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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de Batangafo

 

20/08/2014 Sources : EMA

 

La situation sécuritaire tend à se stabiliser dans la région de Batangafo où ont eu lieu de violents accrochages les 4 et 5 août. Afin d’apporter son appui aux éléments de la MISCA, et de protéger les populations locales, le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu s’est déployé au sud de la ville en contrôle de zone.

 

Dès le 7 août, le GTIA de Boissieu a effectué, en appui de la MISCA, des patrouilles motorisées dans la ville de Bolom, à 7 kilomètres au sud de Batangafo, ainsi que dans les villages environnants, afin de s’assurer de l’application des mesures de confiance par les groupes armées. Dans des conditions de progression rendues difficiles par la saison des pluies, le GTIA de Boissieu a ensuite étendu son dispositif vers Bouca.

 

Le 14 août, les soldats du GTIA ont mené une opération de fouille à la recherche de caches d’armes, opération pour laquelle ils disposent des moyens et des savoir-faire spécifiques leur permettant d’apporter un appui adapté aux forces de la MISCA.

 

Ces actions ciblées sont intégrées dans de plus larges opérations de contrôle de zone qui sont régulièrement conduites par les GTIA de la force Sangarisen République Centrafricaine. Au cours de ces missions, les GTIA assurent un niveau de sécurité minimal permettant à la MISCA, puis à la MINUSCA, de faire appliquer et comprendre les mesures de confiance dans l’ensemble du pays.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:30
Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

Du 26 au 30 août 2014, à Naqoura, au sud du Litani, la Force Commander Reserve (FCR) a planifié et conduit l’exercice Steel Storm, un exercice biannuel de tir conjoint avec les Forces Armées Libanaises (FAL) et les contingents de la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL). Cet exercice a permis de parfaire l’entrainement au tir de l’ensemble des unités opérationnelles de la FCR, tout en renforçant la coopération entre la FINUL et les FAL.

 

Durant quatre jours, les blindés français (Véhicule blindé léger (VBL), Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), véhicule de l’avant blindé (VAB)) et libanais (M113), équipés de différentes armes de bord (mitrailleuses de calibres 7.62, 12.7 et 14.5 mm, canons de calibres 20, 23 et 25 mm et fusil PGM), se sont succédés sur le pas de tir de Naqoura.

 

200 militaires des contingents espagnol, italien, serbe, irlandais et finlandais de la FINUL, ont également participé à cet exercice.

 

Le samedi, en présence des hautes autorités militaires libanaises du secteur Sud-Litani et de la FINUL, une démonstration dynamique axée sur l’emploi des réserves est venue clôturer l’entrainement. Ce scénario mettait en scène 250 militaires et plus d’une vingtaine de véhicules.

 

Tout au long de la semaine, la marine libanaise a, quant à elle, prit en compte la sécurisation de la zone maritime en y interdisant l’accès, pendant que la Maritime Task Force (MTF) de la FINUL assurait la surveillance des zones aérienne et maritime.

 

Au total, plus de 700 militaires et une centaine de véhicules ont participé à cet exercice au cours duquel 60 000 cartouches de tous calibres ont été tirées sur des cibles flottantes disposées en mer.

 

Forte de près de 900 militaires, la FCR est stationnée à Dayr Kifa, à environ 100 kilomètres au sud de Beyrouth. Elle est l’élément d’intervention d’urgence de la FINUL, en mesure de se déployer sur court préavis, sur ordre direct du Force  Commander. Elle peut intervenir dans toute la zone d’opération de la FINUL, au profit des bataillons de casques bleus de 36 nationalités différentes, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm
Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 18:55
Le CEMA préside la 144e cérémonie des combats de Bazeilles

 

02/09/2014 Sources : EMA

 

Le 1er septembre, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu au sein de l’armée de terre pour présider la cérémonie de « Bazeilles ».

 

Comme chaque année, cette cérémonie a rassemblé à Fréjus, sur le camp « Colonel Le Cocq » du 21e Régiment d’infanterie de marine (21ème RIMa), la « famille » des troupes de marine qui se retrouvait une nouvelle fois en souvenir des combats qui se sont déroulés en 1870 dans le village de Bazeilles, aux portes de Sedan. Ce combat héroïque s’est depuis imposé comme le fédérateur de l’esprit et des traditions de ces unités héritières des troupes coloniales.

 

La 144e commémoration de Bazeilles était centrée cette année sur le souvenir de l’engagement de ces troupes qui se sont illustrées depuis le débarquement de Provence, le 15 août 1944, jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, le 8 mai 1945. Revenant sur cette page d’histoire, le CEMA a tenu à mettre en avant les valeurs de courage, de fraternité d’armes, de sens de l’engagement et de force morale, qui aujourd’hui comme hier sont au cœur du métier militaire.

 

Lors de la lecture de l’ordre du jour, le CEMA a ainsi indiqué que Bazeilles demeurait un symbole d’unité et de cohésion en France métropolitaine et Outre-mer : « Faire Bazeilles  aujourd’hui c’est être en première ligne de tous les combats. Au Liban, dans les Balkans, en Afghanistan ou en Afrique ».

 

A travers l’évocation de cette page glorieuse de l’histoire militaire, le CEMA a aussi voulu saluer la mémoire de tous ceux qui sont récemment tombés sur les théâtres d’opérations extérieures, ainsi que le courage des blessés et de leurs familles.

 

S’adressant aux blessés, il les a assurés de son soutien dans le combat difficile qu’ils mènent pour retrouver leur aptitude opérationnelle, ou pour accepter une nouvelle vie bien différente. Il a également voulu assurer les familles affligées dans l’épreuve du soutien attentif et constant des armées.

 

Cette cérémonie a enfin donné l’occasion au général de Villiers de témoigner publiquement de sa confiance au nouveau chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, qui venait de prendre ses fonctions et qui était présent à ses côtés.

 

A l’issue de la prise d’armes, le CEMA a pu échanger avec les soldats, témoignant une nouvelle fois de son souci de les rencontrer sur le terrain, « les yeux dans les yeux ». C’est lors de cette rencontre que le général de Villiers a été fait caporal d’honneur des troupes de marine.

Le CEMA préside la 144e cérémonie des combats de Bazeilles
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:55
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014

 

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 21 au  28 août 2014.

 

La force Sangaris compte quelques 2 000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu et de Sibut à Bambari avec le GTIA Magenta. Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français, et les effectifs de la MISCA sont de 6 000 hommes.

 

A Bangui,après les violents affrontements survenus le 20 août dans le 3earrondissement entre les forces internationales et des groupes armés, la situation sécuritaire tend à se stabiliser.

 

Au fil de la semaine, le GTIA Acier est resté dans une posture visant à contenir la menace et a ainsi maintenu son dispositif de protection immédiate aux abords du quartier Fatima afin de parer à tout éventuel regain de violence.

 

Le 26 août, le CEMA s’est rendu en visite officielle sur le théâtre. Il a pu échanger directement avec les soldats du GTIA Acier et de l’EUFOR engagés dans les récents affrontements à Bangui. Il leur a exprimé sa grande satisfaction à l’égard de leur professionnalisme notamment dans la maitrise du feu. Les différentes entrevues avec notamment Madame Samba Panza, chef de l’Etat de transition, ont permis au CEMA de rappeler la nécessaire complémentarité des actions de la force Sangaris avec l’ensemble des acteurs internationaux et nationaux pour la résolution de la crise en Centrafrique.

 

A Boda, les tensions entre groupes armés ont été exacerbées par les événements du 20 août à Bangui. La MISCA a de nombreuses fois été prise à partie. Le GTIA Acier a dû intervenir en appui de la force africaine afin d’empêcher les exactions. Le 24 août, le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris s’est rendu à Boda où il a évoqué, en présence du chef de corps de la MISCA congolaise, la situation sécuritaire de la région avec les autorités locales.

 

Dans l’ouest, la situation est restée calme. La MISCA a continué à assurer seule l’escorte des convois le long de la Main Supply Road (MSR) permettant la libre circulation de 104 poids lourds entrants et 60 poids lourds sortants.

 

Depuis les derniers événements à Batangafo, le GTIA de Boissieu s’est peu à peu désengagé, laissant à la MISCA la responsabilité de la situation sécuritaire dans la ville.

 

A Bouar, des évolutions notables ont été réalisées. En effet, le 22 août, la première audience pénale depuis 2012 a eu lieu. Cet événement témoigne d’un niveau de sécurité très satisfaisant dans cette zone. L’action sécuritaire du GTIA de Boissieu, dans la région, aux côtés de la MISCA, a contribué à rétablir le système judiciaire.

 

Dans l’est, entre le 21 et le 25 août, le GTIA Magenta a effectué une action de reconnaissance sur l’axe Bambari-Ippy-Bria au moyen d’un sous groupement itinérant. Ce mode d’action, tout juste initié, permet à la force d’affirmer sa présence sur une zone plus étendue.

 

Le 25 août en fin d’après-midi, la situation s’est dégradée dans le centre-ville de Bambari où des combats entre groupes armés ont éclaté. Le GTIA Magenta a mis en place un dispositif renforcé afin de protéger les populations. Les unités déployées ont essuyé quelques tirs isolés, sans dommage pour la force.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Sangaris : Le CEMA à la rencontre des soldats français engagés en Centrafrique

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Le 26 août 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), est allé à la rencontre des soldats français du groupement tactique interarmes (GTIA) Acierde l’opération Sangaris et de ceux de la Force de l'Union Européenne en République centrafricaine (EUFOR/RCA).

 

Le CEMA a été accueilli à l’aéroport de Bangui en début d’après-midi par le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris(COMANFOR). Arrivé au camp de M’Poko, ce dernier a pu lui livrer son appréciation générale de la situation, en présence des officiers de son état-major. Le CEMA a profiter de cette occasion pour livrer sa vision sur l’avenir de l’opération, en insistant sur la nécessité de faciliter la montée en puissance de l’opération de l’Organisation des Nations-Unies (MINUSCA).

 

L’une des priorités du CEMA au cours de cette visite était de pouvoir s’entretenir avec les soldats français présents sur le théâtre, notamment avec ceux qui ont engagés lors des derniers affrontements à Bangui. Il s’est donc rendu sur la base de EUFOR RCA dans le 8earrondissement de la capitale où il a rencontré les soldats du 152eRI, actuellement déployés au sein du bataillon multinational de l’EUFOR. Le COMEUFOR et le lieutenant-colonel Hesry, commandant le bataillon multinational, ont présenté la mission européenne de maintien de la paix en évoquant plus particulièrement les prises à partie auxquelles des soldats du 152èmeRI ont dû faire face le 20 août dernier au sud du 3e arrondissement.

 

De retour au camp de M’Poko, le général de Villiers s’est adressé aux hommes et aux femmes de Sangaris. Le CEMA a souligné le « professionnalisme des soldats français dans la maitrise du feu » au cours des derniers affrontements à Bangui et à Batangafo. Il a également insisté sur le travail remarquable accompli par la force Sangaris depuis le début de l’intervention aux côtés des forces internationales, tout en rappelant la phase de transition dans laquelle Sangaris se trouve actuellement : « C’est dans ce contexte de montée en puissance de la MINUSCA que s’inscrit aujourd’hui votre action » afin de soutenir, aujourd’hui, la MISCA pour lui permettre, demain, de « passer le relais à la MINUSCA ».

 

Il a achevé sa visite avec des soldats du GTIA Acier au cours d’une patrouille de nuit effectuée en VBCI puis à pieds dans les rues de la capitale, avant de reprendre son avion pour la France.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris : première patrouille du VBCI dans Bangui

 

20/08/2014 Sources : EMA

 

Le 14 août 2014, deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier ont effectué leur première patrouille en véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) dans Bangui. Arrivés en République Centrafricaine depuis le 6 août, les VBCI ont très rapidement été opérationnels.

 

L'objectif principal de cette première patrouille était de vérifier la praticabilité des nombreux axes empruntés par la force Sangarisau cours de ses missions quotidiennes dans la capitale centrafricaine et ses alentours.

 

Malgré une topographie et des conditions météorologiques qui rendent tout déplacement en véhicule difficile, la grande mobilité et les capacités de franchissement du VBCI ont permis à ce véhicule de l’armée de Terre de sillonner la capitale sans encombre.

 

Le même jour, la patrouille a été appelée en renfort dans un quartier nord de Bangui, à PK12, où des affrontements entre groupes armés ont éclaté. La mobilité du VBCI a permis à la section d’arriver rapidement sur les lieux pour se positionner en posture dissuasive face aux groupes armés. Les capacités techniques du VBCI ont facilité l’opération en offrant au GTIA Acier une vision immédiate et complète du terrain d’engagement. Tous ces avantages que procure le VBCI, permettent à la force de pouvoir agir en appui de la MISCA, et très prochainement en appui de la MINUSCA, partout sur le territoire centrafricain où elle sera déployée.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : première patrouille du VBCI dans Bangui
Sangaris : première patrouille du VBCI dans Bangui
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:55
ORSEM 2014

 

28 août 2014 Armée de Terre

 

Vendredi 22 août 2014 s’est déroulée, dans la cour de l’École militaire à Paris, la cérémonie de remise de diplôme aux officiers de réserve spécialistes d’état-major (ORSEM), de la promotion Colonel Pflimlin. Ces officiers, comme les quelque 20 000 hommes et femmes qui composent la réserve opérationnelle, sont des acteurs à part entière de la Défense. Comme chaque année, le cours des ORSEM a accueilli, durant les trois semaines de formation, des officiers des armées alliées.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:55
Adieux aux armes du CEMAT, le général d’armée Bertrand Ract Madoux


29 août 2014 Armée de Terre

 

Vendredi 29 août 2014, après 42 ans de services dont 3 en tant que chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Bertrand Ract Madoux a fait ses adieux aux armes, au cours d’une prise d’armes aux Invalides.
Le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian qui présidait la cérémonie, a rendu hommage au chef, à « l’homme de coeur » et à « l’organisateur infatigable ».

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:45
Le général de Villiers en patrouille de nuit avec le GTIA Acier (Centrafrique)

 

29 août 2014 FORCESFRANCAISES

 

Le 26 août 2014, le général de Villiers, chef d'état-major des armées, a rencontré les militaires du GTIA Acier de la force Sangaris, pendant une patrouille de nuit dans le quartier de Fatima à Bangui.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 12:45
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014


15/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République Centrafricaine, du 7 au 14 août 2014

 

Les effectifs de la force Sangaris s’élèvent à 2000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Batangafo avec le GTIA de Boissieu, et dans le triangle Sibut-Dékoa-Bria avec le GTIA Magenta. Les effectifs de l’EUFOR-RCA sont de l’ordre de 700 hommes (dont 250 militaires français) et les effectifs de la MISCA sont de 6000 hommes.

 

A Bangui, la force Sangaris a été engagée en appui des forces de sécurité intérieures (FSI) et de la MISCA dans une opération visant à faire appliquer les mesures de confiance. En particulier, il s’agissait de faire cesser les tensions entre groupes armés au sein de la capitale. Par ailleurs, le 9 août, le GTIA Acier a mené une opération de sécurisation d’une manifestation pacifique. En appui de la MISCA, les éléments français avaient reçu pour mission de participer aux filtrages et de se tenir en réserve d’intervention au profit des FSI et de la MISCA placées en premier rideau.

 

Dans l’Ouest la situation sécuritaire tend à se stabiliser dans la région de Batangafo. Le GTIA de Boissieu s’est déployé au sud de la ville en contrôle de zone, afin d’apporter au plus près un appui aux éléments de la MISCA. Les opérations visant à faire appliquer les mesures de confiance se poursuivent. Dans le cadre du soutien logistique du GTIA de Boissieu, une opération de livraison par air (LPA) a été conduite le 8 août. Cette LPA réalisée par des avions de transport tactique venant N’Djamena, a permis de livrer à proximité immédiate du GTIA environs 18 tonnes de matériel réparties en onze charges composées principalement de vivres et d’eau.

 

Dans l’Est, la situation a été relativement calme malgré des tensions dans la ville de Bambari. Le GTIA Magenta a réarticulé son dispositif afin de marquer sa présence dans l’ensemble de sa zone d’action. Le calme semble se maintenir à Sibut, Grimari et Bria.

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:30
photos EMA

photos EMA

 

31/08/2014 Sources : EMA

 

Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 août 2014, les armées françaises ont procédé à l’aérolargage de 3 tonnes de fret humanitaire dans le nord de l’Irak au profit de populations en grave péril.

 

Depuis le 10 août et afin de répondre à l’urgence de la situation, les armées françaises  ont déjà acheminé près de 60 tonnes de fret humanitaire d’urgence sur l’aéroport d’Erbil (Kurdistan irakien), en affrétant trois Airbus A340 de l’armée de l’Air.

 

Afin de disposer d’une capacité complémentaire à ces mission d’aérotransport et d’agir au plus près des populations, le chef d’état-major des armées (CEMA) a ordonné la projection d’un groupement de transport opérationnel (GTO) composé de deux C-160 TRANSALL et d’un détachement de l’armée de Terre spécialisé dans les missions d’aérolargage. Ce groupement a été déployé aux Emirats Arabes Unis.

 

En coordination avec nos alliés américains, australiens et britanniques, ce GTO a donc mené sa première opération aéroportée visant à venir en aide aux populations en situation de grave péril. Ainsi, dans la nuit du 30 au 31 août 2014, 3 tonnes de fret humanitaire d’urgence ont été larguées à proximité de la ville Amerli à 170 kms au nord de Bagdad.  Cette ville est assiégée par des éléments de l’EI depuis près de deux mois, prenant au piège plus de 12 000 réfugiés.

 

Cette mission a été rendue possible grâce à la mise en place aux Emirats Arabes Unis d'un détachement opérationnel composé du 1er régiment du train parachutiste (RTP) et de deux avions de transport et d’assaut  TRANSALL C160 armés par les escadrons « Anjou » et « Béarn ». Cette décision a permis d’élargir le panel des actions susceptibles d’être conduites par les armées françaises pour venir en aide aux populations en situation de détresse humanitaire dans l’ensemble du nord irakien.

Irak: opération de largage de fret humanitaire au profit des populations en détresse dans le nord de l’Irak.
Irak: opération de largage de fret humanitaire au profit des populations en détresse dans le nord de l’Irak.
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:25
Intervention NEDEX aux Antilles

 

22/08/2014 O. Delplace - Armée de Terre

 

Le 9 août 2014, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu au lycée de l’Union de Fort-de-France afin d’enlever et détruire un flacon d’acide picrique.

 

Cette opération a été réalisée sur la demande des services de la préfecture de la Martinique. L’acide, utilisé en classe de chimie, devient en effet instable en vieillissant, rendant sa manipulation dangereuse. Une fois récupéré, le flacon d’acide a été transporté jusqu’à une zone de destruction. Comprenant quatre spécialistes de l’armée de Terre ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale, le groupe régional d’intervention NEDEX des FAA est le seul service à détenir, en Martinique, des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et de manipulation de produits chimiques dangereux et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que sur les engins explosifs improvisés et les armes NBC (nucléaire, biologique, chimique).

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 07:56
Soldats d'aujourd'hui et d'hier unis pour honorer leurs morts. Crédit :P.GIRARD/armée de Terre

Soldats d'aujourd'hui et d'hier unis pour honorer leurs morts. Crédit :P.GIRARD/armée de Terre

 

20/08/2014 O. Delplace - Actu Terre

 

Les 14 et 15 août 2014, dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire de la libération de la France, plusieurs cérémonies ont rendu hommage aux combattants de l’armée d’Afrique et aux Alliés qui ont participé, ensemble, au débarquement de Provence. L’occasion de saluer les valeurs de courage, de sacrifice, de dévouement et de fraternité d’arme qui animaient nos anciens et que partagent, en dignes héritiers, les soldats d’aujourd’hui.

 

Dans le Var, Monsieur Kader ARIF, secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense chargé des anciens combattants et de la mémoire, a présidé une cérémonie à La Motte qui fût le premier village français libéré par les parachutistes anglais et américains lors de l'opération ANVIL-DRAGOON, puis une autre à Saint-Raphaël pour un hommage appuyé à l'armée d'Afrique. Ces combattants venus du Maghreb ou d'Afrique noire composaient à 80 % les forces de libération débarquées sur le littoral varois le 15 août 1944.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 07:55
Crédit EMA Marine nationale

Crédit EMA Marine nationale

 

21/08/2014 O. Delplace - Actu Terre

 

À l’occasion de la commémoration du 70eanniversaire du débarquement de Provence et de la Libération de la France, une cérémonie d’hommage international, présidée par le chef de l’État, s’est déroulée sur le porte-avions Charles de Gaulle, vendredi 15 août 2014.

 

Réunies sur le pont d’envol au côté de nombreux vétérans africains et antillais, les trois armées ont rendu hommage à leurs anciens dont ils perpétuent les valeurs de courage, de sacrifice, de dévouement et de fraternité d’arme. L’armée de Terre était représentée par la garde à l’étendard du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, affilié au premier bataillon français ayant posé le pied sur le sol provençal dans le cadre du débarquement, ainsi que par une section et la nouba du 1er régiment de Tirailleurs, dignes héritiers de l’armée d’Afrique et de la 1re division française libre.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 07:45
Corymbe / Licorne : coopération franco-ivoirienne

 

31/08/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 27 août 2014, la frégate Ventôse, en mission Corymbe depuis le 1er août 2014 a mis à profit sa relâche à Abidjan pour s’entraîner avec les forces navales ivoiriennes et les soldats de la force Licorne.

 

Cette escale fut l’occasion de réaliser des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) au profit de militaires ivoiriens. L’objectif était de transmettre une panoplie de savoir-faire et de méthodes utilisés au sein de la marine nationale. Ces PIO ont pris la forme de démonstrations d’intervention et de lutte contre les incendies à bord des navires, d’apprentissage du système Scott (qui permet une communication silencieuse entre deux bateaux, par signaux lumineux), ou bien des méthodes d’investigation d’un bâtiment dans le cadre d’une intervention de police en mer. Toutes ces actions sont destinées à accompagner la remontée en puissance de la marine ivoirienne après la guerre civile qui a sévi dans le pays à la fin des années 2000.

 

L’escale du Ventôse à Abidjan s’est achevée par un exercice de manœuvre nautique, dans le canal de Vridi, à la sortie du port autonome, avec le patrouilleur ivoirien Emergence, récemment admis au service actif.

 

Durant cette escale, des entraînements ont également été réalisés avec les soldats de la force Licorne :un exercice d’évacuation sanitaire (EVASAN) a été effectué avec l’hélicoptère Fennec du détachement air de Licorne, et les marins formant la brigade de protection du Ventôse ont pu bénéficier de l’expertise des soldats de Licorne dans les domaines du tir et des techniques d’intervention opérationnelle.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

Corymbe / Licorne : coopération franco-ivoirienne
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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 17:45
FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV

 

13/08/2014 Sources : EMA

 

Du 6 au 8 août 2014, le capitaine de vaisseau Antoine Camus, adjoint interarmées des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), s’est rendu en Ouganda à l’occasion de l’instruction opérationnelle réalisée par les FFDj au profit d’un bataillon de l’Uganda People Defence Force(UPDF).

 

Conduite par le capitaine de vaisseau Camus, à 200 km au nord-ouest de Kampala, la délégation des FFDj a visité aux côtés de Son Excellence Madame Sophie Makamé, Ambassadeur de France, le centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP).

 

Cette rencontre s’est déroulée dans le cadre du plan de coopération des FFDj. A ce titre, le 5eRégiment Interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM) effectue depuis le 12 juillet 2014 un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) nommé UGABAG XIV.

 

Ce DIO, aux ordres du capitaine Benoît Colombier, dispense une formation aux opérations de maintien de la paix (OMP) dans le cadre de la mise en condition opérationnelle d’un bataillon de l’UPDF, avant sa projection au sein de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Il tend à former 2 600 soldats d’ici le 22 août 2014.

 

Cette mission d’instruction s’inscrit dans le cadre du soutien apporté par les forces françaises en Afrique pour la formation des contingents africains aux opérations de maintien de la paix. Dès 2006, la France a ainsi assuré l’instruction opérationnelle des bataillons ougandais et des bataillons burundais qui arment l’AMISOM.

 

Au cours de cette formation deux phases d’instruction et d’entraînement ont été abordées. La première phase est axée sur l’apprentissage des savoir-faire individuels fondamentaux tels que les déplacements, le maniement des armes en dotations, ou encore les réactions face aux engins explosifs improvisés. La deuxième phase s’articule autour de sept modules : escorte de convoi, patrouille, défense d’un secteur, attaque d’un point, bouclage et fouille d’une zone, check-point et embuscade.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV
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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 17:45
FFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDj

 

13/08/2014 Sources : EMA

 

Le 9 août 2014, les honneurs ont été rendus au général de brigade aérienne Philippe Montocchio à l’occasion de sa prise de commandement des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Il succède ainsi au général de brigade aérienne Joël Rode.

 

Le général Montocchio, accompagné de l’adjoint interarmées, le capitaine de vaisseau Antoine Camus, a rendu le salut au piquet d’honneur composé des principales formations des FFDj : 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5° RIAOM), la Base Navale (BN), la Base Aérienne 188 (BA 188) et l’Etat-Major Interarmées (EMIA). Cette cérémonie a marqué le début du mandat du nouveau général commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités des FFDj, les unités ou écoles de métropole ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDj
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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 16:45
Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille

 

13/08/2014 Sources EMA

 

Le 5 août 2014, une compagnie du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier a mené, en appui de la MISCA, une opération de fouille dans le 4earrondissement de Bangui.

 

Après l’exploitation d’informations laissant supposer la présence d’armement dans une maison, une opération conjointe a été déclenchée. Celle-ci a engagé des officiers de police judiciaire (OPJ), appartenant aux Unités de Police Constituées (UPC) de la MISCA, appuyés par les militaires de la force Sangaris.

 

Ce dispositif s’est déployé dans le quartier de Boy Rabé, au Nord-Est de Bangui. Il était armé, en primo intervenant, par les OPJ de l’UPC qui sont les seuls, avec les forces de sécurité intérieure (FSI), à pouvoir appréhender des suspects et saisir le matériel. Au cours de cette opération, les deux OPJ camerounais de la MISCA ont pu constater la présence d’armement, ainsi que d’effets militaires. Des individus ont alors été interpellés et transférés dans les locaux de la MISCA.

 

Les soldats de la force Sangaris disposent des moyens et des savoir-faire spécifiques leur permettant d’apporter un appui adapté aux forces de la MISCA pour la conduite de ces opérations de fouille. Ces actions ciblées sont intégrées dans de plus larges opérations de contrôle de zone menées régulièrement. Elles permettent de faire appliquer les mesures de confiance, et ainsi de maintenir le niveau de sécurité minimale atteint depuis plusieurs mois dans la capitale.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouilleSangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouilleSangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille
Sangaris : à Bangui, le GTIA Acier appuie la MISCA dans une opération de fouille
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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 11:55
Utilisation virtuelle grâce à un simulateur. Crédit photo : SIRPA Terre

Utilisation virtuelle grâce à un simulateur. Crédit photo : SIRPA Terre

 

12/08/2014 Armée de Terre

 

Les stades d’initialisation et d’orientation d’une opération d’armement sont destinés à encadrer le processus d’expression du besoin issu des forces et à stabiliser le besoin opérationnel.  Ils permettent d’identifier et d’étudier les options possibles afin d’en dégager une solution cohérente en termes calendaire et financier.

 

Au cours du stade d’initialisation, une première analyse permet de dégager l’éventail des options permettant de répondre au besoin de l’utilisateur et de définir un ordre de grandeur des coûts prévisionnels. Ce panel inclut les options telles que, le développement spécifique, les achats sur étagère, la modernisation d’un système existant, l’extension du périmètre d’une autre opération d’armement, etc. L'initiative du besoin des forces aéroterrestres procède de la demande de l’EMAT.

 

La décision de lancement d’initialisation (DLI) prise par le CEMA officialise le début du stade. Un dossier d’orientation (DOR), récapitulant les options identifiées, est rédigé. L’approbation du DOR marque le début du stade d’orientation. Ce deuxième stade vise à stabiliser le besoin opérationnel et à proposer une solution privilégiée parmi les options définies dans le DOR. Chaque option est analysée sous les angles des coûts, des délais, des performances opérationnelles et du soutien. Ces analyses sont confiées à une équipe de programme intégrée (EDPI) pilotée conjointement par un directeur de programme (DP) et un officier de programme (OP) de la STAT. L’OP rédige une fiche de caractéristiques militaires stabilisée (FCMs) qui constitue la référence du besoin à ce stade. En parallèle, l’EDPI analyse la faisabilité des différentes options du DOR et propose une solution à privilégier.

 

Ce travail fait l’objet du dossier de choix. L’approbation du DOC et de la FCMs fait rentrer l’opération d’armement dans son stade de conception.

 

Le module d’appui au combat

 

Le module d’appui au combat se situe entre le stade d’initialisation et le stade d’orientation. En 2013, la STAT a réalisé une évaluation technico-opérationnelle du bull Terrier. En février 2014, elle a réalisé un travail de modélisation, donnant lieu à des vues 3D du futur équipement. En avril 2014, les expérimentateurs ont procédé à une immersion 3D dans la maquette de l’équipement grâce à un simulateur. Ils ont ainsi pu virtuellement l’utiliser pour vérifier le caractère opérationnel des fonctions proposées. En juin 2014, une maquette en bois va être réalisée pour approfondir l’étude de faisabilité dont les conclusions sont attendues en décembre 2014 pour rédiger le dossier. La livraison de ce nouvel équipement n’est pas prévue avant 2025.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 07:45
Des Alpins du 13 au DLEM

 

10-08-2014 DLEM - Réf : 110 | 84

 

En cette fin juillet, la 1° compagnie du 13ème Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA) est devenue la 1° compagnie du Détachement de Légion Etrangère de Mayotte. Surnommés Les Loups, ces Chasseurs vont s’approprier les missions du DLEM et découvrir les spécificités de Mayotte pendant 4 mois.

 

Dès leur arrivée sur l’île, l’exercice LANDRA leur a permis de montrer leurs capacités et leurs savoir-faire. Evaluées dans plusieurs domaines notamment le tir, le secourisme au combat et la protection contre la foule, les sections ont reçu pour mission la défense d’un point d’intérêt vital de l’île.

 

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 12:55
"Le casoar et les gants blancs n'existent que par le feu".

"Le casoar et les gants blancs n'existent que par le feu".

 

1 août 2014 Par Olivier Kempf - egeablog.net

 

Bien. Ou plutôt mal. Les "gens intelligents et responsables" ont décidé d'agir, par exemple en réformant Saint-Cyr. C'est vrai, cette école fonctionne, forme des officiers qui donnent satisfaction à tous, réussit à de diversifier. Ça fonctionne, donc il faut réformer. Logique imparable. La "cause première", si je comprends bien les débats, consiste à "rentabiliser". Vous comprenez, une école qui forme 120 officiers par an (on oublie au passage de mentionner tous les autres officiers qui sont formés à Saint-Cyr), ça coûte cher. Ce n'est pas rentable (l'école nationale supérieure de police a des promos de 40, au fait). Donc il faut "faire quelque chose". C'est ce qu'on explique à l'Assemblée Nationale comme le signale le site de la Saint-Cyrienne.

 

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 11:55
Cérémonie franco-allemande au Hartmannswillerkopf

Les présidents français et allemand lors de la cérémonie franco-allemande. Crédits : Présidence de la République

 

04/08/2014 O. Delplace - Actu Terre

 

Le 3 août 2014, une cérémonie de commémoration de la première guerre mondiale s’est déroulée sur le site du Hartmannswillerkopf, en Alsace, en présence des présidents des Républiques française et allemande, MM François Hollande et Joachim Gauck.

 

Deux détachements du 152e régiment d’infanterie et de la brigade franco-allemande ont participé à cette manifestation symbolique de l’amitié entre nos deux nations, sur le sommet baptisé « le Vieil-Armand » par les Français,  qui fut l’objet d’une des batailles les plus âpres de la Grande Guerre et où périrent 60 000 soldats des deux camps.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 11:54
Un chantier de Titan pour Le 19e RG

la section du lieutenant Mignot poursuit le dessouchage et la mise hors d’eau du tracé.

 

08/08/2014 A. Herlin - Economie et technologie

 

Depuis le 2 juin 2014, la 2e section de la 51e compagnie d’aide au déploiement lourd (51e CADL) du 19e régiment du génie (19e RG) effectue un chantier au profit du 1er régiment de tirailleurs (1er RTIR), à Epinal dans les Vosges.

 

Ce chantier doit aboutir à la création et à l'amélioration de plus de 800 mètres de piste en pleine forêt, pour permettre aux véhicules blindés de combat d’infanterie du 1er RTIR d’accéder à leur terrain de manœuvre sans emprunter la route civile. Après le déboisage effectué par l’office national des forêts (ONF), la section du lieutenant Mignot poursuit le dégagement du tracé. Une opération délicate compte tenu de la météo pluvieuse et de la nature du terrain. Prochaine étape, la pose des 4 000 tonnes de matériaux nécessaires à cet imposant chantier qui ne prendra fin qu’en 2015.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 07:55
L'âge des équipements français et le coût du maintien en condition opérationnelle

 

06.08.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

On ne peut pas reprocher au député UMP de Haute-Marne, François Cornut-Gentille, de manquer de constance et de goût pour l'approfondissement. Il cherche à évaluer le coût du vieillissement des équipements militaires et à ce titre, a demandé au ministère de la Défense qu'on lui fournisse le coût du maintien en condition opérationnelle (MCO), le taux de disponibilité et l'âge moyen des véhicules et équipements de l'armée française.

Le député avait posé ces questions le 7 janvier 2014, le ministère distille patiemment ses réponses, y compris en ce mois de juillet. Plutôt instructif...

 

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