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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:35
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 16 et 17 mai 2015, dans le cadre de l’exercice Kitsune 2015, le BPC Dixmunde, la FLF Aconit, ainsi que le porte-hélicoptère japonais Oshumi et le destroyer américain Preble, ont réalisé des manœuvres amphibies en mer de Chine.

 

Durant le transit Shanghai – Sasebo, un porte-hélicoptères japonais et un destroyer américain ont rejoint les bâtiments français, ce qui a donné l’occasion aux équipages du Dixmude et de l’Aconit de travailler en coopération avec les deux marines partenaires pendant deux jours et deux nuits.

 

Première journée de l’exercice Kitsune 2015, le 16 mai 2015 était ainsi consacré à des vols d’hélicoptères et à des manœuvres tactiques entre les quatre bâtiments. Dès 8h30, l’exercice a commencé avec des transferts entre les militaires des trois nations. Une première rotation en PUMA entre le BPC et le porte-hélicoptère Oshumi a permis l’échange de marins français et japonais, qui ont pu participer à l’activité du bâtiment allié et échanger leurs expériences. Puis vers 9h, l’hélicoptère américain s’est présenté sur la plate-forme du Dixmude pour y déposer le commandant du l’USS Preble.

 

Ces échanges effectués, l’exercice a continué par des manœuvres tactiques interalliées longuement préparées en passerelle par les quatre bâtiments. Ces exercices, qui ont mis à l’épreuve les compétences des chefs de quart, ont aussi constitué une bonne opportunité pour les élèves officiers de mettre en pratique les acquis de leur formation.

 

Alors que l’Aconit quittait le groupe dans l’après-midi pour rejoindre la Corée, le Dixmude a continué à faire route vers le Japon pendant la nuit. Avant son arrivée à Sasebo, le bâtiment a à nouveau participé à une journée de manœuvres amphibies avec l’Ohsumi.

 

Le 17 mai 2015, les équipes du Dixmude se sont mises à l’œuvre dès 5h du matin. Les bâtiments japonais et français se sont préparés à échanger leurs engins de débarquement, « exercice qui renforce notre interopérabilité », a commenté l’officier chargé de l’organisation de Kitsune. A 8h30, le Landing Craft And Cushion (LCAC) japonais, impressionnant par sa puissance, est arrivé sur le BPC Dixmude. Au début de sa présentation, le LCAC a dégonflé ses jupes pour se poser au fond du radier du Dixmude et permettre à un second LCAC de se présenter, ce qui constituait une grande première.

 

Les mouvements amphibies terminés, le personnel du pont d’envol du Dixmude était déjà paré pour accueillir l’hélicoptère japonais CH47 (Chinook). A son bord se trouvaient le commandant de la 7e flotte américaine et le commandant en chef de la flotte d’autodéfense japonaise, dont la rencontre visait à consolider les relations avec les forces américaines et japonaises.

 

L’amiral commandant la zone maritime Pacifique, présent à bord lors de cette traversée, a félicité l’équipage pour la réussite de cet exercice « qui demandait une extrême préparation et la réalisation de manœuvres complexes ».

 

Identifié comme zone stratégique majeure par le Livre blanc de 2013, le Pacifique constitue un espace d’intérêt partagé avec nos partenaires américains et japonais. Présente dans le cadre de son dispositif des forces prépositionnées en Polynésie Française et en Nouvelle Calédonie et par le déploiement d’un commandement maritime permanent dans la zone de responsabilité Asie-Pacifique (ALPACI), la France entretient une coopération bilatérale et multilatérale riche avec les pays alliés. Parmi les partenaires régionaux, le Japon fait partie de ceux avec lesquels la France entretient un dialogue stratégique renforcé depuis 2014. Sur le plan militaire, cette coopération s’articule essentiellement autour d’échanges d’expertises et d’actions de formation et par une volonté croissante du Japon de participer aux interactions multilatérales.

photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:35
Accueil du président de la République de Singapour par le général Mercier - photo Armée de l'Air

Accueil du président de la République de Singapour par le général Mercier - photo Armée de l'Air

 

27/05/2015 Armée de l'air

 

Dans le cadre de sa visite d’État en France, Son Excellence Monsieur Tony Tan, Président de la République de Singapour, s’est rendu sur la base aérienne 120 « Commandant Marzac » de Cazaux, jeudi 21 mai 2015.

 

Le président singapourien a été accueilli par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et le colonel Laurent Thiébaut, commandant la base de défense de Cazaux et la base aérienne 120. Les honneurs militaires lui ont alors été rendus par une compagnie d’aviateurs, accompagnée pour l’occasion par une formation de la Musique de l’Air.

 

Le chef d’État s’est ensuite rendu au 150e escadron de la force aérienne de la République de Singapour, en détachement permanent sur la base de Cazaux depuis 1998. Il a ainsi pu visiter les installations de l’école de formation des pilotes de chasse singapouriens et rencontrer le personnel militaire et civil du détachement, ainsi que leurs familles.

 

 

Dès l’indépendance de Singapour en 1965, la France a noué des relations bilatérales riches avec la cité-état. La coopération de défense y joue un rôle prépondérant, notamment grâce au partenariat privilégié unissant les deux armées de l’air et au détachement cazalin qui en constitue la clé de voûte.

Le général Mercier en compagnie du Président de la République de Singapour - photo Armée de l'Air

Le général Mercier en compagnie du Président de la République de Singapour - photo Armée de l'Air

Photo de groupe au sein de l'escadron singapourien - photo Armée de l'Air

Photo de groupe au sein de l'escadron singapourien - photo Armée de l'Air

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:35
Ex. Garuda - photo IAF

Ex. Garuda - photo IAF

 

27 mai 2015 Info-Aviation

 

Le ministre de la défense de l’Inde a confirmé que son pays limitera sa commande à 36 Rafale pour financer la production nationale du Tejas LCA.

 

Cette déclaration de Manohar Parrikar, ministre de la défense, met un terme à l’appel d’offres MMRCA et marque l’engagement du gouvernement indien dans son programme d’avion de combat local Tejas LCA (Light Combat Aircraft).

L’appel d’offres MMRCA visait initialement l’acqusition de 126 avions de combat. Mais Delhi a finalement réduit sa commande à 36 Rafale afin d’investir dans la production de son avion national Tejas.

« En achetant 36 Rafale au lieu de 126, j’ai sauvé le coût de 90 Rafale », a déclaré M. Parrikar, précisant que ce montant était d’environ 15.51 milliards de dollars. « Nous allons affecter cet argent à l’achat de Tejas LCA dont le coût unitaire est d’environ 1.5 milliards de roupie indienne (23 millions de dollars) », a t-il ajouté.

Le Tejas LCA va remplacer 10 à 12 escadrons de MiG-21 et de MiG-27 mis à la retraite à partir de 2022, a t-il confirmé.

Le Tejas est un chasseur supersonique monoplace et monoréacteur de quatrième génération. Il est doté d’un radar multimode à effet  Doppler, disposant des modes air-air, air-sol, air-mer. L’appareil dispose également d’un pod FLIR et d’un désignateur laser.

Le ministre indien a néanmoins refusé de révéler le coût d’achat des 36 Rafale, qui avait été annoncé par le Premier ministre Narendra Modi le 10 avril à Paris, et qui est actuellement en négociation. M. Parrikar a toutefois confirmé que le contrat comporte une obligation de compensation de 50%.

Le Ministère indien de la Défense était en négociation avec Dassault depuis 2012 pour l’acquisition de126 Rafale au profit de l’Indian Air Force (IAF).

Parmi ceux-ci, 18 devaient être achetés sur étagère et 108 construits sous licence en Inde par Hindustan Aeronautics Ltd à Bangalore.

 

Les déboires du Su-30

Une enquête préliminaire a révélé que des problèmes de moteur pourrait expliquer le crash d’un chasseur Su-30MKI de l’IAF dans l’Etat d’Assam, le 19 mai 2015, selon des sources officielles. Le crash était le sixième accident impliquant un Su-30. L’avion est entré en service dans l’IAF en 1997.

Un tribunal d’enquête sur l’accident est en cours. L’avion s’était écrasé lors d’une mission de routine. Des « problèmes techniques » sont apparus peu après le décollage de la base Salonibari de Tezpur. Les deux pilotes se sont éjectés en toute sécurité.

En mars 2015, Parrikar a déclaré au Parlement que la flotte de Su-30 était en proie à « une panne de moteur en vol » et que l’IAF avaient répertorié 35 anomalies liées au moteur russe Saturn AL-31FP Powerpack.

Cependant, les responsables de Sukhoï nient ces problèmes et attribuent les six accidents de Su-30 à une « erreur humaine », chose que conteste vivement l’IAF.

L’IAF a opéré entre 200 et 272 chasseurs Su-30 acquis pour plus de 12 milliards de dollars.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:35
FANC : participation du COMSUP à un séminaire sur l’amphibie

 

27/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 21 mai 2015, le général de Revel, commandant supérieur des forces armées en Nouvelle-Calédonie (COMSUP FANC), a participé au« PACOM Amphibious Leaders’ Symposium » (PALS) à Honolulu.

 

Le général de Revel, accompagné du lieutenant – colonel Courtiau (officier de liaison au commandement pacifique américain basé à Quantico, PACOM), a représenté le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) à l’occasion de ce séminaire qui regroupait les CEMAT ou les représentants des corps amphibies de 22 nations : Australie, Bangladesh, Cambodge, Canada, Chili, Colombie, Etats-Unis, Indonésie, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Philippines, Corée du sud, Singapour, Sri-Lanka, Taiwan, Thaïlande, Tonga, Grande Bretagne et Vietnam.

 

Organisé par l’USMC (United States Marine Corps), ce séminaire visait principalement à échanger sur les connaissances de chaque force dans le domaine de l’amphibie, à établir un bilan capacitaire de l’amphibie dans le Pacifique et à développer des actions de coopération régionale.

 

Après une première journée consacrée aux présentations des moyens de chaque pays et à la nécessité d’une coopération amphibie multinationale dans le Pacifique, les participants ont pu assister à différentes démonstrations dynamiques (assaut amphibie, logistique amphibie et concept de seabasing 1) le deuxième jour. La dernière journée était consacrée à des travaux de réflexion organisés en groupe de travail sur un scénario d'intervention amphibie en coalition au profit d'un Etat victime d'une catastrophe naturelle doublée d'une déstabilisation par des groupes armés.

 

Dans le cadre de leurs missions les FANC participent aux activités de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentes sur le théâtre Pacifique où ils constituent, avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF) le principal point d’appui de nos forces armées.

 

Les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

 

1 Seabasing : concept développé par USMC et la Navy, qui vise à utiliser les bâtiments de la Marine pour constituer au large une base logistique, et s’affranchir des menaces et contraintes pesant sur les bases établies à terre. Ces ports en mer doivent permettre, grâce à l’établissement de quais flottants, de décharger sélectivement en mer les stocks prépositionnés sur des navires (24 navires dans le Pacifique), pour équiper ou recompléter d’autres navires ou unités. Le seabasing comprend des stocks de tous les services (USMC, Army, Air Force).

photo USMCphoto USMCphoto USMC
photo USMC

photo USMC

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 07:55
Chronique culturelle du 27 mai 2015 - SHD


27.05.2015 source SHD
 

27 mai 1905 : bataille navale de Tsushima (entre le Japon et la Russie). La situation militaire de la Russie en guerre contre le Japon se dégradant en Extrême-Orient, Nicolas II décide l'envoi d'une escadre de secours (4 cuirassés à peine achevés, 11 cuirassés et croiseurs anciens ou hors d'âge, 9 destroyers). Partie de la Baltique, aux ordres de l'amiral Rojdestvenski, l’escadre parvient à l'entrée du détroit de Corée en vue de l'île de Tsushima le 27 mai 1905, après un périple de sept mois de navigation épuisante pour contourner l'Afrique puis traverser l'océan Indien et les mers de Chine. Elle est attendue par l'amiral Tōgō  avec 4 cuirassés, 8 croiseurs cuirassés, 14 croiseurs et 21 torpilleurs. Le tir japonais, très précis, disloque les trois lignes russes. En quelques heures, les quatre cuirassés de tête sont mis hors de combat. Rojdestvenski, blessé, est fait prisonnier. Son remplaçant Nebogatov capitule avec les rares bâtiments rescapés le 28 mai au matin. Seuls un croiseur et deux destroyers rallieront Vladivostok. Le reste de l'escadre russe est coulé, capturé ou interné. Les Russes comptent 5 000 morts, 6 000 prisonniers et 700 blessés, contre seulement 600 hommes mis hors de combat pour les Japonais. Cette victoire japonaise eut un grand retentissement à l'époque en Asie et fit entrer le Japon dans le cercle des grandes puissances maritimes.

 

27 mai 1913 : naissance de Jesse Glenn Gray (Pennsylvanie). Ecrivain et philosophe américain qui effectue la Seconde guerre mondiale dans le contre-espionnage durant les campagnes d'Italie et de France. Auteur du désormais classique "Au combat - Réflexions sur les hommes à la guerre", il dresse un portrait fin et émouvant de l'homme confronté à la peur et la violence, présentant avec une grande clarté ses pensées sur la mort, le courage, la lâcheté, l'ennemi, la culpabilité, la fraternité, le sacrifice,...  Gray écrit 10 ans après la guerre en s'appuyant sur les notes prises à l'époque. La force de son témoignage de "soldat" est intacte, gagnant même  en profondeur grâce à l'analyse rétrospective du philosophe. Comme Ernst Jünger, il avoue une fascination involontaire pour le déchainement de la puissance mais, tout en n'étant pas un rêveur irresponsable, dénonce aussi l'absurdité de l'homme qui tue l'homme .

 

27 mai 1916 : « mort de Gallieni, dont le corps est exposé aux Invalides et devant lequel les Parisiens se pressent en foule ». LCL Rémy Porte.

 

27 mai 1918 : Ludendorff attaque au chemin des Dames. Après les échecs dans ses tentatives de percée du front occidental en Artois et dans la Somme, Ludendorff lance son ultime attaque dans la région du Chemin des Dames, théâtre de la coûteuse offensive Nivelle un an plus tôt. Les Stosstruppen (troupes d'assaut) reprennent en 1 jour le terrain conquis en 1 an par les Français et ne seront arrêtés que sur la Marne à la fin du mois, grâce à l'engagement précipité des premières unités américaines : c'est le "Caporetto" de la France.

 

27 mai 1919 : arrivée de la première transat en avion (Lisbonne). Le commandant Albert Cushion Read de la marine américaine pose son hydravion, un Curtis NC4, dans le port de Lisbonne accomplissant la première traversée de l’Atlantique de l’histoire de l’aviation. Parti le 16 mai de Terre Neuve, il fait une escale de quelques jours à Horta dans les iles Açores. La première traversée sans escale fut quant à elle réalisée par les Britanniques Alcock et Whitten les 14 et 15 juin suivants à bord d’un bombardier Vicker Vimy.

 

27 mai 1926 : reddition d’Abd el Krim. Le chef rebelle et auto-proclamé de la « République du Rif », en guerre contre l’Espagne et la France au Maroc, se rend après 5 ans de combats. Il met ainsi fin à la guerre du Rif.

 

27 mai 1941 : la fin du Bismarck.  (Atlantique Nord). Poursuivi depuis son repérage au nord de l'Islande, après avoir coulé le HMS Hood le 24 mai (seulement 3 survivants parmi l'équipage), le  puissant cuirassé allemand Bismarck est coulé avec ses 2200 membres d'équipage (110 survivants). La Kriegsmarine va désormais éviter d'exposer au même sort son navire jumeau: le Tirpitz.

"After the Bismarck".

 

27 mai 1942 : opération commando contre Heydrich (Prague). Un commando de parachutistes tchèques, ayant fui l'invasion allemande en France puis au Royaume-Uni, est largué d'un Halifax au-dessus de la Tchécoslovaquie entre décembre 1941 et mars 1942. Après avoir repéré les habitudes du "boucher de Prague", ils lui tendent une embuscade en pleine ville. Mortellement blessé par des éclats de grenades, Heydrich décède le 4 juin. Chef du RSHA (regroupant tous les services spéciaux), il était le bras droit d'Hitler et de Himmler pour la "solution finale". La témérité de l'action qui lui coute la vie exaspère Hitler qui décide une série de représailles particulièrement sanglantes contre la population. Le commando bénéficie de la protection d'une écrasante majorité de Tchèques mais est trahi par un des siens, appâté par la récompense de 10 millions de couronnes. Les paras tchèques retranchés dans une crypte orthodoxe, se battent jusqu'au bout, se réservant leur dernière cartouche.

 

27 mai 1944 : bombardement de Marseille, Nice, Avignon et Nîmes. 250 bombardiers américains volant à haute altitude bombardent les nœuds ferroviaires des grandes agglomérations du Sud-Est dans le cadre de la préparation du débarquement en Provence (opération Dragoon – Aout 1944). A Marseille, le bombardement met fin – involontairement - à une grève de 10 000 ouvriers dirigée par la résistance communiste locale et tue près de 1800 civils.

 

27 mai 1952 : signature de la CED (Paris). Acte de naissance de la Communauté européenne de Défense, le traité de Paris est signé par la RFA, la Belgique, le Luxembourg, l’Italie, les Pays-Bas et la France mais ne sera jamais ratifié par cette dernière alors que l’impulsion initiale du projet est française. 

 

27 mai 1995 : reprise du poste de Verbanja. (Sarajevo). La section Heluin du BATINF 4, déployé au centre de Sarajevo (constitué autour d'un noyau du 3e RIMa), reprend le poste tenu par le bataillon au débouché du pont de Verbanja, capturé traitreusement le matin même par des paramilitaires serbes de Bosnie. C'est la première action résolument offensive de la FORPRONU. Deux soldats sont tués au cours de l'opération commandée par le capitaine Lecointre. La section est montée à l’assaut dans des conditions contraignantes (pas d’appui lourd pour éviter les dommages collatéraux dans ce quartier très peuplé).

http://www.troupesdemarine.org/traditions/histoire/hist023.htm

 

27 mai 1999 : acte d’accusation de Milosevic. Le Tribunal Pénal International poursuit le président de la République fédérale de Yougoslavie pour crimes de guerre et contre l’humanité commis au Kosovo. Il perd le pouvoir en octobre 2000 et est arrêté par la police serbe en avril 2001 après un assaut en règle de sa résidence.

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 07:35
The Future Leaders: Army's New Officers


24 mai 2015 by New Zealand Defence Forces

 

The new officers from New Zealand Commissioning Course 2015 marches out from their graduating ceremony. These new officers represent the next wave of leadership for New Zealand Army. Included in this graduating ceremony are members of our Pacific neighbours' Armies who came to New Zealand to train as officers.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:35
photo CSIS Asia Maritime Transparency Initiative

photo CSIS Asia Maritime Transparency Initiative

 

19.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Les Américains l'appellent Fiery Cross Reef, les Vietnamiens Da Chu Thap, les Philippins Kagitingan. Pour les Chinois, c'est le Yongshu Reef, un bout de rocher qui se transforme résolument  en "porte-avions" ou en base avancée.

 

La Chine contrôle ce caillou depuis 1987 et est en désaccord avec le Vietnam depuis 1988. Faisant fi des tensions et des mises en garde, Pékin a entrepris des travaux titanesques pour faire de ce rocher une plate-forme militarisée.

 

Pour en savoir plus, découvrir l'avancement des travaux et mieux appréhender la stratégie chinoise, l'Asia Maritime Transparency Initiative propose un excellent diaporama interactif (à découvrir ici).

 

On notera aussi les pages "Island Tracker" qui listent les îles occupées et bétonnées par les Chinois.

Un porte-avions en béton baptisé Yongshu Reef par les Chinois
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:35
La Corée du Nord déclare miniaturiser des armes nucléaires

 

20/05/2015 Lepoint.fr (AFP)

 

La Commission nord-coréenne de défense nationale, plus haute instance militaire du pays, a indiqué avoir "diversifié [ses] capacités de frappes nucléaires".

 

La Corée du Nord a annoncé mercredi qu'elle avait réussi à miniaturiser des armes nucléaires. Un tel processus pourrait lui permettre d'équiper des missiles. "Cela fait longtemps que nous avons commencé à miniaturiser et à diversifier nos capacités en termes de frappes nucléaires", a déclaré la puissante Commission nord-coréenne de défense nationale (CDN) dans un communiqué rendu public par l'agence officielle KCNA.

 

"Nous sommes également parvenus au point où le degré de précision le plus élevé est garanti, pas seulement pour les missiles de courte et moyenne portée, mais également pour les missiles de longue portée", ajoute le communiqué. "Nous ne cachons pas cet état de fait." La CDN, la plus haute instance militaire du pays qui est présidée par le numéro un Kim Jong-un, a également critiqué les États-Unis pour avoir condamné ce qui a été présenté par Pyongyang comme un tir d'essai réussi d'un missile balistique depuis un sous-marin (MSBS), en violation des résolutions de l'ONU.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:35
photo EMA

photo EMA

 

19/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 mai 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu, à Paris, le lieutenant general Tim Keating, chef d’état-major des armées néo-zélandaises.

 

Organisée seulement un mois après la célébration de l’ANZAC Day et alors que la France et la Nouvelle-Zélande fêtent cette année le 70ème anniversaire de leurs relations bilatérales, cette rencontre s’inscrivait donc dans un calendrier mémoriel et diplomatique fort.

 

Après avoir assisté à un point de situation sur les nombreux engagements de nos forces armées en opérations extérieures et sur le territoire national au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le général Keating a pu s’entretenir avec le général de Villiers.

 

Fort de l’amitié ancienne qui lie nos deux pays, le général de Villiers et le général Keating ont fait le point sur la situation sécuritaire, plus particulièrement celle du Levant où les forces néo-zélandaises vont prochainement participer, aux côtés de la force Chammal, à la coalition engagée dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Les deux CEMA sont également revenus sur la coopération régionale mise en œuvre dans le Pacifique où les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) et les forces armées néo-zélandaises participent à la sécurité maritime, que ce soit dans le cadre de sommets réguliers comme le Quadrilateral Defence Coordination Group (QUAD) ou le South Pacific Defence Ministers’ Meeting (SPDMM), ou lors d’activités opérationnelles conjointes. Ils se sont également félicités de l’excellente coopération multilatérale menée sur le volet du secours aux populations dans le cadre des accords FRANZ, comme récemment lors de l’intervention au Vanuatu dévasté par le cyclone PAM. Ils ont notamment évoqué les exercices Southern Katipo et Croix du Sud qui constituent alternativement chaque année un temps opérationnel fort.

 

Repères

 

Cérémonies de l’ANZAC DAY (Australian and New-Zealand Army Corps):

Ces cérémonies rappellent avec ferveur et émotion l’engagement des troupes australiennes et néo-zélandaises sur le sol français lors des batailles de Picardie en 1916 et 1918. Près de 1200 soldats australiens et néo-zélandais ont perdu la vie lors de ces batailles qui ont scellé la profonde amitié qui lie nos deux pays.

 

Les accords FRANZ : Accord tripartite de coopération signé en 1992 entre la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande visant à rationaliser l’aide civile et militaire aux pays et territoires insulaires du Pacifique victimes de catastrophes naturelles.

 

Le QUAD : le Quadrilateral Defence Coordination Group rassemble la France, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, avec pour objectif de coordonner les efforts de sécurité dans l’océan Pacifique, notamment dans le domaine maritime, en accompagnant les États insulaires vers une gestion saine et durable de leurs ressources naturelles.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 17:35
Airbus et Tata fourniront 56 avions militaires à l'Inde

Le deal Le gouvernement de Narendra Modi tente de moderniser l'ensemble de ses équipements de défense de l'Inde, notamment pour être en mesure de réagir aux initiatives de ses voisins et rivaux, le Pakistan et la Chine. photo Airbus DS

 

14/05/2015 latribune.fr 

 

L'avionneur européen et le groupe indien viennent de décrocher un contrat avec New Dehli de la valeur de 1,6 milliard d'euros. Le comité chargé de négocier la commande de 36 Rafale a également été installé.

 

Le conseil d'acquisition du ministère indien de la Défense, organisme chargé d'approuver les contrats les plus importants, a donné son feu vert. L'offre conjointe du géant européen Airbus Defence and Space et du groupe indien Tata Advanced Systems pour fournir à l'Inde 56 avions de transport militaire a été approuvée, a indiqué jeudi 14 mai à l'AFP un haut responsable indien sous couvert d'anonymat.

Le contrat est estimé à 119,30 milliards de roupies, à savoir 1,64 milliards d'euros. Le contrat a été approuvé tard mercredi soir avec d'autres commandes d'un montant d'environ 766 millions d'euros, a précisé le responsable du ministère.

 

Des modèles vieillissants remplacés

L'offre d'Airbus et Tata était la seule en course. Le projet prévoit qu'Airbus livrera les 16 premiers appareils "prêts à voler" tandis que les 40 autres seront assemblés dans la ville d'Hyderabad (sud) par Tata, ce qui permettrait un transfert de technologie.

Les appareils, des C295, sont destinés à remplacer des modèles vieillissants. L'Inde tente en effet de moderniser l'ensemble de ses équipements de défense, notamment pour être en mesure de réagir aux initiatives de ses voisins et rivaux, le Pakistan et la Chine.

 

La fabrication sur place encouragée

Depuis son arrivée au pouvoir il y a un an, le gouvernement de Narendra Modi a donné son feu vert à une série de projets bloqués sous le précédent gouvernement, en partie en raison de soupçons de corruption. Modi, un fervent nationaliste hindou, veut que l'Inde perde sa place de premier importateur mondial d'armement conventionnel et souhaite fabriquer sur son sol 70% de ses équipements militaires d'ici la fin de la décennie.

Son gouvernement a relevé à 49% la participation que peut prendre un groupe étranger dans un groupe indien de défense.

 

D'autres commandes pour un montant de 766 millions d'euros

Les autres commandes approuvées mercredi soir portent sur 145 mortiers ultra-légers de BAE Systems, des missiles de croisières indo-russes BrahMos et 197 hélicoptères russes Kamov, selon le responsable indien.

Le conseil, présidé par le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, a aussi installé le comité chargé de négocier le détail des 36 Rafale de Dassault que l'Inde a prévu de commander. Cette commande a été annoncée par Narendra Modi lors de sa visite en France mi-avril, une décision qui a mis fin aux négociations entamées en 2012 pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde.

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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 16:20
Des pod Sniper pour la Thailande et la Roumanie


15.05.2015 par Info-Aviation
 

Les forces aériennes de Roumanie et de Thaïlande vont devenir les 18e et 19e clients du pod de ciblage AN/AAQ-33 Sniper XR (ATP) a annoncé Lockheed Martin le 11 mai. L’avionneur américain travaillerait en outre avec Dassault Aviation pour intégrer le Sniper ATP sur le Rafale.

 

Le Sniper ATP est équipé d’un imageur thermique infrarouge à ondes moyennes (MWIR), d’une caméra haute définition, d’un télémètre laser, d’un marquage laser et d’un tracker. Sa configuration peut varier en fonction des exigences de chaque client.

Les capteurs du Sniper ATP fournissent aux pilotes une image haute résolution pour le ciblage de précision dans le cadre des missions ISR (Intelligence, Surveillance et Reconnaissance). Il est capable de détecter, d’identifier, et de suivre automatiquement par laser des petites cibles tactiques à longue portée. Il permet aussi l’utilisation d’armes à guidage par laser et GPS contre des cibles multiples et mobiles.

Une photographie publiée en couverture de IHS Jane’s Defence Weekly du 6 mai montre le Rafale transportant un Sniper ATP sous son pylône central. L’Egypte, qui a récemment commandé le Rafale, a déjà des Sniper dans son inventaire pour ses F-16.

« Le pod visible sur la photo semble être un Sniper ATP, mais il s’agit d’un photo-montage pour illustrer la collaboration entre Lockheed Martin et Dassault pour des essais d’intégration du Sniper ATP sur le Rafale. », a commenté un responsable de Lockheed Martin. Dassault Aviation n’a pas souhaité commenté cette information de son coté.

La quantité exacte de Sniper achetés par la Roumanie ou la Thaïlande n’est pas connue. On sait juste qu’un logiciel spécifique pour leur intégration sera développé à Orlando, en Floride, dans l’usine de Lockheed Martin Missiles and Fire Control (LMMFC).

La Thaïlande va intégrer le Sniper ATP sur ses F-16 A/B Bloc 15 qui sont actuellement modernisés en configuration MLU (Mid-Life Upgrade). La Royal Thai Air Force comprend 39 F-16A et 14 F-16B biplace.

Les F-16 de la Force aérienne roumaine, eux, n’ont pas encore été livrés par le Portugal qui doit fournir neuf F-16A et trois F-16B actuellement en cours de modernisation à la norme MLU M5.2 par OGMA. L’intégration du Sniper sera effectuée avant la livraison à la Roumanie en 2016.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:35
photo J. Bellenand - Marine Nationale

photo J. Bellenand - Marine Nationale

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 5 mai 2015, le vice-amiral d’escadre Griggs, Vice Chief of the Defence Force de l’Australie, est venu à la rencontre des forces françaises déployées dans le Pacifique, en Nouvelle-Calédonie d’abord, puis à Tahiti.

 

L’amiral Griggs a dans un premier temps effectué une visite aux forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), au cours de laquelle il a rencontré le général de Revel, le commandant supérieur (COMSUP FANC).

 

Au cours d’entretiens et de présentations des moyens et missions des FANC, le VAE Griggs a pu mesurer la bonne interopérabilité franco-australienne, notamment au travers du passage en revue de notre coopération dans le domaine de la surveillance maritime (SURMAR) et du secours d’urgence aux populations. A ce titre, l’amiral Griggs et les FANC ont pu revenir sur les nombreux exercices multilatéraux auxquels les forces françaises et australiennes participent régulièrement, comme Tui Moana, Kuru-KuruetTautaï dans le domaine SURMAR, ou encore l’exercice Croix du Sud 1,dans le domaine du secours d’urgence. L’amiral Griggs a notamment insisté sur la dernière édition de cet exercice, dont il a souligné l’excellente coopération opérationnelle mise en œuvre par nos forces.

 

L’amiral Griggs s’est ensuite rendu auprès des forces armées en Polynésie française (FAPF), à l’invitation du Contre-amiral Morio de l’Isle, le commandant supérieur. Il s’agissait de la première visite d’une autorité militaire australienne de haut rang aux FAPF, deuxième force prépositionnée française sur le théâtre « Pacifique » avec les FANC.

 

A l’occasion de cette visite, le vice-amiral Griggs s’est entretenu avec monsieur Beffre, haut-commissaire en Polynésie française, et monsieur Fritch, président de la Polynésie française, avant de rencontrer les ministres présents.

 

Au cours de ces entretiens, la problématique de la surveillance maritime dans le Pacifique Sud a longuement été abordée, tout comme les risques sécuritaires liés aux trafics illicites, dont le narcotrafic. L’amiral Griggs et ses partenaires français se sont accordés sur la nécessité de renforcer la coopération franco-australienne pour agir plus efficacement contre cette menace en encourageant, notamment, la mutualisation des moyens disponibles dans cette zone.

 

Le vice-amiral Griggs a également visité le dock en zone de réparation navale, et la société Sabena du centre industriel du Pacifique, responsable de l’entretien des aéronefs des forces armées, y compris ceux stationnés en Nouvelle-Calédonie. Ces deux entités illustrent ainsi la capacité des FAPF à être autonomes en matière de maintenance des matériels.

 

Une visite du régiment du service militaire adapté (RSMA) et un vol de nuit à bord d’un Casa ont également été réalisés. Ce vol a permis de démontrer la maîtrise de nos forces dans l’exécution de posés nocturnes sur des pistes d’atolls non éclairées.

 

Dans le cadre de leurs missions les FANC et les FAPF participent aux activités de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentes sur le théâtre Pacifique. A ce titre, elles mettent en œuvre la coopération franco-australienne qui est encadrée par plusieurs accords multilatéraux : FRANZ (France, Australie et Nouvelle-Zélande) pour le secours aux populations insulaires victimes de catastrophes naturelles, et QUAD (France, Australie, Nouvelle-Zélande et Etats-Unis) pour les questions sécuritaires. Les relations privilégiées entre la France et l’Australie existent depuis longtemps et se matérialisent par des échanges et des exercices réguliers.

 

1  Organisé tous les deux ans tour à tour par les FANC et les forces armées en Polynésie française (FAPF), Croix du Sud est l’exercice interarmées et interallié de référence régionale en termes de projection de force et de conduite simultanée de deux types d’opération, militaire (RESEVAC) et humanitaire.

Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:35
photo Marine nationale

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12 Mai 2015 Source : Marine Nationale

 

Mercredi 6 mai 2015, le groupe Jeanne d’Arc navigue en mer de Chine. A bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, deux cadets de la Marine chinoise participent à un exercice MACOPEX dirigé par les officiers-élèves de la promotion 2012 de l’Ecole Navale.

 

Un mois auparavant, du 30 mars au 3 avril 2015, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, se rendait en visite officielle en Chine où il était accueilli par son homologue chinois, l’amiral Wu Shengli. Cette visite a été l’occasion pour le CEMM de se rendre à Qingdao, base de  la flotte du Nord pour visiter plusieurs unités opérationnelles dont  le porte-avions Liaoning et d’être reçu également par le chef d’état- major général de l’armée de libération, le Général Fang Fenghui.

 

C’est dans cette dynamique de coopération et dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2015 que les deux cadets chinois ont embarqué pendant une dizaine de jours à bord du BPC Dixmude entre Singapour et Shanghai.

 

Ils viennent de la Naval University of Engineering fondée en 1949 et située à Wuhan. Accompagnés chacun d’un officier-élève qui leur sert de guide, ils sont amenés à côtoyer les officiers-élèves de la promotion 2012 de l’Ecole Navale à l’occasion des multiples activités menées à bord du BPC Dixmude. Observateurs ou acteurs, les deux cadets chinois sont notamment présents lors des exercices de sécurité, des opérations de visite et lors des exercices de tir (armes légères ou 12.7). A l’occasion de quarts au PC Machine Electricité Sécurité, c’est aussi pour eux l’opportunité de découvrir la manière de travailler de leurs homologues français.

 

Les relations entre les marines française et chinoise s’inscrivent dans un dialogue stratégique militaire basé sur des réunions d’état-major et portent sur des sujets d’intérêt commun comme la lutte contre la piraterie maritime. La régularité des relations navales entre les deux marines permet d’augmenter progressivement le niveau d’interaction avec un renforcement de la connaissance mutuelle. Récemment deux officiers français ont embarqué entre Toulon et Athènes à bord d’un bâtiment de la FFG Yun Cheng et deux autres entre Papeete et Cairns sur le navire école Zheng He.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:35
Le groupe-école Jeanne d’Arc va faire escale au Japon

 

12 mai 2015 par portail des Sous-Marins

 

Le ministère japonais de la défense annonce ce mardi l’arrivée du groupe “Jeanne d’Arc”. A cette occasion, des bâtiments japonais et américains participeront pendant 3 jours à des exercices avec les navires français, à l’ouest de Kyushu.

 

Les exercices se dérouleront les 16, 17 et 23 mai.

 

Dans l’intervalle, les 2 navires français, le BPC Dixmude et la frégate Aconit feront escale à Sasebo, dans la préfecture de Nagasaki.

 

Parmi les navires participants, une frégate américaine et un navire japonais de transport. Des hélicoptères japonais effectueront des appontages sur les navires français.

 

Référence : Japan Times

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

11/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 avril 2015, au terme d’une escale de six jours à Wellington, la frégate de surveillance Vendémiaire et son équipage ont quitté la Nouvelle-Zélande. Cette escale, qui se situait à mi-parcours de la mission 2015-1, commencée le 8 avril et prévue pour se terminer le 29 mai 2015, avait été précédée d’une escale à Sydney.

 

L’escale dans la capitale néozélandaise s’inscrivait dans le cadre de la cérémonie du centième anniversaire de l’ANZAC DAY, qui commémorait la participation de l’Australian and New Zealand Army Corps (ANZAC) à la bataille de Galipoli le 25 avril 1915. Ainsi, une délégation du Vendémiaire était sur les rangs lors de la première cérémonie, le Dawn Service, en présence de vingt mille spectateurs et participants. Puis, le commandant du Vendémiaire, le capitaine de frégate Hervé Siret, a, conjointement avec madame Florence Jeanblanc-Risler, ambassadeur de France en Nouvelle-Zélande, le commandant supérieur des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) et l’attaché de défense, représenté la France aux autres commémorations qui se sont succédées.

 

Précédemment, à Sydney, au cours d’une cérémonie organisée sur la frégate, monsieur Christophe Lecourtier, ambassadeur de France en Australie, avait remis la légion d’honneur à cinq vétérans, dont l’un avait débarqué sur les côtes de France le 6 juin 1944.

 

En parallèle de ces activités officielles, le Vendémiaire a également profité de ces deux escales pour interagir avec les marines australienne et néo-zélandaise. Que ce soit à terre ou en mer, ces escales ont été propices à différents échanges riches en enseignements. Un « PASSEX » a notamment été réalisé avec le patrouilleur néo-zélandais HMNZS Wellington incluant des transferts de personnel par hélicoptère, des exercices d’évolution tactique (EVOLEX), des exercices de signaux Scott et de tirs d’artillerie. Seule la météo défavorable a empêché la réalisation des présentations pour ravitaillement à la mer (PRERAM) et les remorquages prévus.

 

Le Vendémiaire retourne désormais vers des eaux plus chaudes et continue sa mission dans le Pacifique. Le retour à Nouméa est prévu fin mai 2015.

 

La campagne de la frégate de surveillance Vendémiaires inscrit dans le cadre du déploiement quasi régulier de nos armées sur le « théâtre Pacifique ». Cette mission de présence est réalisée conformément aux objectifs stratégiques du Livre blanc de 2013, qui fait de la zone Pacifique une priorité. Elle permet de mettre en œuvre deux volets essentiels des missions confiées à nos forces de souveraineté : affirmer la présence opérationnelle française dans une zone d’intérêt stratégique, entretenir et approfondir nos coopérations régionales.

photo Marine Nationale
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:35
photo EMA / Marine Nationale

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11/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 1er mai 2015, le général de Revel, commandant supérieur des forces armées en Nouvelle-Calédonie (COMSUP FANC), a participé à la réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud (South Pacific Defence Ministers’ Meeting, SPDMM), en marge de laquelle les chefs d’État-major des Armées (CEMA) de la région ou leurs représentants se sont rencontrés.

 

Le COMSUP FANC a représenté le CEMA au sein d’une délégation française menée par monsieur Philippe Errera, directeur général des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) représentant du ministre de la Défense, et composée de monsieur Pascal Maubert (ambassadeur de France en Papouasie Nouvelle Guinée), de monsieur Nicolas Regaud, conseiller du DGRIS, ainsi que de trois personnels de l’État-major interarmées (EMIA) des FANC.

 

Le SPDMM vise notamment à coordonner les efforts militaires dans des domaines susceptibles de bénéficier à l’ensemble des pays insulaires, comme la sécurité maritime, l’assistance humanitaire et le secours aux populations (HADR), l’entraînement aux opérations et le développement des capacités.

 

Cette deuxième édition du South Pacific Defence Ministers’ Meeting s’est déroulée à Port Moresby, en Papouasie-Nouvelle Guinée, en présence des plus hautes autorités de défense australiennes, néo-zélandaises, tongiennes, françaises et chiliennes. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur la coopération régionale et d’étudier des pistes pour l’approfondir. A l’issue de cette rencontre, le dispositif Povai Endeavour, proposé en 2013 lors du premier SPDMM afin d’optimiser la coordination des entraînements communs a été formellement adopté compte tenu de l’excellent retour d’expérience dont il a fait l’objet.

 

Dans Povai Endeavour, l’exercice Croix du Sud, organisé tous les deux ans par les FANC, est retenu comme l’activité majeure de préparation aux interventions HADR. Les autres principaux rendez-vous opérationnels dans la région sont l’exercice biennal néo-zélandais Southern Katipo pour les opérations de stabilisation, et l’opération annuelle de police des pêches Kurukuru pour la sécurité maritime, auxquels les FANC participent également.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:35
Les 14 scientifiques observaient la faune et la flore et réalisaient des cartes - photo Marine Nationale

Les 14 scientifiques observaient la faune et la flore et réalisaient des cartes - photo Marine Nationale

 

12/05/2015 Sources : EMA

 

La frégate de surveillance (FS) Prairial a quitté le 29 avril 2015 l’île de Clipperton, dans le cadre d’une mission entamée le 1er avril 2015, et prévue pour durer deux mois et demi à travers le Pacifique.

 

Cette première partie de mission sur l’île de Clipperton visait à apporter un soutien logistique à la mission scientifique Passion 2015, portée par l’université de la Polynésie française. Le Prairial a ainsi assuré le débarquement de personnels militaires avec près de 12 tonnes de matériel. Rendue délicate par la barrière de brisants qui ceinturent cet atoll fermé, par la forte houle et les courants puissants, cette manœuvre de débarquement a néanmoins été réalisée sans encombre grâce à l’expertise et au savoir-faire des équipages du Prairial.

 

Ce soutien logistique aux chercheurs implantés sur l’atoll est indispensable à la continuité de la mission. Laboratoire géologique et biologique de grande valeur, Clipperton a accueilli 14 scientifiques français et mexicains afin d’observer la faune et la flore, réaliser des cartes et faire l’inventaire des vestiges mais également des nombreux déchets amenés par la mer.

 

Par ailleurs, conformément à leur mission visant à assurer la surveillance et à la protection des intérêts français dans la région, les forces armées en Polynésie française (FAPF) contribuent à la sécurisation de l’Île. A ce titre, les missions de surveillance des pêches et de lutte contre le narcotrafic conduites par la frégate de surveillance Prairialconstituent une des priorités des forces armées en Polynésie française.

 

C’est dans ce cadre que lors du débarquement sur l’atoll, les FAPF ont mené une action de contrôle sur un navire de pêche mexicain et pratiqué une reconnaissance de zone qui a permis la saisie d’un colis contenant 1,2 kg de cocaïne. Des colis de cette nature ayant déjà été découverts sur l’atoll, les militaires sur place ont procédé à une recherche systématique sur l’île afin de collecter tous les indices de présence humaine occasionnelle.

 

Découverte en 1711, Clipperton est une terre française inhabitée depuis 1945 à laquelle est associée une zone économique exclusive de 431 00 km2. L’atoll est situé dans l’une des régions les plus riches en thonidés au monde et dont les fonds recèleraient d’importantes quantités de nodules polymétalliques qu’il est essentiel de protéger. Des missions de surveillance maritime sont régulièrement conduites par les forces armées en Polynésie française et une surveillance quotidienne est opérée depuis le centre de fusion de l’information maritime (CFIM), basé à Tahiti, notamment à l’aide d’outils d’imagerie par satellite. Il s’agit pour les FAPF, par tous les moyens et en permanence, d’exercer la souveraineté nationale dans cette zone française isolée et riche en ressources naturelles.

 

En tant que forces prépositionnées, les FAPF constituent un dispositif interarmées à dominante maritime qui, avec les forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Pacifique ». Cette importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées est inscrit dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale selon lequel la France doit pouvoir rester en mesure d’assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir  en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menace grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.

 

Note RP Defense : voir Clipperton : un inventaire inédit de la biodiversité par 14 scientifiques internationaux

 

Le Prairial a débarqué des militaires, des scientifiques et près de 12 t de matériel  - photo Marine Nationale

Le Prairial a débarqué des militaires, des scientifiques et près de 12 t de matériel - photo Marine Nationale

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 20 au 24 avril 2015, la France a accueilli à Nouméa la quatrième session du Maritime Security in the Pacific Workshop, dans le cadre de la présidence du Quadrilateral Defence Coordination Group (QUAD).

 

Ce séminaire annuel, qui s’était tenu lors de ses précédentes éditions à Honolulu, Sydney, puis Auckland, a rassemblé 37 personnes issues de 12 nations différentes. Il est soutenu financièrement par les Etats-Unis et l'Australie à travers deux instituts juridiques de défense et de sécurité, respectivement le Defense Institute of International Legal Studies (DIILS) et l’Asia Pacific Center for Military Law (ACPML).

 

Organisé sous forme de conférences et de groupes de travail, ce séminaire a permis d’aborder de nombreux sujets principalement axés sur le droit de la mer et la lutte contre la pêche et les trafics  illégaux.

 

L’objectif était d’assurer une meilleure prise en compte des risques et des menaces en mer, en termes d'organisation, de réglementation et de pratique, ainsi qu'une meilleure maîtrise de l’espace maritime. Véritable plateforme d’échange et d’harmonisation pour les juristes de l’ensemble du Pacifique, ce séminaire aura permis d’apporter aux différents décideurs -plusieurs ministres de la justice étaient présents- des outils d’amélioration de la protection de leurs zones maritimes. Il leur aura également permis de découvrir le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (le CPS), et en particulier ses missions et les moyens mis en œuvre par la France autour de la Nouvelle-Calédonie.

 

Créé en 1992, le Quadrilateral Defence Coordination Group (QUAD) vise à offrir un espace de  concertation aux  Etats insulaires du Pacifique dans le domaine de la coopération de défense. Conçu comme un forum de discussion, il réunit régulièrement l’Australie, les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande et la France pour traiter des problématiques afférentes à la sécurité et à l’organisation des zones économiques exclusives (ZEE) du Pacifique.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:55
Le général Mercier, CEMAA, en compagnie du colonel Thiébaut (à gauche) et de pilotes singapouriens - photo BA120 - Armée de l'air

Le général Mercier, CEMAA, en compagnie du colonel Thiébaut (à gauche) et de pilotes singapouriens - photo BA120 - Armée de l'air

 

21/04/2015 Sources : BA120 - Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne 120 de Cazaux, jeudi 16 avril 2015, afin d’effectuer un vol sur Aermacchi M-346, au sein du détachement permanent de la force aérienne de la République de Singapour.

 

Embarqué à bord de l’appareil piloté par le LTC Kelvin Wan, commandant le 150e escadron singapourien, le CEMAA a pu découvrir les performances de cet avion d’entrainement de dernière génération, ainsi que les possibilités offertes par son système d’armes synthétique, durant mission d’interception à « un contre un ». Le colonel Laurent Thiébaut, commandant la base aérienne de Cazaux, avait pour sa part pris place à bord de l’appareil adverse.

 

Cette visite fut pour le général Mercier une occasion privilégiée d’échanger avec le personnel navigant et mécanicien du détachement singapourien, ainsi qu’avec les trois aviateurs français détachés à plein temps au sein de cette entité.

 

Au quotidien, ces derniers contribuent à entretenir l’excellente coopération de défense franco-singapourienne : le caporal-chef Virginie, agent d’opérations, le capitaine Nicolas, officier d’interface entre le détachement et les autorités françaises et le capitaine Laurent, instructeur-pilote en échange depuis février 2015.

 

Zoom sur le 150 Squadron – Republic of Singapour Air Force

Stationné sur la base aérienne 120 depuis 1998, le 150 Sqn RSAF a pour mission la formation avancée des pilotes de chasse singapouriens. Le détachement compte environ 110 personnes (militaires et sous-traitants confondus). Au total, une communauté d’environ 300 personnes, familles incluses, vivent au sud du bassin d’Arcachon, soit la plus importante communauté singapourienne en Europe.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:35
photo US Navy

photo US Navy


10 mai 2015 by US Navy

 

SOUTH CHINA SEA (May 10, 2015) USS Carl Vinson (CVN 70), USS Gridley (DDG 101) and KD Lekir (FSG 26) participate in a PASSEX exercise, aimed at developing and expanding bi-lateral exercises with the Malaysian Royal Navy. Carl Vinson Strike group is deployed to the 7th Fleet area of operation supporting security and stability in the Indo-Asia-Pacific region. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 2nd Class Samuel LeCain/Released)

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 08:35
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 28 avril au 2 mai 2015, le groupe aéronaval composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti sous-marine Jean de Vienne et du pétrolier ravitailleur Meuse, a conduit la 14e édition de l’exercice Varuna au large de la côte ouest de l’Inde avec le groupe aéronaval indien, constitué autour du porte-avions Viraat. C’était la 5ème fois que la Task Force 473 participait à cet exercice depuis 2001, la dernière datant de 2011, lors de la mission Agapanthe.

 

Après une phase de préparation de l’exercice, à quai à Mormugao, dans l’Etat indien de Goa, les deux groupes aéronavals comptant au total dix bâtiments de combat se sont ainsi retrouvés au large pour s’entraîner dans les différents domaines de lutte aéromaritime, afin d’améliorer leur interopérabilité. Les Rafale Marine et Super Etendards Modernisés français avec, et parfois contre, les Sea Harrier indiens se sont entrainés à l’attaque de cibles maritimes et au combat aérien tandis que les frégates d’escorte des deux pays s’exerçaient aux ravitaillements à la mer ou au tir. De nombreux exercices de lutte contre la menace sous-marine, qui tend à devenir la menace prioritaire en eaux libres en océan Indien, ont également été menés, mettant notamment en scène les avions de patrouille indiens Poséidon P-8I et le sous-marin de type Shishumar.

 

L’exercice s’est finalement conclu le 2 mai 2015 par une visite d’autorités françaises et indiennes suivi d’un débriefing des commandants des deux forces sur les porte-avions Charles de Gaulle et Viraat. A cette occasion, le chef de l’exécutif de l’État de Goa, l’ambassadeur de France en Inde, l’amiral commandant en chef de la flotte de l’ouest indienne ainsi que le contre-amiral Antoine Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien, ont été accueillis en mer. Au total, 17 exercices maritimes et 120 sorties aériennes ont été réalisés pendant cette période.

 

Cet exercice marque les progrès importants réalisés dans la coopération maritime franco-indienne. La mise en place de systèmes bilatéraux de communication protégée a permis aux deux forces d’atteindre un niveau de coordination inégalé jusqu’à présent, permettant d’accroître la réactivité globale et la coordination des unités pendant la phase tactique.

Symbole fort du partenariat stratégique signé avec l’Inde en 1998, cet exercice  a également permis de renforcer la connaissance mutuelle et d’établir des liens étroits d’amitié avec une marine indienne en plein développement. Ce sont ces liens et cette interopérabilité qui permettent aux deux marines d’être d’ores et déjà capables d’opérer ensemble au service de la sécurité maritime en océan Indien.

 

Le groupe aéronaval a quitté Toulon depuis presque quatre mois et vient d’achever huit semaines d’opérations dans le golfe arabo-persique au sein de la coalition internationale luttant contre le groupe terroriste Daech en Irak. Il se dirige désormais vers le golfe d’Aden pour continuer sa mission de pré-positionnement stratégique baptisée Arromanches.

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 11:55
photo Livefist

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03 mai 2015 Par Thibaut De Jaegher - Usinenouvelle.com

 

La passe de trois ! Dassault a réussi à convaincre trois pays de lui acheter son avion de combat, le Rafale. Une percée innatendue voire inespérée qui ne doit rien au hasard.

 

Au football, on appelle cela le "hat-trick"  ou le coup du chapeau en bon français. Marquer trois buts coup sur coup dans un même match, c'est suffisamment rare dans la carrière d'un footballeur pour être souligné et célébré dignement. Toute proportion gardée, cette prouesse technique vient d'être réalisée par l'avion de chasse de Dassault Aviation. Le Rafale, produit depuis 2001 et jamais vendu à l'export, a réussi à séduire trois clients en l'espace de deux mois. L'Egypte puis l'Inde et enfin le Qatar, ce jeudi 30 avril, ont signé pour acquérir 80 exemplaires de cet aéronef.

 

La question que tout le monde se pose désormais, c'est : "pourquoi ?". Pourquoi l'avion de chasse made in France réussit aujourd'hui à séduire autant de clients après des années de disette ? Qu'est-ce qui fait que ce produit est devenu désirable aux yeux de nombreux prospects alors que le Rafale s'était plutôt illustré jusque-là comme le grande perdant des appels d'offres des avions de combat ? Plusieurs raisons explique ce revirement.

 

1. Des pays en ont (vraiment) besoin. Les trois pays, qui ont acquis l'avion de Dassault, doivent faire face à des menaces proches et avérées. L'Egypte doit composer avec son voisin lybien contrôlé en partie par Daesh. La situtation en Inde reste à couteau tiré avec le Pakistan. Et le Qatar a besoin de ces avions si l'émirat veut s'imposer comme une puissance qui compte dans le Golfe. Comme le souligne Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères dans l'entretien accordé à L'Usine Nouvelle, "n'achètent cet avion que les pays qui en ont un réel besoin compte tenu de leur voisinage et de la réalité stratégique. Pour certains prospects dont on a pu parler dans le passé, le Rafale ne correspondait sans doute pas tout à fait aux attentes des pays concernés." Ce n'est pas le cas désormais.

 

2. Le Rafale a prouvé sa performance. La guerre, menée au Mali par la France contre les terroristes, a permis de démontrer la polyvalence et l'efficacité de l'avion de chasse de Dassault Aviation. C'était finalement l'une des premières fois que le chasseur made in France se trouvait engagé seul sur un théâtre d'opération. L'offensive éclair de la France a donc prouvé sa capacité à affronter des menaces très variées tout en assurant des missions d'observation.

 

3. La France a joué collectif. Comme au football, on ne réussit pas à vendre de tel produit à l'export sans jouer groupé. Si un des membres du collectif joue "perso" (comme ce fut le cas lors de grands contrats nucléaires par exemple), il n'y a aucune chance de vendre. Laurent Fabius l'a souligné : "c'est une victoire de l'équipe de France de l'export". Comprendre : de l'industriel, du ministère de la Défense et de la diplomatie française qu'il dirige.

 

4. La politique étrangère de la France est appréciée... en regard de ce que font les Américains. Le froid actuel dans les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et les pays du Golfe a clairement ouvert une fenêtre d'opportunité pour l'avion français. Couplé à l'omniprésence de Jean-Yves Le Drian, qui a multiplié les voyages dans les pays potentielllement acheteurs, cette évolution géopolitique a permis au Rafale de s'imposer.

 

5. La France a (vraiment) besoin de le vendre. Une dernière raison pourrait aussi expliquer le fait que le Rafale se vende mieux : l'Etat français ne peut plus à lui seul assurer les cadences de production et la viabilité du programme Rafale. Cette pression, notamment liée aux efforts de réduction des coûts inscrites dans la loi de programmation militaire, a sans aucun doute poussé tous les acteurs du dossier à tout faire pour trouver des solutions permettant de vendre enfin l'avion de combat hors de nos frontières. Que ce soit sur le volet financier ou le volet des transferts de technologie, chacun a été plus enclin à faire des concessions pour permettre au Rafale de voler au-delà de l'Hexagone. Avec succès.

 

Lire Rafale à l'export : et 1, et 2, et 3 contrats !

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 11:35
Partners from a large island: Australia and CSDP

 

Last week – virtually on the eve of the centenary of the battle of Gallipoli, in which so many Anzac soldiers lost their lives – Australia’s Foreign Minister Julia Bishop signed a Framework Participation Agreement (FPA) with HR/VP Federica Mogherini. Australia thus became the 17th country to date to become a partner in EU crisis management. The aim of the FPA is, essentially, to provide the legal basis for third states to contribute to CSDP missions and operations.

This latest milestone in cooperation between Australia and the EU is all the more auspicious given that the Abbott government is preparing a new White Paper on defence due to be released before the end of the year, thereby redefining its overall security priorities in the light of a changed environment.

 

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 13:35
photo Armée de l'Air

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30/04/2015 Ministère de la Défense

 

Dans la soirée du 27 avril 2015, un A340 de l'escadron de transport 3/60 "Estérel" a décollé en direction du Népal, avec à son bord du fret humanitaire et des équipes de secouristes, suite au violent séisme qui a frappé le pays samedi dernier. Après une escale aux Émirats arabes unis, il a atterri ce matin à Katmandou.

 

Suite au tremblement de terre qui s’est produit au Népal le 25 avril 2015 et face à la situation de détresse humanitaire, la France a immédiatement décidé de déployer une aide d’urgence pour contribuer aux opérations de recherche et de dégagement des victimes. Le ministère des Affaires étrangères et du développement international, en liaison avec les autorités népalaises et le coordinateur des Nations unies, a décidé l’acheminement d’aide humanitaire, de fret fourni par des organisations non-gouvernementales et d’une équipe de secouriste.

 

Afin d’acheminer le plus rapidement possible cette aide, les armées ont été mobilisées pour planifier dans des délais très courts la mise à disposition d’un avion A340 de l’armée de l’air appartenant à l’escadron de transport 3/60 "Estérel". Dans la soirée du 27 avril, sur la base aérienne 110 de Creil, une équipe de l'escadron de transit et d'accueil aérien a donc procédé au conditionnement et à l’acheminement vers l’aéroport de Roissy des 17 tonnes de fret humanitaire d’urgence.

 

L’avion militaire a décollé à 23h00 de Roissy-Charles de Gaulle en direction de Katmandou avec à son bord du personnel de la sécurité civile et des membres d’organisations non gouvernementales. Faute d’autorisation d’atterrissage sur l’aéroport de Katmandou du fait de la situation d’engorgement, l’avion a stationné au Émirats arabes unis jusqu’au 29 avril. Il a pu atterrir ce matin à Katmandou pour débarquer les équipes de secours et le fret.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:35
Séoul s'équipera de nouveaux missiles sol-mer en 2016

 

26.04.2015 sputniknews.com

 

L'année prochaine, Séoul pourrait s'équiper de nouveaux missiles téléguidés sol-mer conçus pour frapper les véhicules de débarquement à coussin d'air nord-coréens, selon l'agence Yonhap.

 

En 2016, la Corée du Sud pourrait s'équiper de nouveaux missiles téléguidés sol-mer conçus pour frapper les véhicules de débarquement à coussin d'air nord-coréens, annonce dimanche l'agence Yonhap.

 

Selon l'agence, les missiles longs de 1,9 mètre et pesant 15 kilogrammes ont déjà réussi quatre tests et pourraient être déployés sur les îles Baengnyeong et Yeonpyeong en mer Jaune, près de la frontière maritime entre les deux Corées. Séoul a commencé la mise au point de ces missiles en 2012 ayant dépensé pour ce projet 65 millions de dollars.

 

La portée de l’arme, conçue pour frapper les véhicules de débarquement à coussin d’air de la Corée du Nord, serait de 5 à 8km.

 

Pyongyang a construit en 2012 une base pouvant abriter 70 véhicules de débarquement à coussin d'air à Goampo, à environ 60 km de la frontière maritime occidentale. La Corée du Nord a récemment intensifié ses exercices de débarquement et d’infiltration à l’aide de ces engins.

 

Par le passé, la frontière maritime entre les deux Corées a été à plusieurs reprises le théâtre d'échauffourées meurtrières, dont la dernière remonte à novembre 2010, lorsque le régime communiste a bombardé l'île sud-coréenne de Yeonpyeong située près de cette frontière, faisant quatre morts et poussant la péninsule au bord du conflit.

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