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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 08:55
Point de situation réalisé en anglais par un officier français lors de l’exercice de conduite d’opération - photo ECPAD

Point de situation réalisé en anglais par un officier français lors de l’exercice de conduite d’opération - photo ECPAD

 

28/10/2015 Cne C. Thomassin  - DICOD

 

Chaque année, fin septembre, 80 officiers français et étrangers sont formés et qualifiés, durant quatre semaines, aux techniques d'un poste de commandent opératif. Nommé PROHN, préparation aux responsabilités opérationnelles de haut niveau, le stage est conduit par l’état-major interarmées de force et d’entraînement (EMIA-FE) à Creil (Oise) et au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine).

 

Du 28 septembre au 8 octobre 2015, l’état-major interarmées de force et d’entraînement (EMIA-FE) a conduit son stage annuel de préparation aux responsabilités opérationnelles de haut niveau (PROHN) au fort du Mont-Valérien, à Suresnes (92). Cette formation qualifiante enseigne la planification puis la conduite d’une opération sur la base des procédures de l’OTAN. Elle est destinée aux officiers du grade de capitaine à lieutenant-colonel appelés à servir dans un état-major interarmées de niveau opératif en France, à l’étranger, ou en opération extérieure. Délivrée en anglais, elle a regroupé cette année 77 stagiaires d’états-majors et unités variés, dont 15 étrangers provenant de pays membres de l’Alliance mais aussi de pays du Golfe.

 

Dans son allocution de clôture, le directeur de l’exercice et chef J3 de l’EMIA-FE a souligné la contribution des trois armées, des directions et services interarmées au sein des joueurs et des animateurs, sans laquelle cet exercice d’acculturation également à l’intercomposante ne pourrait avoir lieu.

 

Outil unique, l’EMIA-FE est le référent national en charge de la formation de niveau opératif et répond dans ce cadre, au besoin opérationnel exprimé par l’état-major des armées.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 17:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

28/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 22 octobre 2015, 80 militaires et civils français, djiboutiens et américains ont célébré la Saint Michel, patron des parachutistes, en sautant à Djibouti depuis un C160.

 

Fête des parachutistes, la Saint Michel est traditionnellement célébrée le 29 septembre. Elle est avant tout l’occasion pour les militaires de se rassembler autour des valeurs des armées et plus spécialement ce jour-là des traditions propres à la spécialité parachutiste. Cette fête est le plus souvent organisée autour d’activités de cohésion marquées, lorsque cela est possible, par des sauts en parachute. Aux nombreux parachutistes ayant répondu à l’appel pour effectuer un saut sans gaine à une hauteur de 300 m, ce sont ajoutés des civils qui, largués à plus haute altitude, ont découvert en tant que passager tandem les sensations du saut en parachute. Particulièrement aguerris et reconnus pour leur savoir-faire, les spécialistes des Troupes aéroportées (TAP) des Forces françaises à Djibouti (FFDj) organisent régulièrement des formations TAP au profit des parachutistes français et alliés. La dernière s’est déroulée en septembre au bénéfice des forces américaines et la prochaine sera consacrée aux élèves de l’Académie militaire interarmées de Djibouti.

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photo R. Veron - FFDjphoto R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 08:55
photo Virgnie Reymond / Armée de Terre

photo Virgnie Reymond / Armée de Terre

 

27/10/2015 armée de Terre

 

Durant une semaine, à Vincennes, une trentaine de militaires a délaissé son FAMAS pour la carabine et le pistolet. Les experts, en partie détectés lors d’un exercice de tir régimentaire, ont enchaîné des séances éprouvantes pouvant aller jusqu’à quatre heures, sans bouger.

 

Excellent complément au tir opérationnel, ce stage d’initiation et de détection au tir sportif militaire est ouvert à ceux possédant déjà un fort potentiel. Durant cinq jours intenses, sous forme de matchs, les militaires s’exercent au tir sportif avec une carabine 22 ou un pistolet. Les gestes sont répétés jusqu’à 120 fois de suite pour obtenir le tir parfait.

 

Un stage de perfectionnement se déroulera en avril 2016 afin d’approfondir les techniques du tir sportif. Prochain rendez-vous pour les meilleurs tireurs : les championnats de France militaire qui se dérouleront à Versailles. Tous ont en vue de détrôner un adjudant-chef  du 13e bataillon de chasseurs alpins, vainqueur de la dernière édition.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:55
VBMR Griffon et EBMR Jaguar (Crédit Nexter/Renault Trucks Defense/Thales)

VBMR Griffon et EBMR Jaguar (Crédit Nexter/Renault Trucks Defense/Thales)

 

27/10 Anne Bauer, Les Echos

 

Depuis l’annonce du programme Scorpion, Nexter , Thales et Renault Trucks Defense s’organisent pour livrer au plus vite.

 

Il y a près d’un an, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, donnait le coup d’envoi au programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre. Le but ? Remplacer des blindés de transport et de combat de 40 ans d’âge qui, malgré leur solidité, s’épuisent désormais à grande vitesse. Il s’agit surtout d’offrir aux groupements techniques interarmes, le plus petit groupement autonome de combat à terre, un système d’interconnexion digne du XXIe siècle. « Une entrée dans l’ère du numérique », s’enthousiasme Jean-Pascal Laporte, en charge du programme chez Thales. « Si ça marche en 2018, on sera bien en avance sur les Américains, qui tardent à mettre au point leur futur “combat systems” ».

Depuis le lancement de Scorpion, dont le coût est évalué à 8 milliards d’euros, peu de nouvelles ont filtré. « Nous sommes dans les temps et dans les budgets pour la sortie des prototypes en 2016, les tests en 2017 et les premières livraisons en 2018 des nouveaux blindés multirôles, les Griffon, et en 2020 des futurs blindés de reconnaissance et de combat, les Jaguar », assure Jean-François Pellarin, directeur des blindés multirôles chez Nexter. Après avoir dépensé 200 millions d’euros en frais d’études, le gouvernement a inscrit 950 millions pour aller au lancement de la production.

 

Problèmes de maintenance

A Satory, non loin du siège de Nexter, trois entreprises – Nexter, Thales, et Renault Truck Defense – se sont regroupées et mènent les dernières mises au point dans un bâtiment qui ne paie pas de mine. Ensemble, les ingénieurs des trois sociétés peaufinent un système global et structurant, quasi 100 % made in France. A l’instigation de la Direction générale de l’armement (DGA), les entreprises ont mis de côté leur rivalité pour mettre en commun leur savoir-faire et définir un nouveau système de combat collaboratif, où les militaires, qu’ils soient à pied, dans un blindé de transport ou de combat, connaissent en permanence les positions de leur groupement.

Un système qui oublie aussi les références à la guerre froide, même si le char Leclerc est maintenu et même rénové, pour s’adapter au combat de mouvement, y compris en milieu urbain. Un système qui prend aussi en compte dès son lancement deux dimensions essentielles des armées : la maintenance du matériel et la formation des soldats.

Alors que la moitié quasiment des blindés français sont hors service, le plus souvent pour des problèmes de maintenance, et que le coût d’entretien d’un blindé représente plusieurs fois son prix d’acquisition, la DGA a inscrit dans son contrat avec le trio d’industriels un objectif de disponibilité au kilomètre parcouru. Si le véhicule tourne moins que prévu, Nexter, Thales, et Renault subiront des pénalités. A l’inverse, ils auront des bonus. « Ce système, qui couvrira une quinzaine d’années, est une grande innovation contractuelle », souligne Jean-François Pellarin, même si les montants des bonus et malus sont encore âprement négociés avec la DGA.

Cette dernière a aussi exigé de faciliter la formation des soldats. Alors que les armées ont un très grand turnover, avec des besoins de formation de 100 jours par homme et par an en moyenne, il est demandé d’utiliser au maximum la simulation embarquée, la réalité augmentée et l’intelligence artificielle pour entraîner les militaires dans des cabines embarquées plutôt que lors de coûteuses manœuvres sur le terrain. De 2018 à 2033, le groupement d’entreprises devra livrer 1.668 Griffon et 248 Jaguar. Chacun ayant défini ses points forts (Nexter sur les systèmes d’armes et les véhicules, Renault Trucks Defense sur les moteurs et les roues, Thales sur l’électronique), les trois entreprises sont engagées dans une course de vitesse, car plus vite les prototypes seront là, plus grandes seront les chances d’exporter. Une nécessité pour Nexter, dont le carnet de commandes connaît un passage à vide.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA

photo EMA

 

27/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Durant près de deux mois, les équipes de maintenance du Détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont été projetés au Niger dans le cadre de l’opération Barkhane. Du 21 août au 13 octobre 2015, le détachement avait pour principales missions d’appuyer les opérations du Groupement tactique désert Est (GTD-E) et de préparer la montée en puissance d’un Sous-groupement aéromobile (SGAM) sur la base avancée de Madama.

 

Ce déploiement témoigne de la logique d’emploi de nos forces de présence en Afrique, plus spécifiquement celles constituant des bases opérationnelles avancées. Bonne connaissance de l’environnement sahélien, savoir-faire spécifiques à l’intervention en milieu désertique, capacité de projection rapide et maintien d’un soutien arrière, tous ces éléments sont autant de déterminants opérationnels qui caractérisent le dispositif djiboutien et ont facilité la projection des militaires du 5e RIAOM. Ainsi, cette participation à Barkhane permet d’illustrer un cycle de projection au cœur d’une opération avec : un déploiement par C-17 d’un DETALAT au départ des FFDJ, un appui indispensable à la montée en puissance d’un SGAM, l’intégration aux opérations conduites en appui des forces partenaires, la passation de consignes avec l’unité montante – le détachement armé par le 1er régiment d’hélicoptère de combat.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 16:55
32 « Caesar NG blindés » pour remplacer les AUF1 restant de l’armée de Terre?

32 « Caesar NG blindés » pour remplacer les AUF1 restant de l’armée de Terre?

 

27 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

L’armée de Terre semble avoir trouvé un remplaçant pour les derniers canons automoteurs AUF1, en service depuis plus de trente ans actuellement en cours de retrait, rapporte le blog spécialisé Opex360. Entendu le 13 octobre dernier en Commission de la défense dans le cadre de la loi de finances pour 2016, le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a en effet partiellement levé le voile sur une question évoquée par son prédécesseur dès octobre 2013 et depuis laissée en suspens.

 

Petit rappel.

Il était prévu, au travers de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019, que l’artillerie des forces terrestres françaises passe de 157 canons de 155 mm (77 CAESAR et  et 80 AUF1) à…77 CAESAR, les AUF1 devant disparaitre du tableau détaillant les « principaux équipements opérationnels » en 2019. Toute commande supplémentaire de CAESAR ayant été exclue, il semblait certain que l’armée de Terre soit, à l’horizon 2020, amputée de la moitié de ses canons.

Or, il y a dix jours, le général Bosser a très clairement fait état d’une solution pour le moins surprenante. Si « Nos 77 CAESAR et nos 13 LRU correspondent à notre besoin actuel, » a déclaré le CEMAT,  « 32 CAESAR « NG », blindés, sont toutefois prévus en remplacement des derniers AUF1 à l’horizon 2030, » ajoute-t-il.

On croyait impossible toute commande supplémentaire de CAESAR, le député Olivier Audibert Troin rappelant par ailleurs que « la soixantaine de canons CAESAR qui nous manquait en 2012 est depuis passée en pertes et profits » (selon le plan initial, 64 systèmes devaient normalement rejoindre les 77 exemplaires commandés en premier lieu), et pourtant…

 

Des CAESAR « NG » blindés?

Remplaçant désigné des vénérables AUF1, le CAESAR (ou « Canon Equipé d’un Système d’Artillerie ») est le fer de lance des forces d’artillerie françaises.  Il s’agit d’un système d’artillerie extrêmement mobile, qui compense les faibles capacités de projection des AUF1, même s’il n’en a pas la protection. Sur ce point, Nexter vient justement, durant le salon DSEI, de dévoiler un nouveau prototype de CAESAR offrant une protection accrue. Montée sur châssis Tatra T815, cette version 8×8 musclée présente une grande modularité permettant à l’utilisateur de bénéficier, entre autres, d’une protection de cabine de niveau 3 balistique avec blindage additionnel (contre 2 pour le CAESAR 6X6).

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

Prochainement déployés dans le cadre de l'opération #SENTINELLE, le 1er Régiment de Tirailleurs (1er Tir) reçoit pendant deux jours une quinzaine d’agents de sureté ferroviaire.

Au programme : déplacement en patrouille, TIOR (technique d'intervention opérationnelle rapprochée), TAC (technique d'intervention de "Suge", spécifique à la police ferroviaire) et simulateur de tir.

L’objectif de cette activité commune consiste à développer la connaissance mutuelle des modes opératoires de chacun.

C’est en s’appuyant sur l’échange des compétences et sur le partage d’expérience que le duo 1er Tir / SNCF vivra ces prochaines 48h.

 

Reportage photos

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:55
photo CCH Gérald 17e RGP

photo CCH Gérald 17e RGP

 

La semaine dernière, 3 hélicoptères du 5e RHC ont réalisé un exercice avec les soldats du 17e RGP. Sapeurs et commandos parachutistes ont ainsi participé à des opérations héliportées durant 3 jours.

Malgré un rythme intense, notamment dû aux projections dans le cadre de la mission de sécurisation du territoire national (Sentinelle), le 17e RGP continue de travailler les savoir-faire du soldat, du parachutiste et du sapeur.

 

Reportage photos

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

21/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 octobre 2015, les militaires français de l’opération Daman ont reçu à l’état-major de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) basé à Naqoura,la visite de monsieur Emmanuel Bonne, ambassadeur de France au Liban. En poste depuis le 14 août 2015, celui-ci rendait visite pour la 1re fois au contingent français. Il a été accueilli par le général Grintchenko, chef d’état-major de la FINUL et le colonel Hardy, chef de corps de la Force Commander Reserve (FCR) de la FINUL.

 

Parallèlement à leur mission qui vise à constituer une réserve d’intervention opérationnelle au profit de la FINUL, les casques bleus français de la FCR agissent comme des vecteurs de coopération au Liban. Celle-ci s’appuie sur deux piliers complémentaires : opérationnel et structurel. Que ce soit par leurs interactions quotidiennes avec les militaires libanais ou par leur participation à des actions civilo-militaires au contact des populations, les militaires français contribuent à entretenir et à développer la coopération militaire bilatérale avec ce pays. Ils participent également au volet structurel de cette coopération en appuyant les projets culturels, techniques ou encore économiques mis en œuvre par l’ambassade.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

20/10/2015 JDEF - Opérations

 

Following the attacks on 7 and 8 January, France mobilized a record number of troops to support the police and the gendarmerie in protecting the country's sensitive "points". Within a few days, the armed forces multiplied their deployed military personnel by ten.

 

Teams from “Journal de la Défense” (JDEF) were able to follow the different stages of this unprecedented mobilization in Ile de France on the ground.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

19/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 7 au 18 septembre 2015, un détachement des Éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu au centre d'entraînement tactique n° 7 de Thiès, situé à l’Est de Dakar. Il y a mené deux actions de formation au profit du bataillon sénégalais SENBAT 12 prochainement déployé au sein de la Mission des Nations Unies et de l'Union Africaine au Darfour, la MINUAD.

 

Deux instructeurs de l’unité de coopération régionale des EFS ont remis à niveau quatre groupes mortier de 81 mm du SENBAT 12 au cours d’une instruction sur l’emploi de l’armement et la sécurité des tirs. Les chefs de groupe quant à eux, ont suivi une instruction spécifique dans les domaines du calcul d’éléments de tir, de la topographie et du réglage des tirs. Les EFS ont également formé le bataillon sénégalais au commandement. Ils leur ont enseigné les méthodes d’élaboration d’une décision opérationnelle à partir de l’observation de leur future zone de déploiement. L’objectif était de guider le centre opération dans la rédaction des ordres, tout en faisant découvrir au bataillon l’environnement réel du théâtre d’opération.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En RCA, la situation sécuritaire est stable mais demeure fragile. Dans ce contexte, les Forces internationales restent vigilantes. La posture réactive et déterminée de la MINUSCA contribue à prévenir les pics de violence et à rassurer les populations.

 

Les Casques bleus mènent des opérations de sécurisation qui participent directement à la stabilisation de la situation – notamment dans la région de Sibut et à Bangui. Samedi 17 octobre 2015, un incident sécuritaire s’est déroulé dans le 3e arrondissement de Bangui. Immédiatement dépêchées sur place, les forces de la MINUSCA police ont maitrisé la situation permettant ainsi de canaliser les débuts de violence. Cette opération n’a pas nécessité l’appui de la force de réaction rapide française. La MINUSCA a réalisé plus de 80 patrouilles dans Bangui.

 

Cette semaine, les missions de la force Sangaris ont été  marquées par le maintien du dispositif à Sibut auprès du bataillon burundais et la poursuite des patrouilles dans Bangui. Au total, les soldats français ont mené une quarantaine de patrouilles dans la capitale. Par ailleurs, la force conserve une capacité de réaction rapide qui lui permet d’agir sur court-préavis en appui de la MINUSCA.

 

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière cette semaine. La menace terroriste transfrontalière demeure présente.

 

Au Mali, les Forces armées maliennes (FAMa) concentrent leurs efforts au centre du pays afin d’endiguer les Groupes armés terroristes (GAT). Ces actions sont préparées et conduites soit en autonomie, soit avec l’appui des forces de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

La force Barkhane reste engagée de façon ininterrompue en soutien des forces partenaires. Cette semaine, les activités de la force ont été marquées par la poursuite des opérations conjointes dans les zones d’effort de la BSS et par l’achèvement de l’opération La Madine 4. Celle-ci a réuni du 9 au 15 octobre 2015 les FAMa, la MINUSMA et Barkhane dans la région de Gourma au sud-est de Tombouctou.

 

Près de 200 militaires maliens étaient déployés lors de cette opération de contrôle de zone afin d’entraver la circulation des GAT et les priver de leurs moyens d’action. La MINUSMA et Barkhane les ont appuyés en fournissant des capacités spécifiques, tels que des moyens 3D. Une trentaine de soldats français du détachement de liaison et appui opérationnel 4 de Tombouctou étaient aux côtés des FAMa afin de leur apporter des appuis spécialisés (guidage aérien, franchissement) et les accompagner sur des opérations de fouille de zones de stockage. Grâce à ses hélicoptères Tigre et Caïman, la force Barkhane a apporté des appuis complémentaires : appui-feu, transport tactique et renseignement. La Madine4a ainsi permis aux FAMa de conduire des missions nécessitant une importante coordination entre leurs troupes et les capacités interarmées fournies par les alliés.

 

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

21/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Soutenir, réparer, entretenir, approvisionner, telles sont les missions quotidiennes des maintenanciers de l’opération Daman. Ce sont principalement eux qui permettent le maintien en condition opérationnelle du matériel et des véhicules appartenant aux casques bleus français au Sud-Liban.

 

Forte de plus de 80 militaires français, la Compagnie de maintenance adaptée au théâtre (CIMAT) de l’opération Daman est une unité composée de maintenanciers provenant de 10 unités différentes. Elle fait partie intégrante de la Force Commander Reserve (FCR) de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et a pour mission de soutenir l’ensemble des matériels des unités françaises de l’opération Daman déployées au Sud-Liban.

Pour remplir l’ensemble de ces missions, la CIMAT est organisée en plusieurs sections. La section réparation mobilité feux a pour mission d’entretenir et de réparer les véhicules blindés, les véhicules légers, les poids lourds et les véhicules spécialisés du génie. La section réparation électronique, armement et télécommunications est, quant à elle, responsable de la réparation des brouilleurs du système FÉLIN de la compagnie d’infanterie et du matériel optique et de transmissions. Enfin, la section approvisionnement gère l’ensemble des pièces de rechange nécessaires au maintien en condition du matériel. Elle est également chargée d’organiser les départs et les arrivées des matériels et de gérer le parc de réserve opérationnelle.

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photo EMA / Armée de Terre

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

21/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 7 au 11 octobre 2015, les soldats français de la Force Commander Reserve (FCR) et le contingent des forces armées indonésiennes de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) ont conduit un cycle d’opérations et d’entraînements conjoints.

 

Sur le camp militaire du bataillon indonésien (Indobat), un peloton de l’escadron d’éclairage et d’investigation de la FCR armé par le 3e régiment de hussards, a vécu au rythme des soldats indonésiens armant la compagnie Delta au Sud Liban, dont les missions de reconnaissance sont similaires aux leurs. Présentations de matériels et de véhicules se sont ainsi succédé en ouverture de cette semaine d’échanges opérationnels et culturels. Tir à l’arme légère, secourisme au combat, techniques de combat : les deux contingents ont échangé sur leurs procédures opérationnelles respectives avant de patrouiller ensemble au Sud Liban.

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photo EMA / Armée de Terre

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 septembre 2015, le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville a appareillé de Fort-de-France pour conduire pendant deux semaines, une mission de reconnaissance amphibie et hydrographique sur les îles d'Aruba et de la Barbade. Un détachement du 33e Régiment d’infanterie de Marine (33e RIMa) et du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) ont également participé à cette mission aux côtés des marins du Dumont d’Urville.

 

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photo Marine Nationale

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

18/10/2015 armée de Terre

 

L’armée de Terre fête cette année les cinquante ans de l’utilisation du drone. Un demi-siècle de pratique au cours duquel l’aéronef sans pilote a su se rendre incontournable. L’édition 2015 du forum du renseignement, organisé par l’École du renseignement de Saumur, était l’occasion pour les militaires de faire part de leur expérience sur l’utilisation de cette technologie en opération.

 

Destiné aux unités chargées du renseignement, le drone permet d’appuyer les forces terrestres en assurant des missions de surveillance, de reconnaissance ou de recueil d’information. Des caractéristiques soulignées par le lieutenant-colonel Daniel Chabbert, chef de corps du 61e régiment d’artillerie, pour qui « il n’est pas possible d’envisager une opération militaire sans drone compte tenu de l’apport de cette technologie dans les opérations actuelles ».

 

Dans le cadre de l’adaptation de ses équipements aux défis d’aujourd’hui, l’armée de Terre teste actuellement de nouveaux modèles de drones. C’est le cas par exemple du nano-drone. Tenant le creux d’une main, il sera capable de fournir au combattant une information immédiate sur son environnement proche. Le drone apparaît ainsi de plus en plus comme une capacité clé en termes de gain opérationnel et de diminution du risque.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

21/10/2015 Armée de Terre

 

Théâtres extrêmes, nouvelles technologies, utilisation de matériels en pleine mutation... Autant de raisons qui, aujourd’hui, conduisent à repenser en profondeur le maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T). Un défi d’anticipation sur le futur que s’apprête à relever l’armée de Terre.

 

Le système de drone tactique intérimaire, exclusivement utilisé par le 61e régiment d’artillerie, nécessite une maintenance très particulière.

 

Le lieutenant Jérôme, chef de section maintenance drone au sein du régiment, revient sur les caractéristiques du matériel et de son environnement. Plongée dans les coulisses de la maintenance d’un aéronef de l’armée de Terre.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:50
photo LTN Aelbretch / Armée de Terre

photo LTN Aelbretch / Armée de Terre

 

22/10/2015 Actu Terre

 

En vue de sa projection au Mali, la 3e compagnie du 27e bataillon de chasseurs alpins a participé à un stage d’aguerrissement dans les Alpes allemandes du 5 au 16 octobre.

 

Deux semaines éprouvantes durant lesquelles les savoyards ont notamment gravi le Zugspitze, plus haut sommet d’Allemagne avec 2962 mètres.

L'ascension du sommet aura duré 10h, pour les premiers arrivés au sommet. Un aguerrissement éprouvant mais efficace pour  renforcer la cohésion de la compagnie.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 08:55
La 7e BB se réorganise

 

22/10/2015 armée de Terre

 

Dans le cadre du nouveau modèle stratégique Au Contact, la 7e brigade blindée (7e BB) se réorganise. L’expérimentation est lancée pour une organisation plus rationnelle et plus lisible de l’armée de Terre. Objectif du général Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre : accroître la cohérence entre le temps de préparation et celui de l’engagement.

 

L’échelon divisionnaire représentera en effet prochainement le futur niveau offrant davantage de verticalité et de subsidiarité dans le commandement. A ce titre, le 19e régiment du génie (19e RG) est désormais rattaché à l’état-major de force n°1 (EMF1), qui deviendra bientôt état-major de division. De leur côté, le 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) et le 3e régiment du génie (3e RG) rejoignent les rangs de la 7eBB.

 

Cette réorganisation permettra d’accroître la cohérence entre préparation et engagements opérationnels de l’armée de terre.

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 10:30
Le 5e Régiment de Cuirassiers à Kaiserslautern

Le 5e Régiment de Cuirassiers à Kaiserslautern

 

25 octobre par Jean-Dominique Merchet

 

Il y succède à la 13ème DBLE.

 

Le général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, l'a annoncé aux députés de la commission de la défense lors de son audition du 13 octobre. «En remplacement du drapeau de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère, je vais lui (au détachement Terre de la base française à Abu Dhabi) attribuer celui du 5ème Régiment de Cuirassiers, l'un des régiments les plus anciens et les plus décorés de l'armée française» a indiqué le Cemat.

 

Cette hypothèse avait été évoquée récemment, notamment sur ce blog. L'autre idée était le drapeau du 5ème régiment de Dragons, dont les traditions sont repris par le Centre d'entrainement au combat (centac) qui montera en puissance autour de Mailly, Sissonne et Mourmelon.

 

Créé en 1653 et dissous en 1992, le 5ème Cuir est surnommé le Royal Pologne depuis que Louix XV l'avait racheté pour l'offrir à son beau-père, l'ex roi de Pologne Stanislas. Il a participé aux campagnes de l'Ancien Régime, de l'Empire, à la guerre de 70 puis à la Première guerre mondiale et ensuite à la campagne de France de 40. Après l'Indochine, il est stationné en Allemagne.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 12:55
Un fusil « étranger » pour remplacer le FAMAS, un « échec » pour l’industrie française? - photo 92e RI

Un fusil « étranger » pour remplacer le FAMAS, un « échec » pour l’industrie française? - photo 92e RI

 

16 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

La saga du remplacement du FAMAS est, une fois encore, revenue sur le devant de la scène ces derniers jours. Fervents défenseurs du « Made in France », Philippe Meunier (Les Républicains) et Jean-Jacques Candelier (PCF) ont demandé au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian de revenir sur sa décision d’acheter un fusil « étranger » pour remplacer les fusils d’assaut français.  « Nous comptons sur votre sens de l’État pour revenir sur votre décision d’acheter un fusil d’assaut étranger afin de consolider notre filière nationale de l’armement terrestre du « petit ou gros calibre » », lui ont notifié les deux élus. Si le symbole est fort, cette ultime tentative n’a que peu de chances d’aboutir, tant la possibilité que le fusil d’assaut soit fabriqué en France est mince, voire inexistante.

 

Petit rappel.

 

En service depuis presque 40 ans, le fusil automatique de la Manufacture de Saint Etienne (FAMAS) modèle F1 fut conçu à la fin des années 1960 autour de la cartouche d’origine américaine de 5,56 x 45 mm. Malgré des qualités certaines, le FAMAS est arrivé aujourd’hui en buttée d’évolution et de développement.

 

Aussi, une étude fut lancée dès 2009 pour la création d’une Arme Individuelle Future (AIF) à culasse calée capable de tirer l’ensemble des munitions de 5,56 mm OTAN et de recevoir le système FELIN. Une étude suivie, en 2014, par l’appel d’offres lancé par le ministère de la Défense pour renouveler le parc des FAMAS en dotation dans l’armée française. Un marché majeur qui porte sur la production de 90 000 fusils d’assaut dont 21 340 à livrer entre 2017 et 2019, 38 millions de cartouches et 92 000 grenades. Le tout pour un montant global évalué à 400 millions d’euros.

 

Une perspective à l’origine alléchante pour le marché français. Le hic, c’est que, depuis 2009, l’Europe interdit tout protectionnisme pour ce type de marché et impose à tous les Etats membres de lancer leur appel d’offres à l’échelle européenne ; ouvrant le marché « AIF » à des cadors du domaine, tel H&K ou FN Herstal.

 

En outre, le cahier des charges imposé s’est révélé particulièrement contraignant pour le seul candidat français, l’entreprise Verney-Carron. Chaque candidat doit en effet présenter des revenus supérieurs à 80 millions d’euros au cours des trois dernières années, alors que Verney-Carron, bien qu’en excellente santé, présente un chiffre d’affaire de 12 millions d’euros. Un critère financier imposé par des contraintes techniques, puisque le fournisseur devra être en mesure de répondre à toute commande imprévue et d’assurer l’entretien et la modernisation du matériel pendant les trente prochaines années.

 

Difficile d’en vouloir à nos décideurs, la priorité étant mise sur le renforcement d’un marché commun de la défense encore balbutiant et des industries nationales. Un marché européen dont les retombées, dans ce cas-ci, pourraient par ailleurs profiter à de nombreuses entreprises, comme Nexter Mechanics, basé à Tulle (Corrèze), ou Manurhin, basé à Mulhouse.

 

Cinq fusils d’assaut restent actuellement en compétition : le HK 416 de l’Allemand Heckler & Koch, le SCAR du Belge FN Herstal, l’ARX 160 l’Italien Beretta, le SIG 550 de Swiss Arms et le le VHS2, fabriqué en Croatie par HS Produkt. Les évaluations des armes proposées par ces cinq fabricants ont déjà démarré, le résultat du marché devrait être notifié en décembre 2016 pour un achat courant 2017  complet des forces en 2018.

 

Verra-t-on la même « pensée gaullienne » apparaître, celle-là même qui, par esprit d’indépendance, avait écarté les HK33, M16 et autres CAL pour favoriser le développement du FAMAS ? Il est sans doute trop tard pour l’industrie de défense française, mais l’affaire aura néanmoins permis de mettre l’accent sur une filière qui pourrait (devrait) maintenant rebondir sur l’exemple des récents succès français à l’export pour favoriser sa renaissance. Et pourquoi pas, lancer le chantier de l’après-AIF…

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

15/10/2015 armée de Terre

 

Le 10 octobre 2015, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT), s’est rendu à Istres pour rencontrer les sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA). L’occasion pour le CEMAT de rappeler l’importance des personnels de l’armée de Terre placés pour emploi auprès d’autres armées.

 

Héritier des compagnies de l’aérostation militaire, le 25e régiment du génie de l’air est une unité de l’armée de Terre employée par l’armée de l’Air.  Comme l’explique son chef de corps, le colonel Yann Latil, « c’est un régiment qui met à disposition de l’armée de l’Air les infrastructures dont elle a besoin, qui expertise ses pistes et qui valide les terrains de posés sommaires dans la nature ». Des conditions de travail difficiles auxquelles fut confronté le régiment lors de ses dernières projections au Tchad, au Niger ou lors de l’opération SANGARIS.

 

A l’issue des tables catégorielles et de la présentation des savoir-faire du régiment, le CEMAT n’a pas manqué de souligner les qualités opérationnelles des sapeurs tout en rappelant son attachement au personnel de l’armée de Terre employé et missionné par d’autres armées.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 20:55
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/10/2015 Commandement des forces aériennes

 

Du 29 septembre au 16 octobre 2015, des moyens de l’armée de l’air ont été déployés sur la base aérienne 126 de Solenzara en Corse pour participer à l’exercice des forces spéciales Terre «Gorgones» sur le thème du contre-terrorisme et de la libération d’otages.

 

L’exercice «Gorgones» est l’entraînement annuel majeur des unités de la brigade des forces spéciales Terre (BFST). Il vise à entraîner techniquement et tactiquement de façon réaliste et intense les formations, l’état-major ainsi que la cellule de coordination tactique Forces Spéciales (FS) de la brigade.

 

Bien qu’à dominante «terrestre», «Gorgones» vise aussi à développer les synergies entre les différentes composantes des forces spéciales. C’est pourquoi cette édition 2015 a vu une forte participation des unités de l’armée de l’air, qu’elles soient déjà «labélisées» FS, en phase de montée en puissance spécifique ou en partenariat privilégié.

 

Les forces spéciales «air»

Les unités «air» du commandement des opérations spéciales (COS), l’escadron de transport 3/61 «Poitou» et le commando parachutistes de l’air n°10 (CPA10), ont naturellement été partie prenante de «Gorgones» 2015. Quatre groupes actions du CPA10 se sont relayés sur le terrain aux côtés de leurs homologues du 1er RPIMa et du 13e RDP pour entretenir leurs compétences dans les domaines du contre-terrorisme et de la libération d’otage. Ils ont aussi apporté des capacités spécifiques de reconnaissance de terrains sommaires ou d’appui aérien, propres aux opérations aériennes. Côté avions de transport tactique, le «Poitou» a mis en œuvre au cours de l’exercice les appareils dont ils sont dotés (C130 Hercules, C160 Transall et Twin Otter).

 

Un Caracal du «Pyrénées»

Outre les unités FS du COS, «Gorgones» a accueilli, dans le cadre de sa montée en puissance au profit des forces spéciales, un Caracal et son équipage de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées». Déployé aux côtés du 4e RHFS, au sein duquel l’armée de l’air a déjà mis à disposition deux Caracal et trois équipages, les pilotes du «Pyrénées» ont participé aux deux grandes phases de l’exercice : la partie Force Integration Training (FIT) visant à balayer les procédures et les méthodes communes aux FS, et le Field Tactical Exercise (FTX) prévoyant un entraînement grandeur nature, au plus proche de la réalité, avec toutes les composantes.

 

Cette participation a permis de valider l’interopérabilité du «Pyrénées», disposant  depuis octobre 2015, de certaines aptitudes à réaliser des opérations spéciales. « “Gorgones” était en quelque sorte l’étape remettant définitivement le pied à l’étrier des missions FS depuis la mise en sommeil de l’ESH en 2011 », explique un pilote du 1/67.

 

Des chasseurs en appui, véritables partenaires

 

«Gorgones» a reçu cette année l’appui des chasseurs de l’armée de l’air. Deux Rafale du régiment de chasse 2/30 «Normandie-Niemen» ont effectué des missions de Close Air Support (CAS – appui aérien rapprochés) et de Air Interdiction dans un scénario d’espace aérien non-permissif depuis la base aérienne de Solenzara.

«Être stationné à l’endroit où sont planifiées les opérations spéciales apporte une plus-value énorme, explique un pilote de la 30e escadre de chasse. Le scénario était très évolutif ce qui nous a permis de démontrer la polyvalence du Rafale en passant instantanément d’une mission d’appui-feu à une mission de défense aérienne». Équipé du pod Reco-NG, le chasseur omnirôle a également réalisé des missions de reconnaissance au profit de la planification des opérations de l’exercice depuis la base aérienne de Mont-de-Marsan. Deux Mirage 2000D de la 3e escadre de chasse de Nancy ont, quant à eux, opéré quelques jours depuis la base aérienne 115 d’Orange pour des missions de CAS. Au cours de la dernière semaine de l’exercice, deux Mirage 2000-5 du groupe de chasse 1/2 «Cigognes» ont pris le relais des Rafale à Solenzara pour la partie défense aérienne de l’exercice.

Au total, ce sont quelques 120 aviateurs et une douzaine d’aéronefs qui ont été engagés sur l’exercice «Gorgones» 2015. Des chiffres qui démontrent bien la volonté d’interopérabilité de l’armée de l’air avec les forces spéciales, en tout temps et sur tous les théâtres d’opérations.

 

photo EMA / Armée de Terre

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:45
Sangaris : Point de situation au 15 octobre 2015

 

15/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine confirme le retour au calme et la reprise de la vie économique dans la capitale. Composée de 11 000 militaires et policiers, la MINUSCA assure la protection des populations et participe à l’apaisement des tensions.

 

Pour autant, la situation sécuritaire demeure fragile avec, en province la persistance de tensions, en particulier dans le couloir central. Le 10 octobre en début d’après-midi, dans les environs de Sibut, les troupes de la MINUSCA ont été amenées à ouvrir le feu en réponse aux attaques perpétrées par des groupes armés. Lors de cet accrochage, la MINUSCA a demandé l’appui de la force Sangaris qui a engagé un hélicoptère Tigre pour fournir du renseignement et un appui-feu aux troupes au sol.

 

Tout en conduisant des patrouilles conjointes dans Bangui avec la MINUSCA, la force Sangaris maintient une posture de vigilance. Dimensionnée pour agir en qualité de force de réaction rapide, elle se tient prête en permanence à soutenir et appuyer les Casques bleus de la MINUSCA.

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