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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 16:45
Les hélicoptères Gazelle attendent leur ordre de déploiement en République centrafricaine photo  Olivier Fourt RFI

Les hélicoptères Gazelle attendent leur ordre de déploiement en République centrafricaine photo Olivier Fourt RFI

04 décembre 2013 Olivier Fourt - envoyé spécial à Douala RFI

 

Le Dixmude, bâtiment de projection et de commandement des forces armées françaises (BPC), est à quai à Douala, au Cameroun, où il a débarqué 350 soldats et une centaine de véhicules. Ces moyens militaires sont en attente du feu vert pour prendre la route vers la République centrafricaine. En attendant, les hommes peuvent aller se promener à Douala, mais rentrent tous les soirs au bateau. Des consignes de sécurité, strictes, sont appliquées à tous les membres de la mission.

 

Nom choisi pour l'opération française en RCA : « Sangari », du nom d'une variété de papillon. Concrètement, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude est amarré à Douala depuis le jeudi 28 novembre. Le BPC était parti de Toulon, dans le sud de la France, le 16 novembre dernier, avec à son bord, 350 hommes et une centaine de véhicules.

 

En attente du feu vert de Paris

 

L’ensemble de ces moyens a été débarqué, jeudi 28 novembre dans la soirée. « Nous avons quitté Toulon, avec à bord un détachement de l’armée de terre, dans le cadre d’une opération de présence dans le golfe de Guinée classique. Nous avons reçu l’ordre au cours de cette mission de débarquer ce détachement de l’armée de terre à Douala. Il est en attente d’instructions et d’ordres d’autorités politiques pour, éventuellement, intervenir en RCA », précise le capitaine de vaisseau De Briançon, le commandant du Dixmude.

 

→ A (RE)LIRE : Centrafrique: cartographie des zones à risques

 
Les deux hélicoptères français «Gazelle», sur le pont du «Dixmude», dans le port de Douala.
RFI / Olivier Fourt
 

Les véhicules, blindés et containers sont maintenant stockés dans une zone fermée, surveillée par la gendarmerie camerounaise, dans une zone industrielle à Douala. Les hommes, des soldats parachutistes de l’armée de terre, ont récupéré leurs armes et leur paquetage. Ils attendent donc désormais le feu vert de Paris pour rejoindre, par la route, la République centrafricaine voisine.

 

 

Consignes de discrétion

En attendant, les hommes peuvent aller se promener en ville, mais rentrent tous les soirs au bateau. Les militaires ont par ailleurs reçu des consignes de sécurité. « Pour notre personnel, également, nous avons fait des sensibilisations pour qu’ils restent discret, ne cèdent pas aux provocations et qu’ils se déplacent groupés pour être capable de s’extraire de toute situation un peu difficile », insiste le commandant du Dixmude. « De toute façon, aujourd’hui, il n’y a plus d’escales tranquilles », conclut l’officier.

 

→ A (RE)LIRE : Les objectifs de la nouvelle opération française en Centrafrique

 

Quant aux 210 marins du Dixmude, ils reprendront prochainement la mer pour la mission Corymbe : trois mois de patrouilles et d’exercices en coopération avec les pays du golfe de Guinée.

 

Laurent Fabius sur RFI : en Centrafrique, les forces françaises « n’ont pas vocation à rester durablement »

Invité sur RFI ce mardi 3 décembre, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est revenu sur l’engagement de la France en République centrafricaine. Il a insisté sur le fait que l’objectif que se donne la France est de « rétablir la sécurité gravement menacée » dans le pays, et que les forces françaises « resteront mesurées dans leur nombre » et « n’ont pas vocation à rester durablement ».

 

« Notre action, celle des Africains d’abord, la Misca, la nôtre, celle des forces internationales, va consister à la fois à rétablir la sécurité gravement menacée, à rétablir aussi les droits humanitaires parce qu’il y a des exactions épouvantables. On va encore en découvrir. Et puis il faut préparer la démocratie, le fonctionnement de la démocratie et dans ce cas, de toutes les manières, ni le président actuel, ni le Premier ministre, ne peuvent se présenter, ça a été acté », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, réfutant l’idée selon laquelle la France s’apprêtait à contraindre Michel Djotodia, le président de la transition, à partir.

Jugeant que « terme d’implosion est juste » pour définir la situation en République centrafricaine, il estime qu’il convient de dissoudre « effectivement » les bandes armées qui composaient l’ancienne Seleka et « éviter [les] oppositions religieuses ». « Nos forces resteront mesurées dans leur nombre, et en plus elles n’ont pas vocation à rester durablement là-bas », a-t-il par ailleurs insisté.

 

→ A (RE)LIRE : L'intégralité de l'entretien de Laurent Fabius à RFI.


En vue du sommet « Paix et Sécurité en Afrique », qui se tiendra les 6 et 7 décembre à Paris en présence de nombreux chefs d'Etat africains, la présidence française a d'ores et déjà mis en place un site internet et un compte Twitter consacrés à l'évènement.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:55
Défense : ombres et lueurs sur l'avenir des armées françaises

03/12/2013 Par

 

Le vote du projet de loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, hier soir à l'Assemblée nationale, va déterminer les forces et les faiblesses de la défense française pour la demi-douzaine d'années qui viennent, et au-delà. Reposant sur le récent livre blanc, soumis au crible scrupuleux des commissions parlementaires, le texte défendu par Jean-Yves Le Drian a fait l'objet d'un débat d'experts, loin des feux de la rampe médiatiques. L'intervention qui se profile en Centrafrique, après celle au Mali, est là pour nous rappeler l'importance des enjeux. Le contexte des prochaines années, décrit par le livre blanc et repris par la LPM, est tout aussi «concernant» pour les Français. En effet, les menaces se précisent (au sud de la Méditerranée, au Proche-Orient, en Asie du Sud…), des incertitudes montent (liées notamment au «pivot» américain vers l'Asie) et nos capacités diminuent. À travers ces incertitudes, le budget de la défense ne sera pas «sanctuarisé», pas plus qu'il ne l'a été dans le passé. La LPM 2014-2019 a été bouclée avec un «trou» de 40 milliards d'euros, soit plus d'une annuité de l'exercice total (190 milliards d'euros). Le budget, s'il affiche une stabilité en euros courants, sera entamé par l'inflation.

 

Suite de l'article

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 21:55
Cérémonie de dissolution de la Brigade interarmes SERVAL 2

2 déc. 2013 Armée de Terre

 

Le 27 novembre 2013 s'est déroulée sur la place d'armes du 2e régiment étranger d'infanterie à Nimes la cérémonie de dissolution de la Brigade Interarmes SERVAL 2* présidée par le général d'armée Bertrand RACT MADOUX, chef d'état-major de l'armée de Terre.
Après la lecture de l'ordre du jour le général d'armée Bertrand RACT MADOUX et le général de corps d'armée Bertrand CLEMENT-BOLEE commandant des Forces Terrestres ont effectué une remise de plusieurs récompenses pour des actions effectuées au Mali.

 

* 2e REI, 3e Rama, 1er REC, 1er et 3eme RHC et du 1er TIR

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 21:55
Le nouveau centre d'entraînement au tir interarmes - CETIA

Parcours de tir Symphonie au centre d'entrainement au tir interarmes (CETIA) de Suippes. 3 VBCI du 92e RI sont prêts à faire feu avec leurs canons de 25 mm qui peuvent tirer à une cadence maximum de 400 coups/min. La tourelle du VBCI est entièrement stabilisée sur les deux axes, elle est équipée d'un télémètre laser et d'une caméra thermique.

 

2 déc. 2013 Armée de Terre

 

Durant 2 semaines, les camps de Suippes ont accueilli plusieurs régiments pour un entraînement de niveau SGTIA, pour les unités de mêlée. A dominante infanterie, ce sous-groupement tactique interarmes étaient notamment composé de fantassins du 92ème régiment d'infanterie, du 1er RIMa, un détachement du 31ème RG et une équipe d'observation du 68ème RAA.
Crée au 1er juillet 2013, le CETIA Symphonie bénéficie d'installations de tir récemment valorisées et enrichies. Ce nouvel outil de contrôle du centre de commandement et de préparation de forces (CCPF) met en oeuvre ses moyens pour entrainer et évaluer les unités sur la précision des tirs, embarqués et débarqués, mais également sur les manoeuvres tactiques et la capacité de commandement. La plus-value de ce pôle reste l'interarmes. Le CETIA Symphonie de Suippes achèvera sa montée en puissance en 2014.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:55
L’exercice CERCES 2011 (crédits: Sirpa Terre / Adc G. Gesquière )

L’exercice CERCES 2011 (crédits: Sirpa Terre / Adc G. Gesquière )

03.12.2013 FOB
 

Manœuvre de grande ampleur à tirs réels en conditions hivernales, l’édition 2013 de l’exercice CERCES se déroulera du 8 au 12 décembre sur le champ de tirs temporaire (seulement ouvert de temps en temps) des Alpes dans la zone des Rochilles – Mont Thabor. Commandé par la 27ème Brigade d’Infanterie de Montagne (27ème BIM), CERCES est un exercice tactique du niveau GTIA (Groupement Tactique InterArmes) recréant en conditions réelles une opération menée en montagne et en plein hiver. Près de 1000 alpins vont vivre et combattre en conditions réelles avec divers type d’opérations : infiltration nocturne, manœuvre à tirs réels, liaison sur points hauts…

Tir aux canons de 155mm CAESAR pour les artilleurs du 93 ème RAM lors de CERCES 2011 (Crédits : SIRPA Terre / Adc G. Gesquière)

Tir aux canons de 155mm CAESAR pour les artilleurs du 93 ème RAM lors de CERCES 2011 (Crédits : SIRPA Terre / Adc G. Gesquière)

Tous les corps de la 27ème BIM sont concernés pour cette manœuvre de grande envergure, sous les ordres du général Benoit Houssay, commandant la 27ème BIM. Tous les équipements majeurs des chasseurs alpins seront engagés, à savoir le système FELIN, l’ERC90 (Sagaie), le canon automouvant de 155 mm Caesar ainsi que 15 VHM. Il s’agira du second engagement du VHM, après celui de 2011 dans l’exercice CERCES, qui vient de recevoir sa validation (relire ici l’article de FOB sur le VHM). Le Véhicule blindés Haute Mobilité d’Hägglunds équipe aujourd’hui trois bataillons de chasseurs alpins. À noter que l’exercice est interarmes et interarmées, il verra l’engagement de 2 à 3 hélicoptères de manœuvre de l’ALAT ainsi que d’un Mirage 2000 et d’un Rafale pour des missions de reconnaissance et d’appui.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Les Mécanos du Désert

Les Mécanos du Désert . Crédits ADC Gilles GESQUIERE

 

03/12/2013 Armée de Terre

 

Suivez le troisième mandat de l’opération Serval par l’intermédiaire de ceux qui la vivent de l’intérieur. Mécanos, pompiers, contrôleurs aériens…, rejoignez ceux qui soutiennent la force. Aujourd’hui, les mécaniciens du groupement tactique interarmes Korrigan sont à pied d’œuvre ! Les marsouins du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa) composent la section de maintenance et de réparation, qui assure les interventions techniques de premier niveau.

 

Le voyant rouge de la direction vient de s’allumer. C’est mauvais signe. Le véhicule blindé léger doit retarder son départ en patrouille pour raison technique. Aux ateliers, un marsouin fait le tour du véhicule, vérifie les niveaux et rajoute du liquide de direction. « Avec ce mandat, nous faisons beaucoup de patrouilles et de reconnaissances. Le parc de véhicules fait l’objet d’une solide maintenance pour faire durer le matériel. Les unités ont pris l’habitude de venir nous voir systématiquement, même pour une petite panne. Nous traitons toujours leurs demandes pour éviter que le problème ne s’aggrave une fois sur le terrain », explique l’adjudant-chef François H.

 

Les fortes chaleurs du nord Mali sont un paramètre important dans l’organisation du travail. À près de 45°C, la tôle devient brûlante et il est impossible de travailler sur les véhicules. « Les roches sont coupantes comme des rasoirs et les fortes chaleurs constituent des conditions extrêmes pour les véhicules. Entre la rocaille et le sable, il y a énormément de crevaisons et de casse. Si les camions passent bien, c’est plus difficile pour les engins lourds, comme les blindés. Pourtant, ils sont indispensables sur ce théâtre d’opération. Nous avons donc une consommation énorme de pneus. Et nos prédécesseurs ont fait le même constat », ajoute l’adjudant-chef. Au Mali, trois jours de patrouilles dans le désert, en véhicules, se soldent par au moins deux crevaisons.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:56
Caïman et Tigre HAD arrivent en unité de combat

 

 2 décembre, 2013 FOB


 

L’ALAT (l’Aviation Légère de l’Armée de Terre) va enfin mettre en œuvre ses hélicoptères les plus modernes. C’est le 1er RHC (Régiment d’Hélicoptères de Combat) de Phalsbourg qui a été désigné pour recevoir les premiers hélicoptères de combat Tigre HAD ainsi que les premiers hélicoptères de transport NH90 TTH Caïman. Trois NH90 TTH et leurs équipages et deux Tigre HAD et leurs équipages, y compris les équipes de mécaniciens, ont achevé leur formation débutée en avril dernier et partiront de l’École de l’ALAT du Luc pour rejoindre leur unité lors d’une cérémonie qui sera organisée le 12 décembre. Va s’ouvrir en cette fin d’année au sein du 1er RHC, une période d’expérimentation tactique qui devrait durer plus d’une année, afin d’explorer les nouvelles capacités de ces machines et du coup revoir les concepts d’utilisation des hélicoptères de manœuvre et d’attaque.

 

Le simulateur MRTD pour les pilotes de NH90 (crédits: G Belan)

Le simulateur MRTD pour les pilotes de NH90
(crédits: G Belan)

En parallèle à la montée puissance de ces deux nouvelles machines et de leurs équipages, le centre de formation de l’ALAT reçoit les derniers simulateurs et infrastructures permettant des formations efficaces. C’est ainsi le cas du MRTD (Medium Range Training Device), un simulateur pour les pilotes de NH90 Caiman réalisé par la société Sogitec. Perçu il y a une dizaine de jours, le simulateur formera les stagiaires du Luc à partir du mois de juin. Le Cannet des Maures recevra également l’année prochaine une maquette à l’échelle :1 du Caïman très réaliste afin de former les mécaniciens. Cette formation se réalise aujourd’hui sur les premiers prototype de NH90. Cette maquette viendra utilement s’ajouter au simulateur VMT (Virtual maintenance trainer) de Telespazio (JV entre Finmeccanica et Thales) qui permet de reconstituer de 2000 à 3000 tâches lourdes ou simples de maintenance.

Le centre de formation interarmées, dedié à la formation des équipages de NH90 Caïman (crédits: G Belan)

Le centre de formation interarmées, dedié à la formation des équipages de NH90 Caïman
(crédits: G Belan)

Pour ce qui est de la formation du Tigre HAD, elle est assurée par l’école franco-allemande, et ne nécessite qu’une quinzaine de jours pour la prise en main des équipages déjà qualifiés sur Tigre HAP (Appui Protection).

La version Appui Destruction (HAD) du Tigre par rapport à son frère HAP met en œuvre le missile Hellfire, soit en version antichar (double charge creuse) ou anti-infrastructures (charge thermobarique). Les senseurs sont identiques, seule la voie TV a été améliorée afin de pouvoir engager des cibles à 8 km, la portée du missile Hellfire. La turbine du Tigre HAD a été retravaillée pour offrir 14% de puissance supplémentaire. Le NH90 n’est lui pas armé, excepté des systèmes de contre-mesures mais devrait recevoir à terme deux mitrailleuses Mag 58 montées en sabord.

Ces deux hélicoptères marquent une véritable rupture capacitaire et technologique pour l’ALAT (rapport poids puissance, commandes de vol électrique…).

Le Tigre HAD doit remplacer les Gazelle Viviane, qui cependant resteront en service au sein de l’ALAT largement au delà de 2020, suite aux étalements de programme

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:50
Le 1er RI de Sarrebourg rattaché à la BFA

 

30/11/2013 Raymond Couraud - lalsace.fr

 

Le 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg remplace le 110e RI au sein de la Brigade franco-allemande, mais il restera implanté à Sarrebourg.

 

La Brigade franco-allemande (BFA) passe de plus en plus par la Lorraine. Quelques semaines après avoir annoncé la dissolution du 110e régiment d’infanterie basé à Donaueschingen, le ministre de la Défense vient de révéler qu’il serait remplacé par le 1er RI basé à Sarrebourg. Les mille fantassins lorrains ne déménageront pas au bord du Danube. Leur unité sera organiquement rattachée à la BFA.

 

Un symbole de la réconciliation franco-allemande

 

La dissolution du dernier régiment d’infanterie français installé en Allemagne avait choqué les autorités de Berlin et mobilisé les élus alsaciens attachés à cette unité. Dans un courrier daté – fort symboliquement – du 11 novembre, 24 élus d’opposition déclaraient : « Nous tenons à vous faire part de notre désaccord et de nos inquiétudes… La dissolution du 110e RI porte non seulement atteinte à la pérennité de la BFA, mais également à l’avenir de la Défense européenne. » Selon les élus alsaciens, « la BFA reste plus que jamais un symbole fort de la réconci-liation franco-allemande ».

 

Le député de Saverne, Patrick Hetzel est remonté au front lors du débat sur la Loi de programmation militaire, pour demander au ministre de la Défense quelles étaient les intentions du gouvernement. Jean-Yves le Drian s’est voulu rassurant. Le ministre a tout d’abord affirmé : « Nous entendons bien poursuivre l’activité de cette brigade créée en 1987. » Il a ensuite annoncé que le 1er RI de Sarrebourg allait « renforcer » la BFA. Selon Jean-Yves le Drian, cette unité, « aux effectifs plus nombreux », est mieux équipée et plus performante.

 

La BFA comprenait déjà une unité implantée en Lorraine : le 3e régiment de hussards, jadis cantonné en Allemagne. Les militaires du quartier général de la brigade installé à Müllheim resteront les derniers soldats français en Allemagne.

 

Les fantassins de Sarrebourg composent la plus ancienne unité d’infanterie européenne. Leur unité a été créée par Louis IX à la fin du XVe siècle. Le roi de France voulait doter son royaume d’une force militaire permanente.

 

Le plus vieux régiment européen

 

C’est ainsi que naquirent les « bandes de Picardie » en 1479, devenues, un siècle plus tard, « régiment de Picardie ». Depuis cette date, le 1er RI n’a jamais cessé de combattre en France ou à l’étranger. Il se bat à Rocroi en 1643 puis dans de nombreux affrontements sous les rois de France. En 1792, il participe à la bataille de Valmy. Il combat ensuite à Fleurus. Sous Napoléon, il sert en Espagne. Il est notamment engagé à Wagram en 1809, avant de succomber à Waterloo en 1815.

 

Lors de la Grande guerre, l’unité est de toutes les grandes batailles. Il combat sur la Marne en 1914. Ensuite, ce sera l’Argonne et la Champagne en 1915, avant d’être expédié à Verdun en 1916. L’année suivante, il est au Chemin des Dames. Le 1er RI entre en Alsace au moment de l’Armistice. Il sera engagé dans les combats de 1940, puis dissous en 1942. Il renaît à partir du maquis en 1944.

 

Implanté depuis 1968 à Sarrebourg, le régiment a été engagé dans les grandes opérations de maintien ou de rétablissement de la paix menées par la France en Afrique, dans le Golfe, en Bosnie ou en Afghanistan.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:45
20 novembre 2013 - GTIA Korrigan

 

20.11.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

20 novembre 2013, 9h33, dans la région d’Amakouladji, à 40 km au nord-est de Gao, un sapeur du GTIA Korrigan fouille une cavité à la recherche de munitions et d’armes cachées par des groupes terroristes.
Entre le 20 et le 23 novembre, au cours d’une opération de fouille la compagnie VBCI du GTIA Korrigan a découvert près de 80 fusées de roquettes et une soixantaine d’obus.
Environ 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leur mission visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en accompagnant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 20:20
Centrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun

 

02/12/2013 Sources : EMA

 

Le 28 novembre 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté dans le port de Douala au Cameroun. Depuis le 1erdécembre, les éléments de la réserve opérationnelle embarquée sur ce bâtiment ont entamé les opérations de débarquement. Après une quinzaine de jours passés à bord du BPC, ils ont ainsi pris pied sur le sol camerounais.

 

La mission Corymbe permet d’embarquer à la mer une force appelée « réserve opérationnelle embarquée » (ROE). Depuis le 21 novembre, Corymbe est assurée par le BPC Dixmude et escortée par l’aviso commandant l’Herminier. En quittant Toulon le 16 novembre, le BPC a accueilli, en plus de deux hélicoptères Gazelle, un détachement de 350 militaires de l’armée de terre.

 

Les véhicules tactiques de cette force, essentiellement des véhicules blindés de combat (de type VAB, VBL) ainsi que des camions logistiques, ont été débarqués et rassemblés dans une zone de regroupement et d’attente (ZRA) dans le port de Douala.

 

Désormais, cette force constitue une réserve prépositionnée à terre. Elle est susceptible d’être engagée dans toute opération que viendrait à ordonner le Président de la République.

Centrafrique: des éléments prépositionnés au CamerounCentrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun
Centrafrique: des éléments prépositionnés au CamerounCentrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun
Centrafrique: des éléments prépositionnés au CamerounCentrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:55
Les Grognards du 92e RI expérimentent Symphonie

Un grognard du 92e RI sur l'exercice Symphonie - ADC JR. Drahi/SIRPA Terre

 

02/12/2013 Armée de Terre

 

Du 18 au 29 novembre 2013, la 1re compagnie du 92e régiment d’infanterie (92e RI) a participé à la deuxième campagne d’expérimentation du parcours de tir rénové Symphonie, à Suippes.

 

Le parcours Symphonie de Suippes dépend du centre d’entraînement au tir interarmes (CETIA), dernier né du commandement des centres de préparation des forces (CCPF). Le CETIA Symphonie, créé le 1er juillet 2013, est doté d’installations valorisées avec ses 41 zones de tir et ses 500 cibles.

 

Il entraîne, évalue et contrôle les sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) dans le domaine du tir opérationnel. La 1re compagnie du 92e RI a armé un SGTIA à dominante infanterie sur VBCI, renforcé d’un peloton du 1er régiment d’infanterie de marine, d’un détachement du 31e régiment du génie et d’une équipe d’observation du 68e régiment d’artilleurs d’Afrique. Durant douze jours, les soldats ont effectué, de jour comme de nuit, une manœuvre de tir réel embarqué et débarqué, individuel et collectif et d’appui.

 

Le CETIA s’intègre pleinement dans le mandat de la préparation opérationnelle. Il doit faire l’objet de cinq expérimentations avant la première rotation officielle, prévue en avril 2014. À terme, il deviendra l’outil de référence du tir interarmes.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:55
Exercice «Serment de Koufra»

 

29/11/2013 defense.gouv.fr

 

Du 5 au 10 novembre, le régiment de marche du Tchad (RMT) a effectué un exercice de grande ampleur en terrain libre pour marquer les 70 ans de sa création : le « Serment de Koufra ». 700 soldats et 100 véhicules ont été déployés pendant quatre jours et quatre nuits.

 

Reportage photos

Exercice «Serment de Koufra»
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
FFG : DIO au profit des forces gabonaises

 

 

02/12/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 31 octobre 2013, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces gabonaises. Elles seront engagées au sein d’une force multinationale en République Centrafricaine.

 

Les militaires français du peloton blindé du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa) ont ainsi donné des enseignements techniques et tactiques à des éléments de la garde républicaine gabonaise (GR) et au 2e escadron du bataillon de reconnaissance et de combat (2e ERC). L’apprentissage du combat blindé aux différents niveaux (engin, escouade, peloton) a été complété par la révision des savoir-faire fondamentaux d’instruction sur le tir de combat (ISTC), le sauvetage au combat ou encore les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR). L’exercice de synthèse s’est déroulé les 29 et 30 octobre au Cap Santa-Clara, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Libreville.

 

Depuis le début de l’année 2013, le 6èmeBIMa a conduit une dizaine de DIO au profit de l’armée gabonaise et d’armées étrangères. Près de 2600 stagiaires ont été formé par les FFG, dont un millier sont actuellement déployés en opération.

 

Les détachements d’instruction réalisés par les FFG au profit des forces armées des pays de la CEEAC s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire régionale française en Afrique. Mise en œuvre par les forces prépositionnées, cette coopération opérationnelle a pour objectif de soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leur capacité militaires et de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Avec 940 militaires déployés au Gabon, les FFG constituent la 4ème base militaire permanente prépositionnée en Afrique, après Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre, ayant des capacités aéroportée et amphibie. Les FFG sont projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Ainsi, les FFG arment un détachement permanent basé à Bangui, dans le cadre de l’opération Boali. Par ailleurs et conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises.

FFG : DIO au profit des forces gabonaises
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 11:45
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier

 

 

02/12/2013 Sources : EMA  

 

Le 30 octobre 2013, un équipage C130 et une équipe de l’escale aérienne militaire de la force Épervier ont effectué un entraînement d’aérolargage de ravitaillement près de Faya-Largeau dans le nord du pays, à 750 km de N’Djaména.

 

Des pilotes et mécaniciens de soute de C130 Hercules et des spécialistes largueurs de l’escale aérienne militaire ont profité d’une zone de circonstance à Faya-Largeau, où se trouve un détachement de la force Épervier, pour conduire des exercices de maintien en condition opérationnelle : renouvellement de qualifications, rappel des procédures et travail de la coordination lors d’opérations le largage de palettes de fret.

 

Les deux groupes ont d’abord revu au sol les procédures d’arrimage et désarrimage des palettes ainsi que les procédures d’échanges verbaux spécifiques entre les pilotes en cockpit, les mécaniciens soutiers et les largueurs. Puis ils se sont consacrés à l’étude des cas particuliers ou incidents possibles. Comment réagir face à une palette qui se coince, un problème mécanique de l’avion qui interrompt la procédure alors que la soute a été ouverte, etc. Chacun a révisé son positionnement, ses gestes, ses messages.

 

Un vol de cinquante minutes en basse altitude (125 mètres) a suffit pour tester les savoir-faire des deux groupes. Ils ont réalisé 3 passages au-dessus de la zone de mise à terre et largué 3 charges de 1100 kg chacune.

 

Ainsi, le personnel (pilote, soutier, largueur) mis en situation de responsabilité à travers ces passages différenciés a pu reconduire ses qualifications. La cohabitation sur le théâtre d’Épervier permet aisément cet entraînement pour ces équipes qui se côtoient plus rarement lorsqu’elles sont en France dans leurs unités respectives. En effet, pour la circonstance, l’équipage du C130 était armé par l’escadron de transport Franche-Comté d’Orléans (ET 02.061) et le personnel de l’escale aérienne par le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Cugnaux, près de Toulouse.

 

Comme l’ensemble des forces prépositionnées et en opération extérieure en Afrique centrale et occidentale, la force Épervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la zone. Les élongations désertiques des théâtres africains, relativement importantes, font apparaître l’aérolargage de matériel comme un mode de ravitaillement particulièrement adapté. Il est donc primordial pour les équipages de maintenir leurs savoir- faires dans ce domaine, comme leur emploi au cours de l’opération Serval a pu le démontrer.

Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:55
Présélection de commandos parachutistes

 

29/11/2013 Armée de Terre

 

Des tests de présélection ont été organisés dans la semaine du 18 au 22 novembre 2013, en vue de la montée en puissance du groupement de commandos parachutistes (GCP) du 17e RGP. 19 candidats se sont présentés, dont 6 du régiment et 13 lieutenants en phase d’apprentissage à l’école du génie d’Angers. L’objectif était de recruter le futur lieutenant-chef d’équipe.

 

Pour armer ses équipes, le 17e RGP recrute parmi les meilleurs sapeurs parachutistes. Triés sur le volet, ils passent une semaine éprouvante de tests de présélection :

- Physiques : 30 km de course en treillis, rangers et sac ; maximum de pompes, abdos, tractions, cordes avec sac et armes, test d’agressivité…

- Intellectuels : manière d’appréhender et d’analyser les choses, motivations, sang-froid en état de fatigue…

- Techniques : connaissances de base du combattant et du sapeur (tests écrits et mise en situation lors d’une mission).

 

Bilan : cette session de novembre aura été particulièrement fructueuse puisque, parmi les candidats, 7 seront intégrés à la nouvelle équipe. Ils devront ensuite suivre une formation d’un an, avant de devenir de véritables commandos parachutistes.

 

Soldats d’élite, les GCP ont pour missions l’appui à la mise à terre et l’aide à l’engagement de la 11e brigade parachutiste (11e BP), le renseignement ainsi que des actions ponctuelles dans la profondeur. Et alors que chaque unité de la brigade a son GCP (sauf le 1er RTP), celui du 17 est le seul à détenir les savoir-faire du génie.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

 

PARIS, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, avec à son bord quelque 350 hommes et une centaine de véhicules, est arrivé jeudi dans le port de Douala (Cameroun), au moment où la France s'apprête à intervenir en Centrafrique, a indiqué vendredi l'état-major des armées.

 

Venant de Toulon, ce bâtiment de projection et de commandement "est entré hier (jeudi) dans le port de Douala", a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major.

 

"Il y a dans le BPC environ 350 hommes et un peu moins d'une centaine de véhicules. Vous avez des moyens de combat (...) et des moyens de logistique", a-t-il précisé.

 

"Sans préjuger des décisions qui pourraient être prises, les armées françaises ont entamé le débarquement des hommes et du matériel qui étaient présents sur ce BPC et, en accord avec les autorités du Cameroun, ces hommes vont rester à proximité de Douala", a indiqué le colonel Jaron.

 

"Cela fait partie des mesures conservatoires que les armées françaises sont en train de prendre, compte tenu de la situation en République centrafricaine", a expliqué le colonel.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:55
L’armée française a défilé à Bucarest

Le 1er décembre 2013, pour la première fois dans l’histoire de l’amitié franco-roumaine, l’armée française a eu l’honneur d’être associée à la célébration de la Fête nationale de la Roumanie. 30 militaires français du 1er régiment d’artillerie ont défilé à Bucarest, aux côtés des forces armées roumaines, sous les ordres de leur chef, le lieutenant-colonel Raphaël Bernard.

 

Reportage photos

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:50
Mutilation de la Brigade franco-allemande : manœuvre stratégique ou court-termisme budgétaire ?

 

25 November 2013 Hajnalka Vincze

 

La question écrite d’un Sénateur, adressée au ministre de la Défense, est l’occasion pour revenir sur la décision récente de la France d’amputer sérieusement la Brigade franco-allemande (BFA). Notamment par la dissolution du 110e Régiment d'Infanterie stationné à Donaueschingen, qui en faisait partie intégrante. Surtout que l’on doute fortement que, dans sa réponse, le Ministre puisse exposer tous les arguments de son (double) raisonnement.

 
A première vue, il s’agirait de l’exemple type du mauvais message au mauvais moment. A l’approche du sommet « Défense » de décembre, où la France entend plaider en faveur d’un renforcement de l’Europe de la défense, pourquoi cette décision choc contre une formation franco-allemande toujours considérée comme l’embryon potentiel de quelque chose de plus significatif ?

 

D’autant plus que la Brigade incarne déjà tout ce que la PSDC (Politique de sécurité et de défense commune de l’UE) cherche désespérément depuis des années. Elle est opérationnelle, dotée d’importantes capacités de combat, composée de forces entraînées ensemble et hautement interopérables. De surcroît, une véritable dimension européenne est inscrite dans son ADN, comme en témoigne la présence d’éléments additionnels belges et espagnols autour du noyau franco-allemand.

 

Sauf qu’elle n’a jamais été déployée sous le drapeau européen, justement. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, du côté de la France. Dernièrement, l’Allemagne aurait refusé par deux fois l’engagement de la Brigade au Mali, et pour l’opération Serval, et pour la mission d’entraînement de l'UE (EUTM Mali). Dans ce contexte, une remarque, d’apparence paradoxale, du ministre Le Drian prend tout son sens. Notamment lorsqu’il dit espérer que la dissolution de l’unité  puisse contribuer à « renforcer les perspectives d’emploi [de la Brigade] au profit de la défense européenne ».

 

Vu sous cet angle, il s’agirait de faire pression sur la partie allemande afin qu’elle consente à des déploiements réels sous enseigne européenne. Sinon, pour Paris, ce n’est pas la peine. Ultime avertissement. Du moins, c’est la lecture optimiste que l’on pourrait faire des intentions françaises. Son pendant pessimiste dirait qu’il s’agit tout simplement d’une mesure d’austérité comme les autres, faisant fi de l’Europe, tout comme des symboles. La Cour des comptes ne se serait-elle pas interrogée elle-même sur la « rentabilité » de la Brigade ?

 

La vérité est sans doute un mélange des deux. Paris voudrait mettre la pression sur Berlin et faire des économies en même temps. Si les pressions marchent, des déploiements suivraient et la Brigade pourrait devenir une locomotive (à la fois symbolique et opérationnelle) pour combler les lacunes de l’Europe de la défense. Sinon, ce serait autant d’euros sauvés pour « l’intendance ».

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 11:45
Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

 

30/11/2013 21:27 Sources : EMA

 

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui.

 

Un détachement composé d’un peu plus de 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées est arrivé à Bangui. Ce déploiement, effectué par l’escadron de transport Esterel, a été réalisé au titre des mesures conservatoires et préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République.

 

Dans les jours à venir, une dizaine de rotations d’Antonov 124 achemineront le matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation d’un tel renforcement.

 

Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à plus de 600 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

L’opération Boali vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), qui se transformera en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) le 19 décembre prochain. Si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français. Parallèlement, la présence des militaires français à Bangui permet de maintenir en activité l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

Centrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à BanguiCentrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à Bangui
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:45
Crédit  EMA  armée de Terre

Crédit EMA armée de Terre

27 nov. 2013  FORCESFRANCAISES

 

Tir FAMAS et séance d'instruction mitrailleuse 12.7 mm à bord du BPC Dixmude

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:55
Un séminaire qui a frappé les esprits - « frappes de précision dans un environnement complexe »

 

29/11/2013 CNE Laetitia Périer

 

Le séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe » s’est clôturé vendredi 29 novembre au Centre Etoile Saint-Honoré à Paris (8e). En présence d’industriels et de journalistes de la presse spécialisée, le ministère de la Défense est intervenu à plusieurs reprises au cours des trois jours qu’a duré le séminaire. Des représentants de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air, de la Marine nationale et de la Direction générale de l'armement ont notamment fait part de leur retour d'expériences opérationnelles et ont développé des éléments doctrinaux.

 

Après trois jours d’échanges autour de la thématique des frappes de précision dans un environnement complexe, le séminaire organisé par l’association aéronautique et astronautique de France et destiné aux industriels européens et aux journalistes de la presse spécialisée s’est clôturé vendredi 29 novembre au Centre Etoile Saint-Honoré, à Paris (8e).

 

Pierre Bayle, directeur de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICOD), a ouvert le séminaire en rappelant que la précision des armements était devenue « un impératif des conflits actuels compte tenu de la prégnance croissante du droit international humanitaire qui vise à préserver au mieux les populations, mais également, de l’aversion croissante des opinions publiques pour la guerre ». Pour lui, ce séminaire avait pour vocation de « faciliter les échanges entre les praticiens qui expriment un besoin opérationnel et les concepteurs qui doivent trouver les voies et les moyens pour y répondre, au meilleur coût ».

 

Dans cet esprit, les différentes armées ont notamment fait part des derniers retours d'expériences opérationnelles des théâtres où la France s’est engagée à savoir l’Afghanistan, la Libye et le Mali. La précision et la flexibilité ont été citées comme étant les principales caractéristiques recherchées dans l’emploi des armements afin de limiter les dommages collatéraux. Deux contraintes parmi d’autres : l’aspect asymétrique de l’ennemi qui est à la fois fugace, aux multiples imbrications et dont la signature reste très difficilement détectable et le nombre croissant d’acteurs sur un théâtre d’opérations.

 

La réponse ? Une combinaison de savoir-faire technologique et opérationnel, c’est-à-dire un besoin d’armes permettant de faire évoluer les réponses opérationnelles et qui s’intègrent dans la manœuvre de combinaison dynamique des efforts, tout en restant vigilant sur les aspects du droit humanitaire international.

Un séminaire qui a frappé les esprits - « frappes de précision dans un environnement complexe »
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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:55
candidats GCP du 17eRGP photo CCH Dumoutier - Sirpa terre

candidats GCP du 17eRGP photo CCH Dumoutier - Sirpa terre


28.11.2013 ladepeche.fr

 

On avait suivi les commandos parachutistes sur le causse de Caylus en octobre dernier, venus de toutes les unités de la 11e brigade parachutiste (BP) parfaire leur formation dans la multitude de domaines relevant de leurs compétences. À Caylus, la spécificité «génie» du régiment montalbanais avait notamment justifié une formation à l’utilisation des explosifs naturellement placée sous l’autorité des paras du «17» dépositaires d’un savoir-faire unique en la matière. Il s’agissait là d’un cursus destiné aux commandos déjà intégrés aux unités. Mais avant d’en arriver là, ces paras candidats au titre de commandos doivent prouver leurs qualités physiques. C’est dans ce cadre que des tests de présélections ont été organisés récemment dans le cadre de la montée en puissance du GCP au sein du 17e RGP. Dix-neuf candidats se sont présentés, dont six du régiment montalbanais et 13 lieutenants en phase d’apprentissage à l’école d’application du génie d’Angers. L’objectif était de recruter le futur lieutenant chef d’équipe et des équipiers.

 

Soldats d'élite

Soldats d’élite, les GCP ont pour missions d’appuyer la mise à terre et de soutenir l’engagement de la 11e brigade parachutiste, de faire du renseignement ainsi que des actions ponctuelles dans la profondeur. Chaque unité de la brigade a aujourd’hui son GCP à l’exception du 1er RTP. Le GCP du «17» est en revanche le seul à détenir le savoir-faire du génie. Les multiples menaces sur les théâtres d’opérations actuels tendent à donc systématiser l’emploi des commandos du 17e RGP lors des missions dévolues aux commandos de la brigade.

 

19 candidats, 7 admis

Cette réalité s’est notamment concrétisée par la création d’une seconde équipe GCP au 17e RGP. Pour armer ces équipes, le «17» recrute les meilleurs sapeurs parachutistes. Triés sur le volet, ils passent une semaine éprouvante de tests de présélections au cours desquels ils sont jugés physiquement, intellectuellement et techniquement sur les connaissances de base du combattant.

Au bilan, cette session aura été particulièrement fructueuse puisque parmi les candidats, sept seront intégrés à la nouvelle équipe du «17». Ils devront néanmoins suivre une formation d’un an avant de devenir de véritables commandos parachutistes.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:45
Intervention française en Centrafrique: 800 hommes en renfort

 

28 novembre 2013 à 17:48 Par Olivier Fourt RFI

 

Après le Mali, la France s'apprête à intervenir en Centrafrique avec un millier de soldats et un projet de résolution à l'ONU proposant à terme l'envoi de casques bleus dans ce pays en proie au chaos. Prés de 800 soldats sont en route pour renforcer les 400 militaires français déjà présents dans ce pays.

 

Cela fait des mois que l'armée française travaille sur un déploiement en Centrafrique, zone qu'elle connaît bien. Bangui est une ville enclavée difficile d'accès. Premier objectif de l'intervention française : ramener le calme dans la capitale, aux côtés des éléments de la Misca, transférer certaines responsabilités aux troupes africaines et porter l'effort dans d'autres régions déstabilisées de la RCA. Les opérations pourraient débuter dans une quinzaine de jours, date à laquelle les renforts auront été acheminés.

 

L'aéroport de la capitale est ouvert et la piste parfaitement utilisable, ce qui facilite l'acheminement du matériel par la voie aérienne. Une douzaine de vols de gros porteurs affrétés depuis la France sont déjà programmés. Ils partent de Pau, base située à proximité des éléments constituant la 11e brigade parachutiste (8e RPIMA de Castres et 3e RPIMA notamment) et d'Istres pour acheminer les hommes et le matériel lourd (25e RGA entre autres).

 

Renforts venus des autres théâtres d’opération en Afrique

 

Dans l'immédiat, il s'agit de remonter une base projetable à Bangui pour accueillir le flux logistique : installer des soutes à carburant pour les avions, mettre en place un dispositif médical avancé.

 

D'autres rotations par avions à hélices (Dash 400 et Antonov 12 loués) ont déjà débuté depuis le Mali, mais aussi, probablement, depuis le Gabon où le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian était en visite le vendredi 22 novembre. A ce stade, les avions de transport tactique Transall présents en Afrique seront, autant que possible, préservés pour les futures opérations de combat en RCA ou au Mali.

 

Les hélicoptères viendront des théatres d'opération en afriques. Quatre hélicoptères de transport PUMA en provenance du Gabon, et deux Gazelle ont été embarquées sur le BPC Dixmude qui a quitté Toulon samedi 16 novembre avec environ 300 hommes à bord. Il faudra un peu moins de deux semaines de mer pour rejoindre le port de Douala, au Cameroun. Au moins un autre bateau cargo est programmé. Ensuite, le transfert s'effectue par le train vers la République centrafricaine pour terminer le trajet vers Bangui par la route.

 

Carte interactive

Thibault Lesueur
(00:52)
 

analyste à l’International Crisis Group

 
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:45
Mali : 200 bombes larguées depuis janvier

 

27/11/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Plus de 200 bombes ont été larguées au-dessus du Mali par les avions de combat français depuis le lancement de l'opération Serval en janvier dernier, a indiqué cet après-midi un officier de l'armée de l'Air à l'occasion de la conférence "Delivering Precision Effects in a Complex Environment", organisée par la 3AF du 27 au 29 novembre, à Paris.

 

Le lieutenant-colonel Viaud a par ailleurs souligné que plus de 6.000 heures de vol avaient été accumulées par les chasseurs-bombardiers français sur ce théâtre d'opérations. Pour l'heure, trois Mirage 2000D restent encore déployés à Bamako, tandis que six Rafale B/C sont en place à N'Djamena, au Tchad, pour agir sur le Mali en cas de besoin. Aucun tir de bombe n'aurait toutefois été nécessaire sur ce théâtre depuis le début du mois de septembre.

 

 

photo ADC O. Dubois Armée de Terre

photo ADC O. Dubois Armée de Terre

Parallèlement, le lieutenant-colonel Beutter a livré le bilan de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat) pour cette même opération. D'après l'officier, les hélicoptères de l'armée de Terre auraient tiré 3.330 obus, 22 missiles antichar HOT (mis en oeuvre par les Gazelle) ainsi que 180 roquettes.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 11:12
Centrafrique- Service infographie du Figaro

Centrafrique- Service infographie du Figaro

 

 

28 novembre 2013 à 10:34 Liberation.fr (AFP)

 

L'armée commence à diriger vers Bangui une partie des effectifs présents dans les pays voisins. Des véhicules blindés sont également en route.

 

L’armée française, qui s’apprête à intervenir militairement pour rétablir l’ordre en Centrafrique, a commencé à acheminer hommes et matériel vers Bangui à partir des pays voisins, selon des sources concordantes jeudi. «Quelques rotations d’avions militaires français ont eu lieu ces dernières heures de manière rapprochée venant surtout du Gabon, pour acheminer des matériels», a affirmé à l’AFP une source aéroportuaire sous couvert d’anonymat.

 

Par ailleurs, «de nombreux véhicules de patrouilles et de transport de troupes», notamment «des véhicules de l’avant blindé (VAB) et des véhicules blindés légers (VBL), sont arrivés du Cameroun par la route et conduits directement au Camp militaire M’poko», la base de la force africaine en Centrafrique, a déclaré jeudi une source militaire centrafricaine.

 

D’après cette source, «des missions de reconnaissance du terrain et des patrouilles mixtes sont effectuées en ce moment par des équipes constituées de légionnaires et des éléments faisant partie des 410 hommes déjà positionnés à Bangui, de concert avec la force africaine et les forces de défense et de sécurité centrafricaines».

 

La France a annoncé lundi le déploiement prochain d’un millier de soldats pour rétablir l’ordre en Centrafrique, en appui aux forces africaines de la Misca, dans le cadre d’une résolution de l’ONU qui pourrait être adoptée la semaine prochaine. Dans les rues de la capitale, les véhicules des forces françaises se font désormais plus nombreux, et donc plus visibles. La présence des militaires français alimentent les discussions et les espoirs sont grands de voir enfin les exactions cesser.

 

La Centrafrique s’est enfoncée dans le chaos, avec des violences quotidiennes dans les provinces reculées comme à Bangui, depuis que l’ex-rébellion Séléka dirigée par Michel Djotodia a renversé le président François Bozizé fin mars.

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