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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 08:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/garde-d-honneur-de-la-fremm-aquitaine-a-brest-c-a.monot_marine_nationale/2112999-1-fre-FR/garde-d-honneur-de-la-fremm-aquitaine-a-brest-c-a.monot_marine_nationale.jpg

Garde d'honneur de la FREMM Aquitaine à Brest

 

18/12/2012 Marine nationale

 

Au terme de trois semaines de stage de mise en condition opérationnelle (MECO), la frégate européenne multi-missions Aquitaine a rejoint Brest le jeudi 13 décembre 2012 et a achevé avec succès la qualification opérationnelle de son équipage (capacité des marins à conduire des opérations militaires à la mer).

 

Afin de saluer cette première étape opérationnelle (dissociée d’une période d’essais à la mer) et de solenniser l’arrivée de l’Aquitaine dans son nouveau port base brestois, des bateaux-pompes et une garde d’honneur arborant l’ensemble des fanions des bâtiments de combat brestois non déployés attendaient l’Aquitaine et ses marins sur le quai.

 

En visite à Brest le lundi 17 décembre, le vice-amiral d’escadre Stéphane Verwaerde, major général de la Marine, s’est rendu à bord de la FREMM Aquitaine où il a félicité et remis le témoignage de satisfaction du chef d'état-major de la Marine à l’ensemble de l’équipage «pour son excellence, sa grande capacité d’adaptation ainsi que sa pugnacité, ayant permis de relever le défi des essais à la mer et de la période d’entraînement».

 

Peu de temps après la réception de l’Aquitaine par la Marine nationale, ce stage MECO concrétise la toute première activité d’entraînement et de préparation au combat d’un équipage de FREMM. Il marque une première étape symbolique dans l’histoire de cette frégate de nouvelle génération. «Ce stage MECO est la première étape vers l’appropriation et la parfaite maîtrise de ce nouveau navire» a ajouté le VAE Verwaerde.

 

Mené en coopération avec l’Italie, le programme FREMM vise à renouveler la composante frégate de la Marine nationale avec 11 bâtiments qui constitueront l’ossature de la flotte de surface. Futurs vecteurs de projection de puissance, les FREMM seront les premières frégates européennes à mettre en œuvre des missiles de croisière naval (MDCN).

 

D’un déplacement de 6000 tonnes pour une longueur de 142 m, pouvant atteindre une vitesse de 27 nœuds, les FREMM disposent d’un large éventail d’armements: missiles mer-mer 40 Exocet, missiles antiaériens Aster, torpilles MU90. Sur un total de 11 unités, 9 frégates réaliseront des missions de lutte anti-sous-marine et 2 seront dédiées à la défense anti-aérienne. Toutes les FREMM de la Marine nationale pourront mettre en œuvre l’hélicoptère NH90 Caïman.

 

Les frégates multi-missions portent le nom d’une région française: après l’Aquitaine, la FREMM Normandie a été mise à l’eau le 18 octobre 2012 à Lorient.

 

La frégate Aquitaine effectuera son déploiement de «vérification des capacités militaires» (VCM) durant l’année 2013. Cette étape sera essentielle dans le processus d’admission au service actif.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/arrivee-de-la-fremm-aquitaine-a-brest-le-13-decembre-2012-c-a.monot_marine_nationale/2112994-1-fre-FR/arrivee-de-la-fremm-aquitaine-a-brest-le-13-decembre-2012-c-a.monot_marine_nationale.jpg

Arrivée de la FREMM Aquitaine à Brest le 13 décembre 2012

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 12:55
Succession à risques pour Dassault

 

13 décembre 2012 Par Hassan Meddah -  L'Usine Nouvelle n° 3311

 

ENQUêTE  EN COUVERTURE  Le plan de vol est chargé pour le futur patron de Dassault Aviation, qui doit être nommé ce mardi 18 décembre. L'Usine Nouvelle, dans son édition du 13 décembre, consacrait son dossier de une aux défis qui attendent le successeur de Charles Edelstenne : il lui faut vendre 126 Rafale aux Indiens, sortir renforcé de la crise des jets d'affaires et assurer l'indépendance de son groupe.

 

Zone de turbulences en vue, veuillez attacher vos ceintures. » L'avertissement vaut pour la direction du groupe Dassault, le fabricant du Rafale et des jets d'affaires Falcon. Ses dirigeants opèrent une manoeuvre délicate : le changement de pilote alors que le plan de vol du groupe s'annonce chargé. À 75 ans, Charles Edelstenne, qui a solidement tenu le manche de Dassault Aviation comme PDG depuis les années 2000, a atteint la limite d'âge. Dans ce groupe qui a la culture du secret, l'identité du futur PDG ne devrait être dévoilée que le 18 décembre. Toutefois, son mode de désignation laisse entrevoir une forte continuité. « Il a été désigné par Serge Dassault et Charles Edelstenne. Il ne devrait pas y avoir de rupture avec la politique précédente », analyse un cadre en interne. Deux candidats se détachent : Éric Trappier, le directeur général international et « vendeur en chef » du Rafale, et Loïk Segalen, le directeur général des affaires économiques et sociales.

 

 

La tâche du successeur d'Edelstenne ne sera pas simple, car les prochains mois se révéleront cruciaux pour Dassault. En jeu, l'avenir du Rafale, le leadership du groupe sur le marché des jets d'affaires et, plus encore, son indépendance, questionnée depuis le projet de méga fusion entre ses concurrents EADS et le britannique BAE Systems. Le nouveau PDG devra tout de suite entrer dans le vif du sujet et sauver le Rafale, la fierté de la maison Dassault. Les négociations entrent dans leur dernière ligne droite avec les autorités indiennes, qui veulent conclure fin mars au plus tard. Le contrat porte sur l'achat de 126 appareils, pour un montant de plus de 10 milliards de dollars. Or rien n'est acquis comme l'a rappelé Charles Edelstenne lors de sa récente audition devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. « Je suis relativement optimiste, mais pas définitivement tant qu'on n'a pas reçu le premier chèque », indiquait-il. Sans nouvelle commande de l'étranger, la chaîne d'assemblage des Rafale située à Mérignac (Gironde), qui tourne à un appareil par mois, pourrait s'arrêter. L'échec n'est pas permis.

 

LA FEUILLE DE VOL DU NOUVEAU PILOTE
  • Conclure le contrat indien du Rafale, estimé à plus de 10 milliards de dollars pour 126 exemplaires.
  • Dominer le marché européen des drones de combat face à EADS.
  • Réussir l'industrialisation du futur jet d'affaires SMS, dont le premier vol est prévu pour 2014.
  • Maintenir les compétences de ses bureaux d'études dans le domaine des avions de combat.
  • S'imposer en tant que leader dans des programmes industriels en coopération.

Premier vol pour le SMS en 2014

 

Autre enjeu moins visible mais plus vital : tirer profit de la reprise des jets d'affaires, qui assurent au groupe l'essentiel de ses ventes et de ses bénéfices. Sur les 3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisés en 2011, les trois quarts proviennent de la vente de Falcon (lire l'encadré ci-dessous). Un marché difficile sur lequel la crise de 2008 continue de peser. L'avionneur compte livrer 65 appareils cette année, soit à peine deux de plus que l'an dernier. Son carnet de commandes commence toutefois à reprendre des couleurs. En 2011, le groupe a engrangé 36 ventes contre un solde négatif net de 9 commandes l'année précédente. Sur les chaînes d'assemblage, la production a retrouvé un niveau intermédiaire entre les 12 appareils produits par mois quand le marché battait son plein et les trois avions par mois au plus fort de la crise. Aujourd'hui, avec des chaînes cadencées pour sortir 7 appareils, l'inquiétude des équipes reste de mise, d'autant plus que le recours à la sous-traitance s'est accéléré.

 

Falcon 7X, le produit phare du groupe

Au prochain salon de l'aviation d'affaires du Moyen-Orient (Meba), qui se tiendra à Dubaï du 11 au 13 décembre, le Falcon trônera en bonne place. Dans un marché en crise depuis 2008, et qui commence à peine à redémarrer, le groupe peut compter sur son dernier-né, le Falcon 7X, commercialisé depuis 2005, vendu entre 40 et 50 millions de dollars pièce. Dassault devrait livrer, courant 2013, le 200e exemplaire de ce véritable best-seller, qui totalise près de 40 % de ses ventes civiles. À sa sortie, le modèle renouvelait radicalement l'offre sur le segment des appareils à large cabine et long rayon d'action. Il était aussi le premier à être équipé d'un système de commandes de vol totalement numérique inspiré du Rafale. Dix ans plus tard, la concurrence commence seulement à proposer les mêmes équipements. La faible consommation de carburant du Falcon 7X séduit la clientèle d'affaires. Capable de relier Paris à Los Angeles ou Tokyo sans escale, il peut atterrir sur des pistes de 600 mètres. Depuis peu, l'avionneur propose une version avec douche à bord !

 

« Il y a un coup de frein sérieux sur les embauches dédiées à la production. En quatre ans, l'effectif de production a été réduit de 400 salariés pour tomber à environ 2 150 personnes », précise Raymond Ducrest, du syndicat CFDT chez Dassault. Le prochain PDG devra impérativement réussir le lancement du SMS, le futur jet d'affaires du groupe. Pour surprendre la concurrence, le plus grand secret a été imposé aux équipes et aux fournisseurs. Le groupe a même tenté de brouiller les pistes en laissant entendre que l'appareil se positionnerait en entrée de gamme. Seule certitude, l'importance du budget dédié. « En termes de développement de produits, jamais les investissements n'ont été aussi hauts », a assuré Charles Edelstenne.

 

Le projet SMS mobilise 1 500 ingénieurs chez Dassault et ses partenaires. « La conception détaillée de l'avion est désormais figée. Les premières pièces destinées aux tests de résistance sont entrées en production », précise le bureau d'études de l'avionneur à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Si la phase de conception s'est déroulée comme prévu, reste à mener l'industrialisation de l'appareil dans un calendrier serré : une présentation aux clients en 2013, un premier vol en 2014... de façon à être prêt quand le marché aura rebondi. Le nouveau patron devra trancher sur la pertinence d'ouvrir une ligne d'assemblage de Falcon en Chine. Le pays, où les milliardaires sont de plus en plus nombreux, a contribué l'an passé à la moitié des ventes de l'avionneur. Le marché potentiel est de l'ordre de 1 000 appareils pour les dix années à venir. Le brésilien Embraer et l'américain Cessna assemblent déjà en Chine, évitant ainsi de lourds droits et taxes de douane à l'importation. Dassault s'est lui contenté d'une filiale et d'un centre de services.

 

Un risque de marginalisation

 

Ultime défi : assurer la sacro-sainte indépendance de Dassault Aviation, « dernier groupe d'aviation au monde encore détenu par la famille de son fondateur et portant son nom », aime-t-on à rappeler au siège parisien du holding familial. Le sujet est hautement sensible. Ainsi, quand l'un des héritiers de Serge Dassault, son deuxième fils Laurent, a évoqué la possibilité de fondre le groupe dans une entité avec Safran, Thales et Zodiac, il a été immédiatement désavoué et contraint de rentrer dans le rang. Le risque d'une marginalisation du groupe existe bel et bien, comme l'a révélé la méga fusion avortée entre BAE Systems et EADS en septembre. « Ce projet a montré que la grande majorité des industriels français et européens n'ont pas la taille critique pour porter les investissements nécessaires au cours des prochaines années. [...] Cette taille se situe aux alentours des 30 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour prétendre jouer les premiers rôles sur des programmes majeurs dans l'aéronautique », analyse Philippe Plouvier, le directeur des activités aéronautique et défense chez Roland Berger.

 

Neuron, une double réussite

 

Le fabricant du Rafale est-il condamné à être un acteur de second rang ? Peut-être pas, si le nouveau PDG manoeuvre aussi habilement que son prédécesseur. Charles Edelstenne avait en effet, dès 2008, racheté 26% de Thales, devenant l'actionnaire industriel du principal électronicien de défense européen avec 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Dassault joue depuis un rôle central dans le secteur de la défense en France, grâce notamment aux 35% de Thales dans le capital de DCNS (chantiers navals de défense) et le rapprochement opéré avec le fabricant de blindés Nexter. À défaut d'être le plus gros, Dassault démontre qu'il est l'un des plus agiles. Le groupe a marqué les esprits avec le pilotage du programme Neuron, ce démonstrateur de drone de combat qui a effectué son premier vol le 1er décembre depuis la base d'Istres (Bouches-du-Rhône). « Ce premier vol constitue une double réussite pour Dassault. Il devance BAE et prouve qu'il n'a pas raté le virage des drones. Et le groupe a aussi prouvé qu'il pouvait travailler en bonne intelligence avec les grands partenaires européens », analyse Damien Lasou, le responsable mondial de l'activité aéronautique et défense du cabinet Accenture.

 

Neuron 01 dec 2012 photo2 dassault-aviation.com

 

Pour le démonstrateur Neuron, Dassault a travaillé conjointement avec l'italien Finmeccanica, le suédois Saab, le suisse RUAG, la branche espagnole d'EADS... Dassault Aviation a réussi à décrocher la maîtrise d'oeuvre industrielle parce que l'État français a financé à lui seul la moitié des 400 millions d'euros de ce programme européen. Le successeur de Charles Edelstenne pourra-t-il compter sur un tel appui ? À l'heure où l'État réfléchit à l'avenir de sa défense, c'est un paramètre, et non des moindres, que le futur pilote de Dassault Aviation ne maîtrise pas.

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 12:55

Rafale assembly line in Merignac

 

18 décembre 2012 Info-Aviation

 

Le 4 décembre, le Président de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, a été auditionné  par la commission de la défense à l’Assemblée Nationale dans le cadre du Livre blanc sur la défense.

 

Dans l’esprit collectif, Dassault Aviation évoque les activités de défense à travers les programmes Mirage III, Mirage 2000, Rafale, et nEUROn. Mais celles-ci ne représentent que 25% des activités du groupe contre 75% pour l’aéronautique civile avec les programmes Falcon 900, 2000, 7X et le futur SMS. Autre idée reçue : le Rafale est trop cher à l’exportation. Qu’en est-il vraiment ?

 

Selon le président de Dassault, le Rafale a d’abord permis de maîtriser les coûts de la défense. Alors que les forces aériennes françaises comptaient près de 690 avions en 1995 (armée de l’air et marine confondues), il est aujourd’hui prévu de remplir les mêmes missions avec 286 avions pour un coût global de 90,3 millions d’euros hors taxes, moyennant une dérive de 4,7%.

 

En comparaison, l’Eurofighter d’EADS affiche un coût unitaire global de 147 millions d’euros pour 160 avions et un dérapage des coûts de 75% (source : National Audit Office).

 

Quant au F-22 de Lockheed Martin, il a vu ses coûts exploser avec un coût unitaire chiffré à 282,3 millions d’euros pour 700 avions initiaux et une dérive budgétaire de 386%. Enfin, le F-35 Joint Strike Fighter qui devait être initialement produit à 2856 exemplaires pour les 3 corps d’armée US (Navy, USAF et Marines), est aujourd’hui ramené à 2443 avions pour un coût unitaire global de 98,4 millions d’euros et un dérapage de 77%, sachant que son développement n’est pas terminé.

 

Du côté des ventes, le Rafale a été mis en service dans l’armée de l’air française en 2006. L’Inde l’a sélectionné dans son appel d’offres en 2012 et des négociations exclusives sont en cours. Le Mirage 2000, dont 50% de la production a été exportée, enregistre lui aussi un beau succès en Inde avec la modernisation de 51 avions de l’Indian Air Force.

Charles Edelstenne rappelle que l’influence des USA est écrasante sur le marché des avions de combat : « La Corée a cru brièvement qu’elle pourrait acheter des avions français sans l’accord des États-Unis et Singapour est un porte-avions américain. »

 

Il ajoute avec une pointe d’ironie qu’au Maroc « l’efficacité du système français a réussi un tour de force : malgré une demande du roi adressée au Président de la République pour l’achat d’avions français, le royaume a fini par acheter américain. ».

 

Charles Edelstenne évoque aussi le lien politique étroit qui encadre la vente d’un avion de combat. « Certains pays seraient prêts à acheter un fer à repasser au prix d’un avion de combat pour acheter avec lui la protection du parapluie américain – réelle ou illusoire ». Une allusion à peine dissimulée au choix du Japon pour le F-35.

Quant à l’appel d’offres en Suisse, M. Edelstenne impute l’échec du Rafale « aux déclarations politiques critiquant son système bancaire et fiscal formulées au moment même de la phase finale des négociations ont orienté ce pays vers l’achat du Gripen », précisant toutefois que « l’histoire n’est pas encore terminée. »

Le président de Dassault a évoqué la force du dollar dans les appels d’offres.

« Pour la négociation du marché brésilien, nous avons l’avantage de la compétence, mais le prix du Rafale, initialement inférieur à celui de son concurrent américain (F/A-18), est finalement supérieur en raison de l’incidence des taux de change ».

 

Charles Edelstenne a également souligné l’importance de distinguer les rôles.

 

« On a assisté dans le passé à un mélange des genres : les politiques et l’administration ont fait du commerce, ce qui est une catastrophe. Les politiques doivent donc créer l’environnement permettant une bonne relation avec les clients potentiels, et nous devons quant à nous [les industriels] défendre notre produit et négocier nos prix. Le Président de la République et le ministre de la défense semblent partager ce point de vue. »

Le maintien des compétences

Le transfert des compétences des ingénieurs est un point crucial d’après Charles Edelstenne pour développer de nouveaux programmes en 2035-2040 et maintenir le Rafale opérationnel durant 30 ans.

« Quatre générations d’ingénieurs ont ainsi travaillé sur le Rafale et le nEUROn, ce qui a permis un transfert de compétences correspondant à une capitalisation permanente de savoir-faire depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La question est maintenant de savoir comment transmettre ce savoir-faire aux générations suivantes. »

L’objectif de Dassault est aussi de garantir une avance technologique à la France notamment face aux pays clients du Rafale qui bénéficieront d’un transfert de technologie comme l’Inde et peut-être le Brésil.

Le nEUROn en voie d’apparition

Le coût du programme nEUROn est de 400 millions d’euros, dont 50% ont été financé par la France. Il s’agit du premier avion de combat furtif sans pilote en Europe dont le premier vol eut lieu en décembre.

M. Edelstenne rappelle qu’il n’est pas question que Dassault finance un quart de son développement comme pour le Rafale : « Le nEUROn est d’abord un démonstrateur technologique qui n’a pas de débouché civil à terme sur lequel nous pourrions récupérer cet investissement. »

 

NEURON assemblage-60ea9 Photo Dassault

 

Le développement d’un drone de combat (UCAV) avec le Royaume-Uni pourra peut-être financer un nEUROn II mêlant l’expérience du nEUROn et celle du TARANIS britannique.

 

Sources :

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 17:07

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/p1000483.jpg

Crédits photos: NHIndustries (Patrick Brunet)

 

11.12.201 par Guillaume Belan (FOB)

 

C’est le futur des opérations de projection aéroportée française qui a eu lieu en méditerranée du 3 au 14 décembre dernier. Sur le BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) Dixmude, les trois machines les plus modernes de l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) étaient rassemblées pour une campagne d’essais : Tigre HAD (Appui Destruction: version munie de missiles Hellfire) soit la dernière version de l’hélicoptère d’attaque ; NH90 TTH (version terrestre) et Cougar rénové. A noter qu’il s’agissait du premier embarquement du NH90 Caïman version Armée de terre sur un BPC de la Marine Nationale.

 

L’objectif était triple : la mise en œuvre des appareils les plus modernes de l’ALAT ; leur maintenance ainsi que de tester les appontages de jour et de nuit sous conditions difficiles (vent de 35 nœuds et mer formée avec des creux de 2,5 mètres). Les essais continuent cette semaine, mais cette fois-ci en situation avec un débarquement d’une force amphibie de 300 soldats que doivent appuyer les trois hélicoptères de l’armée de terre.

 

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/p1000508.jpg

 

Le succès de l’aventure libyenne l’a récemment prouvé, les opérations se mènent aujourd’hui en interarmées. Et avec le Tigre et le Caïman, l’ALAT va bénéficier de capacités nouvelles.

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 13:55

Caïman (NH90 TTH) – photo GAMSTAT P.Gillis

 

10 décembre 2012 Aerobuzz.fr

 

La Marine nationale procède du 3 au 14 décembre 2012, à des manœuvres conjointes en Méditerranée, avec l’Armée de terre et la DGA, impliquant l’hélicoptère de combat Tigre HAD, un Cougar rénové et pour la première fois sur un navire un NH 90 Caiman « Terre ».

 

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Premier appontage du Caïman sur le BPC Dixmude de la Marine Nationale photo Marine Nationale

Quelque part en Méditerranée, le 5 décembre 2012, le BPC Dixmude, malgré ses 21.000 tonnes pour 200 m de long roule doucement par une mer affichant des creux de 2,5 mètres et un vent de 40 kts. Dans la passerelle Avia, le capitaine Cindy. C coordonne les opérations aériennes en cours tout en gardant un œil sur les six spots d’appontage du pont. Soudain la radio crépite…

« BPC de Caïman : demande autorisation apponter sur spot 4 »

« De BPC, autorisé à l’appontage au spot 4 vent 38 kts du 233  »

« De Caiman reçu  »

 

Sur le pont les « chiens jaunes « prennent en charge l’imposant hélicoptère de nouvelle génération NH90 Caiman flambant neuf. Malgré ses 10,6 T, l’appareil apponte sans difficulté et s’aligne sur les repères du pont avant de repartir quelques secondes plus tard pour un nouveau tour de circuit. Pas le temps de se relâcher, cette fois c’est un Tigre qui se présente suivi de près par un Cougar rénové.

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Le BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) Dixmude, dernier fleuron de la Marine Nationale.
photo Marine Nationale

Toute la journée et jusqu’à une heure avancée de la soirée, les machines vont enchainer les tours de circuit et les appontages jusqu’à ce que les automatismes soient adoptés. Les responsables du pont, reconnaissables à leurs tenues rouges, jaunes et vertes se rodent à la mise en œuvre de machines qu’ils n’avaient pas jusqu’alors l’habitude de côtoyer. Enfin, après 22H00, dans une obscurité totale, les pilotes, équipés de jumelles de vision nocturne font leur dernier appontage.

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Le BPC de la Marine Nationale met en œuvre pour la première fois un Cougar rénové, un Tigre HAD et un hélicoptère NH90 Caiman « Terre » - photo Aerobuzz.fr

Le vent ne faiblit toujours pas. Et malgré l’arrêt des turbines, les pales des rotors dansent sous le vent. Une complication de plus pour les mécanos qui doivent saisiner (arrimer) solidement au pont les hélicoptères, replier les pales et descendre une à une les machines dans le hangar. Mission accomplie et réussie ! Il n’empêche malgré la fatigue, le Capitaine de Vaisseau Goutay, le « Pacha » du BPC (Bâtiment de projection et de commandement) et le COMALAT (Commandant de l’ALAT) le Général Olivier de la Motte sont réjouis. Ils ont conscience que ce qui se joue dans ces manœuvres conjointes Marine-ALAT est tout simplement le futur des opérations héliportées.

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Les chiens jaunes dans un ballet bien réglé dirigent les opérations sur le pont malgré des conditions parfois difficiles. photo Aerobuzz.fr

Les manœuvres vont se poursuivre jusqu’au 14 décembre avec la participation d’éléments de la 6ème Brigade de l’armée de terre, soit 300 militaires et 80 véhicules. Cette coopération exemplaire dessine le futur des opérations militaires, et à bord, chacun a conscience de mettre au point l’armée de demain, faite d’interopérabilité, de polyvalence et d’excellence, explique un pilote du Gamstat.

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Malgré sa jeunesse, le Caïman s’est bien comporté en milieu marin ; les pilotes apprécient sa motorisation, son casque HMSD et ses commandes de vol électriques. photo Aerobuzz.fr

Sous le pont d’envol, les techniciens ont saisiné les hélicoptères. Le lendemain, il faudra procéder à l’entrainement de maintenance. Il s’agit de s’entrainer à ravitailler les appareils en carburant et en armements, et de procéder à des opérations de maintenance telles que le changement d’une turbine ou l’inspection d’une cellule. Les techniciens ont des outils high tech tels que des tablettes contenant toute la documentation technique dont ils ont besoin.

 

Pour le NH90 Caiman, cette campagne est une première. Aussi le Gamstat n’a rien laissé au hasard. Une armada de techniciens, de logisticiens et des personnels d’Eurocopter et NHI étaient présents en soutien. Il s’agissait de tester le comportement du Caïman en milieu maritime, ses qualités de vol dans les turbulences de sillage du navire, de jour comme de nuit, sa résistance à la corrosion, la compatibilité de son avionique complexe avec les systèmes du navire, et surtout de familiariser, pilotes et mécanos de l’ALAT avec leurs homologues marins.

 

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Le Tigre HAD, un hélicoptère de combat ultra moderne qui se pilote comme un jouet ; il est caractérisé par une agilité et une polyvalence hors pair. photo Aerobuzz.fr

Pour les pilotes de l’ALAT, rompus aux situations les plus périlleuses, l’appontage des Tigre, Cougar et NH90 ne présente pas de difficultés particulières. « Il faut intégrer la problématique du vent relatif et les procédures du bord » explique un pilote. A terme, il est probable que tous les pilotes de l’ALAT devront obtenir leur qualification sur navire dans leur cursus de formation.

 

Pour les équipes techniques, le navire est bien pensé, il offre toute la place voulue pour mettre en œuvre des appareils imposants en un temps record. Un impératif qui se traduit par la présence de locaux de stockage des pièces de rechange et des locaux de travail adaptés. Avec pour tous une règle d’or : la sécurité. « Certes, des ajustements seront nécessaires sur certaines interfaces, mais c’est précisément le but de ces manœuvres  » explique un commandant.

 

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Le futur se joue aussi dans le hangar : la clé des opérations aériennes passe par une bonne maintenance à bord.
photo Aerobuzz.fr

Ce genre d’opérations combinées, marqué par une coopération exemplaire avec la Marine ne doit rien au hasard, il a bénéficié du retour d’expérience de l’opération Harmattan, au large des côtes de Libye. Dans la passerelle Avia le capitaine Cindy C. annonce la fin des vols, les coursives sont depuis longtemps éclairées d’une lumière rouge qui permet aux marins de différencier le jour de la nuit.

 

Demain est un autre jour, révisées et réapprovisionnées, les machines seront prêtes pour de nouvelles opérations. Les marins, de leur côté regardent déjà plus loin, le BPC, fleuron de la Royale est compatible avec les tous les types d’hélicoptères en service de par le monde, des imposants CH53 et V22 Osprey américains jusqu’au Ka-50 Russe. Le futur est en marche et il s’écrit aujourd’hui… A suivre.

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 13:25

US soldiers Afghanistan source defenseWeb

 

December 6, 2012: Strategy Page

 

U.S. Army and Marine Corps commanders have asked their combat troops what is most needed for the next war, and the most common request is for less. That’s less as in weight carried into combat. This has been an intractable problem for several decades now. But there’s been a fundamental difference of opinion between the troops carrying the weight and those who create it. To the senior commanders more weight saves lives. But the closer you get to the fighting the more you hear troops pointing out that more weight loses battles and causes long term injuries to the overburdened infantry. There’s more weight from better body armor, first aid kits, and electronics (and the batteries needed to run them). Cutting weight has not been easy. This can be seen by the fact that the most popular current solutions are using more GPS guided parachutes to drop gear and supplies where the troops are going to be or, real soon now, will be. Another idea is to have a mechanical mule that can haul gear, survive a few bullet hits, and answer to voice commands. Another “just around the corner” solution is lighter clothing, including much lighter bulletproof materials. The troops need a solution now because that’s when they may be sent into combat again.

 

This is all because working conditions for the infantry have changed considerably in the past two decades. The biggest change is the equipment that must be carried. Until the 1980s, you could strip down (for actual fighting) to your helmet, weapon (assault rifle and knife), ammo (hanging from webbing on your chest, along with grenades), canteen, first aid kit (on your belt), and your combat uniform. Total load was 13-14 kg (about 30 pounds). You could move freely and quickly, and soldiers quickly found that speed and agility was a lifesaver in combat. But now the minimum load carried is twice as much and, worse yet, more restrictive. Typical of the weight inflation is the new IFAK (Individual First Aid Kit). While packaged more ergonomically than earlier versions, the new IFAK, like those issued for most of the last decade, are heavier (.94 kg, or over two pounds) and contain stuff that used to be carried only by medics. The medics now carry a lot of gear that only doctors used to have. All this saves lives but according to the troops, it does so at a high cost.

 

The extra gear has led to combat troops carrying more weight and having their movement increasingly restricted. The troops have complained about this because speed and maneuverability is a matter of life and death, as well as the difference between victory and defeat in tactical actions. While combat death rates are a third of what they were in Vietnam and World War II, the more heavily burdened troops are much less able to go after the enemy. Then again, with the larger number of guided missiles and bombs available the troops don't have to chase down their foe in order to kill them as frequently.

 

Over the last decade this has already translated into some dramatic changes in training. In Iraq troops found they were not in the best condition to run around with all that weight. Plus, the vest constricted movement and that took time to adjust to. Commanders complained about troops not being properly trained and that led to a series of changes in basic and unit training. The big change in basic was to condition troops to handle the heavier weights they would be carrying for extended periods of time. This was particularly critical for non-combat troops (especially those operating convoys) outside of camps (where you usually didn't have to wear armor and combat gear). New exercises were developed. Infantry troops got several months of additional training after basic and had plenty of opportunity to adjust to moving around wearing 14 kg or more of gear.

 

This all began when more "essential" equipment was added in the late 1980s and early 1990s. The biggest, and heaviest, problem was with the body armor. Although the new armor offered better protection it was heavier and bulkier, thus inducing fatigue and hindering mobility. This often led to battlefield situations where a less tired, and more agile, infantryman could have avoided injury. Military and political leaders usually do not appreciate this angle. But the troops do, as it is a matter of life and death for them and they feel the weight all the time.

 

Currently, the lightest load carried, the "fighting load" for situations where the troops were sneaking up on the enemy and might be involved in hand-to-hand combat, is 28.6 kg (63 pounds). The "approach march load," for when infantry were moving up to a position where they would shed some weight to achieve their "fighting load", is 46 kg (101 pounds). The heaviest load, 60 kg (132 pounds), was the emergency approach march load, where troops had to move through terrain too difficult for vehicles. As in the past, the troops often ignored the rules and regulations and dumped gear so they could move or keep moving.

 

In Afghanistan the problem is made worse by the high altitudes (up to 5,000 meters/15,300 feet) the troops often operate at. The researchers found that in Afghanistan, even though the infantry were in excellent physical shape, troops would sweat nearly 59 cl (20 ounces) of fluid an hour while marching at high altitudes, in bright sunlight, in moderate temperatures. That meant more weight, in water, had to be found to keep these guys going.

 

While troops complained about the new protective vests, they valued the vests in combat. The current generation of vests will stop rifle bullets, a first in the history of warfare. And this was after nearly a century of trying to develop protective vests that were worth the hassle of wearing.

 

Soldiers have been marching long distances for thousands of years. But that has changed, it really has. In the past troops have carried heavy weights in combat but they did not have to be as mobile as modern troops. The troops appreciate the new physical training more than some of their commanders. Part of this is that the new routines emphasize some exercises that resemble yoga and Pilates. Both of these physical training methods are relatively new in the West but have long served to provide the limberness that is so vital for 21st century combat.

 

But new training has not been able to restore the mobility troops had in previous wars and the troops miss that. While less likely to die in combat, troops are nearly as likely to be wounded or maimed as their predecessors in World War II and Vietnam. The troops want their mobility back and a large part of that will only be possible if they can carry less weight.

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 12:25

Canadian Forces Flag.svg

 

10 décembre 2012 par Nicolas Laffont- 45enord.ca

 

Le Comité permanent de la défense nationale de la Chambre des communes, a déposé en fin de semaine dernière son plus récent rapport sur La disponibilité opérationnelle des Forces canadiennes.

 

Il y a une décennie, le précédent comité qui existait, le Comité permanent de la défense nationale et des anciens combattants de la Chambre des communes, avait commencé une étude de la «préparation opérationnelle». Étant donné que l’environnement stratégique change en permanence, les membres du Comité ont estimé utile de revoir la question pour veiller à ce que les Forces canadiennes aient l’équipement et les ressources nécessaires pour accomplir les tâches qui leur sont confiées.

 

Régulièrement, le ministère de la Défense nationale et les Forces canadiennes doivent prendre des décisions difficiles en tenant compte des restrictions budgétaires. Toutefois, le comité estime que les choses se passent généralement bien. Dans un communiqué, le Comité de la défense nationale indique que ce qu’il a «entendu lors de son enquête est beaucoup plus positif que les propos tenus il y a dix ans».

 

Recommandations

 

Le Comité de la défense nationale croit que le gouvernement du Canada doit continuer de soutenir adéquatement les membres des Forces canadiennes. Or, il faudra investir constamment dans le personnel, la formation, l’instruction, le soin des blessés, l’équipement et tout ce qu’il faut aux membres des Forces pour leur permettre d’exécuter leurs tâches avec la compétence et le professionnalisme dont ils font preuve continuellement. Dix-sept recommandations sont formulées dans le rapport.

 

Les membres du Comité permanent de la défense nationale ont donc convenu «que les réserves ont montré qu’elles étaient une composante essentielle des Forces canadiennes». Comme le mentionne la première recommandation, il est donc important que «le gouvernement du Canada continue d’assurer le soutien financier des employeurs des réservistes pour éponger les coûts liés à l’embauche et à la formation de travailleurs de remplacement ou aux heures supplémentaires que doivent faire les autres employés pour compenser l’absence des réservistes».

 

Le Comité recommande également que le gouvernement publie une mise à jour de la Stratégie de défense Le Canada d’abord, «l’accent étant mis sur les nouvelles capacités, des projections plus rapides et efficaces et la disponibilité opérationnelle». Les membres sont d’accords également pour que le gouvernement canadien veille à ce que les Forces canadiennes continuent de participer régulièrement aux exercices de l’OTAN et à d’autres exercices d’entraînement internationaux avec leurs alliés et partenaires.

 

De plus, le rapport comprend des recommandations sur la protection de la cyberinfrastructure, la formation à l’échelle nationale et internationale, la nécessité d’avoir des sous-marins et d’autres ressources militaires.

 

Néo-démocrates et libéraux à part

 

Les députés NPD et du Parti libéral du Comité sont cependant en désaccord avec leurs homologues conservateurs.

«Même si nous approuvons une grande partie du rapport de la majorité, il reste que nous, les membres néo-démocrates du Comité, tenons à exprimer notre désaccord sur plusieurs points. C’est la raison pour laquelle nous refusons de signer le rapport. De plus, nous constatons que diverses questions n’ont pas été mentionnées dans le rapport, ou ont été seulement effleurées, alors qu’à notre avis, elles auraient dû occuper une plus grande place ou faire l’objet d’une attention plus soutenue au cours de l’étude du maintien en «disponibilité opérationnelle» des Forces canadiennes», disent les députés néo-démocrates.

 

Ils notent par exemple que le gouvernement a, semble-t-il, demandé récemment au Collège militaire royal d’effectuer «des coupures de 1 million $ dans son budget au cours de l’année qui vient, aucune coupure l’année suivante, puis une réduction de 3,5 millions $ pour l’exercice 2014-2015».

 

Selon Jean-Marc Noël, président de l’Association des professeurs des collèges militaires du Canada, 32 postes de professeurs sur 182 seront éliminés – soit près du cinquième du corps professoral, une décision qui risque d’amputer le programme des cadets de 160 cours.

 

Pour sa part, le Parti libéral note que le rapport sur la disponibilité opérationnelle des Forces canadiennes aurait dû être une mise à jour du précédent.

 

«Malheureusement, le rapport de la majorité conservatrice s’étend longuement sur les descriptions, passe rapidement sur l’analyse et ne comporte aucune recommandation vraiment utile. N’importe quel rapport supprimant ou réduisant au minimum toute allusion à l’approvisionnement militaire, à la défense intelligente, à notre relation avec l’OTAN ou à l’élégant rapport du général Leslie intitulé «Rapport sur la transformation 2011» ne peut être que d’une utilité douteuse», écrit le député libéral John McKay.

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 11:35

AAD LAUNCHED (1)-23 nov 2012 source Livefist

 

December 5, 2012: Strategy Page

 

On November 24th India held more tests of its ABM (Anti-Ballistic Missile) system. This one involved intercepting multiple incoming ballistic missiles and was declared a success. As a result of this, and several other successful tests earlier this year, Indian missile development officials believe their anti-missile system is ready for mass production and deployment. This would provide some Indian cities protection from Pakistani or Chinese ballistic missiles.

 

The Indian system uses two types of interceptors. The Prithvi Air Defense (PAD) missile is the larger of the two and is used for high altitude (50-80 kilometers up) interception. The short range Advanced Air Defense (AAD) missile is used for low altitude (up to 30 kilometers) intercepts. The two missiles, in conjunction with a radar system based on the Israeli Green Pine (used with the Arrow anti-missile missile), provide defense from ballistic missiles fired as far as 5,000 kilometers away. A third interceptor, the PDV, is a hypersonic missile that can take down missiles as high as 150 kilometers and is still in development. India is the fifth nation to develop such anti-missile technology.

 

The Indian system has been in development for over a decade. Ten years ago India ordered two Israeli Green Pine anti-ballistic missile radars. That equipment was used six years ago in a successful Indian test, where one ballistic missile was fired at another "incoming" one. The Israeli Green Pine radar was originally developed for Israel's Arrow anti-ballistic missile system. Arrow was built, in cooperation with the United States, to defend Israel from Iranian and Syrian ballistic missiles. India has since developed, with Israel, the Swordfish radar, which has similar capabilities to the Green Pine and has been operational for two years. Swordfish is part of a system that integrates data from satellites and other sources in order to detect and track incoming missiles.

 

The interceptor missiles and the fire control systems were designed and built in India, although more Israeli technology may have been purchased to speed things along. India wanted to buy the entire Israeli Arrow system but the United States refused to allow the sale (which involved a lot of American technology). The Indian ABM system wasn’t supposed to become operational for another two years. But the developers believe it is ready now and are asking parliament for money to start building systems to defend places like New Delhi (where parliament is). Even so, it’s doubtful that the ABM system would be operational, even if just around New Delhi, by 2014. Then there is the question of just how effective the India ABM system really is. India has a shabby reputation with developing weapons. Projects go on for decades without ever producing operational weapons. But joint-ventures with other countries (like Russia, France, and Israel) have been more successful. Israel is believed to be more heavily involved in this ABM than official pronouncements indicate. If so, this would be a good thing, even if the Indians don’t like to publicize it.

 

China and Pakistan could only defeat the Indian ABM defenses by firing more missiles at the same time than the Indians could handle. It's also possible to equip warheads with decoys in an attempt to get the interceptor missile to miss. Israel has technology designed to deal with these decoys and India can probably purchase that. But against an overwhelming number of incoming missiles, some are going to get through.

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 18:35

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SU-30MKI India photo USAF

 

7 décembre 2012 par Daniel Favre – INFO-AVIATION

 

L’Inde négocie actuellement avec la Russie une modernisation supplémentaire de 80 chasseurs Su-30MKI afin de les élever au niveau du Super-30. L’opération pourrait se chiffrer à 1 milliard de dollars (source : Russia & India Report).

 

Cette modernisation concernerait le lot de 80 chasseurs Su-30MKI* déjà achetés à la Russie (consortium Suhkoï/Irkout). Les avions Su-30MKI sont livrés à l’Indian Air Force (IAF) en quatre étapes. Selon le plan actuel, leur modernisation devrait être réalisée au cours des trois ou quatre prochaines années.

 

Au total, l’Inde possède 170 appareils Su-30MKI. L’IAF envisage aussi d’acheter 272 avions supplémentaires. Une commande pour 230 appareils a été déjà passée.

 

Ce contrat se cumulerait donc au contrat de modernisation Super-30 de 42 Su-30MK livrés à l’Inde entre 1997 et 2004, chiffré à 3,77 milliards de dollars et qui est susceptible d’être signé lors de la visite du président russe Vladimir Poutine à New Delhi le 24 décembre.

 

La modernisation Super-30 prévoit entre autres l’installation de nouveaux radars, d’ordinateurs de bord, de nouveaux systèmes électroniques et de missiles de croisière supersoniques BrahMos d’une portée de 300 km. Elle devrait commencer en 2015 et effectuée sous licence par la société publique Hindustan Aeronautics Ltd (HAL).

 

L’Indian Air Force (IAF) devrait donc pouvoir créer son huitième escadron de Su-30MK en décembre 2012. Il sera basé à Sirsa d’Haryana, près de la frontière avec le Pakistan. Il s’agira du troisième escadron de Su-30MK à être déployé à proximité de la frontière avec le Pakistan depuis 14 mois. Les deux derniers escadrons sont situés à Jodhpur au Rajasthan et à Punjab Halwara.

 

* Le Su-30MKI est fabriqué en Inde sous la licence de HAL. Il est facilement reconnaissable des autres variantes Su-30 par l’ajout de plans canard et de tuyères à poussée vectorielle.

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 08:50

le-premier-vol-du-demonstrateur-neuron - Rafale photo Dassa

 

06.12.2012 Par Edouard Pflimlin Le Monde.fr

 

Le 1er décembre, à Istres, dans le sud de la France, l'Europe de la défense, si décriée, marquait une grande avancée. Tout seul (ou presque), le prototype de drone Neuron a fait son premier vol. Ce drone de combat (ou UCAV en anglais pour Unmanned Combat Aerial Vehicle), furtif et donc difficilement détectable par les radars, est en effet piloté à terre. Il préfigure ce que seront les drones de combat conçus spécifiquement pour des frappes au sol et le bombardement, voire à terme le combat aérien.

 

Neuron 01 dec 2012 photo2 dassault-aviation.com

 

Construit par Dassault aviation, le Neuron est long de 9 m, avec une envergure de 12 m, et d'un poids total de 7 tonnes, explique le blog spécialisé Défense européenne Bruxelles 2. Il peut atteindre une vitesse maximale de 980 km/h, proche de Mach 1 (1 220 km/h). Inauguré en 2003, notifié en 2006, ce programme devrait préparer le terrain à un drone de combat ou futur avion de chasse à moyen terme.

 

Le Neuron est un programme mené en coopération européenne, avec cinq autres pays (Italie, Suède, Espagne, Grèce, Suisse), mais sous forte impulsion française. Dassault Aviation, en tant que maître d'œuvre unique, est responsable de l'exécution du contrat principal. "L'objectif de ce projet n'est pas de créer de nouvelles capacités technologiques en Europe, mais de tirer le meilleur bénéfice des niches existantes", estime-t-on chez Dassault.

 

L'enjeu opérationnel est important : "Les drones militaires ont connu un développement très rapide au cours des dernières décennies, mais c'est leur utilisation intensive par Israël, [notamment au Liban en 1982], ainsi que par les États-Unis sur les théâtres irakien et afghan qui a mis en lumière leur importance dans la gestion des conflits", soulignait déjà un rapport de l'Assemblée nationale de 2009. Un rôle constaté lors des opérations récentes de l'armée israélienne à Gaza.

 

AVANCE AMÉRICAINE

 

L'enjeu stratégique et industriel du Neuron est majeur. Le projet "dessine l'avenir de l'aviation de combat européenne", soulignait dès 2009 le rapport parlementaire. Or, les Etats-Unis ont clairement une, voire plusieurs longueurs d'avance sur les Européens. L'autre projet de drone de combat européen, le Taranis, de BAE Systems, étant d'ailleurs moins avancé que le Neuron, même s'il devrait être testé au début de 2013.

 

Taranis source Defense News

 

Les Américains déploient la plus importante flotte de drones en tous genres au monde : ils ont été les premiers à tirer un missile lors d'un essai d'un drone MQ-1 Predator, il y a un peu plus de dix ans. Ils possèdent aujourd'hui une véritable armada de drones, selon le bilan de la publication de référence spécialisée de l'IISS de Londres, The Military Balance 2011 : drones lourds armés de missiles Hellfire, comme les MQ-1 Predator ou les MQ-9 Reaper, drones d'observation comme les RQ-4 Global Hawk... Au total, les Etats-Unis possèdent deux cent quarante-six drones, selon un pointage établi en 2011, quand la France ne déploie difficilement que... trois drones Harfang.

 

First Catapult Launch of X-47B Nov. 29, 2012

 

Deux jours avant le vol du Neuron, le 29 novembre, la société d'armement américaine Northrop Grumman a réalisé le premier essai de catapultage de son drone X-47B UCAS-D, un drone furtif en forme d'aile delta qui ressemble beaucoup au bombardier lourd B2, de l'US Air Force. Il peut emporter deux tonnes de bombes en soute, à plus de 2 000 km de distance et a une autonomie de vol de cinquante heures sans faire le plein. "C'est la première fois qu'un engin non piloté décolle de cette manière, au moyen d'une catapulte à vapeur", souligne la revue Air & Cosmos.

 

Ce test montre que le drone X-47B est "un pas plus proche de son rôle prévu, qui est de pouvoir atterrir et décoller d'un porte-avions", indique la revue de défense Jane's Defence Weekly. Des tests sur un porte-avions américain, peut-être l'USS Harry S. Truman, doivent avoir lieu d'ici à la mi-2013. Des tests de ravitaillement en vol autonome doivent également avoir lieu en 2014. En effet, le X-47B est conçu pour pouvoir assurer des vols de façon autonome, un contrôle manuel par un pilote ayant lieu quand il se rapproche du porte-avions. D'autres projets existent aussi chez les concurrents américains de Northrop Grumman, Boeing, General Atomics et Lockheed Martin.

 

TRANSPORT, RAVITAILLEMENT...

 

Les Etats-Unis veulent également diversifier l'utilisation des drones par leurs forces armées. Selon le "Plan de vol des systèmes de drones 2009-2047", un rapport de l'US Air Force (USAF), présenté le 23 juillet 2009 et qui couvre la période 2009-2047, les drones auront au sein de l'armée de l'air américaine une place croissante et pourraient donc voir leurs tâches étendues par exemple au transport de matériel ou au ravitaillement en vol. Jusqu'à remplacer les pilotes de chasse ?

 

Toutes les options sont du domaine du possible. En 2011, l'USAF aurait formé trois cent cinquante opérateurs de drone contre deux cent cinquante pilotes d'avion de combat. A long terme, elle vise une autonomie complète pour mener des missions de combat, même si "les humains garderont la possibilité de changer le degré d'autonomie approprié selon les types de missions ou selon les phases de celles-ci". Ce qui renforce les problèmes éthiques et juridiques déjà posés par l'utilisation des drones, d'une guerre presque "déshumanisée".

 

Si ce programme parvient à son terme, et si un ravitaillement en vol du drone est assuré, le X-47B pourra frapper des cibles à des milliers de kilomètres de distance en partant d'un porte-avions, alors que les pilotes pourront rester sur le navire et contrôler le vol par rotation. Et ce dernier pourra se protéger des missiles antinavires en opérant à plus grandes distances des côtes ennemies. Une capacité opérationnelle considérable, qui pourrait être disponible vers 2025.

 

VINGT ANS DE DÉVELOPPEMENT

 

Le Neuron, qui lance les contours d'un hypothétique "système de combat aérien futur" (SCAF) serait, lui, plutôt opérationnel à l'horizon 2030-2040, souligne Air & Space du 5 octobre. Le 30 juillet, deux contrats étaient notifiés, à Dassault Aviation et à BAE Systems d'une part, et à Rolls-Royce et à la Snecma d'autre part, pour un montant total de 13 millions d'euros pour évaluer la faisabilité du projet. S'il entre bien en service à cet horizon, ce drone européen aura pour mission de pénétrer et de détruire les défenses aériennes ennemies grâce à sa quasi invisibilité. Mais "pour l'heure, pas question de conduire des missions de défense aérienne", qui seraient assurées par les avions de chasse type Rafale. Pour l'heure...

 

Derrière l'enjeu militaire, il y a aussi un enjeu industriel de taille. Le marché des drones explose. Il devrait atteindre 6,6 milliards de dollars en 2012, selon la société d'études spécialisée Teal Group, et 11,4 milliards de dollars d'ici à dix ans, totalisant 89 milliards de dollars sur la prochaine décennie.

 

Yi Long UAV pic1

 

Même si plusieurs pays s'intéressent aux drones de combat, comme la Russie, l'Inde ou la Chine, ils n'en sont qu'à leurs balbutiements. Et l'univers des drones est nettement dominé par les industriels israéliens et américains que sont IAI, Elbit, Aeronautics, General Atomics, Boeing, Northrop Grumman et Aerovironment. Et le Pentagone est de très loin le plus important acheteur de drones de la planète. Selon la requête budgétaire du département de la défense américain pour l'année 2013, rien que pour les Predator et les Reaper, le ministère de la défense demande 1,91 milliard de dollars, contre 1,76 milliard en 2011. Selon Teal Group, les Etats-Unis devraient représenter 55 % des commandes d'équipement dans le monde.

 

Or, si l'Europe veut bâtir une défense européenne crédible, l'essor de son industrie de défense est essentielle. Son avenir stratégique passe par les airs et par ces engins aux formes étranges que sont les drones.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 12:55
Menace sur le VHM

06.12.2012 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Dure période pour l’armée de terre. Les ressources budgétaires, bien que très officiellement affichées en stricte application de la LPM (Loi de programmation militaire), ne sont manifestement pas au rendez-vous. L’étendu des dégâts n’est d’ailleurs pas encore totalement cernée… Et le budget terrestre, c’est devenu une tradition, trinque un peu plus que les autres. Facilité oblige.

 

Dernier arbitrage à l’étude, dont FOB a eu écho, le programme VHM (Véhicule Haute Mobilité), qui pourrait être amputé… de moitié! Annoncé il y a une semaine par la DGA (Direction Générale de l’Armement), le premier véhicule BVs10 Viking Mk2 de Hägglunds (filiale du groupe américano-britannique BAe) commandé en 2009, a été réceptionné le 7 novembre dernier. 53 véhicules haute mobilité seront livrés d’ici 2013.

 

Au final, la cible affichée devait atteindre 120 de ces chenillés blindés. Une première commande ferme de 53 VHM a été signée et deux tranches conditionnelles doivent-être confirmées, dont la première avant mai 2012. Or, de très fortes menaces pèsent sur ces commandes ultérieures et l’armée de terre planche très sérieusement sur un scénario à une cinquantaine de BVs10. Initialement, les 120 VHM devaient équiper deux brigades. Ce véhicule articulé blindé de transport de troupes, particulièrement adapté aux terrains difficiles, devait être mis en œuvre par la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM), qui dispose déjà de son prédécesseur le BV206, et la 9e brigade légère blindé d’infanterie de marine (9e Blbima).

 

Aujourd’hui, il est question de ne disposer que d’un parc centralisé dédié aux opex, qui serait basé à Canjuers. Cette solution permettrait de pouvoir armer deux SGTIA (Sous-groupement tactique interarmes) déployés en opérations extérieures, à savoir 25 véhicules par SGTIA projeté. Cette centralisation du parc permettrait par ailleurs d’éviter une usure prématurée des véhicules en unité. Car le VHM est un véhicule « précieux ». Véritable véhicule de combat, il dispose de capacités de franchissement inégalées. Et pouvoir évoluer hors des axes offre des avantages opérationnels importants. Récemment les britanniques l’auraient utilisé pour mener un raid en Somalie. Simple d’utilisation, il offre une liberté d’action et peut transporter 11 fantassins (équipés Felin), là où d’autres véhicules seraient incapable d’évoluer.

 

Très utilisé par les britanniques en Afghanistan pour évoluer hors des axes et donc loin de la menace des IED (bombes artisanales), la France pourrait le projeter en opérations dès 2013.

 

Construit par Hägglunds, la société française Panhard est associée au projet. Le constructeur de blindés légers est en charge de l’intégration des équipements spécifiques : armements de 7,62 ou 12,7 mm, radios, systèmes d’information… La France disposera de trois versions : transport de troupes (11 combattants), PC et logistique. Le VHM est protégé contre les munitions de petit calibre, les roquettes RPG, les mines et les IED.

Menace sur le VHM
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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:55

sofradir-soldat source ForcesOperations.com

 

05/12/2012 Frédéric Rémond, ElectroniqueS

 

Les deux fabricants cèdent leurs technologies infrarouge développées en interne à leur filiale commune.

 

Le fabricant français de capteurs infrarouge Sofradir vient de faire l'acquisition des activités de développements et de fabrication de détecteurs infrarouge développés en interne par Sagem et Thales - rappelons que Sofradir est une filiale commune à Sagem et Thales. L'accord prévoit le transfert à Sofradir de la technologie InSb de Sagem et des technologies QWIP (Quantum Well Infrared Photodetector) et InGaAs du III-V Lab, un GIE dont les membres sont Alcatel Lucent, le CEA et Thales. Déjà spécialisé dans les capteurs infrarouge refroidis HgCdTe et, via sa filiale Ulis, dans les imageurs non refroidis, Sofradir maîtrise ainsi toutes les technologies infrarouge de l'industrie.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:55

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/pearl1.png

Crédits photos: G. Belan

 

04.12.2012 par Guillaume Belan (FOB)

 

Mini mais il continue à faire le maximum, voici le petit dernier-né de la petite société lyonnaise Metravib (devenu ACOEM suite à sa séparation du groupe Areva), qui n’en fini pas d’innover dans la détection acoustique : le PEARL.

Rappelons le principe qui a fait le succès de la petite boite française : des micros ultra-sensibles et un traitement des sons capable de localiser très précisément le tir et déterminer le calibre utilisé. Le système PILARw tout d’abord développé militairement pour de la détection anti-sniping, a ensuite embarqué sur des véhicules, puis sur des hélicoptères et aujourd’hui, il se réduit pour prendre place sur un fusil d’assaut. Le PILARw en version « mini » s’appelle le PEARL (Personal Equipment Add-on for Reactive Localization) et prend place sur un rail Picatinny. L’utilisation est très simple: quand un tir intervient, des LED se déclenchent pour indiquer la direction du tir : haut-bas / droite-gauche. Reste à suivre les directions et le LED se met au vert quand le canon du fusil rejoint la bonne direction.

 

Aussitôt développé aussitôt vendu, le PEARL aurait déjà été acheté par plusieurs clients. Notamment la police de Rio, probablement les unités spéciales qui interviennent dans les Favelas. Et qui connaissent déjà bien le système PILARw, l’ayant commandé pour leurs hélicoptères.

 

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/pearl2.png

 

Le système PILARw, rappelons le est en service en France sur la dernière version du VAB, l’Ultima, dont une cinquantaine de véhicules sont en Afghanistan. Il avait été acquis en crash programme pour le théâtre afghan. Une version pour les hélicoptères d’attaque Tigre est cours d’intégration.

 

Enfin, la surprise sur ce créneau, c’est l’arrivée du groupe Sagem. Probablement alléché par le nombre de marchés décrochés par Metravib, Sagem a décidé de s’y mettre et lance ses propres produits : DELOC. Le groupe annonce avoir développé plusieurs versions : pour véhicule, poste fixe, intégré au tourelleau WASP ainsi qu’ « une version fantassin en interface avec le système du combattant FELIN ». Reste à espérer que cette concurrence franco-française soit plus productive que fratricide.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:30

Su-30SM Fighter source Ria Novisti

 

MOSCOU, 5 décembre - RIA Novosti

 

Les deux premiers chasseurs biplaces Sukhoi Su-30SM sont arrivés au Centre des essais en vol d'Akhtoubinsk, dans la région d'Astrakhan, a annoncé mercredi à Moscou le porte-parole de l'Armée de l'air russe Vladimir Deriabine.

 

"Deux chasseurs Su-30SM en provenance d'Irkoutsk se sont posés à Akhtoubinsk, après avoir fait deux escales de ravitaillement à Novossibirsk et à Tcheliabinsk", a indiqué le lieutenant-colonel Deriabine.

 

La remise prochaine à l'armée des chasseurs à haute manœuvrabilité Su-30SM augmentera considérablement le potentiel de combat de l'Armée de l'air russe.

 

Le chasseur polyvalent à haute manœuvrabilité Su-30SM est un appareil de la famille des Su-30MK, adapté aux exigences de l'Armée de l'air russe. L'avion possède de nouveaux radars à antenne à balayage électronique (AESA) et des systèmes de liaison radio et d'identification. Ses armements et autres systèmes ont aussi été modifiés par rapport à la version originale. Le groupe Irkout doit produire 30 chasseurs polyvalents Su-30SM d'ici 2015, conformément à un contrat signé avec le ministère russe de la Défense en mars 2012.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 20:25

Su-30SM Fighter source Ria Novisti

 

MOSCOU, 5 décembre - RIA Novosti

 

Les deux premiers chasseurs biplaces Sukhoi Su-30SM sont arrivés au Centre des essais en vol d'Akhtoubinsk, dans la région d'Astrakhan, a annoncé mercredi à Moscou le porte-parole de l'Armée de l'air russe Vladimir Deriabine.

 

"Deux chasseurs Su-30SM en provenance d'Irkoutsk se sont posés à Akhtoubinsk, après avoir fait deux escales de ravitaillement à Novossibirsk et à Tcheliabinsk", a indiqué le lieutenant-colonel Deriabine.

 

La remise prochaine à l'armée des chasseurs à haute manœuvrabilité Su-30SM augmentera considérablement le potentiel de combat de l'Armée de l'air russe.

 

Le chasseur polyvalent à haute manœuvrabilité Su-30SM est un appareil de la famille des Su-30MK, adapté aux exigences de l'Armée de l'air russe. L'avion possède de nouveaux radars à antenne à balayage électronique (AESA) et des systèmes de liaison radio et d'identification. Ses armements et autres systèmes ont aussi été modifiés par rapport à la version originale. Le groupe Irkout doit produire 30 chasseurs polyvalents Su-30SM d'ici 2015, conformément à un contrat signé avec le ministère russe de la Défense en mars 2012.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:20

MH-60R Sikorsky

 

Dec 4, 2012 ASDNews Source : CAE

 

Today at the Interservice/Industry Training, Simulation, and Education Conference (I/ITSEC), CAE announced it has won a series of military contracts valued at more than C$70 million. They include a contract from the United States Navy to develop two MH-60R tactical operational flight trainers (TOFTs) for the Royal Australian Navy under a foreign military sale program, a contract from the Australian Defence Force to provide King Air 350 simulator services, and a contract from the Royal New Zealand Air Force to provide C-130 training.

 

"CAE has a long history of providing the Australian Defence Forces with world-class flight simulators and training services, and we are pleased our MH-60R training systems will play a role in preparing the aircrews who will operate Australia's next-generation multi-role naval helicopter," said Gene Colabatistto, Group President, Military Products, Training and Services, CAE. "Our strong position on programs that have long-service lives ahead of them, such as the MH-60R helicopter, will continue to drive opportunities for CAE's comprehensive portfolio of simulation-based products and services. In addition, our established presence in Asia and the Pacific will provide for growth opportunities as these regions become more important to defence customers worldwide."

 

US Navy/Royal Australian Navy

CAE was awarded a contract to develop two MH-60R tactical operational flight trainers (TOFTs) for the Royal Australian Navy under the United States foreign military sale (FMS) program. CAE USA will be the prime contractor responsible for the design and manufacture of two MH-60R TOFTs that will be delivered in 2015 to HMAS Albatross, located near Nowra in New South Wales and home of the Royal Australian Navy's Fleet Air Arm.

 

The MH-60R TOFTs include both a full-motion operational flight trainer (OFT) that will be used to train Royal Australian Navy MH-60R pilots and co-pilots as well as a weapons tactics trainer (WTT) to be used for training rear-crew sensor operators in the MH-60R Seahawk helicopter. The MH-60R operational flight trainers for the Royal Australian Navy will include the CAE True electric motion system, motion seats, 220-degree by 60-degree Barco visual display, and the CAE Medallion-6000 image generator. The MH-60R OFT and WTT can be operated as standalone training devices, or networked to become an MH-60R tactical operational flight trainer to provide a total aircrew mission training system. The MH-60R TOFTs for the Royal Australian Navy are based on the MH-60R TOFTs that CAE is delivering to the U.S. Navy.

 

CAE Australia will support CAE USA in the development of the Royal Australian Navy's MH-60R TOFTs by customizing and leveraging Australian-specific common databases (CDB) already developed by CAE Australia for other programs in Australia.

 

The Commonwealth of Australia selected the U.S. Navy's MH-60R Seahawk helicopter as their new multi-role naval combat helicopter last year to fulfill the Australian Defence Force's AIR 9000 Phase 8 requirement. Australia is acquiring a fleet of 24 MH-60R Seahawk helicopters via the U.S. Government's FMS program. This is the first-ever procurement of the U.S. Navy's most advanced anti-submarine and anti-surface warfare helicopter outside the United States. The U.S. Navy is supported by Team Seahawk, which consists of MH-60R airframe manufacturer Sikorsky Aircraft, mission systems integrator Lockheed Martin, engine manufacturer GE, sensor supplier Raytheon Corp., and training supplier CAE.

 

Royal Australian Air Force

CAE has signed a contract with the Australian Defence Force (ADF) to provide Hawker Beechcraft King Air 350 training until 2018. CAE will deploy a CAE 5000 Series full-flight simulator (FFS) representing the King Air 350 with Proline II configuration to a training facility in Sale, Victoria. Under terms of the contract, CAE will provide simulator services for Royal Australian Air Force (RAAF) and Royal Australian Navy (RAN) King Air 350 aircrew who train on the aircraft for a range of missions, including tactical support, maritime surveillance and light transport.

 

"The simulator services provided by CAE will play a key role in the cost-effective training of RAAF pilots, air combat officers and RAN aviation warfare officers," said GPCAPT Gregory Hoffmann, Officer Commanding Training Aircraft Systems Program Office (TASPO).

 

The CAE 5000 Series King Air 350 FFS will be qualified to Level D, the highest certification for flight simulators, by Australia's Civil Aviation Safety Authority (CASA). The King Air 350 simulator services will support the RAAF's No. 32 Squadron at RAAF Base East Sale, as well as the School of Aviation Warfare (SAW). This will be the second King Air 350 FFS that CAE has deployed in Australia, following the inauguration in July this year of a King Air 350 ProLine 21 FFS in Melbourne. CAE has commenced delivery of training services to the RAAF's No. 38 Squadron using this simulator.

 

RNLAF/RNZAF

CAE has signed an agreement with the Netherlands Ministry of Defence (NLMoD) to market and sell third-party training services on a CAE-built C-130 Level D full-mission simulator. The C-130 full-mission simulator, which CAE delivered for the Royal Netherlands Air Force (RNLAF) in 2010, is currently housed at CAE's Amsterdam Training Centre in Hoofdorp. In addition, CAE has signed a contract with the Royal New Zealand Air Force (RNZAF) to provide comprehensive C-130 training. The RNZAF C-130 aircrews will receive simulator instruction from CAE at the Amsterdam Training Centre, including training on the RNLAF C-130 simulator that closely matches the configuration of the RNZAF's upgraded fleet of C-130H aircraft. The RNZAF also trains in-country on a CAE-built C-130H flight training device, which CAE delivered to the RNZAF base in Auckland under the C-130 Life Extension Program (LEP) and is currently upgrading for the RNZAF.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:01

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Le navire "espion" français Dupuy de Lôme a "été plusieurs fois au large de la Syrie" (crédit : marine nationale / GUIAVARCH)

 

déc 4, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La Syrie est sous une observation attentive des alliés de l’OTAN.

 

Echanges de mails, téléphone fixe, lignes GSM … l’ensemble des communications peut servir à se faire une image de la situation dans le pays, des mouvements de troupes ou de l’humeur possible. La force – ou la faiblesse du pouvoir – comme les relations entre les insurgés sont ainsi scrutées à la loupe. La proximité du pays avec l’Europe facilite il est vrai l’observation.

 

De terre…

On sait déjà que les bases souveraines britanniques à Chypre permettent au Royaume-Uni de collecter des informations, renseignements qu’ils partagent avec les Etats-Unis. Il en est de même des bases militaires turques mises à la disposition des alliés de l’OTAN. Mais d’autres moyens aériens et maritimes sont également engagés.

 

En l’air…

Tout d’abord, les avions Awacs de l’OTAN – ou d’autres pays – survolent la zone. Ils ne sont pas directement déployés sur la Syrie mais le sont en permanence dans le cadre de l’opération Active Endeavour (anti-terroriste) dans l’est de la Méditerranée, comme l’a confirmé à B2 un diplomate au QG de l’Alliance.

 

… et en mer

Enfin, chacun des pays peut envoyer dans la zone plusieurs moyens de collecte d’informations qui se relaient sur place. La présence du navire allemand « Loker avait fait des vagues il y a quelques semaines outre-Rhin. La présence du « bâtiment collecteur de renseignements » Dupuy de Lome (A-759), a été plus discrète mais bien réelle. Depuis le début du conflit syrien, le navire « espion » de la Marine nationale – qui comprend environ 80 à 90 « techniciens » de la DRM (direction du renseignement militaire) et d’autres services – a été déployé « à plusieurs reprises le long des côtes syriennes » comme libanaises, ainsi que B2 en a eu confirmation auprès de militaires. Sa capacité d’écoute de ce navire mis en service à l’été 2006 est multiple (radio, téléphone et GSM, satellites…). Il a été utilisé notamment lors de la dernière opération en Libye.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 18:06

Rafale assembly line in Merignac

 

05 décembre 2012, Hassan Meddah - Usine Nouvelle

 

Dans les prochains jours, le successeur de Charles Edelstenne à la tête de Dassault Aviation sera connu. Bouclage des négociations pour la vente du Rafale en Inde, stratégie d'alliances dans le casse-tête de défense français... les dossiers difficiles ne manquent pas pour le futur dirigeant.

 

Une nouvelle ère va commencer pour Dassault Aviation. Charles Edelstenne a pour la première fois publiquement évoqué son départ du poste de PDG qu'il occupe depuis 2000. "Mon départ est programmé le 9 janvier. […] Le nom de mon successeur sera officialisé dans les jours qui viennent", a-t-il sobrement précisé aux députés qui l'interrogeaient sur sa succession lors de son audition devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, mardi 4 décembre. Le dirigeant est rattrapé par la limite d'âge des 75 ans,inscrite dans les statuts de l'entreprise.

 

Pour changer cette règle, il aurait fallu l'autorisation des deux tiers des actionnaires, et donc convaincre l'État et EADS. Serge Dassault, son prédécesseur ne l'avait pas fait en son temps, Charles Edelstenne n'y aurait donc pas tenu non plus. Pourtant des échéances cruciales s'annoncent pour l'avionneur. Les négociations avec l'Inde pour l'achat des 126 Rafale, le contrat du siècle pour la maison Dassault estimé à plus de 10 milliards de dollars, entrent dans la dernière ligne droite avec une conclusion attendue pour mars au plus tard. Et sur le segment des avions civils, il faudra préparer l'industrialisation du futur avion d'affaires du groupe, le fameux SMS dont le premier vol est prévu en 2014.

 

Charles Edelstenne garde son siège à la holding Dassault

 

Qui lui succédera? Pour mener quelle stratégie? Quel influence conservera Charles Edelstenne non plus aux manettes de Dassault Aviation mais depuis son siège au sein de la holding Dassault? Ce faux départ pose de nombreuses questions. Une chose paraît certaine, Charles Edelstenne sera d'une façon ou d'une autre présent dans les grandes décisions. "Je le vois mal jouer au golf toute la journée", indique un cadre du groupe. Si certains craignent une succession improvisée, cette source interne est convaincue du contraire : "Il a préparé cette affaire depuis longtemps. Le tuilage devrait se faire de manière fluide". Le futur ex-PDG siège en effet au comité des sages de la holding Dassault. De là, l'ancien patron du Gifas (groupement des industriels de l’aéronautique et de la défense) devrait donc continuer de garder un œil attentif sur l'évolution des négociations indiennes. Mardi 4 décembre, il donnait d'ailleurs les dernières nouvelles du front aux députés. "Les négociations sont dures […] Il y a une volonté d'aboutir de part et d'autres. Je suis relativement optimiste mais pas définitivement tant qu'on n'a pas reçu le premier chèque", indiquait-il. Le dirigeant a raison d'être prudent tant son groupe joue gros sur ce contrat. En cas d'échec, la chaine d'assemblage des Rafale basée à Mérignac (Gironde) qui tourne déjà au ralenti avec une production d'un exemplaire par mois, pourrait s'arrêter. La dernière livraison aux armées françaises est programmée en 2017.

 

Et maintenant ? Henri Proglio ? Une succession interne ?

 

Toutefois, ce sera à son successeur de dessiner la future stratégie du groupe. Mais de qui s'agit-il ? "Le mystère a été bien gardé", souligne un cadre reconnaissant que lui-même ne connait pas l'identité de son futur patron. Le nom du patron d'EDF, Henri Proglio, a  circulé un temps comme successeur potentiel. Toutefois une solution interne paraît plus probable, les quatre PDG précédents étaient soit issus de la famille soit du groupe. Trois noms ont circulé plus que les autres. Primo, celui du directeur général international Éric Trappier, également vendeur en chef du Rafale à l'export. Il cumule un double handicap : même si la vente avec l'Inde est bien engagée, le Rafale n'a pas encore été vendu à une puissance étrangère et l'homme serait trop marqué du sceau des activités militaires alors que celles-ci ne représentent qu'un quart du chiffre d'affaires de Dassault Aviation (3,3 milliards d'euros en 2011). Autre dirigeant pressenti, le directeur directeur général des affaires économiques et sociales et de fait directeur financier, Loïk Segalen. Il aurait la confiance de Charles Edelstenne... lui-même ancien directeur des services financiers de Dassault au début des années 60. Il a toutefois le défaut de connaître "davantage Dassault Aviation à travers des colonnes de chiffres que par des visites d'ateliers", critique toutefois sur son blog un syndicaliste du groupe. Enfin, il n'est pas exclu qu'un Dassault revienne aux commandes dans une structure plus collégiale. Ainsi l'ainé des enfants de Serge Dassault, Olivier, pourrait diriger les activités aéronautiques, secondé par les deux directeurs promus au rang de vice-président.

 

Héritage d'une figure emblématique

 

Quelque soit le successeur retenu, Charles Edelstenne sera difficile à remplacer tant l'homme a incarné et défendu farouchement le groupe. Sa récente intervention auprès des députés a été encore un exemple. Avec ses analyses froides et directes, il n'hésite pas à prendre le contrepied des idées dominantes. Par exemple sur l'impact sur son groupe de la fusion EADS et BAE : "Je n'étais ni content ni inquiet mais totalement indifférent. Notre seul point de friction portait sur les avions de combats. Or BAE et EADS sont déjà partenaires sur l'Eurofighter, donc ce rapprochement n'aurait rien changé sur les coûts et les performances de l'appareil". Ou encore ses critiques cinglantes vis à vis de la concurrence. Notamment sur le consortium Eurofighter qu'il qualifiait "de fédération des incompétences" car chaque pays membre revendiquait la brique technologique qu’il ne sait pas faire. Mais surtout, Charles Edelstenne s'est toujours imposé comme le premier défenseur de la maison Dassault. Ainsi devant les députés, il a encore tenu à tordre le cou "aux idées reçues" sur son entreprise. "Non, Dassault ne vit pas aux crochets de l'État. 75% de notre activité concernent le civil pour lequel nous ne réclamons ni avances remboursables, ni subventions, ni participations au grand emprunt", a-t-il souligné égratignant au passage son grand voisin Airbus. Quant au "coût exorbitant" du Rafale, il a donné ses chiffres aux députés compilés et sourcés auprès des autorités de comptes publics des différents pays fabricants d'avions de combat: 90 millions de dollars de coût unitaire pour le Rafale, 147 millions pour l'Eurofighter, 98 millions pour le JSF de l'américain Lockheed Martin...

 

Dassault Aviation doit atteindre la taille critique

 

L'avenir du groupe n'en reste pas moins incertain. La question de la taille critique se pose plus que jamais pour Dassault Aviation. Le projet de fusion EADS/BAE a été un révélateur au point que le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian s'était lui même inquiété de la marginalisation possible de son fournisseur d'avion de combat. "Ce projet a soulevé beaucoup de questions et montré que la grande majorité des industriels français et européens n'ont pas la taille critique pour porter les investissements nécessaires dans les prochaines années. Nexter, Dassault Aviation, Rheinmetal... ne font pas le poids dans la nouvelle compétition mondiale. Aujourd'hui la taille critique se situe aux alentours des 30 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour prétendre jouer les premiers rôles sur des programmes majeurs dans l'aéronautique" nous confiait alors Philippe Plouvier, directeur des activités aéronautique et défense chez Roland Berger. Et avant même le départ de l'actuel PDG, certains ont affiché la volonté d'accélérer la stratégie d'alliance jusqu'ici développée à travers le groupe Thales (participation dans DCNS, accord avec Nexter...) dont Dassault est actionnaire à 26%. Ainsi , le second fils Dassault, Laurent, militait récemment pour un regroupement de son groupe avec Safran et Thales (ses deux partenaires dans le GIE Rafale) ainsi que Zodiac Aerospace. Clairement, cette succession ne se fera pas sans remous. Le statu quo ne paraît guère possible. Reste à savoir dans quelle direction le futur pilote de Dassault Aviation voudra orienter son groupe dans la zone de turbulences qui s'annonce.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 16:55

Europe Flag

 

October 2012 - By Major Michael Wise, US Army - disamjournal.org

 

The European Union (EU) is an institution founded upon the precept of shared economic prosperity to prevent conflict. The idea of increasing interdependence in the coal and steel industries expanded into a trade union that eventually led to a common currency for seventeen of the EU’s twenty-seven members. The economic benefits of this regional trade liberalization scheme are apparent, but what are the effects of integration and coordination on industries that are undeniably strategic in nature? One might expect that the efficacy of EU and European Defense Agency (EDA) would not transcend into the aerospace and defense industry, but it turns out that the EU and EDA have a positive effect on exports in this arena. The consequences of this phenomenon reinforce the foundation upon which the European project set out to accomplish. There are lessons to draw from integration of the aerospace and defense industry as well as indicators that the US government and defense firms alike should consider.


The EU

European integration is an endeavor that has failed throughout the ages, often resulting in competition and bloody wars. As Adreas Staab puts it, “From the Roman Empire of Julius Caesar to Napoleon, Hitler, and Stalin, European history is marked by many attempts to organize the multitude of nations and ethnicities into a more or less coherent political entity with competing views of how the different states should be related and the degree to which autonomy and sovereignty should be preserved.“1 But something encouraging has transpired in Europe since the end of WWII. A few forward thinking elites gathered together to establish an economic union that would bind the war-making industries of coal and steel production among the usual states perpetrating war. Jean Monnet, a French entrepreneur and functionalist, presented a plan that would sow the seeds to what would develop into the EU. While there was always disagreement on the role and scope of institutions in integration, a constructive environment (owed largely to US security guarantees and fiscal support) allowed for a lasting peace and functional institutions to emerge. The debate between minimalism versus maximalism translated into proponents of intergovernmental models versus supranational bodies. This debate goes on even today, especially as the EU attempts to manage itself through a real challenge for the first time where the economic benefits are difficult to see amidst the current economic crisis.

 

Aside from the challenges of integration from nationalist tendencies and questions of sovereignty, the EU delivers massive benefits in the form of a common market with minimal barriers to trade among its members. The common currency is the obvious example of reducing trade costs whereby the drag of currency exchange is evaporated. Among members there are also customs agreements that essentially liberate any trade barriers within the EU and coordinate external economic policies resulting in a uniform arrangement. The EU tries to keep competition fair among its members and maximize industry potential by exploiting the benefits of comparative advantage and economies of scale. It also attempts to address the advantages of state aid among members. Article 87(1) of the European Community Treaty prohibits state aid in the form of subsidies, provided it affects trade between member states.2 This distinction is important as will be pointed out in the pursuant discussion on World Trade Organization (WTO) cases involving US and European aerospace firms.

 

In sum, the EU facilitates European firm competitiveness by keeping trade barriers low and allowing for firms to maximize their productivity through specialization and market access through free trade areas. The implications are profound across a variety of industries. Surprisingly (or perhaps unsurprisingly, depending on one’s perspective), these advantages are translated even to the aerospace and defense industries. The ability of EU member states to generate war-fighting equipment is becoming increasingly interdependent.

 

The EDA

 

A regional cooperation of states, such as the members of the EU, will tend to view threats to their individual (and collective) national security differently. They will thus arm and equip themselves according to those different, sometimes divergent, assumptions. In theory, this doesn’t necessarily have to result in completely uncoordinated defense acquisitions. After all, maritime or land powers might simply adjust volumes and concentrations of the major categories of defense equipment. But in practice, European militaries developed a hodgepodge of equipment that is sometimes able to be integrated among (some) members and sometimes is only workable in an autonomous environment. Indeed, under Article 296 of the European Community Treaty, member states are permitted to make the bulk of their defense purchases on a national basis. With the view that European military forces must promote interoperability through tactics, techniques, and procedures, so must their equipment procurement be coordinated. In 2004, the Council of Ministers established the EDA to coordinate defense capabilities. In doing so, it implemented strategies to promote research, development, and armaments cooperation, and strengthen the European Defense Technological and Industrial Base (EDTIB).3

 

The strategy to strengthen the EDTIB is grounded upon three underlying principles. The “three C’s,” serving as a guide in EDTIB enhancement, are capability driven, competence and globally competitive. The EDA endeavors to ensure Europe is equipped and capable to deal with security threats of the future by clarifying priorities with regard to military and industrial capabilities, consolidating demand, increasing investments, considering security of supply and increasing competition and cooperation within the industry.4 The EDA initiated efforts to improve Europe’s industrial capabilities in the aerospace sector with the Future Air Systems Project. Among other things, the main contribution of the EDA in this project is to examine the supply chain and to promote engagement with EU bureaucracies.

 

The idea of a coordinated strategy in European defense and procurement planning is not generally regarded in a positive way. This may be a reflection of an antipathy for real coordination among members’ national priorities. The EDA recognizes the apparent challenges of managing twenty-seven different views and has set its own top capabilities priorities appropriately. They include counter-IED, medical support, ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance), helicopters, cyber-defense, multinational logistics support, CSDP (Common Security and Defense Policy) information exchange, strategic and tactical airlift and finally fuel and energy.5 These priorities reflect a shift from territorial defense to a force projection capability. It happens that while conventional territorial defense warfare is more simplified for the warfighter, the limited intervention mindset involving projection of small forces is less industry intensive (think less tanks and more agile light units). This prioritization allows the European defense firms to focus on a more narrow market.

 

Analysis of institutional Effects on Performance

 

The EU seems to increase productivity by allowing its members to specialize in those areas where they enjoy a comparative advantage, and the EDA seems to allow its members to specialize within the global aerospace and defense market according to its strategy. The consequences of exploiting such advantages are extremely beneficial to the European aerospace and defense industry. This study analyzed export data from UN Comtrade of thirty-nine European countries from 1996 to 2010. The EU and EDA status is depicted in figure 1. It accounted for changes in membership status during the expansion years of 2004 and 2007. This analysis is limited to commodities related to aerospace and defense, in addition to components. These included ammunition, missiles, armored vehicles, warships and aircraft (civilian and military). Figure 2 is a graphical representation of total exports and depicts a steadily increasing trend. Other reports confirm this trend. The EU Observer cited SIPRI data indicating EU arms trade growth despite the economic crisis that embroils the rest of European industry.6
    

What could cause such an increase? The Center for Strategic and International Studies (CSIS) published a study indicating that while European defense spending cumulatively fell over the period covered here, expenditures on equipment remained constant (see figure 3). The increase is clearly not the result of domestic consumption. One might expect that integration would encourage specialization and dispersion of factor production; thereby supply chain effects might explain the increase in exports. This appears to be part of the story, but not all of it. Figure 4 shows the total exports separated by trading partners outside the EU and intra-EU trade. The intra-EU trade rises steadily as expected but exports to the rest of the world increase even more rapidly. These results indicate that European aerospace and defense firms are increasing their competitiveness abroad.


  

What is most interesting is that a regression analysis of exports on institutional membership makes a compelling case for the EU and EDA. This study included multivariate regressions where the independent variables included institutional membership status as well as a qualified and quantified variables depicting conflicts. These conflict variables normalized for an increase or decrease in global conflict that might have spurious effects on aerospace and defense export volume. These variables were generated from the Uppsala Conflict Data Program from the International Peace Research Institute in Oslo. The analysis further considered fixed effects of trading partners of the exporting countries. Furthermore, the logs of the export volume served as the dependent variable so that data from low volume exporters could be compared to that of high volume exporters. The results showed that both EU and EDA membership serve as reliable predictors of export growth.

 

At the Firm Level

 

Using data from Defense News Top 100 firm rankings reported each year from 2000 to 2010, this study is able to depict individual firm trends during a similar period. Figure 5 displays defense revenue of every European defense firm that made the Defense News list from 2000 to 2010. Table 1 lists the top European defense firms for 2010. It is apparent that most firms enjoy the same trend of increasing revenue as was observed on European aerospace and defense exports. All this during an increasingly sparse domestic market for these defense-related products. This trend is confirmed by the EU Observer’s report on SIPRI’s 2010 analysis noting that most of the large firms saw measured growth while a few smaller firms witnessed contraction in revenue.7

 

The results and trends demonstrated in figure 5 beg more in depth investigation of some of the notable cases. The top performing firms vary in state involvement, product specialty and location, though all reside in the larger economic powers of the core of Europe. This study will examine BAE Systems, EADS, Finmeccanica and Thales.

 

BAE Systems is a London-based defense firm that currently ranks second only to Lockheed Martin (US) in defense revenue. It is a multinational company with strong markets in the EU, US, Saudi Arabia, Australia, and India. Its products range from cutting-edge aerospace technology to conventional armored vehicle production. It is closely tied to US defense firms and has an integral part in the production of the multinational joint strike fighter, the F-35 Lightning. The firm plays an important role in the UK’s nuclear technology as well as high-end shipbuilding. BAE also develops cyber defense and information technology systems. Though primarily a UK based firm, it is also invested in several European aerospace and defense firms.

 

The European Aeronautic Defense and Space (EADS) Company is a conglomerate of several consolidated defense firms in Europe. Headquartered in the Netherlands, its main subsidiaries are in France, Germany and Spain. These include Airbus and Eurocopter. It mainly produces aircraft and electronic systems and its primary markets are in the UK, North America, the Middle East, Russia, India, China, Brazil and Australia.

 

Finmeccanica is one of Italy’s largest industrial groups and is partially nationalized (30 percent). It also mainly produces aerospace technologies and develops components of Europe wide defense products like the Eurofighter (joint venture between BAE and EADS). 

 

The Thales Group is a French defense firm specializing in communication technology. It is also a somewhat nationalized firm, with state ownership at about 27 percent and is closely associated with Dassault Aviation.

 

The contrast and confluence of these competing firms is remarkable. BAE and EADS are publicly traded while Finmeccanica and Thales rely heavily on state support and investment. Finmeccanica, BAE and EADS work closely on the Eurofighter project among others.

 

EU and state programs give these firms even greater advantage, sometimes in a controversial manner. Airbus, the European civilian passenger aircraft manufacturer, and Boeing, the US aerospace firm, are engaged in a tit for tat legal battle citing improper subsidies on both sides. The US filed suit to the WTO that Airbus received an unfair advantage in government loans and launch aid. The EU countered with accusations of illegal tax breaks for production facilities in certain US cities. After nearly seven years of legal arguments, the WTO ruled in separate findings that both parties had cause to their accusations, though not as severe as initially brought forth. The competition and complaints are likely to continue for years to come. This case demonstrates two key advantages of the EU institutions. First, the very launch aid that the WTO declared illegal provided the necessary capital to get the industry up to a profitable level in Europe. Second, the EU was organized and large enough to bring great weight to the WTO in advocating the European industry’s case.

 

What About Externally Generated Competition?

 

This study has shown the advantages the European aerospace and defense industry enjoys due to its integrating and coordinating policies. The EU maintains regulations that protect firms from adverse effects of competition within the confines of its members, but firms also compete with each other in the external market. For instance, the top firms attribute their most important markets to the US, the Middle East, Australia, and India. Regulations on the conduct of member states in serving as an advocate for domestic industries do not appear to exist.

 

Competition for lucrative fighter aircraft contracts is generally fierce. In 2011, after years of deliberation, Switzerland announced that it would award Saab (Sweden) with the contract to furnish its military’s new aircraft. Saab had been in competition with Dassault Aviation (France) and Eurofighter (BAE/EADS/Finmeccanica). The evaluation was highly politicized, and leaked documents exacerbated speculation of unfair political pressure. Fast-forward a few months to January 2012 and the competition is eerily familiar, this time in India. The Indian military announced it would award its aircraft procurement contract to Dassault Aviation. This follows intense lobbying by the French government to woo buyers for its fighter. A foreign market is essential for France in particular because of the high priority it places on its strategic independence. Without a foreign buyer, its production lines would have to cease since it cannot afford to perpetuate production given its own budgetary constraints. Having been the lowest bidder in the Indian competition, it is entirely likely that the French government subsidized some of the costs in the agreement, thus undermining its competitors at Saab and Eurofighter. This kind of undercutting could also have taken place in bidding in the UAE and Brazil.

 

What are the Implications for the Future?
    
The characteristics of the EU institutions and proclivity to export could be defining a new type of military industrial complex. This European military industrial complex is one that enjoys the benefits of government advocacy but does not influence state fiscal policy. Instead, the European aerospace and defense industry maximizes profit and productivity by selling its war fighting equipment abroad. The trend of diminishing defense spending coupled with increased defense revenue points to the likelihood of such a scenario. The EU and EDA are likely to act as complementary institutions to facilitate and coordinate specialization in a way few countries will be willing to do. These firms will have all the aforementioned advantages but will not be constrained to a domestic market that will demand exclusivity. Instead, they will be allowed—and even encouraged—to pursue profit maximization while various member states exert political influence to secure contracts. The pursuit will not be uniform, as exemplified by nationalized firms in France and Italy. That said, European firms would most likely become even more integrated to reap economic benefits. The European aerospace and defense industry market penetration is also interesting to consider. These firms produce products that are not necessarily the most advanced (the US firms still clearly hold the advantage), but are very competitive in a cost to capability perspective. They court areas where there is a demand for their products at their price. Considering that these areas are places like the Middle East, India, Brazil, and the Pacific, these firms are likely to continue to do well. These areas are not only emerging markets with enormous potential, but also they are highly prone to armed conflict. With the influence the European aerospace and defense industry may exert upon the EU, it is not inconceivable that EU foreign policy (however uncoordinated) might seek to stabilize its market by accepting conflict abroad.    

 

On the other hand, the US military industrial complex must take note of these trends. It is fortunate the US firms are so integrated with European firms. The US leadership of the F-35 program is an important multinational production proof of concept. The problem is that the US commands a great amount of influence due to its own consumption capacity. The estimated US share of orders accounts for half of the demand. With more and more participants reevaluating their orders, that share is likely to increase. This actually perpetuates the status quo of the US military industrial complex generating a supply and forcing domestic consumption. It also reinforces the European firms’ practice of benefiting from an export surplus. The US is likely to seek to maintain its dominance on innovation and comfortable lead in technology. It must seek to exploit comparative advantage across the aerospace and defense industry. In doing so, it might be worth increased cooperation with the EDA or even to establish somewhat of a bilateral body to maximize efficiencies in the transatlantic defense industry. Such an arrangement would have limitations, of course. The Boeing and Airbus competition is not likely to subside, but then neither is competition among EU members abroad.    

 

Members of the defense cooperation community should take heed of these trends and seek to support cooperation with European firms and take advantage of internal EU competition where possible. The EDA’s priorities should serve as a guide to where the EU would like to head with respect to capacity development. The US has a lead in some of these areas. It might be worth engaging the EDA to narrow its list to further maximize comparative advantage vice duplicating efforts of US firms willing and able to sell products like ISR and strategic airlift equipment. The US has a lead in these sectors. Furthermore, US security and industry would profit from factor specialization, particularly in cyber defense, fuel and energy. Efforts in defense cooperation in key emerging markets such as Brazil and India will benefit greatly from understanding developing trends in the European defense industry. If the Dassault Aviation case serves as a guide, officers should pay attention to important contract competitions—not for the winners, but for those who lost out in recent battles who must secure a contract in order to maintain production. These firms may receive benefits from the state in the form of diplomatic persuasion or subsidies (or both) in the interest of maintaining domestic industry and employment. It is more probable that the nationalized firms would profit from such action compared to the consortium or public companies. Those firms might have their own method of lobbying through private means.

 

Conclusions

 

The results of this study indicate that not only do EU institutions and policies benefit European consumption but they also enhance their export capacity abroad. This is most likely attributable to the efficiency-promoting incentives of EU policies and coordinating efforts of the EDA. In doing so, industries across European borders are able to pursue their comparative advantages and reap the benefits of specialization. These benefits do come with a trade off. In specializing, the European military industrial complex becomes dependent upon mutual cooperation and coordination. This is exactly what Jean Monet had in mind at inception of the European Coal and Steel community. As the EDA progresses and European defense products increase their global market share, the world will observe a new type of military industrial complex. This new model is one that does not influence its government to put its products to use (as in the US), but rather may encourage others to fight among themselves.

 

About the Author

 

MAJ Michael Wise, US Army, is a Foreign Area Officer (FAO) specializing in European Affairs. He holds a BS from the United States Military Academy and is pursuing an MA from the Bush School of Government and Public Service at Texas A&M University. His assignments in Europe include Germany and France.

 


Notes

 

1  Staab, (Kindle Locations 114-116).

2  Artis and Nixson, 137.

3  European Defense Agency.

4  Ibid.

5  Ibid.

6  Nielsen.

7  Ibid.


Bibliography

 

UN Comtrade. “United Nations Commodity Trade Statistics Database.” Accessed online 1 May 2012 at http://comtrade.un.org/db/default.aspx

 

Uppsala Conflict Data Program (UCDP) and Centre for the Study of Civil Wars, International Peace Research Institute, Oslo (PRIO). “UCDP/PRIO Armed Conflict Dataset.” Version 4-2009.

 

Berteau, David; Ben-Ari, Guy; Hofbauer, Joachim; Levy, Roy. July 29, 2011. “European Defense Trends: Briefing Update.” Center for Strategic and International Studies (CSIS), Washington DC.

 

Andreas Staab. The European Union Explained, Second Edition: Institutions, Actors, Global Impact. Kindle Edition.

European Defense Agency. “Official Website of the EDA.” Accessed online 6 May 2012 at http://www.eda.europa.eu/Aboutus/Whatwedo/Missionandfunctions

 

Artis, Mike; Nixson, Frederick. “The Economics of the European Union: Policy and Analysis.” Third Edition. Oxford University Press

.

Nielsen, Nikolaj. February 27 2012. “EU Arms Trade Booming Despite Crisis.” EUObserver. Accessed online 6 May 2012 at http://euobserver.com/13/115380

 

BAE Systems. “BAE Systems Website.” Accessed online 6 May 2012 at http://www.baesystems.com/home?_afrLoop=217640151098000

 

EADS. “EADS Website.” Accessed online 6 May 2012 at http://www.eads.com/eads/int/en

 

Finmeccanica. “Finmeccanica Website.” Accessed online 6 May 2012 at http://www.finmeccanica.it/Corporate/EN//index.sdo

 

Thales. “Thales Website.” Accessed online 6 May 2012 at http://www.thalesgroup.com/Group/Investors/Shareholding/

Defense Industry Daily. 29 April 2012. “Switzerland’s F-5 Fighter Replacement Competition.” Accessed online 6 May 2012 at http://www.defenseindustrydaily.com/switzerland-replacing-its-f-5s-04624/

 

Rothman, Andrea; Rupert, James. January 31 2012. “Dassault Aviation’s Rafale s Lowest Bidder in India Jet Fighter Contract.” Bloomberg News. Accessed online 6 May 2012 at http://www.bloomberg.com/news/2012-01-31/dassault-rafale-is-lowest-bidder-in-india-combat-jet-contest-2-.html

 

JSF.mil. 10 November 2009. “Estimated JSF Air Vehicle Procurement Quantities.” JSF PSFD MOU. Accessed online 6 May 2012 at http://www.jsf.mil/downloads/documents/JSF_PSFD_MOU_-_Update_4_2010.PDF

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 16:55

EADS Cassidian logo

 

03 December 2012 Press release issued by Cassidian - defenceweb.co.za

 

Cassidian is rigorously pursuing its agenda of achieving a sustainable boost to its competitiveness and is slimming down its structures. Its aim is to save at least 200 million euros a year by 2014. As part of these savings it is intended that up to 850 jobs will be reduced, with the focus primarily on management and administration.

 

Bernhard Gerwert, CEO of Cassidian, said: "Our objective is to have the closest possible customer relationships and at the same time to increase our competitiveness." In addition to its traditional European sales markets in Germany, France, Spain andthe United Kingdom, Cassidian will further strenghten its market presence in the MiddleEast, Brazil, India and the USA.

 

 

Gerwert continued: "This is why cost reduction and efficient structures are the top priority for us. With leaner structures we can guarantee shorter response times. In this way we intend to continue growing and boost our profitability to benchmark level." He further pointed out that "We want to manage the planned headcount reduction without any enforced dismissals."

 

Gerwert and his new management team laid down the current course of action in September this year, placing the emphasis on competitiveness and profitable growth. The detailed planning now being implemented will lead to lean managementstructures and a product portfolio focused on defence and security.

 

"We will stabilise our defence business and invest stronger in selected security segments, such as border protection systems and communication systems," said Gerwert.

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 08:45

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01 Décembre 2012 Par Marine & Océans

 

L'inauguration, le 28 novembre dernier, de la plateforme d'intégration du système de combat du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Suffren - première unité de la nouvelle série de SNA de type Barracuda destinée à remplacer entre 2017 et 2027 les SNA de type Rubis "en version Amethyste" actuellement en service dans la marine nationale française - marque l'avancement de ce programme très important pour la Marine qui prévoit la construction de six nouveaux batiments dotés notamment du missile de croisière naval (MdCN).

 

Le système de combat est le centre nerveux du sous-marin. Il engendre toutes les actions de contrôle/commande destinées à la mise en œuvre des armes en temps réel. Cette inauguration marque le passage de la phase de conception à celle de l'intégration fonctionnelle, c'est-à-dire à l'assemblage de l'ensemble des matériels et logiciels du système de combat sur une plateforme à terre. Celle-ci va permettre, pendant les trois ans à venir, de tester et de vérifier l'ensemble des fonctionnalités du système de combat avant leur embarquement sur le sous-marin. Cette mise au point sur plateforme à terre par les équipes de DCNS constitue un gain de temps précieux lors de l'intégration sur le sous-marin, limitant ensuite la durée des essais à bord.

 

Le système de combat des SNA Barracuda bénéficie de nombreuses innovations : une détection sous-marine issue des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), un mât optronique remplaçant les périscopes classiques (optiques), une capacité d'emport d'armes doublée par rapport aux SNA de type Rubis, un CMS (Combat Management System) intégrant l'ensemble des capacités de veille au- dessus et au-dessous de la surface de la mer.

 

Les Barracuda assureront des missions aussi différentes que la collecte du renseignement, les opérations spéciales (avec déploiement de commandos), la lutte contre les navires de surface et la lutte anti-sous-marine, les frappes en direction de la terre, ainsi que la participation à des opérations interarmées, chaque fois que son interopérabilité et ses capacités associées (discrétion des communications, liaisons de données tactiques, etc.) seront requises. Outre le missile de croisère naval, le Barracuda aura la capacité de mettre en œuvre les futures torpilles lourdes F21 et les missiles antinavires SM39.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a notifié, en décembre 2006, le marché global de réalisation du programme Barracuda à DCNS, maître d'œuvre d'ensemble du navire, et à AREVA TA, maître d'œuvre de la chaufferie nucléaire embarquée. La tranche ferme du marché porte sur le développement et la réalisation du Suffren, le premier sous-marin de la série de six. Le contrat comprend également le maintien en condition opérationnelle des sous-marins dans leurs premières années de service. Les deux tranches conditionnelles affermies par la DGA, en 2009 et 2011, portent sur la réalisation des deuxième et troisième de la série, le Duguay-Trouin et le Tourville.

 

Le programme Barracuda, l'un des plus importants pour le renouvellement des forces navales françaises, occupe une place majeure dans le plan industriel de DCNS. Il devrait mobiliser les équipes et les moyens industriels du groupe jusqu'en 2027.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 18:32

vue-d-artiste-du-sna-barracuda-credit-marine-nationale

 

03/12/2012 DCNS

 

Plus d’une centaine de personnes (DCNS, Direction générale de l’armement, Marine nationale, et partenaires) étaient présentes, le mercredi 28 novembre, sur la base navale de Toulon pour l’inauguration de la plateforme d’intégration du système de combat du Suffren, premier sous- marin nucléaire d’attaque (SNA) de la série des Barracuda. Le système de combat est le centre nerveux du sous-marin. Il engendre toutes les actions de contrôle/commande destinées à la mise en œuvre des armes en temps réel.

 

Cette inauguration marque le passage de la phase de conception du système de combat à celle de l’intégration fonctionnelle, c’est-à-dire à l’assemblage de l’ensemble des matériels et logiciels du système de combat sur une plateforme à terre.

 

Celle-ci va permettre pendant les trois ans à venir de tester et vérifier l’ensemble des fonctionnalités du système de combat avant leur embarquement sur le sous-marin.

 

Cette mise au point sur plateforme à terre par les équipes de DCNS est un gain de temps précieux lors de l’intégration sur le sous-marin, limitant ensuite la durée des essais à bord.

 

Le système de combat des SNA Barracuda bénéficie de nombreuses innovations : une détection sous-marine issue des sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), un mât optronique remplaçant les périscopes classiques (optiques), une capacité d’emport d’armes doublée par rapport aux SNA de type Rubis, un CMS (Combat Management System) intégrant l’ensemble des capacités de veille au dessus et au dessous de la surface de la mer.

 

Les sous-marins Barracuda sont destinés à succéder entre 2017 et 2027 aux sous-marins du type « Rubis en version Améthyste » actuellement en service. Les capacités de mission du Barracuda couvriront la collecte du renseignement, les opérations spéciales (avec déploiement de commandos et forces spéciales), la lutte contre les navires de surface et la lutte anti-sous-marine, les frappes en direction de la terre, ainsi que la participation à des opérations interarmées, chaque fois que son interopérabilité et ses capacités associées (discrétion des communications, liaisons de données tactiques, etc.) seront requises. Le Barracuda aura la capacité de mettre en œuvre plusieurs types d‘armes : futures torpilles lourdes F21, missiles antinavires SM39 et Missile de Croisière Naval (MdCN).

 

Le programme Barracuda, l’un des plus importants qui soient pour le renouvellement des forces navales françaises, occupe une place majeure dans le plan industriel du Groupe. Il devrait mobiliser les équipes et les moyens industriels de DCNS jusqu’en 2027.

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié en décembre 2006 le marché global de réalisation du programme Barracuda à DCNS, maître d’œuvre d’ensemble du navire, et à AREVA TA, maître d’œuvre de la chaufferie nucléaire embarquée. La tranche ferme du marché porte sur le développement et la réalisation du premier sous-marin de la série de six, le Suffren. Le contrat comprend également le maintien en condition opérationnelle des sous-marins dans leurs premières années de service. Les deux tranches conditionnelles affermies par la DGA en 2009 et 2011 portent sur la réalisation des deuxième et troisième de série, le Duguay-Trouin et le Tourville.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 17:30

Neuron 01 dec 2012 photo2 dassault-aviation.com

 

03 décembre 2012 Usine nouvelle (Reuters)

 

Le démonstrateur de drone de combat Neuron a réussi le 1er décembre son tout premier vol à Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Il couronne près de dix ans d'efforts de six pays européens emmenés par la France et Dassault Aviation.

 

Dix années d'efforts conjoints de six pays européens emmenés par la France et Dassault Aviation ont été nécessaire pour arriver à cette première étape. Une fois la centaine de vols d'essais du Neuron réalisés, d'ici deux ans, l'avionneur tricolore compte participer à la préparation de la prochaine génération d'avions de combat, avec ou sans pilote, attendue dans les années 2030.

 

Le Neuron a atterri samedi à 8h45 à Istres après 25 minutes de vol sans aucune difficulté, avec plusieurs mois de retard sur le calendrier prévu.

 

Lancé en 2003, le programme Neuron, d'un budget de plus de 400 millions d'euros, est piloté par la Délégation générale de l'armement (DGA) et Dassault Aviation, qui joue le rôle de maître d'oeuvre.

 

L'avionneur français, concepteur de l'avion de combat Rafale, a entraîné dans son sillage le suédois Saab, qui fabrique le Gripen et l'italien Alenia (Finmeccanica, qui fait partie du consortium Eurofighter avec EADS et le britannique BAE Systems.

 

L'espagnol EADS-CASA, le grec Hellenic Aerospace Industry (HAI) et le suisse Ruag sont également de la partie.

 

Pendant ce temps, BAE Systems, avec qui Dassault Aviation coopère dans les drones de surveillance, mène son propre projet similaire, Taranis, avec un premier vol prévu en 2013.

 

AUTONOMIE

 

Le Neuron peut effectuer un vol complet sans recevoir aucun ordre et peut rectifier de lui-même des situations critiques, un avantage crucial dans une zone de combat où il vole beaucoup plus vite que les drones de surveillance actuels.

 

Mais s'il n'y a pas de pilote dans l'avion, le pilote est bien là, dans un "shelter", étroite baraque installée au bout de la piste d'Istres, la plus longue d'Europe. A tout instant, installé face à des écrans similaires à un cockpit, il peut reprendre la main. A ses côtés, un deuxième opérateur vérifie le bon fonctionnement des équipements informatiques.

 

"Parfois, il nous arrive d'oublier qu'on n'est pas dedans", raconte Olivier Ferrer, dit "Nino", ancien pilote de chasse de l'aéronavale devenu pilote d'essai pour Dassault Aviation.

 

"Même s'il n'y a pas de manche de manette, tous les ordres qu'on donne sont quasiment les mêmes que pour un avion".

 

Le pilote reste en contact permanent avec une "salle d'écoute", l'équivalent d'une tour de contrôle.

 

Après avoir reçu à Istres des pièces des six pays d'Europe participant au programme, le Neuron a démarré ses essais au sol qui ont mobilisé 300 personnes depuis fin 2011.

 

Comme ceux qui suivront, ce premier vol d'essai a été réalisé au-dessus de zones faiblement peuplées - moins de 15 habitants au km2 - pour limiter les risques.

 

Le deuxième vol attendra quatre mois. Entre-temps, l'avion sera envoyé au Centre d'essai d'électronique de l'armement de la DGA à Bruz, près de Rennes, où des tests seront réalisés pour vérifier qu'il est bien le plus furtif possible.

 

"L'idée, c'est d'être aussi invisible qu'un moineau. Le moineau de Paris est gris, discret, ne se voit pas, se fond dans l'environnement", explique Didier Gondoin, directeur général technique de Dassault Aviation, qui a dirigé le programme Rafale de 1998 à 2005.

 

Le Neuron devra ainsi demeurer en dessous des seuils de détection des radars, réglés de façon à ne pas détecter les vols d'oiseaux.

 

De la même manière, le moteur de l'avion a été dissimulé pour éviter que la chaleur émise ne soit détectable par les radars infrarouge.

 

Long de 10 mètres, le Neuron a une envergure d'environ 12,5 mètres - légèrement supérieure à celle d'un Mirage 2000 - et peut peser sept tonnes une fois ses deux soutes d'armement chargées.

 

Sur la centaine de vols d'essais prévus, 80 seront effectués à Istres et les autres en Italie et en Suède. Le Neuron sera confronté à des avions de combat de type Rafale ou Gripen et à des radars de détection et des batteries antiaériennes.

 

"On va confronter la nouvelle épée qui est Neuron face aux boucliers que sont les systèmes de détection", résume Patrick Castagnos, directeur des essais en vol de Dassault Aviation.

 

Mais si les Etats ont beaucoup partagé dans la conception du Neuron, ces données-là, ils les garderont pour eux.

 

L'APRÈS-NEURON

 

L'étape suivante, après 2014, s'appelle "Neuron 2" : il s'agit de préparer un véritable projet de drone de combat européen en assimilant les fruits du travail effectué parallèlement par BAE Systems avec Taranis.

 

Dassault Aviation et BAE ont obtenu en juillet un contrat d'études préliminaire de 13 millions d'euros pour le lancement de la première phase du programme de démonstration du système de combat aérien.

 

Les deux groupes commencent à travailler avec le motoriste français Snecma (groupe Safran) et le britannique Rolls-Royce. Pour l'avionique (radars), Dassault Aviation discute avec Thales - dont il est le premier actionnaire industriel avec 26% du capital - et avec l'italien Selex (groupe Finmeccanica).

 

Le tandem semblait l'an dernier en pole position pour le projet de drone de surveillance MALE (Moyenne altitude longue endurance) dans le cadre de la coopération franco-britannique dans la défense scellée depuis fin 2010.

 

Mais l'alternance qui a suivi l'élection présidentielle française a entraîné une remise à plat du dossier et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est dit peu favorable à la voie choisie par son prédécesseur.

 

La France devrait annoncer prochainement sa décision en matière de drones, un domaine emblématique de la politique de défense des années à venir.

 

Les deux drones (de surveillance et de combat) partagent les mêmes technologies de télécommunications et les mêmes techniques d'essais en vol, fait valoir Eric Trappier, directeur général international de Dassault Aviation.

 

"Ce serait dommage de rater cette opportunité de faire travailler les mêmes ingénieurs, sinon on va réinventer plusieurs fois la poudre."

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 13:05

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1er décembre 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Plus de 100 personnes, employés de DCNS ou représentants de la DGA, de la marine nationale ou des partenaires, ont assisté mercredi 28 sur la base navale de Toulon, à l’inauguration du centre d’intégration à terre du système de combat des sous-marins Barracuda, dont le premier exemplaire est destiné au Suffren.

 

Le système de combat est le centre nerveux du sous-marin. Il gère toutes les fonctions de commandement et de contrôle, recevant et traitant en temps réel des informations de tous les senseurs et de toutes les armes.

 

La cérémonie marquait le passage de la phase de conception du système de combat à celle de l’intégration fonctionnelle, c’est-à-dire l’assemblage des composants matériels et logiciels dans un centre d’intégration à terre.

 

Au cours des 3 prochaines années, le centre permettra de tester et vérifier chaque fonction du système de combat, chaque mode de fonctionnement, en préparation de son intégration correcte à bord du sous-marin.

 

Les tests et vérifications effectuées à terre par les équipes de DCNS grâce à ce centre, permettent de gagner un temps précieux lorsque vient l’étape de l’intégration à bord. La campagne d’essai à bord est donc significativement plus courte.

 

Le système de combat destiné aux sous-marins Barracuda combine un système sonar basé sur celui utilisé à bord des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins type Le Triomphant, un mât optronique remplaçant les périscopes traditionnels, un système d’armes dont la capacité d’emport est le double de celle des SNA type Rubis actuels et un système de gestion de combat intégrant les capacités de tous les senseurs du sous-marin.

 

Les sous-marins type Barracuda seront équipés de torpilles lourdes type F21, de missiles anti-navires SM39 et du missile de croisière naval MdCN.

 

Référence :Navy Recognition (Etats-Unis)

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 12:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0f/Flag_of_Georgia.svg/800px-Flag_of_Georgia.svg.png

 

BRUXELLES, 30 novembre - RIA Novosti

 

Les efforts visant à inciter la Géorgie à adhérer à l'Otan pourraient avoir des conséquences graves pour les relations entre la Russie et l'Alliance, a déclaré vendredi aux journalistes russes à Bruxelles le nouveau représentant permanent de la Russie auprès de l'Otan, Alexandre Grouchko.

 

"Je suis convaincu que les responsables de l'Otan sont conscients que les démarches visant à intégrer la Géorgie à l'Alliance pourraient avoir des conséquences graves pour les relations russo-otaniennes", a indiqué le diplomate.

 

Selon lui, la Russie estime que l'élargissement de l'Alliance est contraire à l'idée de mettre en place un système de sécurité collective en Europe. En outre, le désir d'accueillir la Géorgie au sein de l'Otan n'est pas en mesure de modifier les relations entre Moscou et les ex-républiques géorgiennes qui ont proclamé leur indépendance.

 

"Il serait irréaliste d'espérer que la politique de rapprochement entre la Géorgie et l'Alliance pourrait influer d'une manière ou d'une autre sur nos relations avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, ainsi que sur nos engagements relatifs à leur protection", a ajouté M. Grouchko.

 

La coopération entre la Géorgie et l'Alliance atlantique a commencé en 1994 avec l'intégration de Tbilissi au Plan d'action pour l'adhésion à l'Otan (MAP). Après la "révolution des roses" en 2004, qui a porté Mikhaïl Saakachvili au pouvoir en Géorgie, cette coopération s'est sensiblement intensifiée. En octobre 2004, elle a pris la forme du Plan d'action individuel pour le partenariat (IPAP).

 

Réunis pour une rencontre informelle en 2006, les chefs de diplomatie des pays membres de l'Otan ont décidé d'engager avec la Géorgie un dialogue intensifié (ID) sur les aspirations du pays en matière d'adhésion. Le sommet de l'Otan tenu en avril 2008 à Bucarest a réaffirmé que la Géorgie et l'Ukraine pourraient adhérer à l'Alliance à condition de se conformer à ses standards. Ce même sommet a adopté à l'égard de la Géorgie un Programme national annuel (ANP) contenant une "feuille de route" détaillée pour l'adhésion.

 

Mi-septembre 2008, la Commission Géorgie-Otan a vu le jour afin de contribuer à l'intégration du pays au sein de l'Alliance.

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