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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 20:55
Ils ont passé les fêtes en Opex (Témoignages)


31/12/2014  Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Déployés en opérations extérieures (Opex), à des milliers de kilomètres de leur cocon, de nombreux aviateurs célèbrent les fêtes de fin d’année loin de leur famille. Alors que l’armée de l’air participe aux opérations Barkhane, Sangaris et dernière en date, Chammal, ces hommes et ces femmes ont fait le choix d’être déployés loin de leur pays.

 

Sergent Éléonore, secrétaire du détachement « chasse », opération Chammal

Affectée sur la base aérienne 133 de Nancy, à la cellule communication, Éléonore se porte volontaire pour remplacer une secrétaire de la 3e escadre en Opex, si le besoin se faisait ressentir. « On m’a proposé un départ pour le mois de novembre, m’explique-t-elle. Malgré les fêtes en perspectives, j’ai dit oui ». Mariée et mère de deux enfants, Eléonore s’assure au préalable que son mari, commando de l’air, pourra bénéficier d’horaires adaptés à ceux de ses enfants. Le commandement accepte. Ni une, ni deux, Éléonore, paquetage sur le dos, arrive en Jordanie, un mois seulement après le début de l’opération Chammal. « Après huit ans de service sur plusieurs bases aériennes, je ressentais le besoin de connaître le côté opérationnel », confie-t-elle. Sur place, pour sa première Opex, elle n’est pas déçue. Elle vit de très bons moments et parfois quelques coups de blues lorsqu’elle pense à sa famille. « On m’avait prévenue mais les collègues voient vite quand quelque chose ne va pas et vous aident à passer ces mauvais moments », raconte-t-elle. Et puis, certains ont plus l’habitude que d’autres, je parle des mécanos, des pilotes, des chefs … ils veillent sur nous ». À la veille des fêtes de Noël, Éléonore a appris que le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), venait à la rencontre des aviateurs engagés en Jordanie. « Je suis très agréablement surprise, souligne-t-elle. Nous sommes flattés de voir que le CEMAA en personne se déplace pour venir passer les  fêter de Noël en notre compagnie ». Éléonore n’oublie pas aussi de citer le commandant du détachement « Air », le colonel Stéphane G., son second ainsi que le commandant du détachement « chasse » : Eux non plus n’oublient pas le côté humain de notre engagement en nous organisant des moments festifs pour cette fin d’année loin de la métropole ».

 

Adjudant Régis, vidéaste, opération Chammal

Volontaire pour partir au Mali ou au Tchad à l’été 2014, Régis est finalement déployé le 11 octobre 2014 aux Émirats arabes unis (EAU). Il rejoint ensuite la Jordanie le 27 novembre, lieu de renforcement de l’opération Chammal.  C’est la troisième opération extérieure pour l’adjudant, dont la dernière en date remonte à 2012, au Tchad, lors de l’opération Épervier. Marié et père de deux enfants, il confie : « je supporte l’éloignement grâce au travail quotidien ». En effet, équipé de sa caméra, d’un enthousiasme sans faille, Régis récolte les images du détachement « Air », de jour comme de nuit, selon l’activité des opérations. « Un métier qui change de mon affectation au centre de formation Rafale de Mont-de-Marsan  où je réalise des vidéos au profit de l’instruction des équipages », souligne-t-il. Pour la première fois, Régis passera les fêtes de fin d’année loin de ses proches. « Mes enfants l’ont bien pris car ils étaient préparés à mon départ », ajoute-t-il. Dernièrement, Régis a eu l’occasion de partager une fête de Noël avec des pays membres de la coalition (cf. encadré ci-dessous). Une expérience enrichissante qui vous fait sortir de votre routine selon ses dires. Et de conclure : « Même en opérations, il y a ce côté festif qui n’est pas oublié et qui donne l’opportunité aux aviateurs de se changer les idées ou de garder le moral »

 

Les aviateurs français fêtent Noël avec la coalition 

Le 22 décembre 2014, des aviateurs du détachement « Air » de l’opération Chammal, en Jordanie, ont fêté Noël avec des pays membres de la coalition luttant contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

Les forces aériennes royales jordaniennes ont rassemblé des militaires américains, belges, hollandais et les aviateurs français autour d’un agréable repas. Dans un magnifique décor rouge et blanc, sans oublier le traditionnel sapin décoré, les aviateurs ont pu échanger avec les autres nations et célébrer la fête de Noël.

Les invités ont tenu à saluer l’effort de leurs hôtes pour leur offrir ce moment convivial.

L'armée de l'air vous souhaite une excellente année 2015 !

 

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 20:45
Barkhane : Création d’une aire aéronautique et logistique

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Alors que le soleil se couche sur le Tchad, les 60 sapeurs du détachement du 25e régiment du génie de l’air (RGA) stationnés à N’Djamena se mettent à l’œuvre afin de réorganiser la zone aéroportuaire et logistique.

 

La réalisation d’un parking pouvant accueillir l’A400M représentait la première phase de ce chantier et s’est déroulée de la fin 2013 à l’été 2014. La seconde phase, entamée en octobre 2014, consiste à réaliser une zone logistique, laquelle permettra début 2015 le déménagement du détachement de transit interarmées. La 3e phase consistera à effectuer les raccords des différents taxiways à la piste.

 

Les équipes se succèdent jour et nuit pour optimiser le travail et éviter les interférences entre les différentes machines. La journée, les sapeurs de l’air terrassent la zone afin que, dès la nuit tombée, ils puissent produire et mettre en œuvre le béton.

 

Pour ce faire, ils utilisent la machine « Wirtgen » qui met en place des bandes de béton de 200 mètres de long sur 5 mètres de large et 20 centimètres d’épaisseur. Chaque nuit la machine est capable de produire jusqu’à 40 mètres de béton par heure. Douze heures plus tard les hommes du 25e RGA peuvent marcher sur ces bandes pour finaliser le travail de consolidation.

 

Spécialisé dans la réalisation et le maintien en condition des plateformes aéronautiques, le 25e RGA intervient en France et sur les théâtres d’opérations extérieures. Il est rattaché à la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) du commandement de soutien des forces aériennes (CSFA). Doté d’une capacité unique d’expertise des terrains revêtus et de maintien en condition des terrains sommaires pour avions, il entretient les savoir-faire du génie aéronautique en appuyant toutes les opérations aériennes de l’armée française. Cette pluralité de compétences permet ainsi d’aborder n’importe quelle situation. « Entreprendre pour aboutir », telle est la devise du génie de l’air.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Création d’une aire aéronautique et logistiqueBarkhane : Création d’une aire aéronautique et logistique
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:45
Dans la peau d’un laborantin du SEA sur le Détair de Niamey

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le brigadier-chef Yohan est laborantin au service des essences des armées (SEA) du détachement air (DETAIR) de Niamey. Il est le spécialiste de la sécurité et de la qualité du carburant de tous les dépôts SEA de l’opération Barkhane.

 

En France, il est affecté au laboratoire du SEA situé à Marseille. Entré dans l’armée en 2001, le brigadier-chef Yohan a déjà effectué plusieurs missions en opérations extérieures, notamment au Kosovo, en Afghanistan et actuellement au Niger. Il a également été détaché deux ans en Guyane.

 

Depuis septembre 2014, c’est au sein du laboratoire mobile du SEA de Niamey que le brigadier-chef Yohan fait ses analyses. Tout le carburant utilisé par les armées sur la bande sahélo-saharienne est issu de raffineries locales. C’est pourquoi avant d’être utilisé, des échantillons sont prélevés à chaque livraison et acheminés par avion vers le laboratoire du DETAIR.

 

Si la logistique de l’opération Serval nécessitait une manœuvre d’ampleur, depuis août 2014, celle de l’opération Barkhane triple les besoins en liaisons à travers des espaces gigantesques au climat exigeant pour les hommes, comme pour les matériels.

 

L’opération Barkhane bénéficie de trois SPOD (Sea Port of debarkation) que sont Dakar, Abidjan et Douala, deux APOD (Air Port of debarkation) à Niamey et N’Djamena dont les flux conduisent à la plateforme opérationnelle de Gao, sur les cinq sites isolés, ou vers les détachements opérationnels avancés de Tessalit, et à l’avenir du Nord Niger.

 

Les besoins en carburant sont considérables pour répondre aux besoins opérationnels et aux élongations. Le SEA a pour mission d’approvisionner, stocker, distribuer et analyser les différents carburants de toute l’opération Barkhane.

 

Chaque semaine, ce sont plusieurs caisses d’échantillons qui arrivent pour être vérifiés et testés. C’est seulement suites aux analyses effectuées par le laborantin, que le SEA donnera son feu vert ou non, pour l’utilisation des carburants sur les différentes emprises de l’opération Barkhane.

 

Un des fers de lance du brigadier-chef Yohan est la détection d’eau dans le carburant. En effet, comme l’eau retombe au fond des cuves de carburant, des bactéries peuvent se développer à l’interphase entre l’eau et le carburant et générer une pollution. « L’eau est notre ennemie, elle ramène le carburant à la vie » explique le laborantin.

 

Afin de prévenir une éventuelle pollution dans le carburant, le brigadier-chef Yohan effectue une distillation des échantillons qu’il reçoit. La pollution d’un carburant peut se traduire par une présence d’eau, de métaux ou encore d’autres carburants mélangés. « Il est possible de trouver des traces de gasoil ou d’essence dans du kérosène, si par exemple les cuves servant au stockage ou au transport ont été mal nettoyées », détaille-t-il.

 

Les pollutions dans le carburant sont dangereuses pour tous les types de véhicules. Qu’il s’agisse de véhicules terrestres ou d’aéronefs, elles peuvent provoquer des avaries sur les moteurs, des incendies ou encore des explosions. Autre danger propre aux aéronefs, le risque de gel. En effet, à une température de -47°C, les particules d’eau, si elles sont suffisamment nombreuses, pourraient geler et ainsi provoquer des cristaux de glace dans les réservoirs, obstruant ainsi l’arrivée de carburant vers les moteurs. « Pour prévenir ce risque, un additif anti-glace est ajouté aux carburants destinés aux aéronefs » explique le brigadier-chef Yohan.

 

Les missions et les tâches du brigadier-chef Yohan sont aussi variées qu’essentielles à la sécurité du personnel et au maintien en condition opérationnelle du matériel militaire.

 

Muni de ses éprouvettes, tubes, balances et autres instruments de mesure, le brigadier-chef Yohan joue un rôle primordial, garant de la qualité et de la sécurité du carburant. En trois mois, il a réalisé plus de 120 analyses. Au sein du SEA, cinq militaires détiennent actuellement les compétences requises pour armer un laboratoire mobile en opération extérieure.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:35
Afghanistan : fin de l’opération Pamir


31/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Ce 31 décembre 2014 marque la fin de l’opération Pamir, nom donné à l’intervention militaire française sur le théâtre afghan.

 

Dès la fin de l’année 2001, la France est intervenue en Afghanistan, au sein d’une coalition internationale pour mettre fin au régime de terreur des Talibans, détruire leurs sanctuaires et ceux d’Al Qaïda et aider à la reconstruction d’un pays et d’un Etat.

Cet engagement qui a impliqué toutes les armées, les directions et les services, aura profondément marqué l’armée française, que ce soit en termes d’effectifs engagés ou d’expérience opérationnelle.

Durant ces treize années, les forces françaises ont conduit des actions sécuritaires dans la capitale, dans un premier temps, puis dans l’Est du pays, dans les vallées de la Surobi et de la Kapisa. Parallèlement, elles ont accompagné les forces de sécurité afghanes dans leur formation (mission Epidote) et au combat (mission de mentoring réalisées par les OMLT -Operational Mentoring and Liaison Team-).

Les soldats français ont accompli la mission qui leur avait été confiée avec courage et détermination. Depuis 2001, plus de 70 000 d’entre eux ont été engagés dans l’opération Pamir. Au plus fort des opérations, 4 000 militaires y participaient. Cet engagement a coûté la vie à 89 soldats français et fait plus de 700 blessés.

C’est ce qu’est venu aujourd’hui rappeler le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées, en présidant plusieurs cérémonies à Kaboul afin de symboliser le départ des forces françaises d’Afghanistan.

Dans son ordre du jour, s’adressant aux soldats de Pamir et à tous ceux qui ont servi en Afghanistan, le général Maire a rappelé que « les opérations militaires menées en Afghanistan depuis treize ans auront façonné les armées françaises qui ont dû sans cesse s’adapter. Elles peuvent être fières de leur action. ».

« A vous et à tous ceux qui ont été engagés dans cette difficile opération Pamir, j’exprime la reconnaissance que vous méritez tous, celle de nos armées et celle de la Nation toute entière ».

 

______________

Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente le bilan de ces treize années d’opérations en Afghanistan :

Dossier de presse : Afghanistan (format pdf, 3 MB).

 

Afghanistan : fin de l’opération PamirAfghanistan : fin de l’opération Pamir
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

2/1/15 – laCroix.com (AFP)

 

Les armées françaises ne jurent plus que par lui au Sahel : pour pouvoir repérer et traquer les jihadistes sur des milliers de kilomètres, dans l'uniformité du désert, le drone devient de plus en plus irremplaçable et convoité.

 

Venu visiter la base française de Niamey, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé vendredi qu'il commanderait trois nouveaux drones américains Reaper en 2015, pour livraison en 2016-17, afin de renforcer les capacités de renseignement de la France.

 

"Deux Reaper sont (déjà) ici en fonctionnement. Le troisième sera opérationnel avant la fin du premier trimestre, au mois de mars 2015", a-t-il également précisé devant les militaires français.

 

La base de Niamey, d'où décollent les drones qui partent survoler le nord du Mali et du Niger, à la recherche de groupes armés terroristes descendant de Libye, disposera donc au printemps de trois "oiseaux" Reaper et deux Harfang euro-israéliens. S'y ajoutent plusieurs Reaper de l'armée américaine, qui fournit aussi du renseignement aux Français.

 

La France - qui ne dispose par ailleurs que de deux autres Harfang - a fait de l'acquisition des drones une priorité pour gagner en autonomie par rapport à ses partenaires. Au total, la loi de programmation militaire prévoit l'acquisition de douze Reaper d'ici 2019.

 

"Les drones plus on en a, plus on en a besoin. C'est la clef des opérations en Afrique. Au Levant, les identifications de (cibles) hostiles se font via les drones", relevait dernièrement le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Sur la base de Niamey, les deux Reaper et deux Harfang stationnés au côté des Mirage 2000 font l'objet de toutes les attentions à chaque visite de responsables ministériels.

 

Énigmatiques avec leur cockpit aveugle, sans hublot, et leurs airs de grands cormorans - le Reaper se déploie sur 20 mètres d'envergure et 11 mètres de long - ils décollent pourtant comme des avions, empruntant la piste dans un ronronnement de moteur et une odeur de kérosène.

 

Leur véritable œil, c'est une boule optronique, dotée d'une grosse caméra, placée sous la carlingue. Pendant tout le temps du vol, un équipage - pilote et navigateur - commande l'appareil depuis un poste installé au sol.

 

- 'Un drone, c'est un marathonien' -

 

"C'est comme un cockpit d'avion, vous avez une place à gauche, une à droite, des appareils pour voir tous les paramètres de vol, une manette de gaz, un manche. La seule différence, c'est que vous avez beaucoup plus d'ordinateurs", explique le capitaine Guillaume, pilote d'avion reconverti dans les drones après une formation aux Etats-Unis.

 

Les Reaper partent pour des missions qui peuvent durer jusqu'à 15 heures, soit plus longtemps que des avions de reconnaissance. Ils sont aussi moins rapides - 400 km/h en vitesse de croisière - pour un rayon d'action de 1.850 km.

 

"Un Mirage, un Rafale, c'est taillé pour la performance, c'est un sprinter. Un drone, c'est un marathonien", résume le capitaine Guillaume.

 

A Niamey, les équipages de drones suivent les ordres venus de Lyon (centre-est de la France), d'où les opérations sont dirigées. "On nous donne des zones spécifiques, des objectifs, bâtiments, véhicules à surveiller", explique l'officier.

 

Assis dans le poste de pilotage, un interprétateur photo décrypte chaque image qui arrive, à la recherche de mouvements suspects et de cibles. Il s'appuie aussi sur des informations fournies par les radars qui, à la différence du drone, peuvent opérer indépendamment des conditions météorologiques.

 

"C'est parfois un boulot très intéressant", lâche le sergent Vincent, qui n'en dira guère plus sur ses missions, même si ce sont des drones qui ont aidé à localiser et à neutraliser dernièrement un chef jihadiste, Ahmed el Tilemsi, au Mali.

 

"On peut aussi passer des heures et des heures à surveiller une maison sans savoir s'il y a quelqu'un dedans. Mais au final, je suis payé pour regarder des trucs pour lesquels beaucoup de gens paieraient cher !", lance-t-il en souriant.

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:55
Fêtes de fin d’année: les aviateurs engagés sur le territoire

 

24/12/2014 Asp. Julie Beck - Armée de l'air

 

En cette période de fêtes, des centaines d’aviateurs veillent. Qu’ils soient fusiliers commandos, pilotes, mécaniciens, armuriers ou pompiers, ils sont nombreux à opérer pendant les fêtes. Zoom sur quelques un de leurs engagements.

 

Permanence opérationnelle: 24h/24 et 7 jours sur 7

 

Mission phare de l’armée de l’air confiée au commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), la posture permanente de sûreté aérienne (PPS) est assurée toute l’année. Au total, près d’un millier d’aviateurs sont engagés 24h/24, 365 jours par an, pour faire respecter la souveraineté nationale dans l’espace aérien français et défendre le territoire contre toute menace aérienne.

Le lieutenant Nicolas G, pilote à l’escadron de chasse 1/2 «Cigognes» sur la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains assure cette mission pendant le réveillon. «Je suis prêt à décoller en quelques minutes aux commandes d’un Mirage 2000-5 depuis Lorient. Je suis d’alerte pour surveiller et intervenir dans le nord-ouest de la France, sous les ordres du centre national des opérations aériennes à Lyon. Je suis entouré par un second pilote et six mécaniciens. Nous avons des rôles bien définis. Certes j’ai une pensée pour ma famille, mais la priorité c’est la mission», témoigne le lieutenant.

 

Plan Vigipirate: surveillance et dissuasion du terrorisme

 
Fêtes de fin d’année: les aviateurs engagés sur le territoire

Pendant les fêtes de fin d’année, plus d’une centaine d’aviateurs sont déployés au sol dans les aéroports de Paris (Orly), de Bordeaux et de Toulouse. En application du plan Vigipirate, ils sont intégrés au dispositif de protection anti-terroriste. L’adjudant-chef Laurence O. de la base aérienne de Lyon Mont-Verdun, est détachée à l’aéroport d’Orly. «Cette année, je passe le réveillon en tant que chef de vigie. Mon rôle est de coordonner les rotations des patrouilles sur le site d’Orly. Je suis également amenée à donner des directives aux patrouilles, s’ils découvrent quelque chose de suspect par exemple. » Durant toute la journée, les aviateurs patrouillent dans l'aérogare, souvent en équipe mixte aux côtés du personnel de la police aux frontières (PAF), véritable appui judiciaire à l'action de Vigipirate. Leur mission quotidienne est de surveiller et de renseigner pour rassurer les voyageurs et dissuader les éventuelles menaces terroristes. «Notre mission est d’autant plus importante en cette période, car il y a davantage de voyageurs dans les aéroports et les gares, témoigne l’aviatrice. Auparavant, j’avais déjà passé les fêtes de fin d’année en opération extérieure (OPEX). Même si nous sommes loin de nos familles, nous sommes tous dans la même situation. L’ambiance est différente mais il y a une très forte cohésion.»

 

La base aérienne, outil de combat: sur le pied de guerre en permanence

 

Sur toutes les bases aériennes de France et d’outre-mer, des aviateurs sont de permanence. Pompiers, contrôleurs, mécaniciens, mais aussi cuisiniers ou encore personnel des centrales électriques, ils passeront le réveillon entre collègues. Le capitaine Nicolas P, affecté depuis un an sur la base aérienne 106 de Bordeaux sera de permanence commandement. Commandant en second d’une unité de 90 personnes régulièrement déployée en OPEX pour répondre aux besoins des forces aériennes, il nous livre ses impressions pour sa première permanence le jour du Nouvel an: «Mon rôle sera d’assurer la permanence de l’ensemble de la base aérienne de Bordeaux. Je vais représenter le commandement base et devrais réagir à toutes les sollicitations comme pour une demande urgente provenant d’OPEX, une ouverture de la plateforme aéronautique… Passer ma soirée de Nouvel an en permanence sera une première, j’ai déjà pris ces fonctions, mais jamais à cette période de l’année. Nous célèbrerons donc la nouvelle année entre collègues. J’ai également une pensée particulière pour tous les aviateurs de mon unité, qui sont actuellement déployés en opération extérieure.»

 

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:30
Chammal : un ravitailleur C-135 FR est de retour de mission


23.12.2014 Crédits : EMA / armée de l’Air
 

25 novembre 2014 à 18h00, un ravitailleur C-135 FR est de retour dans le golfe arabo-persique après avoir réalisé sa mission de ravitaillement au profit de la coalition.


Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est dorénavant structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Reportage photos

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 19:55
Joyeux Noël ! Bonnes et heureuses fêtes de fin d’année !
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:30
La FINUL compte une vingtaine d'aviateurs français

La FINUL compte une vingtaine d'aviateurs français

 

23/12/2014 Sources :  EMA

 

Au pays du Cèdre, 20 aviateurs au «béret bleu ciel» œuvrent, sous mandat de l’organisation des Nations-Unies, à la mission menée par la France au service de la paix.

 

Intégrés pour la plupart à l’unité de commandement et d’appui, ainsi qu’à l’unité « multifonctions logistique », le personnel de l’armée de l’air concourt directement au soutien opérationnel des 900 soldats français projetés au Liban.

 

Dans le cadre de l’opération Daman XXII, les aviateurs contribuent ainsi directement aux missions de la Force Commander Reserve (FCR). Placée sous les ordres du général commandant la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), la FCR en constitue l’élément d’intervention d’urgence. Basée sur l’aire d’opération à Deyr Kifa, elle est en mesure d’intervenir rapidement et en permanence au profit de l’ensemble des contingents de la FINUL déployés dans le cadre de la résolution 1701.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième contributeur de la FINUL, avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR.

 

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 15:46
Opération Barkhane : mise en place des infrastructures C135 par le GAAO sur le DETAIR de Niamey

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Depuis début décembre 2014, le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) œuvre sur le détachement air (DETAIR) de Niamey, dans le cadre de la mise en place du plot C135. Il assure les travaux de réaménagement du DETAIR et notamment l’installation des infrastructures destinées à accueillir le détachement du groupement de ravitaillement en vol.

 

Sur le plan logistique, Niamey se situe au cœur du dispositif routier et aérien de la force Barkhane. Dans le cadre de la montée en puissance du DETAIR de Niamey, qui compte déjà un détachement drones, un détachement chasse et un groupement de transport opérationnel, la plateforme se prépare à accueillir prochainement le Boeing ravitailleur C135. Afin de répondre aux besoins de ce futur détachement, le GAAO a procédé à la mise en place de plusieurs bungalows qui serviront de bureaux au détachement C135, et de deux hangars de stockage.

 

Depuis novembre 2012, un détachement de militaires de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne est déployé à Niamey afin d’assurer l’appui au déploiement opérationnel des unités. Le GAAO a notamment procédé à la mise en place d’infrastructures verticales(protections, clôtures, structures metalo-textiles, hangar avion et bungalows), en coopération avec le groupement aérien des installations aéronautiques, responsable de l’approvisionnement des matériels d’infrastructures spécifiques.

 

La mission principale du GAAO consiste à réaliser les infrastructures opérationnelles initiales, nécessaires au déploiement d’un dispositif aérien sur un théâtre d’opération extérieur. Il est en mesure d’agir en autonomie complète, sur court préavis, avec une capacité d’autoprotection.

 

Expert en matière de projection et d’appui opérationnel, le GAAO s’est illustré dès le début de l’opération, en assurant les capacités de déploiement de la force Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : mise en place des infrastructures C135 par le GAAO sur le DETAIR de NiameyOpération Barkhane : mise en place des infrastructures C135 par le GAAO sur le DETAIR de Niamey
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:35
Afghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achève

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 11 décembre 2014, le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant l’aéroport international de Kaboul (COMKAIA), et le docteur Rasuli, directeur de l’aéroport civil de Kaboul, ont cosigné le protocole de finalisation de la formation du personnel civil de l’aéroport, en présence des deux dernières promotions de contrôleurs aériens et de pompiers et du Major General Cahit Bakir de l’armée de l’Air turque, le futur COMKAIA.

 

Cette signature marque une étape importante dans le processus de transfert de responsabilité de l’aéroport de Kaboul à l’aviation civile afghane. Ce transfert progressif de l’aéroport aux autorités afghanes, l’une des missions principales du COMKAIA depuis fin 2012 et qui doit s’étendre jusqu’en 2015, constitue un enjeu majeur pour l’Afghanistan.

 

 En parallèle, le DETAIR de Douchanbé, dissous officiellement le 30 novembre dernier, a profité de la dernière voie aérienne militaire (VAM) provenant de France pour organiser une action au profit de populations défavorisées du Tadjikistan.Ainsi les bases aériennes de Luxeuil, Nancy et Orléans ont réalisé une collecte de jouets, de vêtements et de matériels scolaires au début du mois de novembre. Une distribution a eu lieu dans l’école du village aux environs de Toursounzadé à quelques kilomètres à l’Ouest de Douchanbé.

 

Cette dernière action civilo-militaire du DETAIR de Douchanbé aura été l’occasion de remercier la population tadjike pour l’excellent accueil qu’elle a réservé aux forces françaises tout au long de ces 13 années de coopération avec le Tadjikistan.

 

L’engagement français en Afghanistan prendra fin le 31 décembre 2014 avec le transfert de la mission de commandement de l’Aéroport et de KAIA au contingent turc. Fin 2014, près de 170 personnels afghans auront été formés par la coalition, en particulier depuis le 1eroctobre 2012 sous le commandement français de l’aéroport.

Afghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achèveAfghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achèveAfghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achève
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:56
Une hélice Éclair, ayant équipé un Spad VII. Photo Dassault Aviation

Une hélice Éclair, ayant équipé un Spad VII. Photo Dassault Aviation

 

22 décembre 2014 Aerobuzz.fr

 

Dassault Aviation a décidé de soutenir la rénovation du Mémorial de Verdun. Une hélice Éclair, ayant équipé un Spad VII, y sera mise en dépôt. Cette hélice est la première création aéronautique de Marcel Dassault fabriquée en série. Elle équipe les avions Caudron, Nieuport et Farman qui participent à la première bataille aérienne de l’histoire, dans le ciel de Verdun, en 1916. Elle marque également les débuts de l’épopée des avions conçus par Marcel Bloch qui, dans l’entre-deux-guerres, réalisera des avions civils et militaires. A son retour de déportation, Marcel Bloch prendra le nom de Dassault.

 

Dassault Aviation souligne que ce mécénat met en avant les racines du groupe, « dernière grande société aéronautique au monde encore détenue par la famille de son fondateur et portant son nom ». Il rappelle aussi la contribution de Marcel Dassault au premier conflit mondial. Cette signature renvoie à son centenaire que le groupe aéronautique se prépare à célébrer en 2016.

 

Dassault apporte son soutien à la rénovation du Mémorial de Verdun

Signature de la convention de mécénat en présence de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants, du général Elrick Irastorza, président du conseil d’administration de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, et d’Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. – photo Dassault Aviation

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:55
Le 6e A400M Atlas français est arrivé sur la base d’Orléans



22/12/2014 Armée de l'Air

 

L’armée de l’air a réceptionné, jeudi 18 décembre 2014, le 6e A400M Atlas livré à la France. L’exemplaire livré (le MSN 14) s’est posé sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, vers 17h00.

Le MSN 14 répond à une configuration identique à celle des trois précédents appareils réceptionnés au cours de l’année 2014. Il s’agit du huitième avion de série livré sur les 170 commandés par les sept pays partenaires du programme: l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie. Six ont donc désormais été livrés à la France, ainsi qu’un exemplaire à la Turquie et un au Royaume-Uni.

Avion de transport tactique doté d’une allonge stratégique, l’A400M Atlas est sans équivalent sur le marché mondial. Produit par Airbus Defence and Space, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions du transport aérien militaire, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

Pour plus d’informations sur les capacités de l’Atlas, consultez notre webdocumentaire.

Le 6e A400M Atlas français est arrivé sur la base d’Orléans
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:55
Atterrissage du Rafale B n°304

Atterrissage du Rafale B n°304

 

22/12/2014 CEAM - Armée de l'air

 

Le 22 décembre 2004, après de nombreux reports de calendrier, le Rafale B n°304 se pose à Mont-de-Marsan. C’est le premier Rafale livré à l’armée de l’air. Il sera suivi du B n°305 et du B n°303, livrés respectivement les 28 et 29 décembre. Pour le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), c’est le début d’une longue et passionnante aventure.

 

Premiers objectifs: livrer aux forces un avion opérationnellement apte début 2006, après avoir formé les utilisateurs du futur escadron de chasse 1/7 «Provence» de Saint-Dizier. Les challenges seront nombreux. Les tâches d’expérimentation et de formation seront menées de front.

 

Spécialement pour le CEAM, le général Thierry Duquenoÿ, général adjoint aux opérations du commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), alors officier-programme Rafale et pilote du B304, revient sur cette mission… très spéciale…

 

Equipage aux commandes du Rafale Air

Equipage aux commandes du Rafale Air

 

”Ce 22 décembre 2004 n’a évidemment pas été un jour comme les autres ! La livraison du premier Rafale de série de l’armée de l’air constituait un tournant dans l’histoire de ce programme, plus de 20 ans après les premières expressions de besoin. Il s’agissait, en quelque sorte, de la transition entre la phase de conception et de réalisation et celle d’expérimentation et de mise en service opérationnel. C’est ce que concrétisait l’équipage constitué de l’officier de programme et du chef de l’équipe de marque, le premier passant le relai au second.

 

Le tout jeune Rafale B304, avec sa peinture immaculée et son odeur de neuf, a été intercepté puis escorté par ses aînés. Un Mirage F1, un Mirage 2000-5 et un Mirage 2000D étaient venus à sa rencontre, comme pour lui montrer le chemin, chacun dans son domaine, sous le regard d’un Alphajet, immortalisant l’évènement. Cela aurait pu être l’arrivée d’un tout jeune PIM (pilote à l’instruction), qui, tout seul, allait devoir succéder à tous, progressivement.

 

Après l’atterrissage, c’est la base aérienne toute entière qui est là pour accueillir “son” avion. Celui qu’elle attend depuis de si nombreuses années. Derrière les grillages, sur les merlons, aux fenêtres, le long du taxiway, sur le parking enfin, tous veulent le voir, le saluer, s’en approcher, puis le toucher, comme pour être sûrs qu’il est bien là. La base aérienne, cette petite armée de l’air, curieuse, recueillie, fascinée, joue son rôle de pionnière au nom de la grande.

 

Conscient du privilège – tout en enviant, malgré tout, l’aventure qu’allaient vivre les expérimentateurs dans les mois à venir – il m’a semblé nécessaire de faire part à mes cinq prédécesseurs officiers-programme, du bon déroulement de cette mission, en la resituant comme l’héritage “extra-ordinaire” qu’eux et leurs équipes m’avaient légué. Au-delà de ces quelques-uns, c’était bien sûr l’œuvre d’une multitude qui venait d’atterrir à Mont-de-Marsan.

 

C’était donc une étape clé pour le programme Rafale, pour la communauté des aviateurs montois et pour l’armée de l’air tout entière. Ce fut une journée forte par ses symboles et par ses promesses.

 

Depuis, grâce aux multiples savoir-faire opérationnels et techniques, développés, transmis et entretenus, les espoirs sont devenus réalités sur chacun des théâtres d’opérations où l’armée de l’air a été engagée. Ce 22 décembre 2004 n’a vraiment pas été un jour comme les autres!“

 

Les mécaniciens se pressent à l'arrivée du premier Rafale Air sur la base aérienne de Mont-de-Marsan

Les mécaniciens se pressent à l'arrivée du premier Rafale Air sur la base aérienne de Mont-de-Marsan

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 12:55
Remise des prix «Armée de l’air» 2014


19/12/2014 Sources : CESA

 

Jeudi 18 décembre, la traditionnelle cérémonie de remise des prix «armée de l’air», qui récompensent des travaux universitaires, s’est déroulée à l’École militaire (Paris 7e).

 

Présidée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la cérémonie avait pour parrain le président de l’université Paris Sorbonne, M. Barthélémy Jobert. De nombreuses autorités civiles et militaires, appartenant aux différents centres en charge d’études stratégiques ou historiques au sein du ministère de la Défense, mais aussi de nombreux professeurs d’université.

«Ces prix, qui fêtent cette année leurs dix années d’existence, suscitent un véritable attrait puisque plus de 100 travaux ont été soumis: 37 thèses de doctorat et pas moins 70 mémoires, souligne le général Patrice Sauvé, directeur du centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA). L’édition 2014 confirme cet attrait car avec cinq mémoires et huit thèses présentés, elle constitue l’un des meilleurs chiffres sur les dix années écoulées.»

Le prix «Clément Ader» récompense une thèse qui donne obtention d’un doctorat. Cette année, le CEMAA a remis ce prix au capitaine Mickaël Aubout, pour sa thèse intitulée Géographie politique et militaire du réseau des bases aériennes françaises (1909/2012), et effectuée sous la direction de Jean-Robert Pitte à l’université Paris Sorbonne. Le CEMAA a souligné «l’audace nécessaire pour s’attaquer à près de 100 ans d’histoire d’implantation géographique du réseau des bases aériennes et la vision indispensable pour en dégager une thèse qui est d’une actualité fracassante. Les bases aériennes représentent le cœur du plan stratégique de l’armée de l’air.» Le titre de la thèse prend ici un sens dynamique. C’est même l’un des principes de cohérence qui guide la réorganisation des emprises Air au sens du plan stratégique Unis pour «Faire face».

 

Décerné pour un mémoire de master, le prix «René Mouchotte» a été remis au lieutenant Pauline Fayolle pour son mémoire intitulé Le renseignement d’intérêt militaire: indépendance nationale et perspectives européennes et effectué sous la direction du colonel (R) Eric Nicod et de Céline Le Corroler dans le cadre du cursus mis en place à l’École de l’air en partenariat avec l’Institut d’études politiques d’Aix en Provence. Le lieutenant Fayolle a fait aussi «preuve d’audace et de vision en se saisissant d’un sujet aussi épineux» dont elle souligne qu’il s’agit d’une faiblesse européenne. «L’équilibre entre interopérabilité et souveraineté, l’armée de l’air le mesure au quotidien dans ses opérations, […] et c’est le développement des capacités de l’armée de l’air en toute cohérence qui permet de continuer à arbitrer cet équilibre, déclare le CEMAA. Manquer cette cohérence d’ensemble revient à se résigner à un abonnement et donc un abandon partiel ou total de l’autonomie de décision».  Ainsi le mémoire du Lieutenant Fayolle alimente de façon très opportune la nécessité de réflexion sur ce sujet.

La deuxième partie de la soirée était consacrée à la signature du partenariat entre l’armée de l’air et l’université Paris-Sorbonne. «Le champ d’investigation est extrêmement large, a déclaré le CEMAA. Je vous invite, chers universitaires et aviateurs, à plonger dedans sans retenue au travers de ce partenariat ou de tout autre dont vous ressentiriez le besoin.» Ce partenariat permet d’envisager de vastes études interdisciplinaires à travers le réseau Sorbonne Universités.

Remise des prix «Armée de l’air» 2014
Remise des prix «Armée de l’air» 2014
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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 17:35
Dernière action civilo-militaire à Douchanbé

 

19/12/2014 Armée de l'air

 

Dissout officiellement le 28 octobre dernier, le détachement air (DETAIR) 433 a néanmoins profité de la dernière rotation par voie aérienne militaire (VAM) venue de France pour organiser une action au profit de populations défavorisées du Tadjikistan.

 

Les bases aériennes de Luxeuil, Nancy et Orléans, contactées en amont, ont réalisé une collecte de jouets et vêtements au début du mois de novembre. Malgré le peu de temps disponible, la générosité des unités sollicitées mérite d’être mise en avant puisque 1000 kg d’objets divers ont été rassemblés.

 

Transportés à bord d'un A340 de l’escadron de transport 3/60 « Estérel », la palette contenant ces dons a été déchargée à Douchanbé le 6 décembre.

 

Avec l’aide d’un chauffeur local, le COMDETAIR et les deux derniers militaires du DETAIR ont fait route lundi 8 décembre en direction d’un village aux environs de Tousounzadé à quelques kilomètres à l’ouest de Douchanbé. Cette région est particulièrement touchée par les difficultés économiques depuis la fin de la culture subventionnée du coton et l’arrêt progressif de sa fabrique d’aluminium.

 

Une première distribution d’effets scolaires et de jouets a eu lieu dans l’école du village qui compte 183 élèves. Ces matériels ont été accueillis avec reconnaissance. Les enfants se sont associés avec enthousiasme au déchargement des cartons.

 

Le reste des dons a été distribué aux habitants du village qui s’étaient réunis pour l’occasion.

 

En remerciement, les militaires français furent invités à prendre le thé et déguster le « plof » (plat traditionnel) chez une famille ravie de pouvoir offrir son hospitalité.

Dernière action civilo-militaire à DouchanbéDernière action civilo-militaire à Douchanbé
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:58
Cérémonie de baptême de la 57e promotion de l'Ecole des pupilles de l'air

Cérémonie de baptême de la 57e promotion de l'Ecole des pupilles de l'air

 

18/12/2014 Armée de l'air

 

Samedi 13 décembre 2014, la cérémonie de baptême et de parrainage de la 67e promotion des classes de l’air s’est déroulée au sein de l’École des pupilles de l’air (EPA) de Grenoble.

 

Présidée par le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air et lui-même ancien de l’EPA, cette cérémonie s’est déroulée en présence de familles d’élèves, ainsi que d’anciens pensionnaires de l’EPA, désormais élèves-officiers et officiers de l’École de l’air, de l’École navale, de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et de l’École polytechnique.

 

Remise d'insigne par le commandant de l'escadron de drones 1/33 "Belfort", unité marraine de la 67e promotion

Remise d'insigne par le commandant de l'escadron de drones 1/33 "Belfort", unité marraine de la 67e promotion

 

Au cours de cette cérémonie, la «classe de l’air 1» s’est vu confier la garde du drapeau de l’école pour une année. Comme le veut la tradition, les nouveaux élèves ont aussi reçu leurs insignes de «poussins» des mains de ceux de la «classe de l’air 2».

 

La 67e promotion de «classe de l’air 1» a ensuite été officiellement parrainée par l’escadron de drones 1/33 «Belfort». Chaque «poussin» a également reçu un insigne de cette unité opérationnelle stationnée, sur la base aérienne 709 de Cognac, engagée notamment dans l’opération Barkhane au Sahel.

 

Chaque année, les nouvelles promotions des «classes de l’air» de l’EPA sont parrainées par une unité opérationnelle prestigieuse.

 

Les cérémonies ont été présidées par le général Creux, major général de l'armée de l'air et ancien pensionnaire de l'école

Les cérémonies ont été présidées par le général Creux, major général de l'armée de l'air et ancien pensionnaire de l'école

L’EPA : le lycée de l’armée de l’air

 

Établissement public placé sous tutelle du ministère de la Défense, l’École des pupilles de l’air de Grenoble accueille plus de 750 élèves, collégiens, lycéens et futurs officiers de l’armée française au sein de classes préparatoires. Plus d’informations sur le site Internet de l’école http://www.ecoledespupillesdelair.fr/

Les élèves de deuxième année ont épinglé l'insigne aux vestes des éléves de première année

Les élèves de deuxième année ont épinglé l'insigne aux vestes des éléves de première année

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:55
La DGA réceptionne le sixième A400M Atlas français

 

18/12/2014 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 12 décembre 2014 le sixième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas destiné à l’armée de l’air.

 

L’avion devrait rejoindre prochainement Orléans. Cet appareil a été livré dans une configuration identique à celle des trois précédents, livrés au cours de l’été 2014.

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Il s’agit du huitième avion de série livré sur les 170 commandés par les sept pays partenaires du programme : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie. Cinq ont déjà été livrés à la France, ainsi qu’un à la Turquie et un au Royaume-Uni.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:45
La FLF Guépratte en exercice interarmées au large de Djibouti

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 12 décembre 2014, à la suite de son appareillage de Djibouti, la frégate légère furtive (FLF) Guépratte engagée dans la Task Force 150 (TF 150), volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF), a participé à un exercice de récupération de commandos marine et de matériels parachutés en pleine mer, en collaboration avec les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Cet exercice complexe et peu habituel appelé TARPON, a mobilisé l’ensemble de l’équipage du Guépratte qui a participé à la réalisation du dispositif nautique mis en œuvre pour la récupération des quinze commandos et des caisses de matériel parachutés par le Transall C160 des forces françaises déployées à Djibouti (FFDJ). La préparation minutieuse de l’exercice et l’excellente coordination entre le Guépratte, les embarcations rapides qui ont effectué la récupération en mer et le Transall ont contribué à la réussite de cet exercice.

 

Ce TARPON a permis de mesurer la réactivité et l’excellent professionnalisme des différentes équipes du bord, qui, après cet entraînement, sont qualifiées pour conduire ce type de récupération. Cette méthode de projection peut par exemple être utilisée en cas de prise d’otage, dans le cadre des opérations de contre-terrorisme maritime

 

Le Guépratte a ensuite repris sa route et rejoint la TF 150 qu’elle a intégrée le 5 décembre dernier. Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF150 a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont en effet source d’instabilité dans ces régions traversées par les plus importantes routes commerciales au monde. La présence du Guépratte permettra également la collecte de renseignements, afin d’améliorer sa connaissance des différentes activités dans ces zones sensibles, tout en promouvant la coopération régionale avec les forces des Etats riverains.

La FLF Guépratte en exercice interarmées au large de DjiboutiLa FLF Guépratte en exercice interarmées au large de Djibouti
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 21:55
L’équipe de voltige de l’armée de l’air en plein casting !

 

17/12/2014 Armée de l'air

 

Le bruit de l’Extra 330 bourdonne depuis plusieurs jours dans le ciel salonnais. Pourtant pas de meeting, ni de compétition en vue en ce mois de décembre 2014 pour l’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA). À bord, un pilote de l’équipe de voltige et un pilote candidat, motivé pour intégrer cette prestigieuse équipe.

 

Actuellement en trêve hivernale, l’EVAA se concentre sur le recrutement de deux nouveaux pilotes, suite au départ du capitaine Le Vot et de l’arrêt de la compétition pour le capitaine Varloteaux. En réponse à une prospection lancée au sein des différentes unités navigantes de l’armée de l’air, six pilotes ont été retenus pour participer à la sélection. Moniteurs, pilotes de chasse ou de transport, ils ont des profils et des parcours différents. En revanche tous possèdent une forte expérience aéronautique et espèrent devenir ambassadeur de l’armée de l’air. Les candidats enchaînent les vols et les figures à bord de l’Extra 330 tricolore : «Ils effectuent entre 12 et 15 vols en fonction de leurs capacités et de la météo, déclare le capitaine Fabrice Camliti, commandant l’équipe de voltige de l’armée de l’air. Nous avons une idée assez précise du profil que nous recherchons. Il doit être disponible, motivé et capable de répondre à des interviews, tout en montrant le savoir-faire de l’armée de l’air au travers des meetings et des compétitions ».

 

Ainsi durant trois semaines, les candidats vont effectuer des vols d’instruction, leurs permettant d’étudier une figure et de la restituer ensuite. Puis la difficulté va s’intensifier, avec des figures à apprendre par cœur et à reproduire. « Physiquement c’est difficile. Au début j’avais vraiment mal au cœur, mais ça commence à aller mieux », reconnaît le lieutenant Pauline H.J, l’une des six stagiaires. Pilote de Transall habituée aux vols logistiques, elle doit apprivoiser les nouvelles sensations de la voltige.

 

Outre les représentations lors des meetings, l’équipe de voltige fait aussi et surtout de la compétition. Les nombreuses coupes et médailles exposées dans le hangar des équipes de présentation de l’armée de l’air en témoignent, comme celle du capitaine Le Vot, sacré champion du monde 2013 en individuel et en équipe catégorie "unlimited". De quoi faire rêver les six apprentis. Pour deux d’entre eux, une longue et éprouvante préparation commencera en janvier, avec quelques mois de vols d’entraînements avant la saison des meetings et du championnat de France en juin puis du championnat du monde en août 2015.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 15:55
Mesures Diverses d'Ordre Individuel du mercredi 17 décembre 2014

 

17/12/2014 Ministère de la Défense

 

 

 

Sur la proposition du ministre de la Défense

Mesures Diverses d'Ordre Individuel du mercredi 17 décembre 2014

 

PROMOTIONS OU NOMINATIONS - 1re SECTION

 

Pour prendre rang du 1erjanvier 2015

 

Au grade de général de division

M. le général de brigade Trégou(Hubert, Yves).

M. le général de brigade Klotz (Martin, Xavier, Marie, Benoit, Marcel).

M. le général de brigade Fontan (Bernard, Robert).

M. le général de brigade Lecointre(François, Gérard, Marie).

M. le général de brigade Brethous(Patrick, Pierre).

M. le général de brigade Guibert(Bruno, Gustave, Marcel).

 

Au grade de général de brigade

M. le colonel de l’infanterie De Lapasse (Jacques).

M. le colonel de l’arme blindée et cavalerie Lacarrière (Bruno, Jacques, Marie, Géraud).

M. le colonel de l’infanterie Durieux (Benoît, Jacques, Front).

M. le colonel de l’infanterie Adloff (Stéphane, André, Louis).

 

PROMOTIONS OU NOMINATION - 2e SECTION

 

Au grade de général de division

Pour prendre rang du 1erjanvier 2015

M. le général de brigade Boyer (Louis, René, François).

Pour prendre rang du 24 février 2015

M. le général de brigade Lacroix (Dominique, Romane).

 

Au grade de général de brigade

Pour prendre rang du 16 janvier 2015

M. le colonel des troupes de marine Guttierez (Alain, Louis, Martin).

 

Mesures Diverses d'Ordre Individuel du mercredi 17 décembre 2014

 

PROMOTION - 1reSECTION

au grade de vice-amiral

pour prendre rang du 1er janvier 2015

M. le contre-amiral Ausseur (Pascal, Marie).

 

NOMINATION ET AFFECTATION

au grade de contre-amiral

pour prendre rang du 1erjanvier 2015

M. le capitaine de vaisseau Devaux (Olivier, Georges, Édouard), nommé adjoint au directeur du personnel militaire de la marine à la même date. Il sera admis dans la 2e section des officiers généraux de la marine le 1erjanvier 2018.

 

NOMINATION - 2e SECTION

au grade d’officier général de 2e classe

pour prendre rang du 1erjanvier 2015

M. l’officier en chef de 1re classe du corps technique et administratif de la marine Chabot-Morisseau (François).

 

Mesures Diverses d'Ordre Individuel du mercredi 17 décembre 2014

 

PROMOTIONS - 1re section

au grade de général de division aérienne

pour prendre rang du 1er janvier 2015

M. le général de brigade aérienne du corps des officiers de l’air Reboul (Richard).

M. le général de brigade aérienne du corps des officiers mécaniciens de l’air Ferran (Alain, Jean, François).

 

PROMOTION ET AFFECTATION

au grade de général de division aérienne

pour prendre rang du 1er janvier 2015

M. le général de brigade aérienne du corps des officiers de l’air Carré (Vincent, Pierre), nommé sous-chef d’état-major « préparation de l’avenir » de l’état-major de l’armée de l’air à la même date.

 

NOMINATION - 1re SECTION

au grade de général de brigade aérienne

pour prendre rang du 1er janvier 2015

M. le colonel du corps des officiers de l’air Pincet (David, Henri, Alain).

 

NOMINATION ET AFFECTATION

au grade de général de brigade aérienne

pour prendre rang du 1er janvier 2015

M. le colonel du corps des officiers de l’air Lavigne(Philippe, Émile, Éloïs), nommé commandant de la brigade aérienne de l’aviation de chasse du commandement des forces aériennes à la même date.

 

Mesures Diverses d'Ordre Individuel du mercredi 17 décembre 2014

 

PROMOTIONS - 1re SECTION

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin général, médecin chef des services hors classe Renoux (Éric, Félix) pour prendre rang du 1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin général, médecin chef des services hors classe Mascart (Jean-Jacques, Ernest, Albert) pour prendre rang du 1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin général, médecin chef des services hors classe Conessa (Claude, François) pour prendre rang du 1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à Mme le médecin général, médecin chef des services de classe normale Ausset (Isabelle, Hélène, Jeanne) pour prendre rang du 1er janvier 2015.

 

PROMOTION ET AFFECTATION

 Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin général, médecin chef des services de classe normale Rouanet (Philippe, Charles) pour prendre rang du 1er janvier 2015, nommé adjoint « emploi » au directeur central du service de santé des armées à la même date.

 

NOMINATIONS - 1re SECTION

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services hors classe de Carbonnières (Hubert, Hugues, Marie, Jean) pour prendre rang du
1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services de classe normale Guisset (Michel, Marie, Paul, Laurent) pour prendre rang du
1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à Mme le médecin chef des services de classe normale de Franceschi (Anne, Augusta, Julienne, Gilberte, Marie) pour prendre rang du 1er janvier 2015.

 

NOMINATION ET AFFECTATION

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 1re section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services de classe normale Miquelajaurégui (Bernard, Philippe) pour prendre rang du
1er janvier 2015, nommé inspecteur à l’inspection du service de santé des armées à la même date.

 

PROMOTIONS OU NOMINATIONS - 2eSECTION

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 2e section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services hors classe Berêts (Olivier, Jean-Marie) pour prendre rang du
1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 2e section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services hors classe Chevalier (Jean-Michel) pour prendre rang du
1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 2e section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services hors classe Steenman (Christian, Paul, Roger) pour prendre rang du 1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 2e section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services hors classe Chevreau (Jacques-Philippe, Marie) pour prendre rang du 1er janvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 2e section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services hors classe Tudal (Jean-Luc) pour prendre rang du 1erjanvier 2015.

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 2e section des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services de classe normale Welsch (Gérard, Joseph) pour prendre rang du 1erjanvier 2015.

 

Mesures Diverses d'Ordre Individuel du mercredi 17 décembre 2014

 

PROMOTIONS OU NOMINATIONS - 1re SECTION

 

au grade d’ingénieur général de 1reclasse de l’armement

pour prendre rang du 1er janvier 2015

M. l’ingénieur général de 2e classe de l’armement Howyan (Marc, Éric).

M. l’ingénieur général de 2e classe de l’armement Cojan (François, Jean, Michel).

Mme l’ingénieure générale de 2e classe de l’armement Spina (Éveline, Maryvonne).

M. l’ingénieur général de 2e classe de l’armement Baud (Thierry, Marcel).

 

au grade d’ingénieur général de 2eclasse de l’armement

pour prendre rang du 1er janvier 2015

M. l’ingénieur en chef de l’armement Clerc (Jean-Pierre, Raymond).

M. l’ingénieur en chef de l’armement de Garidel-Thoron (Guillaume, Philippe, Florence, Marie).

M. l’ingénieur en chef de l’armement Thomassier (Vincent, Bernard).

M. l’ingénieur en chef de l’armement Poupard (Guillaume).

pour prendre rang du 1er février 2015

M. l’ingénieur en chef de l’armement Dal (François-Olivier, Pierre).

M. l’ingénieur en chef de l’armement Priou (Richard, Michel, André).

M. l’ingénieur en chef de l’armement L’Ebraly (Hubert, Marie, Jacques).

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 14:55
Déchargement de commandos du CPA 10 depuis un avion de transport tactique

Déchargement de commandos du CPA 10 depuis un avion de transport tactique

 

17/12/2014 Armée de l'air

 

Du 24 novembre au 11 décembre 2014, la troisième phase (celle dite de "projection") du stage Bélouga s’est déroulée depuis la base aérienne (BA) 126 de Ventiseri-Solenzara.

 

La base aérienne corse accueillait pour la première fois un volet de ce stage de qualification. Par le passé, cette projection s'effectuait exclusivement dans le désert djiboutien.

 

Pendant 15 jours, 28 commandos parachutistes de l’air (CPA) n° 10, soit 11 encadrants et 17 stagiaires, ont enchaîné les entraînements 2D (manœuvres au sol) et 3D (manœuvres auxquelles sont ajoutés des moyens aériens). Au programme, posés d’assaut menés avec l’escadron de transport 3/61 «Poitou», combat en milieu clos et urbain, séances de tir de combat et patrouilles motorisées sur le champ de tir de Diane, terrain répondant aux normes de tir les plus exigeantes.

 

L’escadron d’hélicoptères 3/67 «Pyrénées» de la base aérienne 120 de Cazaux, mobilisé en Corse pour l’ exercice Salamandre, a donné l’opportunité aux stagiaires de réaliser des manoeuvres d’aérocordage. L’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» a également offert son soutien en effectuant des déposes de commandos sur les terrains de manœuvres. La cellule de validation avant-projection de la BA 126 a, quant à elle, fournit le support logistique nécessaire au bon déroulement du stage.

 

Avant d’intégrer les groupes spécialisés du CPA 10, les stagiaires devront réussir la quatrième et dernière phase de Bélouga, «la synthèse», qui se déroulera début 2015 dans la région de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, leur base d’affectation.

 

Progression de commandos du CPA 10 durant le stage BELOUGA

Progression de commandos du CPA 10 durant le stage BELOUGA

Groupe de commandos du CPA 10 en formation durant le stage BELOUGA

Groupe de commandos du CPA 10 en formation durant le stage BELOUGA

Embarquement de véhicules du CPA 10 à bord d'un C160 Transall

Embarquement de véhicules du CPA 10 à bord d'un C160 Transall

Des commandos du CPA 10 s'apprêtent à embarquer à bord d'un hélicoptère Super Puma sur la BA de Solenzara

Des commandos du CPA 10 s'apprêtent à embarquer à bord d'un hélicoptère Super Puma sur la BA de Solenzara

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 19:25
FAG : les armées sécurisent le dernier tir Ariane de 2014

 

16/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 6 décembre 2014, à Kourou, près de 360 militaires, déployés à terre, en mer et dans les airs ont constitué le dispositif de protection externe du centre spatial guyanais (CSG) et ainsi contribué au succès du dernier lancement d’une fusée de type Ariane 5 pour l’année 2014.

 

La mission TITAN est l’une des missions majeures des FAG. Elle s’effectue dans une zone terrestre inhospitalière de près de 750 km², constituée à 80% de forêt primaire et de marécages. Elle consiste à assurer la protection externe des installations du CSG, dans les trois dimensions.

 

Au niveau terrestre, le cœur de la mission s’est déroulé en forêt et dans les savanes. Aguerris par une formation spécifique de vie « en jungle », deux compagnies de légionnaires du 3eREI et une compagnie de marsouins du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa), ont patrouillé à bord de leurs véhicules ou à pied, en quad, en chenillette (BV206), ou même en Kayak, afin de contrôler les accès pédestres et fluviaux au site de lancement. Ces manœuvres ont été réalisées sous la direction du poste de commandement (PC) du 3eREI. Un élément d’intervention héliporté composé par la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du 3eREI était également en alerte au centre de contrôle militaire (CCM) à Kourou.

 

Dans les airs, dirigés par la haute autorité de défense aérienne (HADA), un dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA) a été activé. L’espace aérien, interdit à tout aéronef, était maîtrisé par les hélicoptères Fennec ainsi que par deux sections de défense sol-air équipées de missiles Mistral du 3eREI.

 

En mer, le patrouilleur P400 La Gracieuse et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Mahury ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement. Ils ont pour cela patrouillé en mer pour informer l’ensemble des navires présents du périmètre interdit à la navigation et de son créneau d’activation, en transmettant un message 7 heures avant le tir en plusieurs langues.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

FAG : les armées sécurisent le dernier tir Ariane de 2014FAG : les armées sécurisent le dernier tir Ariane de 2014
FAG : les armées sécurisent le dernier tir Ariane de 2014
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 11:56
Au cœur du centre d’instruction des équipages de transport

 

12 déc. 2014 Armée de l'Air

 

Le CIET, centre d’instruction des équipages de transport, forme depuis plus de 70 ans tous les pilotes et mécaniciens navigants en les préparant à leurs futures missions. Présentation de cette unité qui se modernise depuis l’arrivée de l’A400M Atlas dans les forces.

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 12:55
Les colis de Noël partent de Creil

 

12/12/2014 cellule communication BA 110 - Armée de l'air

 

A l’approche des fêtes de fin d’année, 10 000 colis transitent par la BA 110 de Creil avant de rejoindre un théâtre d’opérations extérieures. Ces colis arriveront dans quelques jours au Mali, en Afghanistan ou encore en Guinée pour le plus grand bonheur de nombreux militaires français.

 

Des colis pour les fêtes

L’adjudant-chef David B. et son équipe de l’escadron de soutien de ravitaillement technique aéronautique (ESRTA) s’affairent. 10 000 colis adressés par les armées et l’association « Solidarité Défense » viennent d’arriver. Des piles remplies de chocolats, confitures et autres gourmandises attendent d’être triés par destination avant d’être conditionnés pour le transport aérien.

 

« On pense à vous »

« Un colis, c’est un message de soutien à chaque militaire loin de sa famille, confie l’adjudant-chef B. L’unité est un maillon de la chaîne de cohésion et de solidarité avec les militaires partis en opérations extérieures ». L’éloignement familial n’est jamais facile mais il est encore plus difficile en période de fêtes. Pour soutenir les militaires engagés à des milliers de kilomètres, des dessins d’enfants d’école primaire de toute la France sont toujours glissés dans les colis. Le militaire qui le souhaite pourra répondre à chaque enfant en utilisant les deux cartes postales glissées à l’intérieur. Cet échange amical est très apprécié et apporte beaucoup de réconfort.

 

Un soutien annuel avec les militaires déployés

«L’accompagnement du militaire parti en opérations extérieures et de sa famille ne se limite pas à cette période », précise le capitaine Frédérique F., des services gestion synthèse (SGS) de la BA 110. Toute l’année, la cellule condition du personnel des SGS soutient une centaine de familles de la base de défense de Creil dont l’un des membres se trouve en opération extérieure. Interlocuteur de proximité, cette cellule rassure et facilite notamment les démarches administratives. Elle maintient le lien entre les familles et l’institution en les conviant à chaque événement majeur organisé sur la base de défense : journée des familles, kermesse ou arbre de Noël.

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