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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:45
CTF150 : Poursuite des opérations de contrôle du Surcouf dans le golfe arabo-persique

 

07/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 18 juin 2015, la frégate Surcouf, engagée au sein de la CTF 150, a réalisé des opérations d’approach and assist auprès de deux boutres dans le golfe arabo-persique.

 

L’équipe de visite du Surcouf a mené une première opération d’approche auprès d’un boutre indien dans la matinée. Les marins français ont engagé une discussion avec l’équipage, qui était visiblement familiarisé avec les missions et les activités de la force multinationale dans la zone. Le boutre transportait des denrées alimentaires à destination de la Somalie.

 

Peu de temps après, dans l’après-midi, un nouveau boutre a été approché. L’équipage de l’embarcation, de nationalité somalienne, a invité l’équipe de visite à son bord. Ces derniers transportaient des barils d’essence depuis la Somalie jusqu’au Yémen. Une discussion a été engagée, ce qui a permis d’obtenir du renseignement précieux sur la situation maritime dans la zone de responsabilité du Surcouf.

 

A l’issue de ces visites, le Surcouf a continué sa route, poursuivant sa mission de surveillance et de protection en océan Indien.

 

Depuis le 6 avril 2015, la France assure le commandement de la Task Force dont la mission est de lutter contre le terrorisme international et les activités illégales qui participent à son financement. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participent à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduisent des opérations de sécurité maritime. Avec deux bâtiments français déployés au sein de la CTF-150, la France démontre toute son implication dans la lutte contre le terrorisme international, et sa volonté de participer à la sécurisation des espaces maritimes dans la région de l’océan Indien, aux côtés des pays partenaires investis dans la coalition.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:30
Entraînement au tir par les commandos parachutistes en Jordanie

 

7 juil. 2015 Crédit : État-major des armées / Armée de l'air​

 

Opération Chammal, Juillet 2015
Séance d’entraînement au tir par les commandos parachutistes du groupement de protection de la base aérienne projetée en Jordanie

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

07/07/2015 Armée de l'air

 

Projeté en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal depuis le 28 mars 2015, le sergent-chef François est armurier opérationnel. Portrait.

 

Sur la Base aérienne projetée (BAP), le rôle du sergent-chef François consiste à diriger l’équipe d’assemblage des bombes qui seront posées sous les Mirage 2000. Il assure ainsi toutes les vérifications importantes lors de ces différentes phases. Pour assembler une bombe, il faut d’abord préparer le corps de bombe puis lui apposer les kits avant et arrière ; en fonction de la munition, les kits utilisent le mode de fonctionnement laser ou GPS/INS.

 

En métropole, le sergent-chef François est chef d’une équipe de cinq personnes dans un dépôt de munitions de différents types : petits calibres, bombes, leurres, etc., dans le but de répondre aux besoins d’entraînement des militaires de l’armée de l’air. Le métier d'armurier lui permet « d’être au cœur de l’opérationnel et de pouvoir partir régulièrement en mission et en opération extérieure (OPEX) » ; la Jordanie est d’ailleurs sa 3e OPEX.

 

Ainsi, en 2009, il était renfort armurier sur avion à Kandahar, en Afghanistan. A ce titre, il était chargé de poser les bombes sous les avions. Puis, en 2011, il a effectué deux mois à Souda, en Crète, dans le cadre de l’opération Harmattan, à nouveau en tant que renfort armurier sur avion.

 

En 2009, il a également participé à la campagne de tir de l’exercice Red Flag en Alaska, durant laquelle il assemblait les bombes larguées sur les champs de tir. Puis en 2010 et 2011, déployé au Maroc pour une campagne de tir programmée, dans le cadre des accords franco-marocains en vigueur, il travaillait à l’assemblage des bombes au sein de la division munitions. Enfin, il a participé à la campagne de tir de l’exercice Mapple Flag au Canada en 2012, où il occupait les mêmes fonctions qu’au Maroc.

 

Retrouvez toutes les informations sur l'opération Chammal en cliquant  ici.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:30
photo EMA / Marine Nationale

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07/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 juin, la FLF Surcouf, engagée en opérations au sein de la CTF 150 dans des opérations de sécurité maritime en océan Indien, s’est entraînée avec la frégate nippone Ikazuchi. Cette dernière embarque le commandement de la Combined Task force 151, force jumelle de la CTF150, engagée dans des missions de lutte contre la piraterie, dans la même zone de responsabilité que le Surcouf.

 

Les hélicoptères français et japonais ont saisi l’opportunité de cette rencontre à la mer afin de réaliser des manœuvres communes, effectuant notamment des séries Touch and Go(ou « posé-décollé ») sur les plateformes hélicoptère des deux bâtiments. Ainsi, l’hélicoptère nippon Seahawk SH60 a apponté à 4 reprises sur le pont d’envol du Surcouf. Au même moment, le Panther français effectuait des manœuvres similaires sur la frégate japonaise.

 

Ces exercices interalliés sont primordiaux pour améliorer la fluidité des manœuvres aviation entre des marines dont les procédures et le matériel sont parfois différents. Ces exercices permettent, d’une part d’améliorer l’interopérabilité de nos forces et d’autre part, de renforcer les liens qui unissent nos deux nations.

 

Depuis le 6 avril 2015, la France assure le commandement de la Task Force dont la mission est de lutter contre le terrorisme international et les activités illégales qui participent à son financement. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participent à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduisent des opérations de sécurité maritime. Avec deux bâtiments français déployés au sein de la CTF-150, la France démontre toute son implication dans la lutte contre le terrorisme international, et sa volonté de participer à la sécurisation des espaces maritimes dans la région de l’océan Indien, aux côtés des pays partenaires investis dans la coalition.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:55
photo Armée de l'Air

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06/07/2015 Armée de l'air

 

Du 26 au 28 juin 2015, s’est tenue la première édition du Smart Challenge, sur la base aérienne 110 de Creil. Pendant deux jours et demi, 20 candidats ont travaillé au dépassement de soi.

 

Vendredi 26 juin, base aérienne 110, cadre commercial, expert-comptable, directeur d’entreprise… Tous se sont retrouvés pour participer au Smart Challenge. Cet évènement demeure à leurs yeux plein de mystères, car peu d’informations ont fuité. Seule certitude : il s’agit de travailler l’aguerrissement physique et le leadership.

 

Après une première épreuve et une première nuit spartiate au fort de Montmorency, les candidats ont pu attaquer la journée du samedi, en treillis et grimés. Au programme : échelle de géant à gravir, asperge, ponts suspendus. Autant d’épreuves physiques qui suscitent le dépassement de soi, exécutées sous les encouragements des moniteurs commandos. Chaque atelier était encadré par des militaires, distillant leurs conseils.

 

« Ce Smart Challenge a pour objectif de renforcer l’aptitude au commandement en situation de crise et le dépassement de soi. », explique le colonel Cyril Carcy, commandant de la base aérienne 110. Les 20 candidats civils ont, suite à ces épreuves, été promus officiers de la réserve citoyenne et pourront, de fait, être appelés à promouvoir l’armée de l’air et la reconversion des militaires.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:45
Le chef de l’opération Barkhane plaide pour une intervention en Libye

 

06 juillet 2015 par Jean-Dominique Merchet

 

«La lutte contre le terrorisme ne doit pas se faire dans la demi-mesure. Soit on va partout où celui-ci se développe, soit la lutte n’est que partielle. C’est un critère d’efficacité ». Le général Jean-Pierre Palasset, à la tête de Barkhane, l’opération militaire française au Sahel, n’a pas mâché ses mots, ce jeudi 2 juillet lors d’une conférence de presse depuis son état-major à N’Djamena (Tchad).

S’il est satisfait de son bilan dans la « zone d’action » de l’opération Barkhane, c’est-à-dire essentiellement le nord du Mali et du Niger, cet officier touche chaque jour du doigt les limites des succès militaires français. En effet, les groupes terroristes opérant dans la région trouvent refuge dans le sud de la Libye – où le droit international interdit aux forces françaises d’intervenir, faute d’accord des autorités libyennes ou d’un mandat des Nations Unies.

«Dans le Sud libyen, tout reste à faire», constate le général Palasset, qui passe pour l’un des plus brillants officiers de sa génération. « Il faut combattre les terroristes partout et tout le temps. C’est une question pour nos politiques», assure-t-il, alors qu’il s’apprête à quitter son commandement pour rejoindre la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) dont il sera le numéro 2.

 

Trente mois d’opérations françaises dans le Sahel, depuis le déclenchement de la guerre du Mali en janvier 2013, ont abouti à ce constat : sur le terrain, les groupes armés terroristes - GAT, selon l’acronyme en usage dans les armées - ont pris des coups très sévères, mais deux foyers extérieurs à la zone d’intervention (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie et Burkina Faso) continuent de déstabiliser la région : au nord, la Libye et au sud, le Nigeria, avec le groupe Boko Haram. Or, rien ne sert d’éteindre un incendie dans une forêt si l’on ne peut lutter contre les flammes dans les bois voisins. Le feu repart sans cesse et se propage.

Selon le général Palasset, le bilan de Barkhane est positif : « Les principaux groupes sont orphelins de leurs chefs » qui ont été quasiment tous tués par l’armée française. Les groupes armés (Aqmi, Mujao, Mourabitounes, etc) sont dans une phase de « recomposition » et de « concurrence » entre eux, qui les poussent, « par mimétisme » à plus « de terreur et de violence ».

Toutefois, leurs capacités d’action ont été «réduites» : «Ils ne sont plus capables de mener des actions coordonnées et de grande ampleur». Contrairement à ce qu’on observe avec Boko Haram ou l’Etat Islamique (Daesh), les groupes du Sahel ont désormais une « létalité très réduite». En clair : ils font peu de victimes. Autre fait notable : ils ne sont pas «attractifs» pour les «djihadistes occidentaux». «On ne trouve pas de Foreign Fighters (combattants étrangers) dans la région», ajoute le général. L’armée française constate enfin que ces GAT «sont de plus en plus marqués par les trafics. Leur premier métier, c’est de faire de l’argent, du business».

La victoire serait donc proche s’il n’y avait le sud de la Libye et le nord-est du Nigeria, devenus par la force des choses des «zones d’intérêts» pour Barkhane. Face à Boko Haram, la mobilisation des Etats de la région du lac Tchad (Tchad, Niger, Cameroun) portent ses fruits. Au Nigeria, le président nouvellement élu prend également les choses en main. «Boko Haram est beaucoup affaibli. 30% à 40% de ses forces ont été détruites», indique le général Palasset. Toutefois, la présence supposée de «cellules dormantes du groupe terroriste dans la ville de N’Djamena – où un attentat a été commis en juin – a conduit l’état-major à interdire aux militaires français de sortir de leur base. Tout n’est pas réglé, mais «la tendance est très favorable». Il n’en va pas de même avec la Libye, où aucune solution politique ne se dessine. En septembre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lançait un cri d’alarme, appelant à une action militaire internationale. Dix mois plus tard, il ne s’est rien passé.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 mai au 8 juin 2015, au cours d’une nomadisation, le détachement d’hélicoptères Fennec (DETFENNEC) de l’opération Sangaris a passé le cap des 800 vols cumulés depuis son déploiement sur le théâtre centrafricain.

 

Rattachés au sous-groupement de renseignement multicapteurs (SGRM), ces hélicoptères de combat de l'armée de l'Air sont engagés sur l’ensemble du théâtre d’opération pour effectuer des missions d’appui-renseignement et d’appui-feu au profit des troupes au sol, mais également des missions de reconnaissance et d'évacuation sanitaire. Ces appareils multifonctionnels ont été une nouvelle fois déployés en autonomie totale (concept de nomadisation) sur le terrain avec les capteurs au sol. "Par cette manœuvre, nous démontrons une fois encore notre capacité de projection tactique, au plus prêt de l’intérêt renseignement, en interopérabilité avec nos camarades de l’armée de Terre. Ceci revêt le double avantage de renseigner la force sur des régions rarement visitées et d’appuyer les troupes au sol dans leur progression", explique le commandant Cédric, chef du DETFENNEC.

 

L'intégration d'un élément "Air" dans une manœuvre "Terre" est aussi un challenge pour les mécaniciens, amenés à intervenir sur les hélicoptères dans des conditions de travail rustiques : Lors de ce type de projection, nous devons rapidement nous approprier notre environnement qui diffère largement de notre espace habituel de travail. Entretenir une machine en pleine campagne exige beaucoup de vigilance. Nous devons gérer la fatigue car de notre réactivité dépend la remise en ligne de vol rapide de l’hélicoptère, et ce, tout en gardant à l’esprit la sécurité des vols, insiste le caporal-chef Matthieu, un des mécaniciens du détachement. C'est une riche expérience, tant sur le plan humain que professionnel. Au-delà des défis qu'impose le terrain, passer une semaine avec mes camarades de l'armée de Terre m'a permis d'apprendre davantage sur leur quotidien. Cela m'a également donné l’occasion d'aller à la rencontre de la population centrafricaine.

 

Présent en RCA depuis le 5 décembre 2013 et stationné sur le camp de M’Poko, ce détachement est constitué de 18 personnels incluant les pilotes, les mécaniciens et le spécialiste chargé d'exploiter le renseignement. Il a atteint, au début du mois de juin 2015, le nombre de 800 vols, soit l'équivalent de 1 700 heures de vol en 19 mois de présence, ce qui a généré plus de 1 000 comptes rendus d'informations prises sur le terrain. Avant de quitter le sol de Bangui fin juin 2015, le détachement a effectué son dernier vol au-dessus de la capitale le 14 juin 2015.

 

Au 1er juillet 2015, environ 900 militaires seront déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

photo EMA / Armée de Terre

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:45
Sahel : Trois terroristes mis hors de combat.

 

07/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 5 juillet 2015 en fin d’après-midi, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans la région nord de Kidal au Mali.

 

Au cours des combats, deux terroristes ont été capturés et un troisième, Ali Ag Wadossene, a été tué. Il s’agit d’un des responsables opérationnels d’AQMI dans la zone.

 

Deux militaires français des forces spéciales ont été blessés. Leur pronostic vital n’est pas engagé. Ils bénéficieront d’une évacuation stratégique vers la France très prochainement.

 

Cette opération, qui déstabilise la chaîne de commandement d’une katibat d’AQMI, porte à nouveau un coup dur aux groupes armés terroristes au Sahel

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:55
Inauguration du jardin Caroline Aigle à Paris

 

06/07/2015 Alexandra Milhat - Armée de l'air

 

L’inauguration du jardin Caroline Aigle, première femme pilote de chasse de l’armée de l’air, s’est déroulée le 3 juillet 2015 dans le 15e arrondissement de Paris. L’occasion de revenir sur le parcours de cette femme exceptionnelle.

 

En présence d’autorités civiles et militaires, ainsi que de membres de la famille de Caroline Aigle, l’inauguration a débuté avec l’émouvante interprétation d’ « Amazing Grace » par le chœur de l’armée française. M. Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement, a ensuite prononcé le discours d’ouverture : « C’est un honneur de pouvoir rendre hommage à une militaire de renom. Quand Caroline nous quittait il y a 8 ans maintenant, la France entière a été bouleversée par son destin flamboyant et tragique, par son courage à toute épreuve, et son dernier combat pour donner la vie, avant de rendre la sienne ».

Après la lecture d’un extrait du journal de bord de l’aviatrice, Mme Catherine Vieu Charier, adjointe au maire de Paris, chargée de la mémoire et du monde combattant, a pris la parole : « Caroline Aigle est un modèle pour nous tous, en tant que pilote, en tant que femme et en tant que mère. Elle est l’incarnation de la passion, de l’obstination et de la perfection ».

Enfin, c’est avec fierté et émotion que la plaque où figure l’inscription « Jardin Caroline Aigle » a été dévoilée par M. Philippe Goujon et l’adjointe au maire de Paris, ainsi que par des membres de la famille Aigle.

 

Inauguration du jardin Caroline Aigle à ParisInauguration du jardin Caroline Aigle à ParisInauguration du jardin Caroline Aigle à Paris
Inauguration du jardin Caroline Aigle à Paris

Caroline Aigle, un destin hors du commun.

 

photo Polytechnique

photo Polytechnique

Caroline Aigle intègre Polytechnique, promotion X1994. Pendant ses études à l’X, elle décide de servir dans l’armée de l’air, qu’elle intègre en 1997.

Première femme pilote de chasse sur Alphajet à avoir été affectée dans un escadron de combat de l’armée de l’air française, le commandant Aigle reçoit son macaron de pilote en 1999 à l’âge de 24 ans. Après sept ans aux commandes du Mirage 2000-5 et forte de quelque 1 600 heures de vol, elle intègre la division « Sécurité des vols » du commandement des forces aériennes en 2006.



Sportive émérite, elle est aussi championne de France militaire de triathlon en 1997, championne du monde militaire de triathlon par équipe en 1997 et vice-championne du monde militaire de triathlon par équipe en 1999. Elle pratiquait également le parachutisme, le cross et la plongée.


Sur le point d’être sélectionnée comme astronaute par l’agence spatiale européenne, Caroline Aigle décède à 32 ans des suites d’un cancer fulgurant.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 15 juin 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée a réduit sa capacité d'accueil à 5 lits d'hospitalisation, et à 1 lit de réanimation.

 

Cette baisse de capacité de prise en charge de patients découle d'une décision de la coordination interministérielle de la Task Force Ebola et d'une étude au niveau local avec la coordination nationale de riposte Ebola, dans un contexte où la situation épidémiologique se stabilise en Guinée.  

 

Le 8 avril 2015, le CTS avait accueilli un patient, personnel de santé contaminé au chevet d’un malade, qui était sorti guéri le 20 avril. Depuis, le nombre de soignants contaminé est resté nul, bien que trois patients ont été admis les 20, 21 et 22 juin 2015. Le CTS, dont la vocation première est de prendre en charge ces personnels, adapte progressivement son dispositif car le nombre de soignants touchés a sensiblement diminué. Le désengagement sera achevé dans le courant de l’été.

 

Le 16 juin 2015, 15 militaires du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical (RMED) sont rentrés en France, suivis par 10 réservistes civils de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) partis le 19 juin 2015. Ainsi, les effectifs de santé diminuent progressivement jusqu'à la fermeture du CTS où la composante soutien logistique prendra le relais. Actuellement, elle prépare cette phase de démontage du centre qui devrait se terminer à la fin de l'été.

 

Depuis le 23 janvier 2015, 53 patients ont été pris en charge au CTS, dont 25 cas qui ont été confirmés. Parmi eux, 16 sont sortis guéris, 7 sont décédés et 2 font toujours l’objet de soins.

 

Ce centre engage à ce jour 100 militaires dont 50 proviennent du SSA et du RMED, et 25 du 2eRD (régiment de dragons). Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus dans le pays.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 5 au 25 juin 2015, le groupement tactique désert Ouest (GTD-O) à mené une opération majeure dans la région de Ménaka, à la frontière entre le Mali et le Niger. Cette mission avait pour objectif de conduire des reconnaissances et des patrouilles dans une zone peu habituée à la présence de la force Barkhane.

 

300 militaires et une centaine de véhicules ont ainsi été déployés pendant plus de trois semaines en autonomie totale dans le désert malien. L’opération s’est déroulée sur deux axes, l’un à l’Est du pays (proche de la ville de Ménaka) où le Détachement de Liaison et d’Assistance Opérationnelle d’Assongo (DLAO 3) était déployé, et un autre à l’Ouest, à proximité de la ville d’Assongo, tenu par le GTD-O, armé essentiellement par l’escadron du 1er Régiment Étranger de Cavalerie.

 

Accompagnés par des soldats maliens qui facilitaient notamment la prise de contact avec la population, les militaires de la force Barkhane ont également coopéré avec les forces armées nigériennes dans la zone frontalière. Cette opération conjointe a permis de sécuriser la zone d’intervention. Des caches d’armes ont en effet été découvertes et deux personnes désarmées. L’opération Marne fut aussi et surtout une occasion de conduire des actions d’aide à la population, au cours desquelles les soldats de Barkhane ont notamment permis à un village de la région d’accéder à l’eau en installant  une motopompe, et offert des aides médicales à la population rencontrée.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:30
photo EMA / Armée de l'Air

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06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Que serait aujourd'hui une opération extérieure sans moyens de transmissions, sans SIC (systèmes d’information et de communications)?

 

Plus encore dans le cadre de l’opération Chammal où les 700 militaires français sont répartis sur plusieurs sites éloignés les uns des autres, dont notamment le détachement français du CJTF-OIR [1] au Koweït.

 

Commandée par le capitaine de vaisseau Yann, l’unité française de Chammal au Koweït intégrée dans le CJTF, dépend, pour ses transmissions nationales, de trois hommes, transmetteurs aguerris et expérimentés. Leur mission ne se limite pas aux transmissions, les militaires français sont aussi responsables des réseaux et des ordinateurs.

 

Le sergent Pascal est l’administrateur des réseaux "ordinateur", le sergent Nicolas est spécialiste informatique, l'adjudant Romain a quant à lui la responsabilité des réseaux satellitaires. Tous les trois sont des vétérans des moyens SIC, passés par l'école des transmissions de Rennes-Cesson Sévigné, avec plusieurs opérations extérieures à leur actif : Côte d'Ivoire, Harmattan, Barkhane, Serval, Proterre aux Antilles, et maintenant Chammal.

 

Le sergent Pascal gère la téléphonie chiffrée et non chiffrée, les routeurs, et les réseaux informatiques ainsi que le réseau de conférence vidéo. Le sergent Nicolas a en charge, en parallèle du sergent Pascal, les ordinateurs, les serveurs, le câblage, une quinzaine de "stations", tandis que l'adjudant Romain assure l'installation et l'exploitation des antennes, reliées aux satellites de transmission des armées, Syracuse. Il s'occupe également du "MCO" (maintien en condition opérationnelle) de niveau 1, c'est-à-dire des réparations assez simples, ne nécessitant pas d'importante main d'œuvre, comme le changement de certaines pièces.

 

A tour de rôle, ils prennent la permanence, pour assurer une présence en continu des SIC dans la tente française. Ils sont unanimes : "le cœur du métier, c'est sur le terrain, et le terrain c'est l'opex". Et chacun rajoute que si sur d'autres théâtres, ils étaient cantonnés à un domaine "ici pour Chammal, il faut être polyvalent et connaître un minimum du travail de nos coéquipiers. La mission est prioritaire. S'il arrive quelque chose la nuit, quand on est seul, il faut être à même de pouvoir commencer la réparation en attendant l'arrivée du spécialiste dédié".

 

De leurs relations avec leurs camarades des autres pays de la coalition se trouvant également dans le camp, ils restent discrets, mission oblige : "Ici, il n'y a pas les 60 nations de la coalition, néanmoins, juste à côté de nous se trouvent nos collègues SIC italiens, un peu plus loin les australiens, les canadiens, les anglais et les espagnols et bien sûr à un autre endroit du camp, les américains. C'est un vrai challenge d'arriver à échanger et de confronter nos méthodes de travail. Les américains viennent pratiquement tous les jours pour "la mise à la clé" de nos moyens de téléphonie utilisés pour les communications entre pays du CJTF, car nous ne gérons pas les moyens de la force, uniquement les moyens français".

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens.

 

[1]  Le CJTF-OIR, le Combined Joint Task Force – Operation Inherent Resolve : Force interarmées multinationales de l’opération Inherent Resolve

photo EMA / Armée de l'Air

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:57
Vol d'explosifs : les sites militaires vont faire l'objet d'une évaluation de sécurité


07.07.2015 LeFigaro.fr (AFP)

Le ministère de la Défense a annoncé qu'une enquête de commandement avait été ouverte aujourd'hui à la suite du vol d'explosifs à Miramas. Dans le même temps, le ministère a indiqué que tous les sites militaires allaient faire l'objet d'une évalution de sécurité.

Par ailleurs, le parquet de Marseille a annoncé aujourd'hui l'ouverture d'une enquête pour "vol avec effraction commis en bande organisée et introduction frauduleuse dans une enceinte militaire" après le vol d'un important stock de munitions sur un site militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône). Cette enquête est "diligentée par la section de recherches de la gendarmerie nationale de Marseille ainsi que par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) pour les constatations", précise le procureur de Marseille Brice Robin dans un communiqué, confirmant sans plus de détails un "vol de munitions et d'explosifs découvert" hier. De source proche de l'enquête, au moins 150 détonateurs et des pains de plastic ont été volés sur ce site.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:56
photo Armée de Terre

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07.07.2015 par Jean-Dominique Merchet - Secret Défense
 

«C'est la merde», reconnait un officier, après les révélations d'Europe 1 sur des vols de dénotateurs, de pains de plastic et de grenades dans un dépôt militaire à Miramas (Bouches-du-Rhône). Selon le journaliste Alain Acco, les faits se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi. «180 détonateurs - électroniques et pyrotechniques - ainsi qu'au moins une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades» ont disparu, indique-t-il. La gendarmerie, sur les lieux depuis hier soir, est chargée de l'enquête. On ignore évidemment tout des auteurs de ce vol - terrorisme ou grand banditisme ? 

Le vol a eu lieu dans une "alvéole" (c'est-à-dire un bâtiment) de la zone de regroupement et d'attente (ZRA) de Miramas, le grand site logistique de l'armée dans le sud de la France, d'où partent les matériels pour les opérations extérieures. Le site de l'effraction (Groupement munitions de Miramas) est placé sous la responsabilité du SIMu, le Service Interarmées des Munitions, un organisme créé en 2011.

Environ 150 personnes, civils et militaires, travaillent sur le site, qui est protégé par des unités tournantes de l'armée de terre, avec des chiens. Depuis les attentats de janvier, la protection des sites sensibles relevant des armées a été renforcée dans le cadre du plan Cuirasse. Une source militaire le reconnait toutefois : «Miramas est grand, vétuste, mal équipé par sa protection». La preuve en est faite.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:55
Crédits : Marc Rees (Licence CC-BY SA 3.0)

Crédits : Marc Rees (Licence CC-BY SA 3.0)

 

06.07.2015 par Marc Rees - nextinpact.com

 

Contrairement à une croyance un peu trop répandue, le projet de loi sur le renseignement prévoit bien plusieurs hypothèses où un parlementaire, un journaliste, un avocat ou un magistrat pourront être surveillés. Tour d’horizon.

 

Le 2 juillet dernier, lors d’un échange en commission « libertés publiques » (Libe) au Parlement européen, l’eurodéputée française Christine Revault d’Allonnes (PS) l’a affirmé à sa collègue du groupe Démocrates 66, Sophie In’t Veld : les parlementaires (pas plus donc que les magistrats, les avocats ou les journalistes) ne pourront être surveillés dans le cadre de leur mandat.

Retour au texte. Le projet de loi adopté voilà une quinzaine de jours prévoit dans sa disposition-clef qu'« un parlementaire, un magistrat, un avocat ou un journaliste ne peut être l’objet d’une demande de mise en oeuvre, sur le territoire national, d’une technique de recueil de renseignement (...) à raison de l’exercice de son mandat ou de sa profession. » (L. 821-7.)

 

Suite de l'article

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:45
photo  Mission Tamarin - DCSSA

photo Mission Tamarin - DCSSA

 

 

06/07/2015 BCISSA  - DCSSA

 

Au Centre de Traitement des Soignants de Conakry, une aide-soignante militaire d’origine guinéenne apporte une réelle plus-value à l’équipe soignante. Portrait de Fanta.

 

Lorsqu’elle était jeune, Fanta voulait embrasser une carrière militaire mais sa mère s’y était opposée. Après avoir travaillé pendant plusieurs années comme auxiliaire de vie sociale dans des maisons de retraite, le besoin de changement se fait ressentir pour cette jeune femme dynamique. Elle décide alors de reprendre ses études d’aide-soignante. Lors d’un stage pratique à l’Hôpital d’Instruction des Armées (HIA) Percy, la cadre de santé la remarque et lui conseille de s’engager. Fanta n’hésite pas. Elle soumet son dossier de candidature pour intégrer le Service de Santé des Armées en tant que MITHA. Elle signe un premier contrat de 5 ans en avril 2013 puis rejoint Rochefort pour suivre sa formation militaire avant de devenir aide-soignante de classe normale (ASCN) au service de cardiologie de Percy.

 

Volontaire pour partir en mission, Fanta est désignée en mai 2015 pour rejoindre l’équipe médicale du centre de traitement des soignants. Cet hôpital de campagne mis en œuvre par les armées françaises à Conakry prend en charge les soignants exposés en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. « C’est incroyable de faire sa première mission dans son pays d’origine, » témoigne-t-elle.  « Bien sûr, j’aurais préféré revenir en Guinée dans d’autres circonstances car l’épidémie Ebola est très grave mais je suis fière de pouvoir aider en même temps mes deux pays.La Guinée m’a donné la vie, la France me donne ce que je suis.» Sa mère l’a vue pour la première fois en tenue militaire. « Elle savait que j’étais déterminée et elle est très fière de moi » ajoute-t-elle.

 

Depuis son ouverture en janvier 2015, le CTS a accueilli une soixantaine de patients dont 26 avaient contracté la maladie. 16 patients ont été guéris.

 

Une chance pour elle, une plus-value pour les armées. Fanta se révèle effectivement être d’une grande aide au CTS.

 

Au-delà de son travail d’aide-soignante auprès des malades contaminés par Ebola, sa maîtrise des deux dialectes guinéens le peule et le soussou est un atout considérable pour l’équipe médicale. Certains patients ne parlent pas bien voire pas du tout le français. Fanta est donc prioritairement envoyée sur ces cas pour les rassurer et les motiver car le soutien moral est primordial pour surmonter cette maladie qui tue près d’un cas sur deux dans le pays.

 

Et des rires se font entendre depuis la zone rouge d’hospitalisation.

photo  Mission Tamarin - DCSSA

photo Mission Tamarin - DCSSA

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 19 et 23 juin 2015, dans le cadre de l'opération Sangaris, ont eu lieu les dernières cérémonies de transfert d'autorité (TOA) de différents sous-groupements de la force française, marquant ainsi la fin de la période de relèves.

 

Le 19 juin 2015, le lieutenant-colonel Mange a pris le commandement du sous-groupement aéromobile (SGAM) Barracuda et succède au lieutenant-colonel Schmidt. Pour ce nouveau mandat, les soldats du 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC) relèvent ainsi ceux du 3e RHC.

 

Le 23 juin 2015, les transmetteurs du 28e régiment de transmissions (28e RT) succèdent à ceux du 53e RT. Le lieutenant-colonel Schiratti a transmis le commandement du sous-groupement de transmissions (SGTRS) Hermes au chef de bataillon Siodniak.

 

Au 1er juillet 2015, environ 900 militaires seront déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 10:55
L’EH 1/44 de la base aérienne 126 et l’UIISC 5 de Corte s’entraînent conjointement

 

06/07/2015 Armée de l'air

 

L’escadron d’hélicoptères (EH) « Ventiseri-Solenzara » et l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile 5 (UIISC 5) de Corte se sont entraînés ensemble, dans le cadre de missions de secours, de sauvetage et de service public.

 

Le 2 juillet 2015, ces deux entités voisines de l'île de beauté se sont entraînées conjointement dans le but de familiariser les équipages d’hélicoptères et le personnel de l’UIISC 5 aux particularités de leurs procédures, afin de garantir leur réussite.

 

L’exercice consistait en l’acheminement de sapeurs dans une zone inaccessible en véhicule. Objectif : simuler la maîtrise d’un feu de forêt, risque aggravé en période estivale. 

 

Après un briefing entre équipage et sapeurs, puis une présentation du Super Puma et des règles de sécurité à connaître lors des phases d’embarquement et de débarquement des hommes et du matériel, les vols d’aérotransport ont pu commencer.

Ainsi, les premières équipes ont installé les motopompes au bord du lac du Melo et ont déroulé des centaines de mètres de tuyaux, afin d’acheminer l’eau en contrebas pour simuler le combat contre un feu fictif.

 

Grâce à cet exercice, l’équipage du Super Puma et les sapeurs de l’UIISC 5 ont pu parfaire leur préparation opérationnelle et faciliter leur interopérabilité.

L’EH 1/44 de la base aérienne 126 et l’UIISC 5 de Corte s’entraînent conjointement
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 08:55
Mouchoir instruction fusil GRAS mle 1874 - mle 1874 M80 photo delcampe

Mouchoir instruction fusil GRAS mle 1874 - mle 1874 M80 photo delcampe


07.07.2015 source SHD
 

7 juillet 1874 : adoption du fusil Gras. Utilisant des cartouches à étui métallique, il encrasse moins le canon et est plus fiable.

 

7 juillet 1944 : assassinat de Georges Mandel (forêt de Fontainebleau). Il restera « l’homme que l’on attendait » tant ses qualités politiques et humaines promettaient. Collaborateur de Clemenceau en tant que journaliste puis comme directeur de cabinet, il devient l'un des hommes politiques les plus prometteurs de la IIIème République. Tranchant, efficace et très patriote, il accomplit un travail exemplaire (ministre des PTT, des colonies et brièvement de l'Intérieur). Très tôt conscient de la menace hitlérienne, sa lucidité et sa volonté de combattre le rapprochent de Churchill qui voit en lui jusqu’au 17 juin 1940, l'espoir français. D'origine juive, il est haï par beaucoup et s'interdit de partir pour Londres pour ne pas alimenter la critique. Arrêté par la police de Vichy, alors qu’avec quelques députés il gagne les colonies françaises à bord du Massilia, il est emprisonné en France puis à Buchenwald (aux côtés de Léon Blum). Lorsque Philippe Henriot (ministre de Vichy) est assassiné, il est rapatrié en France où la milice l'exécute en guise de représailles. Mandel à de Gaulle qui voulait démissionner, le 13 juin 1940 : « Ne pensez qu’à ce qui doit être fait pour la France et songez que, le cas échéant, votre fonction actuelle pourra vous faciliter les choses… ». De Gaulle rend d’ailleurs hommage à Mandel dans ses mémoires car sans ce conseil, il n’aurait pas pu disposer des facilités de transport que sa fonction mettait à sa disposition pour se rendre à Londres. L’ouvrage de Jeanneney (L’homme qu’on attendait ) tente d’expliquer pourquoi Mandel n’a pas choisi de partir pour Londres.

 

7 juillet 1995 : massacre de Srebrenica (Bosnie-Herzégovine). Ville de 20 000 habitants, à majorité musulmane, Srebrenica est prise par les troupes serbes du général Ratko Mladic sous les yeux des 400 casques bleus néerlandais qui y sont stationnés. Ils sont évacués alors que les exécutions sommaires de bosniaques musulmans sont perpétrées dans les forêts voisines. Environ 8000 corps ont été exhumés après la guerre. En 2014, le tribunal international de La Haye a estimé que l’Etat néerlandais était civilement responsable de la mort de 300 musulmans, pour ne pas les avoir protégés.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 07:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


06/07/2015 CNE Marianne Jeune - Armée de l'air

 

En novembre dernier, nous avons jeté une bouteille à la mer sur le réseau social Facebook pour retrouver le fanion de l’escadron de chasse I/20 « Aures-Nementcha » égaré depuis 1973 à Djibouti. Une opération conclue avec succès puisqu’il a retrouvé sa place jeudi 2 juillet 2015 au sein du service historique de la Défense (SHD). Récit d’une aventure 2.0 

C’est une belle et rare histoire qui s’est achevée hier au sein du magnifique château de Vincennes abritant les locaux du SHD. Sous nos pieds, pas moins de 450 fanions d’unités dissoutes sont soigneusement entreposés et conservés. Jeudi 2 juillet 2015, celui de l’escadron de chasse I/20 « Aures-Nementcha », égaré à la dissolution de l’escadron en 1973, est venu les rejoindre. 

 

Une bouteille à la mer ? 

Le 28 novembre 2014, à la demande de Sylvain, graphiste au Sirpa Air, nous avons lancé un appel à témoin « Avez-vous vu ce fanion ? » sur la page Facebook de l’armée de l’air. « Un ami de ma famille, Henri Tomasi, me parlait souvent de la carrière de pilote de chasse de son père, décédé en service aérien à bord de son Mistral en Algérie, confie Sylvain.Il a fait de nombreuses recherches sur le sujet et s’est rapidement rendu compte que le fanion était introuvable. Nous avons cherché une solution pour lui donner un coup de main et nous nous sommes tournés vers les réseaux sociaux. »

A priori, les chances étaient très minces. Mais c’était sans compter sur la formidable solidarité de nos internautes. Le post a été largement commenté et partagé augmentant ainsi sa visibilité sur le réseau, jusqu’à ce qu’un homme nous contacte en message privé pour nous informer que le fanion se trouvait chez lui. Ancien aviateur, chef d’atelier sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, il le tenait de son père qui avait été « chef d’escadrille ou d’escadron à Djibouti en 73 sur AD4 ». C’était juste avant la dissolution de l’EC I/20. « En fait, il n’était jamais très loin de moi, nous a-t-il confié. Cet objet a une grande valeur sentimentale car mon père n’est plus là aujourd’hui. Mais j’accepte évidement de le reverser au SHD, car c’est sa place ! » 

 

Une histoire qui fini bien

La remise « officielle » du fanion a eu lieu jeudi 2 juillet auprès de l’adjudant-chef Bernard Palmieri de la division symbolique air. « C’est un très bel objet, s’est-il exclamé à la vue du fanion. Il y a un superbe travail de broderie, d’autant plus que l’insigne sur le fanion est strictement identique à l’insigne métallique. » Et d’ajouter :« Vous pourrez dire à la personne qui vous l’a renvoyé qu’il sera dûment protégé, déposé dans du papier de soie dans un meuble à plans dont l’hydrométrie est scrupuleusement contrôlée. Ce fanion est désormais à sa place et nous essaierons de le mettre en valeur dès que nous en aurons l’occasion, pour des expositions par exemple. »

Comble de l’histoire, cette journée était aussi la dernière en service dans l’armée de l’air pour l’adjudant-chef Palmieri. Il quitte l’institution sur une note toute particulière, après de belles années consacrées aux traditions.

 

Consultez l’historique complet de cette unité de l’armée de l’air en PDF:

Fiche historique (format pdf, 754 kB).

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 21:50
Centre des opérations du CRR-Fr lors de l'exercice CITADEL KLEBER à Mourmelon en mars 2015 - photo CRR-Fr

Centre des opérations du CRR-Fr lors de l'exercice CITADEL KLEBER à Mourmelon en mars 2015 - photo CRR-Fr

 

06/07/2015 Stephan Boonen - MIL.be

 

Quinze Belges font partie du Corps de Réaction Rapide – France. Quatre cent-trente militaires provenant de douze pays travaillent côte à côte au sein de cet état-major international de l'armée française.

 

Cet état-major, créé le 1er juillet 2005, offre une réponse aux engagements internationaux de la France en matière de Défense et de sécurité. Plus précisément, dans le cadre de l'Union européenne et de l'OTAN. Dès 2017, il sera de standby pour la NATO Joint Task Force.

Cérémonie du 14 juin 2015 commémorant  les 10 ans du CRR-Fr - photo CRR-Fr

Cérémonie du 14 juin 2015 commémorant les 10 ans du CRR-Fr - photo CRR-Fr

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 21:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 30 juin 2015, l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) engagé dans le cadre de l’opération Chammal depuis novembre 2014, a été relevé par un autre avion et un nouvel équipage en provenance de la base aéronavale de Lann-Bihoué (France).

 

"A bord" depuis le 21 novembre 2014, cet avion à la cellule si particulière a réalisé au cours de ces derniers mois de nombreuses missions ISR (intelligence, reconnaissance et surveillance) au-dessus de l'Irak. Après un certain nombre d'heures de vol, il est planifié pour effectuer une rotation des appareils afin de gérer au mieux le "potentiel utilisable" de chaque avion.

 

Outre des missions ISR, l'Atlantique réalise également des missions XINT (mission d'interdiction aérienne) et SCAR-C (coordination du vol des chasseurs), où il peut être amené à coordonner les vols de plusieurs avions en missions de renseignement et de reconnaissance armée contre le groupe terroriste Daech. A ce titre, un membre particulier de l’équipage, le FAC(A) (forward air controller airborne) est nécessaire à bord de l’Atlantique 2 pour coordonner l’ensemble des actions d’appuis aériens. Une quinzaine de missions de ces deux types a ainsi été réalisée depuis novembre 2014 en coordination avec le CAOC (Combined Air Operation Center) au Qatar afin de détecter, d’identifier et de frapper d’éventuelles cibles d’opportunités.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 20:50
Photo Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

 

06/07/2015 Virginie Flawinne –MIL.be

 

Les derniers vétérans de la brigade Piron, acteurs majeurs du débarquement de Normandie et de la libération, ont été décorés de la Légion d’honneur à l’ambassade de France à Bruxelles, le vendredi 3 juillet.

 

La Brigade Piron est une brigade de volontaires belges constituée au Royaume-Uni en pleine Seconde Guerre mondiale. Les militaires ont débarqué en Normandie le 8 août 1944 et apporté leur contribution aux soldats qui avaient débarqué le 6 juin. Ils ont poursuivi leur route de libérateurs, repoussant l’ennemi jusqu’à arriver à Bruxelles le 4 septembre. Seuls, quelques hommes maintiennent encore ces événements vivaces par leur présence et leurs témoignages.

 

Vidéo : DG Com

Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

« Ils se sont démarqués par leur courage, leur foi en l’avenir et leur camaraderie » insiste Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État français chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. Steven Vandeput, notre ministre de la Défense, a déclaré, quant à lui, espérer que « leur courage continuera d’inspirer les générations futures ».

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30 Juin 2015 Source: Marine nationale

 

Après 2 ans de formation à l’École navale, les officiers-élèves sont déployés pendant cinq mois à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et de la frégate  Aconit. À un mois de leur retour à Toulon, l’EV 2 Claire dresse un premier bilan de sa mission.

 

Comment s’articule votre formation à bord des unités du groupe « Jeanne d’Arc » ?

 « Notre rythme est le suivant : dix jours de travaux dirigés puis dix  jours de quart, où nous sommes  immergés au sein des  équipages du Dixmude ou de l’Aconit. Nous sommes en permanence mis en situation opérationnelle. C’est très important car nos réactions aux cas non conformes doivent être validées : feux, voies d’eau, avaries de barre, homme à la mer… »

 

En quatre mois, avez-vous le sentiment d’avoir progressé ?

 « Avant d’embarquer, nous venions de valider notre compétence de marin lors d’un dernier embarquement sur un petit bâtiment au large de la Bretagne et de valider notre compétence d’ingénieur par une immersion de 11 semaines dans un institut de recherche. Aujourd’hui, nous avons des compétences d’officier de marine. Ce changement est notoire, nous appliquons maintenant concrètement toutes les connaissances que nous avons acquises».

 

Votre mission n’est pas terminée mais avez-vous déjà un souvenir fort ?

 « Lorsque nous étions au large de Djibouti, j’étais responsable de l’organisation d’un  exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC). Ce fut pour moi une expérience très enrichissante dont je me souviendrai. Ici, les mises en situation se font dans un contexte au plus proche du réel.».

 

Comment vivez-vous votre quotidien avec l’équipage ?

« Au début, j’étais insérée au cœur des services, j’avais tout à découvrir au contact des équipages et des officiers-mariniers, je posais beaucoup de questions. Maintenant, je ne suis plus seulement spectatrice, je suis actrice. De vraies responsabilités me sont confiées ».

 

Dans un mois, vous allez rejoindre votre affectation. Vous sentez-vous prête ?

« Pendant cette mission, je n’aurai jamais pensé découvrir autant de choses. Je crois que nous nous sommes beaucoup entraînés à notre futur métier, en conduisant des patrouilles dans des zones de navigation denses, en participant à des manœuvres avec des marines amies. Dire que je suis prête ? Il faut rester humble. Commander des hommes et des femmes est extrêmement difficile, je pense que je n’aurai jamais fini d’apprendre. Cependant, je suis confiante sur ma capacité à relever ce défi et  suis impatiente. ».

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 16:55
PH Jean-François Deniau photo Socarenam

PH Jean-François Deniau photo Socarenam

 

05.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le 7 juillet, à la Seyne-sur-Mer, sera inauguré le nouveau patrouilleur hauturier de la Douane française. Baptisé Jean-François Deniau, ce navire de 53m a été construit par la Socarenam et est à Toulon en essais depuis la mi-avril.

La construction de ce 3e patrouilleur (les deux autres, le Fourmentin et le Kermorvan, sont déployés en Manche et en Atlantique) a été financée à 67% par Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États-membres de l’Union européenne). Outre ses missions de surveillance et de sauvetage, ce patrouilleur va donc aussi assurer des missions de lutte contre les trafics et de contrôle de l'immigration.

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