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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:35
Frégate indienne INS Trikand - photo Marine Nationale

Frégate indienne INS Trikand - photo Marine Nationale

 

29.09.2015 Marine nationale


Le 29 septembre 2015, la frégate type La Fayette Surcouf et le patrouilleur de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet se sont entraînés avec la frégate indienne INS Trikand. Les entraînements conduits (évolution tactique de groupe, tir contre but flottant et exercice de défense aérienne) ont confirmé le haut niveau d’interopérabilité des unités. La Marine nationale travaille régulièrement avec la marine indienne. La coopération militaire avec l’Inde est fondée sur une vision partagée des grands enjeux stratégiques en océan Indien. Cette année, les marines française et indienne avaient conduit Varuna, un exercice majeur impliquant les groupes aéronavals.


Reportage photos

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 23:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air


30.09.2015 par RFI
 

Le premier raid français effectué dimanche en Syrie aurait coûté la mort à 30 jidhadistes, dont douze enfants soldats, affirme l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG basée à Londres qui se base sur un réseau d'informateurs sur le terrain. L'information a ensuite été démentie par les autorités françaises, qui reconnaissent que le raid a eu lieu, mais qui réfutent le bilan présenté ce mercredi par l'OSDH.

 

C'est dimanche dernier que ce premier raid aérien français en Syrie a eu lieu, dans la province de Deir Ezzor. L'attaque a visé un camp d'entrainement du groupe jihadiste dans une ferme située près du village de Salkha, au nord de Boukamal et au sud de la ville d'al-Mayadeen, un fief de l'Etat islamique dans la province de Deir Ezzor, à l'est de la Syrie.

Selon les informations de l'OSDH et de son directeur Rami Abdel Rahmane, près de la moitié des combattants tués étaient des enfants soldats enrôlés par Daech.

« Nous avions annoncé dimanche dernier que des raids de la coalition avaient eu lieu sur la région de Deir Ezzor, mais nous ne connaissions pas l’identité des avions. Les autorités françaises ont depuis indiqué mener des frappes dans la même région. Nous confirmons, après vérifications, que le raid français a tué 30 jihadistes dont 12 enfants appartenant aux "Lionceaux du califat". Parmi les victimes se trouvent également des jihadistes originaires d'Afrique du Nord qui pourraient être de nationalité française ou européenne, et des jihadistes syriens et irakiens. »

Interrogé sur ce bilan, le porte-parole du gouvernement français l'a formellement démenti, remettant en cause la fiabilité des informations donnée par l'OSDH. De son côté, le ministère français de la Défense s'est refusé pour l'instant à tout commentaire ne confirmant que le lieu et la nature de la cible visée par le raid aérien.

 

Suite de l'article

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 20:40
Ukraine: accord sur le retrait des armes près de la ligne de front dans l'Est rebelle

 

30 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - L'Ukraine et les séparatistes prorusses ont annoncé mercredi un accord sur le retrait des armes de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d'autre de la ligne de front dans l'Est rebelle.

 

Cette initiative approuvée après trois mois de pourparlers intervient 48 heures avant un sommet à Paris entre les dirigeants ukrainien, russe, français et allemand destiné à faire avancer le processus de paix en Ukraine.

 

Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a salué grandement cette annonce tout en insistant sur la mise en oeuvre des accords de paix pour l'Est de l'Ukraine signés en février à Minsk grâce à la médiation franco-allemande.

 

Les accords dits Minsk 2 ne prévoyaient que le retrait des armes de plus de 100 mm, mais cette clause a été régulièrement violée, provoquant la mort de plus de mille personnes, selon les observateurs internationaux.

 

L'accord sur le retrait des armes de moins de 100 mm a été signé mardi soir à Minsk par les émissaires ukrainien, russe et de l'OSCE au sein du Groupe de contact pour l'Est de l'Ukraine, a annoncé Daria Olifer, porte-parole de l'émissaire ukrainien Léonid Koutchma.

 

La mise en oeuvre de cet accord prendra 41 jours et verra chaque partie retirer ses armes à 15 km de la ligne du front.

 

Le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko a promulgué le texte mercredi soir et son homologue à Lougansk Igor Plotnitski doit faire de même dans la soirée.

 

Il s'agit d'un progrès incontestable pour régler le conflit, a souligné M. Zakhartchenko.

 

Pour son émissaire Denis Pouchiline, la création d'une zone tampon de 30 km signifierait la fin de la guerre.

 

Le chef de la mission de surveillance de l'OSCE pour l'Est de l'Ukraine, Ertugrul Apakan, a salué un pas vers la paix et la stabilisation dans l'intérêt du peuple de l'Ukraine.

 

Le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a également salué une mesure très importante, une victoire diplomatique de Kiev.

 

Ce n'est pas assez, a pour sa part mis en garde le chef de la diplomatie allemande.

 

Nous avons besoin de plus: les armes lourdes doivent aussi être retirées des zones de conflit et le rôle de l'OSCE doit être respecté et renforcé, comme convenu à Minsk. Beaucoup d'autres points des accords de Minsk doivent encore être mis en oeuvre, a-t-il poursuivi sur son compte Twitter.

 

Le volet politique des accords de Minsk prévoit une large autonomie pour les régions rebelles et des élections locales dans ces dernières d'après les lois ukrainiennes d'ici la fin de l'année.

 

Or les séparatistes insistent sur la tenue de leurs propres élections le 18 octobre pour la république autoproclamée de Donetsk et le 1er novembre pour celle de Lougansk et non le 25 octobre comme dans le reste du pays.

 

L'Ukraine exige de son côté la reprise du contrôle sur la frontière avec la Russie dont près de 400 km lui échappent après dix-sept mois du conflit qui a fait plus de 8.000 morts.

 

Le sommet à Paris vendredi est une opportunité assez rare d'avancer sur le sujet. J'espère que et Kiev et Moscou sont disposés à travailler en ce sens, a souligné M. Steinmeier.

 

Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les séparatistes de l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières ce que Moscou dément catégoriquement.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 19:55
Ouverture du domaine d’interopérabilité du BPC avec le V-22

 

29/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 28 septembre 2015, le centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA/10S) a tenu la conférence de clôture sur l’interopérabilité entre BPC et aéronef convertible V22-Osprey à bord du bâtiment de projection et de commandement Dixmude. Cette conférence concrétise le résultat de deux années d’investigation et de tests communs.

 

En 2014, les premiers essais débutent grâce à la coopération de groupes expéditionnaires américains (ESG – Expeditionary Strike Groups). Un V22-Osprey effectue pour la première fois des tests d’appontage sur le pont d’envol du Dixmude en février.

 

En juillet dernier, lors de la mission Jeanne d’Arc 2015, des appontages suivis d’exercices de ravitaillement - moteurs coupés - ont apporté la confirmation d’une interopérabilité avec les V22.

 

Une fois l’homologation prononcée par le CEPA/10S, le BPC, se verra doté d’une nouvelle fonction : l’accueil et le soutien de missions opérationnelles de ces aéronefs spécialisés dans le transport de troupes et le ravitaillement.

 

Cette capacité ouvre  la voie à de nouvelles interactions avec les marines américaine et japonaise, cette dernière ayant récemment acquis des V22. Le CEPA débutera prochainement des essais similaires sur le porte-avions Charles de Gaulle.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 16:55
École de l’air: aguerrissement en montagne

 

30/09/2015 Armée de l'air

 

Les élèves de la promotion unique «2015» de l’École de l’air ont effectué un stage d’aguerrissement du 15 au 24 septembre 2015, au centre de montagne air situé à Ancelle (Hautes-Alpes).

 

Cette période de formation de deux semaines a permis aux «poussins» (surnom attribué aux élèves de première année) d’acquérir les fondamentaux de la vie militaire.

 

Cette formation initiale est particulièrement importante, car elle forge la cohésion au sein de la promotion, un esprit amené à perdurer longtemps après le passage des élèves à l’École de l’air.

 

Les nombreuses activités physiques ont également permis aux «poussins» de tester leur résistance physique et leur motivation à embrasser une carrière au sein de l’armée de l’air.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 16:55
Pas-de-Calais, janvier-février 1916, entraînement des spahis, une charge sabre à la main

Pas-de-Calais, janvier-février 1916, entraînement des spahis, une charge sabre à la main

 

29 septembre source SHD Infos

 

Saint Michel, patron des parachutistes (maison mère Ecole des troupes aéroportées – Pau)

Saint Gabriel, patron des transmetteurs (maison mère Ecole des Transmissions – Cesson-Sévigné)

Saint Raphael, patron des unités du renseignement (maison mère CEERAT -  Saumur)

 

29 septembre 1833 : bataille de Bougie (Algérie – actuelle Bejaïa). La division navale du capitaine de frégate Parseval-Dechènes à bord de la frégate Victoire met à terre le corps expéditionnaire du général Trezel (2000 hommes) et sous la protection de son artillerie navale lui permet de s’emparer de la ville au bout de 2 jours de combats. Le port de la ville est l’un des meilleurs mouillages de la côte.

 

29 septembre 1898 : capture de Samory Touré par le capitaine Gouraud (Guelemou – actuelle Côte d’Ivoire). Avec seulement une dizaine d'hommes et sans combat, le futur général Henri Gouraud capture Samory Touré, aussi appelé « Almamy ». Ce mot est une corruption de l'arabe Amir Al Muminim et signifie que Samory est devenu un chef religieux après avoir été un chef militaire. Il prend ce titre en  juillet 1884 en l'empruntant à la tradition des souverains du Fouta-Dyalon. Samory contrôlait depuis 1880 tout le Haut-Niger avec son armée de 50 000 soldats aguerris. Gouraud met ainsi fin à une rébellion armée qui durait depuis 1891 et avait infligé plusieurs revers aux troupes françaises. Cet événement connait un retentissement très important en France en réaction au développement de la crise de Fachoda (Soudan) qui voit la France céder face au Royaume-Uni. L'exploit de Gouraud permet de redorer le blason colonial français que les britanniques viennent de ternir.

Dans « Au Soudan, souvenirs d’un Africain » (1939), il relatera l’événement.

 

29 septembre 1914 : l’Homme libre est saisi (Paris). Le journal de Clemenceau est saisi et suspendu de diffusion pour 8 jours, la censure estimant ne pas pouvoir laisser écrire des vérités gênantes pour les forces françaises.

 

29 septembre 1918 : prise d'Uskub (actuelle Skopje en Macédoine). Cette victoire de la demi-brigade de cavalerie du général Jouinot-Gambetta est aujourd'hui presque oubliée alors qu'elle constitue un véritable exploit. Remontant depuis Salonique où elles ont été débarquées, les troupes de l'armée d'Orient affrontent les Bulgares, les Autrichiens et les Allemands tout au long d’un périple de plus de 1000 km. Ce nouveau front a pour vocation d’accentuer la pression sur l'ennemi. Les hommes de Jouinot-Gambetta [Régiment de marhce des Spahis Marocains, avec les 1e et 4e Régiments de Chasseurs d'Afrique] conquièrent la ville d’Uskub à l’issue d’un raid de cavalerie de 300 km en pleine zone de moyenne montagne, défendue par l’armée bulgare et allemande. L’autonomie des troupes est quasi-totale et oblige chefs et soldats à puiser le meilleur en eux-mêmes, ce qui produit au final un résultat surprenant, montrant le sens de l’adaptation et de l’initiative de ces cavaliers. Jouinot-Gambetta use de l’avion pour ses reconnaissances avant les déplacements et pour la coordination des mouvements avec les unités alliées.

 

Lire Guerre en montagne, Economica, 2010 par les colonels Le Nen, de Courrèges et Givre. Plus particulièrement le chapitre Bataille du Drobopolié (1918) qui reprend beaucoup plus en détails l’épisode.

 

Note RP Defense : voir le site Le Burnous

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 14:55
photo DGA

photo DGA

 

30/09/2015 Ministère de la Défense

 

Le mercredi 30 septembre 2015, à 10h28, la direction générale de l’armement (DGA) a effectué, depuis le centre DGA Essais de missiles, site de Biscarrosse (Landes), un essai en vol du missile balistique stratégique M51. Ce tir entre dans le cadre du développement de la nouvelle version du missile M51 inscrit dans les objectifs de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019.

 

Cet essai s’est déroulé comme prévu et a été effectué sans charge nucléaire. Le missile a été suivi tout au long de sa phase de vol par les moyens du centre d’essais de la DGA dont le bâtiment d’essais et de mesures « Monge » (BEM). La zone de retombées se situe en Atlantique Nord à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte.

 

Le missile M51 équipe aujourd’hui deux des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de nouvelle génération (SNLE-NG). Le passage de l’ensemble de la force océanique stratégique à cet armement est prévu d’ici la fin de la décennie.

 

Le ministre de la Défense félicite les équipes de la DGA et l’ensemble des unités des trois armées qui ont contribué au succès de ce tir de développement.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 12:54
photo Garde Républicaine

photo Garde Républicaine

 

30/09/2015 Ministère de la Défense

 

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd'hui, la rédaction vous explique l’origine de l’expression « Monter sur ses grands chevaux ».

 

Nous utilisons régulièrement l’expression « monter sur ses grands chevaux » pour qualifier l’état d’une personne qui vient de s’énerver, de se mettre en colère. Mais quel rapport peut-on faire entre la colère et l’équitation ?

La formule remonte en fait au temps de la chevalerie. Les seigneurs possédaient plusieurs types de monture selon l’usage qu’ils en faisaient. Le coursier servait aux activités nécessitant de la vitesse (jeux, loisirs), le palefroi à la promenade (voyage, parade), le cheval de bât (cheval de trait) au transport des armes, des bagages et des fardeaux. Mais pour partir se battre, ils quittaient leurs chevaux de parade pour monter sur leurs grands chevaux ou destriers. Ces chevaux de race, robustes, étaient utilisés comme chevaux de guerre. De leur grande taille, ils permettaient d’observer l’ennemi.

De la fougue nécessaire pour partir en guerre, l’expression est restée dans le langage courant pour désigner celui qui s’emporte.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 11:55
Festivités de la Saint Michel

 

30-09-2015 par 2e REP Réf : 335 | 665

 

A l’occasion des festivités de la St Michel 2015, le 2ème Régiment étranger de parachutistes a organisé un certain nombre de cérémonies ouvertes au public. Une cérémonie en hommage aux morts s'est déroulée samedi 26 septembre, au carré Légion du cimetière de Calvi. A la fin de cette cérémonie, l’orchestre de la Musique de la Légion étrangère a donné une aubade sur le port de Calvi, quai Landry. L’occasion de découvrir les prouesses de musiciens venus du monde entier servir la France.

 

Anciens chefs de corps

Enfin, une prise d’armes présidée par le COMLE a été donnée au camp Raffalli dimanche 27 septembre, en présence d'une délégation de l'AALPC emmenée par le général d'armée (2s) Bruno Dary. De nombreuses autorités civiles, militaires ainsi que d'anciens chefs de corps du régiment avaient également fait le déplacement, dont le Général Emmanuel Maurin, aujourd'hui à la tête de l'école d'infanterie de Draguignan, le général d’armée (2s) Michel Guignon, ancien Gouverneur militaire de Paris, ainsi que les généraux de division (2s) Alain Bouquin, Jean-Michel Wabinski et Rémy Gausseres.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

source Marine Nationale

Formation au profit des conducteurs de véhicules de l’armée de Terre (3ème RIMA, RICM, 11ème RAMa, 21ème RIMa et 1er REG) qui s’entraînent à l’embarquement et au débarquement à bord de la batellerie de la flottille amphibie. Les entraînements ont eu lieu sur sol dur (quai de l’artillerie) puis sur sol meuble (DZ Milhaud) de jour dans un premier temps puis de nuit.

Voir le diaporama

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 11:55
Excelsior L'Equipe photo Roger-Viollet

Excelsior L'Equipe photo Roger-Viollet

 

28/09/2015 armée de Terre

 

Au moment du déclenchement de la Première Guerre mondiale, le rugby, souvent présenté comme une métaphore du combat et de la solidarité, est très populaire en France. La Grande Guerre, en favorisant le contact avec les alliés anglo-saxons et néo-zélandais, influence alors durablement la pratique française de ce sport.

 

Avant la guerre, ce que l’on appelle encore le football-rugby se diffuse en France par le biais de l’équipe nationale, intégrée au tournoi des Cinq Nations en 1910, et des premiers clubs qui se développent. Fondé à l’initiative des marins anglais en 1872, Le Havre Athlétique Club est le premier club français. Le rugby s’implante ensuite dans le Sud-Ouest, via le port de Bordeaux, où vit une importante communauté britannique. En région parisienne, le stade de Colombes devient en 1907 un haut lieu de rencontres de football-rugby.

 

En 1914, beaucoup de joueurs français sont mobilisés à l’instar de l’ensemble de la population masculine. Selon Michel Merckel, porteur dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale d’un projet d’édification d’un monument aux morts sportifs, sur 421 sportifs de haut niveau, 121 sont des joueurs de rugby. Aimé Giral, un des joueurs phares de l’Union sportive Arlequins perpignanaise (USAP), meurt ainsi à 20 ans le 22 juillet 1915 dans la Marne.

 

Engagés dans la Grande Guerre, de nombreux rugbymen australiens et néo-zélandais viennent également se battre sur le sol français. C’est le cas de David Gallaher, capitaine de l’équipe de Nouvelle-Zélande, tué en 1917 au cours de la bataille de Passchendaele (Belgique). Un trophée portant son nom, créé en 2000, est ainsi remis, chaque année, à l’équipe vainqueur du premier test-match entre la France et la Nouvelle-Zélande.

 

La pratique du rugby se développe avec la stabilisation du front et la nécessité d’occuper les soldats positionnés à l’arrière. Un moyen pour eux de s’évader, le temps d’un match, de leur terrible quotidien. Des rencontres sont ainsi organisées entre les unités sous l’impulsion de l’armée britannique. Un match emblématique se déroule également au Parc des Princes en avril 1917 entre l’équipe de France militaire et l’équipe britannique.

 

Dans la mêlée des tranchées et la violence de la guerre, le rugby français a donc connu un élan décisif. Un héritage qui vit toujours aujourd’hui.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 11:35
J-2 avant les Jeux mondiaux militaires d’été

 

30/09/2015 Ministère de la Défense

 

Du 2 au 11 octobre se tiendra la 6e édition des Jeux mondiaux militaires d’été (JMME) à Mungyeong (Corée du Sud). Cette édition 2015 rassemblera 7 000 militaires représentant 115 nations. Parmi eux, 163 Français qui espèrent briller dans plus d’une quinzaine de disciplines.

 

Mungyeong, en Corée du Sud, accueille du 2 au 11 octobre les 6e Jeux mondiaux militaires d’été (JMME). Sous l’égide du Conseil international du sport militaire, ces jeux rassemblent cette année environ 7 000 militaires représentant pas moins de 115 nations.

 

Avec des sports aussi variés que l’escrime, l’athlétisme, le football masculin comme féminin, le tir à l’arc ou le parachutisme, ce sont près de 24 disciplines dans lesquelles les compétiteurs concourront.

 

163 athlètes portent jusqu’en Corée du Sud les couleurs de la France. La délégation française présente 47 sportifs de haut niveau, tous issus de « l’armée des champions », une équipe de la Défense rassemblant les meilleurs éléments militaires de la nation. Cette « armée des champions » possède notamment dans ses rangs des célébrités telles que le maréchal des logis Florent Manaudou, nageur professionnel.  Ils seront accompagnés par 116 sportifs de la Défense, dont 12 blessés en service qui participent aux épreuves d’athlétisme et de tir à l’arc.

 

En 2011, année de la dernière édition des JMME, qui s’étaient tenus à Rio, au Brésil, la France avait remporté 18 médailles – 11 en or, 3 en argent et 4 en bronze. Elle s’était alors hissée à la 5e place au classement des nations. Cette année, elle peut espérer faire encore mieux.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:56
Revente des BPC à l’Egypte: le Scud du Sénat


29.09.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique

Quand Sénat pas content, lui toujours faire ainsi. La commission des finances de la haute assemblée vient de jeter un sacré pavé dans la mare, en contestant les calculs du gouvernement sur la revente à l’Egypte des deux navires de type Mistral destinés à la Russie. Loin des assurances apportées par François Hollande et le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, qui juraient que la France ne perdait rien dans l’affaire, le rapporteur Dominique de Legge estime, dans un avis au vitriol (PDF) que l’Etat sera bel et bien perdant dans cette affaire. « Il est faux de soutenir, comme le fait le Gouvernement, que la France et ses industriels ne subiront « aucune perte » du fait de ces accords grâce la revente des BPC à l’Égypte », assène-t-il.

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:55
photo EMA

photo EMA

 

29/09/2015 Sources EMA

 

Relever le défi de la transformation des armées impose de confronter sa méthode à celle des plus grands groupes industriels ou des organisations internationales. Se confronter à l’autre, penser autrement, éprouver ses procédés sont autant de principes qui sont au cœur de la démarche du général Pierre de Villiers.


C’est dans cet esprit qu’il a accepté d’intervenir, au Palais des Congrès, mardi 20 septembre 2015, devant plus de 600 experts de l'audit, du contrôle interne et de l’analyse des risques, représentant près de 50 nationalités différentes. C’était à l’occasion de la conférence de « l’European Confederation of Internal Auditors ».

Devant ces experts, le CEMA a présenté sa stratégie de transformation des armées, montrant en quoi la préparation de l’outil militaire de demain s’appuie sur une vision stratégique, un projet structuré et des outils de contrôle et d’audit. « Ce dont le chef a besoin, c’est d’un outil opérationnel de management, pas d’une  technostructure hors sol, déconnectée de la réalité du terrain ». Il a conclu son intervention en rappelant surtout qu’à ses yeux « les organisations ne sont rien sans la dimension humaine, la seule qui soit réellement créatrice de valeur » … propos qui ont soulevé l’adhésion et l’enthousiasme de son auditoire.

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:55
photo Pierre Bayle

photo Pierre Bayle

 

29/09/2015 Ministère de la Défense

 

Pierre-Jean Luizard remporte le Prix Brienne du livre géopolitique 2015

 

Mardi 29 septembre, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, président du jury du prix Brienne du livre géopolitique, a remis le Prix à Pierre-Jean Luizard, lauréat 2015, Le piège Daech – L’État islamique ou le retour de l’Histoire aux éditions La Découverte.

 

Les membres du jury* ont également attribué un prix spécial à Andrei Gratchev pour son ouvrage Le passé de la Russie est imprévisible – Journal de bord d’un enfant du dégel aux éditions Alma.

 

Créé par le ministère de la Défense et organisé en partenariat avec l’association Lire la Société, le Prix Brienne rassemble un jury constitué de spécialistes, chercheurs, élus, journalistes et hauts responsables. Il récompense une œuvre (récits, essais, biographies) relevant des champs de la géopolitique et de la géostratégie et accessible à un large public.                                         

 

(*)Jury du Prix du Livre Géopolitique : Jean‐Yves Le Drian (président du jury), Yves Lacoste (président d’honneur), François Roussely (vice‐président), François Bazin (secrétaire général), Luce Perrot (secrétaire générale) Claude-France Arnould, Philippe Barret, Hélène Carrère d’Encausse, Frédéric Charillon, Frédéric Encel, Philippe Errera, Louis Gautier, Béatrice Giblin, Nicole Gnesotto, Marc Guillaume, François Heisbourg, Jacques Lanxade, Anne‐Clémentine Larroque, Jean‐Dominique Merchet, François d’Orcival, Bernard Thorette, Maurice Vaïsse, Hubert Védrine, Michel Wieviorka.

 

Comité de lecture : Pierre Bayle, Gaëtan Bruel, Cédric Lewandowski, Jean‐Claude Mallet, Philippe Méchet, Ousmane Ndiaye, Paul Serre, Antoine de Tarlé.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:55
Un engin amphibie débarqué du BPC Tonnerre (en fond) - Crédits photos 3e RIMa

Un engin amphibie débarqué du BPC Tonnerre (en fond) - Crédits photos 3e RIMa

 

26/09/2015 Sources : Marine nationale

 

« De l’endurance, de la réactivité et une ouverture à l’autre »

 

 Entre le 21 et le 23 septembre 2015, 204 « marsouins » et « bigords » ont été déployés sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre afin de s’entraîner avec l’équipage aux procédures complexes des opérations amphibies.

 

L’exercice amphibie s’est déroulé sur deux jours. La présence de véhicules que l’on voit rarement, les véhicules haute mobilité (VHM) et véhicules à chenilles utilisés pour « ouvrir » les plages les plus difficiles, a particulièrement interpellé les marins. C’est avec plaisir que le Tonnerre a renoué avec le 3° RIMA de Vannes, dont l’éloignement rend les visites malheureusement plus rares.

 

Les marsouins ont ainsi eu l’occasion de se réaccoutumer à l’embarquement dans les engins de débarquement amphibie rapide (EDAR) et les chalands de transport de matériel (CTM), dans le radier du BPC et depuis la plage, de jour comme de nuit.

 

Pour le quartier-maître de 1ère classe L., manœuvrier et guide véhicules, cet exercice requiert « de l’endurance, de la réactivité, et une ouverture à l’autre » puisqu’il suppose d’opérer efficacement ensemble.

 

L’aboutissement de cette coordination interarmées s’est traduit par le débarquement de plus de 40 véhicules et l’ensemble des fantassins sur la plage de la Nartelle. La plage préalablement reconnue par l’équipe de « reco-plage » de la flottille amphibie a ainsi été le théâtre d’un déploiement tactique et pratique.

 

Comme le souligne le second maître J., coordinateur au cours des deux jours, « cet exercice permet l’entraînement à l’une des principales fonctions du bâtiment de projection et de commandement », être en capacité de projeter des forces sur un théâtre d’opérations à partir de la mer, en employant la batellerie.

 

Le commandant du Tonnerre, le capitaine de vaisseau Laurent Sudrat, rappelle enfin quant à lui que « pour tous, soldats de l’armée de Terre et marins, il s’agit de vérifier et parfaire l’interopérabilité de nos forces ».

photo 3e RIMaphoto 3e RIMa

photo 3e RIMa

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

23/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 14 au 18 septembre 2015, le troisième entraînement Gabian de l’année 2015 a réuni 12 bâtiments au large de Toulon, et mobilisé plus de 1500 marins. Organisé une fois par trimestre en Méditerranée, Gabian rassemble toutes les unités de la force d’action navale non déployées et disponibles afin d’entretenir et maintenir leur niveau de qualification opérationnelle.

 

La présence simultanée de plusieurs types de bâtiments permet la conduite d’exercices très variés, coordonnés pour cette édition par la frégate de défense aérienne Forbin. Dès le premier jour, les bâtiments ont fait face à une succession de menaces et de scénarii élaborés pour optimiser cet entraînement mutuel. Les exercices se sont enchaînés: défense aérienne avec le concours des aéronefs de l’aéronavale et de l’armée de l’Air ; transit sous menace mines pour les frégates La Fayette et Aconit avec le concours des chasseurs de mines dont le CMT Capricorne.

 

Tout au long de la semaine, le centre support Cyber Défense, crée en septembre a également  mis à l’épreuve les réflexes des équipages : de jour comme de nuit, des attaques très réalistes ont été lancées sur les réseaux depuis la terre, en parallèle des exercices de guerre électronique (effectués grâce au brouillage des radars et communications) via des scenarii tactiques.

 

Le concours des BCR Marne et Var a également permis la réalisation de nombreux ravitaillements à la mer (RAM), essentiels à la capacité à durer à la mer : RAM « double » entre le Var, le Forbin et le Jacoubet, RAM de nuit pour le patrouilleur de haute mer Commandant Ducuing avec la Marne, préparation au RAM pour l’Orion.

 

Les exercices ont reflété les opérations conduites par la marine nationale au quotidien : le La Fayette a ainsi conduit, avec le BPC Tonnerre, un RESEVAC très réaliste, tandis qu’une visite de navire suspecté de trafic de drogue joué par un bâtiment plastron était effectuée par les marins de la brigade de protection.

 

Les 3 bâtiments de projection et de commandement ont également été à la mer, côte à côte et simultanément.

 

Cette édition de Gabian, particulièrement relevée, a permis aux unités, dont la plupart ont renouvelé plus de 30 % de leur équipage cet été, de remonter en puissance et assurer très prochainement la relève des bâtiments déployés en opérations.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:55
photo NATO

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29 septembre 2015 Par Pierre ALONSO – Liberation.fr

 

La nomination de Francis Delon à la tête de la commission créée par la loi sur le renseignement avait été proposée par le Président de la République. Le Parlement l'a validée sans ciller.

 

Deux grands oraux en une journée. Le conseiller d’Etat Francis Delon était ce matin au Sénat et cet après-midi à l’Assemblée nationale pour convaincre les parlementaires. François Hollande a proposé sa nomination à la tête de la nouvelle commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), créée par la loi sur le renseignement.

Et les Parlementaires ont été séduits. Ils ont voté à une écrasante majorité en sa faveur. Seul un élu s’est abstenu et cinq s’y sont opposés sur les 49 votes enregistrés.

Ce «rôle essentiel dans la protection de nos libertés publiques», comme l’a décrit le rapporteur du projet de loi sur le renseignement, le député PS Jean-Jacques Urvoas, incombera donc à Francis Delon, 64 ans, qui a occupé de nombreux postes dans sa carrière de haut fonctionnaire : au ministère des Affaires étrangères, au ministère de l’Education nationale, au sein du Conseil d’Etat et jusqu’à la Commission de classification des œuvres cinématographiques. Une mission qui demandait elle aussi de «concilier deux intérêts et deux libertés : la liberté de création et la protection de l’enfance», a plaidé Francis Delon. Une allusion à l’arbitrage, plus sensible, qu’il devra désormais faire entre la vie privée et la défense des intérêts fondamentaux de la Nation.

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:50
photo Marine Nationale

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29/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Parti le 8 septembre 2015 de Brest à destination de la mer Baltique, le Commandant Blaison participe actuellement à l’exercice interalliés Northern Coast 2015.

 

Après une escale à Frederikshavn (Danemark) durant laquelle l’équipage a rencontré les marins des autres bâtiments et participé aux conférences de préparation de l’exercice, l’aviso a appareillé pour 10 jours d’entraînements intensifs à la mer.

 

S’appuyant sur un scénario réaliste, le Commandant Blaison est intégré au sein d’un groupe de bâtiments de combat de l’OTAN qui a pour mission de sécuriser les eaux baignant un continent fictif. En soutien d’une résolution de l’ONU condamnant le crime organisé et la piraterie dans la région, les nations alliées ont dépêché sur zone une vingtaine de navires.

 

La semaine dernière a ainsi été mise à profit pour entraîner la flotte. Le programme prévoyait des exercices de tir et de lutte contre avions, navires et sous-marins.

 

Au bilan, ces premiers jours d’exercice ont permis à l’équipage de s’entraîner dans des conditions réalistes et de consolider l’aptitude du bâtiment à évoluer au sein d’une force multinationale en exerçant leur interopérabilité.

 

L’équipage du Blaison poursuit aujourd’hui cette opération fictive, mais néanmoins très réaliste.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:50
The transformation of NATO, in the General’s footsteps (JDef)



29 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

At the NATO Summit, one of the two Supreme Commanders of the Organization, the French general Paloméros, was charged with the transformation of the Alliance. A team from the Journal de la Défense was allowed to accompany him for almost two weeks. From visits with his new Chief of Staff in Norfolk, to meetings of the Chiefs of Defense in Brussels, you will witness how and why NATO is transforming itself. We will enable you to explore the backstage workings of the Atlantic alliance, as well as its places of influence, decision making and command.
General Paloméros granted us several interviews during our reporting. His unpublished accounts enabled us to bring to light a major topic for France and the Alliance : NATO’s transformation.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 28 août 2015, le Détachement d’appui opérationnel (DAO) « feux dans la profondeur » des Éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu au bataillon d’artillerie de Dakar, dans le quartier Bel Air (sur la côte Est de la presqu’île du Cap-Vert). Ce DAO avait pour mission de conduire une action de formation en artillerie au profit de la batterie de 105 HM2 ALPHA renforcée d’une section de 155 TRF1 du bataillon d’artillerie (BAT ART) des Forces armées sénégalaises (FAS).

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique et au drill (exercices répétitifs) sur la zone technique du bataillon d’artillerie (BAT ART) afin d’évaluer le niveau de chaque stagiaire et de perfectionner leurs connaissances. L’instruction a été axée sur les domaines suivants : le calcul des éléments de tir en dégradé total, le service du canon 155 TRF1 et de 105 HM2, la reconnaissance d’itinéraire et l’implantation de la section de tir, ainsi que la mise en place et le réglage des tirs pour les équipes d’observation. À la fin de cette première semaine, un exercice a été conduit avec l’ensemble des équipes de la batterie sur le camp des Mamelles (côte Ouest de la presqu’île du Cap-Vert).

 

La deuxième semaine a été réservée au drill sur la zone de manœuvre du BAT ART afin de permettre aux stagiaires de s’entraîner à une manœuvre dynamique et rythmée, tout en travaillant les procédures opérationnelles intégrant l’ensemble des équipes de la batterie de tir. Cette formation visait à transmettre de nouvelles connaissances en mettant en œuvre la chaîne d’artillerie et les procédures opérationnelles permanentes durant un exercice en terrain libre. D’autre part, il s’agissait de faire manœuvrer une batterie avec deux sections de tir, exercice inédit pour les FAS dont l’organisation d’une batterie repose sur une section de tir, une section reconnaissance et deux équipes d’observation.

 

À la fin de la dernière journée de drill, les stagiaires des FAS et le détachement des EFS ont procédé à une remise d’attestation de stage.

 

Depuis leur création en août 2011, les EFS constituent l’un des deux pôles de coopération à vocation régionale en Afrique de l’Ouest. Au titre du partenariat de défense signé en 2012, ils contribuent aux missions de sécurité civile en appui des autorités locales sénégalaises en tant que de besoin.  Ils conduisent également des actions de coopération visant à accompagner les États africains de la sous-région dans le renforcement de leur sécurité collective. Ils mettent en œuvre le volet opérationnel des coopérations apportant un soutien aux missions de maintien de la paix dans la région.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:35
Les atouts de DCNS pour remporter le méga-contrat des sous-marins australiens

 

29 septembre 2015 Par Hassan Meddah - UsineNouvelle

 

Opposé à l’allemand TKMS et à un consortium japonais, le fabricant de navires militaires s’est positionné sur le contrat de renouvellement de la flotte de sous-marins de la Royal Australian Navy. Un contrat qui pourrait atteindre 30 milliards d’euros. DCNS proposera une version conventionnelle du sous-marin nucléaire Barracuda déjà en production pour la marine française.

 

Pour les fabricants de sous-marins, c’est le contrat du siècle. L’Australie a lancé une compétition pour le renouvellement de sa flotte,  de Collins vieillissants de conception suédoise qui devraient quitter le service d’ici 2025. La pays serait prêt à acheter entre 6 à 12 sous-marins pour un montant qui pourrait atteindre 30 milliards d’euros.

Après leur pré-sélection au printemps dernier, seuls trois groupes ont eu l’opportunité de déposer une offre initiale le 18 septembre dernier. Le français DCNS sera ainsi opposé à son rival de toujours, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et à un consortium japonais regroupant Kawasaki et Mitsubishi.

Les candidats seront départagés selon six critères: le design des sous-marins, leur coût, l’organisation industrielle associée pour les produire, leur maintenance sur trente ans et la capacité d’intégrer un système de combat américain. Enfin le prix sera bien sûr un élément déterminant de l’offre.

La Royal Australian Navy exige un sous-marin de la gamme des 4000 tonnes et plus capable d’opérer de longues missions océaniques. Sur le plan industriel, Canberra n’écarte aucune option : une production "on-shore" (c'est-à-dire locale), "off-shore" (entièrement à l’étranger) ou un mix des deux, où le premier exemplaire pourrait être par exemple produit chez le fournisseur et le reste dans un chantier naval australien. Elle a demandé à chacun des candidats de plancher sur les trois scénarios. Ils doivent remettre leur copie définitive fin novembre. L’Australie sélectionnera ensuite un fournisseur exclusif d’ici le premier semestre 2016 pour des premières livraisons estimées d’ici 2026.

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:35
photo Dassault Aviation

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29-09-2015 Par Challenges.fr

 

Nouvelle étape dans les négociations sur la vente de 36 avions Rafale à l'Inde. Des responsables indiens et français se réunissent aujourd'hui [29 sept.] à New Delhi dans l'espoir d'arriver à un accord.

 

Des responsables des ministères indiens et français de la Défense se retrouvent mardi 29 septembre pour discuter de la vente de 36 avions Rafale à l'Inde, avec l'espoir d'arriver prochainement à un accord, a indiqué un responsable gouvernemental indien. Ces négociations, qui se déroulent à New Delhi, interviennent après que la France a accepté le principe d'investir 50% du montant total du contrat en Inde, affirme le quotidien Economic Times.

Ces discussions "vont conduire l'accord dans sa phase finale", a dit un responsable gouvernemental indien à l'AFP tout en refusant de commenter les engagements sur les investissements. "Si tout se passe bien, un accord de gouvernement à gouvernement sera bientôt signé. Il faudra encore probablement un mois avant la signature de l'accord final", a-t-il dit.

 

Commande de 36 Rafale

Le Premier ministre indien Narendra Modi avait annoncé en avril, lors de sa visite en France, une commande de 36 avions de chasse de Dassault "sur étagère", soit prêts à voler. Le montant estimé est d'environ 5 milliards d'euros. Un point d'achoppement des négociations a été la demande de New Delhi, fréquente dans ses grands contrats d'armement, d'investir une partie du montant du contrat en Inde, selon Economic Times qui ne cite pas de source.

Selon le quotidien, la délégation française est conduite par un haut responsable de la Direction générale de l'armement (DGA), Stéphane Reb. New Delhi avait initialement lancé en 2012 des discussions avec Dassault pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde à travers une opération complexe de transfert de technologie.

 

L'Inde, premier importateur mondial de matériel militaire

Devant l'échec de ces discussions, le gouvernement Modi a décidé de revoir ses besoins à la baisse et de négocier avec le gouvernement français et non Dassault.

L'Inde tente d'accélérer la modernisation de ses équipements militaires dans le cadre d'un programme évalué à environ 100 milliards de dollars, afin de répondre aux défis militaires posés par le Pakistan et la Chine. Modi veut en outre que l'Inde abandonne la place de premier importateur mondial de matériel militaire et soit capable de produire 70% de ses équipements d'ici la fin de la décennie.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:30
Liban: Session d’entraînement « warm up »

 

29/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 14 au 29 septembre 2015, les pelotons et sections de la Force Commander Reserve (FCR) au Liban, commandés par le 3e régiment de hussards, ont participé à une session d’entraînement appelé le warm-up.

 

L’objectif : valider la capacité des patrouilles à conduire leur mission en sûreté dans l’ensemble de la zone d’action de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Briefing avant mission, application des réactions standardisées face à des incidents tactiques (STIRs), mais aussi exercices de réaction face à une attaque avec engins explosifs improvisés ou mise en œuvre des transmissions, tels ont été les points clefs abordés par les casques bleus français. Ceux-ci ont ainsi pu confirmer pendant cet entraînement leurs savoir-faire opérationnels acquis lors de leur mise en condition avant projection au Liban.

 

Équipés de Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) et de Véhicules blindés légers (VBL), les soldats de la FCR ont ensuite débuté un cycle quotidien de missions de reconnaissance, effectuées le plus souvent conjointement avec les Forces armées libanaises (FAL). Le contingent français entretient une coopération étroite avec les FAL, qui se trouve renforcée par ces missions conjointes et les entraînements mutuels.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme le FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 06:55
BPC Mistral : une perte de 200 à 250 millions pour l'Etat (rapport parlementaire)

Hors revente des BPC, l'État aurait dû supporter "une perte financière d'environ 1,1 milliard d'euros"

 

29/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La commission des finances du Sénat évalue le coût du dossier des deux Bâtiments de projection et de commandement non livrés à la Russie, entre 200 et 250 millions d'euros pour l'État français.

 

La commission des finances du Sénat évalue le coût du dossier des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, non livrés à la Russie, entre 200 et 250 millions d'euros pour l'État français. "Si l'accord de principe trouvé avec l'Égypte se concrétise, le reversement au budget général d'une fraction du produit de la vente des BPC pourrait finalement ramener le coût pour l'État à un montant compris entre 200 millions d'euros et 250 millions d'euros", a estimé la commission des finances du Sénat.

Hors revente des BPC, l'État aurait dû supporter "une perte financière d'environ 1,1 milliard d'euros", qui aurait pu se traduire en 2015 "par un effet négatif sur le solde budgétaire de 556,7 millions d'euros", a précisé le rapport sur avis de Dominique de Legge (Les Républicains).

Le montant final de cette perte est amoindri par le refus du gouvernement d'indemniser les industriels pour l'intégralité du préjudice subi, manque à gagner compris, a expliqué le rapport parlementaire. "La perte subie par les industriels français, principalement DCNS, pourrait s'établir, selon les modalités d'indemnisation pour l'instant proposées par Coface, à environ 150 millions d'euros", a estimé Dominique de Legge. Pourtant comme l'a expliqué début septembre à l'Assemblée nationale le PDG de DCNS, Hervé Guillou, "le Premier ministre a arbitré, moyennant la souscription d'une prime complémentaire, au mois de mai, le principe d'une indemnisation à 100 % de tous les industriels ayant contribué" au contrat russe..

 

"Pas une opération blanche"

Le rapport parlementaire conteste les déclarations du gouvernement estimant que le dossier Mistral était une opération blanche. Pour Dominique de Legge, "il est faux de soutenir, comme le fait le gouvernement, que la France et ses industriels ne subiront aucune perte du fait de ces accords grâce la revente des BPC à l'Égypte". Dans ce cadre, la commission des finances n'a pas souhaité donner un avis favorable au projet de loi autorisant la cessation de l'accord du 25 janvier 2011 relatif à la coopération dans le domaine de la construction de BPC.

Si l'accord avec l'Égypte se concrétise, l'État récupérera via Coface une fraction du produit de la vente des BPC "dont on peut provisoirement estimer qu'elle se situera entre 850 millions d'euro et 900millions d'euros, le prix de la formation des marins et des quatre années de soutien prévues au contrat revenant à DCNS". La perte totale pour l'État pourrait donc être comprise entre 200 millions et 250 millions d'euros.

 

Une conclusion raisonnable

La résiliation de l'accord avec la Russie puis la revente des deux BPC à Égypte est une conclusion plutôt raisonnable pour l'État français et ses finances à partir du moment où la France a décidé de ne pas livrer les deux navires de guerre à la Russie. C'est ce que confirme Dominique de Legge dans son rapport : "l'accord trouvé cet été avec la Russie présente le grand mérite de mettre fin, dans des conditions acceptables pour les deux parties, à une affaire au coût diplomatique certain et qui présentait des risques financiers très importants".

En outre, il a estimé qu'il ne pouvait "que se réjouir de cette vente rapide (à l'Egypte, ndlr), qui s'effectue à un prix raisonnable". "Il y aurait eu de grands inconvénients à conserver durablement ces bateaux à quai, en raison de frais d'entretien estimé à deux millions d'euros par mois et de la perte de valeur marchande liée à l'obsolescence progressive des matériels", a-t-il précisé.

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