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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:45
Cérémonie d'hommage au capral Baptiste Truffaux

 

07/09/2015 Armée de Terre

 

Le vendredi 4 septembre 2015, les honneurs funèbres militaires ont été rendus au caporal Baptiste Truffaux du 21e régiment d’infanterie de marine, dans l’enceinte du camp Lecocq à Fréjus.

 

Le marsouin de 1re classe Truffaux est décédé le 27 août 2015 dans l’accomplissement de sa mission au service de la France alors qu’il participait à la protection de son unité dans le cadre de l’opération BARKHANE, au Mali.

 

Au cours de cette cérémonie, le 1re classe Truffaux a été élevé au grade de caporal et décoré de la médaille de la défense nationale échelon or, à titre posthume.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 15:55
Maquette motorisée de l’A400M dans la grande soufflerie S1MA de l’Onera photo Onera Airbus

Maquette motorisée de l’A400M dans la grande soufflerie S1MA de l’Onera photo Onera Airbus

 

08/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dans un rapport au vitriol, la Cour des comptes critique la gestion, la gouvernance ainsi que le manque d'implication de l'ONERA dans le domaine de l'aéronautique civile. Mais son nouveau patron Bruno Sainjon est en train de remettre en tension le centre de recherche de l'aérospatial français.

Trop tard ou trop tôt. Le rapport de la Cour des Comptes sur l'ONERA, qui couvre la période 2008-2013, tombe plutôt à plat... Car depuis l'arrivée le 30 mai 2014 du nouveau PDG, Bruno Sainjon, cet organisme public de recherches est en train de se réveiller et de retrouver un réel dynamisme. Pour autant, ce rapport n'est pas non plus inutile. Notamment il montre l'incapacité de l'État à valoriser un bijou technologique, envié dans le monde entier et, surtout, il pointe son manque de vision dans la recherche et, par conséquent, dans l'avenir de la filière aérospatiale civile et militaire française, en réduisant considérablement sa subvention au fil des années.

Depuis 2010, le budget de l'ONERA a pris le bouillon, passant de 257,9 millions d'euros à 207 millions en 2014, selon les derniers chiffres disponibles. Soit une chute de près de 20%, essentiellement liée à la réduction de la subvention accordée à l'ONERA, qui est tombée à 96,4 millions (contre 123,9 millions en 2010). Elle représentait 46,6% de son budget, contre 48% en 2010. Et ce contrairement à ce qu'affirme la Cour des comptes, qui estime que "les financements publics sont relativement stables, au moins ceux de la DGA". Une remarque qui a fait bondir le PDG de l'ONERA dans sa réponse aux sages de la rue Cambon;

"Cette observation est inexacte, c'est même précisément la baisse des moyens publics qui explique en grande partie la situation financière actuelle de l'ONERA", qui traine effectivement en 2014 un déficit de 16 millions d'euros, a expliqué Bruno Sainjon. Dans le budget initial 2015, le conseil d'administration de l'ONERA a voté un déficit de 3 millions d'euros.

En 2015, son budget prévisionnel s'élève à 228,9 millions. A suivre...

 

La DGAC a lâché l'ONERA

Parmi les critiques soulevées par la Cour des Comptes, les relations très distantes entre la direction générale de l'aviation civile (DGAC) et l'ONERA. Ce qui s'est notamment traduit par l'arrêt par la DGAC d'une subvention à l'ONERA à partir de 2001 (contre 3,8 millions en 2010). De même, elle a réduit pratiquement à zéro son activité contractuelle avec l'ONERA, qui est passée de 24 millions d'euros 2010, à 0,3 million en 2014.

Pourquoi une telle défiance? Selon la Cour des comptes, "les causes sont multiples : réduction du budget de la DGAC, volonté de la DGAC de cibler son soutien et d'encadrer l'utilisation de sa subvention afin d'éviter une contrariété potentielle aux règles du commerce international et du droit de la concurrence, perte de pertinence de l'ONERA aux yeux de la DGAC et dégradation des relations". Pourtant l'ONERA travaille sur ce que seront les avions du futur, et plus précisément sur le programme "Nova" (Next-generation Onera Versatile Aircraft), qui pourrait remplacer les actuels moyen-courriers. Il est destiné à transporter 180 passagers à 900 km/h sur une distance de 5 à 6.000 km. Par ailleurs, les relations avec la DGAC sont en train de se réchauffer...

En outre, la DGAC estime, selon la Cour des Comptes, que l'Office "ne s'est pas adapté aux évolutions profondes du secteur de l'aéronautique civile depuis les années 1980, notamment l'émergence de nouveaux sujets structurants : gestion de l'énergie, avionique, cockpit et navigation, nouveaux procédés de production". Enfin, elle "regrette la faible participation de l'ONERA aux programmes européens et aux initiatives locales".

Bruno Sainjon fait pourtant part dans sa réponse à la Cour des Comptes des succès remportés récemment par l'ONERA dans le cadre de trois appels d'offres lancés au titre du programme européen Cleansky 2 pour un montant de plus de 30 millions d'euros étalés sur huit ans. Tout comme il rappelle l'implication de l'ONERA "beaucoup plus affirmée" dans le Conseil pour la recherche aéronautique et civile (CORAC).

 

Pourquoi un tel désintérêt de l'État?

Dans sa réponse à la Cour des Comptes, le Premier ministre, Manuel Valls, assure pourtant que "l'action de la tutelle a été conduite dans un souci de préservation de la position de l'ONERA". On a vu mieux comme soutien financier à un organisme public... Car quand l'État le veut, les subventions suivent. Comme le montrent les dotations aux Établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), CNRS inclus, qui sont passées de 4,9 à 5,7 milliards d'euros entre 2008 et 2014.

Dans une interview accordée en juin à La Tribune, Bruno Sainjon avait tenté d'expliquer le désintérêt de l'Etat vis-à-vis de l'ONERA : "travailler majoritairement sur des sujets de défense n'incite pas à une communication tous azimuts. Et surtout la recherche fondamentale même à visée applicative n'a pas été mise en évidence ces dernières années. Pourtant sans la science et la recherche, il n'y a pas de technologie ni de programme". C'est vrai que l'ONERA est complètement sorti des radars de la plupart des responsables politiques français. A tel point que la plupart d'entre eux ne savent pas ce que cet organisme fait exactement. Un peu désolant...

 

L'ONERA au cœur des enjeux aéronautiques

En dépit des critiques de la Cour des Comptes sur son isolement, l'expertise de l'ONERA a été à plusieurs reprises plébiscitée dans de nombreux domaines, dont certains liés à une actualité très brûlante. Ainsi, en avril dernier, un consortium piloté par l'Office a été sélectionné par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) pour la lutte anti-drone. En 2014, l'ONERA, à la demande de la direction générale de l'armement (DGA), a commencé à travailler sur le projet d'étude amont DEMPERE, dont l'objectif est de développer un démonstrateur de simulation numérique destiné à évaluer le degré de perturbation d'un radar par les parcs éoliens.

En outre, l'ONERA s'est récemment rapproché de plusieurs organismes de recherche à la fois concurrents et partenaires. Ainsi, l'Etat a mandaté l'ONERA comme pilote de la nouvelle filière aéronautique Carnot, baptisée AirCar (Air Carnot) et financée pendant six ans à hauteur de 10,5 millions d'euros. L'objectif de ce consortium multidisciplinaire et complémentaire sera de comprendre les besoins des PME et ETI de la filière aéronautique afin de booster leur capacité d'innovation et répondre ainsi au mieux aux besoins industriels.

Par ailleurs, l'ISAE-SUPAERO et l'Office ont renforcé en mars dernier leur coopération en signant une convention de partenariat scientifique créant deux équipes de recherche communes (ERC). Enfin, le Cetim et l'ONERA ont renforcé leur coopération en vue de développer une offre technologique commune, innovante et performante dans le contexte de ré-industrialisation de la France et des enjeux liés à la filière matériaux.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 15:32
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08.09.2015 Par Nathalie Guibert - lemonde.fr

 

Deux avions Rafale équipés d’appareils photo et vidéo ont effectué mardi 8 septembre un premier vol de reconnaissance au-dessus de la Syrie, a annoncé le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, conformément aux annonces de François Hollande dans sa conférence de presse de rentrée, lundi. Un avion C-135 ravitailleur français a également participé à cette mission afin de fournir du carburant aux avions.

 

Alors que d’autres vols de reconnaissance sont prévus pour les prochains jours, le président français a annoncé lundi que, dans un second temps, « selon les informations recueillies, le renseignement collecté, nous serons prêts à faire des frappes » contre l’Etat islamique (EI). Le chef de l’Etat a avancé la légitime défense pour expliquer ce virage de la stratégie française, qui avait refusé jusqu’à présent de procéder à des bombardements en Syrie :

 

« C’est depuis la Syrie que sont organisées les attaques contre plusieurs pays, notamment le nôtre. »

 

Seront visés les centres de commandement, les camps d’entraînement et la logistique de l’organisation terroriste ; ce que les militaires nomment les « centres de gravité » de l’adversaire. Selon la défense, il ne s’agira pas d’une « campagne de frappes massive », mais de coups ciblés. En dévoilant ces orientations, M. Hollande a rejeté toute intervention au sol. Ecartée depuis le début de la guerre par les puissances occidentales parties prenantes du conflit, elle forme un projet « inconséquent et irréaliste », a tranché le président à l’adresse des personnalités de la droite française qui la réclament.

 

Lire aussi : François Hollande ouvre la voie à des bombardements en Syrie contre l’Etat islamique

 

La décision présidentielle revient à étendre l’opération « Chammal », menée depuis un an en Irak, en intégrant davantage la coalition dirigée par les Etats-Unis. Les Rafale basés aux Emirats arabes unis vont mener ces premières missions, les Mirage 2000 stationnés en Jordanie étant certes plus proches, mais réservés à l’attaque. Il n’est pas annoncé pour l’heure de moyens supplémentaires, dont l’armée de l’air, déjà engagée au maximum de ses capacités en France et à l’étranger, serait bien en peine de disposer. Quelque 800 militaires sont ainsi déployés pour Chammal, dans les opérations aériennes et les missions de conseil de l’armée irakienne et des peshmergas (combattants kurdes). Une soixantaine de spécialistes sont incorporés dans les états-majors de la coalition, à Tempa (Floride), au Koweït, à Bagdad, et surtout au quartier général des opérations aériennes d’Al-Udeid, au Qatar. En Irak, la France a mené quelque 200 raids aériens, soit 5 % du total, depuis septembre 2014.

 

«  Autonomie de décision et d’action »

 

« En Syrie, nous voulons connaître ce qui se prépare contre nous. » M. Hollande a admis que la participation actuelle de la France à la coalition internationale ne lui permettait pas de disposer du renseignement nécessaire. C’est pour ­conserver la sacro-sainte « autonomie de décision et d’action » française et, demain, espérer peser dans le règlement de la crise syrienne, que Paris veut s’investir davantage en Syrie. Le premier objectif des opérations de reconnaissance sera de mettre à jour la cartographie du conflit syrien, que Paris avait réalisée entre 2012 et 2013 avec ses alliés américains et britanniques quand il s’agissait de préparer des frappes contre les armes chimiques de Bachar Al-Assad. Puis il s’agira de pouvoir discuter des cibles, dans les « boîtes » et les « corridors » aériens attribués aux avions de chasse français par l’état-major de la coalition.

 

Le président français a affirmé qu’il faisait « des choix ». Dans ce volet militaire, le choix consiste à toucher un ennemi prioritaire quand, hier, Paris en visait deux sans discrimination, le groupe djihadiste et le régime syrien : en se joignant à la campagne contre l’EI dans le ciel souverain de la Syrie, M. Hollande s’inscrit ainsi dans une coordination de fait scellée entre les forces américaines et celles de Damas. Pour que les Rafale puissent voler, il faut qu’un accord avec M. Assad – armé par la Russie – garantisse que ses très performants missiles sol-air ne tirent pas, ou, solution alternative, que les Etats-Unis ouvrent chacune des missions françaises avec des systèmes de brouillage dont ne disposent pas les Français. Les MiG syriens ne seront pas des cibles s’ils ne menacent pas les appareils de la coalition. En clair, chacun devra éviter la confrontation s’il veut marquer des points face à l’EI.

 

Lire le point de vue : « Une opération terrestre s’impose au Moyen-Orient »

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 14:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Les premiers vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie ont débuté le 8 septembre 2015.

 

C’est une patrouille de Rafale qui a décollé depuis son terrain de stationnement dans le golfe arabo-persique pour effectuer la première mission « ISR » au-dessus du territoire syrien. La mission du 8 septembre a duré plus de 6h30 ce qui a été rendu possible grâce au concours d’un avion ravitailleur C 135. Avec leurs pods "RECO NG" accrochés sous l'appareil et permettant la prise de vue à grande vitesse de jour comme de nuit et la surveillance vidéo, les Rafale ont pu acquérir du renseignement sur le groupe terroriste Daech et renforcer la capacité d’appréciation autonome de la situation de la France. Ces missions aériennes sont réalisées dans le cadre de l’opération de la coalition contre DAECH qui mène la mission Inherent Resolve. Elles viennent en complément des vols de l'opération française Chammal sur l'Irak. A l’instar des vols conduits en Irak, les vols français sont intégrés dans l'Air Task Order, le plan de vol de tous les avions de la coalition, élaboré au CAOC (1) d'Al Udeid au Qatar, où sont déployés des militaires français de l'opération Chammal.

 

Suite de l’article

 

(1) CAOC : Combined Air Operation Centre, centre interalliés des opérations aériennes

photo EMA / Armée de l'Air
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photo EMA / Armée de l'Air

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:55
photo Armée de Terre

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04/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Suite à la tempête du 31 août, le Préfet du Tarn et Garonne a demandé aux armées d’intervenir au profit de la communauté d’agglomérations de Montauban pour faire face à l’ampleur des dégâts., les sapeurs parachutistes du 17eRGP ont ainsi été engagés par l’état-major de l’officier général de la zone de défense sud-ouest (OGZDS-SO) pour aider le désenclavement de la ville. Ils participent, depuis le 2 septembre, au rétablissement et à la sécurisation des axes routiers et des espaces publics.

 

Lire l’article

photo Armée de Terre

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:55
Création du centre d’expertise aérienne militaire

 

03/09/2015 Armée de l'air

 

Le 1er septembre 2015, le CEAM est officiellement devenu le centre d’expertise aérienne militaire (anciennement appelé le centre d’expériences aériennes militaires), sous la présidence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).

 

Cette nouvelle appellation s’inscrit dans la volonté de l’armée de l’air de développer un centre de guerre aérienne (Air Warfare Center) et de concentrer ses experts autour des trois piliers constitutifs d’une capacité opérationnelle de première ligne : la doctrine, les équipements et l’expertise tactique du combattant.

 

Composé de 25 unités et de 700 experts, le CEAM rassemble tous les métiers de l’armée de l’air sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Il dispose également d’expertises technico-opérationnelles très élevées. En devenant le centre d’expertise aérienne, le CEAM devient le centre d’innovation de l’armée de l’air, où se construiront les capacités opérationnelles futures de l’institution.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

03/09/2015 Armée de l'air

 

Le 27 août 2015, la base aérienne 105 d’Évreux a accueilli son nouveau commandant, le colonel Vincent Breton.

 

Prise de commandement

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a présidé la cérémonie de passation de commandement de la base aérienne normande. Précédemment auditeur à l’institut des hautes études de la Défense nationale (IHEDN), le colonel Vincent Breton prend la tête de la base aérienne 105 d’Évreux. Il succède au colonel Fabrice Féola, qui rejoint le bureau organisation de l’état-major de l’armée de l’air.

 

Création de deux escadres : la 64e et l’EAC2P

 

Cette cérémonie a également été marquée par la création de deux escadres : la 64e escadre de transport et l’escadre aérienne de commandement et de conduite projetable (EAC2P). La 64e escadre réunit les escadrons de transport 1/64 « Béarn », 2/64 « Anjou », l’escadron électronique aéroporté 1/54 « Dunkerque » et l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA). « Créée le 1er décembre 1956 au Bourget, la 64e escadre s’installe à Évreux le 1er novembre 1967, conférant à la base aérienne une vocation logistique et tactique qui perdure jusqu’à nos jours », a souligné le général Mercier. Dissoute en 1994, elle renaît en cette rentrée et regroupe dorénavant tous les avions de transport et de recueil de renseignement d’Évreux.

 

En parallèle, le groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) a été officiellement dissous.  C’est l’EAC2P qui lui succède. Cette nouvelle escadre regroupe l’escadron des systèmes de télécommunications tactiques (ESTT), l’escadron des systèmes de surveillance tactiques (ESST), l’escadron des systèmes d’information tactiques (ESIT) et l’escadron de détection et de contrôle mobiles (EDCM). « Cette escadre trouve ses origines historiques dans la création en Afrique du nord en 1944 du groupement de chasse et de défense aérienne 550 appartenant au 1er corps aérien français », a expliqué le CEMAA.

 

Le commandement de la 64e escadre a été donné au lieutenant-colonel David Gaillard, tandis que le commandement de l’EAC2P a été confié au lieutenant-colonel Bruno De San Nicolas.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

02/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Après avoir effectué une première rotation la veille, un C17 américain a encore décollé le 23 août 2015 de l’aéroport de Djibouti pour une mission de transport logistique. A son bord se trouvaient un Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) et son équipage. L’hélicoptère était transporté vers N’Djamena (Tchad) pour participer à l’opération Barkhane.

 

En deux rotations, le C17 a ainsi déchargé 2 Puma, 13 membres d’équipage et mécaniciens et 1,3 tonnes de fret. Bien que la coopération franco-américaine pour les opérations au Sahel soit régulière, c’était la première fois que les forces américaines apportaient leur soutien à Barkhane sous cette forme. C’était également la première fois qu’un Puma était embarqué sur un C17 américain.

La première opération de chargement, effectuée de nuit et en temps contraint (3 heures entre l’arrivée et le redécollage du C17), constituait un vrai défi technique. Les dimensions de la soute du C17 ne laissant que quelques centimètres pour charger le Puma, les équipes françaises et américaines ont dû allier leur savoir-faire pour parvenir à leur fin. La technique du baraquement du Puma (affaissement du train d’atterrissage) combinée à la précision de la manœuvre de la rampe par les Américains ont finalement permis de faire rentrer l’hélicoptère dans l’avion.

A leur arrivée à N’Djamena après 4 heures de vol, la manœuvre de débarquement des Puma a été tout aussi délicate. Le DETALAT a ensuite pris le relais pour reconditionner les appareils afin de les rendre opérationnels. Les deux Puma de l’ALAT sont destinés à remplacer le détachement de l’armée de l’Air basé sur l’emprise française de Madama, dans le Nord Niger.

 

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photo ECPAD

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:40
L’hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters. (Russian Helicopters)

L’hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters. (Russian Helicopters)

 

7 septembre 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Juste quand on pensait que cette histoire était enfin finie et que le divorce se passait plutôt bien, la saga du Mistral pourrait repartir de plus belle: Moscou mettrait son veto à la vente des Mistral sans hélicoptères russes, rapporte cette semaine la très officielle agence russe Ria Novosti.

 

Depuis que la France et la Russie sont parvenues début août à un accord pour mettre un terme au contrat signé en 2011 qui prévoyait la livraison de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral à la Russie, la France cherche de nouveaux acheteurs pour ses deux Mistral commandés et construits spécifiquement pour les Russes.

L’accord stipulait bien que la France, qui avait intégralement remboursé à la Fédération de Russie les sommes avancées au titre du contrat, obtenait la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments.

Mais voilà que Moscou ne sait plus quoi faire de ses hélicoptères de combat Ka-52K, une version conçue spécialement pour le Mistral du maintenant célèbre hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters.

La seule solution: vendre les hélicos aux acheteurs potentiels des porte-hélicoptères français.

« Le sort des deux porte-hélicoptères est directement lié aux projets de commercialisation des hélicoptères de combat Ka-52K, qui ont été initialement produits et destinés spécialement pour être déployés à bord des Mistral russes », rapporte de son côté le quotidien économique russe Kommersant citant une source proche du dossier.

Dans le cas où les acheteurs potentiels des porte-hélicoptères français refuseraient d’acheter les hélicoptères russes, Moscou pourrait utiliser son droit de veto. L’Inde, le Brésil, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Vietnam et l’Egypte figurent sur la liste des acheteurs potentiels des deux navires de classe Mistral.

En outre, font remarquer les Russes, si les hélicoptères Ka-52K ont été développés spécifiquement pour les Mistral, l’inverse est aussi vrai: réciproquement, les Mistral ont été construits pour ce type d’hélicoptères

De plus, les autres technologies ont aussi été adaptées aux exigences russes, souligne l’agence officielle russe: système de géolocalisation GLONASS, appareils de communication, de cryptage, radars, double coque pour la navigation polaire.

Les futurs acheteurs des Mistral seront donc obligés de traiter avec la Russie à un moment ou à un autre pour pouvoir exploiter ces navires, concluent les Russes. S’ils ont raison, le destin et l’avenir des deux navires seraient alors encore lié à la Russie, entente de rupture de contrat ou pas. Pas facile le divorce.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:25
Guyane : la chaîne de défense aérienne en action

 

03/09/2015 Armée de l'air

 

Le 21 août 2015, au lendemain du lancement d’une fusée Ariane 5, un aéronef a fait l'objet de mesures passives de sûreté aérienne.

 

L'aéronef avait été détecté, non identifié, à 40 nautiques au large des côtes guyanaises. Le centre de contrôle de l’aéroport international « Félix Eboué » de Cayenne signale alors au centre de contrôle militaire (CCM), sur la base aérienne 367, qu’il n’a aucun contact radiophonique avec l’appareil. Celui-ci change de cap et se dirige ensuite vers la zone interdite de survol protégeant le centre spatial guyanais. L’aéronef reste muet, malgré plusieurs tentatives de contacts, notamment sur la fréquence de détresse. Il pénètre la zone interdite et est alors immédiatement classé « suspect » par la haute autorité de défense aérienne (HADA) sur le sol guyanais. L’appareil entre enfin en contact avec l’aéroport et est pris en charge par le CCM. La HADA ordonne une mesure passive de sûreté aérienne, de type « contrainte d’itinéraire », pour faire sortir au plus vite l’intrus de la zone.

 

 

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 13:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

7 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Des vols de reconnaissance seront menés à partir de mardi au-dessus de la Syrie pour y mener des frappes contre l'organisation Etat islamique, a annoncé lundi le président français François Hollande, qui a exclu toute opération au sol dans ce pays.

 

J'ai demandé au ministre de la Défense que dès demain puissent être menés des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie. Ils permettront d'envisager des frappes contre Daech, en préservant notre autonomie d'action et de décision, a déclaré M. Hollande au cours d'une conférence de presse.

 

Aujourd'hui en Syrie, ce que nous voulons, c'est connaître, savoir ce qui se prépare contre nous et ce qui se fait contre la population syrienne.

 

(...) C'est la condition pour que nous puissions disposer de la capacité d'intervenir sous cette forme, et puis ensuite, selon les informations que nous recueillerons, les renseignements que nous aurons collectés, la reconnaissance que nous aurons pu faire, nous serons prêts à faire des frappes, a précisé le chef de l'Etat français.

 

Dans le cadre d'une coalition internationale menée par les Etats-Unis, les Mirage 2000 et les Rafale de l'aviation française bombardent déjà les positions de Daech en Irak. La France avait jusqu'à présent refusé de faire de même en Syrie dans les région contrôlées par l'EI.

 

Il serait inconséquent et irréaliste d'envoyer des troupes françaises en Syrie au sol, a par ailleurs souligné M. Hollande.

 

Irréaliste parce que nous serions les seuls, inconséquent parce que ce serait transformer une opération en force d'occupation. Donc nous ne ferons pas d'intervention au sol, pas plus d'ailleurs que nous n'en faisons en Irak, a-t-il déclaré.

 

En Irak, c'est aux Irakiens de mener ces opérations, et en Syrie c'est aux Syriens qui sont dans la rébellion, c'est aussi aux pays voisins, aux forces régionales, de prendre leurs responsabilités, a poursuivi le président français.

 

La France travaille pour que des solutions politiques soient trouvées car l'issue, elle est politique en Syrie, a estimé M. Hollande.

 

Et donc nous considérons que nous devons parler avec tous les pays qui peuvent favoriser cette issue et cette transition, a-t-il jugé, ajoutant: Je pense aux pays du Golfe, je pense aussi à la Russie, à l'Iran en plus de pays qui sont d'ores et déjà membres de la coalition.

 

En Syrie, rien ne doit être fait qui puisse consolider ou maintenir Bachar al-Assad. Le départ de Bachar al-Assad est à un moment ou un autre posé dans la transition, a-t-il réaffirmé.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:55
bâtiment de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH)

bâtiment de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH)

 

04/09/2015 par DGA

 

Le ministère de la Défense renforce les équipements de la marine nationale avec la commande de quatre bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers.

 

La direction générale de l’armement a notifié le 17 août 2015 au groupement mené par les chantiers navals Piriou, auxquels sont associés les sociétés KERSHIP et DCNS, la réalisation de quatre bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) destinés à la marine nationale.

 

Les deux premiers bâtiments seront livrés en 2018 et les deux suivants, dont la commande sera confirmée l’année prochaine, seront livrés en 2019. Ils remplaceront cinq bâtiments de trois types différents (bâtiments de soutien de région, remorqueurs de haute mer et remorqueurs ravitailleurs). Répondant à la fois à un besoin militaire et interministériel, les BSAH seront utilisés dans le cadre de l’emploi des forces et dans le domaine de l’action de l’État en mer. Cette décision, prise dans le cadre de l’actualisation de la loi de programmation militaire 2014-2019 défendue par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, renforce de manière significative les équipements de la marine nationale.

 

Ce marché représente plus de 150 emplois directs sur une durée de quatre ans dans divers métiers industriels ou de forte technologie. Il verra la construction des navires, l’intégration à bord des équipements et les essais d’ensemble réalisés en Bretagne, avec de nombreuses PME sous-traitantes dont le savoir-faire et l’expertise sont reconnus.

 

Les BSAH assureront trois types de missions : le soutien des forces (remorquage d’antennes, de cibles, assistance aux bâtiments de surface et sous-marins en cas de besoin…), la sauvegarde des personnes et des biens (sauvetage en mer, assistance à navires en détresse, protection de l’environnement) et le soutien de région (remorquages d’engins, travaux dans les ports militaires…).

 

Utilisant des technologies civiles éprouvées dans les activités offshores, les BSAH seront longs de 70 mètres, larges de 16 mètres et déplaceront à pleine charge 2 665 tonnes avec une puissance de propulsion de 5 200 kilowatts. Ils pourront embarquer un équipage de 17 marins et 12 personnels supplémentaires.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:55
Dossier de presse colloque Cyberdef 2015


03/09/2015 Ministère de la Défense

 

Veuillez trouver ci-dessous le dossier de presse sur le colloque Cyberdéfense 2015 :

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:55
photo Marine Nationale

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03/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Mercredi 2 septembre au matin, le contre-amiral Benoît Lugan, succédant au vice-amiral d’escadre Philippe Hello, a pris ses fonctions devant l’ensemble du personnel civil et militaire de l’ École navale.

 

Durant cette cérémonie, le contre-amiral Lugan a souhaité saluer l’ensemble du personnel et des élèves et, au travers de son discours, présenter les grandes lignes directrices et les priorités qui fonderont l’année scolaire 2015-2016.

 

A l'issue, les officiers et cadres civils, ainsi que les représentants de catégories et représentants du personnel civil ont pu partager un moment convivial d'échanges autour du nouveau commandant de l'école.

 

Le contre-amiral Benoît Lugan en quelques mots, chiffres et dates

Devenu à 20 ans officier de Marine en 1978, contre-amiral depuis janvier 2012.

- 1984/1994 : entre Bretagne et Provence, années d’activités et de responsabilités opérationnelles embarquées comme pilote d'hélicoptères, achevées avec le commandement de l’escadrille 23S à Saint-Mandrier de 1992 à 1994.

- 1994/2003 : entre Provence et Paris, officier d’état-major avec deux temps forts, l’un comme aide de camp auprès du Président de la République, monsieur Jacques Chirac (1998/2001), l’autre comme commandant la base d'aéronautique navale de Hyères de 2001 à 2003.

- 2003/2015 : en administration centrale à Paris, rapporteur pour le ministère de la Défense du « Livre blanc sur la sécurité intérieure face au terrorisme » (2006), chargé à l’état-major de la Marine de la conduite des réformes (2008/2010), puis du recrutement et de la formation (2010/2011), et enfin en 2011 adjoint au Directeur du Personnel Militaire de la Marine.

A l’été 2015, commandant de l’École navale.

 

4000 heures de vol sur Lynx, Dauphin/Panther, Alouette II et III

 

Formations

École navale (1978/1981), Collège interarmées de défense (1994/1995), Centre de formation au management de la défense (2001/2002), Centre des hautes études militaires et Institut des hautes études de la défense nationale (2003/2004).

Marié et sans enfants, le contre-amiral Benoît Lugan est officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur, commandeur dans l’ordre national du Mérite et titulaire dans plusieurs ordres étrangers

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:55
Credits photo : GIGN

Credits photo : GIGN

 

05.09.2015 par GIGN

 

Jeudi 3 septembre 2015, l'Unité a reçu une délégation de diplomates du ministère des Affaires Etrangères.

 

Composée de personnels prochainement affectés en postes sensibles, une délégation de diplomates du Quai d'Orsay a pu rencontrer les gendarmes du GIGN.

 

A travers plusieurs démonstrations, les diplomates ont été sensibilisés à la sécurité à l'étranger et aux conduites à tenir en situation dégradée.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:45
photo R. Veron FFDj / Armée de Terre

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04/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 24 au 28 août 2015, le 3e escadron du 5eRégiment interarmes d’outre-mer (RIAOM), armé par le 4echasseur de Gap, s’est déployé dans les zones de manœuvre autour de Koron, dans le cadre de l’école de poste n°3 de l’école du désert, pour y réaliser une série d’exercices de tir.

 

Les militaires ont effectué des entraînements tactiques visant à développer leurs capacités opérationnelles en milieu semi-désertique. Dans un premier temps, une partie des engins blindés et de leurs équipages a traversé le golfe de Tadjourah pour prendre la plage d’Arta, avant de mener un raid blindé dans la vallée de Koron. Les manœuvres au sol pour réduire l’ennemi ont pleinement intégré les appuis aériens, tirs de missiles antichars HOT depuis des Gazelle et largage de bombe par Mirage 2000, soulignant ainsi l’importance de la dimension interarmes et interarmées.

 

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photo R. Veron FFDj / Armée de Terre

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:25
FAG : sécurisation du lancement de la fusée Ariane

 

24/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 août 2015, le lancement de la fusée Ariane VA 225 a eu lieu depuis le centre spatial Guyanais (CSG) à Kourou. Dans le cadre de la mission Titan, toutes les unités terre, air et mer des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployées.

 

La mission Titan, mission opérationnelle permanente des FAG, consiste à assurer la sécurité extérieure et aérienne du CSG à l’aide d’infanterie en contrôle de zone, d’appui artillerie, de deux bâtiments– le patrouilleur P400 La Capricieuse et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Mahury - et d’une capacité de surveillance aérienne.

 

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 10:50
photo Marine Nationale

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04/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 26 août au 1er septembre 2015, une opération inédite franco-danoise a été menée au Groenland. Pour y participer, un équipage de Falcon50 Marine de la Flottille 24F, basée à Lann Bihoué, s'est déployé à Kangerlussuaq, accompagné d’un équipage de Challenger danois.

 

Le but premier était d'acquérir des connaissances sur la route maritime stratégique à l'Ouest du Groenland, en corrélant les observations de l'équipage avec les données satellites en termes de concentration d'icebergs et d'évaluation du trafic maritime dans cette zone. Ce déploiement constitue la première concrétisation du partenariat stratégique établi entre la France et le Danemark.

 

Dans un second temps, la flottille étant spécialisé en missions de recherche et sauvetage en mer, il s'agissait de reconnaître cette zone immense et peu habituelle pour les équipages basés en Bretagne, en cas d'accident maritime. Ainsi, conjointement avec l'équipage de Challenger danois - lui aussi spécialisé dans la recherche et le sauvetage en mer - et un bâtiment de la Marine danoise, le Tulugaq, un exercice SAREX a été effectué, consistant en la recherche d'un homme à la mer dans la région Sud du Groenland, dans les fjords près de Narssarssuaq. Ce fut un très bon entraînement pour l'équipage français puisque le lendemain il fut engagé par le Joint Arctic Command (MRCC local) dans une recherche réelle d'homme à la mer, un pêcheur canadien tombé dans les eaux peu hospitalières de l'Ouest groenlandais, qui fut retrouvé sain et sauf.

 

Enfin, les missions de reconnaissance des glaces ont également amené le Falcon 50M à se poser pour la première fois sur la base américaine de Thule située au Nord du Groenland, afin d’effectuer un avitaillement avant de repartir vers Kangerlussuaq.

 

Ce déploiement fut un succès tant sur le plan de la coopération avec les Danois que sur les résultats obtenus suite aux vols effectués par l'équipage français.

 

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une présence permanente des forces françaises dans le Grand Nord. Cet exercice s’est déroulé dans un contexte où, sous l’effet de la fonte des glaces, le trafic maritime des routes arctiques s’intensifie pour relier les zones Atlantique et Pacifique. Elles sont actuellement utilisables 60 jours par an, mais l’accentuation du réchauffement devrait permettre un allongement progressif de la période de navigation. Néanmoins, si la navigation est possible actuellement, elle n’en demeure pas moins difficile. Le risque d’accident y est donc élevé et il existe peu d’infrastructures pour assurer la sécurité maritime de la zone. C’est pourquoi les forces françaises, en lien avec les autres nations présentes, s’entraîne sur les procédures de sauvetage en mer dans le Grand Nord et améliore sa connaissance de la zone.

photo Marine Nationale

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 10:50
photo Marine Nationale

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05/09/2015 Sources : Marine nationale

 

A la demande du centre de commandement international de l’agence FRONTEX (*) à Rome, Le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan de la Marine nationale, qui a intégré le 2 septembre le dispositif naval et aérien de l’opération Triton (*), a procédé ce matin au sauvetage décisif de 327 naufragés en détresse à 400 nautiques (740 km) dans le sud-est des côtes italiennes.

 

Sous la coordination du centre de secours de Malte, l’équipage du bâtiment de la Marine nationale a débuté ses premières actions de sauvetage à 06h35, dans des conditions de mer et matérielles contraignantes, à bord d’un navire de pêche saturé par un volume important d’hommes, de femmes et d’enfants de différentes nationalités, notamment iranienne, érythréenne, syrienne, somalienne, soudanaise, égyptienne et libyenne. Ce navire transportait au total 327 personnes, dont 195 hommes (dont 1 personne âgée), 100 femmes (dont 4 enceintes) et 32 enfants (dont 1 nourrisson). Il était tombé en panne dans le sud-ouest de la Crète faute de combustible de propulsion. Les opérations de mise en sécurité ont été particulièrement délicates du fait de la configuration du navire (important franc bord), de son immobilisation et de l’état de la mer.

 

Tous les naufragés ont été provisoirement mis en sécurité à bord du patrouilleur de la Marine. Des soins ont été pratiqués sur une dizaine de personnes par le personnel du service de santé des armées à bord, des vivres et de l’eau ont été mis à la disposition de toutes les personnes sauvées traitées avec dignité, respect et humanité. Certains naufragés n’avaient pas mangé depuis 6 jours. Le patrouilleur de la Marine fait actuellement route vers l’Italie pour y débarquer les naufragés dans un port qui lui sera précisé ultérieurement.

 

Pour mémoire : Face à un flux migratoire intense et à une situation humanitaire dégradée en Méditerranée centrale et dans le canal de Sicile, la France a répondu à l’appel du conseil européen du 23 avril 2015, visant à renforcer la présence de l’UE en mer. Du 27 avril au 21 mai, le patrouilleur de Haute mer Commandant Birot a été mis à disposition de Frontex et engagé dans l’opération Triton (sauvetage de plus de 500 naufragés). Les remorqueurs de haute mer Malabar et Tenace avait été respectivement engagés en septembre 2014 et juillet 2015 dans l’opération Indalo entre l’Espagne et le Maroc. Face aux situations de détresse en mer, la marine, avec ses équipages formés et entraînés, apporte des réponses opérationnelles, efficaces et concrètes.

 

(*)Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union-européenne.

 

(*) Triton est le nom de l’opération dédiée à la surveillance et au sauvetage en mer entre le sud de l’Italie et le sud de Malte.

 

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 10:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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03/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Engagé dans l’opération Kounama 5 du 19 au 29 août 2015 en appui des forces armées nigériennes, le groupement tactique désert Est (GTD-E) Chimère continue de perturber les flux des groupes armés terroristes (GAT).

 

Après avoir été largués dans la région de la passe de Salvador au cours de la nuit du 22 au 23 août, 90 parachutistes du 8e RPIMa, du 17e RGP et du 35e RAP se sont infiltrés à pied sur plusieurs kilomètres, puis ont installé avant les premières lueurs du jour divers dispositifs d’arrêt et de surveillance en profondeur des mouvements terroristes dans la zone.

Après confirmation du renseignement fourni par les hommes déployés au sol et par une patrouille de deux avions Rafale, les forces armées nigériennes, appuyées par les éléments mobiles du GTD-E stationnés dans un autre compartiment du terrain, ont appréhendé un pick-up suspect. Ses quatre occupants étaient lourdement armés, (fusil d’assaut de type kalashnikov, mitrailleuse PKM) et équipés (matériels militaires, téléphones satellitaires). De la drogue a également été découverte dans leur véhicule, qui devait plus tard être échangée contre de l’armement à destination des cellules combattantes du Nord-Mali.

 

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photo EMA / Armée de Terre / ECPADphoto EMA / Armée de Terre / ECPADphoto EMA / Armée de Terre / ECPAD
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 09:45
photo EMA / ECPAD

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03/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Contexte :

Le calme de la situation sécuritaire dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne perdure. Au Mali, le mois d’août 2015 a cependant été marqué par un regain de tension au  Sud de la boucle du Niger avec des actions terroristes conduites contre les forces maliennes et la MINUSMA. Cette situation n’a pas conduit à l’engagement de la force Barkhane, dont la zone d’effort reste concentrée dans la partie nord de la bande sahélo-saharienne.

 

Action de la force :

Dans l’ensemble de sa zone d’intervention, la force française et ses partenaires ont conservé un rythme élevé d’opérations. L’objectif reste de maintenir une pression sur les flux et la liberté de mouvement des groupes armés terroristes.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 09:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Contexte :

La situation est aujourd’hui globalement stabilisée. La fin du mois d’août a cependant été marquée par la réapparition de tensions à l’est du pays.

Désormais pleinement opérationnelle et responsable de la stabilisation de la Centrafrique, la MINUSCA est intervenue pour apaiser la situation en particulier dans les villes de Bambari et de Bria. La détermination des forces internationales ainsi que le message de fermeté du nouveau chef de la Mission de l'ONU en Centrafrique (MINUSCA), M. Parfait Onanga-Anyanga, ont permis de ramener les différentes parties dans une logique de dialogue.

 

Action de la force :

La force Sangaris, est aujourd’hui constituée en force de réaction rapide, en mesure d’intervenir à la demande de la force onusienne. En août, alors que les unités de la force française se sont recentrées sur une mission de contrôle de zone aux abords de la capitale, une partie des éléments du GTIA Centurion se sont déployés au contact des éléments de la MINUSCA dans le couloir central.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 09:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

03/09/2015 Sources : État-major des armées

 

La ligne de front entre Daech et les forces de sécurité intérieures reste stable en Irak.

 

Les avions de l'opération Chammal, patrouilleur maritime Atlantique 2, Mirage 2000 D&N et Rafale, ont réalisé cette semaine 18 missions, avec un effort dans la région de Kirkouk et de Baïji. Les missions de reconnaissance armée ont abouti à plusieurs frappes visant des forces du groupe terroriste Daech qui harcelaient les forces de sécurité irakiennes.

 

À l'occasion d'une de ces missions de renseignement, l'avion de patrouille maritime Atlantique 2 a exécuté sa 100ème mission, tous types confondus, depuis le début de l'opération Chammal.

 

En Irak, dans le secteur de Bagdad, le détachement d’instruction opérationnel français poursuit un stage de 8 semaines de formation aux techniques « commando » auprès des militaires de l’ICTS, l’Iraqi Counter-Terrorism Service. De son côté, le détachement conseil et assistance continue sa formation au profit des officiers de l’état-major de la 6th Infantry Division et a participé à la mise en place et au suivi de stages de secourisme au combat et de lutte contre les engins explosifs improvisés.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 08:30
Inherent resolve – Chammal Situation Report 6 Sept. 2015  - CJTF-OIR

 

September 6, 2015 by CJTF-OIR Release # 20150906

 

Military Airstrikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA – On Sep. 5, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted four airstrikes using bomber, fighter and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 17 airstrikes coordinated with the government of Iraq using bomber, fighter, fighter-attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Mar’a, three airstrikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL bulldozer, an ISIL excavator, an ISIL front end loader and an ISIL VBIED.

• Near Tal Abyad, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

 

Iraq

• Near Bayji, two airstrikes struck an ISIL tactical unit and terrain features denying ISIL a tactical advantage and destroyed four ISIL buildings.

• Near Fallujah, five airstrikes struck three ISIL staging areas and destroyed an ISIL building and an ISIL bunker.

• Near Hit, two airstrikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL homemade explosives cache.

• Near Kisik, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL vehicle.

• Near Mosul, three airstrikes struck an ISIL tactical unit, an ISIL training facility and an ISIL rocket firing position and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Sinjar, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL fighting positions and an ISIL heavy machine gun.

• Near Tuz, three airstrikes struck an ISIL tactical unit and destroyed 26 ISIL fighting positions, two ISIL weapons caches and an ISIL VBIED.

 

Airstrike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and United States. Coalition nations which have conducted airstrikes in Syria include Bahrain, Canada, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates and the U.S.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 07:55
CyberDef 2015 : first edition


4 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

On September 24th, experts from around the world will meet in Paris for first cyberdefense symposium organized by the French Ministry of Defense.
For the first edition, the colloque aims to discuss the part of cyber on military operations. The thematic is "cyber defense at the heart of operations."

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