indique aujourd'hui ne pas tirer de leçon générale sur un échec de la politique européenne de défense à l'occasion de cette crise : car à l'inverse, les soutiens militaires européens s'accroissent pour la mission menée au Mali. Les Européens se sont néanmoins attirés les reproches du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui les trouvés bien trop timorés au regard du désastre humanitaire et sécuritaire centrafricain. A plusieurs reprises ces derniers mois, celui-ci a invité l'UE à accélérer le déploiement de sa mission militaire.

 

La mission Eufor-RCA, commandée par le général français Philippe Pontiès, se déploiera à partir de la fin avril au mieux. Elle pourra soulager la force Sangaris sur l'aéroport de Bangui. Si les effectifs sont complétés, deux quartiers de la capitale centrafricaine pourraient aussi être sécurisés comme prévu au départ. L'enjeu est de permettre aux soldats français et africains de la Misca d'être davantage présents en province, où les populations musulmanes réfugiées sous la protection des forces étrangères sont toujours menacées par les milices anti-balaka à majorité chrétienne.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 13:45
  Ursula von der Leyen, Jean-Yves Le Drian (19.02.14) Photo : Cyril Bailleul / MAE

Ursula von der Leyen, Jean-Yves Le Drian (19.02.14) Photo : Cyril Bailleul / MAE

 

 

02.04.2014 Le Monde.fr

 

Dans une tribune commune publiée dans Le Monde et la Frankfurter Allgemeine Zeitung à l'occasion du sommet Europe-Afrique mercredi 2 avril, les ministres de la défense français, Jean-Yves Le Drian, et allemande, Ursula von der Leyen, expriment leur convergence de vue sur les questions de sécurité.

 

Lire aussi (Abonnés) : L'Allemagne prête à s'engager plus nettement en Afrique

 

« Pour nous, Européens, l'Afrique, avec ses 54 pays, est notre grand voisin du Sud avec qui nous partageons un avenir commun. C'est une terre d'opportunités, mais c'est aussi un théâtre de crises. La grande fragilité de certains Etats africains, la porosité des frontières, la persistance du terrorisme dans la bande sahélienne constituent des grands défis pour la sécurité de l'Afrique et de l'Europe.

 

Nos approvisionnements stratégiques, nos intérêts commerciaux, et la sécurité des ressortissants en dépendent. C'est pourquoi la France et l'Allemagne sont convaincues que la sécurité doit être au coeur du sommet UE-Afrique qui se tiendra à Bruxelles les 2 et 3 avril prochains. Face à l'ampleur des défis, c'est une approche globale qui doit être déployée, permettant d'agir sur l'ensemble du spectre, d'abord en amont des crises. La stabilisation du continent africain sera facilitée par l'identification de signes avant-coureurs des crises. En situation de crise, l'engagement de moyens militaires ne remplace certainement pas les solutions politiques, mais il contribue à stabiliser des Etats fragiles, à protéger les populations, et, au final, à créer ainsi les conditions essentielles pour reconstruire et démocratiser un pays.

 

C'est pourquoi l'Union européenne s'est dotée d'une approche globale alliant sécurité et développement lui permettant d'intervenir face aux crises et d'agir pour les prévenir, mais aussi de consolider la sortie de crise et de stabiliser. Elle doit aujourd'hui proposer des mesures durables et pertinentes pour accompagner les Africains dans le renforcement de leurs capacités propres de prévention et de réponse aux crises.

 

L'EXEMPLE DE LA CRISE MALIENNE

 

La crise malienne est un bon exemple. C'est en effet la réaction rapide et résolue de la France qui a permis de stopper la violence au moment où l'existence même du Mali était en jeu. L'opération française a permis l'émergence d'une large alliance : des Etats d'Afrique, d'Europe, voire du monde entier se sont portés volontaires pour aider le Mali à se reconstruire. Mais, ni les nations africaines ni les pays de l'UE n'ont vocation à s'engager de manière permanente au Mali.

 

Le premier de nos objectifs est de rendre l'Etat malien apte à exercer sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire. La mission militaire de formation européenne EUTM Mali est l'instrument approprié pour atteindre cet objectif. La France et l'Allemagne y resserrent leur coopération : des militaires de la Brigade franco-allemande (BFA) seront déployés à compter du mois d'avril dans le cadre de cette mission.

 

L'enjeu du sommet UE-Afrique est de bâtir sur cette approche et de renforcer notre soutien aux pays africains. Comment nos politiques de défense et de sécurité peuvent-elles y contribuer ? Nous pensons que le modèle de mission de type EUTM, qui combine un effort de formation militaire, mais aussi un apprentissage des principes de l'Etat de droit, doit être étendu à d'autres théâtres et enrichi en le complétant d'un volet équipement quand cela est nécessaire.

 

MIEUX COORDONNER LES INSTRUMENTS EUROPÉENS

 

Il nous faut également encourager les dynamiques de coopération régionales, au niveau continental et sous-régional. Les conditions pour y parvenir sont réunies : l'Afrique dispose de structures permettant de construire une architecture de sécurité de plus en plus solide et de progresser vers un outil militaire africain de réaction rapide aux crises. Des conseillers militaires européens pourraient jouer un rôle plus important pour accompagner cette évolution. Enfin, nous souhaitons saisir l'occasion du sommet UE-Afrique pour mieux coordonner les instruments européens qui permettent de former et d'équiper nos partenaires africains.

 

La Facilité de paix pour l'Afrique et l'initiative Enable et Enhance, soutenue par nos deux pays, doivent se rejoindre sur l'objectif du renforcement de nos partenaires africains et de leur capacité à prendre en mains leur propre sécurité.

 

La France et l'Allemagne partagent la même vision du partenariat entre l'Europe et l'Afrique : il n'est pas de développement sans un minimum de sécurité. C'est pour cela que la France et l'Allemagne plaident ensemble pour une action cohérente et intégrée de l'Union européenne dans le domaine de la sécurité et du développement. Les voisins que sont l'Afrique et l'Europe veulent et doivent assumer plus de responsabilités l'un envers l'autre. »

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 12:45
Transfert d’autorité de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali

 

 

2 avril 2014 par EUTM Mali

 

Mardi 1er avril 2014 à Bamako s’est déroulée la cérémonie de transfert d’autorité de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali) entre le général Bruno Guibert et le général Marc Rudkiewicz, en présence de M. Richard Zink, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union Européenne au Mali.

 

Dans son allocution, le général Guibert a rendu hommage aux 560 militaires européens de la mission : « je tiens à vous faire part de ma satisfaction pour votre engagement et votre détermination pour atteindre vos objectifs. Vous avez donnez le meilleur de vous pour aider vos camarades maliens (…)».

 

Au cours de ce premier mandat, EUTM a jeté les bases du rétablissement des forces armées maliennes, en aidant notamment les autorités maliennes à définir un format d’armée s’appuyant sur des structures pérennes et en les dotant d’unités aptes à remplir des missions de sécurisation au nord du pays.

 

La Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 560 militaires européens de 23 nationalités différentes. Elle a pour objectif de contribuer à améliorer les capacités militaires des forces armées maliennes afin de leur permettre  d’assurer à terme la sécurité et la souveraineté du Mali. Elle fait partie intégrante de l’approche globale adoptée par l’UE face à la situation au Mali et au Sahel.

 

 Transfer of authority in the European Training Mission in Mali

 

On Tuesday the 1st of April, in Bamako took place the transfer of authority ceremony of the European Training Mission in Mali (EUTM Mali) between General Bruno Guibert and General Marc Rudkiewicz, in presence of Mr. Richard Zink, ambassador and leader of the European delegation in Mali.

 

During his speech, General Guibert paid tribute to the 560 European servicemen of the mission: “I would like to share with you my satisfaction for your strong commitment and determination to achieve your objectives. You have given the best of yourself to help our Malian comrades (…)”.

 

During the first mandate, EUTM has set the foundations for the restoration of the Malian armed forces, helping the Malian authorities defining an army based on lasting structures and providing them with military units, able to accomplish the security mission in the north of the country.

 

The European Training Mission in Mali gathers 560 European servicemen from 23 different countries. Its goal is to contribute to enhance the Malian military capabilities, in order to enable them to ensure the security and sovereignty of Mali. The mission is integrated into the European Union global approach to the Sahel.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 11:30
photo difesa.it

photo difesa.it

 

02/04/2014 lorientlejour.com

 

La ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti (Parti démocrate), qui a effectué hier une tournée auprès des dirigeants locaux, a souligné hier « l'appui constant de son pays à la Finul, ainsi que le soutien humanitaire de Rome aux réfugiés, conformément aux aspirations et aux besoins du gouvernement libanais ». « L'Italie maintiendra ses engagements vis-à-vis du Liban », a-t-elle indiqué, annonçant la tenue d'une conférence technique de soutien à l'armée le 10 avril à Rome, en guise de préparation à la conférence majeure qui aura lieu en juin dans la capitale italienne et dans la foulée de la conférence de soutien de New York du 25 septembre dernier.

 

Il s'agit de la première visite officielle de la ministre italienne depuis sa nomination à ce poste, le 22 février dernier.

 

Mme Pinotti s'est ainsi entretenue à Baabda avec le président de la République, Michel Sleiman, en présence de l'ambassadeur italien Giuseppe Morabito, avant de se rendre au Sérail où elle a été reçue par le Premier ministre Tammam Salam. Elle a par ailleurs rencontré le ministre de la Défense, Samir Mokbel, et le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.

 

La ministre italienne a enfin inspecté, à Naqoura, au Liban-Sud, le contingent de son pays au sein de la Finul, auquel elle a rendu un hommage appuyé. Mme Pinotti a mis l'accent, dans ce cadre, sur l'importance de la contribution italienne à la stabilité et la sécurité au Liban dans le cadre de la situation critique que traverse actuellement la région.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 10:55
Rafale - photo S. Fort

Rafale - photo S. Fort

 

1er avril 2014 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

L’Académie de l’air et de l’espace tire le signal d’alarme. Face aux USA, à la Russie et à la Chine, l’Europe est menacée de déclassement stratégique si son industrie aéronautique n’est pas capable de se réunir autour d’un projet commun d’avion de combat de cinquième voire de sixième génération

Quel avion de combat européen succèdera-t-il aux Rafale, Eurofighter et Gripen ? Aucun ? Le Joint Strike Fighter américain ? Des pays émergents occuperont-ils le terrain ? Les questions se bousculent, inquiétantes mais, au-delà de débats, forums et autres symposiums, un dangereux immobilisme est de règle. Aussi l’Académie de l’air et de l’espace lance-t-elle opportunément un véritable cri d’alarme, sous forme d’un « Avis » rendu public cette semaine [1].

L’avertissement, bien qu’il ne soit plus tout à fait nouveau, se fait solennel : «  l’Europe court le risque de perdre l’avance et l’indépendance de sa puissance aérienne alors que l’industrie d’aviation de combat est le moteur de la haute technologie et des emplois de haut niveau  ». Evoquant ce thème primordial, précisément dans le cadre d’un symposium international organisé l’année dernière à l’Ecole militaire par l’Académie, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, avait souligné que « l’aviation de combat constitue l’instrument indispensable de l’affirmation de notre souveraineté  ». Et de remarquer que, seulement en Europe, cette puissance est en recul.

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Eurofigter Typhoon développé par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

photo Airbus Defence and Space

Le général Jean-Georges Brévot, ancien commandant de la Défense aérienne et des opérations aériennes et ancien directeur du groupe aérien européen, va droit au but : « si on ne fait rien, dans 20 ans, cette industrie sera morte  ». Cherchant à casser l’immobilisme, l’Académie a formulé des recommandations très concrètes qu’elle a soumises à l’ensemble des décideurs européens concernés. Et, à présent, les rend publiques.

 

Suite de l'article

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 10:50
source voxthunae

source voxthunae

 

02 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - Les Etats-Unis veulent empêcher l'utilisation de l'énergie comme une arme politique et un instrument d'agression, a affirmé mercredi le secrétaire d'Etat John Kerry, alors que la Russie fait pression sur l'Ukraine avec les prix du gaz.

 

Les difficultés actuelles soulignent la nécessité d'assurer la sécurité énergétique, pas seulement de l'Ukraine, mais aussi de l'Europe, a déclaré M. Kerry à l'issue d'un Conseil énergie USA-UE à Bruxelles.

 

Aucun pays ne devrait utiliser l'énergie pour s'opposer aux aspirations des peuples. (...) On ne peut pas permettre qu'elle soit utilisée comme une arme politique ou un instrument d'agression, a-t-il ajouté.

 

La Russie a augmenté mardi de plus d'un tiers le prix du gaz qu'elle vend à l'Ukraine.

 

M. Kerry a souligné que les Etats-Unis et l'UE apportaient une aide à l'Ukraine pour s'approvisionner en gaz naturel en Pologne et en Hongrie, et pour développer une voie d'approvisionnement à travers la Slovaquie.

 

Il a rappelé que dans le cadre du plan d'aide du FMI, l'Ukraine devait réduire les subventions pour le gaz et rendre le marché plus compétitif.

 

Après le président américain Barack Obama la semaine dernière à Bruxelles, le secrétaire d'Etat a insisté sur la nécessité pour les Etats-Unis et pour l'UE de diversifier leurs sources d'énergie. Nous devons tous faire en sorte de ne pas dépendre d'une seule source d'énergie, a-t-il insisté.

 

Il a évoqué notamment le gaz en provenance d'Azerbaïdjan, la construction de terminaux de gaz naturel liquéfié à travers l'Europe et la possibilité d'exporter du gaz de schiste américain en Europe.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:50
Picture: German Air Force

Picture: German Air Force

 

2 April - EATC

 

Few weeks ago a German Airbus A310 MRTT with Aeromedical Evacuation configuration flew two dozen injured Ukrainian people from Kiev to Germany for a better intensiv care, while another aircraft is permanently stationed at the military part of the Cologne airport to guarantee 24/7 readiness for action, e.g. to evacuate wounded soldiers out of Afghanistan/Usbekistan.

 

Last year another aircraft with Air-to-Air Refuelling equipment cruised of Western Africa to sustain the French air superiority for "Operation Serval": the MRTT (Multirole, Tanker, Transport) is not just a strategic carrier, but with all its conversion alternatives a flexible mean for the German Air Force, the EATC Participating Nations and all other Allies within EU and NATO to facilitate remote operations abroad.

 

In our new serial about military air transport aircraft read more about this MRTT here.

 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:50
photo AirTanker

photo AirTanker

 

01.04.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le consortium AirTanker annonce que la première opération de ravitaillement en vol d’un C-130 Hercules de la RAF par un A330 MRTT a eu lieu le 31 mars. Cette manœuvre fait suite à la certification complémentaire accordée par le ministère de la Défense le 29 mars.

 

Les MRTT britanniques réalisent des opérations de ravitaillement en vol des Tornado GR4 et des Eurofighter depuis l’été 2013 et ont à ce jour effectué plus de 215 vols de ce type.

 

La Royal Air Force possède actuellement sept exemplaires des A330-200 modifiés par Airbus Defence & Space, sur les quatorze commandés.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:50
DFWES - photo  Richard Taylor

DFWES - photo Richard Taylor

 

March 31 By Richard Tomkins (UPI)

 

A direct fire weapons effect simulator used by British forces is to continue to receive support from Saab under a $33.8 million contract.

 

Swedish defense company Saab says it has received a new contract to continue support and service of a simulator system used by the British Army.

 

The simulator is the Direct Fire Weapon Effects Simulator System.

 

The DFWES is a laser-based tactical engagement system for vehicles and anti-tank weapons to simulate the effect of weapon engagements that enables realistic and challenging training. It is used in force-on-force exercises in Britain and Canada, as well as in Germany.

 

Saab has supplied and operationally supported the system since 1994, the company said.

 

“This new contract, extending the use of the capability, is proof of the strong relationship between Saab and the British Army, and a renewal of our commitment as a highly trusted overall training provider to a leading military customer,” said Henrik Hojer, vice president and managing director of Saab’s training and simulation business.

 

The contract from Britain’s Ministry of Defense is worth about $33.8 million. The performance period of the contract was not disclosed.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:50
Swiss-Swedish fighter deal could triple in cost

 

 

Mar 31, 2014 ASDNews (AFP)

 

A key Swiss defence deal with Sweden to buy 22 fighter aircraft could cost three times more than the government claims, opponents said Monday, ahead of a referendum on the plan.

 

Campaigners who are gearing up for the May 18 plebiscite warned that the price tag could swell to 10 billion Swiss francs (8.2 billion euros, $11.3 billion).

 

"As with all fighter plane deals, on top of the actual purchase price of 3.1 billion francs, you have to add operating and maintenance costs, as well as upgrades needed in the future," Green Party lawmaker Daniel Vischer, a member of the campaign coalition, said in a statement.

 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:50
RAF retires two Tornado squadrons

 

31 Mar 2014 By: Craig Hoyle – FG

 

London - A phased reduction of the UK Royal Air Force’s fleet of Panavia Tornado GR4 strike aircraft has taken its latest step, with two frontline units having been stood down on 28 March.

 

The service’s 12 and 617 squadrons ceased operations with a disbandment ceremony conducted at RAF Lossiemouth in Scotland, which from mid-2014 will instead become home to its Eurofighter Typhoon-equipped 1 and 6 squadrons, which are to be relocated from RAF Leuchars.

 

“Both squadrons have delivered precision air power around the world, whether that be in air-to-air combat, air-to-ground attack or in the intelligence-gathering role. We are proud of our heritage but we look to the future,” says AVM Stuart Atha, Air Officer Commanding the RAF’s 1 Group.

 

Known as “The Dambusters”, 617 Sqn will be reformed in 2018 as the UK’s first frontline unit to operate the Lockheed Martin F-35B Lightning II. Some personnel from 12 Sqn, meanwhile, will be retained at Lossiemouth to support operations with the Typhoon.

 

The latest unit retirements leave the RAF with operational Tornado GR4 squadrons only at its Marham base in Norfolk. Its 15 Sqn operational conversion unit for the type will remain at Lossiemouth until 2018, with its last examples currently expected to leave use during 2019.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
CAR conflict tops agenda at huge EU-Africa summit

 

2 April 2014 BBC Africa

 

The conflict in the Central African Republic is set to top the agenda in Brussels on Wednesday as the leaders of some 80 African and EU states meet.

 

The summit takes place after the EU officially launched its delayed 1,000-troop military mission to CAR.

 

Despite the deployment of 6,000 African Union and 2,000 French troops, violence has continued unabated in the country.

 

Zimbabwean President Robert Mugabe is boycotting the summit after his wife was refused a visa.

 

UN Secretary General Ban Ki-moon will attend a crisis meeting on CAR with some 30 heads of state and government, 15 from each continent, before the EU-Africa summit gets under way.

 

World leaders hope the dispatch of EU troops can help some 8,000 French and African peacekeepers restore some calm to the country after it witnessed some of the worst violence ever seen on the continent.

 

The conflict has taken on an increasingly sectarian nature, with UN human rights chief Navi Pillay warning that hatred between Christians and Muslims in CAR had reached a "terrifying level".

 

'Partnership of equals'

 

"I hope the summit will mark a new stage in our relationship with Africa," EU council president Herman Van Rompuy said ahead of the two-day meeting.

 

It was time for a "shift from development cooperation to a partnership of equals with trade and investment playing a key role," he added.

 

An overwhelming majority of leaders from both continents are attending but Zimbabwe will not be represented after President Mugabe took unkindly to an EU refusal to temporarily suspend a visa ban on his wife.

 

Mr Mugabe received support from South African President Jacob Zuma, who chose to boycott the summit in a show of solidarity for his Zimbabwean counterpart.

 

"I think that time must pass wherein we are looked [upon] as subjects," Mr Zuma said. "We are told who must come, who must not come. It is wrong and causes this unnecessary unpleasantness."

 

Trade will also be high on the agenda, with the EU remaining Africa's biggest trading partner and by far its largest donor.

 

EU representatives say the trading bloc is now looking to switch from its historic role of providing assistance to a more dynamic one of investor.

 

"The need for investment in Africa is so huge that the more investment coming, the better," EU development commissioner Ndris Piebalgs told AFP.

 

"The biggest worry for me is that we would be the only investor."

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
EU military operation in the Central African Republic launched

 

 

Brussels, 1 April 2014 7672/14 (OR. en) PRESSE 149

 

The Council today launched an EU military operation to contribute to a secure environment in the Central African Republic, as authorised by the UN Security Council in resolution 2134 (2014).

 

EUFOR RCA is to provide temporary support in achieving a safe and secure environment in the Bangui area, with a view to handing over to a UN peacekeeping operation or to African partners. The force will thereby contribute both to international efforts to protect the populations most at risk and to the creation of the conditions for providing humanitarian aid. EUFOR RCA will operate in Bangui and in the capital's airport.

 

The EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission, Catherine Ashton, said: “The launch of this operation demonstrates the EU’s determination to take full part in international efforts to restore stability and security in Bangui and right across the Central African Republic. It forms a key part of our comprehensive approach to solving the huge challenges faced by the Central African Republic. I’d like to thank all the Member States and non-EU countries which are working together to make this operation a success. It is vital that there is a return to public order as soon as possible, so that the political transition process can be put back on track.”

 

EU military operation in the Central African Republic launched

The force will comprise up to 1000 troops, led by Major-General Philippe Pontiès (France) as EU Operation Commander. Its Operation Headquarters is located in Larissa, Greece, while the Force Headquarters and the troops will be located in Bangui. The common costs of the operation are estimated at € 25.9 million for the preparatory phase and a mandate of up to six months starting from the point of reaching full operational capability.

 

The EUFOR troops will deploy rapidly so as to have immediate effects in the operation's area of responsibility.

 

More information:

Council conclusions on the Central African Republic of 17 March

Factsheet on the Central African Republic

Factsheet on EUFOR RCA

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:35
Sweden Sells UAVs to China

 

4/3/2014 IsraelDefense

 

The Swedish CybAero will sell unmanned helicopters to China, in an order estimated at $7.5 million. The helicopters is destined to be operated from ships by the Chinese costumer

 

CybAero, a vertical lift UAV developer, said the Swedish Agency for Non-Proliferation and Export Controls approved export permits for a $7.5 million order a Chinese customer placed for its APID 60 unmanned helicopter, the company’s largest order, as published on ainonline website.

The approval of the transaction seems puzzling given the fact that similar transactions by Israeli manufacturers were vetoed by the US.

In a press release, CybAero said the end user will operate the APID60 from ships. The company will begin deliveries later this year.

“We are extremely excited about the confidence we received from the customer. This is our biggest-ever order and proof that we are an interesting provider in a geographic market that is rapidly growing in use and needs of our system,” said Mikael Hult, CybAero CEO

CybAero, based in Linköping, Sweden, was formed in 2003 from a research collaboration between Linköping University and the Swedish Defense Research Agency dating to 1992. The company became profitable in 2010.

The APID 60 is the successor to CyAero’s earlier APID 55, which the company developed with funding and technical assistance from Saab Aerosystems. In 2004, CybAero signed its first major contract to supply seven APID 55 systems to the UAE armed forces.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 22:45
Centrafrique: l’Union européenne lance enfin son opération militaire

 

1 avril 2014 par Nicolas Laffont
 

Après des mois de tergiversations, l’Union européenne s’est décidée a enfin lancée son opération militaire en Centrafrique, alors que le pays connaît un regain de violence.

 

Dans un communiqué, le Conseil européen indique avoir lancé «une opération militaire en République centrafricaine afin de contribuer à la création d’un environnement sécurisé dans ce pays» plongé dans les tueries interreligieuses.

«La force comprendra jusqu’à 1.000 soldats, dirigés par le général de division (français) Philippe Pontiès», a précisé le Conseil, qui représente les Etats membres.

Le feu vert à la mission a été rendu possible grâce aux contributions de dernière minute de l’Italie, qui a offert des véhicules et une quarantaine d’hommes, ainsi que de l’Allemagne et du Royaume-Uni, qui ont mis à disposition des avions de transport de troupes.

L’Espagne, avec 90 hommes, et la Suède avec également des transporteurs, ont aussi renforcé les sept pays de départ (France, Estonie, Lettonie, Espagne, Pologne, Portugal et Géorgie).

Le Conseil européen estime que les coûts communs de l’opération sont estimés à près de 26 millions d’euros (45 millions $) pour la phase préparatoire et que le mandat peut aller jusqu’à six mois à compter de la date à laquelle la force aura atteint sa pleine capacité opérationnelle.

Le déploiement complet de la mission EUFOR-RCA, destinée à sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, prendra cependant plusieurs semaines.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 21:45
Piraterie : Rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes EUCAP Nestor et Atalante

 

01/04/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mars 2014, au large de Bosaso, port principal du Puntland situé au nord-est de la Somalie, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, déployé dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a accueilli à son bord la première rencontre entre le Président du Puntland, M. Abdiweli A. Gaas et plusieurs autorités européennes.

 

Cette rencontre, organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor, s’inscrit dans le cadre de l’approche globale menée par l’Union Européenne afin de soutenir les pays de la Corne de l’Afrique dans le renforcement de leurs capacités maritimes.

 

Les discussions ont porté plus particulièrement sur les moyens et les outils que l’Union Européenne est en mesure d’apporter en soutien du rôle joué par le Puntland pour développer une stratégie de sécurité maritime. La question de la gestion des ressources pour l’ensemble de la Somalie a également été abordée.

Le président du Puntland a souhaité souligner l’importance de cette journée, qui vise à mettre en place un plan de coopération propre à restaurer une sécurité maritime porteuse de développement économique général pour l’ensemble de la Somalie.

 

L’envoyé spécial de l’Union Européenne pour la Somalie, SE Michele Cervone D’Urso a  salué l’importance de cette rencontre historique à plus d’un titre : « Le rôle majeur joué par le Puntland dans le cheminement de la Somalie vers la stabilité et la paix est crucial pour le développement du pays, mais également pour sa sécurité incluant la sécurité maritime. C’est ensemble avec la Force Atalante, la mission civile de l’Union Européenne EUCAP Nestor, l’Union Européenne et tous nos partenaires internationaux que nous poursuivons notre engagement commun aux côtés des Somaliens pour développer leur capacité à renforcer  la sécurité maritime. Cette oeuvre commune leur permettra de retrouver des eaux plus sûres, et retirer ainsi les légitimes bénéfices de leurs nombreuses ressources maritimes. »

 

Ces entretiens menés au large de la côte puntlandaise, ont exigé une organisation minutieuse  et souple à la fois, Ils ont été rendus possible grâce à l’appui des moyens de la force Atalante.

 

Allié aux capacités amphibies des deux chalands de transport embarqués et aux équipes de la brigade protection du Siroco, cet ensemble de moyens, sous la coordination de l’état-major Atalante a fait de cette mission de sécurisation une réussite diplomatique pour l’Union Européenne.

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : Rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes EUCAP Nestor et Atalante
Piraterie : Rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes EUCAP Nestor et AtalantePiraterie : Rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes EUCAP Nestor et Atalante
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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 19:50
UK Armed Forces participate in Exercise Joint Warrior 2014

UK Army personnel patrolling with Scimitar vehicles during a previous Exercise Joint Warrior. Photo: Mark Owens, Crown copyright.

 

1 April 2014 army-technology.com

 

The UK Armed Forces is participating in Europe's biggest tri-service military exercise, code-named Joint Warrior 2014, off the coast of Scotland.

 

The exercise, which started on 25 March, involves more than 35 warships, 25 different types of aircraft, and approximately 13,000 personnel from the various nations taking part, including Turkey, Germany, Belgium, France, Holland, Denmark, and the US.

 

All participating ships, submarines, aircraft and ground troops from the UK, US and other allies are battling each other at sea, in the air and on land in an area that stretches from the Irish Sea, north to Cape Wrath and east to the Moray Firth.

 

UK International Security Strategy Minister Dr Andrew Murrison said Joint Warrior continues to provide realistic training platforms for the UK Armed Forces, testing the vast capabilities of all three services.

 

"This exercise sees us working with our international allies, including the US, Netherlands, France, Turkey, Norway and Nato, and will be the largest live, tactically-focused exercise held in Europe this year," Murrison said.

 

The Royal Navy has deployed 12 ships, including amphibious vessels, destroyers, frigates and mine countermeasures vessels, which will be used by the crews to prepare for their imminent deployments to the Atlantic, Mediterranean and Middle East.

 

The UK Army is represented by 16 Air Assault Brigade personnel, who will be joined by the Royal Air Force (RAF), army and Commando Helicopter Forces, as well as Apache, Chinook, Sea King, Lynx, Merlin and Puma helicopters for the provision of critical attack support and reconnaissance capabilities.

 

As well as supplying fast jet aircraft such as Hawks, Tornados and Typhoons, the RAF will also simulate enemy aircraft and missiles, and provide conventional air warfare capability.

 

In addition to this, RAF surveillance aircraft will provide a detailed picture of enemy movements and positions to the Royal Navy, while the Tactical Supply Wing will supply logistic support to air assets.

 

Joint Warrior provides a valuable opportunity to demonstrate the range of capabilities available for contingency operations, while providing excellent training that tests the high-readiness capabilities of the armed forces.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:50
Oto Melara's Vulcano Munitions Ready for Sale

 

Apr. 1, 2014 - By TOM KINGTON Defense News

 

LA SPEZIA, ITALY — After years of putting its faith in the development of guided munitions — for both naval and land use — Italy’s Oto Melara now claims it has working technology and a range of products ready for sale.

“We have had the breakthrough and we are on the downhill slope now,” said CEO Roberto Cortesi, adding, “We know now we have a system that works.”

Oto Melara, a unit of Italy’s Finmeccanica, has spent €200 million (US $278 million) on developing a range of munitions with small moveable fins that steer a projectile toward its target using a variety of guidance systems.

A key characteristic of the munitions is that when fired from the cannon, they are clad in a sabot, or jacket, which protects the fins in the barrel before falling away in flight. Since the shells are therefore smaller than the caliber of the gun, they have less destructive potential but fly farther while costing far less than a missile.

Under a development and industrialization contract, Italy’s Defense Ministry is testing munitions developed for Oto Melara’s 127mm naval cannon and 155mm howitzer that are guided by GPS and an inertial measurement unit, as well as variants adding infrared targeting for naval use and semi-active laser targeting.

The so-called Vulcano range also contains an unguided shell — now being qualified — that does not have fins but comes in a sabot and reaches 60 kilometers in the 127mm configuration thanks to its sub-caliber size.

“We aim to have all variants in initial production by 2016 with delivery the following year,” one company official said.

All the 127mm Vulcano munition types are under contract from Italy for use on its multimission frigates. Holland, which has four naval 127mm compact cannons fit for Vulcano munitions, and Germany, which has ordered five 127mm cannons from Oto Melara for its F125 frigates, are potential users and are yet to decide which types of guided munition they want.

Oto Melara officials said Japan and South Korea, which operate 127mm naval cannons, were also watching development, while Algeria, which has ordered the cannon from Oto Melara for its German Meko frigates, is also interested.

Cortesi said Oto Melara had tried without success to place its cannons on US littoral combat ships, and has since reduced the head count at its US operation Oto Inc.

Meanwhile, Oto Melara’s Strales program for its 76mm cannon has seen sales so far to Italy, for use on its multimission and Horizon frigates and Cavour carrier, and to Colombia. The cannon fires a munition that is guided to its target — an aircraft or incoming missiles — by a beam directed at the target by the ship’s radar.

The program is undergoing a qualifying program this year on the Italian naval vessel Foscari, and Italy has purchased about 500 shells for testing and stocks. The Colombian Navy has taken about 100 shells to equip its four 76mm cannons, two of which require conversion kits to upgrade them to fire the munition.

The Strales system is in competition to equip the Singapore Navy, and one Oto Melara official said Singapore has said that instead of using the offered beam emitter that sits on the cannon, it could be used with the Thales Pharos radar, which can both track targets and emit beams to steer munitions.

“It is a cost-effective solution, and we could offer that type of setup to future customers,” the Oto Melara official said.

Officials said they are still developing — with limited Italian funding — the Vulcano 76 program, launched in 2011, which envisions the use of a GPS-guided 76mm munition.

Armor-piercing variants for the 127mm and 155mm guns are also being developed in collaboration with the Italian MoD.

Also in the works is the Scout, an unarmed munition that uses GPS to relay its position during flight in real time, indicating the strength of wind and other atmospheric conditions, allowing operators to adjust their aim when they choose to fire the unguided 127mm munition.

Finmeccanica managers have dropped hints over the years that Oto Melara is ripe for merging with one of Europe’s other land systems firms, given that the sector is overcrowded in Europe, even as defense budgets shrink.

Cortesi said the firm has gotten “very close” to forging ties with another firm, which he did not name, but had broken off talks because of the lack of guarantees of sovereignty. “We believe we are strategic for Italy and Italy would have lost know-how,” he said. The door remains open on program level partnerships, he added.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:50
    Government unveils CERT UK as part of National Cyber Defence Strategy

 

BAE Systems
 

Comment from BAE Systems Applied Intelligence

 

Martin Sutherland, Managing Director of BAE Systems Applied Intelligence, said:

“The cyber threat is constantly evolving and presenting the security community with new challenges. Highly sophisticated groups of adversaries – whether criminal or state-sponsored – are becoming increasingly well organised and developing ever more complex tools with which to attack their targets. There has rarely been such a far reaching menace with the ability to threaten every aspect of society – critical infrastructure, business, and the economy as a whole.

“In the face of this, it is vital that the Government takes a strong lead and provides an efficient infrastructure that allows the security community to collaborate and share vital information. It’s only by working together that we will rise to the challenge the cyber threat presents and the establishment of CERT UK is a positive step forward, which emphasises the importance of effective incident response and information sharing to protect vital UK assets. CERT UK will also be valuable in increasing international collaboration on cyber incidents.

“To achieve these goals it’s essential that CERT UK develops a clear and effective model for industry engagement, both in terms of the private sector as a whole and cyber security suppliers specifically. We look forward to working closely with our partners in Government, through our roles in the Cyber Incident Response Scheme and the Cyber Security Information Sharing Partnership, to ensure that the new infrastructure provide by CERT UK is as successful as possible.”

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 31 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:45
New help puts EU Central African Republic mission back on track

A French soldier in the Central African Republic

 

31 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The commander of a planned European Union peacekeeping force for Central African Republic has decided he now has enough soldiers and equipment to launch the delayed mission after governments came forward with new offers of help, the EU said on Saturday.

 

The EU has drawn up plans to send 800 to 1,000 soldiers to join 6,000 African and 2,000 French troops struggling to stop a conflict that erupted after the mostly Muslim Seleka rebels seized power a year ago in the majority Christian state.

 

When the EU initially approved the mission in January, it hoped troops would start arriving by the end of February.

 

But the mission has been held up by the failure of European governments to provide soldiers and equipment.

 

At a meeting in Brussels late on Friday, EU governments and some countries from outside the bloc offered new support for the mission in the areas of strategic airlift and help with deploying the force, the EU said.

 

"On the basis of this significant progress ... the commander of the operation (French Major-General Philippe Ponties) has recommended the launch of the operation," a spokeswoman for EU foreign policy chief Catherine Ashton said.

 

The EU gave no details of which countries made the new offers of help.

 

The EU is expected to formally launch the Central African Republic mission on Tuesday, a day before African leaders gather in Brussels for an EU-Africa summit, which will be preceded by a meeting to discuss the situation in Central African Republic.

 

The goal of the EU force will be to provide security in the capital Bangui and at Bangui airport, where around 70,000 people who have fled the violence are living in dire conditions.

 

The EU force will stay for up to six months, before handing over to African Union peacekeepers.

 

France has urged its EU partners to do more to help in its former colony, saying the EU must not shirk its responsibilities for international security.

 

The French and African Union peacekeepers have so far failed to stop violence raging in the landlocked, impoverished country that has killed thousands.

 

Eleven people died in Bangui after a grenade exploded among mourners gathered for a funeral, the Red Cross said on Friday, in what residents said was an attack on Christians.

 

French General Patrick de Rousiers, the EU's top military adviser, told Reuters on Thursday that the EU needed to launch its operation.

 

"This is a profound humanitarian crisis. People are getting slaughtered there. So it is worthwhile that we come and help ... The risks are there, but the 28 European nations have said 'yes we will deploy', so it will happen," he said.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:30
Counter-Terrorism: European Islamic Terrorists Inspired By Syria

 

March 31, 2014 Strategy Page
 

Europe is facing a growing problem with young Moslem men being recruited by Islamic clergy to go fight alongside (and often against) the Syrian rebels. European intelligence officials believe about 2,000 European Moslems have gone to Syria so far and about ten percent have been killed. More than ten percent have returned and these jihad veterans often seek out new recruits. These jihadis are very effective at attracting new volunteers, although so far only about 10 per 100,000 Moslems have been persuaded to go. As small as that portion is, a far larger percentage (over ten percent) of European Moslems will admit to admiring the goals and methods of Islamic terrorists. Most of those who did go to Syria are now more radicalized than when they left and police fear they may contribute to more Islamic terrorism in Europe. You can’t do much to these men unless they actually commit a crime in Europe, although in some countries it is possible to prosecute them for fighting for an Islamic terrorist organization anywhere. But you have to prove it in court and that is difficult. Nevertheless such prosecutions are underway and most countries monitor returning jihadis, ready to make arrests if any local laws are broken.

Efforts are being made to prevent more men from volunteering, but that is difficult because Moslems have not adapted well in Europe and have a lot more problems doing so than other immigrants. In part this is because European nations have a much harder time accepting and integrating migrants than the U.S., Canada, Australia and New Zealand. In part that’s because these four nations are largely composed of migrants or descendants of migrants. There are still problems but as the saying goes in the U.S., “we’re all minorities here.” European nations are more touchy about outsiders and citizenship is not automatically conferred on anyone born there. Ancestry counts for much more and it is much more difficult for immigrants, even those who speak the language like natives and have absorbed the local culture. Despite that, most migrants still want to be accepted. Moslem migrants have an additional problem because their religion does not really accept being a religious minority in a nation. Moslem clerics tend to agree that non-Moslems must convert eventually and radical clergy sanction the use of force to make that happen sooner rather than later. To help this along radical clergy depict the non-Moslem majority as inherently hostile to Islam and constantly trying to get Moslems to abandon their religion. In Islamic theology this is not allowed and in some Moslem countries such conversions are forbidden, often under pain of death. This rebellious and militant attitude is particularly popular with many young Moslem men. This sense of victimhood makes it easier for young Moslem men to become criminals. Thus in France, where ten percent of the population is Moslem, over 60 percent of the prison population is Moslem. Thus efforts by parents to keep their children from joining Islamic radial or terrorist organizations tend to fail. The wayward child can justify his criminal ways by referring to Islamic scripture and Islamic clerics who preach acceptance of radical Islam. This has been a problem with Islam, even in Moslem majority nations, for centuries.

What does change the attitudes of some radicalized Moslem men is the reality of Islamic terrorism. Thus the popularity of Islamic radicalism everywhere took a big drop in 2007 when the majority of Sunni Moslems in Iraq turned against it because Islamic terrorism there was killing far more Moslems than non-Moslems. Even al Qaeda leadership noted this development and had tried to get the Islamic terrorists in Iraq to sharply reduce the number of innocent civilians they were killing. Unwilling to do so, al Qaeda was defeated in Iraq and has been rebuilding mainly because Iraqi nationalists insisted that all American troops, including the intelligence and special operations units that so effectively identified and destroyed al Qaeda leaders and specialists, leave the country in 2011. Iraq now wants some of those specialists back, but the U.S. is not eager to return.

In Syria the “Iraq problem” reappeared in 2011 after a civil war began against the secular dictatorship. The Syrian al Qaeda problems reached a crises in June 2013 when the head of al Qaeda (bin Laden successor Ayman al Zawahiri) declared the recent merger of the new (since January) Syrian Jabhat al Nusra (JN) with the decade old Islamic State in Iraq (ISI) unacceptable and ordered the two groups to remain separate. The reason for this was that the merger was announced by ISI without the prior agreement of the JN leadership. The merger formed a third group; Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL). That was the problem, as many JN members then left their JN faction to join nearby ones being formed by ISIL. JN leaders saw this as a power grab by ISIL and most of the JN men who left to join ISIL were non-Syrians. Many of these men had worked with ISI before and thought they were joining a more powerful group. But ISIL was apparently just an attempt by ISI (which is having a hard time in Iraq) to grab some glory, recruits, cash and power by poaching JN members. JN appealed to Zawahiri for help and got it.

This dispute escalated in January 2014 when outright war between ISIL and other Islamic terror groups in Syria began. A month later al Qaeda declared ISIL outcasts and sanctioned the war against them. That’s not the first time al Qaeda has had to slap down misbehaving Iraqi Islamic terror groups and won’t be the last. But it’s not a problem unique to Iraq.

One of the major weaknesses of Islamic terror groups is that they often get into vicious and destructive feuds with each other. It should not be surprising as Islamic terrorists are motivated by religion and in particular a personal call from God to serve. Since no two people are going interpret the details of this divine summons the same way, there will be many different interpretations. These are often formed by ethnic differences. This could be seen in Mali, where three different Islamic radical groups (Ansar Dine, MUJAO and AQIM) took control of the northern portion of the country in 2012 until they were run out in early 2013 by a French-led force. Along the way the three groups were often battling each other. The same thing happened in Somalia and elsewhere. Even before the French showed up many members of these groups were disillusioned by all the infighting and simply quit. But the concept of violent jihad (“struggle”) is still popular with many Islamic clerics and young Moslem men.

For centuries the non-Moslem world ignored this problem, at least as long as it remained a dispute just among Moslems. But in the 1970s a new idea arose among radical clergy who began blaming the West for all the backwardness, bad government and general misery in Moslem nations. That’s when al Qaeda decided to take the war to the infidels (non-Moslems). This produced growing violence against Western targets in the 1990s and culminated in the September 11, 2001 attacks. The carnage of those attacks was immensely popular among Moslems, although most Moslem governments condemned it. That was in part because these attacks against infidels were an indirect effort to overthrow Moslem governments that radicals did not believe were Moslem enough. That struggle continues and while many Saudi citizens still send cash and sons to al Qaeda, Saudi Arabia is very much opposed to al Qaeda. 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:25
Cougar AS532 ALe Chilean Army photo Jose Higuera DN

Cougar AS532 ALe Chilean Army photo Jose Higuera DN

Airbus Helicopters a engrangé six nouvelles commandes ou intentions de commande pour un montant de 54 millions de dollars au salon aéronautique et défense de FIDAE au Chili

 

01/04/2014 Michel Cabirol, de Santiago (Chili) – LaTribune.fr

 

Airbus Helicopters détient 50 % de parts de marché sur les livraisons lors des cinq dernières années et 35 % sur la flotte totale en service en Amérique Latine.

 

Tous les fabricants d'hélicoptères se donnent actuellement rendez-vous en Amérique Latine pour profiter de la très belle croissance de son marché aéronautique. Avec le marché des satellites d'observation très dynamique, celui des hélicoptères est également en plein essor en Amérique Latine où 36 % des opérateurs prévoient dans les cinq ans à venir d'augmenter leur flotte (contre 4 % l'inverse), selon la dernière étude d'Honeywell Aerospace. Du coup, l'Amérique Latine concurrence l'Europe pour devenir le deuxième marché mondial derrière l'Amérique du Nord, la terre d'accueil des hélicoptères. 

 

Airbus Helicopters cartonne 

Dans ce contexte extrêmement dynamique, Airbus Helicopters estime détenir "50 % de parts de marché sur les livraisons des cinq dernières années et 35 % sur la flotte totale", souligne le vice-président exécutif en charge des ventes et des services au niveau mondial, Dominique Maudet, très à l'aise au salon de l'aéronautique et de la défense FIDAE au Chili avec ses clients sud-américains. Il faut dire qu'il parle couramment l'espagnol et connaît bien l'Amérique Latine où il a vécu deux ans au Venezuela au début des années 80 où il travaillait pour le compte du ministère des Affaires étrangères. 

Au total, le constructeur dispose d'une flotte de plus de 1.200 hélicoptères en opération dans cette zone géographique, dont 290 dans la zone la plus australe de la région (Chili, Argentine, Bolivie, Pérou et Uruguay). Ce qui en fait européen le leader en Amérique Latine où il vend bon an, mal an entre 50 et 80 appareils, selon le patron des ventes et des services au niveau mondial. Soit environ 15 % de ses ventes totales (422 en 2013). 

A FIDAE, qui se tenait la semaine dernière, le constructeur a engrangé six nouvelles commandes ou intentions de commande pour un montant de 54 millions de dollars : deux EC145 pour l'armée de l'air bolivienne, un A350 B3 pour le ministère de la Sécurité de la province de Buenos Aires, deux EC145 et un EC155 B1 pour un opérateur péruvien resté anonyme). 

 

Une filiale opérationnelle au Chili 

Pourquoi une telle part de marché en Amérique Latine ? Selon Dominique Maudet, il y a une prime à la performance pour des missions en très haute montagne (Cordillère des Andes) et par temps chaud. D'où la réussite du Fennec, du Super Puma AS332 C1e et de l'A350 B3 (Ecureuil). Enfin, l'EC145 perce bien en Argentine, au Pérou, en Bolivie, au Brésil et au Mexique, constate Dominique Maudet. 

C'est d'ailleurs le cas au Chili où Airbus Helicopters a choisi d'implanter en 2001 une filiale (Airbus Helicopters Chile), qui emploie une centaine de personnes pour des opérations de support commercial, de maintenance et réparation, et enfin de formation pour les cinq pays de la zone la plus australe de l'Amérique Latine. Elle génère autour de 100 millions de dollars de ventes par an. Airbus Helicopters a livré à l'armée de terre chilienne neuf Cougar. Le dernier modernisé (avionique) a été remis au client pendant FIDAE. L'armée de terre dispose également de AS350 B3. Quant à la marine, elle a en service huit Dauphin et des Cougar navals, équipés de lance-torpille et d'Exocet AM 39. 

 

Une déception au Pérou 

Dans les autres pays de la région, le constructeur est également bien présent. Il a vendu en décembre six Super Puma AS332 C1e à la Bolivie. Un très joli coup pour Airbus Helicopters, qui a également vendu quatre EC145, dont deux en version VIP. Au Pérou, le constructeur a poussé dans ses derniers retranchements le russe Mil, qui a toutefois réussi fin décembre à arracher au bout de deux ans de négociations un contrat de 24 Mi-171CH face au Cougar. Petite compensation toutefois, le ministère de l'Intérieur a acheté un cinquième EC145 destinés à renouveler la flotte de la Police nationale. Le quatre premiers appareils EC145 a été livré en novembre et décembre.

L'Equateur dispose d'une flotte de 10 Fennec et de plusieurs Cougar. En Colombie, Airbus Helicopters propose l'EC145 et l'Ecureuil pour la lutte anti-drogue face à des appareils américains. Enfin, en Argentine, des exemplaires EC 135 et EC145 sont en cours de livraison respectivement pour la gendarmerie et la police. Enfin, le EC225 est proposé pour les missions off-shore. 

 

Vers de nouvelles commandes au Mexique ? 

Avec la visite de François Hollande au Mexique le 10 et 11 avril, Airbus Helicopters espère la commande de la deuxième tranche d'EC725, soit entre six et douze appareils. Mexico en a déjà acheté 15 exemplaires. Le Mexique, qui a également une flotte de cinq Panther pour sa marine, pourrait la compléter avec 10 nouveaux appareils de ce type. Il a enfin un projet d'hélicoptères multi-usages et interarmées pour lequel le constructeur de Marignane propose le Fennec/Ecureuil qui devraient équiper essentiellement l'armée de l'air.

Au Brésil, Airbus Helicopters et sa filiale Helibras continuent à produire les 50 EC725 dont le contrat a été signé fin 2008. La force aérienne recevra 18 exemplaires, la marine 16 et l'armée de terre 16 également. La Marine et l'armée de Terre disposent de deux exemplaires en service tandis que l'armée de l'air en a déjà quatre. Le premier exemplaire intégralement fabriqué au Brésil par Helibras a effectué son premier vol le 21 novembre dernier à Itajuba, le site de fabrication d'Helibras. 

 

Et la concurrence ? 

Bell, qui présentait à FIDAE son nouvel appareil très rustique Bell 505 Jet Ranger X, un hélicoptère léger motorisé par Turbomeca (Arrius 2R), destiné à concurrencer le Robinson R66, revendique une flotte de 1.670 appareils en Amérique Latine. Ces deux dernières années, la filiale du groupe Textron a réussi à vendre plus d'hélicoptères dans cette région que dans aucun autre région dans le monde à l'exception bien sûr des Etats-Unis.

Pour sa part, AgustaWestland, qui a dans son carnet de commandes 180 appareils destinés à des clients latino-américains, présentait l'AW139M, la version militarisée de l'AW139, un hélicoptère bimoteur moyen polyvalent, qui débutait à FIDAE un tour de l'Amérique Latine en quatre semaines.

Enfin, l'Amérique Latine reste toujours une terre d'accueil pour les hélicoptères russes, notamment pour la famille MI-8/17 avec plus de 300 appareils livrés en Argentine, Colombie, Equateur, Mexique, Chili… Et du coup, Russian Helicopters, une filiale d'Oboronprom, voit ses ventes s'accélérer. "La flotte d'hélicoptères russes est en croissance en Amérique latine de 6 % sur les trois dernières années, passant de 385 appareils en 2011 à 409 au début de 2014", a expliqué le patron de Russian Helicopters, Alexander Mikheev.

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