Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 15:46
Opération Barkhane : mise en place des infrastructures C135 par le GAAO sur le DETAIR de Niamey

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Depuis début décembre 2014, le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) œuvre sur le détachement air (DETAIR) de Niamey, dans le cadre de la mise en place du plot C135. Il assure les travaux de réaménagement du DETAIR et notamment l’installation des infrastructures destinées à accueillir le détachement du groupement de ravitaillement en vol.

 

Sur le plan logistique, Niamey se situe au cœur du dispositif routier et aérien de la force Barkhane. Dans le cadre de la montée en puissance du DETAIR de Niamey, qui compte déjà un détachement drones, un détachement chasse et un groupement de transport opérationnel, la plateforme se prépare à accueillir prochainement le Boeing ravitailleur C135. Afin de répondre aux besoins de ce futur détachement, le GAAO a procédé à la mise en place de plusieurs bungalows qui serviront de bureaux au détachement C135, et de deux hangars de stockage.

 

Depuis novembre 2012, un détachement de militaires de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne est déployé à Niamey afin d’assurer l’appui au déploiement opérationnel des unités. Le GAAO a notamment procédé à la mise en place d’infrastructures verticales(protections, clôtures, structures metalo-textiles, hangar avion et bungalows), en coopération avec le groupement aérien des installations aéronautiques, responsable de l’approvisionnement des matériels d’infrastructures spécifiques.

 

La mission principale du GAAO consiste à réaliser les infrastructures opérationnelles initiales, nécessaires au déploiement d’un dispositif aérien sur un théâtre d’opération extérieur. Il est en mesure d’agir en autonomie complète, sur court préavis, avec une capacité d’autoprotection.

 

Expert en matière de projection et d’appui opérationnel, le GAAO s’est illustré dès le début de l’opération, en assurant les capacités de déploiement de la force Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : mise en place des infrastructures C135 par le GAAO sur le DETAIR de NiameyOpération Barkhane : mise en place des infrastructures C135 par le GAAO sur le DETAIR de Niamey
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:45
Le service de santé se prépare à lutter contre Ebola



22/12/2014 C. Bobbera  - DICOD

 

Une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux du service de santé des armées (SSA)  ont  suivi une formation spécifique au Centre de formation opérationnelle Santé (CeFOS) de la Vabonne (Ain),  organisée du 15 au 19 décembre 2014.  Ils se sont préparés à  occuper des fonctions d’encadrement au sein du centre de traitement pour les soignants  (CTS) à Conakry, en Guinée.


Ce centre, pleinement opérationnel début 2015,  répond à l’objectif fixé par la France de lutter activement contre la maladie Ebola. Il est destiné en priorité aux soignants guinéens et de toutes autres nationalités amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays. Le CTS  apportera une plus-value de dépistage, de diagnostic et de traitements. Le SSA est l’unique organisme à concevoir et à démarrer cette mission en Guinée.

 

voir la video

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:45
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry



22/12/2014 Source EMA

 

Le 20 décembre 2014, Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies s’est rendu au centre de traitement des soignants (CTS) en cours d’installation à Conakry en Guinée.

Quelques jours après le début des opérations de montage du centre de traitement des soignants (CTS), les militaires français ont reçu le secrétaire général de l’ONU, monsieur Ban Ki Moon, pour une visite du site qui recevra le personnel médical susceptible d’avoir été contaminé par le virus Ebola.

Au cours de cette visite marquée par la présence du président guinéen Alpha Condé, de monsieur Bertrand Cochery, ambassadeur de France en Guinée Conakry et du docteur Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé, le secrétaire général de l’ONU a chaleureusement remercié la contribution française pour la constitution de ce CTS et son engagement en vue de l’éradication du virus Ebola. Il a par ailleurs salué la France pour ses nombreux engagements pour la sécurité, de paix et le développement, en particulier au Mali et en Centrafrique.

La plupart du matériel avait été prépositionné par l’intermédiaire du BPC Tonnerre. Un complément a été acheminé en début de semaine grâce au concours d’un bâtiment de la Marine néerlandaise Karel Doorman - via La Rochelle – lui-même en route vers la Guinée avec du matériel destiné à la lutte contre Ebola dans la région. Il s’agit d’une dizaine de conteneurs, d’un véhicule de type VLRA NRBC (Véhicule de Liaison, de Reconnaissance et d'Appui, configuré pour les risques dits de catégorie « Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques ») et de deux remorques du service des essences des armées.

Les bonnes relations avec les autorités guinéennes permettent de tenir le calendrier de déploiement prévu. Ce CTS devrait ainsi être pleinement opérationnel début 2015. Il sera composé :
d’une unité de traitement Ebola pour la prise en charge de soignants présents en Guinée (Guinéens et expatriés) éventuellement contaminés par le virus Ebola ;
d’une unité médicale de transit avec capacité d’hospitalisation médicale pour le soutien médical du personnel du CTS ;
d’une pharmacie ;
d’un laboratoire.

 

Une centaine de militaires français seront déployés pour son fonctionnement, incluant plus d’une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux issus du service de santé des armées. La mise en condition avant projection de ce personnel a débuté cette semaine au régiment médical de la Valbonne.

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

 

Pour accéder au dossier de presse "Ebola" Cliquez ici !

Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:45
Opération Barkhane : une journée au sein du détachement de protection

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le camp « Sergent-chef  Adji KOSSEI » de N’Djamena, qui héberge notamment le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de l’opération Barkhane, mais également le groupement tactique désert Est (GTD-E), le détachement Air (DETAIR) du fuseau Est, le groupement de soutien opérationnel (GSO) et le groupement transmissions (GTRS), constitue la principale emprise du fuseau Est et le centre névralgique de l’opération interarmées Barkhane. La protection de ce camp constitue à ce titre une mission primordiale.

 

Celle-ci est assurée par le détachement de protection du groupement de soutien opérationnel, composé de commandos de l’Air. Parmi eux, deux équipes cynotechniques qualifiées ARDE (Appui à la recherche et à la détection d’explosif) ont pour mission particulière de veiller à ce que les véhicules provenant de l’extérieur ne comportent pas de danger lié à un dispositif explosif. Leur qualification de moniteur EOR (Explosive Ordnance Reconnaissance) leur permet de détecter visuellement tout dispositif, tandis que les capacités olfactives des chiens (300.000 capteurs) et leur entraînement spécifique leur permettent de détecter toute matière explosive, même en quantité infime. « Nous utilisons seulement un papier imbibé de matière explosive pour relancer la motivation du chien », explique le sergent M., du commando parachutiste de l’Air n°20 (CPA 20). Le maître-chien oriente la recherche en s’appuyant sur les connaissances acquises au cours de ses différentes formations mais également sur son expérience.

 

Ainsi, chaque véhicule doit être considéré comme potentiellement dangereux. A ce titre, les nombreuses livraisons de carburant indispensables au bon déroulement des opérations font l’objet d’une attention particulière: « nous ne savons pas exactement où ces véhicules ont séjourné ni les personnes qui ont pu les approcher, à partir de là, un doute existe», commente le capitaine C., le chef du dispositif de protection du site.

 

Après chaque opération de fouille, les équipes cynotechniques du détachement de protection achèvent leur service avec le sentiment du devoir accompli, conscientes d’avoir rempli une mission essentielle à la sécurité du camp.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : une journée au sein du détachement de protection
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 12:45
Opération Barkhane : au cœur de la coopération (Jdef) -  [Intégrale]

 

23.12.2014 ASP Camille MARTIN

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération », le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

« Quarante et quelques degrés, les véhicules roulent pendant des heures pour atteindre leur prochain objectif. Le sable et la poussière, soulevés par les blindés, s’infiltrent partout. Pour protéger un minimum notre matériel, la caméra est emmitouflée dans un chèche kaki. Les heures sont longues sous la chaleur intenable et nous attendons le coucher du soleil. Quatre heure du matin, nous sortons de nos lits picots après une nuit réparatrice passée sous les étoiles, au pied de notre VAB stationné au milieu des cailloux. Le soleil n’est pas encore levé, mais nous commençons déjà à tourner les premières images. La journée ne fait que commencer. »
 

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 19:45
Somalie: retrait des soldats sierra-léonais

Sierra Leonian troops conduct a foot patrol near the city of Kismayo in Southern Somalia - photo AMISOM

 

21.12.2014 BBC Afrique

 

L’UA a décidé de remplacer les soldats sierra-léonais partis de la Somalie par des forces en provenance d’autres pays, en raison de la présence de la fièvre Ebola dans leur pays.

 

Plus de 800 soldats sierra-léonais ont quitté la Somalie, où ils étaient en mission pour l’Union africaine.

La plupart d’entre eux étaient en poste au port de Kismayo, dans le sud de la Somalie.

Le départ des soldats sierra-léonais avait été retardé de presque six mois, car un de leurs compatriotes censés les remplacer avait été infecté par le virus Ebola.

La Sierra-Leone, la Guinée et le Liberia sont les pays les plus touchés par l’épidémie de fièvre Ebola, qui a fait au moins sept mille morts en Afrique de l’Ouest, de fin 2013 à nos jours, selon un décompte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 17:45
British Army medic returns from training in fight against Ebola


19 déc. 2014 British Army

 

Private Danielle Pattinson, of 35 Squadron 5 Armoured Medical Regiment, has recently returned from Sierra Leone where she has been training Sierra Leonean healthcare workers and volunteer hygienists in the fight against Ebola.

The Army medic from Barrow-in-Furness was one of more than 40 personnel who successfully completed their task at the Ebola Training Academy, which they established at the National Stadium in Freetown.

Their task was to train people in the use of protective personal equipment, which would protect them from coming into bodily contact with Ebola sufferers, allowing them to administer care to the sick and dying with minimal risk to themselves.

Danielle said: “I’m so glad to be home for Christmas. We weren’t sure how long we were going to be out there for until the last minute. They did say we could be anything between two and six months, so a lot of us had prepared to be out there for Christmas, so it was a nice surprise to be told that we were coming back.”

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 16:45
Barkhane : au cœur de la coopération - 2e partie (Jdef)


19 déc. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération», le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

Dans la seconde partie, nous suivrons, sur le sol malien, l’opération Piana, symbole de la coopération avec les forces armées maliennes. Dans la chaleur et la poussière, nous partagerons le quotidien des militaires sur le terrain.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:45
L'Afrique autour de Le Drian

 

16.12.2014 par Frédéric Pons - Valeurs Actuelles
 

Forum. Jean Yves Le Drian a réussi son pari de tenir un premier Forum international sur la paix et la sécurité à Dakar, ces 15 et 16 décembre, un an tout juste après l'annonce de ce projet faite à l'Elysée.

Autour de lui, avec le soutien logistique du Sénégal et de la CEIS (Compagnie européenne d'intelligence stratégique) présidée par l'ancien député UDF Olivier Darrason, 38 pays représentés, une vingtaine de parlementaires (députés et sénateurs), trois anciens ministres (Gérard Longuet, Elisabeth Guigou, Michel Roussin), la fine fleur de la réflexion stratégique française (Fondation pour la recherche stratégique, Secrétariat général de la Défense nationale, Délégation des Affaires stratégiques du ministère de la Défense, le Centre d'analyse du Quai d'Orsay), ainsi que quelques figures de proue du renseignement militaire français : les généraux Christophe Gomart (Direction du renseignement militaire) et Grégoire de Saint Quentin (Commandant des opérations spéciales) ou l'amiral Marin Gillier (patron de la Coopération de sécurité et de défense aux Affaires étrangères).

Malgré la pression des Américains déjà présents en force dans l'ouest du continent, notamment pour venir traiter le problème Ebola, Le Drian a confirmé la place centrale de la France au cœur du dispositif de sécurité en Afrique, zone où l'ONU entretient neuf de ses seize opérations de maintien de la paix, avec 110 000 casques bleus sur un total de 125 000.

Les militaires français ont confirmé le renforcement des capacités de leurs adversaires djihadistes, que certains définissent comme une "quatrième génération" de terroristes. Leur force est d'associer aujourd'hui une idéologie conquérante et des capacités militaires réelles pour se tailler des territoires.

L'ancien président du Nigéria Olusegun Obasanjo a jeté un froid dans l'assistance majoritairement africaine avec sa franchise : " Tous les conflits sont le produit de la mauvaise gouvernance, il est temps que l'Afrique prenne des initiatives". Les participants au Forum ont baptisé Jean-Yves Le Drian "Le Drian l'Africain",  compliment auquel il est sensible, et qui ne fait que confirmer sa prééminence sur Fabius sur le dossier Afrique.

Paris conforte le Sénégal, l'un de ses plus vieil ami et allié africain au premier rang des rares pôles de sécurité en Afrique.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)

Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)


18.12.2014 par RFI
 

Au Cameroun, 116 miliciens du groupe terroriste islamiste Boko Haram sont morts alors qu’ils tentaient d’attaquer l’armée camerounaise, rapporte le ministère de la Défense. Les assaillants ont mené une offensive mercredi en fin de matinée sur les positions de l’armée à Amchidé, une ville frontalière du Nigeria. Les combats ont duré plus d’une heure et ont causé la mort d’un soldat camerounais alors qu’autre est toujours porté disparu.

 

Les combats ont eu lieu à Amchidé, l’un des postes frontière qui subissent le plus le harcèlement des éléments de Boko Haram jeudi en fin de matinée. Les sources militaires camerounaises confient que les assaillants étaient très nombreux, environ un millier d’hommes.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
Boko Haram a enlevé au moins 185 personnes au Nigeria

Un nouvel enlèvement de masse. Boko Haram s'était (tristement) rendu célèbre en enlevant plus de 200 lycéennes à Chibok, dans le nord est du Nigeria. Le groupe salafiste a récidivé, en opérant un nouvel enlèvement de masse, dans la même région. 185 personnes au moins auraient été enlevées lors de l'attaque du village de Gumsuri, selon les responsables de la milice locale, qui déplorent également 32 morts. Parmi les personnes handicapées, des femmes et des enfants, garçons et filles.

 

>> ECOUTEZ AUSSI : La terreur Boko Haram

 

Esclaves sexuels et combattants forcés. Ces prisonniers servent d'esclaves sexuels, s'acquittent des tâches ménagères et de la cuisine dans les camps du groupe, tandis que les jeunes femmes sont mariées de force. Ils sont aussi régulièrement alignés en première ligne lors des combats, comme le précise un rapport de Human Rights Watch.

 

>> LIRE AUSSI - Sur la piste de Boko Haram, reportage embarqué avec les milices locales

 

Retranchés dans la forêt de Sambisa. Les islamistes ont fait monter les otages à bord de camions et les ont emmenés dans la forêt de Sambisa, un de leurs fiefs. L'attaque a eu lieu lundi. Si les informations sur cette attaque ont mis quatre jours à émerger, c'est notamment à cause de l'absence quasi-totale de réseau de téléphonie mobile et des routes en mauvais état dans cette région.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
Somali pirates are "not defeated but dormant," says Puntland's Minister for Maritime Transport

 

12/15/2014 Defence IQ Press
 

Hon. Abdalla Jama Saleh is the Minister of Maritime Transport, Ports and Counter Piracy for Puntland. He is charged with leading the country’s counter piracy efforts by working with the international community to fight piracy inland and along the coast of Puntland. He spoke to Defence IQ about the decline of piracy off the Somali coast and how that has given rise to new maritime challenges in the Gulf of Aden…

 

Defence IQ: Piracy in the Gulf of Aden has fallen dramatically in the last few years – what are the main reasons for this? What have been the key lessons learned during this period?

 

Hon. Adballa Jama: The success against piracy is down to cooperation between at us and the international community. We fought with the pirates inland at their hideouts and points of gathering.  We used force on certain occasions; we used religious guidance by preachers stating that piracy is forbidden and any income directly or indirectly is illegitimate and absolutely forbidden. We successfully reached the point that they could not buy properties or marry with the piracy money. Besides that anybody caught by the international armada was given a long prison term. The international navy presence in the area was a major factor too.

 

Read full interview

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
Virus Ebola - source electroniques-biz

Virus Ebola - source electroniques-biz


18.12.2014 par BBC Afrique
 

Une des bases logistiques contre Ebola a pris feu très tôt jeudi matin, près de l’aéroport de Conakry, la capitale guinéenne.

 

Le correspondant de BBC Afrique à Conakry rapporte qu’une épaisse fumée visible depuis les quartiers alentours s’est dégagée pendant de longues heures. L’incendie qui s’est déclarée n’a pu être maîtrisée qu’en milieu d’après-midi. La base logistique sert à entreposer le matériel destiné à la lutte contre Ebola. L’entrepôt en question a totalement brûlé. L’origine de l’incendie n’est pas encore connue et aucune déclaration officielle n’a été faite jusqu’à présent. Cette incendie intervient alors que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, entame une tournée en Afrique de l'Ouest.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
RCA: entre 6000 et 10000 enfants-soldats dans des groupes armés

 

19-12-2014 Par RFI

 

L’ONG britannique Save the Children a publié hier, jeudi, un rapport intitulé « Piégés dans une zone de combat » consacré à l’« urgente nécessité de démobiliser » les enfants-soldats en Centrafrique. L’ONG rappelle qu’entre 6 000 et 10 000 enfants se retrouvent aujourd’hui dans un groupe armé alors qu’ils étaient 2 500 au début du conflit. Ce rapport est publié à Dakar, au siège régional de l’organisation.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 21:45
La Tunisie hérite de la présidence de «l’Initiative 5+5 Défense»

 

17-12-2014 par Anas Amine- lesafriques.com

 

La présidence périodique 2015 de «l’Initiative 5+5 Défense» a été confiée à la Tunisie pour succéder à l’Espagne. Une décision prise à la clôture de la 10ème réunion des ministres de la Défense nationale des pays du Maghreb et du sud de l’Europe, organisée du 10 au 12 décembre à Grenade (sud de l’Espagne).

 

Le ministre de la Défense, Ghazi Jeribi, a souligné, à cette occasion que «cette responsabilité permettra à la Tunisie de répondre avec efficience aux défis sécuritaires confrontés au Maghreb et de faire face aux menaces internes et externes qui pèsent sur la région».

 

La réunion a constitué une occasion aux hauts responsables méditerranéens pour passer en revue les risques qui menacent la sécurité et la stabilité de leurs pays, à savoir le terrorisme jihadiste, le trafic de drogue, la traite d’êtres humains, les migrations clandestines massives...

 

Par ailleurs, ils ont fait part d’une vive inquiétude face à la détérioration de la situation en Libye, dirigée par deux gouvernements et deux Parlements se disputant le pouvoir à distance, exprimant le souhait de voir se dessiner une solution à la crise.

 

Lancée en 2004, l’Initiative 5+5 Défense, regroupant cinq pays européens (France, l’Espagne, Italie, Malte et Portugal) et cinq Africains (Libye, Algérie, Tunisie, Maroc et Mauritanie), se propose de renforcer la coopération entre les États membres à travers la promotion de l’action commune et des compétences entre leurs forces armées respectives et l’échange d’expériences et d’expertises.

 

L’objectif de cette initiative est la prise en compte, en commun, des problèmes de sécurité dans la Zone de la Méditerranée occidentale, la lutte contre le terrorisme et les trafics de tout genre, la surveillance et la sécurité maritime, la sûreté aérienne, la protection des populations civiles en cas de catastrophes, en plus du domaine de la formation et de la recherche.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:45
Nigeria : 54 militaires condamnés à mort, pour mutinerie, par une cour martiale

 

 

18/12/2014 Le Point

 

Ces soldats avaient refusé de participer à une opération contre les islamistes de Boko Haram, s'estimant sous-équipés pour cette mission.

 

Une cour martiale nigériane a condamné à mort, mercredi, cinquante-quatre soldats accusés de mutinerie pour avoir refusé de participer à une opération contre les islamistes de Boko Haram dans le nord-est du pays, a indiqué leur avocat. "Ils en ont condamné cinquante-quatre à mort et acquitté cinq", selon l'avocat des droits de l'homme, Femi Falana, à l'annonce du verdict de ce procès qui a commencé le 15 octobre à huis clos. Les journalistes ont été refoulés avant l'énoncé du verdict et les responsables militaires n'étaient pas immédiatement disponibles pour le commenter. Un verdict similaire avait été prononcé en septembre contre douze soldats qui avaient tiré sur leur commandant à Maiduguri, capitale de l'État de Borno (nord-est) où l'armée combat les islamistes.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:45
Sécurité en Afrique : le Forum de Dakar expose plus de problèmes que de solutions

 

17/12/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

Face aux menaces, les États africains peinent à unir leurs efforts. Paris veut les y aider en mettant la main au portefeuille. Jusqu'à quand ?

 

La France veut bien continuer à voir ses armées se décarcasser pour l'Afrique, sous le coup des graves menaces transnationales que constituent le djihadisme au Sahel et le mouvement terroriste Boko Haram, qui prospère au nord du Nigéria en débordant sur le Cameroun. Mais elle souhaite que les Africains se prennent davantage en main, travaillent davantage entre eux et consacrent davantage de moyens à leur défense. Tel est en substance le message que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est venu adresser aux participants du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se terminera le mardi 16 décembre en fin de journée.

À ses yeux, il convient de "faire de la coopération la règle, et non plus l'exception. L'enseignement que nous retirons des opérations Serval et Sangaris, mais aussi de nos engagements dans les missions onusiennes et européennes déployées en Afrique, est simple : une gestion strictement nationale des enjeux de sécurité est désormais une illusion. La menace terroriste n'a pas de frontières. Elle se nourrit justement de leur absence, de leur porosité, et prospère grâce à la fragilité des espaces transfrontaliers."

 

Des solutions extérieures

Du côté africain, le message est passé. Bien que les participants politiques, militaires ou "académiques" au forum soient majoritairement venus de l'Afrique francophone et que l'absence de certains partenaires stratégiques de premier plan - singulièrement l'Algérie et l'Afrique du Sud - ait été remarquée, il est clair que les préoccupations françaises ont trouvé un écho. Sur ce continent où, comme dans le reste du monde, les conflits interétatiques ont le plus souvent cédé la place à des guerres intérieures, les menaces sont protéiformes.

Face aux plaies du terrorisme, des États faillis, des pandémies comme Ebola, ou de la piraterie maritime dans les golfes d'Aden ou de Guinée, entre autres, les Africains sont souvent tentés de se reposer sur des solutions militaires ou autres venues de l'extérieur. Bien sûr, les États font souvent face à des impossibilités budgétaires. Pour autant, l'un des participants africains a souligné dans l'une de ces tables rondes où la parole s'est souvent libérée : "On ne peut pas avoir une volonté politique et compter sur les autres pour la financer !"

 

Trouver des financements

De fait, exemple parmi tant d'autres, la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) voit tous ses personnels payés par l'Union européenne, et l'intégralité de la logistique financée par l'ONU. Lors d'un débat sur la situation dans le golfe de Guinée, un participant s'indigne de l'absence de moyens consacrés par les États à la lutte contre la piraterie maritime, alors même que les États concernés tirent du pétrole extrait dans cette zone de substantiels revenus. Un amiral africain rétorque : "Nous avons du pétrole, nous avons du poisson, nous avons des ressources. Nous devons pouvoir trouver des financements." Une idée (pas très originale) émerge : faire payer aux entreprises étrangères le prix de cette sécurité. Il faudra qu'une voix s'élève pour rappeler que ces entreprises payent déjà des impôts et des taxes : "Il appartient aux chefs d'État et de gouvernement de donner leurs instructions..." En attendant, la Belgique paye toutes les dépenses du contingent béninois déployé par l'ONU en Côte d'Ivoire. Les États-Unis ont acheminé 250 véhicules de tous types pour la mission de l'Union africaine en Centrafrique. Quant aux Français, il suffit de se souvenir que les opérations extérieures (Opex) leur ont coûté 1,2 milliard d'euros en 2014.

 

Coordination balbutiante

Ce fait a été réaffirmé à longueur de discours à Dakar : la coopération militaire entre des États faisant face à des menaces cohérentes, coordonnées, transnationales est encore balbutiante. Et quand elle se produit, c'est souvent parce que l'aide internationale y est subordonnée. Cela étant, elle avance, comme l'a souligné le ministre de la Défense français. Devant son homologue sénégalais Augustin Tine, il a évoqué l'opération Barkhane qui engage 3 000 soldats français (plus environ un millier de forces spéciales) au Sahel, mais ne serait "pas qu'une opération militaire française. C'est un dispositif régional de contre-terrorisme inédit qui mise sur la coopération avec les cinq États concernés (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) et entre ces cinq États. Dans un proche avenir et sous l'effet de Barkhane, les opérations, au Sahel, à deux ou trois États se systématiseront pour mieux contrôler les zones de trafics, les frontières, ou les poches résiduelles d'activité terroriste. Le G5 Sahel, auquel s'associe la France, se renforcera. Les réunions des chefs d'état-major de la zone doivent favoriser cette montée en puissance opérationnelle qui fera le succès de ce dispositif régional."

Mais le chef d'état-major des armées françaises, le général Pierre de Villiers - invité permanent aux réunions du G5 -, brillait à Dakar par son absence. Tandis que les Sénégalais ont fait entendre leur voix s'indignant que leur pays n'y soit pas associé, ayant été "marginalisé, alors qu'il contribue à régler les problèmes dans toute la région".

Logiquement, le Forum de Dakar possède une vocation pérenne. Confirmation dans un an...

 

LIRE aussi notre article "À Dakar, l'Afrique face au défi de sa sécurité"

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:45
EFG : premier anniversaire de l’opération Sangaris

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 décembre 2014, les éléments français au Gabon (EFG) se sont rassemblés sur la place de France du camp de Gaulle afin de commémorer le premier anniversaire de l’opération Sangaris,et l’engagement des EFG en Centrafrique.

 

Présidé par le général Soriano, commandant des EFG (COMELEF Gabon) et premier commandant de l’opération Sangaris, cette cérémonie s’est déroulée en présence de Son Excellence Monsieur Renaux, ambassadeur de France au Gabon. Après la levée des couleurs et la lecture d’un ordre du jour, les autorités ont procédé à un dépôt de gerbe en mémoire des trois militaires morts au combat depuis le lancement de l’opération le 5 décembre 2013.

 

Au lancement de cette opération, les forces prépositionnées au Gabon ont été engagées pour armer le premier mandat et intervenir dans leur zone de responsabilité permanente (ZRP). Environ 400 soldats français du Gabon auront été engagés en Centrafrique, sans compter les centaines d’autres qui, à partir de Libreville ou de Douala au Cameroun, ont participé au soutien de cette opération.

 

En intervenant en urgence, cette opération a permis de mettre fin à un cycle d’exactions et empêché un désastre humanitaire annoncé. Cette intervention a également illustré la pertinence du dispositif prépositionné en Afrique, et des FFG en particulier qui, grâce à leur veille opérationnelle permanente et leur parfaite connaissance du milieu ont permis ce déploiement rapide et la prise en compte immédiate de la mission.

 

Depuis le 1er septembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues « éléments français au Gabon » (EFG), devenant ainsi la deuxième base opérationnelle de coopération sur la façade ouest-africaine avec celle constituée par les éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur la coopération régionale en accompagnant les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective, contribuant ainsi à la stabilité régionale.

 

Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun, Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

EFG : premier anniversaire de l’opération Sangaris
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:45
La FLF Guépratte en exercice interarmées au large de Djibouti

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 12 décembre 2014, à la suite de son appareillage de Djibouti, la frégate légère furtive (FLF) Guépratte engagée dans la Task Force 150 (TF 150), volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF), a participé à un exercice de récupération de commandos marine et de matériels parachutés en pleine mer, en collaboration avec les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Cet exercice complexe et peu habituel appelé TARPON, a mobilisé l’ensemble de l’équipage du Guépratte qui a participé à la réalisation du dispositif nautique mis en œuvre pour la récupération des quinze commandos et des caisses de matériel parachutés par le Transall C160 des forces françaises déployées à Djibouti (FFDJ). La préparation minutieuse de l’exercice et l’excellente coordination entre le Guépratte, les embarcations rapides qui ont effectué la récupération en mer et le Transall ont contribué à la réussite de cet exercice.

 

Ce TARPON a permis de mesurer la réactivité et l’excellent professionnalisme des différentes équipes du bord, qui, après cet entraînement, sont qualifiées pour conduire ce type de récupération. Cette méthode de projection peut par exemple être utilisée en cas de prise d’otage, dans le cadre des opérations de contre-terrorisme maritime

 

Le Guépratte a ensuite repris sa route et rejoint la TF 150 qu’elle a intégrée le 5 décembre dernier. Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF150 a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont en effet source d’instabilité dans ces régions traversées par les plus importantes routes commerciales au monde. La présence du Guépratte permettra également la collecte de renseignements, afin d’améliorer sa connaissance des différentes activités dans ces zones sensibles, tout en promouvant la coopération régionale avec les forces des Etats riverains.

La FLF Guépratte en exercice interarmées au large de DjiboutiLa FLF Guépratte en exercice interarmées au large de Djibouti
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:45
Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées  

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 11 au 18 décembre 2014.

 

Cette semaine, la force Barkhane a conduit plusieurs opérations au Nord Mali, avec une combinaison d’actions terrestres, aériennes et héliportées destinées à reconnaître des points d’intérêt et fouiller des caches possibles.

 

Ces opérations ont engagé des unités du groupement tactique désert Ouest, des hélicoptères de manœuvre et des moyens d’appui aérien et ISR au Nord de Bourem, à environ 180km au Nord de Gao.

 

Elles ont permis la découverte de nombreuses caches abritant un important stock d’armement, de munitions par milliers, d’outillage logistique et d’explosifs, ainsi que différents ateliers de fabrication d’IED.

 

Cette opération s’inscrit dans la continuité des précédentes actions de la force Barkhane, qui alterne en permanence opérations planifiées, d’opportunité et transfrontalières, avec parallèlement des actions dans la troisième dimension, qu’il s’agisse de frappes ou de renseignement.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 18 décembre 2014

 

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 11 au 18 décembre 2014.

 

En République centrafricaine, la situation est restée calme cette semaine malgré les échéances importantes à venir comme le forum politique et de réconciliation nationale qui devrait se tenir en début d’année dans la capitale.

 

A Bangui, une accalmie sécuritaire semble se dessiner avec l’affirmation de signaux plutôt vertueux, comme la tenue d’une conférence des maires de Centrafrique, la signature d’un partenariat entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement de transition, ou encore le lancement par le gouvernement de transition et la MINUSCA d’un processus de sélection et de réintégration des ex-FACA. Les patrouilles menées par la force Sangaris aux côtés de la MINUSCA, des forces de sécurité intérieures et de l’EUFOR RCA, révèlent une grande activité dans la ville et ses alentours : les marchés sont pleins, bien achalandés, et se déploient de plus en plus dans les quartiers qui étaient jusqu’à présent évités.

 

A l’Est, la situation reste marquée par les tensions entre les différents courants de l’ex-séléka. Pour autant, des signes encourageants sont là encore perceptibles, comme la tenue à Bambari d’une réunion rassemblant des représentants des anti-balakas, des ex-sélékas et les autorités locales, en présence de représentants de la MINUSCA et de la force Sangaris, ou encore la présentation le 9 décembre d’un groupe armé signifiant sa volonté de retrouver une vie normale et de cesser ses activités de brigandage.

Au bilan, la situation dans le pays est donc bien marquée par une accalmie, bien qu’elle demeure fragile : des poches de violence résiduelles sont toujours présentes dans la capitale, et l’Est est toujours le théâtre d’une logique de gains territoriaux visant certainement à peser sur le prochain forum politique et de réconciliation nationale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 18 décembre 2014
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 12:45
La Chine fournira du matériel militaire à la Guinée-Bissau

 

17-12-2014 French.china.org.cn

 

La Chine va offrir des équipements militaires à la Guinée-Bissau d'une valeur d'environ quatre millions de dollars, selon un protocole d'entente signé mardi par l'ambassadeur de Chine en Guinée-Bissau Wang Hua et le Secrétaire d'État de l'ordre public Domenico Sanca.

 

La nature et la quantité des équipements seront définies par les deux parties dans un protocole qui sera signé plus tard, précise-t-on de source officielle.

 

"Cette aide vise à réduire les difficultés existant dans les casernes", a expliqué l'ambassadeur de Chine.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 11:45
Le président tchadien appelle l’OTAN à intervenir à nouveau en Libye

 

17.12.2014 Par Nathalie Guibert (envoyée spéciale à Dakar, Sénégal) - Le Monde.fr

 

Pour le président du Tchad Idriss Déby Itno, « toutes les difficultés » sécuritaires de la région saharo-sahélienne, victime du djihadisme et des mouvements criminels, « sont nées en 2011 » de l’intervention militaire occidentale, et il faut désormais intervenir en Libye.

 

« Nos amis européens et occidentaux ne nous ont pas demandé quand ils ont attaqué la Libye. Non plus quand ils ont divisé le Soudan en deux », a lancé le chef de l’Etat tchadien à Dakar, mardi 16 décembre, en clôture du premier Forum international pour la paix et la sécurité en Afrique. Cette rencontre, lancée à l’initiative de la France et du Sénégal, a réuni experts, militaires, diplomates et chefs d’Etat pendant deux jours.

 

Répondant au président sénégalais Macky Sall, qui avait jugé quelques minutes plus tôt qu’en Libye « le travail [était] inachevé », M. Déby a rétorqué : « Le travail a été achevé ! La destruction de la Libye ! L’assassinat de Kadhafi. Ce qui n’a pas eu lieu, c’est le service après-vente. »

 

« La solution est entre les mains de l’OTAN »

 

Dans la grande salle de l’hôtel King Fahd de Dakar, bondée, le discours est allé droit aux oreilles d’un homme assis au premier rang : Gérard Longuet, ancien ministre de la défense français, qui a exécuté la décision du président Nicolas Sarkozy en lançant les Rafale contre les rebelles en Libye en 2011.

 

Mais le président tchadien, précieux allié de la France dans ses opérations militaires antiterroristes au Mali depuis deux ans, s’est gardé de charger directement Paris. Il en appelle à l’OTAN : « La solution est entre les mains de l’OTAN, qui a créé le désordre. Les Nations unies, qui ont donné le quitus, sont responsables aussi », a-t-il ajouté. M. Déby a exclu tout dialogue avec des « intégristes » – les groupes armés islamistes libyens –, et répété : « Il n’y a que l’OTAN qui ait les moyens nécessaires. Si on veut résoudre les problèmes du Sahara, il faut intervenir en Libye. »

 

La France a été plus directement critiquée par son homologue, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz. Lui a condamné le versement de rançons dans les affaires d’otages : « Il faut éviter le laxisme envers les preneurs d’otages. Il faut éviter de payer des rançons qui leur donnent encore plus de moyens d’exister. C’est encourager le terrorisme », a-t-il déclaré.

 

Les participants au Forum de Dakar ont déclaré à l’issue de deux jours d’échange vouloir unir leurs moyens pour attaquer le problème du terrorisme en Afrique.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 08:45
L'état-major du CRR-FR de Lille commandera l'opération Barkhane en juin 2015


16.12.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord

Pour son dixième anniversaire en 2015, le QG du Corps de réaction rapide France (CRR-FR) de Lille prendra des responsabilités au sein de l'opération Barkhane. Une partie de l'état-major lillois, environ 150 personnels, se rendra à N'Djamena au Tchad pour prendre en charge en juin le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT).

 

Le PC de N'Djamena se situe au camp Kosseï, près de l'aéroport, à l'est de la capitale tchadienne. Il pilote l'ensemble de l'opération Barkhane (le fuseau est, le Groupement Air à N'Djamena, le fuseau ouest à Gao, le détachement drones à Niamey), 3 000 militaires en tout, chargés de lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

En octobre, le CRRFR avait organisé un exercice à Canjuers pour parfaire sa connaissance de la coordination interarmées et in fine, conduire une opération contemporaine. " C'est un métier nouveau pour nous ", avait affirmé son chef, le général Eric Margail.

En attendant, le CRRFR s'apprête à terminer son année d'alerte NRF (Nato Response Force). Il organise jusqu'au 12 décembre, sur le camp d'Harskamp aux Pays-bas, l'exercice Ready Soldier, chargé de qualifier et recycler 140 personnels d'active et de réserve de l'état-major dans le domaine du tir et du secourisme. Un autre exercice Ready Soldier sera mis en œuvre en avril avant la projection au Tchad.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 20:45
Le golfe de Guinée, paradis des pirates en Afrique

 

Dakar, 17 déc 2014 Marine et Océans (AFP)

 

Le golfe de Guinée, nouveau centre de gravité de la piraterie en Afrique, peine à se mettre en ordre de bataille face à ce fléau, un an après les résolutions d'un sommet à Yaoundé des pays riverains, avec un mauvais élève déclaré, le Nigeria.

Siphonnage de pétrole à bord de cargos détournés, pêche illicite, trafics en tous genres : la zone côtière s'étendant du Sénégal à l'Angola a volé la vedette au golfe d'Aden, où le phénomène, un temps spectaculaire, a quasiment disparu devant le déploiement d'une armada militaire internationale.

Sur les neuf premiers mois de 2014, le golfe de Guinée est resté le champion africain de la piraterie, avec 33 attaques recensées - en recul toutefois par rapport à la même période de 2013 (47) - contre 10 au large de la Somalie, selon le Bureau maritime international (BMI), nombre de cas, non déclarés, passant toutefois à travers les mailles du filet.

Les pirates opérant au large du Nigeria, du Togo ou du Bénin sont généralement bien armés et violents, constate le BMI. Ils détournent parfois les navires pendant plusieurs jours, le temps de piller les soutes, et brutalisent les équipages, de moins en moins enclins à naviguer dans ces eaux.

"Dans le golfe de Guinée, la recrudescence de la piraterie a atteint une dimension inquiétante", a reconnu lundi le président nigérian Goodluck Jonathan au sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à Abuja, capitale du Nigeria, soulignant les phénomènes corollaires de "trafic de drogue, siphonnage de pétrole et trafic d'êtres humains".

Menacés dans leur réputation et leur économie - les recettes maritimes représentent jusqu'à 20% des budgets nationaux - les Etats riverains ont décidé en juin 2013 à Yaoundé de créer un centre de coordination interrégional contre la piraterie et des centres régionaux le long de la côte.

"Les 24 chefs d'Etat présents à Yaoundé ne sont pas venus pour se balader. L'action est là, on n'est plus au stade des incantations", a estimé lundi le ministre camerounais des Affaires étrangères, Pierre Moukoko Mbonjo, lors d'un premier Forum sur la sécurité en Afrique organisé à Dakar.

Les centres créés depuis manquent toutefois encore d'ordinateurs, d'imagerie, les marines nationales de patrouilleurs et vedettes rapides, et et le dialogue interrégional n'est pas toujours au rendez-vous. Marines, polices maritimes et garde-côte se regardent en outre souvent en chiens de faïence.

 

- Connexions politiques -

 

"Au niveau des Etats, vous avez une multitude de services qui se marchent dessus. Chaque agence essaie d'avoir des prérogatives qui ne relèvent même pas de ses compétences", a déploré le chef d'état-major de la Marine sénégalaise, l'amiral Bara Cissokho, à ce même forum.

Les pays riverains ont parfois d'importants contentieux frontaliers, notamment pour le contrôle de champs pétroliers offshore.

"Comment le Ghana et la Côte d'Ivoire peuvent-ils organiser des patrouilles conjointes si la délimitation de leur frontière n'est pas finalisée ?", s'interroge Barthélémy Blédé, chercheur en sécurité maritime à l'Institute for Strategic Studies (ISS) de Dakar.

Le financement "tarde en outre à se dessiner et l'aide extérieure demeure limitée", déplore M. Blédé, regrettant aussi l'hostilité des armateurs à de nouvelles taxes sur les navires.

Pour tous les experts réunis à Dakar, le Nigeria reste en outre une grande ombre au tableau, le gros des attaques intervenant face à ses côtes.

"Les pirates qui essaiment dans toute la région viennent d'un Etat en particulier et créent des succursales dans les autres Etats", analyse Véronique Roger-Lacan, Représentante spéciale de la France pour la lutte contre la piraterie maritime.

Les ramifications sont parfois inattendues.

"Depuis le mois d'octobre, des attaques dans les eaux nigérianes suggèrent que la piraterie pourrait être utilisée pour financer des activités politiques. Les attaques sont devenues plus fréquentes et plus violentes à l'approche de l'élection présidentielle de février 2015", constate M. Blédé.

A côté, le Golfe d'Aden passerait presque pour un havre de paix. "Tous les services spécialisés disent toutefois qu'à partir du moment où les marines se retireront, les commanditaires de la piraterie reprendront leurs activités", prévient Mme Roger-Lacan.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories