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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 10:55
photo Thales

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17 juin 2019 CP Thales

 

Thales lance IVEN, la première plateforme digitale assurant la mise en relation entre industriels de l’aéronautique et de la défense et fournisseurs de pièces détachées. Avec IVEN, l’acheteur bénéficie d’un tiers de confiance qui assure la sécurisation de la transaction de bout en bout et la confidentialité des données. Du sourcing à la livraison, le processus digital simplifie les achats en toute transparence avec une traçabilité complète.

 

Pour répondre aux enjeux majeurs de la compétitivité des entreprises que sont la rationalisation et l’optimisation des achats, Thales lance IVEN, la première plateforme digitale dédiée à la vente de pièces détachées pour les industriels de l’aéronautique et la défense. Construit sur les technologies de sécurisation avancées de Thales, IVEN garantit l’intégrité et la confidentialité des données et des échanges.

Face à la multiplicité du nombre de références et de fournisseurs, les processus d’achats de pièces détachées s’avèrent souvent longs, compliqués et coûteux et ne permettent pas toujours d’optimiser les achats. Les exigences de production ou de soutien nécessitent, dans certains cas, une forte réactivité. La qualité et la traçabilité des sources d’approvisionnements est essentielle pour garantir la conformité des articles. C’est pour répondre à ces enjeux que Thales a développé IVEN, en collaboration étroite avec des clients et des fournisseurs agréés du marché.

Grâce à son positionnement exclusif, IVEN révolutionne la manière de vendre et d’acheter des pièces détachées telles que les fixations aéronautiques, les composants électriques, électroniques ou mécaniques, les matières manufacturés, etc. La plate-forme offre la transparence nécessaire pour acheter le bon produit aux meilleures conditions avec une traçabilité et une sécurité optimale. Elle contribue à améliorer la disponibilité opérationnelle des équipements, tout en réduisant les stocks et les coûts d’achat.

Tiers de confiance, IVEN met en relation clients et fournisseurs certifiés à travers une interface unique, pour simplifier et sécuriser les transactions et accroitre la qualité des approvisionnements. IVEN collecte, indexe et compare les meilleures offres du marché pour donner un accès immédiat aux critères de décision pertinents (prix, disponibilité, exigence métiers). Les acheteurs gagnent ainsi en transparence et en agilité dans leur processus d’achat.

Plateforme dédiée aux professionnels et aux spécialistes sectoriels, IVEN a été conçue pour tenir compte des contraintes achats, financières, logistiques et métiers des entreprises (compte entreprise, tarifs spécifiques B2B, catalogues privés, certification et traçabilité, etc.). Totalement cybersécurisée, IVEN supervise et sécurise l’ensemble des transactions et garantit un haut niveau d’exigence opérationnelle et technique.

Le site IVEN est en ligne, et d’ores et déjà disponible pour les marchands. Le service sera ouvert aux clients à partir de janvier 2020. « IVEN offre aux professionnels de l’aéronautique et de la défense un service novateur unique qui va simplifier considérablement leurs achats de pièces détachées tout en garantissant un niveau de sécurité optimal. Cette plateforme marque une avancée dans ce domaine et préfigure le futur de la chaine d’approvisionnement pour les industriels du secteur. » Florence Gourgeon, Service leader, Systèmes d'information et communication sécurisés, Thales.

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 80 000 collaborateurs dans 68 pays, Thales a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros.

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 07:55
Spy’Ranger 550 photoThales

Spy’Ranger 550 photoThales

18 juin 2019 CP Thales

 

Thales présente le Spy’Ranger 550, son nouveau système de mini drones tactiques de surveillance et de renseignement. Il complète la gamme de systèmes de mini drones proposée par Thales. Déployable en vingt minutes, sa portée de 50 kilomètres et ses cinq heures d’autonomie, sur des gammes de températures et d’altitudes très contraignantes, offrent un avantage tactique déterminant.  Equipé d’une chaine image à la pointe de la technologie, les forces armées bénéficieront à terme de la capacité à combiner sa charge utile optronique à d’autres types de charges utiles aux fins de renseignement à chaque moment décisif.

 

Le développement des technologies numériques appliquées au champ de bataille du futur oblige les forces armées à renforcer leurs capacités de renseignement. Sur les théâtres d’opération et en conditions restreintes, les capacités technologiques à comprendre son environnement terrain et humain est essentiel.

Dans la course à l’anticipation que nécessite la lutte pour la sécurité nationale, la connaissance des risques et donc un renseignement fiable constituent l’élément clé des décisions en appui aux opérations. Bénéficiant de la maîtrise technique de Thales en termes de système, de charge utile, d’intelligence artificielle et de cybersécurité, le Spy’Ranger 550 est la toute dernière génération de mini drones tactiques. Il permet aux forces armées et de sécurité de bénéficier d’un avantage tactique déterminant : déployable en moins de vingt minutes, il facilite l’accès aux meilleurs renseignements dans les moments décisifs afin de faire face aux défis opérationnels d’aujourd’hui et de demain.

Grâce à ses performances technologiques et sa capacité de vol multi-drones, le Spy’Ranger 550 remplit les missions suivantes : éclairer la progression d’un groupement tactique interarmes, appuyer une reconnaissance offensive ou une réduction de résistance isolée, caractériser une menace, assurer la surveillance persistante d’une zone d’intérêt, et surveiller des frontières ou des infrastructures critiques linéaires. Seul drone à disposer d’une motorisation électrique, il est silencieux et très discret ce qui permet la réalisation de missions de jour comme de nuit en limitant l’exposition des combattants.

Une charge utile comprenant une voie jour/proche infrarouge et une voie infrarouge hautes définitions offre une vision détaillée des éléments surveillés. Cette dernière est couplée à des algorithmes avancés dérivés de ceux utilisés sur d’autres produits de Thales, facilitant l’exploitation des nombreuses informations recueillies.

Une liaison de données performante et sécurisée, développée par Thales, assure la transmission des informations recueillies en temps réel et à haut débit; avec ses cinq heures d’autonomie, la capacité du segment sol à opérer deux drones en vol en même temps et à sa portée de 50 kilomètres, le système couvre ainsi une superficie particulièrement importante.

Le système a été conçu de façon à maximiser sa robustesse, et à faciliter son utilisation : le logiciel de contrôle et de commande du système, Spy’C, offre une interface utilisateur intuitive et de nombreuses fonctionnalités simplifiant la mise en oeuvre du système. L’assemblage du système se fait simplement, sans outillages spécifiques de façon à pouvoir être déployé par deux personnes en moins de vingt minutes. Le système de lancement, constitué d’une rampe légère et robuste, permet de s’affranchir des entrainements lié aux lancements à la main.

« De fabrication et de conception française, le Spy’Ranger 550 offre aux forces armées de nombreuses innovations, leur apportant un véritable gain capacitaire. Il contribuera ainsi de manière déterminante à la collecte du renseignement de contact pour protéger les forces armées et les citoyens. » Jean-Pascal Arrou-Vignod, Directeur des activités Optroniques de Thales.

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 80 000 collaborateurs dans 68 pays, Thales a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros, sur une base pro forma intégrant Gemalto.

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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 10:55
La DGA retient le consortium Thales et Sopra Steria pour accélérer le développement de la plateforme Big Data des forces armées

 

23 Mai 2019 CP Thales

 

Lors de la première phase du programme ARTEMIS, Thales et Sopra Steria ont réalisé en 2018 avec succès la conception et la réalisation d’une preuve de concept pour une plateforme Big Data. Pour la deuxième phase du programme, la Direction générale de l’armement (DGA) fait de nouveau appel à Thales et Sopra Steria.

 

 

La DGA notifie à Thales et Sopra Steria la deuxième phase du programme ARTEMIS (Architecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources). Ce partenariat innovant est un contrat cadre d’une durée de 15 ans, pour la constitution d’une solution souveraine de traitement massif des données, permettant de faire face à l’explosion de volume hétérogène des données et des formats. Ce programme a des implications majeures dans la conception des systèmes d’information pour une plus grande réactivité.

 

La numérisation croissante de l’engagement des forces françaises implique une transformation numérique, multiplicateur d’effet au service de l’action concrète sur le terrain. Cette numérisation concerne les services de soutien et de maintenance logistique, comme les agents de renseignement, l’analyse prédictive, le déploiement des systèmes d’information et de communication, la cybersécurité ou encore l’entrainement et la simulation. Acteur reconnu du Big Data, le consortium Thales Sopra Steria a l’ambition d’accompagner le développement maitrisé de cette révolution digitale du ministère des Armées, objectif affirmé par la Loi de Programmation Militaire 2019-2025.

 

En partenariat avec Sopra Steria, Thales se réjouit d’avoir été retenu par la DGA pour la mise en oeuvre de la deuxième phase du partenariat innovant ARTEMIS. Celle-ci consiste en l’amélioration des capacités de la plateforme, sa résilience et son adéquation à des usages plus nombreux et plus exigeants. Cette phase de maturation de la solution permettra de la tester notamment dans les domaines de la cybersécurité, du renseignement, du traitement d’image, de la maintenance et de la santé du soldat. Ce démonstrateur opérationnel comprend l’intégration de données massives, le développement de traitements spécifiques et une interface utilisateur novatrice pour présenter les résultats des traitements, progressivement déployé sur de nombreux sites opérationnels.

 

A terme, cette plateforme s’adressera aux besoins interministériels de traitement de l’exploitation de données de masses, problématiques partagés par les douanes, la justice et à sécurité intérieure. Elle sera également disponible pour les autres services de l’administration.

 

Soutenu par un écosystème de 80 sociétés, laboratoires et PME innovantes, Thales et Sopra Steria accompagnent les ambitions du ministère des Armées pour que les opérateurs puissent prendre la bonne décision à chaque moment décisif de leur mission. Le Groupe démontre une fois de plus son expertise dans les hautes technologies, et particulièrement dans le Big Data, l’Intelligence Artificielle comme la Cybersécurité.

 

« La notification de la deuxième phase du partenariat innovant ARTEMIS à Thales et Sopra Steria est une preuve de la confiance renouvelée de la DGA dont nous sommes particulièrement fiers, et qui démontre l’importance croissante du traitement massif de données dans la transformation numérique du Ministère des Armées. » Gérard Herby, Vice-Président, systèmes de protection, Thales.

 

« Construit autour de savoir-faire complémentaires, notre alliance avec Thales allie le dynamisme de petites structures innovantes et la vision de deux grands groupes partenaires au service de la souveraineté numérique. Nos expériences passées nous procurent une expérience complète des métiers de nos Armées mais aussi une connaissance des technologies du monde civil en pleine effervescence. » Laurent Giovachini, Directeur Général Adjoint, Sopra-Steria.

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 80 000 collaborateurs dans 68 pays, Thales a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros.

 

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Collaboration dans le domaine de la recherche pour le futur sous-marin australien

 

Sydney, Australie, 2 mai 2018 – CP Thales Group

 

La collaboration entre l’Australie et la France dans le domaine des technologies de pointe appliquées aux sonars et à la robotique navale va se renforcer, grâce à l’accord de recherche annoncé aujourd’hui à Sydney, à l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron en Australie. Le protocole d’accord conclu entre l’Université Flinders (Adélaïde, Australie méridionale), l’ENSTA Bretagne (Brest) et Thales est destiné à renforcer et élargir les liens qui existent déjà entre l’Australie et la France dans le domaine de la recherche, afin de contribuer au programme des futur sous-marins australiens.

 

Pour Chris Jenkins, Dicteur général de Thales en Australie, la visite officielle du président français a été l’occasion de souligner la solidité de la relation stratégique qui unit Thales et la France, relation qui s’appuie sur des instruments comme le protocole d’accord de recherche annoncé aujourd’hui.

« Il s’agit d’attirer les meilleurs talents d’Australie comme de France pour travailler sur le futur programme de sous-marin australien et, ce faisant, de doter l’Australie de capacités exceptionnelles. Le protocole d’accord crée un cadre durable pour la collaboration dans le domaine de la robotique navale destinée aux sous-marins et aux sonars de navires de surface. Il permettra, en particulier, une mise en commun des installations d’essais, la création de programmes d’échanges et le développement de projets de recherche conjoints .Il s’appuie sur la relation déjà solide qui unit Thales et l’Université Flinders en Australie, ainsi que l’ENSTA Bretagne et les activités de lutte sous la mer à Brest, France. »

 

Alexis Morel, Vice-Président en charge des activités de lutte sous mer rapporte que les discussions avec l’Université Flinders et l’ENSTA Bretagne ont déjà permis de dégager deux sujets de collaboration scientifique : la conception d’un démonstrateur pour la connexion automatique des liaisons électro-optiques en milieu marin, et le développement d’USV (véhicules autonomes de surface) pour tester les algorithmes d’autonomie sur des essaims de robots en mer.

« Cette collaboration renforcera les capacités de l’Australie, offrira aux étudiants de l’Université Flinders des possibilités de stage en France et contribuera à l’élaboration de solutions de conception pour le futur programme de sous-marins. »

 

Le professeur Colin Stirling, président de l’Université Flinders, se dit ravi de ce partenariat avec les équipes de Thales basées en Australie et en France. « Ce protocole d’accord ouvre des perspectives de collaboration encore plus étroite avec les laboratoires de recherche de Thales. Il fait suite à l’annonce récente selon laquelle l’Université Flinders sera l’un des partenaires académiques de Thales en Australie, dans le cadre du nouveau CRC (Co-operative Research Centre) de défense sur les systèmes autonomes sécurisés. »

 

Le Directeur de l’ENSTA Bretagne, Pascal Pinot, a souligné que ce protocole d’accord serait le point de départ à tout projet de recherche entre l’Université Flinders, Thales et l’ENSTA Bretagne, permettant ainsi de renforcer la coopération entre les ministères de la défense français et australien.

« Le MoU a été préparé dans le but de diriger des travaux d’études à court terme, en particulier dans le domaine de la recherche sous-marine. Il se base sur les compétences des trois partenaires dans le cadre d’une coopération franco-australienne qui se renforce en matière de défense. »

 

A propos de Thales Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 65 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros.

 

À propos de l’Université Flinders

Jouissant d’une solide réputation pour ses capacités d’innovation scientifique et l’excellence de son enseignement, l’Université Flinders est membre du réseau Innovative Research Universities. À la fois ouverte sur le monde et investie au niveau local, elle emploie quelque 2 700 personnes et compte 25 000 étudiants, dont environ 4 000 étudiants originaires de plus de 100 pays. Ses travaux de recherche ont été en quasi-totalité (90 %) jugés supérieurs ou égaux aux standards mondiaux par Excellence in Research for Australia. Ses points forts sont notamment la défense, l’ingénierie, la science et la technologie moléculaires, l’eau et l’environnement. Son campus d’innovation high-tech abrite le 4.0 Future Factory TMI Hub, ainsi que le Flinders New Venture Institute, l’un des établissements phares de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat.

 

À propos de l’ENSTA Bretagne

La grande école d’ingénieurs pour l’innovation dans le secteur maritime, la défense et les entreprises de haute technologie. Sur son campus brestois, ENSTA Bretagne rassemble une école d’ingénieurs et un centre de recherche pluridisciplinaires. L’établissement public accueille près de 1000 étudiants, de bac+3 à bac+8, dont 110 doctorants et 20% d’étudiants internationaux. ENSTA Bretagne forme des ingénieurs généralistes et des chargés d’expertise, capables d'assurer, dans un environnement international, la conception et la réalisation de systèmes industriels complexes, de conduire des recherches, de manager des projets technologiques et de créer leur entreprise. Sous tutelle de la Direction générale de l’armement (DGA), ENSTA Bretagne forme notamment les ingénieurs pour l’armement (20% des étudiants). En formation d’ingénieurs, masters et mastères spécialisés, ENSTA Bretagne couvre 10 domaines d’expertise phare : Hydrographie & océanographie, Systèmes numériques et sécurité, Robotique, Systèmes d’observation et intelligence artificielle, Systèmes embarqués, Architecture navale et offshore, Energies Marines Renouvelables, Architecture de véhicules / modélisation, Systèmes pyrotechniques, Sciences de l’entreprise.

Les programmes de recherche sont tournés vers les applications industrielles, civiles et militaires, au travers de collaborations étroites avec l’industrie et en qualité d’acteur important de 3 laboratoires nationaux : l’Institut de recherche Dupuy de Lôme (en sciences et technologies de la mécanique et des matériaux), le laboratoire Lab-STICC (en sciences et technologies de l’information, de la communication et de la connaissance), le Centre de recherche sur la formation (en sciences humaines sur les questions de formation et professionnalisation des ingénieurs).

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Australia’s Future Submarine to Benefit from Research Collaboration

 

Sydney, Australia, 2 May 2018 – source Thales Group

 

Deeper collaboration between Australia and France in advanced sonar and naval robotics technology will flow from a research agreement announced in Sydney today during the visit of French President Emmanuel Macron.

 

The Memorandum of Understanding (MOU) between Flinders University in South Australia, ENSTA Bretagne – a leading Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute in Brest, France, and Thales will deepen and extend well established research linkages between Australia and France in order to contribute to the future submarine program in Australia.

 

Thales Australia CEO Chris Jenkins said the President’s official visit was an opportunity to highlight the strength of the strategic relationship between Thales and France, a relationship underpinned by linkages like the research MOU announced today. “This is all about attracting the best and brightest in both Australia and France to work on the challenges of the future submarine program, ensuring Australia gets the best capability. The MOU provides a long term framework for collaboration in naval robotics applicable to both submarine and surface ship sonars, including opportunities to share testing facilities, operate exchange programs and facilitate joint research projects. It builds on an already strong relationship between Thales and Flinders University in Australia as well as between ENSTA Bretagne and Thales in Brest, France.

 

Alexis Morel, Vice-President Underwater Systems at Thales, said discussions with Flinders University and ENSTA Bretagne had already identified two topics for research collaboration – one to design a demonstrator for the automatic connection of electro-optical links in a maritime environment and secondly for the development of USV test vehicles suitable to test autonomy algorithms on robotic swarms at sea. “This collaboration will build Australian capability, provide internships for both undergraduate and post-graduate Flinders University students in France and contribute to design solutions for the future submarine program.

 

Flinders University Vice-Chancellor Professor Colin Stirling said the University was delighted to be partnering with Thales teams based in Australia and in France. “This MOU will open up great opportunities for closer collaboration with Thales research laboratories and follows the recent announcement that Flinders University will be one of Thales Australia’s academic partners in the new Defence Co-operative Research Centre (CRC) for Trusted Autonomous Systems.”

 

ENSTA Bretagne Director Pascal Pinot stressed the fact that the MoU was a necessary base to start new Research projects between Flinders University, Thales and ENSTA Bretagne which would in turn reinforce the cooperation between the Defence ministries of the two countries. “The MoU was built in order to lead to tangible Research work between us in the short term particularly in the field of underwater Robotics. It builds on the strength of all three participants in the framework of the increasing bilateral defence cooperation”.

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales. Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer. Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way. With 65,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €15.8 billion in 2017.

 

About Flinders University

With a well-earned reputation for innovative research and excellence in teaching and learning, Flinders University is a member of the Innovative Research Universities network. Globally focussed and locally engaged, Flinders has some 2,700 staff and 25,000 students, including some 4,000 international students from more than 100 countries. 90% of Flinders University’s research has been ranked at or above world standard by Excellence in Research for Australia. Research strengths include defence, engineering, molecular science and technology, and water and environment. Our high-tech innovation campus is home to the industry 4.0 Future Factory TMI Hub, and the Flinders New Venture Institute, a leader in entrepreneurship programs.

 

About ENSTA Bretagne

ENSTA Bretagne is a French Multidisciplinary Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute, under tutelage of the Ministry of the Armed Forces. The ENSTA Bretagne campus in Brest has nearly 1000 Students, including 110 PhD Students and 850 MSc Students. ENSTA Bretagne aims to produce Engineers capable of mastering the design of complex, industrial systems in an international environment, required by civil industries and the French Defence Procurement Agency (DGA). 20% of the students are military Engineers with officer status. The excellence of ENSTA Bretagne is appreciable through its privileged links with the most innovative sectors: Maritime, Defense and technological industries with high added value (i.e. Space and Aeronautics, IT, Energy, Automotive). ENSTA Bretagne is renowned for its specialized courses in Maritime Engineering, IT, Mechanics and Project Management, such as: Naval architecture, Robotics, Autonomous Underwater Vehicles, Hydrography (cat. A), Software & Cyber-security, Embedded Systems & AI, Signal Processing, Pyrotechnics, Modeling and related areas.

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 15:41
Elettronica, Hensoldt, Indra and Thales propose a joint offer for a future-proof Mission Sub-System for European MALE drone programme

Elettronica, Hensoldt, Indra and Thales propose a joint offer for a future-proof Mission Sub-System for European MALE drone programme

 

Berlin, 24 April 2018 – CP Thales Group

 

Four European Champions in the area of Defence Mission Systems intend to combine their unique and complementary capabilities to provide the MALE (Medium Altitude, Long Endurance) drone programme of France, Germany, Italy and Spain – designated European MALE RPAS (Remotely Piloted Aircraft System) – with a future-proof ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition and Reconnaissance) function.

 

The companies Elettronica, Hensoldt, Indra and Thales signed a memorandum of agreement, in compliance with legal and regulatory requirements, confirming their common goal to offer a coherent ISTAR functional chain for the MALE RPAS comprising all elements from sensors and computing through data processing and communications. The team is open to cooperation with other companies.

 

The four companies will bring their longstanding experience and technology leadership in Defence electronics and mission systems into the joint approach, thereby substantially reducing the inherent risk of such challenging programme. This will safeguard the target-oriented implementation in time and cost while guaranteeing the growth potential required to address future tasks.

 

“The future operating environment of Air Forces will bring a variety of flying platforms into one force-multiplying network”, said Hensoldt-CEO Thomas Müller. “The close cooperation of the various platforms’ mission systems is paramount to leverage the advantage of such highly complex network. Therefore, the architecture of the new RPAS mission system must be in the hands of the subject-matter experts from the start, tailoring its development irrespective of single platform aspects.”

 

“Thales, Hensoldt, Elettronica and Indra, have big ambitions based on a shared vision of the digital transformation of their industries and customers. Thales will be using its expertise in Defence Mission Systems mastering four key digital technologies of Connectivity, Big Data, AI, and Cybersecurity. We offer our clients decisive technologies to take the best decision in real time.” said Patrice Caine, Chairman and CEO at Thales.

 

“We are building industrial cooperation in Europe and preparing for a future in which Defence investments will be mainly performed at European level. This alliance will pave the way for future large programmes currently being defined in Europe” said Ignacio Mataix, Executive Director at Indra.

 

“Our long term experience in collaboration programmes and our mindset will be beneficial in terms of risk reduction and full capability achievement. The teaming with our historical European partners will lead to a high level of success” said Enzo Benigni, Chairman and CEO of Elettronica.

 

The European MALE RPAS programme is managed by the European procurement agency OCCAR. A Definition Study contract was signed on 26 August 2016 with the European aircraft manufacturers Airbus Defence and Space, Dassault and Leonardo. The Development Phase is expected to be launched in 2019.

 

About Elettronica

Established in 1951, Elettronica has supplied electronic defence systems to the Armed Forces of 28 countries in five continents since its inception. The company designs, produces and fields a range of products that cover all aspects of Electronic Warfare: for naval, land, air and cyber environments and all Electronic Defence application segments in the radar bands, infrared and communications bands.

The company core business is concentrated on EW being active in international projects, the majority of which implemented through collaboration agreements and joint ventures, which ensure a direct presence in the various strategic markets.

The company is strongly projected into the future and responds to the significant changes in this sector, actively participating in major industrial European consortiums.

www.elettronicagroup.com

 

About Hensoldt

Hensoldt is a global pioneer of technology and innovation in the area of defence and security electronics. Headquartered in Munich, the company is a market leader in civilian and military sensor solutions, developing new products to counter evolving threats based on disruptive concepts in such fields as big data, robotics and cyber security. With a workforce of some 4,300 employees, Hensoldt generates revenues of more than 1 billion euros per year.

www.hensoldt.net

 

About Indra

Indra is a leading global consulting and technology company, and the technology partner for the core business operations of its clients' businesses throughout the world. It is one of the world's largest providers of proprietary solutions in specific segments of the Transport and Defense markets and a bellwether in Information Technology in Spain and Latin America. The company provides a comprehensive range of high added-value proprietary solutions and cutting-edge services in technology, and a singular culture of reliability, flexibility and adaptability to the needs of its customers. Indra is a world leader in developing end-to-end technology solutions in fields such as Defense and Security, Transport and Traffic, Energy and Industry, Telecommunications and Media, Financial Services, Electoral Processes, and Public Administrations and Healthcare. Its Minsait unit addresses the challenges posed by digital transformation. In 2017 Indra posted a revenue of €3.011 billion, employed 40,000 professionals, and had a local presence in 46 countries with sales operations in over 140 countries.

www.indracompany.com

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales.

Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer. Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way. With 65,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €15.8 billion in 2017.

www.thalesgroup.com

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 11:55
Falcon Epicure - photo Dassault Aviation

Falcon Epicure - photo Dassault Aviation

 

02.03.2018 Thales

 

Thales welcomes the decision by the Ministry of the Armed Forces to award a contract to integrate Thales's Universal Electronic Warfare Capability (CUGE) on board three Falcon Epicure jets.

 

This new programme will strengthen electronic intelligence capabilities and thereby help the French Armed Forces to perform their strategic information gathering functions to better anticipate eventualities.

 

The growing importance of digital technologies is a tremendous opportunity for Thales to boost its capacity for innovation through advanced systems that leverage the power of big data, autonomous systems and immersive user experiences. With its expertise in the four key digital technologies - platform connectivity, big data, artificial intelligence and cybersecurity - Thales has a key role to play in these developments. This expertise underpins Thales's capacity to develop the future sensors that will equip Dassault Aviation's Falcon Epicure aircraft. The Universal Electronic Warfare Capability payload will intercept radio and radar signals simultaneously.

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 08:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

02.03.2018 source Thales

 

Thales se félicite de la décision du ministère des Armées de confier aux industriels français la Capacité Universelle de Guerre Electronique (CUGE) développée par Thales et son intégration par Dassault Aviation sur trois Falcon Epicure.

 

Ce nouveau programme viendra renforcer les capacités du renseignement d'origine électromagnétique et ainsi contribuer à la fonction connaissance et anticipation des Armées françaises.

 

Le renforcement des technologies numériques constitue pour les équipes de Thales un formidable accélérateur d’innovation pour développer des systèmes de pointe dans un monde de méga données, autonome et immersif. Au cœur de cette évolution, Thales est expert sur les quatre technologies clés du digital : la connectivité des plateformes, le big data, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Cette maîtrise permet à Thales de développer les capteurs du futur qui seront à bord des Falcon Epicure de Dassault Aviation. La Capacité Universelle de Guerre Electronique permettra les interceptions des émissions radio et radar en simultané.

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 12:30
L'Australie et Thales déploient le plus grand système de contrôle du trafic aérien au monde couvrant 11% du globe

 

26.02.2018 Thales

 

L'Australie occupe une position unique à l'échelle mondiale dans le domaine de la gestion du trafic aérien (ATM). Le prestataire de services de navigation aérienne du pays, Airservices Australia, gère le plus grand espace aérien au monde, couvrant plus de 11 % de la surface du globe. Son ambition est d'intégrer dans un système unique la gestion de la totalité du trafic aérien civil et militaire, couvrant une surface de 53 millions de kilomètres carrés, équivalente à la superficie combinée du continent américain et de la Chine.

 

Airservices Australia et les forces de défense australiennes ont annoncé qu’elles avaient choisi de s’appuyer sur Thales pour concrétiser cette ambition en signant le contrat pour la mise en place de OneSKY d’une valeur d’1,2 milliard de dollars australiens (€777m). OneSKY constitue le projet d'intégration des espaces aériens civil et militaire le plus avancé au monde et implique la modernisation de l'espace aérien australien et océanique.

 

OneSKY bénéficiera à la fois aux passagers, aux compagnies aériennes et à l'économie du pays tout en assurant la souveraineté aérienne de l'Australie et la sécurité de ses citoyens. Il représente un élément essentiel de l'infrastructure du pays pour son avenir et pour sa prospérité économique.

 

L'ambition de ce programme est de permettre à l'Australie de gérer en toute sécurité le trafic aérien et de tirer parti de sa croissance rapide attendue au cours des vingt prochaines années, alors même que la gestion de l'espace aérien s’avère de plus en plus complexe. OneSKY s’appuiera sur la solide expérience de Thales dans les systèmes de gestion du trafic aérien, dans l’interopérabilité civil/militaire et sur l'utilisation des technologies numériques, telles que la connectivité, le big data ou l’intelligence artificielle. OneSKY permettra d'améliorer la coordination des vols, de développer l'usage de l'espace aérien en toute sécurité, d'optimiser les flux de circulation aérienne et d'améliorer la phase d'approche des pistes pour les avions. En se fondant sur son expertise en matière de cybersécurité, Thales assurera l'intégrité de la connectivité sur laquelle se base cette interopérabilité.

 

Pour les passagers, ce programme réduira la durée des vols et améliorera leur ponctualité. Pour les compagnies aériennes, OneSKY leur permettra de développer le trafic en maintenant le plus haut niveau de sécurité, tout en de réduisant la consommation de kérosène et les émissions de CO2. L'armée de l'air australienne bénéficiera d'une coordination accrue avec le trafic aérien civil, ce qui l’aidera à mener à bien sa mission de protection de l'Australie et de ses citoyens.

 

Le développement et la livraison de OneSKY mobiliseront plus de 500 spécialistes de Thales hautement qualifiés, dont 450 basés à Melbourne, ainsi que 50 autres postes dans des disciplines similaires en France. En outre, 200 postes supplémentaires interviendront dans la chaîne logistique du programme en Australie. Ce programme s’appuie sur des investissements à long terme réalisés par Thales en Australie, ainsi que sur un transfert de technologie qui s'est soldé par la création à Melbourne d'un centre de R&D de pointe en matière de systèmes ATM

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 08:30
photo Thales

photo Thales

 

26.02.2018 Thales Group

 

Australia occupies a unique global position in the air traffic management (ATM) domain. The country’s Air Navigation Service Provider, Airservices Australia, manages the largest airspace in the world, totaling over 11% of the globe. Their ambition is to ensure the seamless integration of all civil and military air traffic over an area totaling 53 million square kilometers, approximately equal to the combined surface of North America, Central America, South America and China.

 

Airservices Australia and the Australian Defence Force have chosen to rely on Thales to achieve this ambition by signing an AUS $1.2bn (€777m) contract for the delivery and deployment of the OneSKY programme. OneSKY is the world’s most advanced civil military airspace integration project and calls for the modernization of the Australian and associated oceanic airspace.

 

OneSKY’s objective is to bring benefits for passengers, airlines and the economy whilst maintaining Australian air sovereignty and safety to citizens, and is a critical part of the national infrastructure necessary to underpin the future economic prosperity of Australia.

 

The ambition of this programme is to enable Australia to safely manage and benefit from the rapid increase in air travel over the next 20 years at a time when airspace management is becoming significantly more complex. OneSKY will leverage Thales’s proven track record in Air Traffic Management systems, dual civil/military interoperability and use the latest digital technologies in the fields of connectivity, big data and AI to improve flight co-ordination, safely increase the use of airspace, optimise air traffic flow and improve the way planes approach the runway. Drawing on its cybersecurity expertise, Thales will ensure the integrity of the connectivity that will drive this interoperability.

 

For passengers the programme will reduce travel times and delays. For airlines, OneSKY seeks to maintain safety levels at increased volumes to enable them to increase their routes, whilst reducing fuel burn and CO2 emissions. The Australian Air Force will benefit from safer co-ordination with civilian air movements, thus helping them accomplish their mission of protecting Australia and its citizens more efficiently.

 

The development and delivery of OneSKY will support over 500 highly skilled, high-tech jobs, of which 450 are in Melbourne as well as a further 50 jobs in similar disciplines in France. To this approximately 200 more jobs will be supported across the entire supply chain in Australia It builds on the long term investment by Thales and comprehensive technology transfer that has brought world-leading R&D in ATM systems to Melbourne.

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales. Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer.

Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way.

With 64,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €14.9 billion in 2016

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 12:50
Tiger HAD-E Attack Helicopter from Spanish Armed Forces photo Fuerzas Aeromóviles del Ejército de Tierra

Tiger HAD-E Attack Helicopter from Spanish Armed Forces photo Fuerzas Aeromóviles del Ejército de Tierra

18.02.13 Thales Group

 

The Spanish Army Aviation (FAMET – Fuerzas Aeromóviles del Ejército de Tierra) and the German Armed Forces (Bundeswehr) who have been involved in different UN-peacekeeping missions and are currently deployed in Mali with Tiger helicopters, are increasing their capabilities with Thales’s rockets to meet their ambitions. The Logistic Support Command of the Army (MALE) of Spain and the German Procurement Agency have just awarded Thales for a batch of respectively 1,000 and 10,000 70mm/2.75” rockets to complete the weapon systems of their Tiger HAD-E and their UH Tiger. Deliveries are expected on a very short term base.

10,000 Thales practice rockets for Germany

 

Produced by Thales in Belgium (Herstal), the 70mm/2.75” rockets offer a high level of safety and efficiency recognised by their worldwide customers on both helicopters and combat fixed wing aircraft. The aim of this contract with the Federal Office of Bundeswehr Equipment, Information Technology and In-Service Support (http://www.baainbw.de) is to deliver practice rockets to meet the increased demand for training of the German Armed Forces. The rocket will feature a modified rocket motor FZ90 MOD.4 with reduced debris.

 

First 70mm/2.75” Rockets contract for Spain

Thales 70mm/2.75” rocket system is part of the weapon system installed on the Spanish Tiger fitted with four light weight composite rocket pods, two of 19 tubes (FZ225) combined with two of 7 tubes (FZ233), able to carry a mixed loading of practice and high explosive warhead. On their HAP configuration Tigers, FAMET have used in operation the Thales Induction Rocket System since 2009. Complementarily, with this first batch of Thales 70mm/2.75 rocket, FAMET will now operate on their HAD Tigers the best version of the 70mm NATO standard rocket, which is also in service in German and Australian armies.

 

Through these new contracts, Thales confirms and strengthens its presence within the Tiger community all over the world. All forces equipped by Tiger helicopters – Spanish, French, German and Australian – are using Thales’s rockets systems solutions, in induction version or in 2.75/70mm.

 

About Thales

Thales is a global technology leader for the Aerospace, Transport, Defence and Security markets. With 64,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €14.9 billion in 2016. With over 25,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design and deploy equipment, systems and services to meet the most complex security requirements. Its exceptional international footprint allows it to work closely with its customers all over the world

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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 17:55
Une nouvelle solution connectée pour les véhicules des forces de sécurité

 

20.11.2017 MILIPOL PARIS COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

A l’occasion du salon Milipol Paris, Thales et Gruau annoncent un partenariat pour développer une nouvelle solution de connectivité pour les véhicules de patrouille de futur, un véritable coffre de toit connecté, afin d’accompagner la transformation digitale des forces de sécurité intérieure.

 

Pour répondre aux besoins quotidiens et aux contraintes des forces de sécurité intérieure, Thales et Gruau s’associent pour proposer un coffre de toit connecté en lieu et place de la rampe traditionnelle transposable sur les véhicules de nouvelle génération. De nouvelles fonctionnalités permettront aux patrouilles d’accéder à des applications métiers et des bases de données à distance, de partager des documents (photos, vidéos), grâce à une connectivité haut-débit sécurisée et une capacité de traitement des données et vidéos en local et en central.

Le coffre de toit, renforcé, intègre l’ensemble des moyens techniques actuels du véhicule (radio, signalisation et capacité de lecture automatisée de plaques d’immatriculation) ainsi que des fonctionnalités innovantes (hébergement local d’application, traitement vidéo, caméra 360° avec visionnage nocturne, alarme de proximité, drone) et une connectivité haut débit sécurisée.

Grâce à l’intégration de l’ensemble des équipements techniques dans le coffre de toit, les forces de sécurité bénéficient d’un meilleur aménagement des véhicules de patrouille et d’un espace intérieur allégé Pour une meilleure ergonomie et une meilleure sécurité. Avec son système d’installation « plug and play », le coffre de toit se démarque par sa rapidité d’installation et garantit, pour les forces de sécurité, une transformation minimale et simplifiée des véhicules ainsi qu’une optimisation économique.

Pour aller plus loin et accompagner davantage les forces de sécurité dans l’utilisation de la solution, le coffre de toit est proposé avec un ensemble de services allant du maintien en condition opérationnelle à la gestion capacitaire du système et de la flotte au travers d’engagements de performances mesurés.

Les forces de sécurité verront leurs missions quotidiennes facilitées, la disponibilité des moyens améliorée, et l’ergonomie et la sécurité à bord renforcée. Ainsi, le coffre de toit de Thales et Gruau accompagne la transformation digitale des métiers de la sécurité et s’adapte pleinement aux contraintes opérationnelles et économiques actuelles.

 

A propos de Gruau

Le Groupe Gruau, leader européen de la Carrosserie sur Véhicule Utilitaire, est partenaire de la Sécurité Intérieure depuis 2003. Il imagine depuis près de 130 ans des solutions globales innovantes de transport. Multi-spécialiste, multimarque, multi-site, le Groupe Gruau, propose une gamme de plus de 20 produits : transport de personnes, véhicules de distribution (fourgons et isothermes), utilitaires pour le BTP (bennes, plateaux, cabines approfondies…), véhicules de sécurité (Police, Gendarmerie), ambulances et véhicules d’urgence, véhicules funéraires, …. Le Groupe Gruau emploie 1500 collaborateurs, transforme plus de 52 000 véhicules par an sur 20 sites (13 en France, 2 en Pologne, 1 en Espagne, 1 en Algérie, 1 aux États-Unis et 2 en Italie) et réalise un chiffre d’affaires de 275M€. Pour plus d’informations : www.gruau.com

 

A propos de Thales

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l’Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros. Avec plus de 25 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

www.thalesgroup.com

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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 12:30
Mirage 2000-9. U.A.E. photo Dassault Aviation - F. Robineau

Mirage 2000-9. U.A.E. photo Dassault Aviation - F. Robineau

 

15.11.2017 Thales Group

 

Lors du salon aéronautique de Dubai, les Forces armées des Émirats Arabes Unis (EAU) annoncent leur intention de signer un contrat de modernisation de leur flotte de Mirage 2000-9. Thales, aux côtés de Dassault Aviation, remercie les autorités émiriennes pour leur confiance.

 

A bord du Mirage 2000-9, Thales fournit des solutions de combat électroniques complètes pour répondre aux besoins tactiques du pilote : information, survivabilité accrue et efficacité opérationnelle, ordinateur de mission, radar de conduite de tir, suite de guerre électronique, systèmes optroniques, suite de Navigation, Communication et Identification, systèmes d'affichage de cockpit, viseur de casque tête haute, système électrique

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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 15:55
photo Thales

photo Thales

 

source Thales

 

Le Centre de Développement et d'Ingénierie de l'Aviation et des Missiles de l'Armée américaine (AMRDEC) va procéder à une évaluation de la technologie de roquettes à induction de Thales.

Thales a été notifié d’un contrat, d’une durée de six mois, dans le cadre d’un FTAS (« Foreign Technology Assessment Support »). Sur cette période, les lance-roquettes Telson-22 and Telson-12 ainsi que les roquettes à induction Aculeus seront évalués en France par une délégation Américaine en collaboration avec des ingénieurs de Thales.

Cette technologie digitale, déjà éprouvée au combat depuis 2009 présente des avantages opérationnels de précision et de légèreté, une plus grande facilité d’utilisation et  réduit la maintenance. En ligne avec  les objectifs technologiques de l'Armée américaine, ces caractéristiques apportent un élan très favorable à l’évaluation de ce  système d’armes 100% français, déjà opérationnel sur l’hélicoptère de combat Tigre.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 15:55
Premier défilé sur les Champs-Elysées pour le futur véhicule blindé connecté de l’armée de Terre

 

Versailles, le 17 juillet 2017 – source Thales

 

Les sociétés Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales sont fières d’avoir contribué au succès du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées avec la présence d’un Véhicule Blindé MultiRôles (VBMR) en démonstration dynamique devant la tribune présidentielle.

Le VBMR succèdera aux VAB, fabriqués dans les années 70 et 80 et utilisés intensivement par l’armée de Terre sur tous les théâtres d’opération depuis plus de trente ans. Le VBMR sera un véhicule infovalorisé et interconnecté en temps réel avec les autres véhicules apportant ainsi une nouvelle capacité opérationnelle, le combat collaboratif.

Cette première démonstration dynamique du VBMR, dont le marché de développement, de fabrication et de soutien des véhicules a été attribué par la Direction générale de l’armement (DGA) en décembre 2014, reflète les avancées concrètes du programme Scorpion. Elle démontre un respect des plannings de développement et d’industrialisation par l’équipe France, avec l’objectif des premières livraisons d’engins fin 2018. Elle est aussi le résultat d’une collaboration fructueuse et efficace entre Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales, constitués en GME (Groupement Momentané d’Entreprises), leurs prestataires et partenaires, sous le pilotage de la DGA pour le compte de l’armée de Terre.

Ce programme, structurant pour Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales ainsi que pour tout le tissu industriel français irrigué par les commandes de sous-traitance du GME, donne une impulsion significative à notre industrie de défense terrestre.

 

A propos de Nexter

Nexter, société du groupe KNDS, est le leader français de la défense terrestre, et également le 3ème munitionnaire européen. Le Groupe a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d’activité s’étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les forces aériennes et navales. Nexter apporte également des systèmes et des solutions de protection dans le domaine de la sécurité. La société poursuit sa politique de développement à l’international avec 60% de prises de commandes à l’export en 2016. En France, Nexter est pleinement mobilisé pour répondre aux objectifs du programme SCORPION, à travers la rénovation du char Leclerc et le développement au sein d’un GME (Nexter, Renault Trucks Defense, Thales) des futurs engins VBMR et EBRC. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2016 à 866 millions d’euros, dont 19% sont alloués aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits du groupe est composée des véhicules blindés ARAVIS®, TITUS® et VBCI, des systèmes d’artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105LG1, de munitions intelligentes (BONUS), ainsi que de services clients, soutien et revalorisation.

 

A propos de RENAULT TRUCKS Defense

RENAULT TRUCKS Defense développe et fabrique une gamme complète de véhicules blindés, tactiques et logistiques de 7,9 à 42 t. Fournisseur historique des forces armées françaises avec quasiment tous les camions en service et de nombreux véhicules blindés, l’entreprise fournit également la chaîne cinématique (« driveline ») complète 8x8 des 630 Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie VBCI de l’armée de Terre française, ainsi que le châssis spécial de l’automoteur d’artillerie à roues de 155 mm Caesar® de Nexter. RENAULT TRUCKS Defense compte des clients dans plus de 65 pays à travers le monde. A ce jour, 5000 Véhicules de l’Avant Blindé VAB Mk1 de transport de troupes ont été vendus à l’international, tandis que des nouveaux modèles comme le véhicule tactique Sherpa Light 4x4 ont déjà remporté leurs premiers contrats à l’export.

 

 

A propos de Thales

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l’Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros. Avec plus de 25 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 15:55
photo Thales

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source Thales
 
In June 2017, on the occasion of the Belgian Defense Technology & Industry Day trials, held at the Naval Base at Zeebrugge, Thales successfully demonstrated the performances of its latest SAMDIS Multi-view Synthetic Aperture Sonar (SAS) system integrated onboard an ECA A27 AUV platform.

The A27 proved to be an extremely stable, enduring and reliable platform, capable of withstanding the strong tidal currents usually encountered in the North Sea.

The SAMDIS sonar generates long range, high resolution images (1 inch x 1 inch) with excellent reverberation-to-shadow contrast even in very shallow waters. Owing to its Multi-View capability, unique on the market, SAMDIS simultaneously generates 3 views of a given contact under different angles in a single path. The combination of high resolution and several independent views in a single pass is key in order to drastically reduce ambiguity when taking a detection/classification decision. This capability enables SAMDIS to combine high coverage with very high confidence rates of probability of detection and probability of classification of mines, with a very low false alarm rate.

SAMDIS outputs are best processed by the PRACTIS software that has again proven to be a powerful detection and classification tool that drastically optimise operator workload. PRACTIS is so efficient and user-friendly that Belgian Navy operators learned to operate it easily during the sea trials. The combination of SAMDIS and PRACTIS enables high confidence in classification of contacts as NON-MILCO, thus avoiding losing time in lengthy investigations to identify the contact.
 
SAMDIS is designed for seamless integration into various platforms with a combination of several array lengths for medium and heavy weight AUVs as well as side scan sonars towed by USV’s.

Thales has 50 years of cumulative experience in developing advanced technologies to support major Navies in their Mine-Hunting operations.
 
The A27/SAMDIS combination is part of the equipment package that will be delivered to France and the UK as part of their MMCM programme. This on-going European programme aimed at delivering a robust, proven unmanned mine hunting package to these two Navies as they switch to Unmanned MCM capabilities.

In 2016, Thales performed a number of successful demonstrations of its HALCYON USV off the North Sea Coast of Zeebrugge in Belgium and in Northern Scotland for the Royal Navy Unmanned Warrior exercises. During both trials, the HALCYON USV was towing its Towed Synthetic Aperture Sonar (TSAS) system. At the end of the trials in Belgium, Thales was well assessed for detection performance against all mine type, thus recognising the quality of the group’s unmanned mine-hunting systems’ capabilities.

In the framework of the Belgian/Dutch MCM capability replacement programme, Thales intends relying on its multi domain pedigree to offer state-of-the-art solutions in MCM: mission system integration and naval combat system. This will ensure a strong level of local industry involvement in terms of system development as well as future system support, combined with a very high level of operational efficiency.
 
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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 09:55
ITW du GCA (2S) Alain Bouquin, Conseiller Défense du Groupe Thales - @SDBRNews

 

Interview par Alain Establier - SDBR N°170 daté du 25/04/2017

 

SDBR : Général, vous avez eu de nombreuses responsabilités au sein de la Légion étrangère*. Pourquoi fait-on le choix d’intégrer un groupe industriel comme Thales ?

Bouquin : C’est une excellente question. D’abord, au cours de ma carrière je n’ai pas fait que la Légion et j’ai une double culture : une culture opérationnelle (légionnaire) et une culture capacitaire (opérations d’armement, programmes, préparation de l’avenir). La dimension capacitaire m’avait permis de connaître le monde industriel. Ensuite et c’est le plus important, je continue à servir mon pays. En France, nous avons le défaut de considérer que la seule manière noble de défendre son pays c’est par les armes. Je suis persuadé que servir dans l’industrie de défense est une autre manière de servir mon pays et j’ai l’ambition que mon pays soit doté des meilleurs équipements, des meilleurs matériels et des meilleures capacités pour permettre à ses armées de remplir leur mission.

 

Quel est votre rôle au sein de Thales ?

Je suis conseiller de défense, pour faire du lien entre l’industriel et l’opérationnel. L’industriel a besoin de comprendre le besoin des militaires mais il a aussi besoin de comprendre leur environnement, la complexité militaire et ce ne sont pas de simples spécifications posées sur un papier qui permettent à l’industriel de correctement appréhender le vrai besoin des Forces. A l’inverse, les Forces ont besoin de connaître les contraintes de l’industriel (certaines technologies ne sont pas matures, certains équipements coûtent très cher) donc il est nécessaire de se parler pour converger vers ce qui sera accessible à un horizon donné : répondre efficacement aux besoins en restant raisonnables. Mon rôle est aussi de préserver un certain équilibre entre l’Homme et la machine. L’Homme doit rester dans la boucle, sinon l’industriel risque de produire une très belle solution complètement automatisée, avec beaucoup d’intelligence artificielle, des logiciels, etc. mais, en opération, le militaire veut garder le contrôle. Donc il faut, dans tout système délivré aux Forces, une place pour que le militaire conserve la maitrise de l’emploi de l’équipement. Cela ne veut pas dire que certains automatismes ne seront pas acceptés, mais il faut que l’équipement soit débrayable pour que le militaire conserve la maitrise du feu, par exemple pour éviter le tir fratricide ou l’erreur de tir.

 

En juin prochain, au Paris Air Show, les SALA (Systèmes d'Armes Létaux Autonomes) seront probablement très visibles. Les Forces Spéciales de demain seront-elles robotisées ?

Je ne le pense pas, car il y aura toujours des cas non conformes. Le chef militaire est là pour prendre des décisions et ses responsabilités dans des situations complètement inimaginables. C’est ce qui fait souvent la différence de culture entre l’ingénieur et l’officier. L’officier doit décider car, à la guerre, il y a toujours des décisions à prendre. Il y aura donc toujours la présence d’un Homme en charge de ce qui va se produire. La « guerre des étoiles » ne remplira pas toute son efficacité face à des situations complètement originales où seule l’intelligence humaine reste pertinente. A cela, il faut ajouter les problèmes éthiques posés : nos démocraties peuvent-elles accepter qu’un jour un adversaire soit éliminé non pas sur une décision humaine mais sur la décision d’une machine ? Donc je reste persuadé que les systèmes que nous allons concevoir, même bourrés de logiciels et d’intelligence artificielle, laisseront place à l’Homme dans les boucles de décision. La force aérienne demain sera sans doute mixte, composée d’appareils pilotés et de drones de combat complètement automatiques ou pilotés depuis le sol. C’est imaginable dans le milieu aérien qui est un milieu homogène.

 

Et dans le milieu terrestre ?

C’est beaucoup plus compliqué en milieu terrestre, mais nous pouvons imaginer une force mixte composée d’hommes et de robots terrestres qui, dans un premier temps, assureront les servitudes les plus simples : transport, logistique, fourniture d’énergie. Progressivement, nous pourrons avoir des robots capteurs et de surveillance, voire de combat. Un tourelleau téléopéré sur un char n’est-il pas déjà un embryon de robot de combat ? Aujourd’hui, le tourelleau est téléopéré par un opérateur mais, demain, peut-être fonctionnera-t-il seul à l’aide de ses capteurs intelligents ? Et s’il est posé sur un socle à roulette, il deviendra un robot de combat… Tout cela viendra progressivement, mais il faudra d’abord apprendre à faire coopérer l’Homme et le robot sur le terrain, en faisant en sorte que l’Homme ait toujours la main. L’avantage du robot est tout de même sa réactivité et parfois son efficacité : exemple, un drone de combat aérien encaisse plus de G qu’un pilote, voit plus vite que le pilote grâce à ses senseurs tous azimuts et peut déclencher un départ missile plus rapidement qu’un pilote.

 

L’amiral Isnard, G-COS, évoquait au Sofins le temps d’avance nécessaire pour les Forces Spéciales. Que signifie pour vous ce temps d’avance ?

Je vous donne un exemple. Aujourd’hui, la vision nocturne est un différenciateur majeur face à nos adversaires. Il y a peu d’écarts sur l’armement, grâce à des fusils d’assaut de calibre 5.56 aux précisions équivalentes. En revanche, le vrai différenciateur des Forces Spéciales est l’aptitude à voir l’ennemi quand lui ne peut pas vous voir ; sauf que, dans 5 mois ou dans 5 ans, l’ennemi pourra acquérir les mêmes lunettes de vision nocturne que celles produites aujourd’hui par Thales. Il faudra donc imaginer un autre différenciateur dans le duel : meilleure résolution, meilleure portée, etc. Nous avons un temps d’avance sur la vision nocturne actuellement. Mais, me direz-vous, les Forces Spéciales sont rarement « au contact », alors pourquoi se préoccuper de la vision nocturne ? En fait, les Forces Spéciales sont un outil d’action dans la profondeur, au même titre qu’un missile de croisière ; elles n’agissent pas sur la ligne de front (s’il y en a) mais beaucoup plus loin dans la profondeur stratégique. En revanche, là où est leur action, elles sont face à un ennemi tactiquement à une distance courte (15/20 mètres). Elles agissent donc « au contact », avec discrétion et discernement.

 

Les Forces Spéciales agissent-elles seules ?

Et non. Elles agissent seules dans la conduite de l’action proprement dite, dans l’exécution de leur mission principale : destruction d’une infrastructure, libération d’un otage, etc. Par contre, elles s’appuient sur le Groupement d’Appui aux Opérations Spéciales (GAOS) pour tout ce qui est appui, soutien ou service : appui feu, logistique, énergie de leurs radios ou essence des véhicules, maintenance de leurs armes, pour traverser un champ de mines (sapeurs), etc. pour se concentrer sur leur mission majeure et ne pas perdre en efficacité en dispersant leur ressources sur des missions annexes.

 

Y a-t-il des relations particulières entre les Forces Spéciales et les industriels ou la DGA ?

La DGA est une interface indispensable pour les industriels et pour les Forces, faisant un métier que les Forces ne peuvent pas remplir, à savoir traduire un besoin opérationnel en une spécification technique, à chiffrer un coût, à estimer ce qui est accessible et ce qui ne l’est pas, puis à passer un marché public. La DGA fait remarquablement ce métier, le militaire ne saurait pas le faire. Ce qu’on peut en revanche parfois reprocher à la DGA, c’est un cloisonnement un peu trop hermétique alors que les Forces et les industriels ont besoin de se parler en tête à tête pour mieux se comprendre. L’industriel doit parler avec le militaire pour mieux prendre la mesure de ses besoins ; les attendus d’un document contractuel ne suffisent pas.

 

Et le processus classique est donc trop lourd et trop long pour les Forces Spéciales ?

Forces Spéciales revendiquent leur particularisme et leur réactivité avec un tempo réduit, idéalement de l’ordre de 6 mois : elles cherchent donc des méthodes d’acquisition qui permettent de réduire les délais. Elles peuvent par exemple prendre le prototype d’un industriel, avec encore des défauts, s’il leurs donne le temps d’avance dont elles ont besoin. C’est une logique d’urgence opérationnelle qui bouscule les états-majors, les industriels et bien sûr la DGA. Les Forces Spéciales partagent d’ailleurs cette vision avec la DRM. Pour que les industriels s’adaptent à ce tempo, il faut qu’ils sachent être réactifs. C’est pourquoi un industriel comme Thales est friand du RETEX des Forces Spéciales, par exemple sur un prototype de vision nocturne pour en faire de l’adaptation réactive et gagner des mois de mises au point.

 

N’est-ce pas un chemin risqué pour la garantie de prix raisonnables ?

Je ne le pense pas car nous sommes challengés par des PME innovantes et les « start-up », et si Thales veut rester dans la course à l’innovation face aux PME, il faudra rester sur le même tempo qu’elles et sur des registres de prix comparables. Sur l’aspect réactivité, il est possible de gagner du temps en sélectionnant des produits sur étagères qui conviennent à peu près, pour un certain emploi, et en demandant à la DGA d’en faire des opérations d’expérimentation réactives (OER) : cette procédure peut faire gagner plusieurs mois de délais. Ceci étant, l’acquisition de produit sur étagère ne peut pas se faire sur l’ensemble du spectre. Pour les produits susceptibles d’être exposés à des menaces électromagnétiques et cyber, nous devons être très prudents et passer par des produits durcis et normalisés.

 

A propos d’innovation, Thales a évoqué récemment quelques avancées sur des armes non létales. Pouvez-vous nous en parler ?

Nous réfléchissons de plus en plus au non-cinétique. Depuis l’invention de la poudre, le mot arme fait penser à arme à feu. Demain, nous aurons des effecteurs qui reposeront sur d’autres effets : jet de particules, émission électromagnétique de forte puissance, émission laser, etc. Beaucoup de travail reste encore à faire pour les rendre portables, mais ces outils fonctionnent. Par exemple, le projet REPTILE (micro-onde de forte puissance), capable de faire un trou dans une plaque métallique à 200 mètres, peut faciliter la chasse aux minidrones ou la progression de troupes. Le projet PEPS est capable de délivrer des émissions magnétiques micro-ondes pour détruire par impulsion toute l’électronique embarquée d’un objet non durci : par exemple, pour stopper un véhicule suspect à un barrage. Voilà des exemples de ce que Thales peut apporter aux Forces Spéciales en matière d’innovation.

Nous sommes à l’aube d’une belle histoire à construire avec les Forces Spéciales, en les convaincant que Thales est un partenaire de confiance, avec une panoplie d’outils qui couvrent déjà un large spectre pour elles, que nous ne sommes pas simplement des électroniciens de très haut niveau et que nous pouvons mettre en place une organisation de proximité avec elles.

 

* Saint-Cyrien de la promotion général ROLLET, le général BOUQUIN a été affecté au 4ème Régiment étranger en 1980 puis au 2ème REP en 1981. Il y occupera successivement jusqu'en 1990 les fonctions de chef de section, d'officier adjoint, de commandant de compagnie puis d'officier traitant au bureau opérations instruction. Après différentes responsabilités à l’EMA, en 2000 il prend le commandement du 2ème REP. En 2009, il prend le commandement de la Légion étrangère jusqu’en 2011. Il est officier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du mérite, titulaire de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze et de la croix du combattant.

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 07:55
Alex Cresswell, Executive Vice-President, Land and Air Systems - photo Thales

Alex Cresswell, Executive Vice-President, Land and Air Systems - photo Thales

 

06/09/2016 par Alain Establier - « SECURITY DEFENSE Business Review » n°155

 

SDBR : En tant que Directeur-général adjoint des activités systèmes terrestres et aériens de Thales*, comment percevez-vous l’évolution du marché au sein de votre activité ?

 

AC : La meilleure façon de répondre à votre question est peut-être de rappeler ce que les événements dans le monde ont comme impact sur nos activités de défense et de sécurité, et de citer quelques repères plus spécifiques aux activités systèmes terrestres et aériens. La première réalité est  l’importance des conflits régionaux, particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique, qui amène certains pays (EAU, Qatar, etc.) à avoir des budgets de défense élevés, d’autant plus que la nature de la menace est asymétrique. Ces pays utilisent leurs équipements en situation de guerre, donc beaucoup plus qu’ils ne l’avaient imaginé lors de leur acquisition. En outre, certains pays du Golfe entrainent pour la première fois leurs forces militaires sous la supervision américaine. Dans ce contexte, le tempo du maintien en condition opérationnelle des équipements et des supports a changé, ce qui n’avait pas été envisagé dans les contrats d’origine signés avec ces pays. Deuxième facteur: nombre de pays occidentaux, conséquence des conflits afghans et irakiens, avaient diminué leurs dépenses et commencent timidement à les réajuster. Troisième facteur important, l’impact du cours du pétrole qui touche beaucoup de clients dont l’économie est basée sur l’exportation de pétrole et de gaz, en Extrême-Orient, au Moyen-Orient et quelques-uns en Afrique: leurs capacités à investir dans des dépenses militaires a donc diminué. Nos activités systèmes terrestres et aériens grossissent plus vite que le marché lui-même: détection, identification, engagement, des applications qui mettent en jeu entre autres l’optronique, les capteurs de radars, la gestion du trafic aérien (ATM) et les munitions à précision. Nous avons adapté notre stratégie à cette évolution du marché et aux besoins de nos clients.

 

Malgré ce contexte, Thales a présenté des résultats remarquables pour les activités systèmes terrestres et aériens. Comment est-ce possible ?

 

En effet, notre carnet de commandes n’a jamais été aussi haut et c’est identique pour les activités défense et sécurité du groupe Thales. Le carnet de commandes pour ces activités a doublé en 3 ans, ce qui montre une progression exceptionnelle. En conséquence, la progression de nos ventes entre 2015 et 2016 devrait atteindre 10%.

 

Quel a été l’enseignement de l’Afghanistan pour les activités systèmes terrestres et aériens?

 

Nous en avons retiré trois enseignements: l’importance de la protection de la mobilité, l’importance de la surveillance tactique et le besoin de précision des frappes. En matière de mobilité, les explosifs improvisés (IEDs) ont stoppé toute liberté de manœuvre et empêché d’adopter quelque tactique que ce soit. La première leçon reçue par les Américains, les Britanniques et les Australiens fut de ne pas pouvoir quitter leur base opérationnelle sans avoir perdu de soldats. C’est pourquoi a été fait un très gros effort d’investissement dans la détection des IEDs et la protection, pour pouvoir protéger la mobilité des convois. Dans ce domaine, nos deux véhicules fabriqués en Australie, Hawkei et Bushmaster, répondent à ce besoin de protection. La deuxième leçon afghane a été de prendre conscience de l’importance de la surveillance tactique. Les Américains essentiellement et un peu les Britanniques ont développé la surveillance tactique. Les Britanniques l’ont fait en utilisant la plateforme Hermes 450 d’Elbit Systems opéré par Thales, qui est devenu par la suite la base du Watchkeeper de Thales. Le troisième enseignement a été la précision des tirs, en liaison avec la surveillance tactique, pour arriver à ce qu’on nomme des «frappes chirurgicales». Dans un environnement peuplé, où l’ennemi utilise la proximité de lieux comme un hôpital ou une école pour se dissimuler, il est fondamental de pouvoir l’atteindre sans dégât collatéral.

 

photos Thalesphotos Thales
photos Thales

photos Thales

Le groupe Thales couvre t-il le champ de ces trois enseignements ?

 

Nous avons parlé de la protection de la mobilité avec le Hawkei et le Bushmaster; j’ajouterais la protection des convois de véhicules légers avec notre système Eclipse. En matière de surveillance tactique, nous avons bien sûr le programme Watchkeeper mais nous avons aussi présenté, au salon Eurosatory de juin dernier, le Spy‘Ranger qui est un petit drone de surveillance et de reconnaissance pour les bataillons, de façon à voir de l’autre coté de la colline. Le Spy‘Ranger est en compétition pour le contrat de remplacement du DRAC du ministère de la Défense français, Thales ayant intégré sur l’avion son système de surveillance tactique. Dans le domaine du tir de précision, les produits de notre filiale TDA atteignent maintenant une précision inférieure au mètre (Sub-Metric), que ce soient les rockets à induction et guidage laser ou les mortiers que nous fabriquons. Thales et certains clients ont investi fortement pour développer une nouvelle gamme de produits, qui commencent à arriver sur le marché: Airbus Helicopter vient d’annoncer que Thales devenait partenaire privilégié pour la fourniture de rockets guidées de 68mm et 70mm. La rocket de 68mm est destinée aux marchés Export. De même, TDA s’est vu notifier par la DGA, début juillet, un contrat de plusieurs dizaines de millions d'euros afin de doter l'aviation légère de l'armée de Terre d'une capacité de roquette à induction à guidage laser.

 

 

photo Thales

photo Thales

TDA fabrique des rockets et des obus de mortiers. La prochaine étape sera-t-elle la fabrication de missiles ?

 

Comme je le disais, nous travaillons à élargir notre gamme de produits et en particulier avec un «light modular missile», qui est un des aspects de notre expérience afghane. La précision chirurgicale est importante, mais il faut être sûr que la cible soit la bonne cible: détecter, identifier, décider l’engagement. Ce protocole, pour être complet, doit être suivi d’un tir de précision grâce à un guidage partiel au laser: c’est la raison de notre recherche sur une arme à guidage laser semi-actif. C’est important du point de vue technologique, mais cela l’est encore plus du point de vue de l’opérateur. La munition semi-active, une fois tirée, reçoit le reflet de la cible illuminée et corrige elle-même sa trajectoire, l’illumination ayant été faite par une visée humaine. Cette technologie est utilisée dans les rockets guidées, dans les obus de mortiers guidés et nous allons l’utiliser dans des versions légères de missiles modulaires, pouvant être largués depuis un petit drone par exemple. Nous avons un contrat en ce domaine avec le MoD britannique.

 

L’avenir de TDA est-il assuré aujourd’hui ?

 

Oui, les effets de précisions sont un business pour le Groupe. Rien n’est jamais certain, mais les investissements faits pour développer des munitions plus précises donnent un avantage concurrentiel évident à TDA. Les activités systèmes terrestres et aériens comptent environ 10.000 personnes à travers le monde, la plupart hors de France, et le premier pays après la France, en importance, est l’Australie où nous avons un site qui produit beaucoup de munitions en format GOCO (Government Own Contractor Operated). Nous faisons donc en Australie des munitions «as a Service» (comme on peut faire de la sécurité informatique en mode SaaS).   

 

Quels ont été les faits marquants récents pour les activités systèmes terrestres et aériens de Thales ?

 

Je citerais le contrat d’un montant de 125 M£ pour fournir à General Dynamics UK des systèmes de visée et équipements auxiliaires, destinés à la phase de production du programme Specialist Vehicle (SV) SCOUT du MoD, et un contrat de 54 M£ avec Lockheed Martin UK Ltd, pour fournir le système de visée stabilisée jour/nuit DNGS-T3 de ce même contrat. Le troisième gros contrat concerne notre participation à la vente d’avions Rafale à l’Egypte et au Qatar; nous sommes concernés par l’optronique du pilote, le POD de désignation d’objectif et par un sous-contrat avec MBDA sur l’électronique missile. Nous avons eu aussi un gros contrat de défense aérienne avec la Malaisie, qui a concerné notre site de Belfast pour les missiles sol-air et notre site de Limours pour le radar Ground Master 200.

 

photo Thales

photo Thales

Pourquoi le périmètre de la société commune avec Raytheon a t’il évolué ?

 

Au début des années 2000,  nous avons créé une JV avec Raytheon dans le but de servir des contrats de commandement et de contrôle pour l’OTAN. ThalesRaytheonSystems a ainsi gagné un très gros contrat il y a 12 ans avec l’OTAN. L’autre objectif de la JV était de vendre des radars de surveillance à partir des installations californiennes, mais étaient exclus de la JV tous systèmes radar associés à des systèmes d’armes. Pendant ces 15 ans, la technologie de surveillance radar et la technologie de déclenchement de tirs ont convergé, et il était devenu très difficile de développer de nouveaux produits, obligatoirement convergents et intégrés, en respectant ces contraintes contractuelles.  Aujourd’hui, les choses ont donc évolué et le périmètre de cette société commune sera exclusivement concentré sur le marché du commandement et de la conduite d’opérations aériennes et de défense anti-missiles balistiques pour les marchés OTAN.

 

Mettre en place une JV avec un partenaire étranger est-il toujours d’actualité pour Thales ?

 

L’activité du Groupe change en permanence du fait des opportunités du marché mondial. Mettre en place une JV est donc question de circonstances et d’opportunités. Par exemple, nous avons une  JV dans les radars avec Bell Electronics India et une autre au Kazakhstan pour des radars Ground Master et Thales a bien entendu d’autres JV dans le monde.

 

Est-ce que le MCO est une offre de Services à part entière dans votre activité ?

 

C’est souvent une offre liée à la vente d’équipements et c’est parfois une offre à part entière. Il convient de plus en plus de considérer le maintien en condition opérationnelle (MCO) comme une fonction à part entière, comme vous le feriez avec les ressources humaines ou la supply chain, pour pouvoir en traiter tous les aspects. Par exemple, le contrat Marshall qui nous lie depuis 15 ans au Royaume-Uni, pour gérer l’infrastructure de la gestion du trafic aérien  militaire, est un contrat de services de 22 ans avec reprise d’une partie de leur personnel militaire et civil; autre exemple, en Australie 30% de notre chiffres d’affaires provient du MCO et, au niveau des activités systèmes terrestres et aériens, 30% du CA provient soit du soutien aux forces, soit du Service, soit des deux ensemble…

 

Quels sont vos souhaits pour vos activités ?

 

Tout d’abord, continuer à maitriser la croissance, ce qui n’est pas toujours simple: mettre en place les organisations, les ressources, la supply chain et la logistique, livrer dans les délais, etc. Ensuite, continuer à prendre des commandes pour maintenir notre carnet d’ordres à son niveau actuel. Nous avons fait de gros investissements en 2015 et nous allons continuer en 2016, mais nous aimerions que nos clients investissent à nos cotés, par exemple en doublant notre mise, pour continuer cet effort de développement et peut-être nous permettre de créer des bases industrielles dans des pays où nous n’en avons pas encore.

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 08:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/03/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le contrat Donas d'un montant de trois milliards de dollars signé par l'Arabie Saoudite (le financier), le Liban (le client) et la France (le vendeur) va se poursuivre. Selon le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al Jubeir, "les contrats seront bien appliqués mais le destinataire sera l'armée saoudienne".

 

Ni arrêté, ni même suspendu... Le contrat Donas d'un montant de trois milliards de dollars signé par l'Arabie Saoudite (le financier), le Liban (le client) et la France (le vendeur) va se poursuivre. Avec néanmoins une nuance de taille comme l'a annoncé samedi lors d'une visite à Paris le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al Jubeir : "Les contrats seront bien appliqués mais le destinataire sera l'armée saoudienne". Et non plus l'armée libanaise. En 2014, Ryad avait signé pour le compte du Liban 31 contrats avec une vingtaine de groupes français, par l'intermédiaire d'ODAS, une société qui intervient essentiellement dans le royaume pour le compte de l'Etat français.

"Nous sommes face à une situation où les décisions du Liban sont captées par le Hezbollah. (Les armes) iront à l'Arabie saoudite, pas au Hezbollah", le mouvement chiite favorable à l'Iran, a expliqué Adel al-Jubeir.

"Les discussions se poursuivent entre la France et l'Arabie Saoudite pour la continuation du contrat Donas", avait-on expliqué de source proche du dossier ces derniers jours à La Tribune. Entre Paris et Ryad, il y a eu quelques allers-retours de responsables français ces deux dernières semaines pour clarifier la position saoudienne et faire entendre celle de la France. Clairement les ponts n'ont pas été coupés entre les deux pays mais le courrier de Ryad reçu par Bercy le 19 février a jeté un froid sur les relations bilatérales. Notamment les milieux politiques français étaient agacés par l'attitude de Ryad : ils considéraient que Paris avait beaucoup soutenu politiquement Ryad sur la scène internationale ces derniers mois sans pour autant recueillir de contreparties économiques. A droite, on poussait pour un rééquilibrage des relations de la France et les autres pays du Moyen et Proche Orient.

 

La pression de Ryad sur Beyrouth

Pour l'Arabie Saoudite, explique-t-on à La Tribune, les livraisons des armes françaises à Ryad est aussi une façon de mettre la pression sur le gouvernement libanais pour qu'il s'éloigne de l'influence du Hezbollah. Le différend entre Beyrouth et Riyad est apparu en janvier, lorsque le Liban a refusé de voter un communiqué arabe condamnant les attaques de représentations diplomatiques saoudiennes en Iran après l'exécution d'un dignitaire chiite par le royaume wahhabite. Le porte-parole officiel à l'agence saoudienne SPA avait déploré les "campagnes politiques et de presse inspirées par le Hezbollah contre l'Arabie saoudite" et ses "actes terroristes contre les nations arabe et musulmane".

Au Liban donc de s'émanciper de l'influence du Hezbollah. En donnant des gages à l'Arabie Saoudite, il pourrait in fine recevoir les équipements militaires français à travers le contrat Donas, qui prévoit la livraison d'armes pour un montant de 2,1 milliards de dollars et 900 millions pour leur entretien.

 

Des moyens considérables

Le programme d'aide saoudien destiné à moderniser l'armée libanaise prévoit la livraison de différents types d'armement fabriqués par les industriels français. La première livraison est intervenue en avril 2015. La France a alors livré 48 missiles antichar Milan prélevés sur les stocks de l'armée française. Une série d'autres équipements - appareils de vision nocturne, véhicules blindés et légers, drones légers, moyens de déminage - devaient être initialement livrés en 2015 mais ce calendrier n'a pas été tenu.

Au total, 250 véhicules de combat ou de transport de troupes (Renault Trucks Defense), sept hélicoptères Cougar (Airbus helicopters), trois corvettes (CMN) équipées de missiles Mistral (MBDA), de l'artillerie comme 24 canons autotractés Caesar (Nexter Systems) et des équipements de reconnaissance, interception et communication (Thales) doivent être livrés dans les prochaines années, selon le schéma présenté en 2015.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:55
photo Peter Bastiaans - Safran

photo Peter Bastiaans - Safran

 

23-01-2016 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

L'armée française va commander 14 drones tactiques Patroller à Sagem, filiale de Safran. Un coup de théâtre, tant le Watchkeeper de Thales a longtemps été donné ultra-favori.

 

Un coup de théâtre. Après deux ans d’une compétition farouche entre deux champions français de la défense, c’est finalement le drone Patroller de Sagem (groupe Safran) qui a remporté l’appel d’offres pour le renouvellement des drones tactiques de l’armée de terre, face au Watchkeeper de Thales. Le contrat, de 300 millions d'euros environ en intégrant la maintenance des appareils sur dix ans, prévoit la livraison à partir de 2018 de 14 drones : deux systèmes de cinq appareils chacun, et quatre drones pour l’entraînement et la formation. Ces appareils remplaceront les vieux Sperwer de l’armée de terre, déjà fabriqués par Sagem.

Comment le Watchkeeper, grand favori de la compétition, a-t-il pu se faire coiffer ainsi au finish ? Le drone de Thales semblait pourtant avoir tous les atouts en main : basé sur une cellule israélienne (le Hermes 450), il est développé et assemblé par la filiale britannique de Thales, ce qui cadrait parfaitement avec les traités de coopération militaire de Lancaster House, signés en 2010 par la France et le Royaume-Uni. Il était déjà en utilisation en Grande-Bretagne, qui l’avait déployé un temps en Afghanistan. L’armée de terre ne jurait que par lui, voyant d’un mauvais œil le lancement d’un appel d’offres impliquant le Patroller.

 

Victoire sur le terrain

Le 22 octobre 2014, le chef d’état-major des armées lui-même, le général Pierre de Villiers, ne faisait pas mystère de sa préférence : "Je préconise le Watchkeeper, que j’ai vu à l'œuvre en Afghanistan, et qui est le fruit de la coopération menée dans le cadre des accords de Lancaster House", assurait-il devant les sénateurs de la commission de défense.

Le Patroller de Sagem, drone basé sur le motoplaneur S-15 de l’allemand Stemme, a finalement renversé la vapeur. Plus que sur le prix, de même ordre chez les deux rivaux, la différence semble s’être faite sur le terrain. "Suite à 18 mois de tests, il y a eu un consensus entre la DGA et l’armée de terre sur le fait qu’il était largement supérieur, assure un proche du dossier. La performance de la boule optronique, avec des images parfaites, a bluffé l’armée de terre." Le fait que le Patroller puisse voler au-dessus du territoire national a aussi été un critère déterminant : Sagem avait organisé une campagne d’essais fin 2014, une vingtaine de vols à proximité de Toulouse pour tester l’insertion du Patroller dans l’espace aérien civil.

 

Un drone en grande partie made in France

Le Patroller présentait un autre avantage : plus de 80% de sa valeur ajoutée est réalisée en France, contre 30% environ pour le Watchkeeper. Seule la cellule est allemande : la R&D est basée à Eragny, les boules optroniques sont conçues à Dijon, les caméras infrarouges à Poitiers, les cartes électroniques à Fougères (Ille-et-Villaine) et l’intégration finale et le segment sol à Montluçon (Allier). 300 emplois étaient ainsi, directement ou indirectement, liés au choix du Patroller. Toute la chaîne d’information est française, à l’inverse du Watchkeeper, équipé d’une boule optronique conçue par l’israélien Elbit Systems. "Le made in France n’était pas un critère de choix, mais si l’emploi et les compétences sur le territoire national se développent, c’est une bonne chose", explique-t-on au ministère de la défense.

Sagem pourra aussi s’appuyer sur la commande française pour ses campagnes export. Le Sperwer avait été vendu à 6 pays, dont la France, les Pays-Bas et le Canada (150 drones en tout). L’industriel français espère exporter son successeur en Egypte et en Asie notamment, l’appareil pouvant être dédié à des missions militaires, gouvernementales (douanes, surveillance de frontières…) ou civiles.

 

La France a encore du retard

La filière française des drones rattrape-t-elle pour autant son retard sur le segment des drones militaires, ultra-dominé par les Etats-Unis et Israël ? On en est loin. Des années d’incurie partagée entre les industriels, les militaires et les politiques ont abouti à une dépendance des  forces françaises envers les groupes étrangers. Sur le segment des drones MALE (plus gros et dotés de performances supérieures aux drones tactiques type Patroller), l’armée de l’air utilise ainsi au Sahel trois drones Reaper achetés à l’américain General Atomics, la DGA ayant commandé deux autres systèmes de trois drones.

La France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie ont bien lancé un projet de drone de surveillance européen rassemblant Dassault, Airbus Group et Finmeccanica, mais l’horizon du projet (passé de 2020 à 2025) est trop lointain pour être vraiment crédible. L’Europe est heureusement bien plus avancée sur le programme de drone de combat Neuron, développé par Dassault, à la tête d’une équipe d’industriels (Airbus, Saab, Alenia, HAI, Ruag…). Le prototype de ce drone furtif, dont la signature radar est celle d’un oiseau, est actuellement en phase d’essais en Suède. Il a tiré ses premières bombes d’essai en septembre, selon le blog le Mamouth.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:55
Éric Normand, directeur général, et Laurence Ladurée-Cantet, DRH, près d'un radar fabriqué pour les avions Rafale. photo Ouest-France

Éric Normand, directeur général, et Laurence Ladurée-Cantet, DRH, près d'un radar fabriqué pour les avions Rafale. photo Ouest-France

 

20.01.2016 Rose-Marie DUGUEN - Ouest-France

 

À Étrelles, Thales Microelectronics emploie 500 salariés. L'entreprise forme ses futurs collaborateurs en interne et envisage une centaine de recrutements.

 

Que fait Thales Microelectronics à Étrelles, près de Vitré ?

Le centre de compétences en microélectronique de Thalès « développe et produit des technologies qui peuvent évoluer dans des environnements dits sévères en températures, vibrations, chocs », explique Éric Normand, directeur général de Thales Microelectronics.

 

Comment se porte le site ?

L'activité du site, qui emploie 500 personnes, a été stable entre 2010 et 2014. Il enregistre une croissante intéressante en 2015, qui se poursuivra en 2016. Le fruit de plusieurs facteurs, estime Laurence Ladurée-Cantet, directrice des ressources humaines : « Une stratégie de diversification dans le domaine civil, automobile, transports, spatial, pétrole, le secteur de la défense (70 % de l'activité) qui se porte bien et une volonté d'anticiper l'intégration et la formation de nouveaux salariés en vue de futurs départs en retraites. »

 

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 11:55
crédits : Serta Aerospace & Defense

crédits : Serta Aerospace & Defense

 

20 janvier 2016 Yann Buanec - lejournaldesentreprises.com

 

Le fournisseur de rang 1 et 2 du secteur de l’aéronautique et spatial passe entre les mains d’Industries & Finances Partenaires.

 

Le groupe Serta Aerospace & Defense (20 M€ de chiffre d’affaires) est vendu par son fondateur, Alain Delugin. Cette PME basée à Saint-Jean-d’Illac est spécialisée dans la conception d’outillages, tôlerie, tuyauterie, chaudronnerie, usinage et assemblages de pièces techniques destinés à l’industrie aéronautique. Le groupe travaille avec des clients comme Dassault Aviation sur les programmes Falcon et Rafale, mais également Safran, Sonaca, Thalès, Asco, DCNS ou SABCA. Serta Aerospace & Defense emploie 240 salariés en France, Pologne et Inde.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:45
A-NSE va déployer un aérostat au profit de la Minusma à Kidal


29.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La société A-NSE (voir ici mon post de novembre 2012), spécialisée dans la production et l'exploitation d'aérostats (ballons captifs ou dirigeables) équipés de caméras, radar et système de transmission par fibre optique, va installer un de ses appareils à Kidal au profit de la Minusma.

La base onusienne de Kidal est, en effet, la cible de tirs fréquents qui ont déjà coûté la vie à une demi-douzaine de Casques bleus.

A-NSE (Aero-Nautic Services & Engineering) a été créée en 2010. Parmi son équipe dirigeante, on retrouve le vice-amiral d’escadre (2s) Patrick Hébrard.

La société devrait installer un système TC-350 (voir ici) pour assurer la sécurité de la base onusienne, en partenariat avec Thales qui fournira une liaison de données.

L'an dernier, l'Onu avait déjà attribué à Thales et l'entreprise de génie civile Razel-Bec des contrats d'un montant de 34,7 millions d'euros pour des travaux d'infrastructures dans le Nord-Mali, notamment pour l'extension et la consolidation des pistes d'atterrissage de kidal et Tessalit.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:55
"Cybersécurité : il manque 1 milliard d'euros d'investissements en France" (Marc Darmon, président du CICS)

"Il manque probablement un milliard d'investissements sur quelques années pour développer une vraie base industrielle en cybersécurité à la mesure des risques à venir en France" (Marc Darmon, président des industries de la confiance et de la sécurité)

 

21/12/2015 Propos recueillis par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Près de deux mois après les attaques terroristes simultanées à Paris, le président du conseil des industries de la confiance et de la sécurité (CICS), Marc Darmon, par ailleurs directeur général de Thales, précise l'apport et potentiel des industries de la sécurité à la lutte contre le terrorisme, les cyberattaques et la criminalité.
 

LA TRIBUNE - Que peuvent apporter les industriels de la sécurité dans le but de renforcer la lutte contre le terrorisme et plus généralement dans le domaine de la sécurité?
MARC DARMON - Il y a quatre domaines dans lequel l'industrie de la sécurité peut offrir des réponses complémentaires en termes de technologies : anticipation, action, investigation et cybersécurité. La France dispose d'une filière d'excellence capable de proposer aujourd'hui des technologies très novatrices, certaines d'entre elles étant déjà déployées à l'étranger. Ce sont des technologies très récentes qui permettent de réaliser des gains importants en matière de sécurité, dans les quatre domaines.

 

Comment peut-on aujourd'hui progresser dans la phase de l'anticipation afin de mieux localiser, puis identifier des personnes suspectes?
Le premier besoin est celui de supervision mobile ou de surveillance mobile qui peuvent être filature sophistiquée ou de suivi de la situation par exemple. Ces solutions reposeront en partie sur des communications sécurisées à très haut débit qui permettent d'échanger des vidéos et des images en temps réel, entre plusieurs forces de sécurité. Elles doivent fonctionner tout le temps, y compris quand les infrastructures locales sont surchargée ou même en panne. C'est probablement l'une des évolutions les plus importantes pour les forces de sécurité. Ces programmes servent aussi bien dans le domaine de la prévention que dans celui de l'action. Ce type de programmes de communications sécurisées à haut débit se développe déjà dans plusieurs pays, notamment en Angleterre et aux Etats-Unis.

Suite de l'entretien

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:55
Au premier plan, aperçu du nouveau radar mobile GM 403, installé sur l'EAR de Nice Mont-Agel

Au premier plan, aperçu du nouveau radar mobile GM 403, installé sur l'EAR de Nice Mont-Agel

 

01/12/2015 Sources : Armée de l'air

 

Lundi 30 novembre 2015, l’état-major de l’armée de l’air (EMAA) a prononcé la mise en service opérationnel du radar Ground Master (GM) 403 T (transportable) sur le site de l’élément air rattaché (EAR) de Nice. Il s’agit d’une première en France pour ce radar mobile de nouvelle génération. Le GM 406, autre radar de dernière génération, équipe également le site de Kourou depuis novembre 2014.

 

L’EAR de Nice accueille désormais le dernier né de la famille des radars transportables de défense aérienne à moyenne et basse altitudes. Développé par Thales Raytheon Systems, ce système mobile améliore significativement la couverture radar dans le sud-est de la France. «Le GM 403T assurera la surveillance de l’espace aérien d’une grande partie de la côte méditerranéenne. Radar de haute technologie, il est entièrement numérique et capable de positionner en trois dimensions les mobiles aériens, y compris ceux de faible surface équivalente radar (SER)», détaille le commandant Thierry, du bureau expertise organique – programmes de l’EMAA.

 

Le déploiement du radar GM 403T, en remplacement d’un système d’ancienne génération, s’inscrit dans le cadre du programme SCCOA (système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales). «Enjeu majeur pour l’armée de l’air, SCCOA permet d’améliorer et de renouveler les capacités de 60 types de systèmes. Dans le domaine de la détection, l’arrivée de cette nouvelle génération de radars Ground Master représente un saut capacitaire déterminant, que ce soit en termes de performances, de couverture radar à basse, moyenne et haute altitudes, de disponibilité ou de maintenance», explique le lieutenant-colonel Philippe, chef de la division «Espace et systèmes d’information opérationnels» à l’EMAA.

 

Le système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales (SCCOA)

 

Vue aérienne du radar GM406 de Kourou

Vue aérienne du radar GM406 de Kourou

 

Lancé le 25 janvier 1993, le SCCOA représente un maillon essentiel du dispositif opérationnel de l’armée de l’air et de la préparation au combat des forces. Du contrôle aérien à la défense sol-air, en passant par le commandement et la conduite (C2) des opérations aériennes et la surveillance spatiale, il est au cœur des missions de l’armée de l’air.

 

Les systèmes qui le composent sont installés sur des bases aériennes et des centres militaires fixes pour les missions menées 24h/24 sur le territoire national. Certains systèmes mobiles permettent de disposer des mêmes capacités sur les théâtres d’opérations extérieures.

 

Appelée 4.2, l’étape en cours du programme SCCOA prévoit notamment le remplacement des radars de basse et moyenne altitudes, la modernisation du système GRAVES (surveillance de l’espace), le renforcement de la capacité de commandement et de conduite, le renforcement de la sécurité informatique des systèmes et le déploiement de l’Air Control and Command System (ACCS) qui concrétisera la pleine intégration de la France dans les opérations aériennes de l’OTAN. « Le SCCOA est la pierre angulaire du volet «air» de la posture permanente de sûreté, au titre de laquelle l’armée de l’air assure la protection de nos concitoyens », souligne le lieutenant-colonel Philippe.

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