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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:00
photo MinDefFR

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16/06/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr


Dans un entretien au Figaro, Christian Mons, président du GIcat, le syndicat patronal de l'armement terrestre et aéroterrestre, appelle à la modernisation des équipements de l'armée de terre, notamment en blindés et en drones tactiques.

 

Le Figaro. - Dans quel contexte dans lequel s'ouvre cette nouvelle édition d'Eurosatory?

 

Christian Mons. - Eurosatory est le premier salon mondial de la défense terrestre et aéroterrestre. Nous y recevons de plus en plus d'exposants étrangers. Cette année 15 entreprises japonaises sont présentes pour la première fois sur un total de 1500 exposants. En France, notre environnement est marqué par un budget militaire encore sujet à risque, en raison d'un budget très contraint et qui reste trop faible pour répondre aux ambitions affichées de la France dans le Livre blanc de la défense.

 

L'armée de Terre apparaît comme le parent pauvre de la défense. Que coûte-t-elle vraiment au budget militaire général?

L'armée de Terre qui engage 80 % des effectifs sur le terrain, et est en première ligne dans les opérations extérieures (type Mali ou Centrafrique) ne reçoit que 20 % des crédits d'équipement et de maintenance soit un peu moins de 2 milliards pour ce qui concerne les équipements sur les10 à 11 milliards d'euros par an d'investissement pour l'équipement des forces hors maintenance (MCO). L'armée de terre a pourtant gagné en technicité et en complexité et revendique un budget plus important.

 

Espérez-vous le lancement du programme Scorpion et de l'appel d'offres pour les drones tactiques en 2014?

Scorpion est un programme fondamental pour l'équipement des Groupements tactiques inter armes (GTIA) il est fondamental pour les industriels plateformistes dont l'encéphalogramme est plat. Ce sont 25 000 emplois directs et indirects qui sont en jeu dans la filière. Nexter par exemple, sans scorpion, aurait un plan de charge famélique pour 2015.

Ce programme représente 5 milliards d'euros sur dix ans avec notamment la livraison de nouveaux blindés VBMR pour remplacer les véhicules de l'avant blindés (VAB) et EBRC les engins de reconnaissance et de combat afin de renouveler des flottes vieillissantes. Nous espérons qu'au moins une première tranche de Scorpion sera notifiée dès 2014. Tout comme nous attendons le lancement de l'appel d'offres pour de nouveaux drones tactiques afin de remplacer le Sperwer obsolescent.

 

L'encéphalogramme de la consolidation européenne est également plat…

La France a entamé une première phase de consolidation. Panhard et Auverland se sont mariés puis se sont rapprochés de Renault Trucks Defense qui avait au paravent absorber Acmat. Nexter a repris récemment Eurenco consolidant ainsi la filière munition Mais au niveau européen, on n'en est nulle part! Il existe beaucoup trop d'acteurs en Europe qui se concurrencent à l'export alors que de nouveaux rivaux émergent en Turquie, Afrique du Sud, Israël, Corée… avec des prix plus bas, avantagés par une base de coûts plus faible que la notre. Même si nos industriels ont des arguments à faire valoir en terme de qualité et d'excellence technique la concurrence est rude.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:56
Salon Eurosatory 2014

 

16/06/2014 Ministère de la Défense

 

Eurosatory, le plus grand salon de la Terre, de la défense aérienne-terre et de la sécurité dans le monde, ouvre cette année ses portes du 16 au 20 juin 2014. Cet événement se déroule au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte.

Retrouvez sur cette page l’ensemble des informations concernant notre présence sur le salon et la description de l’ensemble de nos matériels présents sur le stand du ministère de la Défense. La visite virtuelle vous plonge dans l’ambiance du salon et découvrez l’espace Défense, pas à pas.

En direct d'Eurosatory

Retrouvez, jour après jour, les actualités et temps fort du salon Eurosatory avec des articles sur le stand du ministère de la Défense et les animations réalisées

Visite virtuelle du stand

Vivez le salon Eurosatory comme si vous y étiez et découvrez les matériels présentés sur le stand du ministère de la Défense en version 3D.

Les matériels présentés

Des moyens de renseignement, de protection ou d’appui de la force  aux dernières innovations de la Direction Générale de l’Armement (DGA), retrouvez l’ensemble de nos matériels.

Informations pratiques

Rejoignez-nous sur Eurosatory

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:55
Airbus Helicopters presents defense lineup at Eurosatory 2014

 

Marignane, France, 13 June 2014 – Airbus HC

 
The rugged, capable and mission-ready military rotorcraft lineup from Airbus Helicopters will be displayed at next week’s Eurosatory 2014 defense exposition near Paris, France, along with a focus on the latest innovation for its product family.

“The rapid evolution of operational requirements, for missions that are carried out by armed forces worldwide, requires an answer on our part to their ever-changing needs. Our fleet of helicopters addresses this by proposing adaptable, flexible, and efficient solutions,” said Dominique Maudet, Airbus Helicopters’ Executive Vice President Global Business and Services. “Once the helicopters are in service, we are committed to assisting and supporting all customers in the operational deployment of our rotorcraft weapon systems.”


To be included in the company’s exhibit is one of its newest military helicopters: the twin-engine EC645 T2, which has been ordered by Germany for the country’s Kommando Spezialkräfte (Special Forces Command), with deliveries to begin in 2015. As the most powerful model in Airbus Helicopters’ proven EC145 series, the EC645 T2 is equipped with a modern digital cockpit with the Helionix® avionics suite, full night vision capabilities, as well as a 4-axis autopilot. It is powered by two Turbomeca Arriel 2E engines with dual-channel full authority digital engine control (FADEC).

Also shown at Eurosatory 2014 will be Airbus Helicopters’ single-engine high-performance AS550 C3e Fennec, tailored for scout, armed reconnaissance and light utility missions.

The French Army is to display one of its NH90s – the multi-role helicopter deployed by this military service and by allied forces in Afghanistan, and used for the French Navy’s rescues of more than 120 persons; along with the presence of Tiger attack helicopter, which has been combat-proven while serving in Afghanistan, Libya and Mali.

Completing the company’s presence at Eurosatory – its first in the Airbus Helicopters identity following the rebranding from Eurocopter – are scale models of the EC725 Caracal, endorsed through combat deployments with French forces in Afghanistan along with the support of France’s role in NATO-led operations during the Libyan military campaign and French Special Forces missions in Mali; as well as the military Panther version of the well-known Dauphin family.

Airbus Helicopters’ application of continuous improvements and innovation is demonstrated at Eurosatory 2014 by the new Helionix® avionics suite, which integrates flight envelope protection, pilot assistance and improved situational awareness - providing additional operability, enhanced operational safety and lower crew workload, while also facilitating maintenance. In addition to the application of Helionix in the EC645 T2 and its civil EC145 T2 version, Airbus Helicopters has certified this avionics suite on its medium-weight EC175 multi-role rotorcraft – which is to be delivered to customers beginning later this year.

Airbus Helicopters will be participating at Eurosatory 2014 with its Airbus Group parent company, whose corporate exhibit is to be located on stand #D480 during the June 16-20 event at the Paris Nord Villepinte exhibition center.

About Airbus Helicopters
Airbus Helicopters, formerly Eurocopter, is a division of Airbus Group, a global pioneer in aerospace and defense related services. Airbus Helicopters is the world’s No. 1 helicopter manufacturer and employs more than 23,000 people worldwide. With 46 percent market share in civil and parapublic sectors, the company’s fleet in service includes some 12,000 helicopters operated by more than 3,000 customers in approximately 150 countries. Airbus Helicopters’ international presence is marked by its subsidiaries and participations in 21 countries, and its worldwide network of service centers, training facilities, distributors and certified agents. Airbus Helicopters’ range of civil and military helicopters is the world’s largest; its aircraft account for one third of the worldwide civil and parapublic fleet. The company’s chief priority is to ensure the safe operation of its aircraft for the thousands of people who fly more than 3 million hours per year.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:35
La version export du Hawkei présentée à Eurosatory

« Nous avons développé le Hawkei en ciblant dès le départ le marché international, sur la base d’une plateforme extrêmement performante en termes de protection, mobilité et charge utile à un prix maîtrisé. Ce véhicule peut être configuré pour répondre aux besoins spécifiques des pays soucieux de protéger efficacement leurs troupes sur les théâtres d’opérations. » Chris Jenkins, Président directeur général de Thales Australie.

 

16 Juin 2014 – Thales Press

 

Une version export du véhicule protégé léger Hawkei de Thales est présentée à Eurosatory 2014, le plus grand salon international de la défense et de la sécurité terrestres et aéroterrestres.

La nouvelle version prévue pour conduite à gauche, présentée dans la zone dynamique extérieure du salon, offre aux clients internationaux potentiels une première occasion d’observer ce véhicule en action. Une version pour conduite à droite sera également exposée sur le stand Thales, aux côtés de nombreux autres produits et services.

« La conception modulaire du Hawkei permet à Thales de mettre en oeuvre des transferts de technologie vers les pays où l’industrialisation peut être réalisée à moindre coût, donnant ainsi aux clients la possibilité de développer localement leurs propres capacités de mobilité protégée, avec les compétences associées. » Chris Jenkis.

Ce véhicule 4x4 de 7 tonnes, conçu pour un déploiement aéromobile rapide, se décline en plusieurs variantes – commandement, reconnaissance, liaison et transport. Le Hawkei est aujourd’hui le choix qui s’impose pour les opérations n’offrant qu’un nombre limité d’options en termes de point d’entrée.

En 2013, Thales avait livré six véhicules Hawkei au ministère australien de la Défense, dans le cadre du deuxième volet du programme Land 121 Phase 4, au titre de l’option Manufactured and Supported in Australia. Comprenant deux variantes de commandement, deux transporteurs et deux unités de reconnaissance, auxquelles s’ajoutait une remorque, ces véhicules ont fait l’objet d’un vaste programme d’essais sur une distance totale de 130 000 km.

Le programme Land 121 Phase 4 prévoit l’acquisition de 1 300 véhicules Hawkei l’année prochaine, afin de remplacer la flotte de Land Rover qui équipe actuellement les forces terrestres australiennes.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 09:50
"Renault Trucks Défense ne cherche plus de rapprochement avec Nexter", selon Stefano Chmielewski

 

16.06.2014 par Hassan Meddah - Usine Nouvelle


Développement dans la maintenance du matériel militaire, diversification dans les véhicules de sécurité, rapprochement abandoné avec Nexter…Stefano Chmielewski, président de Volvo Government Sales et patron de Renault Trucks Defense précise ses objectifs alors que s'ouvre le salon international de la Défense, Eurosatory, ce lundi 16 juin.

 

L'Usine Nouvelle - Comment la baisse des budgets de défense a-t-elle un impact sur Renault Trucks Défense ?

 

Stefano Chmielewski - Renault Trucks Défense ne communique pas sur son chiffre d’affaires. Cependant nous avons révisé de manière pragmatique nos plans de croissance. Le groupe ne peut pas croître de 30% par an comme c’était le cas jusqu’en 2012. En 2013, notre production qui a augmenté de 35% sera écoulée entre 2013 et 2014. L’objectif est de consolider notre présence en France et augmenter notre présence en Afrique d'au moins 10% par an sur les prochaines années.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian devrait annoncer le programme Scorpion de modernisation de l’armée de Terre d’ici juillet. Qu’en attendez-vous ?

L’armée française reconnait notre expertise aussi bien dans le domaine de la chaine cinématique que dans le service de révision et de réparation. Nous sommes comme tous les autres industriels maintenant : nous attendons les commandes. C’est d’autant plus stratégique que la référence française reste clé pour réussir à l’export. La première question que nous posent les armées étrangères c’est : "est ce que l'armée française utilise votre produit ?".

Cela ne nous empêche pas d’innover par ailleurs et de renforcer notre gamme de produits. Nous avons développé le Sherpa 3 (véhicule tactique et blindés légers 4x4, ndlr) sur fonds propres, sans aucun financement étatique. Le nouveau VAB Mk3 est un cousin proche du fameux VAB largement déployé par l’armée française mais grandement amélioré en termes de protections et d’architecture électronique. Une dizaine de pays se sont déjà montrés intéressés.

 

Après les acquisitions des fabricants Panhard et Acmat, souhaitez-vous toujours un rapprochement avec Nexter ?

Nous avons essayé par le passé de nous rapprocher de Nexter plusieurs fois. Sans succès de toute évidence. Sincèrement je ne suis plus intéressé pour une telle opération. Nous n’avons pas l’expertise dans les armes et les munitions qui serait nécessaire pour faire un partage industriel équilibré avec Nexter.

Nous avions vu dans la consolidation de l’industrie de l’armement terrestre une bonne opportunité pour être l’acteur de la première étape d’une consolidation européenne. Mais les obstacles sont nombreux, comme la privatisation au préalable de Nexter. L’alternative pour nous est de nous développer au-delà de la chaine cinématique et notamment dans les protections, le blindage et les véhicules légers non chenillés.

 

Suite de l'entretien

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 08:55
Salon Eurosatory : les dernières innovations en armement

15.06.2014 TF1.fr

Le salon Eurosatory, consacré à l'armement terrestre ouvre ses portes ce lundi et pendant une semaine à Villepinte. En avant-première, les équipes de TF1 ont assisté aux démonstrations d'engins qui seront exposés au public et nous font découvrir les toutes dernières innovations.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:50
Ariane 5 ME - crédits ESA

Ariane 5 ME - crédits ESA

 

 

16.06.2014 Safran

 

Les deux partenaires réorganisent leurs activités dans le domaine des lanceurs et conviennent de créer une joint-venture à 50-50. Cette nouvelle structure améliorera la compétitivité du secteur et offrira aux clients des solutions plus économiques. Le lancement des programmes Ariane 5 ME et Ariane 6 est au cœur de cette nouvelle coopération industrielle.  La création effective de la Joint-venture et le début de ses opérations sont prévus avant fin 2014.

 

Amsterdam/Paris, le 16 juin 2014 - Airbus Group (symbole boursier : AIR) et Safran (symbole boursier : SAF) resserrent leurs liens pour proposer une nouvelle famille de lanceurs compétitifs, polyvalents et performants, afin de répondre aux besoins commerciaux et institutionnels du marché.

 

Dans cette perspective Airbus Group et Safran ont convenu de créer une joint-venture qui sera détenue à parts égales (50-50), chaque partenaire intervenant dans ses cœurs de métier respectifs, en particulier en France et en Allemagne, en combinant leur expertise dans les systèmes de lanceurs pour Airbus Group et dans les systèmes de propulsion pour Safran.

 

Cette initiative bénéficie directement des activités préparatoires menées au cours de ces deux dernières années sous la direction de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du Centre national d’études spatiales (CNES) français, conformément à la feuille de route fixée par la conférence ministérielle de l’ESA en novembre 2012. L’initiative industrielle actuelle propose :

 

    de poursuivre le développement et d’accélérer la mise en service du lanceur Ariane 5 ME évolution logique d’Ariane 5, incluant notamment l’étage supérieur amélioré équipé du moteur Vinci, et

    de poursuivre le développement du lanceur Ariane 6, sur la base d’une configuration définie en commun et capable de remplir un large spectre de missions, formulées par l’ESA, les agences spatiales nationales, Arianespace et les opérateurs de satellites.

 

Airbus Group et Safran travaillent déjà en étroite collaboration et en parfaite complémentarité dans le domaine des lanceurs, avec une série inégalée de lancements consécutifs réussis d’Ariane depuis plus de dix ans. Au travers de ce nouveau partenariat, matérialisé par la signature d’un protocole d’accord, les deux entreprises s’engagent à capitaliser sur le palmarès exceptionnel d’Arianespace et de la famille Ariane en améliorant plus encore son efficacité et sa compétitivité.

 

Les deux entreprises confirment ainsi leur détermination à continuer de jouer un rôle majeur dans les activités de lanceurs et à garantir à l’Europe un accès fiable et autonome à l’espace. Cette année, l’ESA et ses Etats membres devraient prendre des décisions déterminantes pour les lanceurs actuels et de nouvelle génération.

 

« Notre objectif principal reste l’amélioration de la compétitivité de notre activité lanceurs. Le programme Ariane est un immense succès depuis trente ans, mais pour qu’il demeure viable et compétitif, nous devons mettre en place une structure industrielle nettement plus efficace. C’est ce que les clients attendent de notre part. Notre accord avec Safran est le point de départ d’une aventure passionnante qui verra naître une filière européenne de lanceurs plus intégrée, plus performante et donc plus rentable », a déclaré Tom Enders, Président exécutif (CEO) d’Airbus Group.

 

« Du fait de la multiplication des acteurs sur le marché mondial et de l’évolution rapide des défis technologiques, l’industrie européenne se doit de fournir des solutions compétitives pour tous les segments de l’activité spatiale, dont les lanceurs demeurent la clé de voûte. Aujourd’hui, nous sommes face à des choix qui nécessitent plus d’agilité, des produits plus économiques et des structures plus intégrées. Cette nouvelle entité commune deviendra un fleuron mondial dans le domaine des lanceurs, avec pour objectif de profiter de la croissance et de mieux servir les clients institutionnels et commerciaux », a déclaré pour sa part Jean-Paul Herteman, Président-Directeur général de Safran.

 

Dans un premier temps, Airbus Group et Safran devraient créer une joint-venture de programmes, regroupant leurs contrats de programmes civils et leurs principales participations dans le domaine des lanceurs commerciaux. A terme, des actifs industriels seraient apportés afin de créer une entreprise à part entière, leader mondial, et détenue conjointement.

 

Airbus Group et Safran soumettront la création de la Joint-venture à toutes les procédures de consultation et d’approbation requises.

 

La création et le début des opérations de la Joint-venture sont prévus avant la fin de l’année 2014.

****

 

Airbus Group est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. En 2013, le Groupe - qui comprend Airbus, Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters - a enregistré un chiffre d’affaires de 57,6 milliards d’euros (retraité) avec un effectif d’environ 139 000 personnes (retraité).

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

 

* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:35
Export Hawkei on show at Eurosatory

“We developed Hawkei to appeal to the global market from the outset, based on class-leading foundations of protection, mobility and payload combined at an affordable price point. These ensure the vehicle can be readily configured to meet the specific needs of countries looking to keep their soldiers safe on operations”.

Chris Jenkins, CEO Thales Australia.

 

16th June, Thales Press

 

An export version of Thales’s innovative Hawkei light protected vehicle will be on display at Eurosatory, the largest international land and air-land defence and security exhibition in Paris this week.

The brand new left-hand drive version will be appearing in the live demonstration zone, offering potential international customers a first opportunity to see the vehicle in action.

A right-hand drive version will also be on the Thales stand, along with many of the company’s other capabilities.

 

Chris Jenkins said: “The Hawkei’s bolted modular design enables Thales to support technology transfer to countries where industrialisation can be performed at lower cost, giving customers the opportunity to develop their own in-country protected mobility capabilities and skills.”

 

The 7-tonne, 4x4 Hawkei is designed for rapid airmobile deployment.

Available in a variety of variants including command, reconnaissance, liaison and utility, it is a compelling choice for operations with limited point-of-entry options.

In 2013 Thales delivered six Hawkeis to the Australian Department of Defence under Stage 2 of the Manufactured and Supported in Australia option of Land 121 Phase 4. The vehicles, comprising two Command, two Utility and two Reconnaissance variants, plus a trailer, have been subject to an extensive 130,000 km testing programme.

 

The LAND 121 Phase 4 programme plans to acquire 1,300 Hawkei vehicles next year to replace the current Australian Army Land Rover fleet.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 05:05
photo Nexter Systems (L.B.)

photo Nexter Systems (L.B.)

 

Interview réalisée par Alain Establier,  SDBR n°108 daté du 17/06/2014

 

SDBR : Comment se porte Nexter Systems aujourd’hui ?

 

J-P B : Nexter Systems poursuit globalement sa trajectoire en termes d’activité, dans un marché qui reste difficile et très concurrentiel dans le domaine des véhicules blindés de moyen tonnage. Le secteur munitions se développe. Le secteur des matériels voit cette année l’émergence de produits nouveaux tel le « Titus » que nous avons présenté il y a quelques mois, véhicule 6x6 blindé polyvalent pour un éventail de missions (transport de troupe, missions de combat, appui au combat et fonctions de soutien logistique) dans n'importe quel type d'engagements susceptibles de se produire dans un conflit hybride. Nous avons aussi la perspective de l’EBRC et du VBMR dans le programme Scorpion.

 

Comment se situe Nexter dans ce marché concurrentiel ?

 

Dans le domaine terrestre, il y a aujourd’hui deux groupes d’industriels : d’une part, les acteurs globaux qui maitrisent l’ensemble du panel des matériels d’armement terrestre (artillerie, armes, tourelles, blindés moyens et lourds) et dont Nexter fait partie ; d’autre part, les acteurs de niche spécialisés dans tel ou tel secteur avec un fort niveau qualitatif (par exemple, FN Herstal dans son domaine). L’ambition de Nexter est de rester acteur global et, pour ce faire, a besoin de maitriser un panel de techniques dont les financements, à rentabilité normale, imposent une taille de chiffre d’affaires supérieur au nôtre aujourd’hui. Nous sommes donc toujours dans une logique de croissance pour atteindre cette taille et pour garantir notre pérennité, en sachant autofinancer l’ensemble des compétences et des technologies nécessaires pour rester un acteur global du secteur terrestre.

 

Dans quels domaines cette politique de croissance externe peut-elle se concrétiser ?

 

Dans le monde munitionnaire, un grand pas est fait. Hier, le secteur munitionnaire européen comportait trois acteurs majeurs : Nammo, BAE et Rheinmetall. Aujourd’hui, le rachat des sociétés Mecar et Simmel Difesa, auprès du Groupe Chemring, a permis de constituer le quatrième acteur, de rationaliser nos investissements de R&T et de rester acteur global. Dans le domaine des blindés, la situation est la même. Nous devons atteindre 2 milliards de CA pour pouvoir pérenniser notre complète couverture du champ des techniques de ce secteur, soit le double de ce que nous réalisons aujourd’hui. Nous couvrons le champ complet grâce à des investissements judicieux faits depuis une quinzaine d’années.

 

 

 

 

 

 

 

 

Canon Caesar - photo EMA

Canon Caesar - photo EMA

C’est vrai dans les blindés comme dans l’artillerie, avec le choix du Caesar sur roues et l’abandon des matériels d’artillerie sous casemates (bunker). Aujourd’hui, tout le monde s’est mis à l’artillerie sur roues. De même, avec l’Aravis, Nexter a innové en fabricant le véhicule le plus protégé du marché, ce qui a permis d’en faire un succès commercial au Moyen-Orient.

 

Aravis - photo Yves Debay

Aravis - photo Yves Debay

 

En matière de véhicules blindés, nous voyons apparaître des véhicules sans pilotes. Etes-vous dans cet axe de recherche ?

 

Chez Nexter, nous croyons au développement de la robotique, d’où la création de notre filiale « Nexter Robotics », avec une équipe qui travaille sur le sujet que vous évoquez. De notre point de vue, le positionnement de la robotique sur le champ de bataille n’est pas encore finalisé. Pour autant, nous travaillons sur deux axes: d’une part la gamme de mini robots d’utilité, Nerva, projetables et résistants à l’eau, qui remplissent des fonctions primaires permettant de garder le contact avec la réalité du terrain ; d’autre part des briques logicielles d’intelligence et d’autonomie pour l’objet à robotiser, permettant de dégager le combattant de tâches qui le détournent de son objectif premier, le combat. Nous travaillons donc sur l’aide au combattant, sans a priori sur les matériels sur lesquels ces briques pourraient être adaptées. Le génie utilise déjà un VAB PC Nexter qui pilote deux AMX30, équipés de charrues de déminage, totalement télécommandés.

 

Dans sa politique de croissance externe, est-ce que Nexter envisage de se diversifier ?

 

Le groupe Nexter a la ferme volonté de rester dans ses domaines de compétences que sont les armements terrestres, les systèmes terrestres et les systèmes de défense, tels que ceux qui existent sur les hélicoptères et dans le naval. Nous sommes dans un périmètre  technique et industriel que nous maitrisons. Au cas par cas, nous pouvons utiliser certaines compétences existantes dans les marchés civils.

 

L’arrivée d’Eurenco dans l’ensemble Giat Industries va-t-elle profiter à Nexter ?

 

Eurenco a été racheté par la holding Giat Industries et il n’y a pas d’intégration d’Eurenco à proprement parler dans l’activité Nexter. D’abord Eurenco travaille dans des métiers différents des nôtres (chimie lourde), ensuite, dans le domaine des poudres et explosifs, Eurenco a beaucoup d’autres clients en Europe que Nexter, entre autres des clients civils. Nous étions intéressés au devenir d’Eurenco, un fournisseur important pour Nexter, notamment pour éviter que cette société ne soit reprise par des mains concurrentes. Le rapprochement,  dans l’ensemble Giat Industries, nous permettra surtout d’avoir un dialogue efficace pour développer des poudres adaptées aux besoins de nos clients. 

 

Quel atout concurrentiel va apporter à Nexter l’acquisition de Mecar et Simmel Difesa ?

 

Nexter Systems a acquis 100% de ces deux sociétés avec un objectif de taille, au travers de deux facteurs : d’abord l’effet série, de premier ordre dans la compétitivité d’une munition, avec l’objectif de réduire nos prix de l’ordre de 20% ; ensuite, la rationalisation dans l’utilisation des technologies entre nos trois sociétés, de façon à couvrir un champ de compétence munitionnaire plus large. Pour autant, il n’y aura pas d’intégration de ces deux sociétés dans Nexter Munitions, car nos trois sociétés (Nexter Munitions, Mécar et Simmel) sont complémentaires en termes de produits, de zonage commercial et de culture, et il convient de conserver les atouts de chacune en préservant leur autonomie.

 

En matière de munitions, avec les obus à précision métrique ou différenciée, avez-vous atteint le maximum de la technologie possible ?

 

Dans le domaine munitionnaire, il y a 4 axes de travail : la précision, la portée, la sensibilité et l’effet terminal. La précision peut être obtenue soit grâce au GPS, soit grâce à l’éclairage de la cible par faisceau laser. En matière de portée, aujourd’hui nous atteignons avec les pièces d’artillerie une cible à 40 kms ; nous avons dans l’idée de travailler sur des portées allant jusqu’à 70 kms. Actuellement, ce sont des portées accessibles uniquement aux missiles qui sont au moins dix fois plus chers que nos munitions. Par contre, les missiles sont capables de précision métrique dans la zone des 40 à 70 kms, alors qu’à 40 kms, pour l’instant, il faudra peut-être 10 munitions pour assurer le coup au but. Notre enjeu est donc d’améliorer la précision à 40 kms pour réduire le nombre de munitions nécessaires à la destruction d’une cible. Autre point : un stock de munitions contient de la matière active, donc sensible, le risque étant le départ inopiné ou l’explosion. Pour pallier ce risque, Nexter s’est spécialisé dans les explosifs « insensibles ». Enfin, l’effet terminal est le rêve du munitionnaire, s’il est capable de contrôler la partie explosion pour maitriser l’effet terminal.

 

Donc sur quels axes futurs travaillez-vous ?

 

En matière de précision, jusqu’à maintenant nous avons essentiellement travaillé sur l’éclairage laser or, pour tirer à 40 kms, il n’est pas toujours facile d’envoyer un éclaireur, homme ou matériel, à cette distance. Le GPS est une solution mais à condition que la cible ne bouge pas, sauf à avoir des capteurs complémentaires (robot, drone) qui corrigent sa position au fur et à mesure. Encore faut-il que le coût du capteur soit raisonnable, d’où nos travaux sur la robotique que nous avons évoqués. Nous continuons aussi à travailler sur l’éclairage laser des cibles. En matière de portée, nous travaillons sur la propulsion additionnelle (type rocket) et sur la fonction « planer ». Et nous travaillons également sur l’effet terminal. C’est l’éventail qu’il nous faut couvrir pour pouvoir rester acteur global dans le domaine des munitions.

 

Vous portiez de gros espoirs sur un marché canadien pour le VBCI et finalement grosse déception, n’est-ce pas ?

 

C’est une déception, puisque nous avons dépensé beaucoup d’énergie et d’argent pendant cinq ans pour une décision d’arrêt du programme. Il s’agissait d’une compétition chenille / roues et la consultation avait été lancée de façon très professionnelle et ouverte. L’abandon de l’appel d’offres par les Canadiens nous a pris au dépourvu, alors que le VBCI avait démontré sa supériorité dans la compétition et que la conclusion unanime des experts était que la roue satisfaisait toutes les exigences opérationnelles d’une infanterie. Ce programme d’essai a malgré tout été précieux et nous a permis de mettre le doigt sur certaines améliorations de ce matériel, dont les qualités exceptionnelles ont été démontrées sur plusieurs théâtres d’opération.

 

Les doutes sur la préservation du niveau de la LPM font-ils craindre pour le programme Scorpion ?

 

Toutes les déclarations nous font penser que le programme Scorpion sera lancé en 2014 pour une cible de 1625 VBMR et de 250 EBRC, à l’horizon 2025. Toutes les énergies sont concentrées pour la notification, cette année, des marchés concernant les matériels dont l’armée française a un besoin majeur : les AMX-10 RC sont à bout de souffle, tout comme les VAB. Pour le VBMR et l’EBRC, nous sommes en partenariat exclusif avec RTD et Thales avec lesquels nous avons déjà remis deux offres début 2014 à la DGA.

 

Est-ce que le rachat de TDA (Groupe Thales) est définitivement oublié ?

 

La concentration de l’industrie de défense se réalise par étapes nécessaires. Le rapprochement de TDA avec le pôle munitions de Nexter n’a jamais soulevé de questionnement stratégique et je n’ai aucun doute sur le fait qu’un jour les planètes seront alignées.

 

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 16:55
Interview: Nexter Chairman and CEO Philippe Burtin

 

Jun. 14, 2014 - By PIERRE TRAN  - Defense News

 

Philippe Burtin, chairman and CEO of French company Nexter, recently received some good news: Defense Minister Jean-Yves Le Drian said the French Army’s long-awaited Scorpion modernization program will finally be launched this year.

 

The Scorpion project brings in much-needed development work on two key vehicles — the engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC), a fighting vehicle to replace the AMX 10RC and ERC 90; and the véhicule blindé multirole (VBMR), a troop carrier taking over for the aging véhicule avant blindé (VAB). A little-expected boon will be parallel studies for a planned modernization of the Leclerc tank, which neatly ties the engineer’s work on the turrets of the light and heavy combat vehicles.

 

The last of the 630 vehicles for the French véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) program will roll off the line in 2015, keeping pressure on Nexter to win export contracts for the infantry fighting vehicle which has seen action in Afghanistan and Mali.

 

Meanwhile, Burtin gives a hint of the need to address the European legal framework, seen as vital to allow a possible cross-border deal with partners that is considered vital for the future.

 

Q. President François Hollande has assured the French defense budget is safe from cuts and will follow the multiyear budget law. Do you feel reassured?

 

A. The prime minister, president and defense minister confirmed the outlook for the multiyear budget law. The minister then confirmed orders for the [Multi-Role Tanker Transport] and Scorpion. There was also a call for the ministry to improve program management. We are satisfied.

 

The defense industry has shown solidarity and we remain vigilant. What’s at stake is the ability to maintain the armed forces’ capability to remain operational and meet the operations contract. What’s at stake is control on the ground, to be in the first wave.

 

And there is defense of jobs. Last year there was realization of the 165,000 defense industry jobs and the impact on the ground. So the Scorpion program is effectively confirmed for 2014. We have a stake in the game.

 

Q. How do you see the global market?

 

A. We are very concerned about the international side. When I meet the authorities, parliamentarians and media, I talk about how defense companies must immediately press ahead on the international front. I know there is worry about the French forces and their equipment, but I stress that defense industry is looking at the international market. There’s an active market. There’s still a slow bureaucratic process but one which remains active. In Europe, even if we say there is a slowdown, there are significant opportunities such as Denmark, which is looking to order artillery and armored vehicles, and Poland, which offers significant opportunities.

 

Q. What is the outlook for the new troop carrier?

 

A. In the Scorpion project, there are digital communications following last year’s contract for the software defined radio, a significant system. That’s what we’ll put on board our vehicles to make a digitized battlefield. For us, there is [the véhicule blindé multirole (VBMR), engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC)] and the upgrade of the Leclerc.

 

Interview: Nexter Chairman and CEO Philippe Burtin

 

Don’t forget the Leclerc. It’s a very important program. During the budgetary talks last year, I pointed out the Leclerc remains a power weapon. The president’s decision confirmed the Leclerc is part of defense and deterrence. We have submitted our offer for version 2, to modernize 201 Leclerc tanks. We expect a launch decision this year; I can’t comment on the contract value. We will install the Scorpion digital information systems, upgrade survivability and the attack system with a remotely operated turret, and program munitions and other new ammunition.

 

Q. What’s the timing of the troop carrier and fighting vehicle?

 

A. We will begin with [VBMR] development and then manufacture in the next budget law. That is part of the synchronization of Scorpion. We will work on the VBMR and EBRC together under the same constraints. We will have slightly longer development for EBRC as we have a more complex tank than the VBMR utility vehicle.

 

There is also the funding schedule. We hope to start delivery of 92 VBMRs in 2018, and start in 2020 for EBRC. That will reflect the time needed for development and also the delay in funding. For us, this is the industrial base for the next 10 years. That’s what’s at stake for Nexter, and for [Renault Trucks Defense] too, though I think they’ll explain that themselves.

 

Q. What’s your 10-year business model? What about merging with Renault Trucks Defense?

 

A. We set out our business model for five years. One builds a business model from the market. We are, and will remain, a specialist in land systems; it’s the core business. From that, our leading business model is to deliver high-performance systems, try to broaden the range and to make it competitive.

 

Interview: Nexter Chairman and CEO Philippe Burtin

 

Our model, before talking about partnership and mergers, is internal growth. To prepare for the future, 18 percent of annual sales is invested in innovation, half of which is from company funds. There is development of the company’s potential and products. We presented a new product, Titus, at [Defense and Security Exhibition International] and eight months later, we have already delivered a demonstration abroad and are preparing for two more. We have requests. What clients say is, “it’s great.” It’s a concept we’ve developed, a six-wheeled vehicle with high mobility.

 

Q. What are the foreign prospects in view of Canada’s rejection of Nexter for its close combat vehicle?

 

A. Canada was five years’ work for nothing.

 

The markets are very active. There are four important targets for us — Denmark, Qatar, a [Middle East country that Nexter has agreed not to identify publicly] and India. We are very active on these markets, whether it be vehicles, artillery or maintenance. Last year we created Nexter Systems India, and continue to develop our partnerships. We formed partnerships with Raytheon, Bombardier and Prevost in Canada. We’re pursuing the same approach with Danish and Polish companies. We’ll probably sign at Eurosatory a partnership for the mounted gun system artillery for India and confirm a tripartite partnership.

 

Caesar châssis Ashok Leyland (crédits Nexter)

Caesar châssis Ashok Leyland (crédits Nexter)

 

Q. Nexter sales fell in 2013 and 2012. What are the growth prospects?

 

A. We are a company on “project contracts,” we are not on steady volume like the car industry. We are like others in the defense industry, apart from the manufacturers of essential equipment. As you win contracts, or fewer contracts, so your sales will fluctuate. We are above €900 million. With the new group structure, we will be at €1.3 billion. That will be a figure including Eurenco, Macer and Simmel. The deals are done.

 

We are continuing to work on other projects. We’re in talks to buy Paul Boyé [a supplier of service uniforms and nuclear, bacteriological, radiation and chemical protection gear]. The company works closely with Sagem on the Felin combat gear. The deal should close in 2014. We’re an active group and growing, with the 2014 sales target of €1.3 billion and 2,400 staff.

 

Q. Why the acquisitions in the munitions sector?

 

A. We are the fourth European player in munitions, with annual sales of €400 million, 1,000 staff, and three firms outside Nexter Munitions which keep their own brands, product range and are coordinated to develop synergies. There is enthusiasm to compete with BAE Systems, Nammo and Rheinmetall. We seek savings in research and development, common purchase of supplies, and strengthened competitiveness through mutual benefits. Munitions contribute some 31 percent of group sales and we now supply land, air and naval munitions. The acquisition delivers a full product range and has world presence. The companies are in good health. Chemring sold to repay its debt and focus on core business. The companies have prospects and positive results. Nexter’s policy is to post 10 percent annual operating profit right from the start. Nexter won the competition to buy Chemring’s two subsidiaries; we bid the right price.

 

Q. What about consolidation in the European defense industry?

 

A. Everyone talks to everyone else. The game goes on, with the shareholders’ constant support to develop discussions in Europe, to create a European leader under European shareholder control, which maintains and strengthens our autonomy of equipment. That is the objective. It’s not for tomorrow. The Europeans are working on it, not just the French.

 

Q. What about a partnership with the Germans, Rheinmetall and Krauss-Maffei Wegmann?

 

A. The discussions continue with the Europeans. The construction of Europe takes time. But it’s a passionate subject. When one is building a European defense it is an entirety about the company, market and regulation of the company. The company has to find its business interest. The market has to open. There are the two [European armaments] directives. For European defense to advance, there has to be progress in Europe for the companies, markets and law. Scorpion was a France special. Time has been given to build the company, market and laws which apply. Of the two [European] directives, one refers to cross-border transfer of technology. So the defense company must be a European company and know under which body of law [it] works: How will it transfer the products and components? The Europeans are working on it; it’s reassuring. We, the Europeans, are working on the future of European defense

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 11:20
F-35 Weekly Update: 13th June 2014


13th June 2014 DefenceIQ
 

For the first time in two years, the path is clear for the Conservative government to select Canada’s next fighter jet, a choice that could very well mean buying the controversial F-35 Lightning without a competition.

A panel of independent monitors on Thursday gave its blessing to a still-confidential Royal Canadian Air Force report that evaluated the risks and benefits of purchasing four different warplanes and has been forwarded to the federal cabinet.

Sources say cabinet is expected to make a decision on fighters within the next couple of weeks.

Thursday’s seal of approval fulfilled the Harper government’s final obligation before making a pivotal decision to either buy the F-35 without competition or open the field to bidding from all jet makers.

The Tories froze this procurement in 2012 after blowback over an earlier decision to buy the F-35 that critics said was made with a lack of due diligence. After a damning Auditor-General’s report, the Harper government vowed to hold off until it had fulfilled a “seven-point plan” to restart the process of replacing Canada’s aging CF-18s.

But as of Thursday, the seven-point plan has been fulfilled. Government sources say the federal cabinet is “more than likely” to take up the report in the next few weeks.

A four-member independent review panel gave the government the affirmation it was seeking, saying it had no hesitation in pronouncing the RCAF’s assessment of Lockheed Martin’s F-35, the Dassault Rafales, the Boeing Super Hornet and the Eurofighter Typhoon “rigorous and impartial.”

Former federal comptroller-general Rod Monette, one of the panelists, compared the group’s independent seal of approval to the Auditor-General signing off on the government’s books.

Still, the panel acknowledged the measurements used to analyze the fighters were based on the same Conservative defence policy used to justify the now-aborted decision in 2010 to buy 65 F-35s without a competitive bidding process.

“The policy is used to guide acquisitions,” said Philippe Lagassé, a military expert at the University of Ottawa who was a member of the independent panel.

The federal government opted to analyze the technical data from four fighter jets through the lens of its 2008 Canada First Defence Strategy. [Globe and Mail]

 

Air Canada Flight 001 took off from Toronto on May 28, 2012, with 325 passengers on-board. Just 500 metres into the air, an engine failed and the Boeing 777 returned to Pearson airport. The Transportation Safety Board later determined the failure was the result of a manufacturing fault, which had caused damage that mechanics failed to detect during a regular inspection.

The engine failure on Air Canada Flight 001 is relevant to a decision faced by the Harper government. Canada’s CF-18 fighter jets are set to retire in 2020. As the first step in the replacement process, the government must decide whether to proceed with its previously planned non-competitive purchase of F-35s.

The passengers and crew of Air Canada Flight 001 were never in danger because the Boeing 777 has two engines. Pilots of the F-35 would not be so fortunate; the aircraft has only one engine, any failure of which would lead to a crash.

Since the Harper government announced its intent to purchase the F-35 in 2010, it has claimed there is no statistical evidence showing that single-engine fighters are any less safe than twin-engine fighters. In reality, such evidence is readily available from the website of the U.S. Air Force Safety Center.

The evidence shows that while engine reliability has improved over time, twin-engines are still safer than single-engines. Consequently, Canadians should be asking, if twin-engine fighters are safer, why would we buy single-engine jets?

The F-35 was developed to satisfy the U.S. government’s desire for a “strike fighter” that could — in three different versions built around a common airframe — serve the U.S. marines, U.S. air force and U.S. navy. As the marines required a single-engine design for short takeoff and vertical landing, the U.S. navy and U.S. air force were forced to accept the same single-engine design for their versions of the F-35.

The U.S. air force only accepted the single-engine design for the F-35 alongside a more advanced twin-engine fighter. Indeed, the U.S. air force plans to use its larger, faster, more manoeuvrable and safer F-22 to protect the F-35 from enemy fighters. As U.S. General Michael Hostage, the head of Air Combat Command, told the Air Force Times: “The F-35 is not built as an air superiority platform. It needs the F-22.”

In contrast, Canada has no interest in short takeoff and vertical landing capability, no need to accommodate the U.S. marines by accepting a single-engine design, and no plans for a parallel purchase of twin-engine fighters to protect the F-35.

Nor is the F-35 more manoeuvrable, more powerful, faster or longer-ranged than the twin-engine fighters available to Canada. On the contrary, as the RAND Corporation explained in 2008: “It can’t turn, can’t climb, can’t run.”

One final, crucially important factor is Canada’s unique geography, which exacerbates the safety risks associated with a single-engine design.

Canada has the second largest land mass in the world as well as the longest coastline of any country.

With their small wings, there is no real prospect of gliding a fighter jet to safety if power is lost — unless it is already on a final approach or very near an airport.

This leaves pilots of single-engine jets with little choice but to eject, which in the Arctic or a cold northern ocean leaves them with just hours to live. The United States and some other countries have excellent search-and-rescue systems; Canada, sadly, does not.

When former defence minister Peter MacKay was asked whether he was concerned about procuring a fighter jet with only a single engine, which could fail and force pilots to eject in the Arctic, he replied in just two words: “It won’t.”

This is an unrealistic and reckless attitude. Engine failures will still occur, and when they do so away from an airport, a second engine is the only thing that can prevent a crash.

As one former CF-18 pilot told FrontLine Defence magazine in May 2011: “A single engine is stupid. There’s no backup. If it fails, you’re dead.” [The Star]

 

The Pentagon said it is pushing builders of the F-35 Joint Strike Fighter to invest their own funds to reduce the cost of the $399 billion weapons program, and that it is eyeing financial incentives and penalties to get overseas buyers to stick to their order commitments for the jet.

The twin moves announced Thursday by senior Pentagon officials mark a major upgrade of its effort to shift more of the burden of the delayed and over-budget F-35 program to other stakeholders at a time when the department's own procurement funds are shrinking.

Lockheed Martin Corp., Northrop Grumman Corp., BAE Systems PLC and the Pratt & Whitney unit of United Technologies Corp. are the largest contractors for the F-35, which Pentagon officials said is on track to be declared combat ready by the U.S. Marine Corps in July 2015. The program also involves hundreds of other companies, and around 30% of the jet by value is built outside the U.S.

Pentagon officials in the past have expressed frustration that the Defense Department has been left to pay for upgrades and modifications to the F-35. On Thursday, Frank Kendall, the Pentagon's acquisition chief, told reporters he was looking to contractors to invest "tens of millions" of dollars of their own funds to help lower the jet's cost. While its purchase prices have fallen with successive batches acquired by the U.S., defense officials said in April the overall cost of the program had climbed for the first time in two years because of rising overhead expenses and exchange-rate effects.

Some 80% of targeted cost improvements have been tied to boosting F-35 annual production rates from 40 to more than 100, but the latest push includes possible changes to manufacturing facilities and processes or even part of the jet's design to improve affordability, said Sean Stackley, the Navy's acquisition chief, following a two-day meeting with contractors at Eglin Air Force Base in Florida.

Such changes would be paid for by contractors, though Mr. Kendall said incentives for contractors to invest in lowering the F-35's cost would aim to ensure a "win-win" for both sides. These could include accelerating or withholding progress payments, depending on performance and meeting cost goals.

"We continue to work in collaboration with the [Pentagon] and industry team to study and discuss affordability measures in an on-going effort to further reduce costs," Lockheed said. Pratt & Whitney didn't immediately respond to a request for comment. [NASDAQ]

 

Australia has committed its biggest defence outlay ever on an unfinished combat jet critics insist can’t fight, can’t run and can’t hide. Is the F-35 a flop?

Angst has been boiling about the F-35 Lightning II (otherwise known as the Joint Strike Fighter) since its inception. Now, five years overdue and six years away from its revised delivery date, that angst has exploded into furore.

The United States, and by virtual default all its key allies, have pinned their hopes on this single project.

In the US it’s been priced at over $1 trillion. Australia is spending around $15 billion.

Advocates insist its is the most advanced killing machine in history — a flying supercomputer pumping an unprecedented level of information into a $500,000 helmet that allows pilots to “see” through the floor of their own aircraft.

Whatever the case, the F-35 was supposed to be an affordable alternative to the far more capable F22 Raptor interceptor fighter.

Now, it’s so expensive — in fact it’s the most costly defence project in history at $1 trillion — it is being seen as “far too big to fail”.

While builder Lockheed Martin may yet succeed in rolling the aircraft off the production line, there are grave doubts in the aircraft’s ability to do the jobs demanded of it.

Critics point to what they call a fundamental flaw in its design: As a cost-savings exercise, it’s supposed to be all things to all people.

For the US Navy, it’s supposed to be an F14 Tomcat interceptor and F/A18 Hornet strike fighter combined.

For the US air force, it’s supposed to do the jobs of the F-16 strike fighter and A10 ground-attack aircraft.

For the US Marines, it’s supposed to be a replacement for their iconic “Jump Jet” Harriers.

The result, critics say, is a cascading series of compromises that has produced an aircraft inadequate to meet any of its functions. [News.com]

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 17:55
SH-20 de Nexter Systems photo Nexter

SH-20 de Nexter Systems photo Nexter

Le montage de sabord rétractable SH-20 de Nexter Systems photo Nexter

 

13/06/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

Le salon Eurosatory 2014 qui se tiendra du 16 au 20 juin 2014 sera l'occasion pour Nexter de présenter une gamme de produits largement orientée vers le terrestre. Le TITUS nouveau véhicule 6x6 multi-mission, déstiné à l'export sera notamment exposé. Seront également présentés, différentes versions du système d'artillerie CAESAR, le système anti-aérien Rapid Fire de Thales mettant en oeuvre le canon de 40 mm de Nexter ou encore des versions conçues pour l'export du véhicule blindé VBCI.

 

Si le terrestre représente la plus grande partie du chiffre d'affaires du groupe Nexter les activités aéronautiques ne sont pas absentes pour autant. Nexter continue de proposer des solutions adaptées aux aéronefs. Le groupe a développé un grand savoir-faire en terme d'artillerie embarquée et entend rester présent sur ce marché.

 

Le canon de 30 mm type 30M791 a fait ses preuves à bord du Rafale. Son avenir est en grande partie liée à celui du chasseur de Dassault à l'export. Nexter continue d'assurer le soutien du canon 30M550 DEFA des Mirage 2000. Pour les hélicoptères la tourelle THL-30 conçue pour le Tigre est elle aussi liée à l'avenir à l'export de cet appareil. La tourelle THL-20 est adaptable sur un grand nombre de plateformes et a fait récemment l'objet de commandes à l'export.

 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 16:55
La DGA au salon #Eurosatory 2014

 

13/06/2014 DGA

 

Comme tous les deux ans, la DGA participe au salon Eurosatory 2014 sur le stand du ministère de la Défense. Aux côtés de l’armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences, la DGA présente notamment un panel d’innovations et d’équipements.  Le plus grand salon d’armement terrestre au monde se déroule au parc des expositions de Paris Villepinte du 16 au 20 juin 2014.

 

L’hélicoptère Tigre et ses tous nouveaux équipements, dont la roquette guidée laser de précision métrique, le canon Caesar, Le VBCI félinisé ou le SAMP/T ou encore la radio de nouvelle génération Contact présentée pour la première fois… Les tout derniers équipements terrestres sont à découvrir le stand Défense d’Eurosatory. Pour les présenter, un binôme composé d’ingénieurs de la DGA et de représentants des forces. Cette année, les matériels démontrent la capacité du ministère de la Défense à préparer la complexité des menaces et à agir dans l’urgence, mais aussi dans la durée.

 

A découvrir également, de nombreuses innovations qui valorisent la capacité d’innovation de la DGA avec toujours le même objectif ; maintenir les programmes d’armement au meilleur niveau technologique. Parmi les innovations présentées, Boost, le futur bandeau communicant du Félin qui permet de suivre les données physiologiques du combattant. Mais aussi Giante, l’antenne souple qui s’intègre au textile de la tenue du fantassin, ou Caméléon, le camouflage pour véhicule qui, grâce à ses pixels vidéos, s’adapte en temps réel à l’environnement de celui-ci pour une invisibilité tant à la vue qu’en infrarouge.

 

D'une surface de plus de 2 200 m², le stand du ministère de la Défense reproduit un véritable théâtre opérationnel sur le thème « Prêt à l’engagement ». Il s'articule en six zones représentant les fonctions opérationnelles :

  • Renseignement, capacité d’analyse, aide à la décision ;
  • Commandement (planification, conduite, transmission) ;
  • Contact ;
  • Protection de la force ;
  • Appui de la force (génie, artillerie) ;
  • Soutien de la force
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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 16:50
Régime sec pour l'armement terrestre

 

12 juin 2014 Hassan Meddah - L'Usine Nouvelle n° 3381

 

Le salon Eurosatory, spécialisé sur la Défense terrestre, se déroule du 16 au 20 juin à Paris-Nord Villepinte dans un climat de rigueur budgétaire. Les crédits de la Défense française ont été maintenus de haute lutte par les industriels et les militaires, mais ils ne suffiront pas. Les grands groupes (Nexter, Renault Truck Defense, Airbus group…) et les centaines de sous-traitants et PME doivent de plus en plus aller gagner des marchés à l’export, là où les budgets consacrés à la Défense augmentent pour pouvoir garantir la charge des sites français.

 

Les grands acteurs de l’armement terrestre joueront gros lors du salon Eurosatory, à Villepinte (Seine-Saint-Denis) du 16 au 20 juin. Il leur faudra impérativement séduire les délégations étrangères pour compenser la chute des commandes de l’armée française. "Ailleurs qu’en Europe, certaines régions du monde comme l’Asie et l’Amérique du Sud continuent d’augmenter leurs dépenses militaires et de sécurité. Il y a des opportunités", souligne Christian Mons, le président du Groupement des industries françaises de défense terrestre et aéroterrestre (Gicat).

Une fenêtre de tir à ne pas manquer pour les poids lourds du secteur. Nexter disposera du plus grand stand du salon. Il y présentera son nouveau véhicule Titus, conçu pour l’exportation. De son côté, son rival Renault Trucks Défense (RTD) se prépare à recevoir des dizaines de délégations d’états-majors étrangers. Derrière ces deux puissants acteurs, c’est toute l’industrie française de l’armement terrestre qui se mettra en ordre de bataille, avec des PME spécialisées dans le blindage, les systèmes de ravitaillement mobiles, les rotules de suspension anti-explosifs…

 

L’industrie de défense terrestre
  • 20 700 emplois dont 15 000 dans des PME
  • 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires
  • 40% des ventes réalisées à l’exportation
 

Une filière industrielle peu connue du grand public, mais qui emploie pas moins de 20 700 salariés pour un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros. Une filière qui a senti le vent du boulet. Le ministère des Finances avait imaginé récupérer quelques-uns des 190 milliards d’euros prévus par la loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019. Suffisant pour que les patrons des groupes de défense (Airbus, Dassault Aviation, DCNS, MBDA, Nexter, Safran, Thales) montent au créneau, en même temps que les quatre chefs d’état-major des armées. "Chaque milliard d’euros de perdu dans la LPM, c’est à 12 000 à 18 000 emplois menacés. Quand les marchés diminuent, notre responsabilité d’industriel est d’adapter notre outil de production, nos effectifs, nos investissements", explique un industriel. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a su habilement relayer cette mobilisation auprès de Manuel Valls. Avec de nouvelles coupes budgétaires, "(…) l’armée de terre serait sous-équipée et rapidement dans l’incapacité de satisfaire les nouveaux contrats opérationnels", lui a-t-il écrit dans un courrier daté du 9 mai.

Les industriels subissent le contrecoup de la baisse des dépenses militaires, quasi continue depuis la chute du Mur de Berlin, en 1989. Le programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre se fait attendre. Les années qui viennent risquent d’être difficiles pour certaines usines. En première ligne, le centre de production de Nexter à Roanne (Loire), chargé d’assembler les blindés pour le groupe. L’usine livrera les derniers véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) à la fin de l’année. Les commandes liées au programme Scorpion ne prendront le relais qu’en 2018 au plus tôt. "L’atelier de mécano-soudure n’a plus d’activité. Il est menacé", assure Jean-Pierre Brat, de la CGT. Une centaine de postes d’intérimaires sont dans la balance. À Roanne, on croise les doigts pour que les négociations en cours portant sur l’achat de blindés VBCI et de canons Caesar avec le Qatar, le Liban ou encore le Danemark aboutissent. Dans la filiale Panhard du groupe RTD, les conséquences de la sous-activité se font également ressentir. Les sites de Saint-Germain-Laval (Loire) et de Marolles-en-Hurepoix (Essonne) appliquent déjà des mesures de chômage partiel.

 

Se diversifier pour résister

Rares sont les sites disposant d’une visibilité sur leur plan de charge. La division munitions de Nexter a bénéficié l’an passé d’une commande de l’État pour la production de munitions de gros calibre à hauteur de 175 millions d’euros. De quoi sécuriser jusqu’à la fin de la décennie son usine de Bourges (Cher). Thales s’était vu notifier, en 2012, la première étape du contrat Contact, pour 1 milliard d’euros, afin d’équiper les armées de postes radio de nouvelle génération. 2 000 salariés en bénéficieront, notamment dans les sites franciliens du groupe ainsi que dans ceux de Cholet (Maine-et-Loire) et de Brive (Corrèze).

Mais ailleurs, l’inquiétude domine. Face aux baisses des commandes de l’État, le missilier MBDA a privilégié la charge de ses bureaux d’études plutôt que celle de ses usines. Résultat : quelque 200 personnes auront quitté le groupe d’ici à 2015, sans plan social toutefois. De son côté, Safran, fournisseur de l’équipement high-tech des fantassins baptisé Felin, n’équipera que 18 régiments, au lieu des 22 prévus à l’origine. "Pour les usines de Poitiers (Vienne) et de Fougères (Ille-et-Vilaine), cela peut représenter jusqu’à un tiers de la charge de l’activité", prévient une source syndicale.

Pour réduire la casse, les grands donneurs d’ordres peuvent transférer des commandes et du personnel entre leurs différents sites. Ils cherchent également à se développer dans les activités de maintenance pour le compte de l’armée française. Leurs fournisseurs de plus petite taille n’ont pas cette chance. "Les PME qui réalisent une part significative de leur activité dans la défense sont très fragilisées, car elles n’ont pas les mêmes leviers que les grands donneurs d’ordres pour amortir le choc", reconnaissait, inquiet, Marwan Lahoud, le numéro 2 d’Airbus Goup et président du Conseil des industries de défense françaises (Cidef).

 

Les sites sous pression

 

Régime sec pour l'armement terrestre

Nexter, Renault Trucks Défense et leurs sous-traitants directs sont fragilisés par l’achèvement des commandes de véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI ). Pour amortir le choc, ils peuvent transférer des charges industrielles vers d’autres sites aux activités complémentaires (munitions, maintien en condition opérationnelle). Thales et Sagem peuvent profiter de la dualité de leurs technologies pour cibler d’autres marchés.

 

Pourtant, certaines font preuve d’une résistance étonnante. Par exemple, la PME familiale Ressorts Masselin, installée à Rouen (Seine-Maritime), qui, comme son nom l’indique, est spécialisée dans la fabrication de ressorts techniques. "Aucun client ne pèse plus de 10% de nos ventes. En ce moment, nos activités ferroviaire et aéronautique tirent le groupe", se félicite Olivier Gouriou, le directeur commercial de cette entreprise qui emplois 160 personnes. Quand le fabricant de blindés américain General Dynamics a annulé une commande importante, elle a su absorber le choc.

La société Amefo, qui conçoit des carrosseries de véhicules blindés, à Chambilly (Saône-et-Loire), a aussi joué la carte de la diversification, avec désormais 20% de son chiffre d’affaires réalisés en dehors de la défense. "Pour être crédibles, nous avons passé une certification spécifique pour que nos équipements soient reconnus sur le marché ferroviaire. C’est un investissement de neuf mois", explique son directeur général, Didier Malpel.

 

Des succès liés à l’innovation

Pour éviter la guerre des prix, d’autres acteurs misent sur l’innovation. C’est le cas de Musthane (40 salariés, 7 millions d’euros de chiffre d’affaires), à Willems (Nord), qui fournit des réservoirs de carburant et d’eau aux armées françaises. "Nous sommes montés en valeur ajoutée pour ne pas subir la concurrence chinoise. Nous fournissons désormais le système complet de distribution de carburant, incluant le système de pompe et de filtration", explique Reza Rosier, le directeur général. L’an dernier, Musthane a décroché un contrat de 3 millions d’euros auprès d’un client en Afrique du Nord. Scoma, implanté à La Loupe (Eure-et-Loir), mise aussi sur l’exportation. Cette société, qui emploie 45 personnes, a séduit l’US Army et lui fournit des rotules de suspension pour ses véhicules blindés capables de résister aux explosifs. "Nous réalisons désormais 1 million de dollars par an de chiffre d’affaires sur le marché américain", se félicite Darius Czarnecki, son directeur général. Cette expertise lui a même permis d’être sélectionné pour équiper les 300 véhicules qui ont transporté les sportifs aux JO de Sotchi. À Eurosatory, la PME disposera cette année d’un stand de 21 mètres carrés, contre 9 mètres carrés lors de l’édition précédente, situé juste en face… du pavillon américain. "Avec un drapeau des États-Unis bien en évidence !", prévient Darius Czarnecki. Chacun sa technique de guerre !

 

"L’effet de taille est incontournable"

Régime sec pour l'armement terrestre

 

Jean-Patrick Baillet, directeur général délégué de Nexter Systems

 

Pourquoi avez-vous choisi de vous renforcer dans les munitions en faisant l’acquisition des sociétés Mecar et Simmel du groupe Chemring ?

Notre activité munitions, qui réalise environ 150 millions d’euros de chiffre d’affaires, était vouée à un repli progressif sur des niches, car nous aurions été incapables, vu notre taille et le cash-flow dégagé, de maintenir nos efforts de R & D, en matière de précision et de propreté des munitions notamment. Avec ces acquisitions, le pôle munitions affiche un chiffre d’affaires d’environ 350 millions d’euros et rejoint le groupe des trois grands munitionnaires européens BAE, Namo et Rheinmetall.

 

Êtes-vous favorable à une consolidation dans les blindés ?

Aujourd’hui, deux grands groupes internationaux, General Dynamics et BAE United Defense, dominent l’armement terrestre, avec un chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards d’euros. Avec un chiffre d’affaires trois fois inférieur, Nexter ne pourra pas suivre indéfiniment. Soit nous décidons de nous replier pour devenir le champion de telle ou telle niche, soit nous restons un acteur global, et alors, l’effet de taille est incontournable.

 

Quels seraient les avantages d’un rapprochement ?

Il y a des synergies potentielles avec les industriels aux positionnements analogues aux nôtres, comme les allemands Rheinmetall et KraussMaffei ou l’italien Oto Melara. Ils ont le même métier que nous. Les économies d’échelle seraient évidentes. Nous mutualiserions les investissements et nous consoliderions les empreintes commerciales. ??

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:59
Eurosatory 2014- canon CAESAR

 

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Camion équipé d'un système d'artillerie

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:58
Eurosatory 2014 - DroGen

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Drone du génie, un outil de la liberté d'action

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:57
Eurosatory 2014 SAMP/T - MAMBA

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Système sol-air de moyenne portée/terrestre

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 : NH90 - Caïman TTH

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

La référence des hélicoptères de manœuvre et d'assaut

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014- TIGRE HAD

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Hélicoptère d'appui-destruction

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 - Véhicule blindé de combat d'infanterie

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Puissance de feu, moyen d'observation et haute mobilité pour emporter la décision

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 - VPS Véhicule de patrouille spéciale

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:56
Eurosatory 2014 ouvrira ses portes le 16 Juin

 

13.06.2014 Ministère de la Défense

 

Eurosatory, le plus grand salon International de Défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres - Parc des Expositions de Villepinte, du 16 au 20 juin 2014. Cette plateforme internationale d'échanges dédiée à tous les experts accueillera plus de 1 500 exposants dont le ministère de la Défense.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

12 juin 2014 par Michael Delaunay – 45e Nord.ca

 

Pourtant en première ligne pour dénoncer l’annexion de la Crimée, les autorités canadiennes n’ont émis aucune protestation au sujet de la vente des deux navires de guerre BPC Mistral français à la Russie, au contraire de certains responsables américains et de plusieurs pays membres de l’OTAN.

 

Un contrat conclu en 2011

Ce contrat de 1,2 milliard d’euros, a été conclu en 2011 avec l’agence d’importation et d’exportation des armes russes Rosoboronexport. Il prévoit la livraison de deux bateaux de projection et de commandement (BPC) de la classe Mistral à la Russie. Le premier navire destiné à la Flotte du Pacifique, le Vladivostok, doit être livré pour octobre 2014; le second baptisé Sébastopol (tout un symbole en pleine crise ukrainienne) sera livré fin 2015 et sera affecté à Sébastopol, base de la Flotte de la mer Noire. Une option portant sur deux navires supplémentaires doit être confirmée avant la fin 2015 par les autorités russes.

 

Les «couteaux suisse» de la Marine nationale

Les BPC sont des navires multi-missions capables de transporter, projeter, soutenir et commander une force aéronavale sur de grandes distances. Longs de 200 mètres, ils mettent en œuvre six hélicoptères en simultané et peuvent en transporter 16 dans leurs hangars. Une force de 450 hommes peut être embarquée pour une longue durée ou 750 hommes pour une courte durée, avec 60 blindés, dont 12 chars Leclerc. Cette force peut être projetée à terre par quatre chalands de débarquement ou deux aéroglisseurs. De plus, ils disposent également d’un hôpital d’une capacité de 69 lits. Enfin, les BPC ont toutes les infrastructures de commandement et de communication permettant d’accueillir un état-major capable de commander un groupe aéronaval.

Les exemplaires vendus à la Russie ont semble-t-il été adaptés aux conditions particulières des mers froides, permettant au BPC de naviguer par -25 degrés Celsius avec une coque renforcée.

La Marine nationale dispose de trois navires BPC (Mistral, Tonnerre et Dixmude). Entrés en service à partir de 2005, ils ont depuis démontré leur utilité et leur efficacité à mener un éventail très large de missions (notamment au Liban et en Libye), au point qu’on les surnomme les «couteaux suisse» de la Marine.

 

Une vente qui fait «grincer des dents»

Dès les premières rumeurs de l’intérêt russe pour les navires Mistral français en 2009, les autorités américaines ont manifesté leur désaccord à propos de cette vente, tout comme plusieurs pays membres de l’OTAN.

Depuis le début de la crise ukrainienne, les déclarations d’élus et de responsables américains se sont multipliées pour demander l’annulation du contrat BPC. De plus, lors du sommet du G7 à Bruxelles, le président Barack Obama a fait part de son souhait que la France suspende cette vente.

Les responsables américains ne sont pas les seuls à voir d’un mauvais œil la réalisation de ce contrat, le ministre polonais des affaires étrangères, Radoslaw Sikorski a clairement dit que cette vente ne devait pas se faire, lors d’un entretien au journal le Monde le 3 juin. De plus, le ministre des affaires étrangères lituanien, Linas Linkevicius, a quant à lui suggéré d’intégrer dans la troisième vague de sanctions un embargo sur les armes à destination de la Russie. Pendant ce temps, les autorités canadiennes restent muettes sur la question.

 

Les autorités françaises résistent aux pressions

Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, a défendu la position de la France lors d’un déplacement aux États-Unis les 12 et 13 mai derniers. Il a déclaré que « La règle dans le domaine des contrats, c’est que les contrats qui ont été passés sont honorés », « Juridiquement, nous n’avons pas la possibilité de ne pas les honorer », alors que « plus de la moitié » des 1,2 milliard d’euros ont déjà été versés par la Russie.

Rompre ce contrat entraînerait prés d’un milliards d’euros de pénalités, cela obligerait également Paris à trouver de nouveaux acquéreurs pour ces deux navires, alors que le budget du ministère de la Défense ne peut pas supporter l’achat et l’entretien de deux navires supplémentaires. En effet, la Défense française qui voit son budget fondre depuis la fin de la Guerre froide, va devoir encore trouver 350 millions d’euros d’économies dans le cadre d’un plan d’économies du gouvernement français. Par ailleurs, ce contrat a permis de maintenir 1 000 emplois aux chantiers de Saint-Nazaire, qui en 2011 avait bien besoin de commandes pour subsister.

Seule une troisième vague de sanctions décidée par l’Union européenne pourrait obliger la France à renoncer à ce contrat, celle-ci pourrait inclure des mesures de rétorsion dans les domaines de l’énergie, la finance et la défense.

 

Le Canada sanctionne et déploie des militaires canadiens en Europe de l’Est

Le Canada a multiplié les signes de soutien aux pays d’Europe de l’Est afin de montrer son désaccord avec les agissements de la Russie en Ukraine.

Fin avril, Ottawa a envoyé six avions de chasse CF-18 en Roumanie, dans le cadre des mesures engagées par l’OTAN pour rassurer les pays membres de l’organisation suite à la crise ukrainienne. La frégate NCSM Regina a également été déployée en Méditerranée en vue de rejoindre la Mer noire.

De plus, une cinquantaine de militaires canadiens ont participé du 5 au 9 mai à Swidwin, en Pologne, à un exercice de l’OTAN.

Comme les Etats-Unis, le Canada a sanctionné de nombreux responsables russes et ukrainiens et est même allé jusqu’à boycotter une réunion d’un groupe de travail du Conseil de l’Arctique, qui s’est tenue les 14 et 15 avril derniers à Moscou.

Malgré tout cela, les autorités canadiennes n’ont pas réagi au sujet de la vente des navires français à la Russie, alors que les autorités américaines et plusieurs pays membres de l’OTAN ont fait part de leurs inquiétudes à ce sujet à plusieurs reprises.

Contacté le 20 mai à propos de la vente des BPC par la France à la Russie, le ministère de la Défense canadien a répondu que : « Le gouvernement du Canada ne commente pas sur la vente d’une quelconque acquisition de défense entre deux nations étrangères. »

De plus, hasard du calendrier, le BPC Mistral et la frégate La Fayette, doivent se rendre aux alentours de la fin du mois de juin au large de la Gaspésie, au Québec, afin d’effectuer un exercice de débarquement avec l’armée canadienne, dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc qui vise à former les futurs officiers de la Marine nationale. Début juin, les deux navires ont mené des exercices avec l’US Marine Corps au large de la Virginie.

 

Les intérêts économiques plus forts que la géopolitique?

En étudiant la liste des dernières personnalités sanctionnées par Ottawa, on remarque que certains proches du président Poutine ont été épargnés, à savoir : Sergei Chemezov, dirigeant de l’entreprise Rostec, et Igor Sechin, directeur général de Rosneft, alors que les Etats-Unis ont frappé d’interdiction de visa et gelé les avoirs personnels de ces deux apparatchiks russes.

Interrogé sur cet «oubli» par des députés de l’opposition, le gouvernement canadien a répondu que:

«Notre but est de pénaliser la Russie, ce n’est pas de faire des pieds et des mains pour pénaliser des entreprises canadiennes», «Nous allons continuer à faire pression sur la Russie, nous allons continuer à imposer des sanctions avec nos alliés, mais nous allons aussi veiller aux intérêts plus larges du Canada» selon une source du gouvernement Canadien citée par l’agence de presse Reuters.

En effet ces deux proches de Poutine sont à la tête de deux entreprises russes en affaires avec des entreprises canadiennes.

Sergei Chemezov, dirige l’entreprise Rostec qui est actuellement en négociation depuis 2013 pour la fourniture par l’entreprise canadienne Bombardier de 100 avions court-courrier Q400, ainsi que l’installation d’une usine d’assemblage d’avions en Russie, pour un montant s’élevant à 3,4 milliards de dollars. Les deux groupes sont également liés de longue date par une co-entreprise dans le domaine ferroviaire.

Igor Sechin, est lui à la tête de l’entreprise Rosneft, un des géants pétroliers russe avec Gazprom et Lukoil, qui est engagée à hauteur de 30% dans un champ pétrolier d’Exxon Mobil dans la province de l’Alberta.

De plus, comme l’entreprise STX France, le contrat en cours de négociations entre Rostec et Bombardier est crucial pour l’avionneur canadien puisque celui-ci fait face à de gros retards sur sa nouvelle gamme d’avions CSeries dont les essais viennent d’être stoppés, suite à une défaillance d’un des moteurs du nouveau jet.

En dépit de la volonté canadienne de sanctionner le pouvoir russe, il est donc difficile aux autorités canadiennes de critiquer le maintien du contrat des BPC entre la France et la Russie alors qu’Ottawa agit de même en voulant préserver les affaires en cours entre des entreprises nationales et russes, en évitant soigneusement de sanctionner des responsables russes engagés dans des contrats importants avec des entreprises canadiennes.

Les choses ne sont pas différentes en Norvège, où début avril Igor Sechin s’est rendu à Oslo pour rencontrer le ministre du pétrole et signer de nouveaux accords et contrats entre Rosneft et Statoil. Pendant ce temps, le pétrolier français Total a acheté la première cargaison de pétrole en provenance de l’Arctique russe.

Alors que les pays occidentaux continuent de ressentir les effets de la crise économique, il est presque impossible aux gouvernements d’ignorer les effets que peuvent avoir sur leurs intérêts nationaux des mesures de rétorsion économiques contre la Russie.

Avec la tenue du scrutin présidentiel ukrainien sans incidents notables, ainsi que la rencontre organisée par le président français François Hollande entre le président russe Vladimir Poutine et le nouveau prèsident ukrainien Petro Porochenko, en marge des commémorations du 6 juin 1944, une certaine désescalade semble s’amorcer entre les pays occidentaux et la Russie, éloignant d’autant une troisième vague de sanctions venant des pays européens et donc d’un possible blocus sur les ventes d’armes. Toutefois, la crise ukrainienne n’est pas encore terminée et ses conséquences n’ont pas fini de se faire sentir. Vont-elles par exemple affecter les relations entre la Russie et le Canada au sein du Conseil de l’Arctique, organisme de coopération internationale qui a su jusqu’à présent se préserver des crises internationales?

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 19:55
photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

 

12/06/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le ministère de la Défense annonce que la France investira 200 millions d'euros supplémentaires dans les drones militaires.

 

Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. Une semaine après l'arbitrage rendu par l'Élysée sur le budget de la défense et après les célébrations du Débarquement pendant lequel l'aviation a joué un rôle clé, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, enfonce le clou. L'argent dépensé par la nation dans sa défense, en particulier dans son aéronautique de combat, permet de maintenir les compétences et les emplois à forte valeur ajoutée en France, de franchir de nouvelles marches technologiques et d'en faire bénéficier les activités civiles.

 

«L'existence d'une filière aéronautique forte est décisive pour la France», a lancé le ministre de la Défense, jeudi, depuis le centre des essais en vol de la Direction générale de l'armement (DGA) à Istres (qui fête ses 70 ans). Il avait auparavant assisté à un vol d'essai de nEUROn, démonstrateur technologique de drone de combat développé sous maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation.

 

«Je me réjouis que le ministre de la Défense soit venu aujourd'hui à Istres pour voir voler le nEUROn, a commenté Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Cet avion est le symbole de l'excellence technologique de Dassault Aviation et de ses partenaires européens. Pour nous, elle résulte de notre expérience dans les avions de combat et spécifiquement avec le Rafale. Avec nEUROn, nous avons réalisé une première européenne pour des montants dix fois moindres que nos concurrents américains.»

 

Chasseur du futur

 

«Le niveau d'excellence qui est aujourd'hui le nôtre dans ce domaine est le fruit d'investissements de R & D menés depuis des décennies, mais aussi de la volonté politique de conserver l'aviation militaire comme un pilier de notre défense», a martelé Jean-Yves Le Drian.

 

«nEUROn vole car nous avons investi régulièrement. Nous ne sommes pas dans la déclaration d'intention, nous sommes dans le concret», souligne, pour sa part, la DGA, maître d'ouvrage du démonstrateur technologique qui préfigure les chasseurs du futur. La France poursuivra son effort dans le cadre de la coopération franco-britannique scellée lors du sommet de Lancaster House en 2010. Jean-Yves Le Drian a annoncé qu'il formaliserait, lors du salon aéronautique de Farnborough mi-juillet, l'accord de principe pris lors du sommet de Brize Norton en février 2014, en lançant la phase de définition du Système futur de combat aérien (FCAS), appelé à succéder aux chasseurs européens actuels (Rafale, Typhoon et Gripen) à horizon 2030.

 

Cela pour 200 millions d'euros répartis entre industriels français et britannique, qui mèneront des travaux en commun. «Je me félicite que la France et le Royaume-Uni aient pris la décision de lancer un futur drone de combat qui sera confié à Dassault Aviation et BAE Systems et leurs partenaires, a souligné Éric Trappier. Cela nous permettra de capitaliser sur les acquis du nEUROn et de préparer avec les Britanniques l'avenir de l'aviation de combat.»

 

Chacun des deux industriels apportera son expérience, acquise lors du développement de démonstrateurs technologiques d'avion de combat sans pilote à bord (UCAS), une des composantes du FCAS. Le futur programme bénéficiera de l'expérience acquise par Dassault Aviation sur nEUROn et de BAE Systems sur Taranis. Le lancement de la phase de définition du chasseur du futur durera deux ans, jusqu'en 2016, et le développement d'un démonstrateur franco-britannique se déroulera entre 2016 et 2020.

 

Irriguer la filière

 

Cette décision marque la volonté de la France de rester aux avant- postes dans l'aéronautique militaire. Cela grâce à la capacité de la DGA et de l'industrie à travailler en coopération avec des partenaires européens et de développer des technologies d'avenir en entraînant derrière elles toute une filière, composée de quelque 4.000 PME. «nEUROn, c'est un nouveau chapitre de l'aéronautique militaire en France, (…) avec l'ambition de développer les compétences des bureaux d'étude d'un secteur industriel aussi stratégique pour notre souveraineté», a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

L'aéronautique de combat est une des priorités du budget de recherche et technologie (R & T) de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Sur les 4,5 milliards d'euros prévus pour la R & T sur la période, 20% seront consacrés aux avions de combat. Des crédits qui serviront aussi à améliorer l'existant. En janvier, la DGA a commandé pour 1 milliard d'euros le développement du nouveau standard du Rafale (F3R). Un contrat qui irriguera l'ensemble de la filière. «À lui seul, le programme Rafale représente 7.000 emplois en France. Il implique environ 500 entreprises sous-traitantes, dont une forte majorité de PME», a insisté Jean-Yves Le Drian, en rappelant que «les programmes militaires représentent un quart des 300.000 emplois en France du secteur aéronautique et spatial».

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 18:55
Du 16 au 20 juin, venez rencontrer l’ONERA à Eurosatory

 

11.06.2014 - ONERA.fr

Acteur majeur en sciences et technologies au service de la Défense, l’ONERA présentera au salon Eurosatory (hall 5, stand K618) ses projets et axes de recherche en matière de Défense.

En vedette seront présentées les thématiques suivantes:

 

Renseignement d'origine image

  • Imagerie hyperspectrale : quantifier la plus-value de l'imagerie spectrale pour les besoins militaires qui est une avancée majeure pour les systèmes de renseignement
  • Imagerie infrarouge miniaturisée  (démo prévue) : faciliter l'intégration des systèmes d'imagerie sur les plates-formes et réduire leurs coûts d'installation et d'utilisation
  • Traitement d'images (démo prévue) : accélérer la boucle du renseignement par l'extraction de l'information pertinente dans l'image

 

Guidage Navigation : anémomètre embarqué pour hélicoptère Tigre : améliorer la sécurité aérienne par une mesure robuste des paramètres air

Matériaux fonctionnels : Offrir des performances mécaniques hors normes à bas coût, de la très grande série (bras de suspension C3) aux applications les plus exigeantes en terme de performances (vols hypersoniques)

  • Céramique polycristalline transparente pour protection balistique
  • Céramique pour application missile
  • Céramique haute température (UHTC) pour application missile
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