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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:55
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

La plus grosse base européenne d'hélicoptères de combat est basée à Pau. Ils sont souvent mobilisés, comme ici en Afghanistan.

 

09.09.2013 Par Gérard Cayron - larepubliquedespyrenees.fr

 

Pau est, jusqu'à demain, promu au rang de capitale européenne de la Défense. Les projecteurs se braquent sur la ville royale qui, en servant de cadre à la 11e Université de la Défense organisée par les commissions de l'Assemblée et du Sénat, abrite pour quelques heures un important contingent de personnalités politiques, économiques et militaires.

 

Bastion historique de nos armées, la préfecture béarnaise n'a pas été choisie au hasard pour accueillir ce sommet de très haut niveau, unique en son genre sur le continent. Chef depuis juillet du 5e régiment d'hélicoptères de combat, le colonel Stéphane Richou rappelle que "Pau est devenue la plus grosse base européenne d'hélicoptères avec - ce n'est pas rien - 90 appareils". "C'est en tout cas", assure-t-il "une chance et un motif de fierté d'accueillir un tel événement dans une ville importante aussi aux yeux des paras, des forces spéciales et de l'armée de terre. On peut parler de symbole".

 

"Fil rouge" de l'Université, l'opération Serval (Mali) et l'actualité syrienne vont forcément nourrir les discussions entre responsables de haut niveau qui sont là "pour appréhender des problématiques essentielles". En d'autres termes, il s'agit, notamment, "de réfléchir à l'avenir de l'Europe de la Défense" souffle le général Liot de Nortbecourt.

 

Pour autant, aucune annonce de portée internationale ne sera faite depuis le palais Beaumont. "Sous une apparence décontractée, l'exercice se révèle en fait guindé et très formel. Il n'en sort pas grand-chose", regrette le journaliste Jean Guisnel.

 

Qui y participe ? Une centaine d'invités, qu'il s'agisse de parlementaires, ministre, secrétaires d'Etat, chefs d'état-major où représentants du "lobby" économico-industriel qui sponsorise ce sommet. "C'est la plus importante réunion annuelle avec des élus à la fois de l'Assemblée et du Sénat. Aucune autre commission parlementaire ne peut se prévaloir d'un tel niveau", souligne le directeur général de l'Université, Eric Schmidt. Pour divers observateurs, une telle concentration de VIP nuit toutefois un peu à cet événement qui s'apparente de plus en plus "à une grande messe".

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:55
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:45

9 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Du 13 au 25 août 2013, le groupement tactique interarmes Désert de la brigade Serval a mené l'opération Anaconda, entre les villes de Djebok et d'Almoustarat. Un sous-groupement a opéré un contrôle de l'ensemble de la zone afin d'empêcher la ré-implantation de mouvements terroristes. Plusieurs armes automatiques de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions, des grenades à main, ainsi que des explosifs et leurs détonateurs ont été récupérés par les sapeurs du détachement du génie d'aide au déploiement (DGAD) lors des fouilles effectuées dans ces zones.

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 17:23

6 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Mali : opération Serval - opération Centaure au nord de Kidal, mission de reconnaissance à pied - août 2013

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 18:03
11e Université de la Défense lundi 9 et mardi 10 septembre à Pau

06.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale


L'Université de la Défense s'ancre dans le paysage. Après Brest et pour sa onzième édition, elle se déroule cette année à Pau, terre d'excellence militaire avec ses parachutistes et ses hélicoptères de combat...


Voici le programme de ces deux journées, lundi 9 et mardi 10 septembre. Nous en réaliserons un compte-rendu sur ce blog...
 

Programme
 

- Lundi matin : visite avec démonstration dynamique du 5e régiment d'hélicoptères de combat RHC).
 

- Lundi à 14 h 30 :
 

Atelier 1 : L'opération Serval, révélateur des possibilités et des difficultés des interventions du futur.
Avec Gérard Larcher ancien président du Sénat et ministre, Patricia Adam présidente de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale, Christophe Guilloteau député et président du groupe d'études sur l'industrie de défense.
 

Atelier 2 : Les paramètres pour une loi de programmation militaire vertueuse.
Avec Jean-Louis Carrère président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, Gwendal Rouillard et Philippe Folliot secrétaires de la commission de la Défense et des Forces armées de l'Assemblée nationale.
 

Atelier 3 : La coordination entre public et privé en matière de cyberdéfense.
Avec Jean-Marie Bockel, sénateur et ancien ministre, Jacques Berthou sénateur, Eduardo Rihan-Cypel député et Philippe Vitel, vice-président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale.
 

Atelier 4 : Emplois, hommes et talents, quelle contribution de la Défense face à la crise ?
Avec Gilbert Roger secrétaire de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, André Dulait sénateur, Olivier Audibert-Troin député, Nathalie Chabanne secrétaire de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale.
 

- Lundi à 17 h : forum de rencontres.
Présentation de la mission d'information sur l'opération Serval au Mali par les députés Philippe Nauche et Christophe Guilloteau.
Présentation du rapport d'information "Pour en finir avec l'Europe de la Défense - vers une Défense européenne" par les sénateurs Daniel Reiner, Jacques Gautier, André Vallini et Xavier Pintat.
Point d'étape sur le groupe de travail sur la "Présence de la France dans une Afrique convoitée" par les sénateurs Jeanny Lorgeoux et Jean-Marie Bockel.
Présentation du rapport d'information sur l'Europe de la Défense par les députés Joaquim Pueyo et Yves Fromion.
 

- Mardi à 8 h15 : Comment mettre en œuvre la coopération européenne ?
Avec Claude-France Arnould, directeur exécutif de l'Agence de Défense européenne, Stéphane Beemelmans, secrétaire d'État allemand à l'armement et à l'administration auprès du ministre allemand de la Défense, général Patrick de Rousiers, président du Comité militaire de l'Union européenne, Peter Ricketts, ambassadeur de Grande-Bretagne en France et Jean-Paul Perruche président d'EuroDéfense.
 

- Mardi à 10 h : séance plénière "Ressources comptées, stratégie contrainte ?"
 

- Discours de clôture par Marwan Lahoud, directeur général délégué à la stratégie et à l'international d'EADS, EADS France.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 17:55
Les sous-lieutenants effectuent un exercice d’ infiltration - Crédits : S. Auche

Les sous-lieutenants effectuent un exercice d’ infiltration - Crédits : S. Auche

06/09/2013 Laura Bataille - Armée de Terre

 

Du 23 au 30 août 2013, le premier bataillon de l’école spéciale militaire (ESM) et la première brigade de l’école militaire interarmes (EMIA) des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont réalisé leur exercice de rentrée au centre d’entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne, avec la participation des 120 élèves du séminaire HEC « leadership et esprit d’équipe ».

 

Dans un premier temps, les sous-lieutenants des deux écoles ont bénéficié de l’expertise des instructeurs spécialisés du CENZUB, lors d’une phase d’instruction par ateliers, sur le combat en zone urbaine. Un parcours de nuit  a clos cette première phase.

 

Après une opération aéroportée, près de 240 sous-lieutenants ont effectué un exercice de synthèse au cours duquel ils ont mené successivement une infiltration jusqu’au « village de Beauséjour ». Le but était de s’en emparer puis de le défendre et de finalement s’installer en contrôle de zone.

 

Enfin, les sous-lieutenants ont pu échanger avec les 120 élèves d’HEC qui étaient présents dans le cadre du séminaire HEC organisé pour la 8e année par les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Ceux-ci jouaient en effet le rôle de la population civile et des ONG présentes dans la zone de responsabilité des unités.

 

L’objectif de ces 10 jours d’entraînement était d’acquérir les savoir-faire tactiques de base de combat, en zone urbaine, et de les restituer dans le cadre d’une action de la compagnie.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 15:55
11e édition de l'Université d'été de la Défense à Pau les 9 et 10 septembre 2013.

06/09/2013 Ministère de la Défense

 

La 11e édition de l'Université d'été de la Défense se tiendra à Pau les 9 et 10 septembre 2013.

 

Chaque année depuis 11 ans, l'Université d’été de la Défense marque le temps fort de la rentrée parlementaire. Cette édition, se tenant les 9 et 10 septembre et organisée par l'armée de Terre sur les sites militaires de Pau (Pyrénées-Atlantiques), sera l’occasion pour eux de découvrir des expositions et démonstrations présentant les différents aspects des capacités des forces.

 

Le volet  dynamique reproduira, en particulier, différentes phases des opérations récentes conduites par les armées sur des théâtres extérieurs. Ces deux journées des débats permettront également aux participants d’échanger  leurs points de vue sur l’actualité des forces armées, notamment l'opération Serval, la loi de programmation militaire et la cyberdéfense.

 

En réunissant plus de 400 hauts responsables politiques nationaux et européens, des acteurs clés de l’administration et du secteur industriel, l’Université d’été offre une réelle opportunité de participer à la réflexion sur la Défense de demain. En présence du ministre de la Défense, l’Université permet d’enrichir le débat par le dialogue et l’échange entre décideurs venant d’horizons multiples.

 

Les principaux matériels présentés à Pau

 

  • Armée de Terre : VBCI, 10RC, Bufalo, SOUVIM 2, CAESAR, Tigre HAD, Tigre HAP CAIMAN, Gazelle VIVIANE, CMD3D

 

  • Marine nationale : Atlantique 2, maquette de Frégate

 

  • Armée de l’Air : Fennec, Caracal, SAMP, stand Harfang
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 18:50
Kosovo : L’EEI participe à un exercice de dépannage du MNBG-E

05/09/2013 Sources : EMA

 

Le 29 août 2013, l’élément léger d’intervention (ELI) de l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) a participé à un exercice de dépannage interallié organisé par le Multinational Battle Group East (MNBG-E), à Novo Selo.

 

Cet exercice avait pour but d’étendre le domaine de compétence des équipes de dépannage aux véhicules des différents contingents du MNBG-E, afin de parer efficacement aux situations d’urgence. Chaque contingent peut ainsi venir en aide aux autres, en cas d’accident ou de panne. Cet exercice a été planifié en vue de l’hiver, qui rend la circulation au Kosovo particulièrement difficile, et met les conducteurs et les engins à rude épreuve.

 

Huit compagnies du MNBG-E ont dépêché leurs moyens de dépannage pour cet exercice. Chaque équipe a procédé à une démonstration de son savoir-faire et de ses moyens sur ses propres engins, avant d’intervenir sur les blindés de leurs alliés. L’ELI de l’EEI se compose de trois mécaniciens. Ces derniers effectuent des dépannages, des diagnostics, et des petites réparations pour tous les véhicules de l’escadron, principalement les véhicules blindés légers (VBL).

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : L’EEI participe à un exercice de dépannage du MNBG-E
Kosovo : L’EEI participe à un exercice de dépannage du MNBG-E
Kosovo : L’EEI participe à un exercice de dépannage du MNBG-E
Kosovo : L’EEI participe à un exercice de dépannage du MNBG-E
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 17:55
UTC Aerospace Systems signs major contract with HeliDax SAS

Sep 4, 2013 ASDNews Source : Hamilton Sundstrand

 

UTC Aerospace Systems has signed a major contract with French company HeliDax SAS to provide aftermarket service for its fleet of helicopters – the largest EC120 worldwide fleet in operation today. UTC Aerospace Systems is a unit of United Technologies Corporation (NYSE: UTX).

 

Actuation Systems will provide flight controls and hydraulic operational support based on flying hours including consignment stock at the HeliDax SAS facility to aid daily operations.

 

The French Ministry of Defense awarded a 22 year contract in January 2008 to HeliDax SAS for training military pilots.

 

HeliDax has to provide a maximum of 22,000 flying hours per year on their fleet of 36 EC120 helicopters renamed "Calliope" which are fitted with special training equipment such as auto pilot, glass cockpit systems and full night vision imaging systems (NVIS).

 

Training was previously performed by the French army with Gazelles.

 

Andreas Schell, president Actuation Systems said, "Helping customers to support their strategies and provide innovative solutions to manage their maintenance spending, asset requirements and repair needs more effectively is at the heart of the business. I am delighted that HeliDax SAS recognizes the value this agreement can provide in managing its fleet."

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:56
Des démonstrations auront lieu sur le site du 5e Régiment d’hélicoptères de combat.

Des démonstrations auront lieu sur le site du 5e Régiment d’hélicoptères de combat.

5/09/2013 sudouest.fr

 

L’Université d’été de la Défense aura lieu lundi et mardi dans la cité paloise.

 

Dix ans après son lancement, l’Université d’été de la Défense revient en Aquitaine après avoir effectué un petit tour de France. Inaugurée en 2003 à Arcachon, elle se déroulera lundi et mardi à Pau.

 

Cette rencontre est organisée à l’initiative des deux présidents des Commissions de la défense de l’Assemblée nationale. Elle rassemble tous les ans, à la fin de l’été, plusieurs centaines d’élus, de fonctionnaires et d’industriels du monde de la Défense.

 

Les nouveaux enjeux

 

À Pau, ce sont environ 400 personnes qui sont attendues pour une série de débats, de visites et de rencontres informelles alors que les questions militaires occupent le devant de la scène. Sur le plan intérieur, le nouveau Livre blanc, le budget de la Défense et l’annonce d’une nouvelle réforme des armées ont suscité de nombreuses interrogations avant l’été et le débat à venir sur la loi de programmation militaire va être l’un des temps forts de cet automne.

 

En ce qui concerne les sujets internationaux, l’opération Serval au Mali et les discussions liées à une intervention en Syrie sont présentes dans tous les esprits.

 

En lien avec l’ensemble de cette actualité, les responsables de l’Université d’été ont voulu que les points essentiels du secteur soient abordés « sous l’angle des nouveaux enjeux économiques et géostratégiques dans un contexte associant la réponse aux urgences opérationnelles et la préparation des outils de défense de demain ». Quatre débats sont ainsi prévus lundi. Ils auront pour thème l’opération Serval, la loi de programmation militaire, la cyberdéfense et les ressources humaines en temps de crise.

 

Mardi, après un petit-déjeuner consacré à la coopération européenne, la séance plénière reviendra sur l’ensemble de ces questions en s’interrogeant sur les conséquences que des ressources comptées peuvent avoir sur la stratégie. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, devrait prononcer l’allocution de clôture.

 

À l’occasion de ces journées, l’armée de terre organisera une démonstration dynamique sur le site du 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC). Elle reproduira, en particulier, différentes phases des opérations récentes conduites sur des théâtres extérieurs.

 

Plusieurs visites sont également programmées, notamment au complexe de tir adapté où s’entraînent les forces spéciales et à l’école des troupes aéroportées.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:55
Oiseau de nuit

 

05/09/2013 Flora Cantin - Actualités

 

Formateur à l’école de l’Alat depuis dix-huit ans, le lieutenant Marc Le Bris est le champion incontesté du vol opérationnel sous jumelles de vision nocturne. À son palmarès : plus de 3 300 heures dans cette spécialité.

 

Marco est au vol de nuit sous jumelles de vision nocturne (JVN) ce que Clint Eastwood est au cinéma américain : une star incontournable. Marco, comme l’appellent ses collègues, c’est le lieutenant Marc Le Bris, moniteur à l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre (Ealat). À 48 ans, dont trente ans de service, il forme les pilotes au vol de nuit opérationnel (combat et sauvetage) sous JVN, savoir-faire propre à l’Alat. Marc découvre le plaisir du pilotage à 8 ans : « Mon oncle, qui m'installait à la place du pilote dans son petit avion, me faisait rêver en me parlant de l’Alat et j’ai passé les tests dès que j’ai pu. » Il intègre donc l’école nationale des sous-officiers de Saint-Maixent en 1983 et se spécialise dans le pilotage de l’hélicoptère Puma avant de rejoindre le 1er régiment d’hélicoptères de combat, à Phalsbourg.  « Avec ce régiment, j’ai participé à ma première opération extérieure, au Tchad, en 1986. Nous devions récupérer des soldats tchadiens blessés au combat. Cette expérience m’a marqué. Je me suis senti utile », se souvient Le Bris. Le pilote enchaîne sur des missions en Centrafrique, dans le golfe Persique – il participe notamment à la guerre du Golfe –, en Nouvelle-Calédonie et sur les porte-avions Foch et Clémenceau. En 1992, il vit sa première expérience d’instructeur JVN à l’Ealat, au Luc-en-Provence. Sept ans plus tard, il s’envole pour le détachement de l’Alat de Djibouti comme chef de bord Puma. En 2001, devenu moniteur, il retrouve la brigade JVN. Qualifié au pilotage des hélicoptères Gazelle, Fennec et Puma, le lieutenant Le Bris affiche  6 800 heures de vol à son actif quand la plupart des pilotes terminent leur carrière avec une moyenne de 4 000 heures.

 

Sa particularité ? Avec 3 500 heures de nuit dont 3 300 sous JVN, il détient le record mondial du vol opérationnel sous JVN depuis des années. « Ce vol est particulier : il est plus technique, plus précis. L’attention doit être plus soutenue. L’atmosphère est aussi plus calme que le jour. À travers les JVN, nous voyons le monde en vert, c’est magique  ! » explique-t-il. Pour se détendre, il délaisse parfois les airs pour la mer : « En plongée, je retrouve la technicité, l’attention, l’adrénaline. C’est un monde aussi calme et magique que celui de la nuit. Pour moi, la terre est un trait d’union entre ces deux univers. »

 

Dans une salle de cours de l’Ealat, qui fête ses 50 ans cette année, il décrit à trois pilotes stagiaires les particularités du vol sous JVN : « Avec 2,5 kilos sur la tête, le poids du casque et des jumelles, vous avez mal au dos. Le champ de vision est limité à 40 degrés. L’image n’a aucun relief, l’appréciation des distances est faussée, vos yeux n’arrêtent pas de balayer le paysage. Comme vous ne pouvez pas voir net à moins de 7 mètres, votre camarade à côté de vous est flou. C’est déstabilisant ! Il faut une grande concentration, cela demande beaucoup d’énergie. Pourtant, il faut maintenir une synergie dans l’équipage. C’est une question de sécurité. » Pour le lieutenant Toutain, chef de la brigade JVN, Marco est « très pédagogue et connaît toutes les subtilités des différents vols ». « Malgré sa stature, il reste accessible », commentent les lieutenants Megard et Rastouil, pilotes stagiaires.

 

Le soleil se couche. Il est 21 heures. Sur la piste, face au massif des Maures, trois Gazelle se mettent en route. Le bruit des rotors s’intensifie : des stagiaires vont décoller pour un exercice de vol de nuit en patrouille. Marc Le Bris est à leurs côtés. Alors que l’aéronef quitte le tarmac, le colonel Doutaud, chef de corps de la base école Général Lejay, témoigne : « Il a fallu plusieurs décennies pour que nos équipages sachent manœuvrer et combattre, en formation, de jour comme de nuit. Grâce à des hommes comme le lieutenant Le Bris, qui a formé des générations de pilotes, l’Alat maîtrise les savoir-faire particuliers du combat de nuit. Ce genre de vol est particulièrement éprouvant. En moyenne, les formateurs restent quatre ans dans la brigade JVN. Lui est là depuis dix-huit ans  ! » La majorité des pilotes engagés en Afghanistan, en Libye et au Mali est assurément passée entre les mains du lieutenant Le Bris.  

Oiseau de nuit
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 16:55
Syrie: nos armées en sous-capacité

04.09.2013 par Frédéric Pons – V.A.

 

Opérations. La France aborde la crise syrienne alors que l’outil militaire se dégrade. Un rapport parlementaire le confirme. La nouvelle loi de programmation militaire ne va rien arranger. La preuve par les textes.



Membres de la commission de la Défense nationale de l’Assemblée, Yves Fromion (UMP, Cher) et Gwendal Rouillard (PS, Morbihan, proche de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense) viennent de livrer un rapport détaillé sur les capacités réelles de nos armées. Leur constat est inquiétant, alors que la France va peut-être s’engager dans une nouvelle intervention à longue distance. Ce rapport sera sans doute très commenté à la 11e université d’été de la Défense, organisée ces 9 et 10 septembre, à Pau, par les commissions parlementaires de la Défense. En voici quelques éléments, comparés [entre crochets] aux objectifs du projet de loi de programmation militaire 2014-2019, la douzième du genre depuis 1960, dotée de 189,3 milliards de crédits courants et de 6,1 milliards de « ressources exceptionnelles ».

 

La Marine

« Compte tenu du vieillissement de la presque totalité des équipements », la “rupture capacitaire” concerne de nombreux domaines. L’aviation de surveillance et d’intervention maritime est dans le rouge. En 2012, elle affichait un taux de disponibilité de seulement 39 %. Les Falcon 200-Gardian déployés dans le Pacifique seront prolongés jusque vers 2020. Mais, pour maintenir cette capacité, la Marine devra y affecter aussi des Falcon F50. Même inquiétude pour les chasseurs de mines, « dont le système de combat est très sensible à l’obsolescence ». Prolonger ces bâtiments au-delà de 35 ans « n’est pas envisageable », assurent les députés. Les pétroliers ravitailleurs à simple coque seront eux aussi maintenus au-delà de 35 ans, malgré la réglementation civile qui exige une double coque. Pour eux, le « risque de limitation capacitaire » apparaîtra dès 2020.

La situation des patrouilleurs était « préoccupante ». Elle va connaître « une aggravation supplémentaire » : « Outre-mer, le retrait des derniers patrouilleurs P400 prolongés en 2020 rendra la situation critique. L’acquisition de patrouilleurs légers pour la Guyane et de bâtiments multi-missions devient impérative pour atténuer la réduction capacitaire. » Certains vieux avisos vont être reconvertis en patrouilleurs de haute mer. Cette solution « ne permettra pas de combler totalement le déficit de moyens qui sera très délicat autour de 2025 ».

[La loi 2014-2019 prévoit de maintenir en activité des avisos et des patrouilleurs, dont certains auront quarante ans de service, presque deux fois leur durée de vie initiale. Le programme des nouveaux bâtiments de surveillance et d’intervention est reporté au-delà de 2020, comme les livraisons des nouveaux chasseurs de mines. En 2019, le nombre des frégates multi-missions tombera de huit à six. Aucun nouveau ravitailleur ne sera livré et la cible est abaissée de quatre à trois bâtiments. L’aéronautique navale baisse en puissance : 40 Rafale Marine au lieu de 58. La modernisation des Atlantique 2 ne concernera que 15 appareils, sur les 27 en parc.]

 

L’armée de terre

Elle devra garder plus longtemps que prévu ses vieux véhicules de l’avant blindés (VAB) et blindés AMX10 RCR, ossature des régiments depuis plus de trente ans, malgré leur faible disponibilité technique opérationnelle : 36 % pour les AMX 10, 57 % pour les VAB ! Les députés parlent d’une « rupture capacitaire annoncée » pour le combat débarqué, sauf si les nouveaux véhicules blindés multirôles (VBMR) et engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) sont bien livrés « à un rythme rapide », à compter de 2017 : « Pour un contrat opérationnel nécessitant 300 véhicules, la décroissance rapide des parcs ERC 90 et des VAB HOT, totalement obsolètes en 2020, et celle progressive des AMX 10 RCR créent un risque important de rupture capacitaire en 2020 au regard d’une opération EBRC qui ne doit souffrir aucun retard. »

L’aéromobilité de l’armée de terre (essentielle en Libye puis au Mali) se dégrade. Elle repose sur la trentaine de Puma encore en activité, dont la rénovation a été abandonnée, et sur le nouvel hélicoptère NH 90, indispensable pour la relève. Le parc de Puma, le plus ancien de l’armée de terre, est marqué par « une chute inexorable et une disponibilité technique opérationnelle moyenne médiocre ». En dépit des efforts des équipages, ce taux plafonnait à 48 % en 2012 !

[La loi 2014-2019 ne prévoit aucune livraison d’EBRC et seulement 92 VBMR. Pour le très attendu NH 90, la cible globale annoncée de 115 machines par le Livre blanc est déjà hors d’atteinte. Les “terriens” n’ont pour l’instant que 9 NH 90 en parc. Ils en espèrent 29 en 2019, sur les 95 commandes fermes annoncées.]

 

L’armée de l’air

Elle présente elle aussi son lot de misères, que les aviateurs tentent de compenser à force de travail. Très vieillissant, le transport tactique (C 160 Transall et C 130 Hercules) affiche 54,3 % de disponibilité : « Les capacités sont déjà déficitaires et le resteront jusqu’à un horizon 2030. » L’agenda de l’Airbus A400M a été ralenti, ce qui prolonge la vie de quatorze Transall, « mesure compensatoire absolument indispensable pour maintenir les compétences des équipages et garantir la transition sur A400M ». Le premier A400M de série vient à peine d’être livré à la base d’Orléans, quatre ans après la date prévue.

Avec 42,2 % de disponibilité en 2012, le transport stratégique s’appuie sur des Airbus A310 et A340 bien amortis et des avions ravitailleurs KC 135 et C 135FR dont l’âge (50 ans) et la fragilité « font peser un risque très important de rupture capacitaire en cas d’aléas techniques graves. Cette rupture pèserait sur l’aptitude à partir en opérations extérieures, sur la protection de l’espace aérien français et sur la tenue de la posture de dissuasion ».

La modernisation de l’aviation de chasse (225 avions prévus par le Livre blanc, dont 185 pour l’armée de l’air et 40 pour la marine) est au ralenti. Le format visé devrait permettre d’assurer les contrats opérationnels, mais, précisent les députés, « sous réserve de la mise en service des premiers Mirage 2000D rénovés dès 2018 et de pouvoir prolonger les Mirage 2000-5 au-delà de 2021 ».

[Ces objectifs seront difficiles à tenir. La cible des 50 A400M en parc s’éloigne. On compte à peine 13 livraisons jusqu’en 2019. À cet horizon, l’armée de l’air n’aura que 2 ravitailleurs modernes, au lieu des 12 prévus. Pour le Rafale, 26 nouvelles livraisons sont annoncées d’ici à 2019, moins que prévu, pour une cible finale de 180 appareils, avec un effort annoncé sur la modernisation des Mirage 2000-5 et 2000D. ]

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 20:45
Serval : contrôle de zone dans la région de Gao

02/09/2013 Sources : EMA

 

Du 13 au 25 août 2013, la brigade Serval a conduit une opération de contrôle de zone au nord-est de Gao, principalement entre les villes de Djebok et Almoustarat.

 

La force Serval poursuit ses opérations de sécurisation et de fouille dans le Nord du Mali. Dans ce cadre, près de 200 militaires dont des gendarmes maliens, et une trentaine de véhicules ont été engagés dans l’opération baptisée « Anaconda 2 ». Cette opération avait pour objectif de contrôler une zone comprise entre les villes de Djebok et Almoustarat, au nord est de Gao, de reconnaître les différents axes de communication et de fouiller des objectifs réputés ou susceptibles d’abriter des caches d’armes.

 

Dans un premier temps, le sous-groupement a reconnu les dunes de Tadjibart et Tchidia non loin de la ville de Djebok. Lors des fouilles réalisées par les sapeurs du détachement du génie d’aide au déploiement (DGAD), plusieurs armes automatiques de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions et des grenades à main ont été décelés et confisqués.

 

Confronté à de fortes précipitations, la colonne a fait mouvement vers le Nord pour la seconde phase de l’opération. En rejoignant le village de Almoustarat le 18 août en début d’après-midi, la force Serval a marqué sa présence en reconnaissant un grand nombre d’axes pouvant être utilisé pour assurer le transport d’armes ou de munitions. Une fois encore grâce aux renseignements obtenus au contact de la population et au gré de fouilles ciblées ou d’opportunité, plusieurs centaines de munitions de petit calibre ainsi que des explosifs et leurs détonateurs ont été saisis. En s’appuyant sur des informations glanées auprès des populations, le sous-groupement a mis à jour les vestiges de positions de défense qui devaient permettre aux terroristes d'assurer le contrôle de l'axe Gao/Kidal entre Almoustarat l’ouest et Anoumallene à l’est.

 

Le sous-groupement a été désengagé le 25 août. Cette opération n’a pas donné lieu à des accrochages avec les groupes terroristes, ces derniers ayant quitté la zone ou évité tout contact.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : contrôle de zone dans la région de GaoServal : contrôle de zone dans la région de Gao
Serval : contrôle de zone dans la région de Gao
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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:55
photo Armée de Terre

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28/08/2013 Par E. Artigue-Cazcarra - sudouest.fr

 

Le nouveau patron de la brigade des forces spéciales Terre de Pau lève un peu le voile sur cette unité discrète forte de 2 000 hommes.

 

Le général Pierre Liot de Nortbecourt, 50 ans, a pris les rênes de la brigade des forces spéciales Terre (BFST) de Pau le 1er août. « Une fierté », dit cet homme qui a exercé à la direction du renseignement militaire, au 13e régiment de dragons parachutistes et au cabinet du ministre de la Défense, sous Alain Richard et Michèle Alliot-Marie.

 

« Sud Ouest ». Le secret qui entoure les actions de la BFST rend cette unité assez mystérieuse. Qui la compose et de qui dépend-elle ?

 

Pierre Liot de Nortbecourt. Nos employeurs sont le Commandement des opérations spéciales et la Direction du renseignement militaire : ils décident et nous leur fournissons les moyens d’intervention. Pour cela, nous avons un état-major situé à Pau, qui fédère et organise l’ensemble ; une compagnie de commandement et de transmissions, également à Pau ; et une force de frappe composée de trois régiments : le 4e Régiment d’hélicoptères des forces spéciales à Pau, le 1er Régiment de parachutistes d’infanterie de marine à Bayonne et le 13e Régiment de dragons parachutistes à Souge (33). Le premier est adossé au 5e RHC, avec qui nous mutualisons la maintenance des appareils. Nos procédures sont en revanche spécifiques, comme la formation de nos pilotes qui ne s’entraînent qu’avec des commandos des forces spéciales. Au total, le 4e RHFS, ce sont environ 400 hommes. Le 1er RPIMa, lui, est composé de 800 personnes et intervient sur des actions choc, comme la libération d’otages. Enfin, le 13e RDP (800 personnes), a pour vocation le renseignement. Par exemple, il peut envoyer une équipe de trois personnes dans une grande capitale où la situation est incertaine.

 

Vous faites donc de l’espionnage ?

 

Oui, mais c’est un espionnage à fin d’action. C’est pourquoi, même si elles sont soumises au secret défense, certaines de nos interventions sont révélées, et même revendiquées, par le politique.

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 15:55
Syrie: les armées françaises prêtes à répondre aux demandes du président Hollande

PARIS, 29 août 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Les armées françaises sont "en capacité" de répondre aux instructions du président de la République si une décision était prise d'engager les forces françaises dans le cadre de la crise syrienne, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.

 

"Les armées se sont mises en capacité de répondre aux instructions du Président de la République, s'il prenait la décision d'engager les forces françaises", a déclaré le porte-parole de la Défense, Pierre Bayle, lors du point de presse du ministère.

 

Le porte-parole a indiqué qu'il ne donnerait pas de précisions sur ce sujet.

 

Les armées, notamment la marine et l'armée de l'air, se préparent depuis plusieurs jours pour parer à toute éventualité, dans l'attente d'une décision politique sur une éventuelle participation française à une intervention militaire en Syrie. François Hollande a affirmé jeudi que la communauté internationale devait "marquer un coup d'arrêt par rapport à l'escalade de la violence" en Syrie.

 

Le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, a déclaré pour sa part que les armées se mettaient "en capacité de" répondre aux instructions qui lui seront données. "Nous ne donnons pas de détail pour éviter les spéculations", a-t-il ajouté.

 

"La flotte bouge en permanence, les avions aussi", a aussi dit Pierre Bayle, alors qu'on l'interrogeait sur d'éventuels mouvements des bâtiments français en Méditerranée, notamment de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, actuellement basée à Toulon

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 20:49
Hélie Denoix de Saint Marc, un homme d'honneur

Après les combats de Nghia-lo le CNE Hélie Denoix de Saint Marc, chef de la 2e CIPLE du 2e BEP est décoré par général de Lattre de Tassigny au cours d'une prise d'armes à Ninh-Giang.- photo ECPAD

 

Paris, le 26 août 2013 Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT - Président de la Saint-Cyrienne

 

La Saint-Cyrienne apprend avec tristesse la mort, le 26 août, du Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc de la promotion Veille au Drapeau (1943). 

 

C’est une figure légendaire qui nous quitte et qui laissera aux jeunes générations l’exemple d’un officier qui n’a jamais transigé avec l’honneur. 

 

Résistant dès le plus jeune âge, déporté à Buchenwald, officier de Légion ayant pris part aux pages parmi les plus glorieuses, mais aussi parmi les plus pénibles de notre histoire militaire, écrivain de talent, cet officier d’une rigueur morale absolue a amplement mérité l’hommage de la République qui l’a élevé à la dignité de Grand Croix de la Légion d’Honneur en 2011.

 

La France perd aujourd’hui l’un de ses meilleurs fils, et les Saint-Cyriens, jeunes et moins jeunes, mais aussi tous les Français ont un exemple à méditer.

 

Dans la lignée d’un Blaise de Montluc qui écrivit cette phrase sans équivoque « Mon épée au Roi, mon âme à Dieu, mon honneur à moi », Hélie de Saint-Marc a vécu et exprimé comme nul autre le conflit entre l’honneur et la discipline dans la période dramatique débutant en 1940 pour finir en 1962. Sa vie d’officier toute entière vouée au devoir dans l’honneur fut déchirée et il en porta avec dignité et sagesse tous les stigmates.

 

Qu’il me soit permis de citer Pierre Messmer, dans son discours sur le sens de l’Honneur, valeur morale et sentiment personnel prononcé en 2002, qui conclut ainsi : « Parce qu’il est puissance d’action et de refus de ce qui est bas et vulgaire, parce qu’il est avant tout un souci de soi et de l’image idéale qu’on en a, parce qu’il est impérieux dans ses commandements, le sens de l’honneur sera sans doute l’un des ferments qui fera naitre la nouvelle morale de nos sociétés démocratiques individualistes ». 

 

Paroles d’espoir qui rejoignent in fine l’immense espérance d’Hélie de Saint-Marc au soir d’une tragédie qui fut celle de tant d’hommes et de femmes nés en Indochine et en Algérie, comme celle de tant de soldats Français de toutes origines.

 

« Les champs de braises » de votre vie nous ont marqué pour le meilleur. Que le pire nous soit épargné. 

 

Adieu mon commandant.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:55
Antilles : Mission de reconnaissance de plages

27/08/2013 Sources EMA

 

Du 15 au 26 juillet 2013, des éléments des forces armées aux Antilles ont effectué une série de reconnaissances de plage pour la conduite d’opérations amphibies dans le sud de la zone maritime des Antilles.

 

Deux nouvelles plages se trouvant sur les îles de La Barbade et Tobago ont ainsi été inspectées et validées. Cette mission a été conduite par l’équipage du  bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d'Urville et 6 militaires des compagnies de commandement et de logistique (CCL) de la compagnie de maintenance du détachement Terre Antilles – 33 RIMa (DTA-33). Elle avait pour objectif de reconnaître deux nouveaux sites permettant « le plageage » d’une embarcation amphibie. En cas de catastrophe naturelle, la mer s’avère être l’ultime porte d’entrée et de sortie pour l’organisation des secours et l’aide d’urgence à la reconstruction.

 

Une opération de plageage consiste à mettre à terre des troupes à pieds et/ou des véhicules, depuis un bâtiment de débarquement, sur une rive ou un rivage ne disposant pas d’infrastructure portuaire. L’équipe du DTA-33 participait à ce titre au travail de reconnaissance en réalisant plusieurs débarquements à pied et en véhicule (P4 et TRM 2000).

 

Au cours de l’escale à Bridgetown à la Barbade du 18 au 21 juillet, les militaires français ont testé, évalué puis validé un premier site de plageage sur le site de Carlisle Bay. En marge de ces travaux, ils ont participé à différentes activités de représentation et échangé avec les militaires barbadiens, en particulier avec les garde-côtes de la base de Bridgetown.

 

Au cours de l’escale  à Scarborough sur l’île de Tobago, du 22 au 24 juillet, les forces armées aux Antilles ont ouvert un second site opérationnel de plageage sur le site de « Man of War Bay ». A l’instar de l’escale à Tobago, l’équipage a renforcé sa coopération avec les « coastgards » trinidadiens en conduisant un exercice d’hélitreuillage avec l’hélicoptère Augusta Westland AW139 de la garde aérienne de trinité et Tobago.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles. Les FAA constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté françaises sur le « théâtre » Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG constituent un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:45
Tchad : mission de reconnaissance pour l’escadron blindé

26/08/2013 Sources : EMA

 

Du 20 au 22 août 2013, un élément de la force Epervier accompagné par un militaire tchadien a effectué une mission de reconnaissance d’itinéraires au Nord de N’Djamena.

 

Un peloton de l’escadron blindé du groupement de la force Epervier a effectué une mission de reconnaissance des axes de circulation inscrits sur les cartes topographiques de la région, en vue d’en confirmer l’existence et la praticabilité. En effet, du fait des tempêtes de sable, de la saison des pluies ou des glissements de terrain, la cartographie peut se révéler souvent obsolète.

 

C’est avec des véhicules de type P4 (véhicule tout-terrain), VLRA (Véhicule léger de reconnaissance et d’appui) et de GBC180 (camion de transport de matériel) que le peloton a parcouru près de 450 kms de routes, de pistes et de chemins.

 

Pendant toute la mission, l’escadron blindé armé par les cavaliers du 1er régiment de Spahis (1er RS) de Valence, a été assisté par un militaire de l’armée nationale tchadienne (ANT). Aguerris au milieu désertique et familiers de la région, les militaires tchadiens apportent une aide précieuse aux militaires français.

 

A plusieurs reprises, l’adjudant qui accompagnait l’escadron blindé a pu faire le lien entre les militaires de la force Epervier et la population tchadienne : réorientation du convoi, évitement lors de points difficiles à franchir, traduction lors des échanges avec la population, etc.

 

Les militaires de la force Epervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : mission de reconnaissance pour l’escadron blindé
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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 19:55
Helie de Saint Marc - Crédits : ADJ F.Raisin/SIRPA Terre

Helie de Saint Marc - Crédits : ADJ F.Raisin/SIRPA Terre

26/08/2013 Armée de Terre

 

Si je rencontrais, demain, au coin d’une rue, l’adolescent que j’ai été, je voudrais qu’il n’ait pas à rougir de ce que je suis devenu. Je portais en moi une fièvre d’absolu.  Avec impatience, je rêvais d’un grand départ vers un avenir lointain. Extrait de Toute une vie.

 

Hélie Denoix de Saint Marc a fait son ultime voyage ce lundi 26 août 2013, au lendemain du 69eanniversaire de la Libération de Paris, lui, qui s’était engagé à 19 ans dans la Résistance et qui fut déporté au camp de Buchenwald. Un parcours de vie exceptionnel qu’il fit revivre dans ses mémoires les Champs de braise. En 1995, elles reçurent le Prix littéraire de l’armée de Terre Erwan Bergot, devenant ainsi le premier lauréat de ce prix récompensant un ouvrage célébrant les valeurs de l’armée de Terre.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 14:09
RIP - Commandant Hélie de Saint Marc 1922-2013

26.08.2013 Par Frédéric Lert (FOB)
 

L’ancien officier de la Légion, écrivain prolixe et respecté, est mort ce matin à l’âge de 91 ans. C’est une grande figure du monde militaire qui s’éteint, au terme d’une vie forgée dans les tourments du 20ème siècle. Seconde Guerre mondiale, Indochine, Algérie, Hélie de Saint Marc aura affronté les plus grandes épreuves du siècle passé en première ligne, sans jamais baisser la tête. Putschiste contre le général de Gaulle dont il n’acceptait pas la politique algérienne, il connaitra les prisons françaises de 1961 à 1966. Un demi-siècle après son embastillement, il avait été fait grand-croix de la Légion d’honneur en novembre 2011 par le président Sarkozy. Très affaibli, il avait tenu a se tenir debout pour recevoir sa distinction. Ainsi était l’homme.

 

On lira ici avec bonheur l’excellent portrait que signe Etienne de Montety dans le Figaro.

RIP - Commandant Hélie de Saint Marc 1922-2013

Après les combats de Nghia-lo le CNE Hélie Denoix de Saint Marc, chef de la 2e CIPLE du 2e BEP est décoré par général de Lattre de Tassigny au cours d'une prise d'armes à Ninh-Giang. photo ECPAD

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 06:55
Remise de diplôme aux nouveaux officiers de réserve spécialistes d’état-major

Cours des ORSEM - crédits : MCH A.Perret/CESAT

 

23/08/2013 Laura Bataille- Armée de Terre

 

Le vendredi 23 août 2013 a eu lieu la cérémonie de remise des diplômes aux nouveaux officiers de réserve spécialistes d’état-major (ORSEM), après trois semaines de stage.

 

Ce stage s’est déroulé à l’école militaire (Paris) du lundi 5 août au vendredi 23 août 2013. Il a pour objectif de former des responsables civils de haut niveau à des responsabilités d’officiers supérieurs. Il s’agit du troisième niveau de formation de cursus des officiers de réserve. La réussite au stage est sanctionnée par l’attribution du diplôme d’officier de réserve spécialiste d’état-major par le général commandant le collège de l’enseignement supérieur de l’armée de Terre (CESAT).

 

« Ils s’instruisent pour mieux servir » est leur devise

 

Au-delà des conférences et exercices dispensés par les professeurs du CESAT, ce stage est l’occasion, pour des officiers d’origines et d’expériences variées, de tisser entre eux des liens solides. Un atout important puisqu’aujourd’hui les opérations sont presque toutes multinationales.

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:45
Remise d’épaulettes aux 46 élèves officiers - Crédits : Armée malienne

Remise d’épaulettes aux 46 élèves officiers - Crédits : Armée malienne

01/08/2013 Sources : LV Thibault Richard

 

Le vendredi 26 juillet 2013, la 34e promotion de l’Ecole militaire interarmes (EMIA) de Koulikoro a effectué sa cérémonie de fin de promotion. Son nom de baptême est « chef de bataillon Damien Boiteux » en hommage au premier soldat français mort au début de l’opération Serval. Le pilote du 4e régiment d’hélicoptère des forces spéciales (RHFS) avait été tué aux commandes de sa Gazelle, le 11 janvier 2013.

 

La cérémonie s’est déroulée au centre d’instruction, Boubacar Sada Sy, en présence du général Yamoussa Camara, ministre malien de la Défense et des anciens combattants, du général Grégoire de Saint-Quentin, commandant l’opération Serval et de Jean-Bosco Kazura, commandant la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Les 46 élèves-officiers de six nationalités (béninois, burkinabés, camerounais, maliens, nigériens, et togolais) ont ainsi achevé leur formation d’officier sur le camp de Koulikoro où se déroule la formation des militaires maliens (European Union Training Mission - EUTM). Le colonel Philippe Testart, chef de corps du 1er RI, a pris le commandement de ce camp d’entraînement, le 17 juillet 2013. 426 militaires, issus de 19 pays de l’Union Européenne, participent à cette mission d’instruction.

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:20
Réunion de toutes les nations présentent menée par le 2 RD - Crédits : SIRPA Terre

Réunion de toutes les nations présentent menée par le 2 RD - Crédits : SIRPA Terre

05/08/2013 Laura Bataille - Sources : LTN C.Pilard - Armée de Terre

 

Du 6 au 29 juillet 2013, deux escadrons du 2e régiment de dragons (2e RD) se sont rendus au centre de technologie anti-terroriste (CTA) de Suffield, au Canada. Ces spécialistes de défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) se sont entraînés avec d’autres délégations étrangères. Ainsi, cette année, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Canada, la Finlande, la Norvège, la Pologne et les États-Unis y ont participé.

 

« Une expérience très enrichissante à réitérer dès que possible ».

 

Cette déclaration symbolise la satisfaction des dragons suite à cet exercice qui s’est déroulé en 3 phases. La première phase était consacrée aux briefings de sécurité et à la présentation des matériels des nations présentent sur place. Pendant la deuxième phase, chaque délégation étrangère s’est exercée sur différents scénarios afin de montrer ses savoir-faire en défense NRBC. Enfin, c’est au cours de la troisième et dernière phase que les nations ont allié leurs compétences pour s’entraîner ensemble, grâce à une organisation bien ficelée. En effet, chacune d’entre elle a réalisé une étape différente de la mission : éléments opérationnels de déminage (EOD), Sampling and Identification of Biological, Chemical and Radiological Agents (SIBCRA) et décontamination du personnel et du matériel.

 

Le CTA de Suffield-Canada a organisé cet exercice en soutien aux capacités NRBC de l’OTAN susceptibles d’être engagées dans le cadre de la Force de réaction rapide (NATO Response Force – NRF) de la Task force NRBC 2014.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:55
Challenge tireurs d'élite 2013 - Crédits MDL Martinez

Challenge tireurs d'élite 2013 - Crédits MDL Martinez

12/08/2013 Laura Bataille - Actu Terre - Sources : LTN Le Clanche

 

Du 15 au 19 juillet 2013 a eu lieu le challenge appui feu tireur embarqué (AFTE), organisé par le 4e régiment d’hélicoptère des forces spéciales (4e RHFS), sur le camp de Caylus. La compétition a été rebaptisée « challenge Damien Boiteux 2013 » en hommage à notre frère d’arme mort au combat le 11 janvier 2013 au Mali.

 

Les différents compétiteurs venaient des unités suivantes : le 1er régiment de parachutiste d’infanterie de marine (1er RPIMa), le RAID, le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA10) ainsi que le commando de Montfort. Le chef du détachement du 4e RHFS a mis à la disposition des tireurs d’élite ses meilleurs équipages, ses pilotes et ses chefs de bord expérimentés, permettant ainsi une parfaite symbiose entre eux et les tireurs.

 

La compétition s’est déroulée en plusieurs séquences et a mis à dure épreuve les qualités techniques et tactiques des militaires qui sont inséparables à la pratique de l’AFTE. Après chaque séquence, un débriefing donnait lieu à des échanges techniques. Une synthèse de toutes ces séquences sanctionnait la dernière journée et le résultat final. Le 1er RPIMa a pris la tête du challenge dès le début de la compétition avec le binôme vainqueur du challenge de l’année dernière. Le rendez-vous est déjà pris pour le challenge 2014 !

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Tchad : opération Guelta dans le Tibesti

11/08/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 18 juillet 2013, un détachement du groupement terre de la force Épervier composé de près de 150 militaires, conduit une opération de reconnaissance dans les massifs désertiques de la région du Tibesti, au Nord du Tchad, à plus de 1200 kilomètres de la base Kosseï de N’Djamena.

 

Cette opération, baptisée Guelta, a pour objectif de maintenir la capacité de la force à déployer, en complète autonomie, d’importants moyens matériels et humains dans un environnement difficile, sur plusieurs semaines, à plus d’un millier de kilomètres de sa base principale.

 

Le détachement composé de militaires du 1er Régiment de Tirailleurs (1erRTIR) d’Epinal et du 1er Régiment de Spahis (1er RS) de Valence a déjà parcouru près de 2 500 km de routes et de pistes entre Faya, Zouar, Wour et Bardaï. Le détachement est constitué de deux sections de combat d’infanterie et d’un peloton de reconnaissance de l’escadron blindé, équipés de véhicule léger de reconnaissance et d’appui (VLRA) et de véhicules tactiques GBC180.

 

Afin de soutenir le détachement du groupement terre, différentes unités et personnels ont également été déployés : un détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT), un détachement du service des essences des armées (SEA), une équipe de mécaniciens du sous groupement de maintenance adaptée au théâtre (SGMAT) et une équipe médicale.

 

Du 5 au 6 août 2013, le colonel Paul Peugnet, commandant la force Epervier s’est rendu dans le Tibesti. Accompagné par le colonel du Gardin, chef du groupement terre et chef de corps du 1er RTIR, il s’est rendu auprès des éléments engagés dans l’opération Guelta implantés à Zouar. Ils se sont ensuite rendus à Faya-Largeau et Abéché pour une visite aux autorités civiles et militaires locales.

 

Conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : opération Guelta dans le Tibesti
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