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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:55
Loi de programmation militaire : le cri d'alarme des PME

09.09.2013 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

L'examen de la loi vient de démarrer au Parlement. Les petites entreprises du secteur souffrent déjà des gels des crédits.

 

Alors que le Parlement démarre l'examen de la loi de programmation militaire, les PME et les ETI de défense constatent depuis plusieurs mois déjà que l'argent se fait rare. Entre annulations brutales de contrats, réduction des cadences, et menaces sur des crédits de recherche, les témoignages se multiplient qui montrent que la rigueur s'est abattue sur le ministère. « La situation est préoccupante », s'alarme Thierry Gaiffe, président de la commission défense du Comité Richelieu, qui fédère des entreprises innovantes.

 

Bertin technologies en sait quelque chose. Ses prises de commandes auprès de la DGA ont fondu comme neige au soleil : elles sont passées en un an de 17 à 3 millions d'euros. Le programme Syfral de ponts de franchissement a été renvoyé aux calendes grecques. Etant donné son expertise sur le sujet, l'entreprise avait de grandes chances de remporter l'appel d'offres. Au-delà de la perte potentielle de chiffre d'affaires, au moins 100 millions d'euros, c'est celle du savoir faire de ses ingénieurs qui préoccupe le PDG, Philippe Demigné. Entre 50 et 80 personnes sont concernées.

 

La PME nourrit aussi des inquiétudes sur l'avenir d'un programme de détection biologique, dont le lancement, toujours selon son dirigeant, permettrait de consolider la filière industrielle française dans ce domaine très pointu. Même la dissuasion est touchée puisque des crédits prévus pour le laser Mégajoule sont étalés. Pour la société, filiale du groupe Cnim, le remède passe par l'exportation ou des nouveaux débouchés, dans l'énergie particulièrement. Mais tout cela prend du temps.

 

Pessimisme ambiant

 

Même échappatoire pour Sofradir, une PME de 180 millions d'euros, leader mondial des technologies de détection infrarouge. Le ralentissement, Philippe Bensussan l'a constaté aux Etats-Unis depuis quelque temps. Il a donc eu le temps de réagir, d'autant qu'en France, l'impact des baisses des commandes militaires ne se fera véritablement sentir qu'à compter de l'année prochaine. Ce sera probablement le cas dans le domaine de l'alerte avancée, craint-il : au lieu d'une commande ferme de plusieurs millions, la PME s'attend désormais à plusieurs tranches conditionnelles. Au mieux.

 

« Ce n'est pas facile et il faut s'adapter », confie Philippe Bensussan aux « Echos ». Dans le cas de Sofradir, cela passe notamment par le développement de détecteurs refroidis à bas coût pour des caméras de moyen de gamme. La PME mise également sur l'automobile, la domotique et peut encore compter sur le dynamisme du marché des satellites d'observation.

 

Sous couvert d'anonymat, le PDG d'une autre PME de défense, en passe de perdre un quart de ses revenus, confirme le pessimisme ambiant. La DGA lui a signifié l'arrêt du jour au lendemain d'un contrat pluriannuel de casques qui rapportait 3 à 4 millions par an. Et ce n'est pas fini. Craignant d'importantes réductions de volumes sur un grand programme en cours d'équipements du fantassin, un des grands fournisseurs de l'armée a demandé à cette PME d'estimer l'impact d'une baisse. Histoire de mieux défendre sa cause auprès du ministère…

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:55
Thales Alenia Space : la menace d'un plan de restructuration s'éloigne

09/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La filiale spatiale de Thales et du groupe italien Finmeccanica a engrangé pour environ 1,2 milliard d'euros de commandes cet été. Des succès commerciaux qui renforce le plan de charge du constructeur de satellites et éloigne la menace d'un plan de restructuration.

 

Thales Alenia Space (TAS) respire. Le PDG de la filiale de Thales et du groupe Finmeccanica, Jean-Loïc Galle, redoutait fin juin dans une interview accordée aux « Echos » un problème de charge début 2014. Cette menace s'éloigne grâce au très bel été commercial de TAS, qui a engrangé une série de commandes salutaires d'un montant de près de 1,2 milliard d'euros entre juin et début septembre . « Nous n'avons plus de problème de charge », a d'ailleurs confirmé à La Tribune Jean-Loïc Galle lors de l'installation mercredi dernier du nouveau Comité de concertation État-Industrie sur l'espace (Cospace).

 

Une nouvelle commande dans les télécoms ?

 

Chez les salariés, l'inquiétude est également retombée. « Les idées noires du printemps se sont envolées, on repart pour de nouvelles aventures », estime-t-on en interne. Avec un petit bémol, Thales Alenia Space aimerait bien engranger une commande supplémentaire d'un satellite de télécoms - une troisième après Arabsat et le Brésil - pour sa plateforme Spacebus afin de sécuriser complètement son plan de charge, notamment pour ses salariés dédiés aux télécoms. « C'est vrai, nous visons une nouvelle commande pour la plateforme Spacebus mais si nous ne l'avons pas, ce ne sera pas dramatique. On transfèrera certains salariés vers d'autres programmes. On sait faire », précise-t-on à La Tribune.

 

TAS a plusieurs satellites de télécoms dans son viseur. Le constructeur participe à plusieurs compétitions lancées par les opérateurs : Immarsat, SES, Gazprom et Eutelsat. Ils devraient se décider avant la fin de l'année. Chez les syndicats, on parle déjà d'embauches si d'autres commandes venaient à tomber…

 

Un bel été commercial

 

Deux contrats export très importants sont venus gonfler le carnet de commandes de la filiale de Thales et Finmeccanica. C'est d'abord les Emirats Arabes Unis (EAU) qui ont signé en juillet un contrat pour l'acquisition de deux satellites d'observation. Ils seront fabriqués par Astrium (groupe EADS) et TAS, qui se partagent à 50-50 ce contrat d'un peu plus de 700 millions d'euros gagné de haute lutte face aux américains. Puis le Brésil a choisi en août TAS pour la fourniture d'un satellite télécoms civil (bande ka) et militaire (bande x) estimé entre 250 et 300 millions d'euros - même si TAS doit encore finaliser le contrat, qui pourrait faire des petits. L'enjeu de ce contrat est "considérable", avait-il confié aux « Echos », car il ouvrira la porte à l'ensemble du programme spatial du Brésil qui prévoit "douze satellites de météorologie et d'observation sur les dix ans à venir, et deux ou trois satellites de télécoms supplémentaires".

 

TAS a également engrangé des commandes institutionnelles, notamment en remportant le nouveau satellite de cosmologie Euclid confié par l'Agence spatiale européenne (322,5 millions d'euros). En juin au salon du Bourget, le constructeur avait également signé en tant que maître d'œuvre le contrat relatif au développement d'ExoMars (643 millions d'euros). Le contrat signé correspond au versement de 2 tranches additionnelles : l'une, d'un montant de 146 millions, va permettre de compléter la mission de 2016 ; la seconde, d'un montant de 70 millions, couvrira une partie significative de la mission suivante, en 2018. Enfin, la direction générale de l'armement (DGA) a confié à TAS une étude sur les liaisons de données aéroportées à haut débit, sans préciser le montant de la commande.

 

Des commandes aussi pour Telespazio

 

Telespazio, l'autre filiale de Finmeccanica et Thales, n'est pas en reste. Elle a remporté en juillet un contrat de 216 millions d'euros auprès de l'opérateur European Satellite Service Provider (ESSP), dans le cadre du programme de navigation par satellites Egnos (European Geostationary Navigation Overlay Service).

 

La filiale, basée en Italie, a également gagné en juillet un contrat pour la mise en œuvre d'un des plus importants réseaux VSAT - une technique de communication par satellite bidirectionnelle qui utilise des antennes paraboliques dont le diamètre est inférieur à 3 mètres -. d'Europe pour le Groupement des Mousquetaires.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:50
Phase de tests après la modernisation du Léopold I

9 sept. 2013 belgiandefence

 

La frégate modernisée Léopold I est à nouveau opérationnelle. Équipée de nouveaux systèmes de détection, elle a quitté Den Helder le 7 septembre 2013 pour rejoindre Zeebruges, son port d'attache. L'entraînement ainsi qu'une batterie de tests commencent pour l'équipage qui doit être fin prêt à assumer ses prochaines missions.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:50
Phase de tests après la modernisation du Léopold I

9 sept. 2013 belgiandefence

 

La frégate modernisée Léopold I est à nouveau opérationnelle. Équipée de nouveaux systèmes de détection, elle a quitté Den Helder le 7 septembre 2013 pour rejoindre Zeebruges, son port d'attache. L'entraînement ainsi qu'une batterie de tests commencent pour l'équipage qui doit être fin prêt à assumer ses prochaines missions.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:50
New partnership to equip defence sector for long-term success

9 September 2013 Ministry of Defence - Department for Business, Innovation &Skills

 

Prime Minister David Cameron will today give his backing to a new joint government and industry vision for growth in the UK defence sector.

 

‘Securing Prosperity’ – a strategic vision for the UK defence sector – will be launched this morning (Monday 9 September 2013). The new document identifies the sector’s core strengths and sets out how government and industry will work together to maximise the UK’s competitive advantage to boost British jobs, trade and growth.

This strategic vision for the defence sector has been developed by the Defence Growth Partnership – a forum set up by the Prime Minister in 2012 in which the government, the UK’s top defence companies, the sector trade association and SMEs are working together for growth.

The Prime Minister said:

Britain’s defence industry is a national success story that we are right to take pride in. Across the country, British engineers, scientists, apprentices and manufacturers are working to ensure that our Armed Forces have the best equipment in the world.

But as well as making an essential contribution to our national security, the industry is vital to economic growth too – with well over 100,000 people employed and a turnover of £22 billion a year.

The Defence Growth Partnership sets us and industry a joint challenge to deliver a long-term strategic vision to maintain our position on the leader board – maximising opportunities for British business and further strengthening the economy.

Key UK strengths that the Defence Growth Partnership (DGP) will maximise include:

  • air capabilities – which have yielded 82% of UK defence export success over the last 10 years, and which have significant potential for growth
  • intelligent systems – development of the electronics, software and systems integration that are at the heart of many military capabilities
  • growing international business – developing more co-ordinated UK solutions, tailored to the needs of customers around the world
  • technology and enterprise – establishing more effective ways of creating and exploiting the intellectual property of the future, such as autonomous systems
  • skills – developing the next generation of apprentices, technicians, engineers and other professionals
  • value chain competitiveness – improving the competitiveness of the UK’s defence value chain, providing differentiation in terms of capability, cost and market access

As well as supplying world class equipment, services and support to our Armed Forces and others around the world, the defence industry is a key sector of the UK economy. It is a vital driver of opportunity and employment all over the country, which industry estimates supports well over 100,000 highly skilled jobs in companies large and small throughout the supply chain.

The government is committed to creating the conditions that industry needs to continue to generate the innovation, well-paid jobs and high-value exports that are critical to long-term, balanced economic growth.

The Defence Growth Partnership will meet today (Monday 9 September 2013) to launch its Strategic Vision at a breakfast event at the Department for Business, Innovation & Skills. The DGP is jointly chaired by MBDA UK Managing Director Steve Wadey and Business Minister Michael Fallon. They will be joined at the launch by major UK defence firms, defence trade organisation ADS Group, and Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne.

Steve Wadey, MBDA UK Managing Director and DGP co-chair, said:

The work of the Defence Growth Partnership to date has brought the importance of the sector to the fore, highlighting the UK’s core areas of strength which offer the greatest opportunity for growth, both at home and overseas. The defence industry welcomes the opportunity to work in partnership with government, enabling us to develop technologies, skills and capabilities that meet the needs of customers today and for the long-term, ultimately driving growth in the UK economy.

Business Minister Michael Fallon said:

The UK is a market leader on the world stage, with defence exports alone generating £8.8 billion in 2012. But customers’ needs are changing in an uncertain world; competition is fiercer and technology is evolving rapidly. This long-term partnership between government and industry will maximise new opportunities for exports and inward investment, support new skills and generate new jobs in companies of all sizes.

Paul Everitt, Chief Executive of defence trade organisation ADS Group, said:

Today is an important step forward for the UK defence industry as the Defence Growth Partnership reveals its strategic priorities and looks to develop a plan that will support this high value sector for the long term. By working in partnership, government and industry have a unique opportunity to put the right mechanisms in place to capitalise on opportunities for growth.

Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said:

I welcome today’s publication of ‘Securing Prosperity’ as we move into the next stage of the Defence Growth Partnership. MOD supports the DGP’s vision of a strong, vibrant and competitive defence industry focusing on delivering battle-winning capabilities for the UK Armed Forces, our allies and defence partners around the world.

The work of the Defence Growth Partnership, the 10-year £160 billion Equipment Plan and the approach in the National Security through Technology White Paper will ensure the defence industry is in the strongest possible position to succeed in the domestic and global market.

This week, Michael Fallon and Philip Dunne will attend the DSEI (Defence Systems and Equipment International) exhibition in London to discuss the Defence Growth Partnership’s new Strategic Vision.

The Strategic Vision for the Defence Sector sets out how the DGP will work together as it works towards publishing a full implementation plan for the sector in the summer of 2014.

Notes to Editors:
  1. Securing Prosperity – a strategic vision for the UK Defence Sector will be available from Monday 9th September 2013 at www.defencegrowthpartnership.co.uk

  2. The Defence Growth Partnership currently involves: Babcock, BAE Systems,Cobham, EADS, Finmeccanica, General Dynamics, Hewlett-Packard, Lockheed Martin, Marshall, MBDA, Qinetiq, Raytheon, Rolls Royce, Serco, Thales, Trade Association ADS, The Department for Business Innovation and Skills, The Ministry of Defence.

  3. The government’s economic policy objective is to achieve ‘strong, sustainable and balanced growth that is more evenly shared across the country and between industries’. It set four ambitions in the ‘Plan for Growth’, published at Budget 2011:

  4. to create the most competitive tax system in the G20
  5. to make the UK the best place in Europe to start, finance and grow a business
  6. to encourage investment and exports as a route to a more balanced economy
  7. to create a more educated workforce that is the most flexible in Europe.

Work is underway across government to achieve these ambitions, including progress on more than 250 measures as part of the Growth Review. Developing an Industrial Strategy gives new impetus to this work by providing businesses, investors and the public with more clarity about the long-term direction in which the government wants the economy to travel.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:50
The Implementation of the Common Security and Defence Policy - 10 July 2013

09-09-2013 SEDE

Please find below the proceedings of the Workshop on "The Implementation of the Common Security and Defence Policy" on 10 July 2013.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:30
Syrie : les militaires freinent l'ardeur des diplomates

08/09/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

Depuis le début de la crise syrienne, la Défense est en retrait sur le dossier, accaparé par les diplomates du Quai d'Orsay qui poussent avec énergie et conviction vers des frappes militaires contre le régime de Bachar el-Assad.

 

Du Mali à la Syrie: les deux crises majeures dont s'est emparée la France en 2013 sont vécues à fronts renversés dans les ministères. Gérée avec brio, dynamisme et enthousiasme par le ministère de la Défense et les armées françaises, l'intervention déclenchée au début de l'année contre les groupes islamistes au Mali avait suscité des réticences et même parfois, au début, une certaine indifférence au Quai d'Orsay. Vis-à-vis de la Syrie, c'est l'inverse: depuis le début de la crise, la Défense est en retrait sur le dossier, accaparé par les diplomates du Quai d'Orsay, qui poussent avec énergie et conviction vers des frappes militaires contre le régime de Bachar el-Assad.

 

Effacé au Mali, Laurent Fabius s'est transformé en chef de guerre avec la crise syrienne. «C'est lui le véritable va-t-en-guerre du gouvernement. Il a convaincu François Hollande et imposé la ligne des durs et des faucons», explique un officier général proche des cercles de pouvoir. Pourquoi? Certains évoquent un désir de revanche. «Écrasé» par le ministère de la Défense pendant la crise malienne, le ministre des Affaires étrangères aurait voulu «reprendre la main» en Syrie. Ceux qui le côtoient dans les réunions évoquent aussi son «approche humanitaire» du dossier, la nécessité de défendre à tout prix les droits de l'homme lorsqu'ils sont bafoués.

 

Paris met aussi en avant la lutte contre la prolifération et l'impératif de restaurer «la dissuasion», mise à mal par l'utilisation d'armes chimiques. Avec, derrière le rideau syrien, une autre crise, qui se profile à l'horizon, celle de la bombe nucléaire iranienne.

 

Enfin, la détermination du chef de la diplomatie française s'appuie sur un impératif de «cohérence». «C'est un dossier que nous avons hérité de la présidence Sarkozy, mais dont Laurent Fabius s'est tout de suite emparé. Depuis le début, c'est lui qui pousse les Américains à agir. Que sa prise de position soit courageuse ou imprudente, elle a au moins le mérite d'exister. Nous nous sommes mis en avant très tôt sur ce dossier. La crédibilité de la France était en jeu», rappelle un diplomate.

 

Le ministre a toujours été à l'avant-garde sur le dossier: d'abord en reconnaissant la coalition nationale de l'opposition, ensuite en proposant d'armer les rebelles. Le «basculement» constitué par l'attaque chimique du 21 août à Damas aurait fait naître chez lui la conviction qu'il ne peut désormais y avoir reprise du processus politique sans imposer un «coup d'arrêt» à Bachar el-Assad.

 

Manque de visibilité

 

Au ministère de la Défense, la prudence est davantage de mise sur cette affaire, depuis le début. La proposition d'armer les rebelles avait déjà, lorsqu'elle avait été faite, suscité des interrogations. Aujourd'hui, certains regrettent que d'autres solutions, notamment des sanctions supplémentaires vis-à-vis du régime syrien, n'aient pas été suffisamment explorées par les Affaires étrangères.

 

À peine sorti de la crise malienne, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a repris son bâton de pèlerin pour tenter de rallier ses partenaires européens à la position officielle de la France. Comme il l'avait fait un an plus tôt à Chypre, il a multiplié les contacts avec ses homologues lors de la réunion de l'Union européenne à Vilnius, le week-end dernier. Mais cette partie est plus difficile à jouer. «Depuis deux semaines, Laurent Fabius ne prône qu'un discours de guerre. Comment s'étonner que les pays européens non interventionnistes soient réticents? On aurait peut-être pu faire autrement, davantage mobiliser nos alliés autour d'une solution diplomatique», analyse un responsable proche du dossier.

 

Les mêmes divisions se perçoivent dans les armées. Certains estiment qu'il n'y a d'autre solution que de réagir au franchissement de la «ligne rouge» constituée par l'utilisation d'armes chimiques. D'autres redoutent «le jour d'après» les frappes militaires. «La prudence et la réticence de certains sont nourries par le manque de visibilité politique pour la suite. Mais aussi par la peur que la France, en soutenant les rebelles, se fasse l'allié du démon», commente un officier général.

 

Malgré les doutes, les états majors se préparent à l'intervention, afin d'être opérationnels si des frappes sont ordonnées par le pouvoir politique. La participation de la France aux côtés des Américains devrait être, prédit un général, «un peu plus que symbolique», basée sur l'action des Rafale, équipés de missiles de croisière Scalp. François Hollande a affirmé que seules des «cibles militaires» seraient visées. L'action des armées françaises aux côtés des Américains devrait par ailleurs être menée de manière «autonome et souveraine». De quoi, espère-t-on à Paris, réconcilier tout le monde.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:55
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

La plus grosse base européenne d'hélicoptères de combat est basée à Pau. Ils sont souvent mobilisés, comme ici en Afghanistan.

 

09.09.2013 Par Gérard Cayron - larepubliquedespyrenees.fr

 

Pau est, jusqu'à demain, promu au rang de capitale européenne de la Défense. Les projecteurs se braquent sur la ville royale qui, en servant de cadre à la 11e Université de la Défense organisée par les commissions de l'Assemblée et du Sénat, abrite pour quelques heures un important contingent de personnalités politiques, économiques et militaires.

 

Bastion historique de nos armées, la préfecture béarnaise n'a pas été choisie au hasard pour accueillir ce sommet de très haut niveau, unique en son genre sur le continent. Chef depuis juillet du 5e régiment d'hélicoptères de combat, le colonel Stéphane Richou rappelle que "Pau est devenue la plus grosse base européenne d'hélicoptères avec - ce n'est pas rien - 90 appareils". "C'est en tout cas", assure-t-il "une chance et un motif de fierté d'accueillir un tel événement dans une ville importante aussi aux yeux des paras, des forces spéciales et de l'armée de terre. On peut parler de symbole".

 

"Fil rouge" de l'Université, l'opération Serval (Mali) et l'actualité syrienne vont forcément nourrir les discussions entre responsables de haut niveau qui sont là "pour appréhender des problématiques essentielles". En d'autres termes, il s'agit, notamment, "de réfléchir à l'avenir de l'Europe de la Défense" souffle le général Liot de Nortbecourt.

 

Pour autant, aucune annonce de portée internationale ne sera faite depuis le palais Beaumont. "Sous une apparence décontractée, l'exercice se révèle en fait guindé et très formel. Il n'en sort pas grand-chose", regrette le journaliste Jean Guisnel.

 

Qui y participe ? Une centaine d'invités, qu'il s'agisse de parlementaires, ministre, secrétaires d'Etat, chefs d'état-major où représentants du "lobby" économico-industriel qui sponsorise ce sommet. "C'est la plus importante réunion annuelle avec des élus à la fois de l'Assemblée et du Sénat. Aucune autre commission parlementaire ne peut se prévaloir d'un tel niveau", souligne le directeur général de l'Université, Eric Schmidt. Pour divers observateurs, une telle concentration de VIP nuit toutefois un peu à cet événement qui s'apparente de plus en plus "à une grande messe".

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:55
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:55
Thierry Gaiffe : « La situation des entreprises est préoccupante »

09/09/2013 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Président de la commission défense du comité Richelieu, une association de PME innovantes, Thierry Gaiffe, également PDG d'Elno, tire la sonnette d'alarme sur la situation : l'effet des mesures du pacte PME défense, annoncé par Jean-Yves Le Drian, se fait attendre et les conventions signés par les grands donneurs d'ordre brillent pas leur opacité...

 

Quelle est la situation des 4.000 PME et ETI de défense ?

 

Elle est préoccupante. Le Comité Richelieu a recensé plusieurs cas de fournisseurs historiques et réguliers du ministère de la Défense qui ont vu leurs commandes se réduire significativement et même stopper. De la même manière, les marchés de maintien en condition opérationnelle sont touchés, les entreprises titulaires faisant face à une décrue des budgets. Enfin, sur les programmes du futur, la tendance est à l'allongement des calendriers et les sous-traitants potentiels et équipementiers ne sont plus sollicités pour présenter les résultats de leur recherche et leurs innovations.

 

Les défaillances sont-elles en hausse ?

 

Fort heureusement, pas pour le moment. Il faut cependant rester très prudent dans notre analyse : les cycles économiques liés à la défense restent longs, typiquement entre douze et dix-huit mois. L'effet d'une baisse du carnet de commandes ne se fait donc sentir sur le chiffre d'affaires puis la trésorerie des entreprises qu'après plusieurs mois.

 

Jean-Yves Le Drian a pourtant fait du soutien des PME un des axes forts de son action, avec l'annonce d'un pacte de 40 mesures...

 

Le pacte PME, annoncé en novembre 2012, a pour vocation d'assurer la pérennité du tissu industriel qui travaille pour le ministère de la Défense. Parmi les 40 mesures de ce pacte, certaines sont spécifiques aux entreprises innovantes. Aujourd'hui, on constate que les effets de ces mesures se font attendre et que la situation de ces entreprises est inquiétante. Il est urgent que tous les acteurs se mobilisent, afin de mettre concrètement en place ces 40 mesures. Une concertation qui permettrait d'identifier des indicateurs de suivi est également nécessaire. Il en va de la survie de l'industrie de défense française.

 

Les grands maîtres d'oeuvre de la DGA ont signé des conventions par lesquelles ils s'engagent à mieux travailler avec leurs sous-traitants. Avez-vous constaté une amélioration ?

 

Je vous avoue que nous sommes tous assez circonspects et attentistes vis-à-vis de ces conventions : elles restent incroyablement opaques et secrètes, leurs tenants et aboutissants totalement inconnus des PME sous-traitantes des donneurs d'ordre signataires. Comment dès lors pouvoir en mesurer leurs éventuels impacts ?

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:56
Présentation de l'Armée de Terre aux UED de Pau

photo P.B. - DICoD

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:55
Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine

09.09.2013 Marine Nationale
 

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le cadre de la mise en service opérationnel du Caïman Step B au sein de la Marine: le premier vol d’expérimentation avec torpille d’exercice MU90. Ce vol a été réalisé le 5 septembre par le détachement NH90 du CEPA/10S, et marque le début de l’évaluation technico-opérationnelle de cette nouvelle capacité, à partir de bases à terre et de frégates en mer. La qualification complète du système par l’industriel est prévue mi-novembre, ce qui permettra au CEPA/10S de finaliser cette évaluation par le tir d’une torpille de combat d’ici la fin de l’année.

 

La MU90 est une torpille légère [1] destinée à la lutte contre les sous-marins nucléaires et conventionnels les plus performants, qu’ils naviguent en eaux profondes ou à proximité des côtes. Elle peut également être lancée par les frégates ASM F70, les frégates multi-missions (FREMM), les frégates Horizon, les Atlantique 2 (ATL2), les hélicoptères Lynx et les Caïman Marine.

 

Le Caïman Marine est un hélicoptère de combat embarqué dont la vocation première est de conduire des missions de lutte anti-sous-marine et de lutte anti-surface à partir des frégates de type Aquitaine (FREMM) et Forbin (FDA). Il peut également conduire des missions de contre-terrorisme maritime, de soutien d’une force navale et de secours maritime.

 

[1] Masse torpille nue : 299kg ; avec accessoires de lancement 317kg ; diamètre : 324mm ; longueur 2920mm.

 

 

Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman MarinePremier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine
Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:45
Tunisie : Pas de création d'une base militaire américaine

07-09-2013 letempsdz.com

 

La Tunisie a démenti vendredi soir la création d'une base militaire américaine sur son territoire. Le porte-parole du ministère tunisien de la Défense, Taoufik Rahmouni a démenti vendredi que l'installation d'une base étrangère ait été envisagée dans le sud tunisien ou en tout point du territoire national, contrairement aux rumeurs dans ce sens qui avaient circulé ces derniers temps. Lors d'un point de presse, il a expliqué que la décision du gouvernement tunisien déclarant zone-tampon une partie du Sahara tunisien faisait suite à l'accroissement des risques sécuritaires, particulièrement les menaces terroristes ainsi que le négoce d'armes et de munitions, le narcotrafic et la contrebande de produits subventionnés.

 

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a également démenti «catégoriquement» vendredi, l'existence d'un projet tuniso-américain pour la création d'une base militaire américaine sur le territoire tunisien. Dans un communiqué, le ministère tunisien affirme que les informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux et relayées par certains médias à propos d'un projet de création d'une base militaire sont «infondées».

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:45

9 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Du 13 au 25 août 2013, le groupement tactique interarmes Désert de la brigade Serval a mené l'opération Anaconda, entre les villes de Djebok et d'Almoustarat. Un sous-groupement a opéré un contrôle de l'ensemble de la zone afin d'empêcher la ré-implantation de mouvements terroristes. Plusieurs armes automatiques de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions, des grenades à main, ainsi que des explosifs et leurs détonateurs ont été récupérés par les sapeurs du détachement du génie d'aide au déploiement (DGAD) lors des fouilles effectuées dans ces zones.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:35
Experts’ Comparative Analysis of Performance Between J-15 and U.S. F-18

September 9th, 2013 By Chinese Government - defencetalk.com

 

The J-15 belongs to the 4th generation of conventional shipboard aircraft, which also includes the U.S. navy’s F/A-18C/D “Hornet” and F/A-18E/F “Super Hornet”, the French “Rafale M”, and the Russian Mig-29K which is also used by the Indian navy.

 

According to Zheng Wenhao, military expert of Xinhua News Agency, the J-15 has the best supersonic performance among the fighters mentioned above, and is especially strong in air control and air-to-air intercept; its low-altitude and low-speed performances are slightly inferior to those of the “Hornet” family, but are better than those of the other models.

 

With its roots in the excellent genes of the “Flanker” family, the J-15′s flight performance is relatively comprehensive. A heavy shipboard aircraft with a bare weight of about 18 tons, the J-15 is able to carry more than 9 tons of fuel internally, giving a range of over 3,000 km without the need to carry an auxiliary fuel tank. According to Zheng Wenhao, this allows it up to 12 mount points, which can all be used for a range of precision guided weapons, thereby creating high combat flexibility.

 

The extensive attack radius, generous bomb load, and lengthy patrol duration give the J-15 powerful single aircraft combat effectiveness.

 

However, according to Andrei Pinkov, chief editor of the “Kanwa Information Center”, a comparison between the “Flying Shark” on the Aircraft Carrier Liaoning and the “Super Hornet” on the aircraft carriers of the U.S. Navy indicates that the F/A-18E/F of the U.S. navy is more mature, and has certain advantages over the J-15.

 

“The orientation of F/A-18E/F is a fighter attacker, so that its maneuvering is not so good as the J-15, which derives from an air control fighter. This means that the J-15 is more likely to shoot down F/A-18E/F in close combat,” says Pinkov. “However, the ‘Super Hornet’ is able to take off with the assistance of catapult, so that its real payload is likely to exceed that of J-15, which takes off by means of ski-jump. Thus the U.S. fighter has advantages in terms of attack and combat radius.”

 

The larger frame of the J-15 also reduces the number of aircraft on the aircraft carrier, and makes its radar cross-section bigger than the “Hornet”, offering the advantages of stealth and first sight to the enemy.

 

“The J-15 represents a major transition in China’s Navy”, says Zheng Wenhao. As China’s first shipboard fighter, its capabilities in takeoff, landing and rapid combat-readiness are a major step forward.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie: le Pentagone prépare une opération d'envergure

08 septembre 2013 Romandie.com(AFP / 17h08)

 

WASHINGTON (District of Columbia) - Le Pentagone prépare des frappes militaires sur la Syrie plus intenses que prévu, a rapporté dimanche le Los Angeles Times, tandis qu'un responsable de la Défense a affirmé que l'armée américaine saurait s'adapter en cas de besoin.

 

L'étendue et l'objectif des frappes contre la Syrie n'a pas changé ces dernières semaines, mais les forces américaines pourront s'adapter en cas de besoin, a affirmé à l'AFP dimanche un responsable de la Défense.

 

Nous continuerons à adapter nos objectifs au fur et à mesure que le gouvernement syrien adaptera les siens au fil du temps, a déclaré ce responsable, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.

 

Dans le Los Angeles Times, deux officiers du Pentagone affirment que les stratèges américains optent désormais pour un barrage massif de tirs de missiles, suivi rapidement par d'autres attaques sur des cibles manquées ou non détruites après l'attaque initiale.

 

Selon les deux officiers, la Maison Blanche a demandé une liste d'objectifs élargie pour inclure beaucoup plus que la liste initiale d'environ 50 objectifs.

 

Le responsable de la Défense a rappelé que les forces américaines travaillaient sur le même objectif qui a été défini par le président Obama.

 

Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées, avait indiqué la semaine dernière aux élus que les forces américaines seraient capables de modifier leurs projets de frappes, y compris si le régime syrien essaie de disperser son armement.

 

M. Dempsey avait affirmé qu'il y aurait un ensemble initial d'objectifs puis une deuxième liste d'objectifs.

 

Les planificateurs du Pentagone envisagent désormais la participation de bombardiers de l'armée de l'Air, ainsi que des cinq destroyers lance-missiles américains qui patrouillent actuellement en Méditerranée orientale, pour lancer des missiles de croisière et des missiles air-sol, en restant hors de portée de la défense aérienne syrienne, selon le rapport.

 

Le porte-avions Nimitz avec son escorte -- un croiseur et trois destroyers positionnés en mer Rouge -- peut également tirer des missiles de croisière sur la Syrie.

 

Il y aura plusieurs salves et une évaluation après chaque raid, mais le tout limité à 72 heures et une indication claire lorsque nous aurons terminé, a déclaré au journal un officier au courant des plans militaires.

 

La frappe n'aura pas d'impact stratégique sur la situation actuelle dans la guerre, que les Syriens ont bien en mains, mais les combats pourraient durer encore deux ans de plus, a déclaré un autre officier américain au Los Angeles Times.

 

Ce changement de plans intervient au moment où le président Barack Obama continue de plaider en faveur d'une intervention en Syrie, après les attaques à l'arme chimique du 21 août, qui ont fait plusieurs centaines de morts.

 

Tentant de rassurer les élus et ses compatriotes, Barack Obama a promis dans son allocution hebdomadaire de samedi qu'il ne s'agirait pas d'un autre Irak ou d'un autre Afghanistan, répétant que les Etats-Unis n'enverraient pas de soldats au sol.

 

Obama doit enregistrer lundi des interviews avec les trois grands réseaux de télévision et les chaînes PBS, CNN et Fox News.

 

Diffusée dans la soirée (heure locale), l'interview précédera le message à la nation d'Obama mardi, avant le vote du Congrès.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:30
Israel deploys Iron Dome system near Jerusalem

September 9th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

Israel deployed its Iron Dome missile defence system near Jerusalem Sunday, an AFP correspondent said, as the United States lobbied for domestic and international support for military strikes against Syria.

 

The correspondent said the battery was set up west of the city.

 

A military spokeswoman would not comment on the deployment, saying only that “defence systems are deployed in accordance with situation assessments.”

 

Late last month a battery of the mobile system was set up in the greater Tel Aviv area, pointing northwards towards Syria. Israeli media have reported that six or seven such batteries are currently in use.

 

Speaking at a cabinet meeting on Sunday, Prime Minister Benjamin Netanyahu called Israel “an island of tranquillity, quiet and security” amidst “the storm raging around us”, without explicitly mentioning Syria or its ally Iran.

 

In previous weeks Netanyahu has repeatedly said Israel was not involved in the war in Syria, but would “respond with force” if anyone attacked it.

 

The Israeli line on Syria was reiterated in remarks by Defence Minister Moshe Yaalon later Sunday.

 

“We are not involved in the civil war in Syria unless our interests are compromised,” he said at a counter-terrorism conference in Herzliya, north of Tel Aviv.

 

“We are preparing for the ramification of action — or inaction — in Syria,” he continued.

 

“To our understanding, our neighbours, especially the Syrian regime, understands that whoever challenges us will encounter the power of the IDF (Israeli military), and we are preparing for that.”

 

Yaalon noted that “we held a security assessment today”, and the bottom line was that Israel was not reverting to a heightened level of alert in the wake of the developments in and regarding Syria.

 

There are fears that if the United States and its allies attack Syria, forces of Syrian President Bashar al-Assad or its Lebanese Hezbollah proxies could retaliate against neighbouring Israel, Washington’s key ally in the region.

 

Late last month, Iran’s army chief of staff General Hassan Firouzabadi warned: “Any military action against Syria will drive the Zionists to the edge of fire.”

 

US President Barack Obama’s administration is seeking to shore up support both at home and abroad for limited military strikes against Syria in retaliation for what it says is the regime’s use of chemical weapons in a Damascus suburb.

 

In Washington, Congress is due to begin full debate this week on whether to approve Obama’s plans when it returns from its summer break on Monday.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 10:55
La crise syrienne s'invite à l'Université d'été de la Défense

09.09.2013, leParisien.fr

 

La Syrie et le débat sur une action armée contre le régime de Bachar al-Assad devraient être au centre des discussions de la 11e Université d'été de la Défense, qui réunira plusieurs centaines de parlementaires et de spécialistes du secteur lundi et mardi à Pau.

 

Centrée initialement sur la Loi de programmation militaire (LPM), discutée cet automne au Parlement, la réunion s'ouvrira le jour même où le Congrès américain, qui doit débattre d'éventuelles frappes contre le régime syrien, fera sa rentrée.

 

En France, la classe politique s'est montrée divisée sur une participation à une coalition conduite par les Etats-Unis pour "punir", selon le mot du chef de l'Etat, le régime syrien après l'attaque chimique du 21 août près de Damas, qui lui est imputée. Des divisions qui vont au-delà des clivages traditionnels, une partie de l'opposition de droite et du centre, mais aussi la gauche de la gauche, s'opposant à une intervention française hors du cadre strict de l'ONU.

 

Le débat entamé mercredi au Parlement devrait se poursuivre à Pau (Pyrénées-Atlantiques), où Jean-Yves Le Drian s'exprimera mardi en clôture des travaux.

 

Le ministre de la Défense s'est entretenu ces derniers jours avec ses principaux homologues européens pour les sensibiliser "à la nécessité d'une sanction ferme" contre le régime syrien. Les Européens n'en restent pas moins réticents, voire hostiles, à une intervention armée en Syrie.

 

L'outil de défense au centre du jeu politique et diplomatique

 

Huit mois après le début de l'intervention française au Mali, les parlementaires tireront les enseignements de l'opération Serval. Succès militaire, mais qui a révélé les lacunes des armées, notamment dans le domaine logistique et le renseignement.

 

La LPM 2014-2019 reste l'un des thèmes majeurs de ces rencontres, au moment où démarre le parcours parlementaire du projet de loi, avec l'audition en commission des principaux responsables de la défense.

 

Lors de l'élaboration du Livre blanc, début 2013, puis de la LPM, députés et sénateurs, toutes tendances politiques confondues, ont été en pointe pour défendre les crédits de la défense et préserver les ambitions stratégiques de la France.

 

Après l'intervention en Libye en 2011, l'opération au Mali, puis la crise syrienne, ont en effet replacé l'outil de défense au centre du jeu politique et diplomatique. Le thème de la séance du mardi, "Ressources comptées, stratégies contraintes ?", résume l'inquiétude des parlementaires sur le maintien des capacités militaires de la France.

 

Discussions attendues également autour des industries de défense - l'un des rares secteurs français exportateurs - dont le ministre a fait l'une de ses priorités. Une réflexion sur les liens entre les secteurs public et privé en matière de cyberdéfense et de protection des systèmes informatiques complètera le volet économique.

 

Avant le Conseil européen qui doit être consacré en décembre à la défense, une quarantaine de responsables politiques et militaires des pays de l'UE, mais aussi des Etats-Unis, du Brésil ou de l'Otan sont attendus lors de ces rencontres.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:50
photo Israel Aerospace Industries

photo Israel Aerospace Industries

08.09.20113 Youval Barzilaï - israelvalley.com

 

Dans le cadre de son programme d’armement 2015, l’armée Suisse projette d’acquérir six avions sans pilote pour un montant de 300 à 400 millions de francs. Le Heron 1 d’Israël Aerospace Industries et le Hermes 900 d’Elbit Systems ont été présélectionnés par les experts du Département fédéral de la défense et d’Armasuisse, qui décideront en 2014.

 

ISRAELVALLEY PLUS (ARCHIVES MAI 2011.)
La Suisse va acquérir six drones d’un coût de 300 à 400 millions de francs. Armasuisse choisira son prochain drone entre deux modèles israéliens. Israeli Aerospace Industries LTD et Elbit Systems sont les deux dernières entreprises sur neuf restées en lice pour remplacer les ADS 95 qui arrivent en fin de course après 12 ans d’exploitation.

 

Les deux constructeurs doivent soumettre d’ici Août 2012 une offre détaillée, a indiqué lundi Armasuisse dans un communiqué. Les tests porteront sur les avions sans pilote de type Hermes 900 de la société Elbit et Heron 1 de l’entreprise Israeli Aerospace Industries dans la deuxième moitié 2012. Le choix définitif se fera en 2014.

 

La Suisse compte acquérir 6 drones pour un coût compris entre 300 et 400 millions de francs. Cette somme inclut les aéronefs, la formation, la maintenance et l’entraînement, a précisé Kaj-Gunnar Sievert, porte-parole d’armasuisse. Les appareils doivent être livrés en 2015.

 

L’actuel drone ADS 95 est utilisé par l’armée mais sert aussi à d’autres autorités comme les gardes-frontière et la police.

 

ISRAELVALLEY PLUS


Pour la surveillance aérienne du champ de bataille, Israël mise bien évidemment sur les nombreux types de drones qu’elle a développé. Véritable précurseur en la matière, l’Etat hébreu a inspiré de nombreuses armées étrangères. De l’Afghanistan à l’Irak, en passant par la Géorgie et le Cachemire, il n’est pas de théâtre d’opérations où les avions sans pilote israéliens ne soient pas engagés.

 

Dans ce domaine de l’aéronautique, Israël représente le seul concurrent sérieux des Etats-Unis, notamment des constructeurs General Atomics et Northrop Grumman, qui développent les appareils Predator et Global Hawk. Sur le plan commercial, les drones constituent également le système que les Israéliens exportent le mieux. Pour preuve, la société Elbit Systems, via sa filiale Silver Arrow, inonde le marché mondial de ses Hunter, Hermes, Heron et autres dérivés de drones développés en partenariat avec l’Union européenne.

 

En l’espace d’une décennie, outre les Etats-Unis et les pays européens comme la France, Israël a su vendre son savoir-faire aux quatre coins de la planète : Brésil, Mexique, Australie, Nigéria, Corée du Sud, Inde, etc. Ces contrats rapportent chaque année des centaines de millions de dollars à l’Etat hébreu. Et comme souvent lorsqu’il s’agit d’armements, les affaires s’accommodent étrangement de la réalité géopolitique. En avril 2010, la Russie a ainsi fait part de son intention d’acquérir une cinquantaine de drones auprès d’Israël : Bird-Eye 400, I-View MK150 et Searcher MK II. Ce type d’appareil avait pourtant été vendu à l’armée géorgienne juste avant que celle-ci ne déclenche son offensive en Ossétie du Sud.

 

Cette omniprésence israélienne sur le marché des avions sans pilote n’est pas née du hasard. Au début des années 1970, les Israéliens sont les premiers à concevoir une nouvelle génération de drones ne se limitant pas seulement à être programmés sur des cibles, mais télécommandables à distance. Pendant la guerre de Kippour, l’utilisation massive de missiles sol-air SAM par les armées arabes anéantit 40% de l’aviation israélienne et démontre la nécessité d’élaborer un outil de renseignement en temps réel, en mesure de protéger la vie des pilotes. Le Mastiff fut le tout premier drone produit par l’industrie aéronautique israélienne. Très rapidement, l’aviation de Tsahal comprend l’intérêt tactique d’une telle technologie et lance plusieurs programmes de développement.

 

En 1982, les drones israéliens sont pour la première fois engagés massivement sur le champ de bataille. Au cours de l’offensive terrestre menée au Sud-Liban contre les bases de l’OLP, ces appareils font étalage de leur efficacité en détruisant les 28 sites de missiles SAM déployés par la Syrie. Cette performance bouleverse les doctrines militaires de l’époque. L’armée américaine ne tarde pas à suivre l’exemple en s’associant durablement à Israel Aircraft Industries (IAI). Dans les années 1990, les avions sans pilote Pionneer et Hunter font leur apparition dans la guerre du Golfe, puis en Libye, au Kosovo et en Serbie. Plus récemment, ces drones se sont montrés décisifs lors de la bataille de Falloujah contre les insurgés irakiens et servent régulièrement à déloger les Talibans des provinces afghanes. Avec les drones, tout un éventail d’applications a vu le jour dans le domaine de la défense : drones espion, bombardier, leurre, radar, transmission, cartographie, etc. Ces avancées militaires ont naturellement généré de nouveaux concepts civils2. La technologie d’avions sans pilote israélienne a permis de lancer de nombreuses initiatives comme la surveillance du trafic routier et des frontières, la météo, la lutte contre les incendies de forêts ou les réseaux de transmission téléphoniques.

 

L’utilisation d’avions sans pilote est aujourd’hui devenue indispensable pour toute force armée engagée sur un front. Au sein de Tsahal, le drone le plus utilisé actuellement est le Heron. Avec une charge utile de 300 kilos pour une longueur de 17 mètres, cet appareil sert notamment à la surveillance de la bande de Gaza et des zones chiites du Sud-Liban. Sa version améliorée, appelée Heron TP ou Eitan, peut emporter jusqu’à 700 kilos de charge. Illustration de leur rôle croissant dans les opérations, le temps de vol des drones israéliens a décuplé depuis la deuxième guerre du Liban, passant de 4176 heures par an en 2006 à près de 15.000 heures en 2008.

 

Dernièrement, les unités d’infanterie israéliennes ont toutes été équipées du micro-drone Skylark, développé par Elbit. Ce système portatif permet de sécuriser la progression de fantassins engagés dans des combats en zone urbaine. A l’instar du Skylark, d’autres modèles appartenant à la génération des mini-drones sont devenus opérationnels. Produit de l’IAI, le Mosquito est utilisé pour couvrir la progression des unités combattantes en position avancée. Il dispose de caractéristiques impressionnantes : une envergure de 13 centimètres et un poids variant entre 250 et 500 grammes selon les modèles. Seul handicap : sa portée de 1500 mètres oblige une utilisation limitée et ciblée. D’autres drones de petite dimension sont également utilisés pour surveiller les Territoires palestiniens. L’un d’entre eux, Birdy, 1,3 kilo, dispose d’une portée de 5 kilomètres et peut être facilement manipulé par un seul soldat. Légèrement plus lourd, le mini-drone Spy There peut effectuer des missions sur un rayon de 10 km.

 

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:40
Russia Puts Submarine Trials on Hold After Bulava Failure

MOSCOW, September 7 (RIA Novosti)

 

Russia has put trials of two nuclear subs on hold following an unsuccessful launch of a Bulava submarine-launched ballistic missile (SLBM) on Friday, a Russian defense ministry spokesman said on Saturday.

“The day before, a Bulava SLBM was fired toward the Kura test site in Kamchatka [in Far East] during state trials of the Alexander Nevsky nuclear-powered submarine in the White Sea,” the spokesman told journalists, adding that the rocket experienced a malfunction in one of its systems on the second minute of the flight.

Russian Defense Minister Sergei Shoigu ordered to halt state trials of the Borey-class Alexander Nevsky and the Vladimir Monomakh submarines, designed to carry Bulava, and to hold five additional launches of the troubled SLBM, the spokesman said.

A state commission led by the Russian Navy Commander Adm. Viktor Chirkov will investigate the reason for the unsuccessful launch.

The Alexander Nevsky submarine was expected to be handed over to the Navy on November 15, while the other Borey-class sub, the Vladimir Monomakh, will join the fleet in mid-December, Russia’s Sevmash shipyard chief Mikhail Budnichenko said in early July.

However, the commissioning of both of those submarines depends on the success of the Bulava test launch. The spokesman did not elaborate on how the failure would affect the schedule.

The three-stage Bulava carries up to 10 MIRV warheads, has a range of over 8,000 kilometers (5,000 miles) and is designed for deployment on Borey-class nuclear submarines.

With Friday’s failure, eight of 19 or 20 test launches of the troubled Bulava have been officially declared unsuccessful. However, some analysts suggest that in reality the number of failures is considerably higher.

Despite several previous failures officially blamed on manufacturing faults, the Russian military has insisted that there is no alternative to the Bulava.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:40
Russian Armata Tank to Enter Testing in November

MOSCOW, September 7 (RIA Novosti)

 

The prototype of Russia’s next generation Armata main battle tank is ready for testing, which will begin by November, the head of the Russian Tank Forces said Saturday.

 

“The prototypes will be unveiled soon at an exhibit in Nizhny Tagil, and their tests will kick off within a month or two, I believe,” Lt. Gen. Alexander Shevchenko said on Echo Moskvy radio.

 

The biannual Russian Arms Expo will run in the Urals city in September 25-28 this year. Deputy Prime Minister Dmitry Rogozin said in July that the country’s leadership will get a sneak preview of the new tank during the arms fair.

 

An unmanned version of the Armata main battle tank is also on the cards, Shevchenko said.

 

Armata is a universal combat platform that is to be utilized for production of various armored vehicles. Shevchenko said on Friday that prototypes are already created for an Armada-based main battle tank, heavy infantry fighting vehicle and armored recovery vehicle.

 

The combat platform, named after a 14-century Russian cannon, is being designed since 2009 by the state-run corporation Uralvagonzavod, headquartered in Nizhny Tagil.

 

Armata-based vehicles will be a match for their existing NATO counterparts and even excel them in certain areas, Shevchenko said Friday, without elaborating.

 

Not much is known about the upcoming Armata battle tank, tentatively scheduled to enter military service in the Russian army in 2015. Media reports and military officials said earlier said that its turret would be unmanned, with three-man crew residing in the better protected chassis area, and that the main gun may utilize either shells or missiles.

 

Shevchenko also said Saturday that all standing alert units of the Russian army will switch to two types of main battle tanks – the T-72 and the T-90 – by early 2015. The move will complete the tank unification program in the Russian military, which utilized 40 models of 10 different battle tanks in 2008, he said.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

MOSCOU, 8 septembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont élaboré un programme conjoint pour contrer la menace nucléaire nord-coréenne, rapporte dimanche l'agence d'information Yonhap citant une source au sein du gouvernement sud-coréen.

 

"La mise au point d'un document détaillant les démarches prévues par les Etats-Unis en vue du déploiement d'un "parapluie nucléaire" témoigne de la détermination à résister à la menace nucléaire émanant de la Corée du Nord", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Le programme en question a été élaboré au cours des dix derniers mois. Le document devrait être signé lors d'une réunion des ministres de la Défense des deux pays prévue le 2 octobre prochain.

 

D'après Yonhap, le document comprend la description des mesures politiques, diplomatiques et militaires destinées à mettre en place un "parapluie nucléaire" sur la péninsule coréenne.

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations de la communauté internationale. Début juin, les médias ont fait savoir que le régime de Pyongyang envisageait de reprendre la production de plutonium à usage militaire dans une installation nucléaire de Yongbyon.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:30
La Turquie dépêche des avions de combat vers la frontière syrienne

ANKARA, 8 septembre - RIA Novosti

 

Six avions militaires turcs F-16 ont été dépêchés dimanche vers la frontière syrienne en mission de reconnaissance, rapporte le journal turc Sabah.

Les F-16 stationnés dans la province de Diyarbakir (sud-est) ont pour mission de détecter des déplacements le long de la frontière. Selon le quotidien, les pilotes des avions sont autorisés à ouvrir le feu en cas de nécessité.

Dans l'attente d'une éventuelle intervention militaire en Syrie voisine, Ankara renforce les mesures de sécurité à la frontière turco-syrienne. A l'heure actuelle, 15.000 soldats de l'armée de terre turque, environ 450 chars et véhicules blindés, ainsi que plus de 150 mitrailleuses lourdes ont été transférés vers la région

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:30
President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

05.09.2013 Maya Kandel chargée d'études à l'Irsem
 

Théorie et pratique des pouvoirs de guerre aux Etats-Unis

 
Pour la première fois, une intervention militaire française dépend d’un vote du Congrès américain.
 

Cet appel au Congrès est également une première pour le président Obama, qui n’a pas demandé l’aval des parlementaires avant l’opération libyenne de 2011, ni pour les centaines d’assassinats ciblés par drones ordonnés depuis le début de sa présidence. Pour ces dernières, Obama a toujours invoqué l’autorisation très large de lutte contre Al Qaida et ses affiliés votée après les attentats du 11 septembre 2001. Dans le cas libyen, l’argumentation présidentielle a été plus tortueuse, invoquant le fait que les Etats-Unis n’étaient pas engagés dans des « hostilités » au sens de la loi sur les pouvoirs de guerre puisque Washington avait retiré ses forces de combat après 10 jours, laissant les alliés en première ligne et se cantonnant à un rôle de soutien et à l’emploi de ses drones.

 

Suite de l'article sur La Voie de l'Epée

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:30
A la Casse : Tsahal Vend 800 tonnes de Munitions et des Canons

08.09.2013 Dan Assayah (Tel-Aviv) - israelvalley.com

 

Tsahal fait des économies et le fait savoir. Pourquoi garder de vieux stocks d’armes et des canons qui ne servent plus à rien? L’arméee israélienne a donc décidé de vendre ses armes dépassées et inutiles à des recycleurs. Au total l’armée devrait récupérer ainsi autour de 2 millions de dollars. Un appel d’offres va être lançé dans les prochains mois.

 

Ynet : "The Defense Ministry will publish in coming days a unique tender selling used and old armory for metal recycling. According to the planned outline, the IDF is planning to sell between 660 and 800 tons of ammunition, which is expected to result in nearly NIS 7,000,000 ($1,800,000) in income.

 

According to the Defense Ministry, the IDF holds hundreds of tons of unusable ammunition from small arms and smaller cannon shells in diameter of between 0.22 to 40 millimeter. The new Defense Ministry Director-General Major-General (res.) Dan Harel, who assumed his role earlier this month, decided to sell the used armory to a recycling agent as it is out of use and taking up unnecessary space in IDF bunkers".

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