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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:20
Le "cloud" géant de la CIA au cœur d'une bataille entre Amazon et IBM

13.06.2013 Le Monde.fr

 

L'Etat américain veut changer de fournisseur pour son prochain grand projet informatique, et cela ne plaît pas à tout le monde. Le passage des données en "informatique dématérialisée" (cloud) est une priorité du gouvernement américain, qui souhaite réduire ses coûts et améliorer le partage d'informations entre ses agences. Dans ce cadre, l'Agence centrale de renseignement américaine (CIA) souhaite construire de nouvelles infrastructures pour y transférer ses données et applications sur les dix prochaines années, pour un montant de 600 millions de dollars (450 millions d'euros). Pour leur conception, deux entreprises se sont opposées : IBM et un nouveau, Amazon.

 

Le contrat a finalement été confié à Amazon, au grand dam d'IBM, qui est l'une des entreprises habituées à recevoir les dépenses de hautes technologies de l'Etat américain, comme HP, Raytheon ou Boeing. Avec cette victoire, Amazon met un pied dans ces marchés publics rémunérateurs. La défense américaine – comprenant la NSA – a dépensé 35 milliards de dollars (26 milliards d'euros) pour son système informatique lors de la dernière année fiscale (finie en septembre), contre 38 milliards (28 milliards d'euros) pour l'année 2010. L'administration Obama a augmenté le budget "cybersécurité" du Département de la défense de 800 millions de dollars (618 millions d'euros), à 4,7 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) pour 2014.

 

Lire : Les Etats-Unis accusent l'Iran de cyberattaques

 

UN CHOIX CONTESTÉ

 

Cette première incursion d'Amazon dans les grands projets de la défense américaine représente un réel danger pour les acteurs en place, avec en première ligne IBM. La division Amazon Web Services est le premier fournisseur mondial de capacités informatiques à distance, à la demande, dans une infrastructure unique (dit "cloud public") commune à tous ses clients. Le premier magasin en ligne mondial est un expert de l'équilibre entre chasse aux coûts et efficacité de sa plateforme, une indisponibilité de sa boutique pouvant se chiffrer en millions de dollars. En 2011, la société avait lancé un "cloud public" (en libre service) pour l'administration américaine.

 

En remportant le contrat de la CIA, Amazon met en concurrence son modèle d'une grande plateforme dont chaque élément est polyvalent face au modèle classique d'IBM, dont le cœur de métier est de construire des infrastructures sur mesure avec une recherche d'efficacité moindre. Les revenus annuels d'Amazon dans ce domaine seraient de 800 millions de dollars (600 millions d'euros) par an, devant IBM, selon le site spécialisé The Register. La CIA se placerait donc en tête de ses clients.

 

Le contrat remporté en janvier par Amazon a été contesté le 26 février par IBM, qui a ajouté par trois fois des éléments à son opposition, dont la dernière, le 11 avril, expliquait le site spécialisé du marché fédéral des technologies FCW fin mai. Cette opposition est jugée habituelle dans ce type de contrat, compte tenu des sommes en jeu. Le Government Accountability Office, une commission parlementaire chargée du contrôle des finances publiques, a recommandé début juin à la CIA de rouvrir les négociations. La CIA a deux mois pour dire s'il suivra cette recommandation, explique le Wall Street Journal. IBM déclare espérer la réouverture des discussions quand Amazon attend une résolution rapide de la question.

 

"PRISM" EN TOILE DE FOND

 

Le directeur technique de la CIA, Gus Hunt, aurait déclaré vouloir collecter des quantités massives d'informations et "les conserver pour toujours", rapporte FCW. De son côté, IBM a récemment racheté SoftLayer, un concurrent d'Amazon aux Etats-Unis, dans le but d'accélérer sa transition vers ce marché et améliorer la compétitivité de ses prix, pour une somme estimée à plus de 2 milliards de dollars. Ce marché est chargé d'une forte symbolique pour l'entreprise, qui doit prouver qu'elle peut concurrencer les nouveaux ténors du "cloud" que sont Amazon, Google et Microsoft.

 

Ce conflit commercial intervient alors que des révélations sur le programme d'espionnage des puissances étrangères "Prism" ébranlent l'administration américaine et des géants de l'Internet américains. Ces entreprises auraient passé un accord avec la NSA pour leur fournir plus aisément les données requises légalement sur des ressortissants étrangers. Les documents ont été transmis par un ancien employé de la CIA, Edward Snowden. A mesure que le renseignement par Internet, voire le piratage des puissances étrangères, devient central dans les besoins affichés de sécurité des pays, la puissance requise grandit constamment. La NSA (National Security Agency) est d'ailleurs aussi en pleine construction de son futur "centre d'espionnage", censé ouvrir ses portes en septembre, pour un montant de 2 milliards de dollars.

 

Voire l'infographie : Comprendre le programme "Prism"

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:45
Reprise des discussions à Ouagadougou pour un accord au Mali

13 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

OUAGADOUGOU - Les discussions ont repris jeudi à Ouagadougou pour parvenir à un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, au lendemain de tractations à Bamako qui n'ont pas permis d'aboutir.

 

De retour du Mali, le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé a retrouvé dans la soirée pour des entretiens formels la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), a constaté un journaliste de l'AFP.

 

M. Bassolé est accompagné des diplomates (ONU, Union africaine, Union européenne, entre autres) qui l'assistent au nom de la communauté internationale. Il a eu avec eux en milieu de journée une longue séance de travail.

 

L'émissaire principal des autorités maliennes, l'ancien ministre Tiébilé Dramé, qui aura pour la première fois des militaires dans sa délégation, doit faire son retour dans la soirée dans la capitale burkinabè, a-t-on appris de source proche de la médiation.

 

Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations ont pour objectif de permettre un retour de l'armée malienne dans la ville de Kidal, dans la perspective de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

 

Il s'agit désormais de rediscuter le texte élaboré ces derniers jours et accepté par les mouvements touareg, mais rejeté en l'état par Bamako.

 

D'intenses tractations menées par M. Bassolé et ses partenaires internationaux, venus rencontrer mercredi à Bamako le président malien par intérim Dioncounda Traoré, ont échoué à convaincre le régime malien de signer l'accord mis au point à Ouagadougou. Attendu en début de semaine, un accord n'est désormais plus espéré avant quelques jours.

 

Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté du pouvoir malien, sur le calendrier du cantonnement et du désarmement des combattants touareg, et sur les poursuites judiciaires engagées contre des chefs rebelles, dont Bamako refuse la suspension prévue dans le projet d'accord.

 

Un diplomate participant aux discussions se montrait jeudi pessimiste pour les prochains jours: le gouvernement à Bamako est fragile, l'opinion est surchauffée, finaliser un accord risque de prendre du temps, a-t-il affirmé à l'AFP.

 

Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s'alliant d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant d'évincer ce mouvement dans la région.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Syrie: pas de livraison d'armes offensives (Moscou)

MOSCOU, 13 juin - RIA Novosti

 

La Russie n'envisage pas de fournir des armes offensives en Syrie, a assuré le président de la Commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération (sénat russe) Mikhaïl Marguelov.

 

"Nous sommes très prudents dans nos livraisons d'armes au Proche-Orient et nous n'y fournirons pas d'arme offensive", a indiqué M.Marguelov commentant sa rencontre avec le ministre adjoint israélien des Affaires étrangères Zeev Elkin.

 

"J'ai souligné que la Russie n'avait aucun intérêt à jeter de l'huile sur le feu au Proche-Orient", a souligné le sénateur russe.

 

"Avec M.Elkin, nous avons fait une analyse conjointe de la situation en Syrie avant de convenir que la tenue d'une conférence internationale était la seule solution. M.Elkin a soutenu les efforts des chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, déployés à cet effet", a en outre expliqué M.Marguelov.

 

Les Etats-Unis et Israël sont préoccupés par la livraison de S-300 russes au régime syrien. Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon avait déclaré que son pays "saurait quoi faire" si la Russie livrait des systèmes S-300 à la Syrie.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Chemical Syria  source channel 4

Chemical Syria source channel 4

14.06.2013 Romandie.com (ats)

 

La Maison Blanche a pour la première fois reconnu jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts. Ce développement signifie que des "lignes rouges" ont bien été franchies, affirment les autorités américaines.

 

La présidence américaine s'est toutefois abstenue d'annoncer dans l'immédiat une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait "des décisions à (son) propre rythme".

 

"Après un examen approfondi, la communauté du renseignement (américaine) estime que le régime Assad a utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée", a déclaré le conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama, Ben Rhodes.

 

"Notre communauté du renseignement a une confiance élevée dans cette évaluation, étant donné les sources d'information multiples et indépendantes" à ce sujet, a ajouté M. Rhodes dans un communiqué.

 

Le renseignement "estime que 100 à 150 personnes sont mortes à la suite d'attaques aux armes chimiques en Syrie jusqu'ici. Cela dit, les données sur les victimes sont sans doute incomplètes", a remarqué M. Rhodes.

 

Soutien militaire

 

"Même si le nombre de victimes dans ces attaques ne représente qu'une petite fraction des pertes en vie humaines catastrophiques en Syrie, qui dépassent désormais plus de 90'000 morts, le recours à des armes chimiques viole les règles internationales et franchit clairement des lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale", a-t-il dit.

 

"Le président (Obama) a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas", a assuré M. Rhodes, en révélant que "le président a augmenté l'étendue de l'aide non-létale à l'opposition civile, et aussi autorisé l'augmentation de notre aide" à la direction des opérations armées des rebelles.

 

Le responsable a indiqué que les Etats-Unis allaient fournir un "soutien militaire" aux rebelles syriens, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes, un pas que Washington s'est jusqu'ici refusé à franchir.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Damas a utilisé ses armes chimiques, des lignes rouges franchies

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - La Maison Blanche a pour la première fois reconnu jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts, et affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient bien été franchies.

 

La présidence américaine s'est toutefois abstenue d'annoncer dans l'immédiat une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait des décisions à (son) propre rythme.

 

Après un examen approfondi, la communauté du renseignement (américaine) estime que le régime Assad a utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée, a déclaré le conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama, Ben Rhodes.

 

Notre communauté du renseignement a une confiance élevée dans cette évaluation, étant donné les sources d'information mutliples et indépendantes à ce sujet, a ajouté M. Rhodes dans un communiqué.

 

Le renseignement estime que 100 à 150 personnes sont mortes à la suite d'attaques aux armes chimiques en Syrie jusqu'ici. Cela dit, les données sur les victimes sont sans doute incomplètes, a remarqué M. Rhodes.

 

Même si le nombre de victimes dans ces attaques ne représente qu'une petite fraction des pertes en vie humaines catastrophiques en Syrie, qui dépassent désormais plus de 90.000 morts, le recours à des armes chimiques viole les règles internationales et franchit clairement des lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale, a-t-il dit.

 

Le président (Obama) a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas, a assuré M. Rhodes, en révélant que le président a augmenté l'étendue de l'aide non-létale à l'opposition civile, et aussi autorisé l'augmentation de notre aide à la direction des opérations armées des rebelles.

 

M. Rhodes a par ailleurs affirmé que la Maison Blanche n'était pas encore parvenue à une décision sur l'imposition ou pas d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

 

Le responsable a toutefois indiqué que les Etats-Unis allaient fournir un soutien militaire aux rebelles syriens, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes, un pas que Washington s'est jusqu'ici refusé à franchir.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:20
Cost drove EADS from US Army rotorcraft demonstration

Jun. 13, 2013 by Dave Majumdar – FG

 

Washington DC - EADS North America pulled out of the US Army's Joint Multi-Role technology demonstrator (JMR-TD) programme because the cost of developing a high-speed rotorcraft compared to the funding the service is willing to provide is enormous, says the company's top official.

 

"The number was set so low and the estimate we came back with to develop was so high; this was an invitation to shovel cash into an inferno," says Sean O'Keefe, chief executive of EADS North America.

 

The army wants the companies participating to develop complex technologies given very limited government funding over a set period of time, O'Keefe says. The maximum service commitment was $75 million over several years, which also covered flyable test articles. "We estimated the cost to be far in excess of that number by multiples," he says. "Wonderful invitation, but we passed."

 

EADS, O'Keefe says, will continue developing its X3 high-speed compound helicopter design for the civilian market. The offshore oil market is one example where companies would pay for speed, he says. There are also other potential markets where a high-speed civilian rotorcraft could serve, O'Keefe says.

 

However, O'Keefe notes that the EADS North America JMR-TD proposal was not totally based on Eurocopter's X3 prototype, but it did leverage aspects of that aircraft's technology. The X3, O'Keefe explains, was designed for a very specific purpose and could not directly be developed into an operational military aircraft.

 

In the future, O'Keefe says, the company could potentially return to bid on the army's follow-on Future Vertical Lift (FVL) programme, which is expected to commence after the JMR-TD prototypes have flown in 2017. "If down the road they say: 'Gee, that's really interesting, we'd like to talk to you about it,' I would say: 'Sure, let's have a discussion,'" he says. However, unless the army had firm requirements in mind, EADS would not be willing to participate in such a programme.

 

The FVL effort aims to replace the Sikorsky UH-60 Black Hawk series of helicopters after 2030

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 22:55
la tourelle T40 sur un châssis d’AMX10RC (photo Frédéric Lert)

la tourelle T40 sur un châssis d’AMX10RC (photo Frédéric Lert)

13.06.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Après un peu plus de deux ans de gestation, Nexter a présenté récemment à quelques officiels réunis à Satory la tourelle T40 abritant le canon de 40mm à munition télescopée. Canon qui est, rappelons le, un développement franco-anglais au sein de la co-entreprise CTAI réunissant Nexter et BAE. Si ce canon de 40mm est destiné à équiper Outre-Manche le FRES et le Warrior modernisé, la tourelle T40 est elle plus particulièrement tournée vers le futur EBRC. Un sujet sur lequel FOB reviendra prochainement.

 

Nexter ne dispose pour l’heure que d’une seule tourelle complète, aujourd’hui montée sur un chassis d’AMX10RC. Mais l’industriel compare volontiers cette tourelle à la partie émergée d’un iceberg dont la partie cachée serait constituée de nombreuses briques technologiques testées dans les établissements du groupe. Le rôle de la T40 est de valider l’intégration du canon, de la vétronique et d’aider in fine les opérationnels à spécificier les missions et les caracatéristiques du futur EBRC avec les fonctions qu’ils voudront, ou pas, voir embarquées sur la tourelle. La T40 montée sur le chassis d’AMX10RC apparaît étonnemment spacieuse. Une douzaine de caméras montées sur ses flancs offre aux deux hommes présents en tourelle une vision panoramique sur 360°, présentée sur de larges écrans couleurs. Une étude poussée d’ergonomie devra préciser les limites à ne pas franchir en matière de présentation de l’information. Si la T40 offre une ouverture exceptionnelle sur l’environnement extérieur, gare à l’effet inverse qui consisterait à submerger d’informations les opérateurs, jusqu’à obtenir un effet inverse à celui recherché.

 

La largeur du futur EBRC passée de 2m25 en début de programme à 2m80 aujourd’hui est une des raisons expliquant le volume intérieur généreux. Une impresssion d’espace renforcée par le positionnement de l’armement principal très en avant (rendu possible par la rotation de la chambre) et qui ne vient pas encombrer l’espace intérieur. Le choix d’une chambre tournante ajoute également beaucoup de simplicité à l’arme de 40mm dont le fonctionnement reste entièrement mécanique. Avec à la clef pour le tireur la possibilité, en mode dégradé, d’alimenter l’arme manuellement et de tirer « à la ficelle » au coup par coup, sans aucun apport d’énergie. La chambre tournante rejette l’étui de la munition sur le côté et évite toute éjection de gaz dans la tourelle. Nexter compte beaucoup sur l’efficacité de l’arme de 40mm dont l’architecture particulière, avec un axe d’introduction des munitions identiques à celui de la rotation de l’arme, facilite aussi le chargement quel que soit le site de l’arme. Résultat, un pointage possible à +75° ce qui en fait une arme redoutable en combat urbain ou contre les hélicoptères et autres drones. La T40 a déjà à son actif un drone cible abattu à une distance de 1100m avec une munition d’exercice. La munition télescopée apporte un autre avantage essentiel : l’absence de maillon entre les obus, des maillons responsables sur les autres armes de 50% des incidents de tir.

 

La tourelle montée sur l’AMX10RC a jusqu’à présent tiré au coup par coup. Elle va maitenant recevoir un chargeur de 60 coups et participera à des essais constructeur de tirs en rafale. A la mi-décembre, la T40 dotée de sa conduite de tir complète sera remise à la DGA qui l’utilisera pour la qualification des munitions de 40mm et en particulier de la version Airburst qui reste la plus complexe. Le calendrier actuel prévoit la qualifiation de l’airburst en 2015 et celle de la munition explosive en 2014. La munition d’entrainement et la munition flèche devraient quant à elle être qualifées dans les jours à venir.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 21:45
Le navire école La Soummam accoste le port de Lisbonne pour une escale de quatre jours

13 juin 2013  (APS)

 

ALGER - Le navire école "La Soummam" a accosté jeudi le port de Lisbonne (Portugal) pour une escale de quatre jours, a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

 

Cette escale entre dans le cadre de "l’exécution de la campagne d’instruction de l’été-2013", a précisé la même source.

 

Le détachement a été accueilli à son arrivée par l’ambassadeur d’Algérie au Portugal, accompagné de l’attaché de défense.

 

Au cours de son séjour à Lisbonne, le commandant de "La Soummam" rendra une visite de courtoisie aux autorités civiles et militaires du pays.

 

Une exposition sera organisée à bord du navire dans le but de "refléter" l’histoire de la Marine nationale algérienne à travers les archives nationales.

 

L’équipage de "La Soummam", composé notamment d’élèves officiers, bénéficiera d’un programme culturel et touristique varié "visant à leur donner un aperçu sur les coutumes et les traditions du peuple portugais", a-t-on souligné.

 

A l’occasion du bicentenaire du traité de paix et d’amitié entre la régence d’Alger et le Royaume du Portugal signé le 13 juin 1813, le directeur général du centre national des Archives, Chikhi Abdelmadjid, animera à Lisbonne une conférence sur ce traité.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 20:45
2012 05 23 Campagne de tir Rafale - Koron  photo SGT CONGINI - FFDj - 099

2012 05 23 Campagne de tir Rafale - Koron photo SGT CONGINI - FFDj - 099

13/06/2013 Sources : EMA

 

Du 18 au 30 mai 2013, une vingtaine de pilotes et une soixantaine de mécaniciens des escadrons de chasse 3/11 « Corse » des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » ont participé à une campagne de tir air/air et air/sol sur le champ de tir de Maryam Koron, à trente kilomètres à l’Ouest de Djibouti.

 

Cette campagne de tir avait pour objectif de renouveler les qualifications au tir de plusieurs pilotes dans le cadre de scénarios tactiques variés et réalistes.

2012 05 22 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-068

2012 05 22 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-068

Durant deux semaines, 3 Rafale de l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » ont été déployés aux côtés de 3 Mirage 2000D et de 4 Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 3/11 « Corse ».

2013 05 20 Vol COMFOR Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-011

2013 05 20 Vol COMFOR Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-011

Cette campagne de tir a permis à six pilotes de l’escadron « Lorraine » de se qualifier au tir canon air-sol. 10 pilotes de l’escadron « Corse » accompagnés de 4 navigateurs ont quant à eux effectué des tirs d’entraînement de différents types d’armement, sur le stand de tir de Maryam Koro. Ils ont délivré des bombe d’exercice de 16 kg reproduisant la balistique d’une bombe à fragmentation MK 82 ; des bombes à guidage laser d’entraînement (LGTR) et des GBU 12, bombes de 250 kg à guidage laser.

2013 05 27 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-053

2013 05 27 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-053

Les pilotes des deux escadrons ont également conduit diverses missions de défense aérienne, d’assaut conventionnel, d’appui aérien. A cette occasion, cinq joint tactical air controler (JTAC) ont effectué un entraînement interarmées à la qualifications de Forward Air Controler (FAC) avec le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Le DETALAT a également engagé un hélicoptère Gazelle et un hélicoptère Puma afin de sécuriser la zone de travail et d’extraire le plastron jouant le rôle du pilote éjecté. Les éléments du JTAC ont ainsi pu renforcer leurs compétences en matière de guidage air-sol.

2012 05 22 Campagne de tir photo Adc Receveur Hervé - BA 188-059

2012 05 22 Campagne de tir photo Adc Receveur Hervé - BA 188-059

Ce type d’exercice permet d’engager l’ensemble des moyens aériens comme cela se ferait en condition réelle, et de travailler la coordination air-air et air-sol, contribuant ainsi au maintien des capacités opérationnelles des FFDj.

2013 05 27 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-044

2013 05 27 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-044

Les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient également d’une capacité d’entrainement permanente avec le centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanents ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 20:28
Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

13/06/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le 6 juin 18 h jusqu’au 13 juin 18h.

 

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ quatre-vingt-dix sorties. Une trentaine de sorties a été consacrée à l’appui feu des opérations terrestres, environ trente-cinq ont été dédiées aux missions de transport, et environ vingt-cinq aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

Tout en poursuivant la sécurisation du nord du Mali, la force Serval a mené cette semaine l’opération Orion dans la région de Bourem, sur la rive Nord du fleuve Niger.

Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

Menée du 8 au 13 juin, cette opération, menée par environ 400 militaires de la force Serval ainsi qu’un détachement de gendarmes maliens, visait à reconnaitre des points d’intérêts identifiés et à poursuivre les actions de fouilles conduites régulièrement sur la boucle du Niger. Les 8 et 9 juin, dans le but de surprendre les groupes terroristes,  deux compagnies sur VAB et VBCI ont quitté Gao par la route, alors que deux sections d’infanterie étaient héliportées afin de boucler la zone d’In Melach. Du 9 au 13 juin, les opérations de reconnaissance et de fouille ont abouti à la découverte de plusieurs caches d’armes, comprenant notamment une trentaine d’armes de tout type (AK-47, HK G3, fusils MAUSER, calibre 12 mm), plus de 5000 cartouches, du matériel optique, du matériel de transmission, des véhicules (5 pick up et 1 camion) et du matériel logistique (futs de gasoil). Par ailleurs, un atelier de fabrication d’engins explosifs improvisés (IED) a été démantelé. Il contenait en particulier une cinquantaine de sacs d’engrais.

 

Au bilan, aucune attaque de groupes terroristes n’a été reportée, ces derniers poursuivant leur stratégie d’évitement. Les contacts entretenus avec la population locale ont permis de collecter des informations qui ont pu être exploitées rapidement, en particulier du fait de la capacité des troupes à mener des opérations dans la durée.

Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

Le 12 juin, deux pompes ont été offertes par la force Serval à la station de pompage de Gao. A cette occasion, le préfet a remercié les militaires français au nom de toute la population qui souffrait depuis quelques semaines d’un problème d’approvisionnement. Conduite en étroite collaboration avec les autorités représentant l’Etat malien, les élus locaux, les acteurs humanitaires et la population, cette action de réhabilitation du système de distribution d’eau concerne à la fois la station de pompage mais également l’équipement d’une dizaine de puits de quartier.

 

La brigade a achevé ses principaux mouvements de relèves. Le groupement désert est actuellement composé de cinq sous-groupements dont trois sont présents à Gao, un à Kidal, et un à Tessalit.

Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

Parallèlement, le désengagement débuté au mois d’avril se poursuit de façon progressive. Trois Transall C 160 ont quitté Bamako vers la métropole le 6 juin. Le même jour, un convoi composé d’une cinquantaine de véhicules a quitté Bamako à destination d’Abidjan. Il est arrivé à destination en fin de journée, acheminant au total environ 400 tonnes de fret.

 

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 20:20
Pieter De Crem  source RTBF.be

Pieter De Crem source RTBF.be

13/06/13 .7sur7.be  (Belga)

 

Le ministre de Défense, Pieter De Crem, a appelé mercredi les Européens à "prendre davantage de responsabilités dans le domaine de la sécurité et de la défense", joignant sa voix à celle de ses trois derniers homologues américains et à celle du secrétaire général de l'Otan.

 

"L'Otan ne pourra pas rester la pierre angulaire de notre capacité de défense si nous laissons se distendre le lien transatlantique (unissant les pays européens et l'Amérique du nord). Durant des décennies, les Etats-Unis nous ont protégés, nous offrant ainsi le temps et l'assistance nécessaires pour voler de nos propres ailes", a-t-il affirmé lors d'un discours prononcé devant l'Institut royal supérieur de Défense (IRSD) à Bruxelles à l'occasion de la fin de l'année académique.

 

"Au cours de la dernière décennie, la contribution américaine à l'Otan a encore augmenté de 63 à 72%" des budgets de défense, a ajouté M. De Crem.

 

Selon lui, le temps est donc venu pour l'Europe "de prendre davantage de responsabilités dans le domaine de la sécurité et de la défense, sans pour autant remettre en cause le lien transatlantique".

 

"Ce lien reste de loin le principal garant de notre défense. Nous devrons donc parvenir à une situation où un seul Allié ne fournit plus que 50% des capacités critiques. En effet, une contribution européenne forte à l'Otan est la meilleure garantie d'un engagement fort des Etats-Unis à l'Otan", a poursuivi M. De Crem.

 

Ce genre de propos ont été tenus par les deux derniers secrétaires américains à la Défense, Robert Gates et Leon Panetta, ainsi que l'actuel "patron" du Pentagone, Chuck Hagel. C'est aussi un leitmotiv pour le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, favorable à un "rééquilibrage" des dépenses militaires entre les deux rives de l'Atlantique, et qui craint que l'Europe perde "en influence sur la scène internationale" si elle poursuit la diminution de ses budgets de défense.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 19:35
Coopération dans la défense entre le Vietnam et l'Espagne

13/06/2013 vietnamplus.vn

 

Le vice-ministre vietnamien de la Défense, le général de corps d'armée Nguyên Huu Duc, a reçu jeudi à Hanoi M. Alfonso Tena, ambassadeur d'Espagne au Vietnam, et les représentants du groupe espagnol Navantia.

 

Le diplomate espagnol a annoncé les résultats des négociations entre ce dernier groupe et le Département général de l'industrie de défense et plusieurs organismes relevant du ministre vietnamien de la Défense.

 

Les deux parties ont estimé que la coopération dans la défense entre les deux pays s'est approfondie dans divers domaines. Le groupe Navantia possède une riche expérience dans la construction navale et coopère avec plusieurs pays partenaires, dont le Vietnam.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 19:30
Défense: Le Drian promet un nombre limité de sites fermés

13.06.2013, leparisien.fr (AFP)

 

La réduction du format des armées annoncée dans le Livre blanc se traduira par la suppression d'un nombre limité de sites militaires sur le territoire national, a confirmé jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur la base aérienne de Saint-Dizier.

 

"L'essentiel est de sauvegarder les unités opérationnelles, à la différence de la déflation antérieure qui avait procédé à des coupes brutales.

 

Néanmoins, ça se traduira par un certain nombre de suppressions de sites", a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre avec les personnels de l'armée de l'Air.

 

Le ministre a précisé n'avoir jusqu'à présent "rien décidé" quant aux sites susceptibles d'être concernés, mais assuré que leur nombre ne sera "pas considérable".

 

La Loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019 en cours d'élaboration, qui concrétisera les orientations du Livre blanc rendues publiques fin avril, doit être présentée en juillet en Conseil des ministres.

 

Le Livre blanc fixe le nouveau modèle d'armée, avec notamment la suppression de 24.000 postes supplémentaires d'ici 2019, après les 54.000 suppressions d'emplois dans les armées déjà décidées en 2008. La LPM répartira notamment les suppression de postes dans les trois armées (Terre, Air, Marine).

 

"Certes, il y a des efforts, mais il y a un vrai projet, cohérent, équilibré, complet", a affirmé le ministre, en soulignant que des capacités en matière de drones -les appareils de surveillance sans pilote- ou d'avions ravitailleurs, attendues depuis longtemps par l'armée de l'Air, "seront au rendez-vous".

 

Inquiétude d'une partie de l'armée

 

"La montée en puissance de la flotte de Rafale va se poursuivre" et des avions ravitailleurs MRTT seront commandés "dans les plus brefs délais", a-t-il fait valoir. Renouvellement également en matière d'avions de transports militaires, puisque le nouvel A400M "sera en service dès cet été".

 

Le ministre a souligné devant les aviateurs "l'effort significatif" en matière de défense décidé par le chef de l'Etat, qui a opté pour le maintien du budget de la défense à hauteur de 31,4 milliards d'euros par an jusqu'en 2016.

 

"L'effort de participation de la défense au redressement des comptes publics, c'est le coût de l'inflation", a-t-il résumé, en soulignant que d'autres pays européens, mais aussi les Etats-Unis, procèdent dans le même temps à "des coupes drastiques" dans leurs budgets défense.

 

Jean-Yves Le Drian, qui a déjà présenté le Livre blanc en mai à l'armée de Terre, doit faire face à l'inquiétude d'une partie des personnels dans l'attente de la nouvelle LPM. Saint-Dizier, où sont basés une cinquantaine de Rafale, doit rester l'un des piliers du dispositif de l'armée de l'Air, a-t-il assuré.

 

Mais le ministre a indiqué qu'il veillerait à ce que les territoires touchés par les réductions d'effectifs ou fermetures de sites - casernes, implantations logistiques, bases aériennes... - "soient accompagnés de manière efficace".

 

La LPM doit être discutée à l'automne par le Parlement.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 18:55
CAESAR firing in Afghanistan photo US Army

CAESAR firing in Afghanistan photo US Army

13 juin 2013 par Julien Derouetteau - ActuDéfense

 

Dans les esprits, l’artillerie est avant tout l’arme de la destruction d’objectifs : infanterie, chars, aéronefs, fortitifations. L’évolution des approches stratégiques amène pourtant à la montée en puissance d’un autre rôle de celle-ci : dissuader l’adversaire d’entreprendre certaines manoeuvres.

 

 

A l’heure où certains mettent en concurrence les appuis sol-sol et air-sol, il est nécessaire de ne pas limiter l’emploi de l’artillerie aux seules destructions sur le champ de bataille. Cette question est d’autant plus prégnante que les engagements contemporains sont fondés sur la limitation des dommages à l’environnement en vue de préparer le processus de normalisation. Le rôle dissuasif de l’artillerie dans la prise de l’ascendant psychologique sur le commandement adverse et les populations hostiles ou indécises constitue donc une piste de réflexion essentielle pour optimiser son emploi sur les théâtres d’opérations actuels.

 

Il convient donc de s’interroger sur les moyens et les méthodes dont dispose l’artillerie pour influer sur la volonté de combattre de l’adversaire et influencer sa perception de la puissance amie, tout en limitant le recours aux feux classiques et les destructions.

 

Par définition arme des appuis par les feux indirects, l’artillerie peut accroître ses effets immatériels par une manœuvre moins conventionnelle, portant au plus loin une menace diffuse, et par une protection accrue de la force en facilitant l’utilisation de la 3e dimension par le chef interarmes.

 

En effet, le déploiement de certains capteurs et « effecteurs » de l’artillerie peut avoir un réel effet dissuasif pour l’adversaire. Si la confrontation ne peut toutefois pas être évitée, une mise en œuvre originale des moyens classiques et l’emploi de nouvelles capacités peuvent alors imposer des contraintes supplémentaires à l’ennemi et offrir une liberté d’action supérieure à la force.

 

Etre plus dissuasif

 

Le feu pour interdire : si l'artillerie peut détruire, alors elle peut dissuader de déployer des moyens ou de les déplacer dans certaines zones. ©Sirpa terre / Jean-Baptiste Tabone.

Le feu pour interdire : si l’artillerie peut détruire, alors elle peut dissuader de déployer des moyens ou de les déplacer dans certaines zones. ©Sirpa terre / Jean-Baptiste Tabone.

 

L’artillerie est au cœur de la guerre des perceptions qui caractérise les conflits limités actuels. Dès lors, le déploiement de moyens dédiés à la protection tend à créer une « forteresse technologique », dont l’effet dissuasif vient s’ajouter à la possibilité de réaliser des manœuvres de feux à caractère préventif.

 

L’effet dissuasif de l’artillerie au niveau stratégique n’est pas uniquement créé par la puissance de feu déployée. En particulier, l’engagement de moyens de défense sol-air, même limités, sur un théâtre d’opérations est un signe politique fort, notamment dans le cadre des opérations d’interposition. Dans ce contexte, outre la capacité d’interception des vecteurs aériens ennemis, la mise en œuvre de centres MARTHA (Maillage des radars tactiques pour la lutte contre les hélicoptères et les aéronefs à voilure fixe) est significative par la «maîtrise» offerte de la 3e dimension dans la zone de responsabilité.

 

Pour autant, cette capacité est menacée par ce que le général Desportes appelle la « stratégisation » de la tactique. L’absence de délégation dans l’ouverture du feu jusqu’au plus petit niveau tactique rend inopérant ce dispositif puisque la liberté d’action des parties concernées n’est pas entravée. Ainsi, du fait de l’absence de réponse cinétique aux provocations sur le dispositif sol-air de l’opération Daman en novembre 2006, l’aviation israélienne a acquis un sentiment d’impunité qui lui permet de violer régulièrement l’espace aérien libanais. La crédibilité du déploiement tient donc à la nature des moyens et à la capacité « juridique » à répondre avec force, sans forcément détruire le vecteur, à d’éventuelles manœuvres d’intimidation.

 

Face aux attaques indirectes, la force de dissuasion peut également se décliner au niveau tactique par la réalisation de forteresses grâce aux capteurs et « effecteurs » de l’artillerie. En premier lieu, cet effet repose sur l’inutilité des attaques indirectes par la construction de « remparts technologiques » grâce au déploiement des moyens CRAM (système d’alerte et d’interception de roquettes et tirs mortiers) tels que le PHALANX américain.

 

Le concept de forteresse trouve une nouvelle pertinence en abandonnant le caractère passif du « rempart traditionnel » exposé dans « Artillerie et fortification » au profit d’une logique d’action pour affaiblir la volonté ennemie d’attaquer. En second lieu, il s’agit de disposer d’une capacité d’agression sur les « effecteurs » adverse grâce à une supériorité technologique. A cette fin, le déploiement de radar COBRA constitue un message sans équivoque adressé à l’adversaire qui sera donc moins enclin à risquer ces « effecteurs » de premier rang dans les zones couvertes par ce radar. Il en résultera l’utilisation de lanceurs plus rudimentaires et donc moins efficaces. Dès lors, ces attaques auront un poids médiatique insuffisant pour être exploité par des mouvements de rébellion. Cette réponse technologique affectera également le moral des combattants adverses par la disproportion entre les risques assumés et les résultats minimes obtenus.

 

Par ailleurs, l’artillerie peut dissuader l’ennemi d’engager certaines forces par des manœuvres de feux destinées à frapper plutôt la tête que le corps de la troupe. Dans ce procédé à caractère plus offensif, l’objectif recherché est d’annihiler toute velléité de l’adversaire de renforcer une unité sur le point d’être engagée par une force terrestre. Ceci suppose de démontrer à l’ennemi que la force amie dispose d’une capacité à frapper les avenues d’approche qu’emprunteraient les renforts  : l’attrition portée sur ces unités les rendrait alors incapables de faire basculer le rapport de force local. Si les obus explosifs peuvent être utilisés pour ces tirs « préventifs », les munitions fumigènes et éclairantes seront à privilégier pour agir sur la psychologie de cet adversaire tout en préservant une population dont il faut « gagner les cœurs ». De plus, cet effet dissuasif s’étend au-delà de la seule zone battue par les feux car la réalisation des tirs révèle également la présence d’un dispositif d’observation dont l’ennemi ne pourra pas estimer les capacités exactes. Si ce procédé n’engendre pas d’attrition chez l’adversaire, il permet de concilier l’objectif d’isoler une zone de terrain ou un adversaire sans causer de destruction, dans une logique de dislocation de l’ennemi plutôt que d’annihilation.

 

L’artillerie dispose donc d’une réelle capacité à dissuader l’adversaire en actualisant le concept de fortification autours de la complémentarité entre protection et agression. Pour autant, ces capacités techniques atteignent leur pleine efficacité à condition d’être illustrées par une communication opérationnelle atteignant vers le commandement et la troupe adverses.

 

Cet article a été initialement publié dans la revue Doctrine tactique du CDEF. La seconde partie sera publiée demain sur ActuDéfense.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 18:55
Pierre Gattaz sera le prochain président du Medef

13/6/2013 Jacques Marouani, ElectroniqueS,

 

Geoffroy Roux de Bézieux et Patrick Bernasconi, les deux seuls candidats qui étaient en mesure de l'inquiéter, viennent de se rallier à sa candidature.

 

C'est désormais une certitude. Pierre Gattaz, bien connu de l'industrie électronique, puisqu'il est président de la Fieec depuis octobre 2007, sera le prochain président du Medef. Geoffroy Roux de Bézieux et Patrick Bernasconi, les deux seuls candidats qui étaient en mesure de l'inquiéter, viennent en effet de se rallier à sa candidature. Le seul candidat restant en lice est Hervé Lambel, co-fondateur du CERF (Créateurs d'emplois et de richesse en France), qui s'est lui même autobaptisé "l'inconnu" et "le petit patron".

 

Le patron du groupe Radiall succédera donc le 3 juillet prochain, à 53 ans, à Laurence Parisot. "L'urgence de la situation et la nécessité d'une union du patronat nous ont convaincus de nous rassembler afin de relever ensemble les défis qui se posent aujourd'hui à notre pays et à ses entreprises", ont expliqué dans un communiqué les trois hommes qui ont tenu ce jour une conférence de presse.

 

Un triumvirat sera constitué à la tête du Medef. Avec, au sommet, Pierre Gattaz, fils d'Yvon Gattaz, qui fût président du CNPF entre 1981 et 1986 (lors du premier septennat de François Mitterrand).

 

Il sera secondé par deux vice-présidents délégués : Geoffroy Roux de Bézieux en charge de l'économie, de la fiscalité, de l'innovation et du numérique (il sera aussi trésorier), et Patrick Bernasconi, en charge des mandats, ainsi que des branches et des territoires.

 

"L'équipe que nous constituerons tous les trois s'appuiera sur un conseil exécutif représentatif, notre instance de gouvernance, et sur la mobilisation des branches et des territoires, qui sont les composantes essentielles de notre mouvement", ont indiqué les trois dirigeants dans un communiqué commun, appelant à une "union pour les entreprises de France".

 

Créateur du Club Rodin, think-tank de la filière des industries électroniques, Pierre Gattaz a initié les Assises de l'Electronique et les Assises franco-allemandes des industries électriques, électroniques et de communication.

 

Le groupe Agir pour l'Industrie Electronique, qui regroupe six syndicats de l'électronique, a soutenu, lui aussi, naturellement, la candidature de Pierre Gattaz à la présidence du Medef.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 17:55
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

13 Juin 2013 par Frédéric Pons  - V.A.

 

Salon du Bourget. Nos armées ont tardé à se décider en faveur de ces armes et les politiques à les financer. Les impasses d’hier obligent à acheter du matériel américain. Mais avec quelles contraintes ?

 

Le Mali l’a démontré. La panoplie française souffre d’un vide inquiétant en matière de drones dits “Male” (moyenne altitude, longue endurance). Notre armée de l’air n’en possède que quatre, des Harfang (EADS, sur une plate-forme israélienne), faute d’avoir su mobiliser ses ingénieurs et ses militaires voilà quinze ou vingt ans. « L’ensemble de la communauté de défense, le ministère autant que l’industrie, a manqué le virage de ce type d’équipement, regrette Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. Et ce qui est vrai en France l’est aussi en Europe. » Il faut reconnaître aussi que ces avions sans pilote n’étaient pas la priorité des décideurs de l’armée de l’air, pour la plupart pilotes de chasse…

 

La France court derrière ses drones

Après l’Afghanistan et la Libye, les Harfang ont prouvé leur utilité au Sahel, à partir du Niger. En quatre mois, ils ont réalisé 90 sorties, 1 600 heures de mission au-dessus du Mali, un territoire grand comme deux fois et demie la France. Mais ces machines, surexploitées, sont en fin de vie, avec des capteurs vieillissants. « Nous avons besoin d’une solution de court terme et d’une vision de long terme », expliquait l’an dernier le général Paloméros, alors chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

Les besoins sont tels et la demande si pressante que la France se voit obligée d’acheter du matériel américain, après des années d’hésitations : Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Chuck Hagel se sont mis d’accord, le 17 mai à Washington, sur l’achat de deux drones Reaper. Fabriqué par General Atomics, cet engin de 4,5 tonnes (quatre fois plus lourd qu’un Harfang) est capable de voler vingt-quatre heures. « Il fallait sortir d’une impasse opérationnelle et industrielle pour enfin doter la France de drones, pièces maîtresses du renseignement et de la guerre de demain », dit le ministre de la Défense.

 

Cette bonne nouvelle pour les opérations ne l’est pas vraiment pour les industriels européens. L’achat se fait au seul profit de l’industrie américaine, au détriment des laboratoires et des usines d’Europe. « À force d’avoir raté trop de rendez-vous cruciaux sur ce dossier, on achète sur étagère aux États-Unis, aux conditions du Pentagone », résume un familier du dossier.

 

Le constat de carence en drones est en réalité fait depuis longtemps. Mais la nécessité de s’en doter est longtemps restée une incantation, vide de sens sans les investissements nécessaires. Le livre blanc de la défense 2013 ne déroge pas à la règle : il annonce douze « drones de sur veillance de théâtre » d’ici à 2019. Mais avec quels moyens ?

 

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

En Europe, aucun programme n’est prêt. Les pays européens ont renoncé à toute production autonome, sauf pour les drones tactiques, avec le programme Watchkeeper de l’armée britannique, en cours d’essai. L’Allemagne vient de faire une croix sur son Euro Hawk, la version européanisée par EADS Cassidian du “vieux” et puissant Global Hawk de l’américain Northrop Grumman, trois fois plus lourd que le Reaper.

 

source lefigaro.fr

source lefigaro.fr

La dernière perspective de drone européen reste l’ambitieux Neuron de Dassault Aviation, en coopération avec Alenia (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce) et Ruag (Suisse). Son premier vol a eu lieu en décembre dernier à Istres. Dassault travaille aussi avec Israël, l’autre producteur mondial de drones Male, sur un programme dérivé du Heron-TP israélien.

 

Le contrat Reaper n’est pas idéal. La France en achète deux, avec une station au sol. Aucune technologie française ne devrait être embarquée et les Américains ont sans doute posé des conditions à leur emploi, comme ils l’ont fait pour le Royaume-Uni et l’Italie, privés de toute autonomie : l’escadron des drones anglais est stationné… sur la base aérienne de Creech, au Nevada !

 

L’enjeu pour la France sera de rester autonome, avec des capteurs et des systèmes de communication par satellite placés sous le contrôle des seuls opérateurs français. Ce n’est pas gagné car les Américains sont d’une grande vigilance sur leurs technologies sensibles, d’autant que la polémique ternit le blason de ces armes réputées “non éthiques” (lire ci-contre).

 

La CIA a effectué des centaines de frappes entre 2008 et cette année, en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen. Près de 4 700 personnes auraient été tuées, dont des centaines de cibles terroristes, dites “à haute valeur ajoutée”. Barack Obama promet plus de contrôle et de transparence sur les drones armés, transmettant leur responsabilité de la CIA au Pentagone.

 

Pour la France, les drones de combat ne sont envisagés qu’à l’horizon 2030. Ils viendront compléter voire remplacer les avions de chasse. « Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas », promet Le Drian, annonçant « les moyens nécessaires ». Pour l’instant, l’état-major français exclut toute intention de posséder des drones armés pour des bombardements ciblés. Pour l’instant…

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:40
Ilyushin Il-38N

Ilyushin Il-38N

June 13, 2013: Strategy Page

 

A year after receiving its first upgraded Il-38N maritime reconnaissance aircraft the Russian recently navy ordered more of its remaining IL-38s to be upgraded to the IL-38N standard. The Russian Navy only has about 18 IL-38s operational. These four engine aircraft are roughly equivalent to the American P-3s, but have not had their sensors and communications equipment updated since the Cold War. Only 59 were built between 1967 and 1972. This upgrade has already been installed on five Indian IL-38s a decade ago, but it took until 2010 to get the upgrade working reliably. Getting the upgrade for more Russian aircraft was mainly a matter of finishing development and then getting the money. The Il-38N upgrade was first proposed in the 1980s, but the end of the Cold War and a shortage of money delayed work for decades.

 

There have been several more upgrades since the Il-38N was first proposed to India in 2001. These were major upgrades of an aircraft that had been in service since the 1960s. The latest upgrades enable the aircraft to detect ships within 320 kilometers. There is also a new thermal (heat) sensor, more powerful computers, and increased capability in all sensors.

 

Existing Il-38Ns can detect surface vessels and aircraft and submarines up to 150 kilometers away. Sensors carried include a synthetic aperture/inverse synthetic aperture radar (for night and fog operations), high-resolution FLIR (forward-looking infrared), LLTV (low light television) camera, ESM (electronic support measures) system, and a MAD (magnetic anomaly detector). The aircraft can carry anti-ship missiles, in addition to torpedoes, bombs, depth charges, and electronic decoys.

 

The Il-38N is a 63 ton, four engine turboprop aircraft with a crew of ten, endurance of about ten hours, and it can carry nine tons of weapons. The 63 ton American P-3 has very similar characteristics. Russia built 176 Il-38s while the U.S. built over 600 P-3s. The Indians are replacing their Il-38s with the new American P-8, a twin engine jet based on the American B-737 transport. The P-8s are replacing all the American P-3s as well.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:35
New Nukes Overshadowed By Massive Retirements

June 13, 2013: Strategy Page

 

The great nuclear disarmament that began in the 1990s continues. While China, Pakistan, India and North Korea together added 40-50 warheads, the U.S. and Russia continued to reduce their huge Cold War era nuclear stockpiles by some 1,800 warheads. It was only three years ago that the major powers confirmed how many warheads they had. The holdings were; Britain- 225, France- 300 and the U.S.- 5,113. Unofficially China was believed to have 300, Israel 80, India 70 and Pakistan 75. The U.S. and Russia each had about 2,200 usable warheads and a new treaty in 2010 pledges to reduce that to at least 1,550. The U.S. has 7,700 and Russia 8,500 warheads but most are disassembled or partially disabled. Recycling the nuclear material as power plant fuel takes time.

 

At the end of the Cold War, the U.S. still had over 20,000 warheads. This is way down from its Cold War peak (in 1967) of 31,225.  Since 1945, the U.S. has built over 70,000 nuclear warheads. Only 1,054 were detonated, all but two of them in tests. Detonations ceased, because of a treaty, in 1992. Over the last two decades most of these Cold War era warheads have been demilitarized, and their nuclear material recycled as power plant fuel. This was one of the more successful nuclear disarmament efforts since the Cold War ended. It was a joint effort by the United States, Russia and the successor states of the Soviet Union to round up and secure or destroy thousands of nuclear weapons. It worked. In particular, the smaller weapons (nuclear artillery shells and "backpack" nukes) never fell into terrorist hands.  By the end of the 1990s, Russia reported that it had accounted for, and dismantled all its nuclear armed rocket warheads and artillery shells.

 

All this was accomplished by an agreement between the United States and Russia to account for all Soviet nuclear weapons, and dismantle most of them. The U.S. would provide funding and technical assistance, but the hard work would be carried out by Russian experts and diplomats. Belarus, Kazakhstan and Ukraine inherited nuclear weapons when the Soviet Union dissolved in 1991 (and everyone agreed that whatever Soviet assets were on the territory of the 14 new nations created from parts of the Soviet Union, were the property of the new country.) Russia, with the financial and diplomatic help of Western nations, bought and dismantled the nukes owned by those three nations.

 

Russia was quick getting rid of their smaller nuclear warheads because they had fewer of them (than the U.S.) and wanted to rid themselves of a serious security threat. These small weapons were ideal for terrorists, and if the bad ahold of one and used, it could be traced back to the manufacturer (via analysis of the radioactive reside). It took the U.S. another three years to get rid of their small nukes. By the early 1970s, the United States had over 7,000 nuclear warheads stored in Europe, most of them 8 inch and 155mm artillery shells. The last of these was finally dismantled in 2003.

 

Meanwhile, the Russians had other, uniquely Russian, problems. They had a lot (tons) of other highly radioactive material in circulation, much of it in power form, and largely used for medical and industrial purposes. Particularly worrisome are the hundreds of Radiothermal Generators (RTGs) Russia set up in remote parts of the country during the Soviet era. The RTGs were similar to the power supplies found on some space satellites, using radioactive material to generate heat, and thus electricity, for radio beacons and signal repeaters in remote areas. In the early 1990s, the Russians weren't even sure where some of these RTGs were, and there were cases of civilians finding them, cracking them open and being injured, or killed, from the radiation. The Russians noted that there have been many attempts to steal radioactive material in Russia, but none, so far as is known, have succeeded. All of the RTGs were eventually found and destroyed.

 

There was one last problem. Russian officials admitted that, during the 1990s, 5-10 pounds of enriched uranium and several ounces of weapons grade of plutonium had been stolen from their nuclear power facilities. Some of this stuff was later discovered, in small quantities, in Western Europe, Turkey and Russia as the thieves sought to sell it. The amount the Russians admit to losing is not enough to make a bomb, and much of the missing stuff could be accounting and handling errors (both common in the Russian bureaucracy.)

 

In the last two decades, the only radioactive material smuggled out of Russia was small quantities, and usually low-level stuff unsuitable for a bomb. Most Russian nukes have been disassembled and their nuclear material turned into power-plant fuel. The remaining nukes are under very tight security and most of their nuclear scientists were given financial and career incentives (paid for by the U.S.) to leave nuclear weapons work behind. Nevertheless, for two decades, breathless new stories of Russian "loose nukes" were a media staple on slow news days.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:35
U.S. Navy and Royal Thai Navy sailors stand at parade rest during the closing ceremony for the Thailand portion of Cooperation Afloat Readiness and Training (CARAT) exercise 2013. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Amanda S. Kitchner)

U.S. Navy and Royal Thai Navy sailors stand at parade rest during the closing ceremony for the Thailand portion of Cooperation Afloat Readiness and Training (CARAT) exercise 2013. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Amanda S. Kitchner)

13.06.2013 Pacific Sentinel
 

SATTAHIP NAVAL BASE, Thailand - The Thailand phase of Cooperation Afloat Readiness and Training (CARAT) exercise 2013 ended with a closing ceremony at Sattahip Naval Base, June 12, following nearly two weeks of training ashore and at sea.
 
The closing wrapped up the at-sea phase of the annual bilateral exercise series which was designed to develop relationships, address shared maritime security priorities and enhance interoperability among the naval forces of the U.S. and Thailand. The formal ceremony included dignitaries from the U.S. Navy and Royal Thai Navy and Marines as well as a performance by the Royal Thai Navy band.
 
Rear Adm. Bill McQuilkin, Commander, U.S. Naval Forces Korea and executive agent for CARAT Thailand, highlighted several of the events that took place, particularly an integrated humanitarian assistance disaster relief scenario involving a simulated earthquake and tsunami in Rayong Province.
 

 

"This highly realistic scenario took place over several days, allowed our forces to plan a combined, whole-of-government response, and culminated with relief operations from the sea involving our amphibious forces, construction engineers, Navy divers, civil affairs experts, explosive ordnance disposal units and medical professionals," McQuilkin said.
 
"The fact that we were able to bring these capabilities together successfully during this training scenario will greatly enhance our ability to respond effectively to real world events."
 
New this year, participating ships and aircraft transferred fuel during an underway replenishment, and personnel from both navies stood up a combined staff to control forces. Additional events included diving and salvage training, medical training, visit, board, search and seizure (VBSS) training, community service projects, and a joint engineering civil action project. U.S. Marines practiced scout sniper integration and jungle survival training, while U.S. Navy riverine forces conducted training patrols in inter-coastal waters.
 
CARAT is a series of annual bilateral naval exercises between the U.S. Navy and the armed forces of Bangladesh, Brunei, Cambodia, Indonesia, Malaysia, the Philippines, Singapore, Thailand and Timor Leste.
 
More than 1200 Sailors and Marines participated in CARAT Thailand. U.S. Navy ships participating in the exercise included the dry cargo and ammunition ship USNS Washington Chambers (T-AKE 11), the amphibious dock landing ship USS Tortuga (LSD 46) with embarked U.S. Marine Corps landing force, diving and salvage vessel USNS Safeguard (T-ARS 50) with embarked Mobile Diving and Salvage Unit (MDSU) 1, and the guided missile destroyer USS Curtis Wilbur (DDG 54).
 
Additional participants in CARAT Thailand were staff from Destroyer Squadron Seven (DESRON 7), medical professionals and visit, board, search and seizure (VBSS) evaluators assigned to Maritime Civil Affairs and Security Training Command (MCAST), Seabees from Naval Mobile Construction Battalion Five (NMCB5), technicians from Explosive Ordnance Disposal Mobile Units (EODMU) Five, divers from Mobile Diving and Salvage Unit (MUDSU) One, P-3C Orion and MH-60 aircraft, and the U.S. Seventh Fleet Band, Orient Express.
 
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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:20
Le 19 octobre dernier, un F-35A a réalisé le premier largage en vol d’un missile AIM-120 AMRAAM (Photo: Lockheed Martin)

Le 19 octobre dernier, un F-35A a réalisé le premier largage en vol d’un missile AIM-120 AMRAAM (Photo: Lockheed Martin)

12/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Si par le passé le gouvernement de Pauline Marois ne voulait pas entendre parler du programme d’achat de l’avion de chasse F-35 de Lockheed Martin, il semblerait que le vent ait tourné.

Le gouvernement péquiste espère désormais qu’Ottawa choisira la bonne entreprise afin de pouvoir bénéficier des retombées industrielles pour le remplacement de sa flotte de CF-18.

Mardi, Québec a accordé une subvention de quatre millions $ à Lockheed Martin, afin de lui permettre de reprendre les installation d’Aveos à Montréal. La nouvelle compagnie, qui s’appellera Kelly Aviation Center Montreal, devrait œuvrer dans le secteur de la maintenance et de la réparation aéronautique civile et militaire. Il s’agit d’un projet de 31 millions $, qui devrait créer 220 emplois d’ici à 2016.

Selon la ministre déléguée à la Politique industrielle du Québec, Élaine Zakaïb, si Lockheed Martin obtient son contrat avec Ottawa pour les F-35, «on aimerait qu’une partie des contrats qui seront donnés le soient à des entreprises du Québec. On invite le gouvernement fédéral à ce que ça ne se passe pas comme ça s’est fait pour les traversiers, où on n’a rien eu au Québec. Alors c’est certain qu’on va faire des représentations pour qu’il y ait une partie de ces travaux-là qui se fasse chez nous.»

Si le fédéral choisit d’acheter des avions de combat, «j’espère que le contenu canadien sera un critère et que ce sera possible que le gouvernement fédéral favorise une entreprise qui est installée chez nous», a-t-elle ajouté un peu plus tard, se défendant toutefois de vouloir influencer Ottawa.

La ministre de Québec a également rappelé que le contrat signé avec Lockheed Martin n’est pas conditionnel à ce que le fédéral achète son F-35. «Leur engagement de créer des emplois est clair, c’est écrit dans le contrat, et il y a des pénalités s’ils ne le font pas».

Le vent tourne

En mars 2012, quelques mois avant d’être élue première ministre, Pauline Marois tenait un autre discours et se disait contre l’achat des avions de combat.

Elle affirmait notamment qu’«une partie de nos salaires, des profits de nos entreprises, de nos achats prend la direction d’Ottawa. Et là, ce n’est pas nous qui choisissons. C’est Stephen Harper. Il a choisi de subventionner les pétrolières, d’acheter des avions, des bateaux, des prisons. Ce n’est pas notre choix. Pour nous, c’est l’éducation avant les prisons, les familles avant les escadrilles !»

Rappelons que le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait annoncé en juillet 2010 son intention d’acheter 65 appareils F-35 pour remplacer ses vieux CF-18.Toutefois, un rapport de la firme KPMG, a révélé des dépassements de coûts importants et que la facture totale serait de 45 milliards $ et non 9 milliards comme la Défense l’a affirmé pendant très longtemps. Le processus de sélection est reparti de zéro et est toujours en cours.

Cinq appareils sont maintenant considérés: le F-18 Super Hornet de Boeing, le Rafale de Dassault, l’Eurofighter Typhoon d’EADS, le Gripen de Saab et le F-35 de Lockheed Martin.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:20
Québec s'intéresse aux avions de combat

12 juin 2013 Tommy Chouinard - La Presse

 

Après avoir fustigé Ottawa pour son projet d'achat d'avions de combat, le gouvernement Marois lui demande de « favoriser » Lockheed Martin afin de contribuer à la relance des installations d'Aveos.

 

Mardi, Québec a confirmé une subvention de quatre millions de dollars à Lockheed Martin pour un projet de 31 millions qui doit créer 220 emplois à Montréal. Cette subvention a convaincu le géant américain de la défense de choisir Montréal pour faire des travaux d'entretien de moteurs d'avion, au lieu de transférer les équipements dans une usine de San Antonio.

 

« Maintenant, l'important, l'étape suivante, c'est de voir si on va être capable d'avoir des contrats des F-35, qu'ils soient effectués chez nous », a affirmé mercredi la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Élaine Zakaïb.

 

Elle s'est ensuite défendue d'être favorable à l'achat d'avions de combat. Rappelons que Lockheed Martin fabrique le F-35. « Non... Écoutez... La question ne se pose pas. Ce n'est pas à nous de décider s'il y a acquisition ou pas des F-35 », a répondu Mme Zakaïb, visiblement embarrassée. Elle a ajouté plus tard: « On aimerait qu'une partie de ces contrats puissent être donnés aux entreprises du Québec, et Lockheed Martin est bien placé pour être capable d'en faire à partir de ses installations dans la région métropolitaine ». Si le fédéral choisit d'acheter des avions de combat, « j'espère que le contenu canadien sera un critère et que ce sera possible que le gouvernement fédéral favorise une entreprise qui est installée chez nous », a-t-elle dit.

 

Le Parti québécois tenait un tout autre discours il n'y a pas si longtemps. En campagne électorale, la première ministre Pauline Marois se disait opposée à l'achat d'avions de combat. « Une partie de nos salaires, des profits de nos entreprises, de nos achats prend la direction d'Ottawa. Et là, ce n'est pas nous qui choisissons. C'est Stephen Harper. Il a choisi de subventionner les pétrolières, d'acheter des avions, des bateaux, des prisons. Ce n'est pas notre choix. Pour nous, c'est l'éducation avant les prisons, les familles avant les escadrilles ! » affirmait-elle.

 

Élaine Zakaïb a souligné que le contrat signé avec Lockheed Martin n'est pas conditionnel à ce que le fédéral achète son F-35. « Leur engagement de créer des emplois est clair, c'est écrit dans le contrat, et il y a des pénalités s'ils ne le font pas », a-t-elle insisté.

 

Rappelons que le gouvernement Harper a l'intention de remplacer sa flotte de CF-18. Il avait d'abord choisi d'acheter 65 F-35, mais un rapport indépendant dévoilé en décembre a révélé que la facture serait beaucoup plus élevée que prévu. Il a été forcé de recommencer le processus à zéro.  Quatre appareils sont maintenant considérés : le F-18 Super Hornet de Boeing, le Rafale de Dassault, l'Eurofighter Typhoon d'EADS et le F-35.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:20
Marine V-22 – Photo US Navy

Marine V-22 – Photo US Navy

13 juin 2013 Usinenouvelle.com (Reuters)

 

L'avionneur américain Boeing et Bell Helicopter, filiale de Textron ont remporté jeudi un contrat d'une valeur de 4,9 milliards de dollars venant s'ajouter à un contrat de 1,4 milliard déjà accordé en décembre, pour travailler sur 99 avions de transport hybride V-22.

 

Boeing et Bell Helicopter, filiale de Textron ont remporté jeudi un contrat d'une valeur de 4,9 milliards de dollars venant s'ajouter à un contrat de 1,4 milliard déjà accordé en décembre, pour travailler sur 99 avions de transport hybride V-22.

 

Dans le détail, l'accord porte sur la construction de 92 MV-22 pour le corps des Marines et 7 CV-22 pour l'armée de l'air, indique le Pentagone.

 

Gregory Masiello, un officier du corps des Marines, a précisé que le contrat pluriannuel comprenait des options pour 22 appareils supplémentaires.

 

Il estime que la décision du gouvernement de signer ce contrat illustre la confiance accordée dans ce programme, un temps menacé d'annulation, et ce alors que Washington essaye de réduire ses dépenses militaires.

 

Boeing et Bell construisent ensemble le V-22, ou Osprey (balbuzard), un aéronef qui peut voler aussi vite qu'un avion mais qui se pose à la manière d'un hélicoptère.

 

Ce programme commence à trouver ses marques après des débuts difficiles. Une vingtaine de Marines avaient trouvé la mort en 2000 lors d'un vol d'essai. Deux autres sont décédés l'année dernière lors d'un vol d'entraînement au Maroc.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:20
Achat des F-35 - Québec veut avoir sa part du gâteau

12/06/2013  Louis Gagné - canoe.ca (QMI)

 

QUÉBEC - Même si Pauline Marois a par le passé critiqué le programme d'achat d'avions de chasse F-35 des conservateurs, son gouvernement espère bénéficier des retombées si Ottawa décide d'aller de l'avant avec son projet.

 

«Si Lockheed Martin obtient le contrat des F-35, on espère qu'une partie des travaux va se faire chez nous, a affirmé mercredi la ministre déléguée à la Politique industrielle, Élaine Zakaïb. On invite le gouvernement fédéral à ce que ça ne se passe pas comme ça s'est fait pour les traversiers [sic], où on n'a rien eu au Québec. Alors c'est certain qu'on va faire des représentations pour qu'il y ait une partie de ces travaux-là qui se fasse chez nous.»

 

En mars 2012, alors qu'elle était dans l'opposition, Pauline Marois avait dénoncé une série de décisions du gouvernement de Stephen Harper qui allaient selon elle à l'encontre des intérêts du Québec. Elle avait notamment fait allusion au montant de 30 milliards $ prévu par Ottawa pour l'achat d'avions de chasse.

 

La chef du Parti québécois était revenue à la charge durant la dernière campagne électorale.

«Stephen Harper a choisi d'acheter des bateaux, des avions de guerre, de dépenser pour la royauté, de nous obliger à construire des prisons, avait-elle lancé devant des militants réunis à Terrebonne. Ce ne sont pas nos choix à nous. Nous autres, c'est l'éducation avant les prisons. C'est les familles avant les escadrilles.»

 

Le gouvernement conservateur avait annoncé en 2010 son intention d'acquérir 65 appareils F-35 pour remplacer sa flotte vieillissante de F-18. Des dépassements de coûts importants l'ont toutefois amené à reconsidérer cet achat.

 

Deux dossiers distincts

 

Élaine Zakaïb a par ailleurs tenu à préciser que la subvention de près de 4 millions $ accordée à Lockheed Martin pour relancer les installations d'Aveos à Montréal n'était aucunement liée à l'obtention du contrat des F-35.

 

«Ça n'a rien à voir, a dit la ministre. Ça ne fait pas du tout partie de l'entente qu'on a avec eux. C'est simplement quelque chose qu'on espère obtenir en plus et qu'on demande au gouvernement fédéral.»

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

13/06/2013 Michel Cabirol,- LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian conteste à demi-mots la rente que constituerait le programme Rafale pour l'avionneur. Mais ses marges de maoeuvre restent très limitées compte tenu du poids de ce programme pour l'ensemble de la filière aéronautique tricolore.
 

Le dossier n'est pas simple pour le ministère de la Défense. Il demande de la finesse... et surtout un coup de pouce - un premier contrat export - pour régler en douceur et sans casse le dossier Rafale,  certes un des bijoux technologiques de l'industrie française, mais qui pèse toutefois lourdement sur le budget de la Défense dans un contexte financier tendu. Et surtout il doit être géré sans dogmatisme. Car le Rafale fait vivre toute une filière de hautes technologies avec des savoir-faire uniques. Soit plus de 7.000 emplois répartis parmi les grands sous-traitants de Dassault Aviation, Thales et Safran en tête, ainsi que 500 PME. Faut-il rappeler également que la France, même si c'est un choix risqué, demeure l'un des rares pays à pouvoir fabriquer seul un avion de combat...

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit prochainement entrer dans une période d'arbitrages pour construire la prochaine loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Selon l'hypothèse de travail privilégiée, il devrait continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an jusqu'en 2016 inclus (2014, 2015 et 2016), a-t-il expliqué lors d'un déjeuner avec quelques journalistes. "Je ne peux pas vous le confirmer définitivement. On n'a pas fini la discussion avec eux", précise-t-il cependant. "C'est l'hypothèse sur laquelle nous travaillons, mais après on espère que l'exportation prendra le relais". L'avion de combat, qui fait l'objet d'une commande ferme de 180 exemplaires devant courir au rythme actuel jusqu'en 2019, échapperait ainsi aux étalements de livraisons qui risquent de frapper d'autres grands programmes dans le cadre de la LPM, prévue pour être votée au Parlement cet automne.

 

Le Rafale bloque des marges de manoeuvre

Mais le ministre aimerait s'émanciper de cet échéancier très contraignant. Il regrette que "Dassault soit installé sur un concept de rente  qui assure un nombre d'avions à livrer pendant un certain temps", mais parallèlement, il juge "étayé" le niveau de 11 livraisons par an, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible. "C'est la cadence minimale fixée au regard de la continuité industrielle et de la capacité des fournisseurs de Dassault à produire les équipements nécessaires", avait expliqué à l'automne 2012 le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Les cadences de la production de Rafale ont déjà été beaucoup ralenties. Ainsi, le 137e Rafale qui devait être livré fin 2000 à l'origine, ne le sera que fin 2014.

Mais le Rafale pèse sur les marges de manoeuvre financières du ministère, qui aimerait dégager des crédits pour des programmes jugés urgents par la nouvelle équipe, notamment les drones et les avions multi-rôles MRTT. Pour l'heure, le Rafale pèse sur les programmes à effet majeur (PEM), autrement dit les grands programmes. Pour l'heure, le ministère a ainsi prévu 1,11 milliard d'euros de crédits de paiements en 2013 pour les 11 Rafale livrés, 1,01 milliard en 2014 et, enfin, 762,4 millions en 2015. A cela, il faut ajouter l'opération de rétrofit des 10 Rafale F1 livrés à la Marine avant 2003  en vue de les mettre au standard F3. Soit un investissement d'environ 113 millions d'euros répartis sur 2013-2015.

En outre, le ministère poursuit les travaux d'intégration du futur missile air-air Meteor sous le Rafale pour un montant de 146 millions d'euros sur la même période. Au total, l'avion de combat monopolise en crédits de paiements 1,31 milliard d'euros en 2013, 1,2 milliard en 2014 et, enfin, 891 millions en 2015. Bref, des montants importants sur une enveloppe de 5,7 à 5,9 milliards d'euros par an destinée aux grands programmes des armées.

 

L'export, le miroir aux alouettes ?

Seul espoir de Jean-Yves Le Drian, l'export. Cela permettrait de réduire la cadence de production des Rafale France. Comment ? En remplaçant un Rafale France par un Rafale exporté. Encore faut-il conclure un premier contrat à l'export. Ce qui est dans le domaine du possible en Inde. Mais quand ? L'idée de remplacer un pour un n'est pas nouvelle - le gouvernement Fillon l'envisageait déjà - mais elle permettrait cette fois-ci de faire des économies... à moyen terme. Et pour ceux qui pensaient qu'un contrat export du Rafale pouvait desserrer à court terme la contrainte budgétaire pesant sur le ministère de la Défense, c'est raté. Ce ne sera pas avant 2017. Les déclarations à l'automne 2012 de Laurent Collet-Billon avait jeté un froid. "Si elle se produit, l'exportation du Rafale permettra d'alléger la charge à partir de 2017", avait-il expliqué. Il faut en moyenne trois ans pour fabriquer un exemplaire. Soit à la fin du quinquennat de François Hollande.

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays à la recherche d'avions de combat, comme la Malaisie, le Qatar ou les Emirats arabes unis, dit ne pas pouvoir imaginer que le Rafale échoue à s'exporter. "On me parle du Rafale partout", souligne-t-il. Paris, qui essaie depuis des années de vendre l'avion militaire à l'étranger pour soulager ses finances, espère décrocher un méga-contrat de 126 unités auprès de l'Inde pour un total évalué à environ 18 milliards d'euros. Mais c'est loin d'être conclu. Certains observateurs, sans remettre en cause le travail effectué, estiment que la finalisation du contrat interviendra après les élections législatives du printemps 2014

Concernant le Brésil, à qui la France espère vendre au moins 36 Rafale, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité faire de commentaires sur la préférence supposée du pays sud-américain pour le F-18 de l'américain Boeing, évoquée par des responsables brésiliens début juin. Le gouvernement brésilien, qui semble avoir d'autres priorités que le renouvellement de sa flotte d'avions de combat, a cependant fait savoir lundi que le Rafale faisait toujours partie de ses choix potentiels. A Paris, on estime que Brasilia préfère investir dans des bâtiments pour sa marine en vue de protéger ses réserves de pétrole.

 

Le Drian a un moyen de pression sur Dassault

L'Etat dispose néanmoins d''un moyen de pression sur Dassault car des discussions vont s'engager sur la commande de la cinquième tranche de Rafale. L'armée de l'air espère qu'elle sera conclue à l'horizon 2016-2017. Jusqu'à présent, 180 Rafale ont fait l'objet d'une commande ferme par l'État français, sur un besoin exprimé avant la publication du Livre blanc de la Défense par les forces armées françaises de 286 unités (228 pour l'armée de l'air et 58 pour la marine). Quelque 118 appareils ont été livrés à fin décembre 2012. A raison d'une livraison de 11 Rafale par an entre 2013-2016, Dassault Aviation aura livré 162 appareils fin 2016. Il sera alors temps de passer la commande de la cinquième tranche. Reste à savoir combien car le nouveau Livre blanc s'appuie sur un modèle d'armée comprenant 225 avions de combat (air et marine) sans préciser s'il s'agit d'une configuration tout Rafale ou d'un mix Rafale-Mirage 2000.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:55
Autour de l'aéronef, des hommes (webdocumentaire)

13/06/2013 Armée de l'Air

 

À l’occasion de la 50e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget qui se tiendra du 17 au 23 juin 2013, un  webdocumentaire vous propose d’aller à la rencontre d’hommes et femmes que le métier lie aux aéronefs de la Défense : avions radar, de chasse ou de transport, ravitailleurs, hélicoptères légers ou de manœuvre.

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