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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:50
photo Marine Nationale

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31 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le 27 mars 2015, le capitaine de vaisseau Vincent Le Coguiec, commandant le Centre d’instruction naval de Brest a reçu le Colonel Haller, chef de corps de la délégation allemande à Fontainebleau. Le Colonel Haller, qui est l’officier supérieur de tous les militaires allemands de l’armée de Terre travaillant à Brest et Lanvéoc, a souhaité découvrir le CIN et rencontrer les deux militaires allemands présents sur le site.

 

Dans un premier temps, il s’est entretenu avec l’étudiant inscrit en classe préparatoire au Lycée naval avant d’échanger avec le sous-officier, cadre à l’Ecole de maistrance. Par la suite, le CV Le Coguiec lui a présenté les missions et les enseignements dispensés au CIN, ainsi que les équipements du site et l’environnement des élèves de l’Ecole des mousses et de l’École de maistrance.

photo Marine Nationale

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 12:55
Lieutenant de Vaisseau K.,officier de lutte antiaérienne de force navale (OLAA/FN)

 

30 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

Son parcours :

2004 : Engagement. Cours Officier sous contrat (OSC) long « conduite des opérations ».

2005 : Officier en quatrième sur le Francis Garnier.

2007 : Ecole de spécialité SIC puis embarquement sur sous-marins nucléaires d’attaque.

2009 : Chef de service pont sur la frégate La Fayette.

2010 : Commandement du Chacal.

2011 : Cours de l’Ecole des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) spécialité « lutte au-dessus de la surface » (LAS).

2014 : Affectation comme chef de service INFOLAS et OLAA/FN sur la FDA Chevalier Paul.

 

Meilleurs souvenirs dans la Marine : « Air Defense Week » 2013

 

La semaine d’exercices de lutte antiaérienne conduite avec le Cassard a été l’occasion de me frotter pour la première fois au rôle d’officier de lutte antiaérienne. Conduit dans un cadre interallié avec des chasseurs suisses, britanniques et français, les exercices de défense aérienne (ADEX) se sont succédé à un rythme intensif. Cela m’a permis de progresser rapidement et de commencer à entrevoir toute la richesse et la complexité de cette responsabilité.

 

Le LV K. a commencé sa carrière dans le civil comme ingénieur du son et professeur dans le supérieur. Mais de demi-sang malouin, il était en quelque sorte prédestiné à la mer. C’est au cours d’une émission de Michel Drucker qu’il rencontre l’amiral de Briançon, alors capitaine de vaisseau et commandant de la Jeanne d’Arc qui lui recommande de postuler pour le recrutement des officier sous contrat. « J’avais 26 ans et envie de faire autre chose de ma vie », raconte-t-il. « Je me suis dit que je n’étais pas encore trop vieux pour reprendre mon cartable et mettre du sel dans mon avenir ». Il s’engage donc en 2004 comme officier sous contrat et entame alors un parcours éclectique

 

Affecté à bord du Francis Garnier aux Antilles, il découvre le monde de l’amphibie et fait ses premières armes comme officier chef du quart. Après une école de spécialité SIC, un passage  sur SNA et une affectation sur le La Fayette  ses états de service lui permettent d’obtenir en 2010 le commandement du bâtiment école Chacal. « A ce moment, avoue-t-il, je n’avais qu’une connaissance vague des opérations aériennes. Les bâtiments de défense aérienne. me paraissaient compliqués et mystérieux… ». Cet a priori va changer avec l’ESCAN et la spécialité SCLAS (système de combat/lutte au-dessus de la surface). Il suit le cours « système de combat/lutte au-dessus de la surface » (SCLAS) et rejoint le Cassard en 2012: « Une superbe affectation ; tout y était intéressant. Les frégates anti-aériennes sont d’excellents bateaux pour débuter dans la défense aérienne.»

 

À l’été 2014 le poste de chef de service « information lutte au-dessus de la surface » (INFOLAS) sur le Chevalier Paul, qui escorte le GAN pour la mission Arromanches. « Accompagner le porte-avions en opération, c’est véritablement toucher le cœur de la défense aérienne d’une force navale. C’est une expérience aussi riche qu’exigeante. Le faire dans un environnement interalliées, en lien étroit avec les forces de l’US Navy qui engagent elles aussi un Carrier Strike Group est particulièrement exaltant.» Désormais, son rôle est donc d’appliquer les directives du commandant du Chevalier Paul qui est le Air Defense Commander du groupe aéronaval. C’est donc un travail de surveillance, d’identification, de classification, et parfois même d’intervention, sur tout ce qui peut voler ou interagir avec le GAN.

 

Lieutenant de Vaisseau K.,officier de lutte antiaérienne de force navale (OLAA/FN)

Son unité : Le service INFOLAS de la FDA Chevalier Paul.

 

Le service INFOLAS est la plus grosse compagnie de la frégate anti-aérienne (FDA) Chevalier Paul. Il rassemble trente-quatre marins répartis en trois secteurs. Ces hommes et femmes sont responsables des moyens de détection électromagnétique (secteur DEM), de guerre électronique (secteur GE), du système de combat et des liaisons de données tactique (secteur SDC) de la frégate.

 

Ils sont également chargés de l’exploitation de ces informations et de l’élaboration de la situation tactique au sein du central opération. Ils constituent en quelque sorte le « système nerveux » du bâtiment et doivent à ce titre allier grande compétence technique et haut niveau d’entraînement. De leur travail dépend la capacité de la FDA à analyser son environnement et à conduire la lutte au-dessus de la surface. Ils contrôlent et coordonnent ainsi toute la défense aérienne du groupe aéronaval.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:35
CA A. Beaussant, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).photo Marine Nationale

CA A. Beaussant, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).photo Marine Nationale

 

26 Mars 2015 Propos recueillis par l’EV1 Virginie Dumesnil – Marine nationale

 

 « L’océan Indien se situe au cœur d’enjeux stratégiques mondiaux, ce qui explique une implication permanente de la Marine », selon le contre-amiral Beaussant. Zone d’importance mondiale, l’océan Indien est une zone stratégique pour la France puisque s’y joue une partie de sa sécurité. Pour la France, il a une place prépondérante puisqu’une grande partie des approvisionnements stratégiques y transitent et qu’elle possède, sur les 22 millions de km² que couvrent cet océan, 2.8 millions de km² de zone économique exclusive (ZEE), soit plus de 10% de la surface totale de l’océan Indien et plus de 20% de la ZEE françaised’une totalité de 11 millions de km². L’implication française dans cette zone stratégique se traduit aujourd’hui par le déploiement simultané de 4 Task Force.

 

Amiral, en tant qu’ALINDIEN, pouvez-vous nous présenter les spécificités et les enjeux de votre zone ?

 

Tout d’abord, il faut savoir qu’il s’agit d’une zone immense marquée par des enjeux économiques, notamment pétroliers, essentiels dans une région immensément riche en ressources énergétiques. Le phénomène de maritimisation s’illustre particulièrement dans le nord de l’océan Indien, où l’on retrouve quasiment toutes les flottes de guerre du monde. Les Etats de la péninsule Arabique, conscients de l’importance du fait maritime pour leur développement et leur sécurité, renforcent d’ailleurs la place de leur Marine au sein de leurs armées.

 

Je dénombre trois enjeux principaux dans la région. Pour commencer, la piraterie, à laquelle l’opération Atalante s’est attaquée, est en déclin. Mais le risque de criminalité en mer reste présent dans une zone essentielle pour le transport maritime. De surcroît, la faiblesse de la gouvernance dans certains pays de la zone va de pair avec le développement de tous les trafics, en particulier en mer, et participe au financement du terrorisme. Justement, la flambée du terrorisme est le facteur majeur d’instabilité de la région. Celui-ci prospère sur fond de tensions confessionnelles, sur lesquelles se cristallisent aujourd’hui de nombreux conflits régionaux.

 

Participation française aux opérations en océan Indien - Carte-ALINDIEN

Participation française aux opérations en océan Indien - Carte-ALINDIEN

 

En quoi cette zone est-elle stratégique pour la France ?

 

L’océan Indien est une priorité pour nos armées. Notre pays est dépendant des biens transportés par voie de mer, dont une large part transite par cette zone. Rappelons que la zone océan Indien dans son ensemble concentre quatre des points de passages maritimes les plus importants du monde (le canal de Suez, le détroit de Bab-el-Mandeb, le détroit d’Ormuz et le détroit de Malacca).

 

La France porte une attention particulière au Golfe et a développé depuis longtemps des accords de défense et de coopération militaire avec les Etats de la région. De fait, elle entretient des relations extrêmement étroites avec l’ensemble des pays du Conseil de coopération du Golfe. Notre coopération avec les Etats riverains s’expliquent d’autant mieux le golfe Arabo-Persique constitue un nœud de l’économie mondiale. Pour mémoire, 30% des exportations mondiales d’hydrocarbures transitent par le Golfe. Une crise majeure dans cette zone aurait donc des répercussions bien plus larges.

 

Comme je l’ai déjà mentionné, la région fait également face à un terrorisme hyper violent qui tente de se sanctuariser en Irak et en Syrie avec la revendication d’un prétendu Etat Islamique, et qui affecte dorénavant directement le territoire national.

 

Il est de la responsabilité de la France, membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, d’œuvrer à la réduction de cette menace et à la stabilité de cette région. Elle y prend d’ailleurs toute sa part avec l’opération Chammal….

 

Quatre Task Forces y seront déployées simultanément. Quelles sont-elles et quelles sont leurs missions ?

 

C’est vous dire à quel point l’océan Indien est zone est stratégique pour que la Marine déploie ou contribue dans les semaines qui viennent à quatre Task Forces.

 

Cela permet premièrement de nourrir notre coopération de défense, coopération qui s’appuie sur les accords de défense conclus avec les pays amis. Concrètement, nous organisons des exercices multilatéraux, qui permettent de renforcer notre niveau d’interopérabilité avec nos alliés (locaux mais aussi américains et britanniques). Mais surtout ces Task Forces sont déployées pour participer à la conduite d’opérations.

 

Depuis février, la Task Force 473 (TF 473), c’est-à-dire le groupe aéronaval français intégrant  notamment une frégate britannique, est  présent dans le nord de l’océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique. La TF 473 est un élément supplémentaire de la contribution française à la coalition contre Daech. Les opérations en coalition permettront, par ailleurs, d’atteindre un niveau d’interopérabilité avec les Américains jamais obtenu auparavant. La présence de la TF 473 permet aussi d’entretenir les échanges avec les différents pays partenaires de la zone, Arabie Saoudite, Inde, Emirats Arabe Unis, Qatar …

 

La France prend, de plus, le commandement de la Task Force 150. Cette Task Force multinationale s’appuie sur deux résolutions post « 11 septembre » du conseil de sécurité des Nations Unies et a pour objectif la lutte contre le terrorisme et les trafics en mer dans le nord de l’océan Indien. La troisième Task Force est celle de guerre des mines. Elle est déployée jusqu’à la fin du mois de mai pour participer à la sécurisation des routes maritimes au profit de nos bâtiments civils et militaires. Une fois encore, cette Task Force réalisera des actions de coopération avec toutes les marines de la région. Enfin, le groupe amphibie Jeanne d’Arc assurera une présence opérationnelle et diplomatique dans la région.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:40
Dans l’Arctique, une ancienne base de l’Otan aujourd’hui mouillage russe

Photo prise de 1er décembre 2008 de la base sous-marine d'Olavsvern vendue quelques années auparavant à la Russie (Photo Bjornbakk, Jan-Morten. AFP)

 

31 mars 2015 Liberation.fr (AFP)

 

D’anciens hauts gradés norvégiens pestent contre l’erreur qu’a commise le pays en cédant une base sous-marine secrète dans l’Arctique, d’autant plus qu’elle accueille aujourd’hui... des navires russes.

 

Terrain de chasse des sous-marins soviétiques et de l’Otan au temps de la guerre froide, les eaux de l’Arctique ont regagné une importance stratégique à l’aune des dernières tensions entre la Russie et l’Alliance atlantique, jamais vues depuis la chute de l’Union soviétique.

 

Faute d’avoir anticipé la remontée en puissance du géant russe qui déploie en mer de Barents son imposante flotte du Nord, la Norvège a décidé en 2008, dans un contexte régional alors apaisé, de se séparer de la base d’Olavsvern, près du port de Tromsø.

 

En renonçant à cet énorme complexe logistique logé dans les entrailles d’une montagne protectrice, le pays scandinave a privé ses sous-marins d’un point d’appui crucial dans le Grand Nord, les obligeant à parcourir des centaines de milles supplémentaires pour rallier ce qui constitue leur principal théâtre d’opérations.

 

Sept ans plus tard, la décision du pouvoir politique nourrit toujours les rancoeurs, notamment parmi les officiers supérieurs à la retraite, plus prompts à s’exprimer que leurs collègues d’active.

 

«On a vendu la seule base digne de ce nom qu’on avait là-haut. C’est de la pure folie», fulmine l’ex-vice-amiral Einar Skorgen, ancien commandant de la Marine dans le Nord de la Norvège.

 

«Nous sommes les seuls avec la Russie à opérer en permanence en mer de Barents, où nous avons une frontière commune. Il est évident que notre Marine doit y être stationnée, y compris nos sous-marins», déplore-t-il. «Si les bateaux ne sont pas là où on en a besoin, autant les mettre au rancart».

 

La potion est d’autant plus amère qu’après avoir été mise en vente sur un site d’annonces en ligne sans trouver acquéreur, la base qui a coûté près de 4 milliards de couronnes (environ 500 millions d’euros) financés par l’Otan a été bradée moins de 40 millions à un homme d’affaires.

 

Ce dernier loue maintenant les quais à des navires russes de recherche ou de collecte de données sismiques. Trois d’entre eux ont ainsi passé l’hiver dans ce qui était il y a peu un site jalousement gardé.

 

«Il n’y a plus rien de secret autour de cette base», se défend le nouveau propriétaire, Gunnar Wilhelmsen. «Plus depuis que l’armée et l’Otan ont convenu de la mettre en vente sur internet, photographiée dans ses moindres recoins», explique-t-il à l’AFP.

 

- 'Gaffe' historique -

 

Le hic, c’est que l’on prête aux navires russes des capacités utiles aux militaires comme, par exemple, l’étude des fonds marins ou du littoral avec, au besoin, des sous-marins de poche.

 

«La Russie est un pays où l’État a un droit de regard dans toutes les activités commerciales ou semi-publiques. C’est clair: il y a peu de gens qui savent ce qui se passe à partir de ces bateaux», souligne l’ex-vice-amiral Jan Reksten, ancien numéro deux de l’armée norvégienne.

 

Olavsvern, «c’est une double perte pour notre pays: la défense norvégienne a perdu une base importante et maintenant ce sont des bâtiments russes qui viennent y mouiller», regrette-t-il.

 

Ironie du sort, la décision de fermer a été prise par le gouvernement de Jens Stoltenberg, devenu depuis secrétaire général de l’Otan, un poste d’où il exhorte aujourd’hui les pays membres de l’Alliance à ne pas baisser la garde.

 

Pour Kjell-Ola Kleiven, blogueur sur les questions de sécurité, l’épisode est «la plus grosse gaffe de l’Histoire récente» dans un pays riche en pétrole, qui dispose du plus gros fonds souverain de la planète.

 

«Avec 7.000 milliards de couronnes de côté, on aurait cru que la nation norvégienne avait les moyens et assez de jugeote pour conserver la propriété de la base d’Olavsvern, mais la vente qui n’a rapporté que 35 millions de couronnes pourrait être beaucoup plus qu’un fiasco financier», a-t-il écrit.

 

La majorité politique en Norvège a beau avoir changé, l’actuel gouvernement reste sourd aux protestations des militaires.

 

«Il n’est pas question de réinstaller des activités militaires à Olavsvern», a affirmé Audun Halvorsen, conseiller politique au ministère de la Défense, dans un courriel à l’AFP. «Le propriétaire du site en dispose comme il l’entend et la défense n’a pas autorité à imposer des restrictions ni mandat pour contrôler les navires civils qui y mouillent».

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
photo Pascal Dagois - Marine Nationale

photo Pascal Dagois - Marine Nationale

 

26 Mars 2015 LV Marie-Christine Berthellet et ASP Inès Glandières - Marine Nationale

 

Depuis octobre dernier, la fonction Protection Défense (PRODEF) connaît une révolution intérieure. Nouveau rythme, nouvelle organisation pour mieux répondre à un besoin opérationnel croissant d’équipes de protection outre-mer, à l’étranger et sur les bâtiments – tout en continuant d’assurer la mission première de protection des sites stratégiques de la Marine sur le territoire national. Un défi pour les 1500 fusiliers marins de la PRODEF.

 

Transformation - PRODEF EN MUTATION

 

 

Au quotidien - VIE DE FUS’ 

 

 

Projection - FUSILIERS MARINS EN ACTION

 

 

PROTECTION DEFENSE - la réforme en marche
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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
Projection - Fusiliers Marins en action


25.03.2015 par Marine Nationale
 

Depuis 2009, les missions des fusiliers marins outre-mer et à l’étranger se sont multipliées. Avec la nouvelle organisation, les unités sont plus à même de répondre aux sollicitations – les fusiliers marins sont ainsi projetés une fois par an pendant 4 mois, pour des missions opérationnelles variées.

 

Illustrations

 

 

 

 

 

 

 

Avec les commandos dans la lutte contre les narcotrafiquants

Depuis 2 ans, la filière cynotechnie des fusiliers marins a connu de nombreux changements. Elle gagne en compétence : détection des stupéfiants en plus de la détection des explosifs et de la capacité offensive/défensive. Et les missions sont au rendez-vous ! Chaque équipe de protection projetée outre-mer ou à l’étranger part avec un équipe cyno . Et, aux Antilles, les unités de fusiliers marins déploient une équipe cyno  avec les commandos marine pour les opérations contre les narcotrafics. Appui pour la maîtrise des suspects et la défense des équipiers, détection de stupéfiants, le binôme a fait ses preuves. Il complète un dispositif éprouvé qui repose sur la complémentarité des moyens humains et techniques, de renseignement, de projection et d’intervention.
Crédit Marine nationale / Largo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Protéger les navires civils en zone sensible

Depuis 2009, la marine assure la protection des flottes de thoniers français qui opèrent en océan Indien et qui sont particulièrement exposées au risque de piraterie. Cette mission est conduite par des marins de toutes spécialités, mais encadrés par la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO). Principalement des fusiliers marins qui assurent la préparation opérationnelle des marins non fusiliers et arment une partie du dispositif. Ce sont 80 marins qui participent en permanence à cette mission, dont en moyenne 55 fusiliers marins. Le dispositif équipe de protection embarquée (EPE) armé par des fusiliers marins est régulièrement étendu à d’autres navires d’intérêt et battant pavillon français : des câbliers, des navires affrétés par le ministère de la Défense, etc.
Crédit Marine nationale / P. Cupillard

 

 

 

 

 

 

 

 

Sentinelle(s)

Après les attaques terroristes des 7 et 9 janvier à Paris, le président de la République a déclenché le contrat protection qui prévoit le déploiement de 10 000 hommes sur le territoire national. Pour ce déploiement exceptionnel, baptisé opération Sentinelle, les fusiliers marins ont répondu présents. Dans le cadre de cette opération, ils sont notamment déployés en protection à Brest et Toulon. Par ailleurs, l’ensemble des dispositifs de protection ont été accentués.
Crédit Marine nationale / C LUU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Horizons africains

À Djibouti, les fusiliers marins arment trois éléments : une unité qui assure la protection de la base navale, un détachement qui assure la protection du camp d’Arta des commandos marine, un élément EPE prépositionné pour protéger certains navires civils battant pavillon français qui vont transiter dans le golfe d’Aden ou en océan Indien. Début février, les fusiliers marins de la base navale de Djibouti ont participé à la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Les fusiliers marins peuvent être déployés en opération extérieure pour assurer la protection d’unités marine. En 2013-2014, un détachement de fusiliers marins a ainsi assuré la protection des Atlantique 2 engagés dans l’opération Serval.
Crédit armée de l’Air/ L. Bernard

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
Le général de brigade Isabelle Guion de Méritens, commandant la gendarmerie maritime photo Patrice Donot – Marine Nationale

Le général de brigade Isabelle Guion de Méritens, commandant la gendarmerie maritime photo Patrice Donot – Marine Nationale

 

26 Mars 2015 Propos recueillis par le CNE Yves Goudé – Marine Nationale

 

À la tête de la Gendarmerie maritime depuis septembre 2012, le général de brigade Isabelle Guion de Meritens exerce son autorité sur celle que l’on appelle la « 5ème force de la Marine », chargée notamment d’exécuter des missions de police administrative et de police judiciaire. Des missions devenues plus sensibles depuis les attentats survenus à Paris en janvier dernier.

 

Général, quelle est la contribution concrète de la Gendarmerie maritime à la mission de surveillance du territoire « Sentinelle » ?

 

La Gendarmerie maritime contribue activement au dispositif d'ensemble Vigipirate - Opération Sentinelle notamment pour ce qui  concerne la sécurité des activités d'importance vitale de la Marine sur ses différentes emprises, et en particulier, celles liées à la dissuasion nucléaire. Concrètement, les contrôles sont renforcés à l'entrée des différents sites sensibles par une présence accrue. En moyenne, une centaine de gendarmes maritimes sont présents aux heures d'embauche et de dégagé, et lors de vérifications supplémentaires systématiques ou aléatoires. Enfin, un effort tout particulier est réalisé sur la recherche du renseignement dans la profondeur aux abords des sites de jour comme de nuit, en multipliant d'une part les patrouilles externes et d'autre part les échanges de renseignements avec l'ensemble des acteurs militaires et civils concernés. Des contrôles systématiques de l'identité des conducteurs de véhicules circulant la nuit aux alentours des sites les plus sensibles (Ile longue) sont réalisés en coordination avec la Gendarmerie départementale. Des moyens supplémentaires, humains et matériels sont aussi mobilisés, comme l’engagement de nos unités judiciaires avec leur capacité de surveillance et d'observation discrète, ou la mise en œuvre ciblée de nos dispositifs de lecture automatisée de plaques d'immatriculation... Quant aux délais d'appareillage des bâtiments de l'ère brestoise, ils ont été réduits au minimum pour préserver une capacité d'intervention immédiate sur les plans d'eau de la base navale. La Gendarmerie maritime est également très présente grâce à toutes ses unités navigantes, ses brigades de surveillance du littoral, ses pelotons de sûreté maritime et portuaire civils et militaires, ses unités de recherche (unités spécialisées dans la police judiciaire). Toutes ces unités sont mobilisées pour accorder la priorité à la lutte contre le terrorisme : renseignements, surveillance et intervention dans les approches, lutte contre les trafics… Pour mener ses missions, les gendarmes maritimes travaillent en étroite coopération avec les fusiliers marins, la chaîne sémaphorique, et toutes les composantes de la Marine nationale côtoyées au quotidien, mais aussi avec les forces de sécurité intérieure, police, Gendarmerie, et toutes les entités civiles et militaires du monde du renseignement.

 

Quelles sont plus globalement les missions de la Gendarmerie maritime, notamment en terme de sûreté des approches maritimes du territoire?

 

La Gendarmerie maritime est au quotidien au service de la Marine. Il s’agit avant tout de donner à la Marine  l'anticipation et la profondeur nécessaire à sa protection. Le continuum s'exerce aussi depuis la terre jusqu’à la haute mer, grâce à la diversité des unités de Gendarmerie maritime et des moyens dont elles disposent. Les brigades de surveillance du littoral (BSL) permettent l’action en mer et sur la frange terrestre placée sous influence maritime. Les pelotons de sûreté maritime portuaire viennent compléter le dispositif implanté sur le territoire « maritime ». Ils agissent sur le plan d’eau à l’intérieur des limites administratives du port et la zone maritime et fluviale de régulation, comme les chenaux d’accès au port, ou les zones d’attente et de mouillage. Les unités navigantes travaillent du littoral jusqu'à la haute mer, dans le cadre élargi de la fonction garde-côte. Les Groupes d'Exploitation du Renseignement Opérationnel Maritime (GEROM) sont compétents sur chacune des façades maritimes. Enfin, la chaîne judiciaire comprend en particulier une section de recherches à compétence nationale en capacité d'agir en tout point de métropole et d'outre-mer.

 

Quelles sont les perspectives et les enjeux à l’horizon 2025 pour la Gendarmerie maritime ?

 

La Gendarmerie maritime n'a cessé de se transformer, de se moderniser et de se professionnaliser depuis 30 ans. Dans le cadre du plan[1] « Horizon Marine  2025 », il va s’agir de préserver ses capacités opérationnelles tout en réussissant à stabiliser son organisation et ses modes d'action, après avoir contribué à la réduction des effectifs de la Marine dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire (LPM). Le second enjeu sera de renouveler ses patrouilleurs qui arriveront en fin de vie à partir de 2025. Leur capacité hauturière est en effet primordiale pour la surveillance des approches maritimes car elle offre la maîtrise de l'espace et la capacité à agir dans des délais rapides par surprise, dans la profondeur et sur de larges étendues, tout en pouvant durer sur zone malgré des conditions météorologiques défavorables.

Mais dès à présent, un grand chantier s'ouvre pour la Gendarmerie maritime : la reprise en 2015 des deux patrouilleurs de la Marine, l'Athos et l'Aramis, s'appuie sur une manœuvre humaine, opérationnelle et logistique complexe, sur laquelle tous les efforts se concentrent actuellement. Cette reprise permettra d'une part de combler un trou capacitaire actuel sur la façade Atlantique, et d'autre part, de manière transitoire, d'attendre le patrouilleur de nouvelle génération espéré par tous. Ces enjeux sont autant de défis à relever pour tous les gendarmes maritimes. Chacun y contribue en fonction de ses responsabilités et nous sommes tous mobilisés ! »

 

[1] Plan diffusé par le CEMM fin 2014 fixant l’orientation de l’action de la Marine pour les 10 ans à venir

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

LA GENDMAR

 

Formation spécialisée de la Gendarmerie nationale, la Gendarmerie maritime est placée pour emploi auprès du chef d'état-major de la Marine. Composante essentielle pour garantir la souveraineté de la France dans le deuxième plus grand espace maritime au monde (11 millions de kilomètres carrés d'espace maritime en métropole et en outre-mer), son emploi procède de la mise en œuvre, dans le milieu maritime et naval, de la politique de sécurité intérieure et de la politique de défense. Directement au contact des acteurs du monde maritime, elle exécute des missions de police administrative et de police judiciaire, ainsi que des missions de nature militaire. Elle est présente sur l'ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, mais également dans les emprises et points sensibles de la Marine  nationale et certains grands ports civils.

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

LES MOYENS

 

La Gendarmerie maritime compte 1089 hommes et femmes dont plus de 281 navigants en France métropolitaine, mais également en outre-mer (7% des effectifs) répartis entre différentes sites :

    un état-major à Houilles (78)

    le groupement de la Manche - Mer du Nord à Cherbourg (50)

    le groupement de l'Atlantique à Brest (29)

    le groupement de la Méditerranée à Toulon (83)

    la section de recherches à Houilles (78) et un détachement par façade

    le centre national d'instruction à Toulon (83)

    7 compagnies et 5 patrouilleurs

    le peloton de Paris (75)

    63 unités élémentaires :  BAN (Base Aéronautique Navale) , BSL (Brigade de Surveillance du Littoral), BR (Brigade de recherches), PSMP (Peloton de Sûreté Maritime et Portuaire)...] dont 24 vedettes côtières de surveillance maritime (VCSM) et 8 vedettes de surveillance maritime et portuaire (VSMP)

    les unités outre-mer : Nouvelle-Calédonie, La Réunion, Guyane, Mayotte, Polynésie, Guadeloupe, Martinique ainsi qu’en Afrique (Dakar et Djibouti).

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:45
Obangamé-2015 Crédits Marine nationale RCI

Obangamé-2015 Crédits Marine nationale RCI

 

29 mars 2015 fratmat.info

 

Les activités militaires maritimes internationales engagées dans les eaux ivoiriennes dans le cadre de l’exercice "Obangamé-2015" ont pris fin le 27 mars dernier, au centre opérationnel de la base navale, à Abidjan.

 

Débuté le 16 mars 2015, cet exercice visait entre autres, à renforcer le partenariat entre les États-Unis et les forces navales des Etats du Golfe de guinée, les liens entre les cadres des Marines nationales, l’instruction des personnels sur la méthodologie de planification d’un exercice interallié.

 

« Ce fut une belle expérience et un honneur pour nous de s’instruire et se frotter aux États Unis dans un même poste de commandement et manœuvrer avec les frères d’armes des pays voisins »,  a déclaré, le Capitaine de Vaisseau N’Guessan, adjoint au contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant la Marine nationale.

 

Mieux, il s’est réjoui de l’instruction reçu par ses hommes au cours de cet exercice. C’est d’ailleurs pourquoi, il a tenu à faire une mise garde. « Les barons de la drogue qui ont inscrit le Golfe de guinée dans leur stratégie, nous trouveront désormais très unis, renforcés et intraitables contre toute incursion », a-t-il lancé.

 

Les États riverains du Golfe de guinée, il faut le souligner, sont confrontés à un certain nombre de menaces d’ordres maritimes depuis quelques années. « C’est donc pour relever ce défi, que les États-Unis d’Amérique ont développé un concept de coopération avec les Forces navales africaines sous le vocable d’African partnership station (Aps), dans le but de renforcer la sécurité et la sûreté maritimes », explique une note de la marine nationale ivoirienne.

 

Il faut signaler que le contre-amiral Djakaridja Konaté se trouvait aux mêmes instants à Accra pour la même cérémonie de clôture de l’exercice « Obangamé version ghanéenne »

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:55
Séance de peinture dans le hangar aviation -  photo Erwan RABO - ECPAD

Séance de peinture dans le hangar aviation - photo Erwan RABO - ECPAD

 

27/03/2015 Samantha Lille - MinDefFR

 

Le 5 mars dernier, le groupe amphibie, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette Aconit et d'un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre, a appareillé de Toulon pour la mission Jeanne d’Arc. À bord du BPC, au détour d’un pont, nous avons fait deux surprenantes rencontres ! Récit.

 

Chevalet sous le bras, baskets vissées aux pieds sous les tenues de protection de bord, Cécile et Marie sont facilement repérables dans les coursives du bâtiment de projection et de commandement Dixmude.

 

Toutes deux sont invitées pour suivre le début de la mission Jeanne d’Arc. De Toulon à Djibouti, elles vont avoir un peu plus de trois semaines pour croquer et peindre la vie du bord. Un travail artistique qu’elles effectuent au profit de l’association pour le développement des œuvres sociales de la Marine (Adosm) qui vient en aide aux veuves, orphelins et aux anciens personnels de la Marine en difficulté ainsi qu’à leurs familles. Marie, petite-fille, fille et épouse de marin, voulait s’investir à sa manière dans cette association. Et c’est ainsi qu’elle a convaincu sans grandes difficultés sa comparse Cécile, ancienne juriste fiscaliste venue à la peinture sur le tard, de participer à ce projet hors norme. L’objectif des deux femmes est d’exposer leurs œuvres en octobre 2015 à Toulon, au cercle Vauban, dans le cadre d’une vente caritative. Toutefois, les marins du Dixmude ‘croqués’ pourront récupérer leurs représentations pendant la traversée, en échange d’un don.

 

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres  - photo Erwan RABO - ECPAD

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres - photo Erwan RABO - ECPAD

Les deux peintres travaillent sur le vif. Une situation, un regard, un mélange de couleurs sur le pont et leur inspiration naît dans l’instant. Pour les aider, elles s’appuient parfois de quelques clichés, les manœuvres maritimes attendant rarement la fin du coup de pinceau. Mais la vie de peintre n’est pas de tout repos. « Je me réveille parfois la nuit en pensant à la toile que je n’ai pas réussi à terminer », confie Marie. Alors pas question de trop les distraire, silence, ça peint !

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:55
La Marine dans les opérations d'aujourd'hui

 

27/03/2015 par CESM

 

Le prochain colloque organisé par le CESM aura lieu le mercredi 15 avril de 18h30 à 20h00 à École Militaire - Amphithéâtre Des Vallières.

 

La Marine nationale en action !

 

Chaque jour, 35 bâtiments, au moins un sous-marin lanceur d’engins, 5 aéronefs et des fusiliers marins et commandos sont déployés sur, sous et au-dessus de la mer.

Cela représente 5 000 marins, pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français : opération Chammal (engagement contre Daech), opération Barkhane (intervention au Mali), opération Carib Royal (lutte contre les trafics illicites), opérations Corymbe, Atalante (protection des approches), Frontex : Poséidon et Héra (contrôle des flux) …

 

Programme

18h30  : Ouverture

  • Contre-amiral Anne Cullerre, sous-chef d’état-major « Opérations Aéronavales »

19h00 – 20h00  : Interventions

« La Marine dans les opérations : tactique et stratégie »

  • Capitaine de vaisseau (CR) Lars Wedin, membre de l’Académie de Marine, chercheur à l’Institut Français d’Analyse Stratégique, à l’occasion de la sortie en mars 2015 de son ouvrage : Stratégies maritimes du XXIème siècle, l’apport de l’amiral Castex .

  • Un capitaine de vaisseau, ayant récemment commandé un bâtiment en opérations

Inscription obligatoire

colloques@cesm.fr en précisant : nom, prénom, date et lieu de naissance, organisme

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:55
photo 1e REC

photo 1e REC

 

27-03-2015 par 1e REC Réf : 201 | 633

 

Le 21 janvier 2015, le 1er Régiment étranger de cavalerie a accueilli une partie de l’équipage du BPC Mistral pour officialiser et célébrer leur nouveau partenariat

 

Au cœur de la Commanderie, récemment rénovée par les officiers du 1er REC, le colonel Rémi Bouzereau et le capitaine de vaisseau de Guibert, commandant le BPC Mistral, ont procédé à la signature du certificat de jumelage. Puis, marins et légionnaires se sont retrouvés autour d’une coupe de champagne, l’occasion de partager leurs expériences respectives. Partage d’expériences qui s’est concrétisé par la visite du CO de crise, d’où le 1er REC, actuellement engagé dans l’opération SENTINELLE au cœur de la ville voisine de Marseille, commande l’EMT PERCEVAL. Enfin, un échange de cadeaux a clos les festivités. Le chef de corps a remis symboliquement au « pacha » du Mistral un képi blanc… ainsi qu’un abonnement à KB d’un an pour son équipage.

 

Pour le Royal Etranger, ce jumelage s’inscrit dans la continuité de 27 années de coopération avec la frégate anti sous-marine « Dupleix », récemment désarmée. En cohérence avec la proximité du camp de Carpiagne et de Toulon, port d’attache du Mistral, le jumelage permettra aux légionnaires cavaliers de parfaire leur spécificité amphibie et favorisera les échanges interarmées, déjà bien établis entre les deux unités. En effet, plusieurs exercices amphibies ont auparavant permis aux légionnaires d’embarquer à bord du Mistral récemment.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:35
Dornier maritime surveillance aircraft

Dornier maritime surveillance aircraft

 

25 March 2015 dnaindia.com (PTI)

 

MUMBAI, — An Indian Navy surveillance aircraft crashed south-west off Goa coast with two officers missing while one has been rescued.

 

The Dornier maritime surveillance aircraft, which was on a routine training sortie, crashed about 25 nautical miles south-west off Goa coast last night. The Navy has ordered a Board of Inquiry into the crash.

 

A full-scale search and rescue operation involving nine ships and few aircraft was launched, the Navy said. "One survivor has been rescued. Search is on to locate two more officers -- a pilot and an observer," Navy spokesperson Captain D K Sharma said in New Delhi.

 

The rescued officer, Commander Nikhil Joshi, has been seriously injured in the crash but is stable, Sharma said. The Naval air station at Goa lost communication with the aircraft at 10.02 PM, a statement from Navy said. The aircraft is feared to have ditched soon thereafter, it said. Navy chief Admiral R K Dhowan has rushed to Goa to take stock of the situation.

 

Co pilot Sub Lt Nagori and observer Lt Kiran Shekhawat is still missing. Navy has deployed nine ships, helicopeters and planes off goa to look out for the missing officers. The aircraft was reportedly on a low level flying operation. The search and rescue operation is likely to continue for another 72 hours atleast. Crashed plane belonged to 310 Cobra sqn of Goa-based INS Hansa.  According to reports, first lot of debris have now been recovered by the naval ships. Search is on for finding other part of debris.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:45
SAS Strikecraft OPV

SAS Strikecraft OPV

 

26 March 2015 by Dean Wingrin/defenceWeb

 

Operation Copper, the anti-piracy deployment in the Mozambique Channel, is a demanding and expensive operation that is stretching the South African Navy, according to Flag Officer Fleet.

 

In his recent state of the Navy briefing, Rear Admiral Bravo Mhlana said that sustaining the seven day a week, 24 hour a day presence “is an extremely demanding operation in terms of logistic support and sustainment.”

 

The Navy has been involved in Operation Copper since SAS Mendi commenced patrols in January 2011. An operational pause was undertaken in July 2012 as the use of the frigates “was proving costly and expensive.” It was then decided to introduce the Warrior-class Offshore Patrol Vessels (OPVs) into Operation Copper. Since then, deployment duties have rotated between the frigates and the OPVs, “with OPVs typically spending six weeks on station and the frigates up to four months on station.”

 

The replenishment ship SAS Drakensberg has also been sent to patrol for pirates, and assisted European warships in apprehending seven Somali pirates in early 2012.

 

Operation Copper has accounted for the bulk of the Navy’s total sea days. Whilst no actual figures were available, Mhlana said that the frigates were meant to operate approximately 120 days at sea a year, but the intense nature of Operation Copper forced the Navy to operate the frigates at a rate of over 220 sea days a year for each frigate.

 

“I must indicate that the last financial year was dominated by the OPVs which came to us as a big relief as the frigates could focus on other deployments and international commitments that happened for us in this particular year,” Mhlana explained.

 

“(For) the OPVs themselves, the mileage they gained from Operation Copper is far higher than in any other period since the inception of democracy in 1994.” Despite the challenges “that puts a strain on the finances of the organisation, we have more days at sea now than we have had before.”

 

Whilst the current mandate for Exercise Copper expires at the end of March, the Navy is preparing a frigate to replace the OPV on station. “We have no indication that Operation Copper will be terminated in a short space of time,” Mhlana said, as the Navy always waited “until the last day to get confirmation of the continuation of Operation Copper.”

 

“SAS Isaac Dyobha will return towards the end of next week [this week] and by that time SAS Isandlwana will be ready to take over. They are currently undergoing workup and operational sea training evaluation before we can confirm them mission ready…Until such time as we receive any instruction to discontinue, we will get ourselves ready.”

 

Although Mozambique and Tanzania are the other two SADC nations who have committed to supporting Operation Copper, South Africa is the major contributor of both personnel and equipment – for instance, Mozambique only contributes a few personnel aboard South African Navy ships.

 

The South African Air Force contributed shore-based aircraft from Pemba but apparently this is no longer the case.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:20
Brimstone Missile- Rapid SALVO Fire



26 mars 2015 MBDA Inc

 

MBDA Dual Mode Brimstone Missile Salvo Fire from Tornado GR4 and stationary platform against swarming boats or fast in-shore attack craft (FIAC)

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 21:30
photo FLF La Fayette - Marine Nationale

photo FLF La Fayette - Marine Nationale

 

25 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Voici près de 100 ans, le cuirassé français Bouvet sombrait de manière tragique et fulgurante, durant la bataille des Dardanelles. En embouquant le premier des détroits turcs pour rejoindre la mer Noire, à proximité du lieu du naufrage, la frégate La Fayette a rendu hommage aux 648 marins qui périrent en quelques minutes le 18 mars 1915.

 

Le cadre de cet épisode tragique de l’histoire navale française se situe au moment où une flotte franco-britannique tenta de forcer les détroits tenus par les troupes ottomanes afin de désenclaver la Russie qui se trouvait complètement isolée de ses alliés. Le Bouvet était l’un des quatre navires de ligne français placés sous les ordres de l’amiral Guépratte et chargés de détruire les batteries turques placées sur les hauteurs afin de permettre aux dragueurs de mines de déminer les détroits. Le cuirassé français se battit particulièrement bien. Au cours du combat acharné de plusieurs heures, il infligea des pertes sévères à l’adversaire et reçut pas moins de huit obus ennemis sans pour autant s’arrêter. Cependant, devant la résistance inattendue des artilleurs turcs, l’amiral britannique commandant la force décida d’ordonner la retraite. Au cours de son demi-tour, le Bouvet heurta une mine qui provoqua une voie d’eau fatale. Le bâtiment, instable par conception, chavira et sombra rapidement, entraînant la majeure partie de l’équipage.

 

Le naufrage du Bouvet nous rappelle que la Première Guerre Mondiale ne s’est pas limitée à un conflit terrestre sur les champs de bataille de l’Est de la France. Le conflit s’est déroulé sur un vaste théâtre d’opérations où la Marine française a également pris une part active et a payé le prix du sang.

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photo FLF La Fayette - Marine Nationale

photo FLF La Fayette - Marine Nationale

C’est donc plein d’émotion que l’équipage s’est rassemblé sur la plate-forme hélicoptère pour rendre hommage aux marins du Bouvet qui se sont battus jusqu’au sacrifice de leur vie. Après une courte évocation des faits, une gerbe de fleurs a été jetée dans les flots. « Bas les bonnets ! ». « Aux morts ! ». Au travers du La Fayette, c’est la marine française qui a honoré ses anciens morts au combat.

 

 

Le cuirassé Bouvet durant les manœuvres navales de 1914 – source Galica BNF Agence Rol

Le cuirassé Bouvet durant les manœuvres navales de 1914 – source Galica BNF Agence Rol

 

 

Le cuirassé BOUVET fait partie des cinq cuirassés du programme de 1890 dont la construction s’étale jusqu’en 1898. Construits sur des plans différents, le Charles Martel, le Jauréguiberry, le Carnot, le Masséna et le Bouvet ont ainsi chacun une silhouette caractéristique, mais leur armement principal reste le même. Ils sont davantage réputés pour leurs défauts, notamment un manque de stabilité, que pour leurs qualités.

 

08 août 1898 : affecté à l’escadre de la Méditerranée.

29 janvier 1903 : abordé par le Gaulois.

1907 : refondu.

1908 : canonne par méprise l’Arbalète; 3ème escadre.

1910 - 1912 : à Brest

Octobre 1912 : 3ème escadre à Toulon.

11 janvier 1913 : affecté à la division de complément qui au début de la guerre regroupe le Suffren, le Saint Louis, le Gaulois et le BOUVET sous le commandement du CA Guépratte.

1914 : escorte de convois en Méditerranée ; surveillance du golfe de Gênes et du détroit de Messine.

Décembre 1914 : envoyé aux Dardanelles.

25 février 1915 : bombarde Hellès.

01 – 06 mars 1915 : golfe de Saros et pont Kavack.

 

photo Imperial War Museum - Royal Navyphoto Imperial War Museum - Royal Navy
photo Imperial War Museum - Royal Navy

photo Imperial War Museum - Royal Navy

18 mars 1915 : 18 bâtiments de la flotte franco-britannique tentent de forcer le détroit des Dardanelles.

Ils ont pour mission de détruire l'artillerie turque en position dans les forts de la rive européenne de Gallipoli et sur la rive asiatique. L'opération est un échec. Les Alliés démolissent 8 canons sur 176 et perdent 7 gros bâtiments.

Au cours de cette attaque, à 13h 58, le cuirassé BOUVET heurte une mine dérivante en face des forts turcs de Tchanak.

Eventré par la mine qui explose près d'une soute à poudre et met le feu aux munitions du navire, le BOUVET chavire et coule en trois minutes avec son commandant le capitaine de vaisseau Rageot de la Touche.

Sur les 670 hommes de l'équipage, 64 seulement sont sauvés.

 

source Fiche récapitulative mise à jour le 27/05/2008 – V4, par Yves DUFEIL, Franck LE BEL et Marc TERRAILLON

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:45
The SAS Drakensberg

The SAS Drakensberg

 

25 March 2015 by Dean Wingrin/defenceWeb

 

The South African navy is looking at the eventual replacement of the combat support ship SAS Drakensberg, since the maritime arm of service takes great strain when the vessel is out of action for maintenance. Several platforms could be acquired to replace the nearly 30-year old vessel.

 

Studies have commenced into a potential replacement for the Drakensberg, according to Flag Officer Fleet, Rear Admiral Bravo Mhlana, who made the remarks during his state of the Navy briefing last week.

 

“We are presently taking serious strain as the Drakensberg, for the last one and a half years, has been going through major maintenance,” Mhlana stated. “When it is not there, you are very limited in terms of reach, in terms of sustainment of the operations in distant areas.”

 

Mhlana said that Drakensberg is a useful ship and a major force multiplier and consequently studies have commenced into a potential replacement. “The replacement class may end up being more than one vessel as we really feel Drakensberg’s absence when she goes into an extended maintenance period.”

 

“We probably need two Drakensbergs and we probably need to build more ‘sealift’ into the class,” he continued, “this is something we have come to realise over the last decade or so.”

 

In addition to being used as a replenishment ship, SAS Drakensberg has also been used to patrol for pirates in the Mozambique Channel as part of Operation Copper. In April 2012 she helped European warships catch seven Somali pirates in the Channel.

 

While the SAS Drakensberg replacement is most likely years away, the South African Navy can look forward to receiving a number of new platforms before then and will introduce four new classes of vessels (offshore patrol vessels, inshore patrol vessels, harbour tugs and a hydrographic survey ship) within the next five years.

 

Two new harbour tugs are under construction, with the first scheduled for delivery in June this year. In the longer term, the Navy has commenced with engineering studies to upgrade the frigates and submarines in order to maximise their operational lives.

 

Looking into the future, the Navy will replace its Warrior class offshore patrol vessels when the first new Project Biro offshore and inshore patrol vessels arrive in 2018. Around the same time, a replacement for the hydrographic survey SAS Protea (under Project Hotel) will be delivered.

 

SAS Drakensberg was launched in April 1986 by Sandock Austral and commissioned into service in November the following year. She has a full load displacement of 12 500 tons and a length of 147 metres. She can carry 5 500 tons of fuel, 750 tons of ammunition and dry stores and 210 tons of fresh water. In addition, 50 000 litres of fresh water can be made every day. Two Oryx helicopters, two landing craft and two RHIBs can be accommodated on board as well.

 

The Drakensberg is the largest ship built in South Africa to date and is reportedly the first naval vessel to be completely designed in the country. In addition to her replenishment role she is employed on search and rescue duties, patrol and surveillance duties and has considerable potential for use in disaster relief.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:45
Kedougou OPV

Kedougou OPV

 

25 March 2015 by defenceWeb

 

The Senegalese Navy will soon take delivery of the 45 metre long offshore patrol vessel (OPV) Kedougou, which has completed sea trials in France.

 

The vessel’s 22 crewmembers have been training in Lorient since the beginning of this month reports Mer et Marine, and are preparing for delivery to Dakar before the end of the week. Once delivered to Senegal the ship will be armed with a 20 mm gun and two 12.7 mm machineguns.

 

Senegal ordered the OPV from Raidco Marine, which subcontracted construction to the STX Lorient shipyard, which launched the vessel in October last year.

 

The Kedougou is 45.6 metres long, 8.4 metres wide and crewed by 17, with the option of accommodating four to eight passengers such as special forces personnel, but the vessel can be used for missions such as search and rescue, fisheries enforcement, pollution prevention, anti-piracy and anti-trafficking.

 

The vessel has a steel hull and aluminium superstructure. It is powered by two Cummins diesel engines developing 1 940 kW giving a speed of 20 knots. Endurance is ten days with a range of 2 000 nautical miles. It is able to launch two small boats.

 

The new vessel is part of Senegal’s plan to renew its naval fleet and allow the maritime arm of service to carry out missions such as fisheries inspection, fighting drug trafficking and piracy.

 

As part of its expansion process, Senegal’s Navy in the third quarter of 2013 took delivery of the Ferlo, a Raidco RPB 33 offshore patrol vessel. The 33 metre long vessel can accommodate a crew of 17 and travel 1 500 miles at 15 knots for an endurance of one week at sea, although top speed is over 40 knots. Armament includes a 20 mm cannon and two 12.7 mm machineguns and a boat can be launched from its stern.

 

Senegal recently ordered a 58 metre offshore patrol vessel from France’s OCEA, with the OPV 190 Mk II to be delivered to Senegal’s navy in late 2016. The OPV 190 is a 58 m (190 foot) long, 9.4 metre wide vessel made from aluminium for less corrosion and lighter weight. Its shallow draft (2.3 metres) allows operation close to the shore. It has a crew of 30 but can take 24 passengers on board. Range is between 4 and 5 000 km at 12 knots, while maximum speed is 30 knots. Endurance is three weeks.

 

For the offshore patrol vessel role the ship can be equipped with sensors and weapons such as machineguns and cannons as well as two 7.5 metre speedboats, lowered into the water via davits. Various options are available for different missions, such as a holding cell, water cannons etc.

 

In the last couple of years Senegal has ordered hardware for its air, land and sea forces, including three Super Tucano trainer/light combat aircraft from Brazil, five RAM-2000 armoured vehicles, a single AgustaWestland AW139 helicopter and 39 Puma M26 armoured vehicles, according to the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:35
L’Inde pourrait confier la construction de ses prochains sous-marins à des chantiers navals privés

 

24 mars 2015. Portail des Sous-Marins

 

Si le ministère indien de la défense suit les recommandations d’un comité d’experts, seuls des chantiers privés pourront participer à un appel d’offres pour construire 6 sous-marins classiques à propulsion anaérobie.

 

L’appel d’offres pour un montant de 10,9 milliards € sera envoyé aux chantiers Pipavav Defence and Offshore Engineering et Larsen & Toubro, indique une source du ministère.

 

Le comité de la marine indienne, dirigé par le vice-amiral A.V. Subhedar, contrôleur de l’achat et de la construction des navires, a aussi évalué les chantiers publics Hindustan Shipyard et Mazagon Docks. Il a présenté ses conclusions préliminaires au ministère ce mois-ci.

 

Le comité devrait remettre ses recommandations définitives le mois prochain. Les observations faites par les membres du comité ne peuvent être facilement ignorées par le ministère, explique la source, parce que la marine veut un calendrier précis et contraignant pour la livraison des sous-marins.

 

Les membres du comité ont expliqué que, même si les chantiers publics ont les capacités et l’expertise nécessaires pour la construction des sous-marins, ils ne devraient pas être retenus pour le prochain appel d’offres du “Projet 75”. Les chantiers publics ont déjà un carnet de commande plein et ils ne respectent pas les calendriers de livraison. Par exemple, la livraison des sous-marins Scorpène construits par Mazagon Docks a déjà plus de 4 ans de retard.

 

En comparaison, Pipavav et L&T ont les capacités et l’expertise nécessaires, et ils peuvent livrer rapidement, ont indiqué les membres du comité lors de leur présentation.

 

Bien que Pipavav Defence n’ait aucune expérience dans la construction de sous-marins, il a conclu des accords de technologie avec DCNS. De son côté, L&T a participé à la construction du sous-marin nucléaire Arihant.

 

Référence : Defense News (Etats-Unis)

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:45
Corymbe : Fin de formation à la mer sur le Siroco pour les élèves africains de l’ENVR

 

24/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 17 mars, les élèves de l’Ecole Nationale à Vocation Régionale (ENVR) de Guinée Equatoriale suivent un module de formation à la mer à bord du navire de transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, déployé dans le cadre de la mission Corymbe.

 

Ainsi depuis neuf jours, les 71 élèves de quatorze nationalités africaines différentes ont embarqué sur le TCD  Siroco  pour une période de formation à la mer rythmée par le quart (au PC Sécurité, en salle des machines, en passerelle, en couronne de veille), et par les cours théoriques dispensés à bord par l’équipage du bâtiment et les formateurs de l’école.

 

L’embarquement des élèves poursuivait le double objectif d’améliorer le niveau des marins militaires du golfe de Guinée et de favoriser la coopération entre les marines africaines, en les intégrant en tant qu’équipage à une formation commune. Cette instruction a tout d’abord mené le Siroco à proximité de l’île Annobon, puis sur l’île de Bioko.

 

Après la traditionnelle cérémonie de remise de diplômes qui a eu lieu sur le pont d’envol du bâtiment français, les élèves africains ont rejoint l’ENVR, et le TCD Siroco a repris sa patrouille dans le cadre de la mission Corymbe.

 

La mission Corymbe, assurée depuis 1990, est l'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée ; elle y assure la présence d’au moins un bâtiment de la Marine nationale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays côtiers. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces prépositionnées dans la région.

Corymbe : Fin de formation à la mer sur le Siroco pour les élèves africains de l’ENVR
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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 21:35
Scorpene-class submarine. File photo

Scorpene-class submarine. File photo

 

24 mars 2015. Portail des Sous-Marins

 

C’est la première bonne nouvelle pour la force sous-marine indienne depuis très longtemps. Le premier des 6 sous-marins classiques Scorpène dont la construction se déroule au chantier Mazagon Docks Ltd de Mumbai dans le cadre d’un accord de transfert de technologie avec DCNS, a été mis à l’eau.

 

C’est une indication que la livraison des sous-marins, retardées de plus de 4 ans, est finalement en vue. La date de livraison du 1er Scorpène à la marine indienne est maintenant fixée à septembre 2016. Les 5 sous-marins suivants seront livrés au rythme d’un tous les 9 mois.

 

La mise à l’eau du sous-marin signifie qu’il est désormais à un stade avancé de finition. On parle encore du “lancement”, même si, étant construit dans une cale sèche et non plus sur un plan incliné, c’est la cale qui est inondée.

 

« La coque épaisse et la coque extérieure du 1er Scorpène sont terminées. L’installation des équipements intérieurs avance bien. Le sous-marin va maintenant être remorqué hors de la cale sèche de MDL vers la base navale. Cela va libérer une cale de construction à MDL, et nous aider à respecter les échéances pour les sous-marins suivants. Le travail restant à faire sur le 1er Scorpène, en particulier l’installation des batteries, sera effectué à la base navale, » a indiqué une source haut placée au sein de la marine indienne.

 

Lorsque l’installation des équipements sera terminée, le 1er Scorpène commencera ses essais à quai, puis il effectuera les essais à la mer, pendant lesquels il validera sa capacité à lancer des armes, avant d’être finalement admis au service actif.

 

Le Scorpène est l’un des sous-marins classiques les plus modernes et les plus discrets au monde. Il sera armé de missiles Exocet et de torpilles Black Shark.

 

Référence : Sunday Guardian (Inde)

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:50
USS Theodore Roosevelt on visit to the UK - photo Sky News

USS Theodore Roosevelt on visit to the UK - photo Sky News



24 mars 2015 Royal Navy

 

As images of US-UK partnership working goes they don’t come much stronger than this – the USS Theodore Roosevelt anchored off Stokes Bay near Gosport.

The 100,000 tonne ship and her escort – the destroyer Winston S Churchill – will be in Portsmouth waters until the end of the week as the carrier’s first port of call on her global deployment.

With a 4.5 acre flight deck that can launch aircraft every 30 seconds the USS Theodore Roosevelt has a crew of 5,000 sailors, many of which were keen to offer advice to Royal Navy sailors for when they join the UK’s new aircraft carriers – HMS Queen Elizabeth and HMS Prince of Wales.

Lt Courtney Callaghan said: “I am really excited about the news that the Royal Navy will get two new aircraft carriers. There is nothing like serving on a carrier – it is a completely different environment to other ships. My top tip would be to really learn about your department, learn who is in your department and how it integrates with the others on the ship. It is a huge space to learn your way around so they need to take their time and just enjoy it.”

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

 

23 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Après 30 jours de patrouille opérationnelle dans les Zones Économiques Exclusives des Kerguelen et de Crozet, la frégate de surveillance Floréal a fait relâche dans la ville du Cap en Afrique du Sud.

 

La patrouille réalisée s’inscrit dans le cadre de la protection des intérêts français dans cette zone et, en particulier, la lutte contre la pêche illicite dans les eaux poissonneuses autour des îles des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Elle est de la plus haute importance compte tenu des richesses naturelles convoitées que contiennent ces 2,8 millions de kilomètres carrés d’eaux françaises. C’est donc avant tout une mission de souveraineté dont les actions de surveillance des pêches constituent le volet économique et écologique.

 

Si les contacts sont peu nombreux, c’est grâce à l’action conduite depuis des années par les bâtiments des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) dans cette zone, en relation avec le CROSS Réunion, qui ont un effet dissuasif puissant. Cependant, comme le confirment les observations satellites, les incursions de contrevenants ne sont pas écartées et l’effort doit se maintenir pour éviter leur recrudescence. Il en va de même pour les approches des îles  Heard et Mac Donald, dépendantes de l’Australie avec laquelle une coopération est en place.

 

En remontant de Kerguelen vers le Cap de Bonne Espérance, une fois n’est pas coutume, face aux vents dominants, le Floréal a parfois affronté  des mers rudes et des températures proches du zéro et croisé quelques icebergs. Ces derniers imposent une veille particulièrement attentive tant en passerelle qu’au central opération (CO) dans une zone où la visibilité est très variable et où l’on peut passer plusieurs jours en visibilité réduite. Des passages dans les îles de Crozet et Kerguelen ont permis d’échanger avec les permanents en place et de leur apporter parfois un peu de soutien.

 

Outre le ravitaillement et les maintenances nécessaires, la relâche à Cap Town a permis de conduire un certain nombre d'échanges avec la South African Navy (SAN) et la communauté française, essentiellement sous l'impulsion de la mission militaire de l'ambassade.

 

La partie sud-africaine a finalement confirmé les manœuvres d'hélicoptères sur la plateforme du Floréal. A l'appareillage, des manœuvres aviation ont donc été réalisées par un Oryx (Puma SA) sur la plate-forme du Floréal. Ces échanges sont un excellent préalable à l’exercice Oxyde 2015 prévu avec l’Afrique du Sud en septembre auquel la frégate de surveillance devrait participer.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:30
NAVDEX 2015 - Article SITTA


24/03/2015 par SITTA

 

La 3ème édition du salon NAVDEX s’est tenue sur le site du Abhu Dhabi Exhibition Center (ADNEC) du 22 au 26 février 2015. Près de 100 industriels provenant de 23 pays étaient présents à cette occasion, ainsi qu’une dizaine de bâtiments dont le porte-avions américain USS Carl Vinson à quai au sein du port Zayed ou encore une nouvelle corvette émirienne de type Baynunah.

Parmi les industriels ayant fait le déplacement, les entreprises allemandes (TKMS, Atlas, Fassmer) et françaises (DCNS, MBDA, SAFRAN, AIRBUS) étaient présentes en nombre aux côtés des entreprises anglo-saxonnes, russes, chinoises et les très nombreuses entreprises locales. En complément des expositions statiques dans les stands des industriels répartis sur les sept halls d’exposition dédiés, de nombreuses démonstrations dynamiques ont été organisées le long du front de mer.

 

Parmi les matériels présentés, l’équipe du SITTA s’est notamment attardée sur les équipements suivants :

 

Batterie de défense côtière (CDCM) Marte Mk2 .

Siham Alkhaleej Technologyest une société émiratie (appartenant à Al Fatan) spécialisée dans les équipements de combat et ayant développé de nombreux partenariats avec des sociétés occidentales : l’italien GEM pour les radars, les français MBDA et Lacroix pour les missiles et les systèmes de contre-mesures, ou encore l’américain General Dynamics pour les systèmes d’autodéfense (CIWS). A l’occasion de NAVDEX, l’industriel présentait un système de batterie de défense côtière pouvant être équipé de missiles antinavires Marte Mk2ou du nouveau missile Marte Mk2 ER. Le système comprend une unité de Command & Control (C2) de type CBRS-100installée dans un container commercial de 20 pieds associée à des lanceurs équipés chacun de quatre missiles. Equipée d’un radar de surveillance en bande X (India) de dernière génération, l’unité C2 assure la surveillance et la protection du littoral. En cas de nécessité, les lanceurs équipés du Marte Mk2 sont en mesure de frapper tout bâtiment de surface jusqu’à une distance maximale de 35 kilomètres (pour le missile Marte Mk2) et 120 kilomètres (pour la version Marte Mk2 ER). Les équipements de la station CBRS-100lui permettent également de recevoir une désignation d’objectif transhorizon (DOTH) effectuée par une autre unité (bâtiment de surface, hélicoptère, etc.). Léger, peu encombrant et facilement transportable par camion, le système est déployable en une heure selon l’industriel. L’équipe du SITTA remercie M. Damiano Simeone pour son accueil chaleureux et ses nombreuses explications.

Siham Alkhaleej Technology

 

Catamaran anti-sous-marin .

Le constructeur émirati Al Fatan a créé sans aucun doute la surprise en présentant son nouveau projet de catamaran furtif destiné à la lutte anti-sous-marine (ASM). Mesurant 16 mètres de long par 4,5 mètres de large, le projet a été étudié en coopération avec les firmes italiennes WASS, Finmecanica et Oto Melara. La plateforme est équipée de deux torpilles ASM A-244S positionnées sur l’arrière et d’une mitrailleuse téléopérée Hitrole 12,7 millimètres afin d’assurer la défense rapprochée de l’unité. D’une grande stabilité grâce à sa conception, et puissamment motorisé, le catamaran d’Al Fatan dispose d’une excellente tenue à la mer y compris à vitesse élevée. Présenté en statique, comme en démonstration dynamique devant les nombreuses délégations officielles, l’unité aura marqué les esprits pour cette 3eédition de NAVDEX.

Al Fatan_Catamaran ASM

 

Missile anti-aérien à changement de milieu (soum-surf) IDAS.

Cette année, le constructeur allemand TKMS présentait de nouveau le projet de missile antiaérien à changement de milieu IDAS. Destiné prioritairement à protéger les sous-marins en immersion contre la menace des aéronefs de lutte anti-sous-marine, le système IDAS se compose de quatre missiles antiaériens logés dans une capsule de lancement destinée à être mise en œuvre depuis les tubes lance-torpilles de 533 millimètres. Filoguidé, équipé d’un autodirecteur IIR (Imaging Infrared Seeker) et disposant d’une portée maximale d’environ 20 kilomètres, le missile IDAS est en mesure par exemple de neutraliser un hélicoptère de lutte ASM avant même que le sous-marin ne soit détecté. Sa capacité Fire & Updateconférée par filoguidage, son autodirecteur IIR et une charge militaire de 20 kilogrammes autorisent également des frappes d’opportunité contre des objectifs de surface : radar de surveillance côtière, voire la neutralisation d’équipements ou de structures spécifiques sur un bâtiment de surface : aériens, conteneurs de missiles antinavires ou encore le bloc passerelle. Très facile et rapide à mettre en œuvre, la capsule de lancement peut être retirée du tube lance-torpille après un à trois tirs pour ensuite être réutilisée au besoin (chaque missile disposant de sa propre bobine de filoguidage et de son système d’éjection). Prochaine étape pour l’IDAS : un tir d’essai, contre une cible aérienne, prévue dans les 12 prochains mois selon l’industriel. Arme d’autodéfense redoutable, l’IDASest en passe d’offrir une nouvelle dimension aux opérations sous-marines. Une fois n’est pas coutume, l’équipe du SITTA remercie vivement l’équipe de TKMS pour le temps accordé à cet entretien !

TKMS

 

Drone à capacité anti-sous-marine United-40 Block 6.

En exclusivité pour NAVDEX 2015, ADCOM Systems présentait la dernière évolution de son drone (UAV de type MALE) United-40. Reprenant la même cellule que le Block 5 destiné aux opérations terrestres, le projet de Block 6 est quant à lui destiné aux opérations de lutte anti-sous-marine. Conçu en coopération avec l’industriel italien WASS, l’United-40 Block 6 peut emporter deux torpilles légères ASM de 324 millimètres ainsi qu’une trentaine de bouées acoustiques destinées à localiser les unités sous-marines en immersion.Son autonomie en vol (supérieure à 16 heures) et son importante capacité d’emport (supérieure à 1 tonne) lui confère - sur le papier pour l’instant - d’importantes capacités et une alternative intéressante aux aéronefs de lutte ASM traditionnels. En complément, ADCOM Systems travaille actuellement à l’élaboration d’une nouvelle version de l’United-40 : le Block 7, quant à lui destiné aux missions de guerre électronique.

ADCOM Systems

 

Bâtiments auxiliaires Al Quwaisat et projet de LST de 79,5 mètres.

Filiale émiratie de la société malaisienne Shin Yang, Deena Shipping présentait son savoir-faire dans le domaine de la construction des bâtiments auxiliaires (essentiellement remorqueurs et barges de transport) et des unités amphibies (type LST). Deena Shipping s’est démarquée récemment par la livraison de deux bâtiments auxiliaires à la marine des Emirats Arabes Unis (unités de classe Al Quwaisat). Mesurant 80 mètres et déplaçant 2 700 tonnes, équipées d’une plateforme hélicoptère sur l’arrière et d’une rampe d’accès pour véhicules sur l’avant, ces unités sont en mesure de transporter jusqu’à 130 hommes et une dizaine de chars de combat. Leur capacité d’emport en eau portable et carburant permet également à ces unités d’assurer au besoin des missions de ravitaillement.

En exclusivité pour NAVDEX, Deena Shipping présentait également son nouveau projet de bâtiment amphibie « Fast Landing Craft Support Vesel » : mesurant 79,5 mètres et disposant d’un design résolument moderne, cette unité est en mesure de transporter prêt de 500 tonnes de matériel sur une distance maximale de 3 000 nautiques à 10 nœuds.

Deena Shipping - Shin Yang

 

Nouvelle tourelle de 40 millimètres marine.

La nouvelle tourelle de 40 millimètres d’Oto Melara, équipée du canon 40/L70, a été conçue dans l’optique d’offrir une solution avantageuse aux petites unités de surface généralement limitée à un canon de 30 millimètres maximum compte tenu de l’encombrement et du poids du système d’armes. Légère (2 tonnes maximum, sans les munitions), cette nouvelle pièce d’artillerie offre une cadence de tir élevée (300 coups par minute) et la possibilité d’utiliser les nouvelles munitions de 30 millimètres disposant d’un détonateur programmable de type 4AP. Disposant d’un design furtif, la tourelle est construite en partie dans un alliage de fibre de carbone afin de limiter sa SER. Si l’exemplaire présenté sur le stand d’Oto Melara/Finmeccanica était encore une maquette à l’échelle 1, les premiers essais de cette nouvelle pièce d’artillerie sont attendus pour le courant de l’année 2015.

Oto Melara

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 12:55
Séparation de l'ogive du corps de la bombe à l'aide d'une découpeuse hydroabrasive (Archives / Marine Nationale)

Séparation de l'ogive du corps de la bombe à l'aide d'une découpeuse hydroabrasive (Archives / Marine Nationale)



23/03/2015 Source : Marine Nationale

 

Du 23 au 25 mars 2015, une quinzaine de démineurs du Groupement de plongeurs démineurs de l'Atlantique et du service neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs (NEDEX) de CECLANT neutraliseront deux grosses bombes américaines de la Seconde Guerre Mondiale immergées dans l'estuaire de la Rance (35).

 

Suivez en images cette opération de déminage exceptionnelle sur la page Facebook de la Marine nationale et le compte Twitter (#deminageRance).

 

Quelques chiffres

- 2 bombes de 2000 livres (près d'1 tonne chacune) neutralisées et détruites,

- 800 personnes évacuées pendant deux jours (communes de Saint-Suliac et La Ville-Es-Nonais en Ille et Vilaine, communes de Langrolay sur Rance et Plouer sur Rance en Côtes d'Armor),

- Près de 300 agents de l'Etat mobilisés,

- 1500 mètres : rayon du cercle d'évacuation autour du point de neutralisation

Dés le 23 mars

  • Remontée de la bombe la plus abîmée à l'aide de ballons remplis d'air,
  • Remorquage jusqu'à une plage située à près de 2 kilomètres en aval (entre Saint-Suliac et La Ville-és Nonais),
  • Déplacement jusqu'à la grève (site de neutralisation),
  • Neutralisation de la bombe par séparation de l'ogive (contenant la fusée d’amorçage et la gaine relai) du corps de bombe à l’aide d’une découpeuse hydroabrasive (système utilisé pour couper le métal en pulvérisant de l’eau et du silice à très haute pression)
  • Pétardement de l'ogive (contenant environ 40 kilos d'explosifs) sur place par méthode du fourneau (enfouissement dans le sable et pétardement)

Le 24 mars

  • opérations identiques sur la deuxième bombe

Le 25 mars

  • Remorquage des corps de bombes (inertes) jusqu'au barrage de la Rance,
  • Embarquement des engins à bord du Bâtiment Base des Plongeurs Démineurs (BBPD) puis transit à une dizaine de nautiques au large de Saint-Malo,
  • Destruction des corps de bombe en pleine mer.
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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 12:35
Scorpene photo DCNS

Scorpene photo DCNS

 

NEW DELHI, March 23 By Richard Tomkins  (UPI)

 

A French-designed submarine being built in India is afloat as it enters advanced construction.

 

The first of six Scorpene attack submarines being built in India by Mazagon Docks Ltd has taken to water as it enters an advanced stage of completion.

 

The Sunday Guardian reported the vessel is now on schedule to be delivered to the Indian Navy in September of next year, with the remainder of Scorpenes being handed over at nine-month intervals.

 

"Both the pressure and the outer hull of the first Scorpene are in place," an unidentified Indian Navy source told the newspaper. "Much of the internal fit is also progressing well.

 

"The submarine will now be placed on a pontoon, and tugged out of MDL docks to the nearby Indian Navy Dock. This will free one precious submarine-building dock at MDL, and thus help in meeting deadlines for subsequent Scorpenes."

 

The Scorpene is a French-designed submarine from DCNS, which is transferring technology to Mazagon Docks Ltd under an agreement with Indian authorities.

 

Delivery of the first Scorpene to the Indian Navy is scheduled for September 2016. Thereafter, the delivery of the subsequent five has been promised at the rate of one every nine months.

 

The Indian Navy plans to arm the diesel-powered submarines with Exocet missiles and Black Shark torpedoes.

 

The newspaper described the construction of the submarines as a "desperately needed relief for the Indian Navy, which has lost five submarines in the last 15 years due to decommissioning or phase-out and accident, but not added a single new conventional submarine.

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