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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 18:55
Le commandant Marchand à travers l'Afrique - Musée de l'Armée

Le commandant Marchand à travers l'Afrique - Musée de l'Armée


01.06.2015 source SHD
 

1er juin 1815 : mort du maréchal Berthier (Allemagne). Né en 1753, il commence sa carrière comme ingénieur cartographe à l'école du génie de Mézières, fait la campagne de la guerre d'Indépendance américaine avec La Fayette puis ne quitte plus Napoléon jusqu'à la campagne de Russie où il démissionne pour manifester son désaccord. Grand organisateur, il sert principalement en tant que ministre de la guerre ou chef d'état-major de l'empereur. Il est avec La Fayette l’un des rares Cincinnati français. L’ordre des Cincinnati a été fondé en 1783 par George Washington afin d'honorer les ainés des familles les plus méritantes dans le combat pour l'indépendance des Etats-Unis et notamment les officiers étrangers. Il existe 14 sociétés des Cincinnati (13 américaines et 1 française) toujours actives. Ce sont les plus anciennes sociétés patriotiques américaines. L’appellation fait référence au héros romain Cincinnatus, modèle de l’honnête homme, aussi courageux dans la guerre que dans la paix.

1er juin 1823 : mort du maréchal Louis Nicolas d'Avout (dit Davout). Cavalier émérite et d'une grande loyauté, il est l'artisan principal des victoires d'Auerstedt et d’Eckmühl. Il n'a jamais perdu de bataille tout en ayant participé à la plupart des campagnes de l’Empire.

 

1er juin 1879 : mort au combat du Prince Louis Napoléon (Afrique du Sud). A 23 ans, le fils de Napoléon III demande avec insistance à être intégré dans les troupes britanniques d'Afrique australe. La reine Victoria l'y autorise et il s'embarque en février. Après un passage au Cap, il est versé dans une unité d'éclaireurs au Natal. Il y arrive au moment où les Britanniques, battus quelques mois plus tôt par les Zoulous, reprennent l'offensive. Le 1er juin, il participe à une mission de reconnaissance à cheval avec quelques hommes dans une région située à environ 50 kilomètres à l'ouest de Dundee. Lors d'une halte au bord d'une rivière, la patrouille est surprise par un groupe de 60 guerriers zoulous. Il meurt, atteint de 17 coups de lance (reçus de face). Le chef zoulou, capturé quelques jours plus tard, confirme que le jeune prince « s’est battu comme un lion ». Sa dépouille est inhumée à Chiselhurst, dans le Kent. Elle sera ensuite transférée à l'abbaye St Michel à Farnborough, dans le sud de l'Angleterre. L'impératrice Eugénie l’a fait bâtir pour que lui et son père y reposent. Une stèle existe aussi dans la chapelle royale de Windsor. L’émotion fut beaucoup plus vive en Angleterre qu’en France.

 

1er juin 1899 : réception triomphale du commandant Marchand (Paris). La mission « Congo-Nil » du CBA Jean-Baptiste Marchand est accueillie par une foule en liesse à Paris après sa traversée de l’Afrique, d’Ouest en Est. 6000 km parcourus en deux ans : une des plus grandes aventures africaines pour l’armée française.

 

1er juin 1915 : abandon du pantalon rouge au profit de la tenue « bleu horizon »

 

1er juin 1939 : naufrage du HMS Thetis (Baie de Liverpool). Lancé en 1938, le sous-marin britannique coule par 40 mètres de fond après une série d'erreurs : Un des tubes lance torpilles est resté accidentellement ouvert innondant une partie du submersible qui reste échoué malgré toutes les tentatives de renflouement des secours de la Royal Navy. Seuls 4 hommes parviennent à regagner la surface. 99 hommes périssent.

 

1er juin 1954 : Genevieve de Galard rentre à Paris. Convoyeuse de l'air et infirmière en Indochine à 28 ans, elle est faite prisonnière lors de la défaite de Dien Bien Phu (7 mai 1954). Son comportement exemplaire au quotidien dans la tourmente du camp retranché fait d'elle une héroïne. Libérée par le Vietnam, elle est célébrée en France et même décorée par le président américain Eisenhower. Elle est Grand-Croix de la légion d'honneur.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 Mai 2015, le Colonel Lainé, chef de corps du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème Rima) a succédé au Colonel Helluy, chef de corps du 1errégiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), à la tête du groupement tactique désert Ouest (GTD-O). Le GTD Rapace porte désormais le nom de Mistral.

 

Le mandat du GTD Rapace a été marqué par 46 opérations de plus de deux jours, 357 patrouilles quotidiennes et 1 455 heures de vol. À mi-mandat, l’opération Tigharghar a permis à la force de se déployer de Tessalit - au sein du groupe aéromobile adapté - jusque dans l’Adrar des Ifoghas, pendant près d’un mois. Au total, quatre ennemis auront été neutralisés et 15 tonnes de matériels détruites durant cette opération.

 

Arrivant juste avant la saison des pluies et les accords de paix d’Alger, le GTD Mistral a pour mission de consolider les efforts entrepris par ses prédécesseurs en matière de sécurité, mais aussi de poursuivre la coopération avec les forces partenaires, dont les forces armées maliennes (FAMa).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EFS / Armée de Terre

photo EFS / Armée de Terre

 

31/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 4 au 18 mai 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « feux dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au bataillon d’artillerie (BAT ART) de Dakar, afin de mener une action de formation en artillerie au profit de la batterie TRF1 Bravo des forces armées sénégalaises (FAS).

 

Cette action de coopération avait pour objectif de remettre à niveau 45 personnels de la batterie de tir Bravo dans les domaines suivants : calcul des éléments de tir avec le cadet 2G ainsi qu’en mode dégradé total, le service de la pièce TRF1 de 155 mm, la reconnaissance d’itinéraire et implantation de la section de tir, ainsi que la mise en place et le réglage des tirs par la méthode de la grille pour les équipes d’observation.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique en salle de cours et sur la zone technique du BAT ART, afin de remettre à jour les connaissances en artillerie et d’évaluer le niveau de chaque équipe. La seconde semaine a été réservée à des exercices répétitifs (Drill) sous forme de 4 services en campagne sans tir sur la zone de manœuvre du BAT ART, afin de permettre aux stagiaires de s’entraîner à la manœuvre et d’établir des procédures de travail communes en intégrant toutes les équipes de la batterie.

 

Après 2 semaines d’instruction, les 45 stagiaires ont, par leur travail et leur motivation, réussi à réaliser 3 déploiements avec tir d’artillerie fictif et réglage des coups en moins de 5 heures. A l’issue de la dernière journée de Drill, les stagiaires des FAS et le détachement des EFS ont procédé à la remise des attestations de stage, cérémonie présidée par le lieutenant-colonel Diagne, chef de corps du BAT ART.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

photo EFS / Armée de Terrephoto EFS / Armée de Terre

photo EFS / Armée de Terre

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
TITUS au Gabon, lors du salon ShieldAfrica

TITUS au Gabon, lors du salon ShieldAfrica

 

29 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Malgré le récent échec du VBCI au Danemark, Nexter continue son combat pour placer ses produits à l’export. Si jusqu’ici le CAESAR s’est plutôt bien vendu, le VBCI n’a pas encore rencontré de succès à l’export. Des négociations restent ouvertes aux Emirats Arabes Unis pour la nouvelle version de 32 tonnes, selon certaines sources, les forces émiriennes souhaiteraient y adapter une tourelle de BMP-3. En attendant, Nexter compte bien conquérir de nouveaux marchés avec son TITUS.

 

Développé par Nexter sur un châssis 6×6 de l’entreprise tchèque TATRA, le TITUS est un véhicule blindé de transport de troupes déclinable en de nombreuses versions. L’objectif du projet est de proposer un véhicule à un prix optimisé, dans le but de pouvoir atteindre un maximum de marchés, notamment au Moyen-Orient.

 

La semaine dernière, Nexter présentait donc simultanément un TITUS en République Tchèque à l’occasion du salon IDET et un autre au Gabon pour le salon Shield Africa.

 

A Brno, Nexter et Tatra ont officialisé leur accord stipulant que TATRA sera responsable et maître d’œuvre de la production du TITUS en cas de vente aux forces armées tchèques et slovaques, avec le soutien de Nexter Systems. D’après certains responsables de TATRA, le TITUS intéresse au Moyen-Orient, notamment en Arabie Saoudite, qui est déjà grande cliente de camions TATRA.

 

On a pu apercevoir un second TITUS au Gabon à l’occasion de ShieldAfrica, salon itinérant en Afrique et dont la maitrise d’œuvre à récemment été confiée au COGES (les organisateurs, entre autre, d’Eurosatory, rien que ça). Un salon qui se déroule dans un contexte particulièrement conflictuel, l’Afrique étant secouée par la crise au Sahel, la lutte contre Boko Haram sans oublier toutes les opérations de maintien de la paix. Face à ces menaces, les soldats tchadiens et nigérians entre autre utilisent de simples pick-up, aussi mobiles que vulnérables. Avec un prix très compétitif, le TITUS semble être une bonne alternative pour les pays qui souhaitent une meilleure protection pour leurs soldats…

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:50
photo USAF

photo USAF

 

29.05.2015 – Courrier International

 

Le gouvernement espagnol a donné vendredi son feu vert à la présence permanente sur la base de Moron de la Frontera (sud) d'une force d'intervention américaine de 2.200 hommes pour répondre aux crises en Afrique.

 

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 09:45
photo 21e RIMa

photo 21e RIMa

 

30 mai 2015 maliactu.net

 

Les soldats français de la base de Gao, principale ville du nord du Mali, affrontent un ennemi invisible passé maître dans l’art de l’esquive et du harcèlement, explique à l’AFP leur chef, le colonel Luc Lainé.

 

Plus de deux ans après l’opération « Serval », qui a mis en déroute les colonnes jihadistes qui avançaient vers le Sud et la capitale, Bamako, « les groupes armés terroristes dans notre secteur ne sont plus en mesure de mener des actions coordonnées », assure le colonel Lainé.

 

« Ils ont subi, depuis Serval, une forte attrition. Ils n’ont plus la liberté d’action sur le terrain », mais « ils existent toujours », prévient-il.

 

« Ils sont disséminés, ils nous observent, sont invisibles. Les actions qu’ils mènent sont décousues, pas ciblées, il n’y a pas de fil directeur », précise l’officier, qui commande en France le 21e régiment d’infanterie de marine (Rima), basé à Fréjus, dans le sud du pays.

 

Peu après 04H00 vendredi, Journée internationale des Casques bleus, une roquette tirée d’un plateau surplombant Gao est tombée dans l’enceinte du camp (voisin de celui des Français) de la force de l’ONU, la Minusma, endommageant sans faire de victime un hangar du contingent néerlandais, selon les troupes françaises.

 

« C’est ce qui est dur: nous luttons contre un ennemi invisible », poursuit le colonel Lainé. « Leur mode d’action est l’évitement et le harcèlement. Ce qui est difficile, c’est qu’on ne les voit jamais, mais on sait qu’ils nous observent ».

 

« Le risque, c’est de se relâcher car, ne les voyant pas, on peut croire qu’ils ne sont pas là. Donc on peut être moins vigilant, et donc devenir vulnérable », souligne-t-il.

 

Il montre, scotchée au mur de son bureau, une photo de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, l’un des principaux chef jihadistes opérant au Sahel.

 

« C’est pour ça que je l’ai mis en photo: pour me rappeler qu’il existe, et qu’il me veut du mal. Ils sont toujours là, mais de manière diffuse, furtive. Ils ne peuvent plus mener d’action de combat d’envergure, mais peuvent exploiter le moindre moment d’absence de vigilance ».

 

– ‘Difficile de faire la distinction’ –

 

« Ils sont intelligents, se sont adaptés: ils cachent leur armement. S’ils se déplacent en 4×4, ce n’est plus jamais en convoi, mais un par un. Pour nous, faire la distinction entre le trafiquant, le terroriste, le gars du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), c’est délicat », reconnaît l’officier français.

 

« Certains se vendent au plus offrant, c’est une façon de vivre pour certains ici. Tant qu’ils ne nous ont pas tiré dessus, nous avons du mal à savoir à qui nous avons à faire », dit-il.

 

Installé avec ses quelque 700 hommes dans un camp de tentes et de bâtiments en dur proche de l’aéroport de Gao, le colonel Lainé commande le Groupe tactique désert (GTD) Ouest, l’une des deux composantes de l’opération « Barkhane », qui a succédé à « Serval » et s’étend à tout le Sahel, et dont le quartier général est à N’Djamena (Tchad).

 

Si ses hommes partent régulièrement en patrouille dans toute la région, pour des missions de reconnaissance et pour montrer leur force, le colonel Lainé sait que l’ennemi invisible peut difficilement être surpris – à part lors d’opérations commando montées par les forces spéciales, comme celle qui a permis l’élimination, le 18 mai, de deux importants chefs jihadistes, Abdelkrim al-Targui et Ibrahim Ag Inawalen.

 

« Nous savons bien qu’ils observent tout ce qu’on fait », assure l’officier. « Dès qu’on bouge, dès qu’on sort d’ici, ils sont prévenus. Pour nous, il est très difficile de faire la distinction entre le gars qui téléphone à son patron ou à sa femme et celui qui téléphone à son chef de groupe terroriste ».

 

« Après voir libéré le pays en 2013, notre but est maintenant qu’il ne puisse redevenir un territoire hospitalier pour eux », conclut-il. « Nous devons les empêcher de refaire ce qu’ils ont fait en 2013. Notre but est que l’armée malienne et la Minusma prennent à terme cette mission en charge ».

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 24 mai 2015, trois Mirage 2000D de la base aérienne de Nancy-Ochey ont atterri à Niamey pour assurer la relève des Mirage de la force Barkhane. Une opération de précision et de rapidité pour toute une équipe de pilotes et mécaniciens afin de maintenir l’alerte opérationnelle.

 

Après quatre mois de missions au-dessus de la bande sahélo-saharienne (BSS), les trois Mirage 2000D vont rejoindre la 3ème escadre de chasse de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey d’où proviennent les aéronefs qui leur succèdent.

 

Durant l’opération délicate que nécessite cette relève, le détachement chasse du DETAIR de Niamey a maintenu son alerte opérationnelle lui permettant de décoller dans les plus brefs délais. Le détachement, d’alerte 24h/24 et 7/7, tout au long de l’année, assure en effet les escortes de convoi et l’appui aérien (Close Air Support) par tout temps, en appui des opérations des forces terrestres projetées sur la BSS. Le recueil de renseignements ou la démonstration de présence font également partie de leurs missions.

 

Depuis le début de leur détachement au début du mois de février 2015, les trois Mirage 2000Det leurs équipes ont réalisé plus de 500 heures de vol au profit de la force Barkhane. De toutes les missions depuis le début de l’opération en août 2014, les Mirage 2000D effectuent régulièrement des vols au-dessus de la BSS rejoignant le Mali ou le Nord Niger. Pouvant être appuyés par des ravitailleurs C135, ils effectuent des vols allant de 2 à 6 heures. Leur intervention permanente, tout comme celles des drones du DETAIR de Niamey, concourt à la sécurisation de la progression des forces sur le terrain.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / ECPAD

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28/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A l’invitation des chefs d’états-majors du G5 du Sahel, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a participé à la troisième réunion de cette instance organisée à N’Djamena le mercredi 27 mai. Le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Barkhane était également présent, aux côtés du CEMA.

 

Créé le 16 février 2014 à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Il peut se réunir selon différents formats, dont celui des chefs d’état-major des armées.

 

Le 27 mai, un peu plus d’un an après le premier le G5 du Sahel organisé à Niamey, les chefs d’état-major des pays membres se sont réunis pour évoquer l’évolution de la menace constituée par les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont, à cette occasion, confirmé leur volonté de poursuivre et de renforcer la coopération pour faire face à cette menace et réduire les risques que ces groupes font peser sur la stabilité régionale. Après avoir souligné la pertinence du partenariat engagé pour traiter les menaces transfrontalières liées au terrorisme et à ses activités parallèles, les CEMA africains ont réaffirmé leur détermination à agir ensemble et remercié le général de Villiers pour l’appui de Barkhane qui demeure essentiel.

 

Après avoir exposé leur évaluation de la situation sécuritaire dans la BSS, les chefs d’état-major africains et le CEMA ont noté les progrès encourageant des derniers mois, soulignant l’efficacité des actions conjointes menées avec la MINUSMA et la force Barkhane, qui permettent de maintenir une pression constante sur les groupes armés terroristes. Le CEMA a salué l’engagement africain et la vigueur de ses combattants dans la lutte contre le terrorisme. Puis ils sont plus spécifiquement revenus sur la menace liée au groupe Boko Haram et aux risques qu’elle représente sur la stabilité régionale.

 

Solidaires, les membres du G5 du Sahel ont rappelé que le risque terroriste ne connaissait pas de frontière et que la lutte devait être envisagée de façon globale, vision portée et soutenue par le général de Villiers. Déterminés, ils ont réaffirmé leur volonté d’agir collectivement, en lien avec les forces françaises, en poursuivant leurs partenariats stratégiques bilatéraux et multilatéraux. Cette volonté a été scellée par la signature d’un communiqué final consolidant la coopération engagée par les cinq Etats africains et la France. Le général de Villiers et ses homologues africains ont ensuite été reçus par le président Idriss Déby.

 

A l’occasion de ce déplacement, le CEMA s’est également rendu au camp « Kossei » pour inspecter la force Barkhane. Ce temps d’échange au contact des soldats en opération a également été l’occasion pour le général de Villiers de leur réitérer sa confiance et celle du Président de la République. Il a également souligné que la réactualisation de la loi de programmation militaire leur donnerait les moyens de poursuivre leur action au service de la défense et de la sécurité des Français. Le CEMA a aussi rappelé à cette occasion que la lutte contre le terrorisme nécessiterait un engagement sur le long terme et qu’il fallait rester collectivement déterminé.

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre du Forum de Bangui, qui a eu lieu du 4 au 11 mai 2015, le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) réserve de théâtre, armé par le GTIA Vercors, s’est déployé au sud-est de la ville afin de maintenir une présence continue mais discrète dans cette zone.

 

En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité centrafricaines, le SGTIA a patrouillé, de jour comme de nuit, dans les 6e et 7e arrondissements de Bangui. Pour cette opération de sécurisation, un poste de commandement provisoire (PCP) a été déployé à 15 km de la capitale, dans la commune de M'Boko. La compagnie véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) du 1errégiment de tirailleurs, avait pour mission d'occuper le secteur sud-ouest, du quartier de la Fatima jusqu'à PK 9. Parallèlement, les éléments du 7e bataillon de chasseurs alpins occupaient le secteur sud-est, entre les rives du L'Oubangui et M'Boko.

 

Ces patrouilles avaient pour objectif de prendre contact avec la population et de veiller au bon déroulement du Forum de Bangui en dissuadant d’éventuels fauteurs de troubles. Le SGTIA s’est désengagé le 12 mai 2015 pour revenir au camp de M’Poko.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 8 mai 2015, la relève du personnel du service de santé (SSA), du régiment médical (RMED) et du 2e régiment de dragons (2e RD) est arrivée au centre de traitement des soignants (CTS) pour poursuivre la mission de leurs prédécesseurs dans la lutte contre le virus Ebola.  Le 12 mai 2015, la nouvelle équipe a eu l'honneur d'accueillir le président de la Croix Rouge Française (CRF), le professeur Jean-Jacques ELEDJAM.

 

Le médecin en chef Boutin, chef de corps du RMED, commande le détachement du CTS depuis le 20 mars 2015. La composante commandement et soutien logistique est inchangée. La particularité de cette relève est la participation de personnel de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), opérateur du ministère en charge de la santé en France. Le médecin en chef Alla, succède au médecin en chef Cellarier à la tête du détachement médical du CTS; et le médecin en chef Martinet au médecin en chef Quentin au poste de directeur médical. Une nouvelle équipe au service de la mission du CTS : sauver les patients suspects ou contaminés par le virus, eux-mêmes soignants ou prenant part en première ligne à la lutte contre Ebola.

 

Depuis le 23 janvier 2015, 45 patients ont été pris en charge au CTS, dont 22 personnes contaminées par le virus Ebola. 16 d'entre eux sont sortis guéris, et 6 décès ont été déplorés. Le dernier patient contaminé par le virus et pris en charge au CTS est sorti guéri le 20 avril 2015. Bien que la situation épidémiologique en Guinée connaisse une baisse du nombre de cas, la vigilance reste le maître mot du mandat. En effet, l'épidémie sera déclarée éradiquée uniquement lorsque 42 jours seront écoulés après le dernier cas identifié. Du reste, la saison des pluies arrive progressivement, ce qui nécessite des aménagements spécifiques à réaliser pour maintenir la capacité opérationnelle du centre. De nouveaux défis attendent donc le détachement du CTS.

 

Le 12 mai 2015, la nouvelle équipe médicale a accueilli le président de la Croix Rouge Française (CRF), le professeur Jean-Jacques ELEDJAM, qui était accompagné du professeur Marc GENTILINI, ancien président de la CRF et expert mondialement reconnu en médecine tropicale. Auparavant, ils avaient visité le nouveau CTE (centre de traitement d’Ebola) à Forecariah, ville au sud-ouest de la Guinée où l'épidémie persiste encore. Cette visite était partagée par son excellence Bertrand Cochery, ambassadeur de France en Guinée, des membres de la CRF en poste en Guinée, du laboratoire K PLAN, de l'aviation sans frontière (ASF) ou encore de médecins spécialisés en maladies infectieuses et tropicales.

 

Cette rencontre inédite entre plusieurs générations de médecins a été l’occasion de présenter les différents pôles d'activités du centre, et de partager les témoignages de médecins militaires, fiers de présenter le concept unique du CTS et leurs actions à un auditoire avisé. Pour le président de la CRF, homme de terrain, l'enjeu de cette visite était de confronter les comptes rendus théoriques à la réalité des faits. Il retire de cette visite un travail extraordinaire des militaires français face à un ennemi mortel, avec la mise en place de procédures adaptées pour évoluer avec le minimum de risques et un rythme de travail intense. Il a également remarqué a grande implication du personnel dans l'optimisation du système, les recherches médicales sur le virus Ebola et le suivi des patients guéris pour dépister des séquelles potentielles.

 

Le CTS engage depuis le 14 janvier 2015 plus de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne, et 25 viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / ECPAD

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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Les relèves des militaires de la force Barkhane se poursuivent : après les unités du fuseau « Ouest », les unités du fuseau « Est » de la force sont à leur tour en cours de relève.

 

Au Niger, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) implanté à Dirkou a été désengagé au début du mois de mai. Depuis le 21 mai, un DLAO a été détaché à Diffa auprès des forces armées nigériennes. Ce sont donc toujours cinq DLAO qui sont constitués auprès des forces partenaires, dont quatre sont situés au Mali.

 

Le chef d’État-major des armées, le général d’armée de Villiers, a participé le 27 mai 2015 à la réunion du G5 Sahel à N’Djamena, sur invitation de ses homologues tchadien, nigérien, malien, mauritanien et burkinabé, un peu plus d’un an après le premier G5 Sahel. Le CEMA s’est ensuite rendu au camp Kossei pour s’entretenir avec la force Barkhane sur son évaluation de la situation régionale.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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28/05/2015 Source: État-major des armées

 

La force Sangaris resserre progressivement ses troupes et matériels autour de Bangui pour densifier la « force de réaction » mobile au profit des forces de l’ONU. Les emprises militaires française à Bria et N’Délé ont ainsi été transférées à la MINUSCA les 22 et 28 mai. Cette semaine, trois hélicoptères Puma ont été désengagés du théâtre.

 

Lors des prochaines relèves, les militaires de Sangaris qui quitteront la RCA passeront par un sas de décompression en Crète. Cette nouvelle structure remplace celle de Dakar qui avait accueilli les précédents mandats de retour de République centrafricaine.

 

Parallèlement, la force Sangaris reste active en appui de la MINUSCA. Elle a ainsi appuyé le bataillon pakistanais de l’ONU dans le couloir central du pays, au Nord-Est de Dékoa, dans une zone de tensions liées à la transhumance. Dans le même temps, les militaires français ont appuyé un bataillon burundais de la MINUSCA dans des opérations de contrôle d’axe routier au Nord de Bangui, entre Damara et Sibut.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
Ouverture du 16ème Forum international sur le continent africain

Cette 16e édition du FICA a pour thème : « vers une meilleure gestion des espaces frontaliers au bénéfice de la sécurité et du développement ». – photo Jérémie FARO SIRPA Terre Image (centre Cesson Sevigne)

 

28/05/2015 Domenico Morano  - DICoD

 

Jeudi 28 mai, le 16ème Forum international sur le continent africain (FICA), coorganisé par l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et par la direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, s’est ouvert à l’École militaire (Paris).

 

Le 16ème Forum international sur le continent africain (FICA) s’est ouvert jeudi 28 mai à l’École militaire (Paris). Organisée par l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et la direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, cette édition du FICA a pour thème : « vers une meilleure gestion des espaces frontaliers au bénéfice de la sécurité et du développement ».

 

Des auditeurs provenant de 43 pays africains, de 8 organisations sous-régionales africaines, ainsi que de l’Union africaine et du Service européen d’action extérieure, assisteront aux travaux qui s’achèveront le 4 juin. Les échanges porteront surtout sur les moyens, les instruments et les capacités des États dans la gestion de leurs frontières et de l’implication des populations dans ce processus. Ce forum permet ainsi de montrer les principaux aspects de la coopération menée par la France et l’Europe avec l’Afrique dans les domaines de la sécurité et de la défense.

 

Problématiques abordées :

 

    Les instruments et capacités des États pour le contrôle de leurs territoires et de leurs frontières.

    Le rôle des organisations sous-régionales, régionales et internationales dans la mise en œuvre du contrôle des frontières et des espaces frontaliers.

    L’implication des populations dans la gestion des espaces frontaliers.

    La délimitation des frontières terrestres, maritimes, fluviales ou lacustres.

    La coopération entre États en matière de sécurisation et de gestion des espaces.

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:45
photo D. Payet - 5 RIAOM

photo D. Payet - 5 RIAOM

 

27/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 18 mai 2015, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le général de corps d’armée Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres (COMFT), venu notamment à la rencontre des militaires du 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM).

 

Le 16 mai 2015, le COMFT a été accueilli à la résidence du COMFOR, le général de brigade aérienne Montocchio, avant de s’entretenir avec le colonel Despouys, chef de corps du 5e RIAOM. Le reste de la journée était dédié aux présentations théoriques du régiment couplé à un focus sur le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre basé à Djibouti. Le lendemain, le COMFT s’est rendu sur le terrain où se déroulait une action de partenariat avec les écoles d’artillerie et de cavalerie, à l’occasion de l’exercice Koron 2015. Il a, à cette occasion, pu assister à des manœuvres de Close air support (CAS) réalisées par l’un des Mirage 2000 présents à Djibouti, des tirs au Mortier de 120 mm, ou encore visiter la base avancée temporaire « Désert ». Avant de repartir, le général Sainte-Claire Deville s’est entretenu avec M. l’ambassadeur de France.

 

Cette visite s’est enchaînée avec celle du général de brigade André, chef de la Division Equipement Maintenance du CFT, le 18 mai 2015. Ce dernier se rendait à Djibouti pour effectuer la première visite de conseil et d’assistance de deux formations Terre stationnées aux FFDj : le 5e RIAOM et la cellule maintenance du matériel terrestre (CMMT). Durant son séjour, il a ainsi constaté les méthodes et procédures mises en place afin d’assurer le suivi du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T) mais également apporter son expertise afin de les optimiser.

 

Enfin, le général de brigade Royal, commandant les écoles militaires de Draguignan, s’est également rendu à Djibouti du 20 au 23 mai 2015 pour inspecter les élèves de l’école d’artillerie en formation à Djibouti. Il a pu observer de près le dispositif mis en place au profit de ses lieutenants pour valider leur formation théorique en zone désertique.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Payet - 5 RIAOMphoto D. Payet - 5 RIAOM

photo D. Payet - 5 RIAOM

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 7 au 15 avril 2015, des éléments français au Sénégal (EFS) ont mené trois détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au centre d’entraînement tactique n°7 de Thiès, au profit des forces sénégalaises.

 

Ces trois formations visaient à appuyer la préparation opérationnelle des contingents sénégalais en vue de leur projection au Mali, au sein de la MINUSMA. Défini en lien avec les forces sénégalaises, chaque DIO était centré sur des besoins spécifiques portant à la fois sur le commandement et sur des domaines techniques plus ciblés.

 

Ainsi, une première formation a été délivrée dans le domaine du guidage aérien tactique avancé (GATA). Le détachement d’assistance opérationnel « air » des EFS s’est rendu à Thiès pour mener cette  action de formation au profit de trois équipes constituées d’un chef, d’un adjoint, d’un radio et d’un chauffeur. La première semaine a permis d’acquérir ou de perfectionner les savoir-faire nécessaires en transmissions et en topographie. La deuxième semaine a été consacrée aux méthodes de désignation d’objectif et de guidage tactique.

 

Cette formation s’est conclue par le guidage d’un hélicoptère d’attaque MI 35 sénégalais pour les trois équipes, en présence du général de brigade Duhau, commandant les EFS et du général de brigade Cheikh Gueye, chef d’état-major de l’armée de Terre sénégalaise. La remise des attestations de stage a été effectuée lors de la cérémonie de clôture, marquant ainsi la qualité du travail effectué par les stagiaires.

 

Par ailleurs, l’unité de coopération régionale (UCR) des EFS a mené une formation visant à former le centre opérationnel (CO) d’un bataillon de marche destiné à armer la MINUSMA. Réalisée au profit de vingt-cinq officiers et sous-officiers des forces armées sénégalaises et s’appuyant sur les procédures éprouvées de l’armée française, cette instruction,  a été axée sur le fonctionnement d’un CO en opération onusienne dans le contexte particulièrement difficile du Nord Mali. Dans un premier temps, insistant sur la nécessité de mettre en place des outils simples et efficaces, les instructeurs ont pu approfondir les bases de la tactique générale d’un GTIA (groupement tactique interarmes blindé) ainsi que les techniques propres à chaque cellule : conduite, renseignement, logistique, SIC (système d’information et de communication), actions civilo-militaires, ou encore communication opérationnelle.

 

Après le déroulement d’une méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle (MEDO), le CO a conduit un exercice de 48h dont le thème était particulièrement adapté à sa future mission à Kidal et Gao. Pour cela, les EFS ont mis en place les moyens d’un PC comprenant des réseaux radios, téléphoniques et numériques, ainsi qu’une animation menée par des officiers sénégalais et français.

 

Tout au long de ce DIO, les stagiaires ont montré un grand intérêt pour acquérir des savoir-faire collectifs, fortement motivés par un départ imminent en opération.

 

Enfin, un troisième DIO a été réalisé par les EFS, dans le domaine des engins explosifs improvisés (IED). Cette action de formation menée par le détachement d’assistance opérationnelle « génie » au profit de deux sections génie combat d’un bataillon partant pour la MINUSMA s'est également déroulée au centre d'entraînement tactique N°7 de Thiès.

 

La première semaine du stage a été consacrée à la présentation théorique de la menace et a été complétée par des ateliers pratiques de présentation de matériels et d’apprentissage des techniques de détection et de sauvegarde. La suivante a été réservée à un entraînement répétitif (Drill) de niveau groupe avec emploi de détecteurs magnétiques, méthode de sondage et identification de la menace.

 

L’instruction s’est terminée par une mise en situation des groupes lors d’un parcours de synthèse avec une succession d’incidents IED et mines. Les autorités françaises et sénégalaises ont ainsi pu observer et apprécier le travail des sapeurs dans le cadre d’une ouverture d’itinéraire, l’une de leurs nombreuses missions génie au Mali. La formation s’est clôturée par la remise des attestations de stage durant laquelle les stagiaires sénégalais ont remercié leurs instructeurs français au rythme des chants et des danses africaines.

 

A l’issue de ces trois stages, la visite conjointe du général de brigade Duhau et du général de brigade Cheikh Gueye est venue souligner la parfaite coopération et les liens d’amitié qui unissent les forces armées françaises et sénégalaises.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 4 mai 2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, le Commandant l’Herminier a effectué une première étape en Côte d’Ivoire. Puis, du 10 au 15 mai 2015, l’aviso a réalisé une série d’exercices avec les forces congolaises, placée sous le signe des relations internationales militaires.

 

Du 4 au 6 mai 2015, l’aviso Commandant l’Herminier a effectué une escale dans le port d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. A cette occasion, un déjeuner officiel a notamment réuni des membres de l’état-major des FFCI et des autorités militaires ivoiriennes.

 

Si elle a permis d’entretenir les bons rapports franco-ivoiriens, cette rencontre conviviale a surtout été l’occasion de valider le projet d’un exercice commun qui se déroulera dans les prochaines semaines. Cet entraînement, centré sur la surveillance maritime, offrira un cadre unique aux forces aériennes et maritimes ivoiriennes pour exercer leurs capacités à coordonner une intervention multi-composantes.

 

Une fois les pleins en vivres et en carburant effectués, le Commandant l’Herminier a effectué une courte patrouille dans le golfe de Guinée avant de rejoindre Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Cette étape congolaise s’est déroulée au rythme intense des instructions et exercices au profit de la marine congolaise, en présence d’une mission parlementaire française présente pour l’occasion.

 

Parallèlement à ces instructions, le 10 mai 2015, l’aviso français a été le cadre d’une rencontre officielle réunissant autour d

 

e l’ambassadeur de France au Congo des autorités politiques et militaires de Pointe-Noire : le député-maire, le préfet, ainsi que le chef d’état-major de la marine congolaise et le général commandant la zone de défense.

 

Enfin, le 13 mai 2015, les députés Gwendal Rouillard et Olivier Audibert-Troin, membres de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, ont embarqué à bord de l’aviso pour assister à des manœuvres effectuées avec deux unités de marine congolaise. A cette occasion et pour la première fois, un patrouilleur congolais a pu réaliser une série de tirs. Avant de quitter le bord et après une nuit passée en mer, les parlementaires ont exprimé la confiance qu’ils portaient aux forces armées et leur joie d’avoir pu partager le quotidien des marins du Commandant l’Herminier en mission Corymbe.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

27/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 20 mai 2015, la MINUSCA et la force Sangaris ont mené une opération conjointe de contrôle de zone de grande amplitude entre Kaga Bandoro et Mbrès. Baptisée Dragon 2, elle visait à exercer une pression dissuasive sur les groupes armés qui peuvent encore sévir dans la région.

 

Pendant plusieurs jours, dans des conditions climatiques défavorables, les éléments de la MINUSCA et du groupement tactique interarmes (GTIA) Turco ont effectué plusieurs reconnaissances d’axes. L’escadron du 1er régiment de spahis du GTIA agissait en appui du détachement d’un bataillon pakistanais. Les patrouilles mixtes, à pied et en véhicules sur les pistes et dans les villages, ont contribué à rassurer la population.

 

Durant cette opération, le général Gillet, commandant la Force Sangaris, et le général Chaudry, commandant le secteur centre de la MINUSCA, se sont rendus sur la position de déploiement du poste de commandement tactique de Turco et ont assisté à une action conjointe.

 

L’opération Dragon 2 a permis au contingent pakistanais de la MINUSCA, stationné à Kaga Bandoro et Mbrès, d’affirmer son implication dans la sécurisation de sa zone de responsabilité.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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photo EMA / Armée de Terre

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:45
Portrait d’un brigadier du 1er RTP

 

27/05/2015 Armée de Terre

 

Engagé depuis 3 ans, le brigadier David occupe le poste d’arrimeur – largueur au sein du 1er régiment du train parachutiste (1er RTP).

 

Son activité consiste à conditionner les palettes et les colis avant leur largage depuis les aéronefs militaires. Au sein de l’opération Barkhane, le brigadier David travaille au profit des troupes au sol, afin de les ravitailler le plus souvent en eau ou en nourriture, mais également en pièces mécaniques diverses, tels que des pneus ou des bidons d’huile.

 

Découvrez son travail quotidien.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:45
Barkhane : Portrait d’un sergent-chef du 1er RHP

 

26/05/2015 Armée de Terre

 

Le sergent-chef Nicolas, du 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) occupe le poste de mécanicien sur le site de Madama, au Niger.

 

Elément léger d’intervention de la force Barkhane, il intervient sur le camp, dans l’atelier à ciel ouvert, ainsi que sur le terrain durant les opérations, afin que les véhicules puissent repartir dans les plus brefs délais. Il raconte comment l’environnement climatique rend difficile son activité, et ce qui lui plaît dans cette mission.

 

Découvrez son travail quotidien.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:45
Légionnaires du 2ème REP ratissant les environs de Kolwezi

Légionnaires du 2ème REP ratissant les environs de Kolwezi

 

20 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Il y a 37 ans débutait l’une des plus fameuses opérations menées par l’armée française et la Légion étrangère. L’opération Bonite (ou Léopard) a conduit le 2ème Régiment étranger de parachutistes à sauter sur la cité minière zaïroise de Kolwezi (en actuelle République démocratique du Congo) pour sauver la population expatriée (majoritairement belge et française) qui s’y trouvait, menacée par des rebelles opposés au dirigeant zaïrois Mobutu.

 

La crise de Kolwezi, qui a débuté le 13 mai avec la déroute des forces zaïroises et la prise de la ville par les rebelles) a duré 9 jours, entre la prise de la ville et l’évacuation du dernier civil occidental de Kolwezi. Les gouvernements occidentaux (belge et français) hésitent à intervenir dans un premier temps, les Belges ne souhaitant pas montrer un soutien trop fort à Mobutu et les Français qui, bien que ne voulant pas trop empiéter sur les plates-bandes belges (le Zaïre étant une ancienne colonie belge) espèrent gagner des points auprès de Mobutu et étendre leur influence dans le plus grand pays francophone d’Afrique et l’un des plus riches du continent.

 

L’année précédente, la France avait déjà soutenu le Zaïre lors d’une première incursion rebelle dans la région de Kolwezi, qui avait duré plusieurs mois et avait nécessité un important renfort marocain pour reprendre le contrôle du territoire.

 

Lorsque les gouvernements européens concernés se rendent compte que la situation à Kolwezi se dégrade et que des civils commencent à être assassiner, ils se décident à intervenir. Cependant, les différences de points de vue politiques à propos du zaïre et de son dirigeant et les divergences sur le caractère de la mission à entreprendre empêchent qu’une opération commune soit mise en place.

 

Au lieu de cela, la France décide de lancer le 2ème REP de Calvi dans une opération qui a pour but de reprendre la ville et de la sécuriser pour écarter toutes menaces. La Belgique, elle, charge également son Régiment Para-Commando de reprendre la ville mais son objectif premier est l’évacuation de la population. Toute personne désirant quitter la ville, soit vers une autre ville zaïroise soit vers l’Europe (via Kinshasa et des vols affrétés par des compagnies occidentales) devra en avoir la possibilité.

 

De par cette différence dans les ordres donnés aux unités, les effectifs et les moyens engagés sont bien différents. La France estime que les quelques centaines d’hommes du 2ème REP seront suffisants pour reprendre la ville des mains des rebelles (dont le nombre est estimé entre 3 et 4000 hommes). Les légionnaires sont transférés à Kinshasa via des appareils commerciaux, sans une partie de leur matériel (notamment leurs parachutes et leur antenne médicale). Le gouvernement belge, lui, souhaite pouvoir mener son opération d’évacuation quoi qu’il arrive et donc ne veut pas compter sur les moyens zaïrois. Ce sont donc 8 C-130 (la quasi-totalité des moyens de transport tactique de la Force aérienne belge) qui sont envoyés au Zaïre emportant avec eux deux bataillons de para-commando, une compagnie anti-char, un escadron de reconnaissance et une antenne médicale parachutiste, soit un total d’un peu plus de 1100 hommes (le gros de la troupe partira par long-courriers commerciaux). Une vingtaine de véhicules est également chargée dans les appareils.

 

Grâce aux relations diplomatiques spéciales que la France entretient avec l’Algérie, les avions transportant les légionnaires peuvent traverser l’Afrique par la voie la plus rapide, alors que les Belges doivent contourner en passant par l’ouest. Ce détour pour les Belges permet aux Français d’être les premiers sur place.

 

De Kinshasa, la France lance directement son opération, le 19 mai, sans attendre les Belges. Ceux-ci atterrissent à Kamina (une base zaïroise située à deux pas de Kolwezi) lorsque les premiers légionnaires sautent sur Kolwezi. Ces derniers ont été équipés de parachutes américains, ce qui a impliqué un certain bricolage pour adapter les gaines de saut des légionnaires. Malgré un saut tardif (la nuit tombe vite) et le manque d’avions zaïrois (empêchant le 2ème REP de sauter avec l’ensemble de son effectif), les légionnaires prennent position et commencent à sécuriser la zone.

 

Le lendemain à l’aube, le 20 mai, les Belges effectuent un poser d’assaut sur l’aéroport de Kolwezi. Une fois celui-ci sécurisé, les bataillons para-commandos se mettent en route vers la ville. Plusieurs altercations ont lieu entre les parachutistes belges et français, mais une solution est vite trouvée après une discussion entre officiers légionnaires et para-commandos. Les zones d’habitation expatriée sont confiées aux Belges alors que les cités ouvrières où se concentrent les rebelles restant (la majorité d’entre eux ayant quitté la ville) reviennent aux légionnaires.

 

Les para-commandos commencent alors à ratisser la ville à la recherche des civils occidentaux, soulagés de voir enfin les secours après une semaine infernale. Les premiers convois arrivent à l’aéroport et un ballet incessant de C-130 commence afin d’évacuer tous les civils (car tous veulent partir) de Kolwezi. Il faudra deux jours pour évacuer plus de 2000 personnes. Une fois l’évacuation terminée, les para-commandos se replient sur Kamina tandis que les Français continuent à pourchasser les rebelles dans la région. Au final, 5 légionnaires et 1 para-commando mourront durant l’opération. Plusieurs légionnaires doivent la vie à l’antenne médicale avancée déployée par les Belges sur l’aéroport de Kolwezi.

 

Cette opération demeure le dernier grand saut mené par l’armée française. Ces dernières années, le 2ème REP a de nouveau fait parler de lui en effectuant plusieurs opérations aéroportées au Mali et dans la région sahélienne.

Civils expatriés attendant leur évacuation à bord de C-130 sur la piste de Kolwezi

Civils expatriés attendant leur évacuation à bord de C-130 sur la piste de Kolwezi

Para-commandos belges patrouillant dans Kolwezi à la recherche des expatriés

Para-commandos belges patrouillant dans Kolwezi à la recherche des expatriés

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

22/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 7 au 17 avril 2015, le 6ème BIMa (bataillon d’infanterie de Marine) a mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) dans le domaine aéroporté au profit du groupement de parachutistes commandos (GPC) de Brazzaville.

 

Unité d’élite de l’armée congolaise, bénéficiant d’un recrutement privilégié et disposant d’une unité de type « forces spéciales », le GPC possède une réelle capacité à conduire de manière autonome des actions aéroportées.

 

Ce stage s’inscrit dans la continuité de l’appui au GPC dans sa montée en puissance dans le domaine des troupes aéroportées (TAP). Il participe au renforcement du partenariat des Eléments français au Gabon (EFG) avec les forces armées congolaises, et s’inscrit également dans une logique de SOUTEX (soutien des actions commerciales à l’exportation), suite aux dernières acquisitions en matériel TAP.

 

Les moniteurs français ont ainsi formé neuf chefs de groupe de saut, dans le domaine de l’inspection des parachutistes et de leur rôle à bord d’un aéronef. Un appui a été fourni aux moniteurs congolais pour la formation de 44 jeunes parachutistes. Le détachement comprenait également une formation au profit de quatre plieurs. Quatre chuteurs ont ainsi obtenu le premier niveau de maitrise de la chute ainsi que celui de la mise en œuvre du système d’ouverture Hand-Deploy.

 

En deux semaines, 95 sauts en chute et 350 sauts en ouverture automatique ont été réalisés depuis les hélicoptères MI-8 congolais sur la zone de saut de Bilolo, située au nord de Brazzaville.

 

Le stage a été clôturé par une cérémonie de remise de diplômes au cours de laquelle des cadres du GCO (groupement de coopération opérationnelle) du 6èmeBIMa se sont vu remettre le brevet de parachutisme militaire congolais, en présence de nombreuses hautes autorités, issues des rangs du groupement.

 

Cette formation s’inscrit pleinement dans le cadre de la nouvelle mission des EFG : la coopération opérationnelle régionale et la préparation des armées de la sous-région dans leurs engagements. Il a permis de renforcer les liens étroits de coopération qui existent déjà entre la France et le Congo en permettant, au cours d’un même DIO, de déployer l’ensemble des compétences TAP présentent aux EFG. Ces compétences couvrent un large spectre allant de l’appui à la formation initiale jusqu’à la formation de chuteurs opérationnels. Ces formations répondent à une demande toujours plus forte des partenaires de la France au sein de la CEEAC (communauté économique des Etats de l’Afrique) pour l’acquisition de compétences dans les domaines aéroportés et actions spécialisées.

 

Depuis le 1erseptembre les EFG sont devenus un pôle de coopération opérationnelle à vocation régionale. Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.

photo EMAphoto EMA
photo EMA

photo EMA

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 06:45
[Diaporama] La base avancée de Madama

Les hélicoptères de manœuvre de l’armée de l’Air soutiennent les forces durant les opérations et assurent les évacuations sanitaires. - photo Armée de Terre

 

22/05/2015 C. Martin  - DICoD

 

Située au Nord Niger, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière libyenne, la base avancée de Madama constitue un point d’appui inestimable pour les forces de l’opération Barkhane, qui luttent contre les groupes armés terroristes aux côtés des armées des pays du G5 Sahel. Au cœur du désert sahélo-saharien, la base de Madama est actuellement en pleine montée en puissance.

 

Reportage photos

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 06:45
photo Minusma

photo Minusma

 

26.05.2015 Romandie.com (ats)

 

Un Casque bleu de la Mission de l'ONU au Mali a été tué et un autre grièvement blessé par des tirs d'assaillants dans la nuit de lundi à mardi à Bamako, ont indiqué à l'AFP des sources de sécurité. La Minusma y avait déjà essuyé une attaque la semaine dernière.

"Des hommes armés que nous n'avons pas encore identifiés ont tiré dans la nuit de lundi sur deux Casques bleus qui étaient à bord d'un véhicule de l'ONU", a précisé une source de sécurité malienne. "Ce forfait doit être qualifié 'd'acte terroriste'. Les auteurs sont les ennemis de la paix", a-t-elle ajouté, sans autre précision.

L'attaque et le bilan ont été confirmés par une source de sécurité de la Minusma, précisant que tous deux appartenaient au contingent bangladais. Les deux Casques bleus venaient de l'aéroport de Bamako en direction du sud de la ville quand ils ont essuyé les tirs d'assaillants à bord d'un véhicule, selon cette source.

Régulièrement frappée par des attaques dans le nord du Mali depuis son déploiement en juillet 2013, la force de l'ONU a essuyé la semaine dernière la première attaque la visant directement à Bamako.

Lors de cette attaque aux premières heures le 20 mai, un homme armé avait tenté d'incendier un véhicule de l'ONU garé devant une résidence de personnels de la Minusma, blessant un gardien et causant des dégâts matériels. L'attaque avait apparemment pour but de faire ainsi sortir les Casques bleus pour les attaquer à l'arme automatique et à la grenade, selon un enquêteur malien.

 

Questions de partialité

La Minusma avait alors rappelé la responsabilité des autorités maliennes "d'assurer la sécurité de son personnel, notamment à Bamako", alors que le climat s'est alourdi entre la force de l'ONU et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ainsi que les groupes armés soutenant le gouvernement.

Le président malien avait critiqué vertement la Minusma lors de la signature d'un accord de paix à Bamako par le camp gouvernemental et la médiation internationale, mais pas par les principaux groupes rebelles. Rappelant le mandat du Conseil de sécurité, la Mission de l'ONU avait rejeté "catégoriquement toute mise en question de son impartialité et de celle de son personnel".

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Bien que les djihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés de cette région par l'opération Serval, des zones entières échappent encore au contrôle des autorités.

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 06:45
Base avancée de Madama au Niger - photo Armée de Terre

Base avancée de Madama au Niger - photo Armée de Terre

 

23/05/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Un détachement du génie de l’opération Barkhane est déployé au nord du Niger. Il a pour mission l’aménagement de la base avancée de Madama qui se situe à quelques kilomètres de la Lybie.

 

Les sapeurs œuvrent ardemment à la prolongation de la piste d’atterrissage qui permettra de relier N’Djamena, Tchad, en 3 heures au lieu des 10 jours par voie routière actuellement. Une fois les travaux terminés, cette piste mesurera 1 800 mètres.

 

Le professionnalisme et l’opiniâtreté des militaires de l’armée de Terre permettront de rendre les installations opérationnelles dès l’été 2015.

 

Aperçu en video

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 06:45
Indispensables mécaniciens au Niger

 

25/05/2015 SCG Beltran - Armée de Terre

 

La base avancée de Madama au Niger est devenue un atelier de mécanique à ciel ouvert.

 

Les missions quotidiennes entreprises par la force Barkhane mettent à l’épreuve les véhicules qui nécessitent un entretien continu. Les mécaniciens de l’armée de Terre s’appliquent à l’accomplissement de leur tâche, indispensable à la poursuite des opérations militaires dans la région. Ces professionnels de la maintenance ne disposent que de quelques jours pour contrôler, vérifier et réparer les engins qui repartiront vers de nouveaux objectifs dans les conditions climatiques éprouvantes. Leur détermination et leur persévérance permet d’assurer la continuité des opérations.

 

Retour en video sur leur mission.

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