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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:20
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis

 

 

16/05/2014 CNE Marianne Jeune - Armée de l'air  

 

Du 5 au 16 mai 2014, l’armée de l’air participe pour la première fois à l’exercice de Personnel Recovery (PR - récupération de personnel) Angel Thunder sur la base aérienne de Davis Monthan, en Arizona (États-Unis). Deux Caracal de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » et deux équipes du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) évoluent aux côtés de leurs homologues américains et d’une dizaine d’autres nations.

 

Une soixantaine d’aviateurs français est déployé depuis le 1er mai 2014 dans le sud-ouest des États-Unis pour cet exercice américain visant à conduire des missions d’entraînement interarmées et interalliés dans le domaine de la PR.

 

Un enseignement américain, une expertise française

 

Cette participation à Angel Thunder constitue un véritable retour aux sources pour les aviateurs français. En effet, c’est par des commandos américains que les premières unités de l’armée de l’air (CPA 10 et CPA 40) ont été formées en 1994 aux techniques de dépose, de récupération et de sauvetage de pilotes au combat, durant le conflit en ex-Yougoslavie. Aujourd’hui, la France est en pointe dans le domaine de la CSAR (Combat Search and Rescue - recherche et sauvetage au combat) sur la scène internationale. Et ce sont les aviateurs du CPA 30 et de l’EH 1/67 « Pyrénées » qui ont hérité de ce savoir-faire spécifique. « Cela fait trois ans que la France souhaite participer à cet exercice de grande ampleur, déclare le lieutenant-colonel Meyer, officier projet et directeur de l’exercice. Jusqu’à maintenant, notre forte activité opérationnelle ne nous l’avait pas permis. Nous sommes ravis d’avoir pu enfin répondre à l’invitation de l’US Air Force, d’autant que nous sommes l’une des rares nations étrangères à déployer des moyens aériens. »

 

Un entraînement varié pour les deux unités françaises

 

Deux hélicoptères Caracal et leurs quatre équipages de la base aérienne 120 de Cazaux réalisent des vols quotidiens dans tous les domaines d’action que recouvrent la complexité de la mission CSAR (ravitaillements en vol, évacuations médicales, vols de nuit…). Depuis le 10 mai, de véritables COMAO (Composite Air Operations - dispositif complexe d'aéronefs réalisant simultanément plusieurs missions) sont préparées et réalisées, notamment aux côtés de ravitailleurs C130, d’hélicoptères Apache et Pavehawk, d’un avion-radar Awacs, de chasseurs de type F16 et A10 Thunderbolt II américains. Ces avions d’attaque au sol dédiés au Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché) accompagnent et protègent les hélicoptères et les équipes du CPA 30 de la base aérienne de Bordeaux déployés sur le terrain.

 

À quelques jours de la fin de l’exercice, la French Air Force comptabilise déjà une soixantaine d’heures de vol et plus de 7 heures de ravitaillement en vol.

Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 08:20
Le Dixmude participe à l’entraînement franco-américain NARVAL

 

26/05/2014 Marine nationale

 

La 2nd Marine Division (USMC) et la 6ème brigade légère blindée (BLB) ont réalisé, du 21 au 23 mai 2014, un entraînement de planification d’une opération amphibie de niveau Commander Landing Force (CLF) à bord du Bâtiment de projection et de commandement (BPC)  Dixmude, depuis la base navale de Toulon, à la fois à quai et en mer.

 

L’exercice NARVAL avait pour objectifs la connaissance mutuelle des deux états-majors, la présentation des méthodes de travail amphibie française via un exercice de planification embarqué et une présentation des traditions des unités de la brigade.

 

L’enjeu de cette opération était de partager les techniques, modes d’action et modes de planification en matière d’opérations amphibies. Depuis février 2014, dans le cadre du partenariat entre la 6ème BLB et l’USMC, des officiers français assistent régulièrement à des exercices de l’USMC, et inversement. Autre illustration de cet échange : trois à quatre fois par an, une compagnie de Marines effectue un exercice terrestre tactique à Nîmes en binômage avec une compagnie appartenant à la 6ème BLB.

 

Au-delà d’un simple échange de savoir-faire, cet exercice illustre pleinement la coopération interarmées et interalliée caractéristique d’un BPC comme le Dixmude.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 07:20
New light attack jet to be showcased at air shows
A new sub-sonic light attack aircraft first flown in December is to participate in two international air shows in Britain in July, said Textron AirLand LLC.
 

WICHITA, Kan., May 23 (UPI)

 

A new light attack and intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft is being flown next month at air shows in Britain.

Textron AirLand LLC, a joint venture between Textron Inc. and AirLand Enterprises, said its Scorpion aircraft will be flown at the Royal Air Tattoo from July 11 to 13, and then at the Farnborough International Air Show, which begins July 14.

"We're confident that the Scorpion will excel in its first international flights, travelling about 4,700 nautical miles to the UK this July," said Bill Anderson, president of Textron AirLand. "The aircraft has passed all of its early testing milestones, and now we're excited about demonstrating its long-range performance.

The Scorpion was first flown in December and has since completed 41 test flights. It's 43.6 feet long, has a wingspan of 47.3 feet and a maximum speed of about 518 miles per hour. It is designed for a two-person crew.


 
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 18:20
la cybersurveillance de la NSA - infographie LeMonde.fr

la cybersurveillance de la NSA - infographie LeMonde.fr

 

24/05/2014  Par

 

L'affaire des écoutes de la NSA, révélée par Edward Snowden, l'a prouvé, les Américains n'hésitent pas à écouter le reste de la planète, y compris des dirigeants comme Angela Merkel. Qu'ils soient eux-même espionnés, en revanche, ne leur fait pas vraiment plaisir.



Mercredi, l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush et Barack Obama, Robert Gates, a tenu une conférence à New York pour expliquer que les États-Unis devaient se méfier de leur partenaires économiques. La Chine n'est pas le seul pays à en vouloir aux intérêts américains, "il y a probablement une douzaine ou quinzaine de pays qui volent notre technologie", a assuré Robert Gates.
Et, juste après les Chinois, les pires espions, selon l'ancien ministre, sont les Français, rapporte The Diplomat. "Et ils espionnent depuis longtemps", affirme Robert Gates, qui fait apparaître le phénomène sous Louis XIV. Selon lui, les services de renseignement français ont l'habitude de s'introduire dans les chambres d'hôtel des dirigeants américains pour télécharger les contenus des ordinateurs portables. 

L'ex-secrétaire à la Défense assure que les États-Unis n'ont eux jamais eu recours à l'espionnage industriel.

Note RP Défense : pour "une" partie émergée de l'iceberg, à lire Comment la CIA déstabilise les entreprises françaises et relire le rapport ci-dessous.

 

 

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:50
CEMA : le général de Villiers reçoit le DSACEUR

 

21/05/2014 Sources : EMA

 

Le 13 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a reçu le commandant suprême adjoint des forces alliées en Europe (DSACEUR), le général britannique Adrian Bradshaw.

 

Le DSACEUR est plus particulièrement chargé de recenser les capacités requises pour les opérations de l’Alliance et d’organiser la génération de force auprès des pays membres. Il est également le commandant stratégique des opérations de l’Union européenne menées dans le cadre de l’arrangement de « Berlin + », à savoir l’opération ALTHEA.

 

Parmi les sujets d’actualité opérationnelle, le CEMA et le DSACEUR ont fait le point sur la crise ukrainienne et son traitement au sein de l’Alliance.

 

Les deux autorités ont également abordé les engagements opérationnels de l’OTAN et de l’Union européenne (l’Afghanistan pour la première et la Bosnie pour la seconde), ainsi que les points relatifs à la préparation du sommet de l’Alliance à l’automne prochain. La complémentarité des actions conduites par l’OTAN et par l’UE a été soulignée.

 

Le général de Villiers est revenu sur les réformes actuellement conduites par nos armées et sur la mise en œuvre de la loi de programmation militaire (LPM).

 

Cet échange a confirmé la qualité des relations que les armées françaises entretiennent avec l’OTAN et le rôle majeur que la France tient au sein de l’Alliance.

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 20:20
La France deuxième cyber-ennemi des Etats-Unis ?

 

23/05/14 par Laurent Cointot - 01net

 

Les espions français seraient ceux qui dérobent le plus de technologies aux Etats-Unis juste après les Chinois, selon l’ancien secrétaire à la Défense d’Obama, Robert Gates.

 
L’ancien secrétaire à la Défense des Etats-Unis, Robert Gates, n’y va pas par quatre chemins. «Il y a probablement une quinzaine de pays qui volent notre technologie… Et les plus capables après les chinois, ce sont les Français. Et ils le font depuis longtemps.» Dans le cadre d’une interview organisée par le conseil des Relations Etrangères à New-York mercredi dernier, Gates a accablé un des plus proches alliés de l’Amérique : la France. Un discours qui intervient 4 jours après l'inculpation de cinq officiers chinois par la justice américaine pour cyber-espionnage. Robert Gates n’est pas un nouveau venu dans le petit monde du renseignement. Sous le premier mandat de George.W Bush, il était aux commandes de la prestigieuse CIA.

Entrées par effraction

 

Au cours de cet entretien, qui a été diffusé sur la chaîne HBO, il détaille ses dires par un exemple pratique. Ainsi, lorsqu’il s’adresse à des businessmen, il leur demande souvent : « Combien d’entre vous vont à Paris pour affaires ? » La plupart des gens de l’assistance lèvent la main. « Combien d’entre vous emporte leur ordinateur portable ? ». Même réponse positive. « Combien d’entre vous prenne leur ordinateur portable pour diner ? » Et là, peu de personnes acquiescent.
« Pendant des années, précise Gates, les services de renseignement français sont entrés par effraction dans les chambres d’hôtel d’hommes d’affaires pour télécharger les informations sensibles de leurs ordinateurs portables… quand cela pouvait intéresser la France ou les entreprises françaises ». Pas moins !
Et Robert Gates enfonce le clou en affirmant : « la France est pays mercantile. Le gouvernement et les entreprises avancent main dans la main et ce depuis Louis XIV. » L’ancien secrétaire à la défense conclut ses invectives par une pique sur la Chine : « les Chinois ont probablement le système le plus répandu de collecte contre nous parmi tous les pays au monde, mais je pense qu’il est important de se rappeler qu’ils ne sont pas les seuls. »
Après les innombrables révélations d’Edward Snowden sur les intrusions de la NSA vis-à-vis des partenaires économiques des Etats-Unis, ce genre de discours peut paraitre déplacé. Même si les pratiques dénoncées demeurent courantes dans le monde des affaires.

Difficile à croire !

 

Mais le plus amusant, c’est que l’ancien secrétaire à la Défense ne s’arrête pas à incriminer les autres pays, il essaye de dédouaner ses propres services. Il est vrai que l’administration Obama a soutenu à plusieurs reprises que, s’il est tout à fait légitime pour les pays à utiliser l’espionnage à des fins diplomatiques et de sécurité, l’utilisation de services de renseignements nationaux pour donner un avantage aux entreprises nationales est déloyal. Et robert Gates d’enchainer, « même s’il est difficile de croire cela, le gouvernement américain ne fait pas ce genre de choses… Nous sommes presque les seuls au monde à ne pas utiliser nos services de renseignement pour apporter un avantage concurrentiel à nos entreprises. » Effectivement, c’est difficile à croire ! Cet ex-directeur de la Cia, ex-secrétaire à la Défense est devenu hier, jeudi 22 mai, président des Boy Scouts of America. Une façon pour lui de tourner la page ?
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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 07:55
New-York : Le Pôle Mer Bretagne participe à la prochaine mission Jeanne d’Arc

 

source 306° - Pôle Mer Bretagne

 

Comme chaque année, les Pôles Mer utilisent la Mission Jeanne d’Arc pour promouvoir l’excellence maritime française à l’international lors de ses différentes escales.

 

Pour la mission 2014, le Pôle Mer Bretagne accompagnera également la délégation composée d’une quinzaine d’acteurs industriels et de recherche pour participer à la prochaine « mission Jeanne d’Arc » organisée par Brest Métropole Océane qui se tiendra à New York * du 7 au 14 juin 2014, en s’appuyant sur l’escale du BPC Mistral et de la Frégate La Fayette.

 

La côte Est des Etats-Unis compte plusieurs instituts et laboratoires de recherche réputés dans les Sciences et techniques de la mer : Woods Hole Oceanographic Institution, Bigelow Laboratory for Oceans Sciences, Massachussets Institute of Technology, Stony Brook University, …

 

Ces centres de R&D seront rencontrés dans le cadre du volet scientifique de la mission ainsi que les entreprises identifiées par Ubifrance dans l’objectif de développer de futurs partenariats.

 

Contact : sebastien.cann@pole-mer-bretagne.com

BPC Mistral FLF La Fayette - photo Marine Nationale

BPC Mistral FLF La Fayette - photo Marine Nationale

* Note RP Defense : sous réserve que les autorités américaines autorisent le BPC Mistral à faire escale à New York ...

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 17:55
L’envol des faucons noirs

 

23.05.2014 Armée de Terre

 

Observer. Guider. Hélitreuiller. Embarquer. Manœuvrer. Autant d’actions répétées ensemble pendant trois jours, dans un contexte interarmes, interarmées et interalliés, par les équipes des détachements de liaison d’observation et de coordination (DLOC) du 1er RA qui se sont entraînées aux différentes procédures de combat OTAN impliquant tous les intervenants de la 3e dimension. L’opportunité de travailler dans les conditions similaires à celles d’un théâtre d’opérations.

 

À découvrir en photos…

L’envol des faucons noirs
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 17:55
Les français s’exercent avec le Blackhawk / Crédits : ADC Isabelle HELIES

Les français s’exercent avec le Blackhawk / Crédits : ADC Isabelle HELIES

 

22/05/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Du lundi 12 au jeudi 15 mai 2014, le 1er  régiment d’artillerie (1er RA) a organisé ROYAL BLACKHAWK, un exercice de coopération franco-américaine, dans la région de Belfort.

 

Durant trois jours, près d’une centaine de soldats regroupant les équipes de détachements de liaison d’observation et de coordination (DLOC) du 1e RA, la 7e brigade blindée mais aussi des hélicoptères d’attaque du 1er RHC, des avions de la BA 102 et deux Blackhawk américains du 214th Aviation Régiment -basé en Allemagne-, ont participé à l’exercice. L’occasion de les entraîner aux missions d’appuis feu-artillerie et aux procédures de combat interarmes et interarmées.

 

Le LCL Alexandre Lesueur, chef opération du 1er RA, a fait le bilan de cet exercice :  « Nous sommes dans la phase d’entraînement collectif de notre cycle de préparation, les équipes, déjà aguerries, progressent encore. Chacun a travaillé dans sa spécificité, mais toujours au profit de l’autre. C’est bien là l’essentiel de notre mission. »

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 16:20
"ITAR" : la réforme d’un système datant de la guerre froide – Partie II : que doit-on en attendre ?
 
19/05/2014 par Olivier-Pierre JACQUOTTE - LE CERCLE. LesEchos.fr
 
 
ITAR est un acronyme redouté par les industriels de la défense, c’est maintenant EAR qu’il faut lui adjoindre. Le système américain de contrôle des exportations vit une réforme majeure (partie I) dont un jalon important vient d’être franchi. Que doit en attendre l’industrie européenne : menaces ou opportunités (partie II) ? Et qu'en est-il précisément pour les satellites (partie III) ?
 

Cet article est le second article consacré à la réforme du système américain de contrôle des exportations de matériels de défense. Le premier article est consacré à la réforme en elle-même. Cet article se penche sur les conséquences que l’industrie européenne se doit tirer de cette réforme. Le cas particulier des satellites est enfin examiné dans un dernier article.

 

Menace ou opportunité ?

Beaucoup a été accompli durant 3 ans, sûrement plus qu’en près de 30 ans d’existence de ces lois. Un effort de transparence et un souci de l’utilisateur industriel de ces lois doivent être mis au crédit de l’administration et du gouvernement américains.

Le contrôle impacte l’exportateur américain, mais également le client étranger, industriel ou étatique, souhaitant acheter des biens américains, ou tout éventuel partenaire de collaboration ; il est donc important pour les industriels nationaux impliqués dans des relations commerciales ou de collaboration avec les États-Unis de suivre de près les évolutions du système.

Il ne faut pas s’y tromper, la réforme est un outil de sécurité nationale, mais aussi de guerre économique : en remontant les murs autour des technologies sensibles, il protège les États-Unis de leur prolifération et contribue à éviter de les retrouver un jour contre eux sur un théâtre d’opérations.

En abaissant ces mêmes murs autour de technologies commerciales, elle permet de redynamiser l’économie américaine et lui permet d’exporter plus largement ces technologies ; elle vient donc ainsi concurrencer l’industrie étrangère, européenne en particulier, voire contrer les efforts qu’elle avait consentis pour pallier l’ITAR et développer les technologies lui permettant d’exporter vers des directions bannies par les États-Unis (par exemple les satellites ITAR-free vers la Chine). 

Une étude évaluait les retombées économiques de la réforme à 63 Md$ et 340 000 emplois, dont 160 000 dans le domaine manufacturier, grâce aux parts export capturées par l’industrie américaine (donc perdu pour les Européens en particulier). Ces résultats donnent une idée du tsunami auquel il faut s’attendre.

Un des travers du système de contrôle américain, bien connus et subis à l’étranger, est le caractère extraterritorial voulu par ces lois ; ceci concerne les transferts internes au sein d’un pays tiers, la réexportation, les produits manufacturés à l’étranger avec contenu américain, les activités de courtage. Même quand cette extraterritorialité ne s’applique pas, le pouvoir de rétorsion du gouvernement américain reste suffisamment dissuasif pour chercher à rester en accord.

La réforme ne change rien en ce qui concerne cette volonté des Américains de contrôler en dehors de leurs frontières pour que des pays ou groupes hostiles ne mettent la main sur leurs technologies les plus sensibles. Les programmes internes de conformité (compliance) se doivent donc de rester attentifs vis-à-vis des évolutions du système afin de rester conforme, en particulier en anticipation d’éventuels contrôles exercés et d’investigations conduites par le gouvernement américain (Golden Sentry pour le Département du Commerce et Blue Lantern pour le Département d’État).

La réforme simplifiera et facilitera indéniablement le transfert de technologies ; à ce titre l’exemption Strategic Trade Authorization représente une avancée car, en donnant la possibilité d’exporter plus librement vers les pays alliés, elle permettra d’accroître les échanges transatlantiques. Par les transferts de l’USML vers la CCL, la réforme ouvre également des opportunités à laquelle notre industrie nationale doit se préparer : produits contrôlés de manière plus souple, accès à de nouveaux couples technologie/pays jusqu’à présent hors limite.

Cependant, malgré les clarifications engagées, un certain flou et une dose d’arbitraire seront toujours entretenus afin de mieux contrôler les technologies les plus sensibles au gré des intérêts économiques ou politico-diplomatiques des États-Unis.

La libéralisation de l’export d’articles précédemment classés ITAR devrait rendre plus faciles l’intégration et l’assemblage hors des États-Unis d’équipements et matériels contenant ces articles. En ce sens, la réforme pourra donc profiter aux industriels intégrateurs, européens en particulier, disposant de fortes capacités d’ingénierie, qui développeront des produits nouveaux intégrant les technologies US ou qui sauront profiter de la concurrence apportée par ces articles désormais libéralisés.

L'assouplissement de l’ITAR entraînera un assouplissement dans l’obtention des autorisations pour engager des coopérations (Technical Agreement), ce qui devrait permettre de faciliter la collaboration industrielle transatlantique. Les Américains sont pragmatiques et friands de technologies innovantes : à nos industriels qui en disposent de profiter de la réforme pour engager à nouveau le dialogue avec leurs homologues américains, en évitant naturellement de faire "ITARisées" ces technologies.

Les industriels de la défense s’étaient cependant habitués à un certain confort au sein de l’ITAR : le système a ses règles, restrictives et strictes certes, mais claires et connues. Les industriels découvrent un système EAR plus compliqué en fait que l’ITAR, en particulier avec les nombreuses exemptions et de dérogations utilisables : il s’agit pour eux de passer d’une logique mathématique à une logique de grammaire, contrastant la certitude des mathématiques et les règles complexes où l’exception est paradoxalement la règle.

Les industriels de part et d’autre de l’Atlantique mettront sûrement plusieurs mois ou années à pratiquer avec aisance ce nouveau système, mais une fois cette période d’adaptation passée, ce sont ces centaines de milliers d’articles, autrefois interdits d’exportation, ou difficilement exportables des US, qui viendront concurrencer ceux européens.

À chacun donc de continuer à rester informé sur ces changements profonds et de les prendre en compte dans sa stratégie afin d’en tirer le meilleur parti.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 07:40
L'Ukraine conduit Varsovie à accélérer le choix de son missilier

 

14/05/14 lesechos.fr (Reuters)

 

WASHINGTON, 14 mai (Reuters) - La Pologne pourrait choisir dès le mois de juin ou de juillet celui qui lui fournira de nouveaux missiles dans le cadre d'un contrat de plusieurs milliards de dollars, Varsovie ayant décidé de précipiter les choses en raison de la crise en Ukraine.

 

A en croire les dires de Marty Coyne, directeur du développement des missiles de Lockheed Martin, il y a de "bonnes chances" pour que le vainqueur de l'appel d'offres soit désigné dès le début de l'été.

 

"Il y a clairement un sentiment d'urgence", a-t-il dit.

 

S'exprimant mardi auprès de Reuters, Marty Coyne a noté que les inquiétudes de la Pologne après l'annexion de la Crimée par la Russie et les tensions dans l'est de l'Ukraine étaient susceptibles d'accélérer le processus de décision à Varsovie.

 

Sept soldats ukrainiens ont été tués et sept autres blessés mardi dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités, augurant mal du dialogue national soutenu par l'OSCE, la Russie et les diplomaties occidentales après les référendums sans appel de dimanche dans le Donbass.

 

Le gouvernement américain a diffusé mardi de nouvelles images satellite montrant que des forces russes étaient toujours stationnées ces derniers jours près de la frontière ukrainienne, malgré les assurances du Kremlin selon lesquelles ces troupes avaient été retirées.

 

En mars dernier, le vice-ministre de la Défense polonais Czeslaw Mroczek avait dit à Reuters que le pays voulait sélectionner son fournisseur de missiles d'ici la fin de l'année, ce qui représentait déjà une accélération du calendrier par rapport au projet initial d'acheter un nouveau système de missiles de défense en 2015.

 

Le président Barack Obama se rend en Pologne en juin, dans le cadre d'une tournée en Europe qui verra aussi le président américain assister à une réunion du G7 à Bruxelles et participer en France au soixante-dixième anniversaire du débarquement du 6 juin 1944.

 

Quatre candidats participent à l'appel d'offres missiles lancé par la Pologne : un consortium composé du français Thales , de l'européen MBDA et d'un groupe de défense polonais public, l'Etat israélien, Raytheon et le consortium MEADS emmené par Lockheed Martin.

 

MEADS a estimé l'appel d'offres à environ cinq milliards de dollars (3,6 milliards d'euros). Des experts ajoutent que tout le système de missiles de défense, y compris les coûts de maintenance, pouvait représenter 40 milliards de zlotys (9,6 milliards d'euros). (Andrea Shalal, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 14:15
photo RBND - 1er Régiment d'Artillerie

photo RBND - 1er Régiment d'Artillerie

 

13.05.2014 par 1er Régiment d'Artillerie

 

Américains, allemands et des régiments de la 7eme BB (35eme RI et 19ème RG) rassemblés cette semaine pour un exercice 3D de grande ampleur organisé par les opérations du 1er Régiment d'Artillerie.

Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 15:55
Exercice Royal Blackhawk - photo 1e RA

Exercice Royal Blackhawk - photo 1e RA

 

source 1e Régiment d'Artillerie


Exercice Royal Blackhawk au 1er RA : hélicoptères US, mortiers FR et DLOC franco-allemands dans le ciel de Belfort

Exercice Royal Blackhawk - photo 1e RA

Exercice Royal Blackhawk - photo 1e RA

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
UK MoD receives additional Babcock Phalanx systems

 

8 May 2014 naval-technology.com

 

The UK Ministry of Defence (MoD) has taken delivery of four additional Babcock Phalanx 1B kit modifications and two conversions of the land-based Phalanx weapon system, in the upgraded marinised configuration.

 

These systems form part of a contract awarded in 2006 to manage and execute all maintenance support activities, such as a 24/7 helpdesk for the Royal Navy, as well as logistics support for spares and repairable units.

 

Babcock has worked with Phalanx 1B systems' original equipment manufacturer Raytheon to convert the two land-based systems using their own support engineers.

 

Babcock weapons business development manager Martin Laity said: "We are pleased to have been able to deliver this further Phalanx capability upgrade successfully and on time, in partnership with Raytheon and the MoD, to enable the MoD and Royal Navy [to] build up the Phalanx close-in weapon systems (CIWS) capability it needs."

 

As part of an on-going programme in collaboration with Raytheon and the International Guns Missiles and Rockets Project Team, Babcock is also under contract to modernise 16 Phalanx systems to the 1B configuration.

 

Acting as the UK's primary defence for ships against the threat of anti-ship missiles, Phalanx CIWS is a rapid-fire, computer-controlled radar and 20mm Gatling gun system.

 

Incorporating a side-mounted forward looking infra-red camera (FLIR), the upgraded Phalanx 1B weapon system enables the CIWS to guard the ship against surface targets, while slowing air targets and anti-ship missiles.

 

Furthermore, the 1B configuration also plays a vital role in terms of countering the threat from small surface craft in littoral waters.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
Russia's Soyuz VS01 rocket sits on its launching pad in the space base of Kourou, French Guiana.

Russia's Soyuz VS01 rocket sits on its launching pad in the space base of Kourou, French Guiana.

 

May 05, 2014 (Voice of Russia)

 

Moscow - US sanctions against the Russian space industry are actually targeted against another competitor of the Americans - European companies, a source in the Russian space and rocket sector told Interfax-AVN on Wednesday.

 

"Formally the US sanctions impede the export of dual- and military-purpose technology to Russia. However, it is evident that a ready satellite does not refer to this category because by taking a satellite, Russia gets a piece of hardware, not technology.

 

So firstly European satellite producers and European satellite communications operators - customers of Russian launch services - will be affected by the US actions," the source said.

 

"The situation becomes critical for the second category of European companies - SES, Inmarsat, Eutelsat groups - when they are told that they cannot launch their satellites with Russian launchers," the source said.

 

"Every satellite is adapted for a certain launcher. The satellite will have to be altered upon a change of the launcher and this will require a certain amount of time.

 

"Operators have filed applications for resources but they will have to file these applications all over again due to delays with launches. Plus, a number of components will have to be changed on the satellites awaiting launch because, otherwise, insurers will not agree with the timeline of the satellites stipulated by producers," the source said.

 

According to the assessment of the source, the delay of the launch of new satellites, for which Russian launchers were planned to be used, could amount to two or three years. According to the existing information, several commercial launches of the Russian rocket Proton were planned by the end of 2014.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 16:20
photo Piotr Redlinski / Morpho

photo Piotr Redlinski / Morpho

 

06.05.2014 Morpho (Safran)

 

Précision, fiabilité, facilité d’utilisation : le détecteur d’explosifs Itemiser DX de Morpho (Safran) séduit les plus grandes compagnies aériennes. Un succès qui s’appuie sur une technologie et des capacités opérationnelles uniques, ainsi qu’un haut niveau de service.

Dans le secteur de la sécurisation du fret aérien, les règles du jeu ont changé sur le territoire nord-américain. Depuis le 1er janvier dernier, la Transportation Security Administration (TSA) du Département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis (U.S. Department of Homeland Security) impose aux compagnies aériennes de nouvelles réglementations de sécurité. Seuls les matériels de détection certifiés ou qualifiés sur la liste Air Cargo Screening Technology de la TSA doivent être utilisés. « Les compagnies aériennes se préparent depuis deux ans à cette évolution, rappelle Jennifer Haigh, Strategic Account Manager chez Morpho. Le choix de notre détecteur Itemiser DX leur permet de se conformer à cette nouvelle réglementation. »

 

Un produit performant et extrêmement fiable

Mis sur le marché en 2009, l’Itemiser DX a été qualifié par la TSA l’année suivante pour le fret. Pour la seule année 2013, plus de 250 exemplaires ont été déployés dans le monde par de grandes compagnies aériennes, comme United Airlines et Air Canada.
L’Itemiser DX est le premier système au monde capable de détecter simultanément les ions positifs et les ions négatifs*. Grâce à cette fonction, il peut détecter et identifier une large gamme d’explosifs. Ses principaux atouts : une précision et une fiabilité de détection qui se traduisent par un taux de fausses alarmes extrêmement bas. L’Itemiser DX dispose également d’une interface ergonomique complétée par une aide vidéo intégrée et une batterie de secours. « Avec ces caractéristiques, les compagnies aériennes opérant sur le continent nord-américain sont en mesure de s’assurer que leur processus de contrôle du fret est en conformité avec la nouvelle réglementation, sans freiner le flux de marchandises jusqu’à sa destination finale, souligne Jennifer Haigh. La présence de nos équipes de maintenance dans la quasi-totalité des grands aéroports nous permet d’assurer à nos clients une performance et une disponibilité optimales de nos systèmes. »
Autant d’avantages qui font de Morpho un leader mondial de la détection de traces d’explosifs. « Nous fournissons un service rapide et efficace à nos clients, que ce soit pour livrer et installer le matériel ou pour former les utilisateurs », conclut Jennifer Haigh.

* Pour en savoir plus sur la technologie ITMS, utilisée par l’Itemiser DX : http://www.morpho.com/r-d/detection-340/itms-technology-trace-detection/?lang=fr

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:20
photo Big Safari

photo Big Safari

2 mai 2014 MBDAInc·

 

In testing conducted at the US Naval Air Weapons Station in China Lake, CA from December 2013 - January 2014, a Brimstone-equipped MQ-9 Reaper Remotely Piloted Aircraft (RPA) scored nine direct hits against stationary and maneuvering targets traveling at speeds as fast as 70 MPH, while launching from up to 7 miles away at altitudes as high as 20,000 feet - realistic "middle of the envelope" shot profiles.

These tests demonstrate how Brimstone's dual mode Semi-Active Laser and Active mmW radar seekers work in tandem to ensure direct hits, even against high speed and maneuvering targets.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:20
Visite officielle du CEMA aux Etats-Unis : cérémonie au cimetière national d’Arlington

 

29/04/2014 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2014, dans l’Etat de Virginie aux Etats-Unis, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est recueilli au cimetière d’Arlington aux côtés de son homologue, le général d’armée américain Martin Dempsey.

 

Situé en face de Washington DC, à côté du Pentagone au sud du fleuve Potomak, le cimetière national d’Arlington (Arlington National Cemetery) est un lieu de recueillement de la nation américaine.

 

Au cours d’une cérémonie hautement symbolique, le général de Villiers et le général Dempsey ont rendu hommage aux soldats américains morts en opérations, alors qu’ils affrontaient les défis auxquels sont confrontées nos démocraties, souvent aux côtés de leurs compagnons d’armes français.

 

Il s’agit d’une étape importante, à laquelle tenait tout particulièrement le général de Villiers à l’occasion du voyage officiel qu’il effectue aux Etats-Unis du 22 au 25 avril 2014

 

Ce voyage constitue le deuxième déplacement du CEMA aux Etats-Unis depuis sa prise de fonction, le 15 février dernier. Centré sur les opérations en cours et les crises auxquelles sont confrontés les deux pays, il lui permet de partager une appréciation de la situation sécuritaire et des planifications en cours avec son homologue, le général Dempsey, mais également avec les principaux responsables du conseil de sécurité nationale (NSC) de la Maison Blanche. Il lui donne enfin l’occasion de rencontrer les principaux commandeurs américains : US Strategic Command(USSTRATCOM) au Nebraska, US Central Command(USCENTCOM) et US Special Operations Command(USSOCOM) à Tampa en Floride.

Visite officielle du CEMA aux Etats-Unis : cérémonie au cimetière national d’ArlingtonVisite officielle du CEMA aux Etats-Unis : cérémonie au cimetière national d’Arlington
Visite officielle du CEMA aux Etats-Unis : cérémonie au cimetière national d’Arlington
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 20:20
En visite officielle aux Etats-Unis, le CEMA conforte le niveau remarquable de notre relation militaire bilatérale.

 

29/04/2014 Sources : EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu en visite officielle aux Etats-Unis du 22 au 25 avril. Il s’agit du second déplacement outre-Atlantique du général de Villiers depuis sa prise de fonction le 15 février dernier, ce qui témoigne de l’importance que le CEMA accorde à la qualité de la relation franco-américaine.

 

Cette visite s’est articulée autour d’entretiens qui ont permis au CEMA de prolonger la dynamique de notre coopération militaire bilatérale, tout en développant des relations personnelles avec les responsables américains de la sécurité nationale, ainsi que les grands commandeurs.

 

A la Maison Blanche, le général de Villiers a rencontré M. Tony Blinken, numéro deux du Conseil National de Sécurité (NSC), ainsi que Mme Lisa Monaco, conseillère du président Obama en matière de contreterrorisme. Il s’est également entretenu au Pentagone avec son homologue, le général Martin Dempsey.

 

Cette visite s’est poursuivie par un déplacement au sein des grands commandements américains en lien permanent avec les armées françaises.

 

Le CEMA a tout d’abord rencontré l’amiral Mark Fox, adjoint du Central Command, ainsi que l’amiral William H. McRaven, commandant le Special Operations Command. Ces deux rencontres ont permis de mesurer la densité de notre coopération militaire bilatérale, réalité qui découle de l’intensité et de la qualité de nos engagements opérationnels. En la matière, il est clairement apparu que les armées françaises disposent d’un très fort crédit aux yeux de notre allié américain.

 

Les entretiens ont principalement porté sur la coopération opérationnelle en Afrique, où la France et les Etats-Unis contribuent directement à la lutte contre les groupes armés terroristes qui menacent la sécurité de nos Etats. La  question des soutiens américains et de leurs futurs développements  ont été très directement abordés.

 

L’engagement militaire français dans le contexte de crise ukrainienne a également été salué. Depuis le 1er avril, la France participe en effet à la surveillance aérienne des espaces alliés à l’Est de l’Europe, avec des vols d’avions radar AWACS. De plus, quatre chasseurs Rafale ont été déployés en Pologne le 28 avril, en vue de s’entraîner aux côtés des Polonais à la NATO Air Policing et, sur demande de l’OTAN, de contribuer à la mission de  police du ciel au profit des Pays Baltes.

 

Les échanges sur la Syrie ont enfin confirmé les larges convergences de vue dans les analyses françaises et américaines, notamment sur le déroulement du processus de neutralisation des armes chimiques, ainsi que sur les risques de débordement régional de cette crise. La problématique des flux de combattants étrangers impliqués dans les combats en Syrie a également été évoquée.

 

Au-delà de la coopération opérationnelle, le général de Villiers a rencontré l’amiral Cecil D. Haney, chef du Strategic Command, en charge des dossiers de dissuasion nucléaire, de la cyberdéfense, de la défense anti-missile, de l’espace et du renseignement stratégique. Lors de cet entretien, différents aspects de notre coopération militaire ont été abordés, notamment dans des domaines clés que constituent la cyber-défense, la défense anti-missile balistique ou encore les échanges de données sur la surveillance de l’espace.

 

Dans le sillage de cette visite officielle, le général de Villiers rencontrera à nouveau son homologue américain lors du prochain comité militaire de l’OTAN, le 21 mai 2014 à Bruxelles.

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:50
Premières fissures dans la façade « occidentale »

 

29 April 2014 by

 

Certes, c'est le temps des propos grandiloquents sur l’unité de l’Occident. Certes, c’est aussi le temps des gestes rassurants entre membres de l’OTAN. Mais plus la crise ukrainienne dure, plus les alliés doivent se rendre compte que leur détermination n’est que du spectacle, au fond. Après avoir poussé ses amis européens vers la radicalisation et encouragé l’escalade, le président Obama a clairement fait savoir qu’il n’avait d’ailleurs nullement l’intention de faire intervenir ses soldats. Ce qui est fort sage. Mais laisse quand même la porte ouverte à une (très hypothétique) « pire des scénarii », dans lequel les Européens se retrouveraient seuls face à une Russie provoquée à outrance par les Etats-Unis.

Bien entendu, l’article 5 de l’Alliance est censé nous rassurer sur ce point. Si jamais nous étions attaqués par Moscou, l’Amérique courrait automatiquement à notre rescousse. Sauf que ce n’est pas plus crédible aujourd’hui que ça ne l’était au temps de la guerre froide. Or à l’époque les Européens étaient bien conscients des incertitudes de l’engagement US. Ce n’est pas pour rien qu’ils tenaient à héberger des centaines de milliers de soldats américains – des « otages » de l’article 5. Aujourd’hui, l’Amérique étant préoccupée par l’Asie et rongée par ses déficits, sa capacité d’entrer dans ce genre de jeu aura forcément ses limites. D’où l’agacement des alliés de l’Est qui réclament, en vain, l’envoi et le stationnement permanent de nouvelles unités américaines.

Ajoutons-y la mise en évidence de désaccords profonds entre les membres européens de l’Alliance élargie. Que ce soit dans le domaine de l’armement ou dans celui de l’énergie. Pour l’exemple : les pays baltes (et l’Amérique) souhaitent voir la France (et d’autres) renoncer à la vente d’armements à la Russie, alors que la Pologne (et l’Amérique) reprochent à Berlin sa dépendance énergétique. Derrière la rhétorique enflammée et les démonstrations de fermeté, « l’Occident » est donc loin d’être tout à fait uni sous sa flamboyante bannière transatlantique. Mais ils font tous des pieds et des mains pour faire comme si. Pour la simple et bonne raison que les Européens n’ont pas, pour l’heure, de plan B crédible.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:50
photos MoD Lituania - Alfredas Pliadis

photos MoD Lituania - Alfredas Pliadis

 

26 Avril Ouest-France

 

Une compagnie de 150 hommes de la 173e brigade aéroportée de l'armée américaine a été accueillie samedi matin à la base aérienne de Siauliai (nord).

 

Les soldats américains y seront stationnés au moins jusqu'à la fin de l'année, selon le ministère lituanien de la Défense, suite à la décision de Washington de renforcer son engagement dans un contexte de tension avec la Russie sur l'Ukraine.

 

 

Lituanie. Arrivée de 150 soldats américains

La présidente lituanienne Dalia Grybauskaite a salué l'arrivée des forces américaines comme une « mesure de dissuasion » dans la région où les craintes en matière de sécurité ont augmenté suite à l'aggravation de la crise en Ukraine.

 

« Dans cette situation, nous voyons quels sont nos vrais amis, et qui vient pour (nous) aider », a déclaré Mme Grybauskaite aux journalistes, après l'atterrissage des soldats américains.

 

« Si un de nos invités est blessé cela signifiera une confrontation ouverte non plus avec la Lituanie mais avec les Etats-Unis », a-t-elle ajouté.

 

Une autre unité en Pologne

 

Washington avait annoncé mardi le déploiement pour des exercices en Pologne et dans les pays Baltes de 600 soldats, un geste adressé à ses alliés de l'Otan, inquiets des actions de Moscou en Ukraine.

 

Une unité de 130 hommes est déjà arrivée mercredi en Pologne, une autre a débarqué vendredi en Lettonie. Un nombre similaire de soldats américains est attendu lundi en Estonie.

 

En annonçant mardi à Washington l'envoi de troupes dans les pays frontaliers de l'Ukraine et de la Russie, le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, avait précisé qu'il s'agissait d'opérations « bilatérales » de la part des Etats-Unis et non d'exercices de l'Otan.

Lituanie. Arrivée de 150 soldats américains
Lituanie. Arrivée de 150 soldats américains
Lituanie. Arrivée de 150 soldats américains
Lituanie. Arrivée de 150 soldats américains
Lituanie. Arrivée de 150 soldats américains
Lituanie. Arrivée de 150 soldats américains
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:50
Military Spending 2004-2013 - SIPRI.org

Military Spending 2004-2013 - SIPRI.org

 

14.04.2014 Romandie.com (AWP)

 

Stockholm (awp/afp) - Les dépenses militaires ont diminué en 2013, tirées à la baisse par la réduction des budgets des armées occidentales et en particulier américaine, a annoncé lundi le Sipri, un centre de recherche suédois.

 

En 2012, ces dépenses avaient, pour la première fois depuis 1998, baissé, de 0,4%, mais le recul s'est accéléré, atteignant 1,9%, selon les calculs de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm.

 

Toutefois, "l'augmentation des dépenses militaires dans les pays émergents et en développement se poursuit sans relâche", a souligné dans un communiqué le directeur de recherche sur les budgets militaires, Sam Perlo-Freeman.

 

"Même si dans certains cas elle est la conséquence naturelle de la croissance économique ou une réponse à des besoins de sécurité réels, dans d'autres cas elle représente une dilapidation des revenus tirés des ressources naturelles, (est) le fait de régimes autocratiques, ou (de) l'apparition de courses régionales à l'armement", a-t-il ajouté.

 

Le monde a dépensé 1750 mrd USD (plus de 1250 mrd EUR) pour ses armées en 2013, relève le Sipri. L'évolution en pourcentage de ces dépenses tient compte de l'inflation.

 

Les États-Unis, pays qui a le plus gros budget consacré à la défense, l'ont abaissé de 7,8%, avec la fin des opérations en Irak, le début du retrait d'Afghanistan, et les coupes automatiques dans les dépenses adoptées par le Congrès en 2011.

 

Les trois suivants (Chine, Russie et Arabie saoudite) font en revanche partie des 23 pays qui ont plus que doublé leur budget depuis 2004.

 

Pékin a dépensé 7,4% de plus en 2013, et les différends territoriaux avec la Chine ont incité certains de ses voisins à accroÎtre les crédits accordés aux militaires.

 

"Les inquiétudes du Japon quant à la puissance militaire croissante de la Chine, s'ajoutant à la politique nationaliste du gouvernement nippon, ont amené Tokyo à mettre fin à la baisse de longue date et progressive de ses dépenses militaires", a expliqué M. Perlo-Freeman.

 

En Asie également, l'Afghanistan a connu la plus forte hausse, 77%, dans la perspective du retrait de la plupart des soldats étrangers de son territoire fin 2014.

 

En Europe, la France se distingue car elle a, "malgré sa croissance économique faible, largement maintenu ses dépenses militaires pendant la crise économique mondiale, avec des dépenses en 2013 inférieures de seulement 4% à celles de 2008", a noté le Sipri.

 

Au Moyen-Orient, les budgets se sont accrus de 4% en 2013. Cette estimation reste sujette à caution, aucun chiffre n'étant disponible pour les Émirats arabes unis, l'Iran, le Qatar et la Syrie.

 

"Et même là où elles sont disponibles les données ne couvrent peut-être pas toutes les dépenses militaires", d'après M. Perlo-Freeman.

 

L'Arabie Saoudite a dépassé en 2013 aussi bien la France (tombée à la 5e place) que le Royaume-Uni (6e). Le Sipri a expliqué le bond de 14% de ses dépenses par les tensions avec l'Iran et les craintes de révolte.

 

En Afrique, les dépenses ont augmenté de 8,3%, dopées par les revenus pétroliers de pays comme l'Algérie et l'Angola.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:40
Le directeur de la CIA s'est rendu à Kiev ce week-end

 

14 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le directeur de la CIA John Brennan s'est rendu à Kiev ce week-end au cours d'une tournée de travail en Europe, au moment où l'Est de l'Ukraine traverse une grave crise, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney lundi.

 

Nous sommes en mesure de confirmer que le directeur (de la CIA) était à Kiev ce week-end, a affirmé M. Carney lors de son point de presse quotidien.

 

Plus tôt lundi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait dit attendre des explications de Washington quant aux informations faisant état d'une telle visite.

 

Nous voulons notamment comprendre ce que signifient les informations sur une visite urgente à Kiev du directeur de la CIA, avait dit M. Lavrov. On ne nous a pour l'instant pas fourni d'explications convaincantes, avait-il ajouté.

 

Ces déclarations sont absurdes a rétorqué Jay Carney, soulignant que le séjour du directeur de l'agence américaine de renseignement à Kiev ne s'était d'aucune manière déroulé hors du cadre de sa tournée de routine sur le continent européen.

 

Les tensions entre Russes et Américains sont montées d'un cran ce week-end au sujet de la grave crise que traverse la région orientale russophone de l'Ukraine. Samantha Power, l'ambassadrice américaine à l'ONU a ainsi assuré dimanche que les attaques de groupes armés dans des villes de l'Est ukrainien portaient les signes de l'implication de Moscou.

 

Lundi, les insurgés armés pro-russes sont repassés à l'offensive et ont demandé l'aide de Vladimir Poutine face au gouvernement pro-européen de Kiev.

 

Le Kremlin a annoncé que le président russe recevait de nombreuses demandes d'aide des régions de l'Est ukrainien et observait la situation avec beaucoup d'inquiétude.

 

Une déclaration qui renforce les craintes d'intervention, la Russie ayant massé jusqu'à 40.000 hommes à la frontière selon l'Otan, et M. Poutine ayant de longue date dit qu'il assurerait à tout prix la sécurité des populations russophones de l'ex-URSS.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:50
NRP Corte Real - photo US Navy

NRP Corte Real - photo US Navy

 

Upgrades will significantly improve Portugal's ability to detect and localize potential threats on or under the surface of the water

 

OTTAWA, Ontario, April 14, 2014 /CNW

 

General Dynamics Canada is installing an adjunct processing system on three VASCO DA GAMA-class frigates of the Portuguese Navy. Designed by General Dynamics Canada, the ECLIPSE adjunct processor provides the in-service AN/SQS-510 sonar systems with enhanced operational capability to detect submarines and torpedoes.

"General Dynamics Canada has a 40-year history of providing and supporting underwater systems and components to navies around the world. As the original designer and manufacturer of the AN/SQS-510 hull-mounted sonar system, we are pleased to bring new capabilities to this valuable and trusted system," says David Ibbetson, vice president, General Dynamics C4 Systems International.

The ECLIPSE processing system will work in parallel with the AN/SQS-510, leveraging the data collected from the existing sonar system. The addition of the ECLIPSE processing system will significantly improve the ability to detect and characterize echoes and sounds transmitted through the water to determine location and physical characteristics of potential threats.

In addition, ECLIPSE provides new ways of displaying the processed sonar information, with greater detail in a simplified format that allows operators to detect contacts earlier, and with more clarity than before. The information is displayed on new, state-of-the-art high-resolution flat panel monitors. The system also provides enhanced capabilities for training as well as record and replay of acoustic data. All of these improvements are installed without enlarging the footprint or weight of the system in the ship, or increasing the number of sonar operators.

The AN/SQS-510 medium-frequency hull-mounted sonar is currently in service on all twelve Royal Canadian Navy HALIFAX-class patrol frigates and three IROQUOIS-class destroyers. The system is also in use in ships of the Portuguese and Bulgarian navies.

General Dynamics Canada is part of General Dynamics C4 Systems, a business unit of General Dynamics (NYSE: GD). For information about General Dynamics Canada please go to www.gdcanada.com.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:50
P3-C Orion and Frigate NIEDERSACHSEN photo Bundeswehr

P3-C Orion and Frigate NIEDERSACHSEN photo Bundeswehr

 

April 14, 2014 defense-aerospace.com

(Source: Defense Security Cooperation Agency; issued April 11, 2014)

 

Germany – P-3C Aircraft Upgrades and Related Support

 

WASHINGTON --- The State Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to Germany for P-3C aircraft upgrades and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $250 million. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress of this possible sale on April 11, 2014.

 

The Government of Germany has requested a possible sale for the procurement, integration, and installation of hardware and software to upgrade the aircraft mission computer and acoustic systems, and non-integrated simulator equipment on 8 P-3C aircraft. The hardware and software include A (structural and electrical) and B (Weapon Replaceable Assemblies) kits for future integration into the simulator.

 

Also included are the design, development, integration, testing and installation of a ground-based mission support system (which includes the Portable Aircraft Support System and Fast Time Analyzer System); validation and acceptance; spare and repair parts; support equipment; personnel training and training equipment; publications and technical documentation; U.S. Government and contractor technical, engineering, and logistics support services; and other related elements of logistics support.

 

The estimated cost is $250 million

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by improving the military capabilities of a NATO ally and enhancing standardization and interoperability with U.S. forces.

 

This proposed sale will update hardware and software to ensure the P-3 aircraft maintain operational capability. The upgrades will enhance Germany’s ability to participate in future coalition operations and will promote continued interoperability. Germany will have no difficulty absorbing this upgraded equipment into its armed forces.

 

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

 

The principal contractors will be Lockheed Martin Mission Systems and Training in Owego, New York; General Dynamics in Bloomington, Minnesota; Lockheed Martin Aeronautics Company in Marietta, Georgia; and Lockheed Martin Mission Systems and Training in Manassas, Virginia. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this sale will not require the assignment of any additional U.S. government or contractor representatives to Germany.

 

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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