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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 12:55
credits DGA Com

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01 mai 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Pour le PDG de Dassault Aviation, la possible organisation d’élections générales anticipées en Inde ne constitue pas une menace pour l’avancement des négociations exclusives entre l’avionneur français et le gouvernement de New Delhi.

Dans sa course de fond pour convaincre l’Inde d’acheter 126 exemplaires de son avion de combat omnirôle Rafale, Dassault Aviation entre dans une phase cruciale. Celle de l’endurance longue, comme l’appellent les marathoniens. Les négociations, même exclusives entre New Delhi et l’avionneur de Saint-Cloud, prennent depuis quelques semaines un goût plus âpre.

De l’aveu d’Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, les discussions sont récemment devenues plus lourdes entre Paris et New Delhi. Le nœud du problème ? L’implementation en Inde de l’assemblage du chasseur.

Une vingtaine de salariés de Dassault mobilisés en Inde

 

On le sait, le groupe aéronautique public Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) exige l’assemblage sur le sol indien de 108 appareils sur les 126 prévus par le deal. Les indispensables transferts de technologie entre Dassault et l’industriel local sont encore en cours de négociation.

Et, avec eux, la question du partage des responsabilités concernant les Rafale assemblés par HAL. Dassault Aviation n’entend pas assumer la responsabilité de ces appareils, alors que l’indien exige pour sa part des garanties. Après une entente sur le transfert de technologies, ce point constitue aujourd’hui le tropisme des discussions franco-indiennes.

Pour parvenir à signer ce contrat historique, Dassault Aviation est en ordre de bataille. Vingt à trente salariés opérationnels de l’avionneur sont mobilisés en Inde, multipliant les allers et retours entre Paris et New Delhi, jouant les émissaires auprès des commissions concernées, négociant chaque détail avec HAL.

En marge des festivités organisées par Dassault pour le cinquantenaire de sa famille de jets d'affaires Falcon, Eric Trappier l’a assuré, des élections générales anticipées ne changeraient pas la donne à ce stade des négociations. Côté indien, les médias et commentateurs ne cessent pourtant de rappeler que si elles sont avancées à novembre prochain au lieu du printemps 2014, les négociations avec Dassault pourraient être encore prolongées. Sans parler d'une remise en cause pure et simple de l'appel d'offres remporté par l'industriel français en cas de victoire d'une nouvelle majorité politique.

Arrivé deuxième lors de la compétition MRCA pour l'équipement de l'armée de l'air indienne, le chasseur multirôle Eurofighter Typhoon du consortium BAE-EADS-Alenia reste en embuscade en cas de faux-pas de son concurrent français.

La signature du contrat avec l'Inde est devenue capitale pour Dassault Aviation, qui peine à écouler son chasseur à l'export. Et même en France, les réductions successives des budgets militaires imposent une stagnation des commandes de Rafale. Dans son Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale dévoilé le 29 avril, l'exécutif évoque "225 avions de combat (air et marine)" dans son modèle d'armée, suggérant que le ministère de la Défense ne débloquera pas de crédits pour aller au-delà des 180 Rafale déjà commandés à Dassault.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 12:25
"Etranges Affaires" enquête sur les missiles Exocet dans la guerre des Malouines

07.05.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le deuxième numéro de la série documentaires "Etranges Affaires" est en cours de post-production et sera diffusé sur France 3 en juillet. Il est consacré à l'affaire des Exocet français aux mains des Argentins, lors de la guerre des Malouines.

 

Le 4 mai 1982, un missile Exocet lancé par un Super Etendard de l’aéronavale argentine coule un destroyer de la Royal Navy venue reconquérir les îles Malouines. Le couple Super Etendard-Exocet, fabriqué par les Français, va être l'objet d'une guerre secrète entre Britanniques et Argentins.

 

Comme le précédent numéro de la série consacré à l'affaire des Vedettes de Cherbourg, le deuxième épisode d'"Etranges Affaires" est un documentaire hybride de 52 minutes qui associe archives, témoignages et animation. L'enquête est menée par Sasha Maréchal (interprétée par la comédienne Ina Mihalache) et Patrick Pesnot (dans son propre rôle). Les témoins clés en Argentine, au Royaume-Uni et en France décryptent le rôle des armes françaises pendant la guerre des Malouines. De l'attaque du destroyer Sheffield à l'opération Plum-Duff menée par les forces spéciales britanniques, le film propose un regard inédit sur cette affaire qui agita les relations entre Margaret Thatcher et François Mitterrand.

 

Ce deuxième opus d'"Etranges Affaires" est une coproduction Vivement Lundi !/Antoine Martin Productions avec la participation de l'unité documentaire de France 3, en association avec France 3 Nord-Ouest.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 11:54
photo EMA

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07 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

DUBAI - Un chef d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a appelé à attaquer les intérêts français partout dans le monde, dans une vidéo mise en ligne mardi.

 

Dénonçant la croisade menée par la France contre les musulmans au Mali, Abou Obeida Youssef Al-Annabi exhorte les musulmans dans le monde entier à attaquer les intérêts français partout, car ce sont des cibles légitimes.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 11:45
photo Marine Nationale

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07/05/2013 Sources : EMA

 

Le 29 avril 2013, lors de son escale à Djibouti, l’équipage de la frégate de surveillance (FS) Nivôse, engagée dans l’opération de lutte contre la piraterie Atalante, a mené une action de formation au profit des garde-côtes djiboutiens en soutien de la mission civile européenne EUCAP Nestor.

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région, notamment la république de Djibouti sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

L’action de coopération menée par les marins du Nivôse avait pour objectif de participer au renforcement des capacités maritimes côtières du pays (Local Maritime Capability Building – LMCB). Dans un premier temps, une présentation générale d’une opération de visite à bord d’un navire suspecté de piraterie a été présentée aux cinq stagiaires djiboutiens. Dans un deuxième temps, les différentes étapes d’une visite de navire ont été mises en pratique : prise en compte d’un équipage, progression à bord d’un navire et sécurisation d’un local.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Placé sous le signe de la coopération entre les autorités européennes et djiboutiennes, cet entrainement a réaffirmé de manière concrète l’engagement de la république de Djibouti, dans son combat contre la piraterie.

 

Les bâtiments français engagés dans l’opération Atalante effectuent régulièrement des actions de formation dans le cadre de la mission EUCAP Nestor. Ainsi,  le 26 avril dernier, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, en escale à Port Victoria aux Seychelles, a participé à un entraînement de lutte contre la piraterie avec le patrouilleur des garde-côtes seychellois Topaz.

 

La frégate de surveillance Nivôse est engagée depuis le 10 avril 2012 dans l’opération européenne Atalante de lutte contre la piraterie aux côtés du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues qui forment le groupe Jeanne d’Arc.

 

 L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins un bâtiment de la marine nationale.

 

Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), d’un Falcon 50 ou d’un Awacs.

 

L’opération Atalante et la mission EUCAP Nestor s’inscrivent dans une approche globale visant à apporter des solutions pérennes et sur le long terme pour améliorer la situation dans la zone et en Somalie.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 11:30
Jordanie : visite d’ALINDIEN

07/05/2013 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2013, le vice-amiral Marin Gillier, commandant la zone maritime de l’Océan Indien (ALINDIEN), s’est rendu pour la deuxième fois sur le camp de Za’taari, en Jordanie, pour y rencontrer les militaires déployés dans le cadre de l’opération Tamour.

 

Lors de sa venue, l’amiral a rencontré les 80 militaires issus des trois armées et du  service de santé des armées (SSA) et visité les installations du groupement médical (GM), modifié pour pouvoir accueillir d’avantage de patients.

Jordanie : visite d’ALINDIEN

L’amiral Gillier s’est ensuite entretenu avec un certain nombre d’autorités sur place dont le général commandant la gendarmerie jordanienne de la zone Nord, le responsable du Haut-Commissariat des Réfugiés des Nations Unies (UNHCR) au camp de Za’taari, ainsi que les responsables de l’hôpital militaire marocain.

 

Enfin, il a effectué une visite du camp afin d’en apprécier les évolutions et  l’environnement.

Jordanie : visite d’ALINDIEN

En accord avec les autorités jordaniennes, la France a projeté en août 2012 un Groupement médico-chirurgical (GMC), aujourd’hui GM, sur le camp de Za’taari en Jordanie, afin d’apporter une aide médicale d’urgence aux victimes des combats en Syrie et un soutien sanitaire aux réfugiés. Au terme de sa mission, le GMC avait réalisé plus de 300 opérations chirurgicales.

 

Depuis mars 2013, avec l’évolution de la situation générale et des systèmes de coopération sur place, le groupement médical a adapté son offre de soins et se concentre sur le soutien médical dont les réfugiés présents sur le camp ont le plus besoin.

 

Parallèlement au GM, et depuis le 7 janvier 2013, une équipe mobile de vaccination a été mise en place, afin de s’adapter à la nouvelle situation générale du camp. Depuis août 2012, le personnel du SSA a procédé à près de 38 000 vaccinations et près de 9150 consultations médicales. Des médecins et infirmiers militaires arment le groupement médical tandis qu’un détachement de militaires français assure la force protection de nos installations.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 11:30
Syrie: la France s'alarme d'une extension régionale du conflit

07/05/2013 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Après les raids israéliens sur Damas, les Occidentaux craignent que le conflit ne soit déjà en train de gagner les pays voisins, et s'interrogent de plus en plus sur la livraison d'armes à l'opposition syrienne.

 

Les raids israéliens sur Damas et la possible utilisation d'armes chimiques par les protagonistes syriens renforcent à Paris les craintes de voir le conflit faire tache d'huile dans la région. Une «préoccupation» largement partagée d'ailleurs, y compris par la Russie, qui a estimé lundi que les risques d'escalade dans la région étaient sérieux.

 

Mais les ouvertures font défaut pour débloquer une situation dont les paramètres n'ont fondamentalement pas évolué. «La situation en Syrie est une véritable tragédie» qui gagne les pays voisins, tels que la Jordanie ou le Liban, a déploré lundi Laurent Fabius, depuis Hongkong où il effectuait une visite. Avec des lignes de front peu ou prou stabilisées, des rebelles qui peinent à progresser en dépit de l'activisme de ses éléments djihadistes, la perspective d'une «solution politique» est la seule qui vaille. Le chef de la diplomatie française l'a souligné lundi, en rappelant qu'il souhaitait la formation d'un «gouvernement syrien transitoire». Une allusion à l'accord de Genève, seul texte signé sur la Syrie, le 30 juin 2012, par la communauté internationale, dont la Russie et la Chine. Il prévoit la formation d'un gouvernement de transition incluant des membres du régime de Damas.

 

Fin de l'embargo sur les armes

 

Les écueils sur cette voie n'ont toutefois pas varié. Ils tournent principalement autour du rôle dévolu à Bachar el-Assad. Insistant sur son interprétation du texte, la Russie continue d'appuyer son allié syrien et se refuse à pousser vers la sortie celui qui reste le maître de Damas. Autre difficulté, et non des moindres, les carences d'une opposition divisée et largement incapable de se structurer.

 

Vue de Paris, l'éventuelle livraison d'armes à la rébellion s'inscrit dans cette perspective: c'est surtout comme levier politique que la diplomatie française maintient en suspens cette question. Certes, on pointe à Paris un déséquilibre militaire patent au détriment des rebelles, dans la mesure où «la Russie continue de fournir du matériel à Damas». Et l'on se prend à croire qu'une rébellion militairement renforcée exercerait une pression politique sur le régime qui l'inciterait à négocier… À Paris, on laisse donc planer la perspective d'une aide militaire à l'opposition. Même si François Hollande a donné un sérieux coup de frein en jugeant, fin mars sur France 2, que la situation était trop incertaine pour armer la rébellion.

 

L'heure des choix approche. Les chefs de la diplomatie des Vingt-Sept doivent se retrouver le 27 mai, quatre jours avant la fin des sanctions européennes instaurées contre Damas, dont découle l'interdiction de livrer des armes aux belligérants. Les Européens restent divisés, la Grande-Bretagne et la France étant les plus favorables, face aux Pays-Bas, aux Scandinaves et aux Allemands, même si ces derniers ont évolué.

 

Juridiquement, la question est complexe mais pas sans issue, pour permettre, par exemple, de prolonger certains volets de l'embargo, avec des assouplissements qui laisseraient le choix, à ceux qui le souhaitent, de livrer du matériel létal à l'opposition. La posture des Américains pourrait peser en la matière. De même, a contrario, s'il était avéré que les rebelles ont utilisé du gaz sarin, comme l'insinue Carla Del Ponte. Des imputations que l'on considérait, lundi à Paris, avec une grande circonspection.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 11:11
Le missile balistique intercontinental M51 qui s'est «auto-détruit» en vol a été tiré depuis le sous-marin nucléaire Le Vigilant, dimanche matin. - photo Marine Nationale

Le missile balistique intercontinental M51 qui s'est «auto-détruit» en vol a été tiré depuis le sous-marin nucléaire Le Vigilant, dimanche matin. - photo Marine Nationale

06/05/2013 Par Marc Mennessier – LeFigaro.fr

 

Capable d'envoyer des bombes nucléaires sur des sites distants de 8000 kilomètres, le M51 est un missile balistique intercontinental. La plupart des fusées civiles actuelles, comme Soyouz ou Ariane, descendent de cette catégorie d'armes dont peu de pays ont acquis la maîtrise.

 

Le missile balistique intercontinental M51, qui s'est «auto-détruit» en vol peu après avoir été tiré depuis le sous-marin nucléaire Le Vigilant, dimanche matin, au large d'Audierne (Finistère), est l'une des pièces maîtresses de la force de frappe française.

 

D'une hauteur de 12 mètres, pour un poids «maximal de 56 tonnes», le M51 est en fait une véritable fusée, composée de plusieurs étages de propulsion, capable de transporter six ogives ou têtes nucléaires à une distance d'environ 8000 kilomètres de son point de décollage. Pour cela, il suit une trajectoire en forme de parabole au cours de laquelle il pénètre dans l'espace avant que ses charges ne retombent vers leur cible. Pendant cette phase dite balistique, sa trajectoire n'est soumise qu'à la gravité et aux forces de frottement des hautes couches de l'atmosphère.

 

Ces technologies de pointe, que seul un petit nombre d'États, dont la France, maîtrise, font que le M51 n'a, hormis son nom, que peu de choses en commun avec les missiles conventionnels, de bien plus petit calibre, utilisés lors de conflits régionaux, au Proche-Orient notamment. Son prix de 120 millions d'euros, annoncé dimanche par certaines sources, n'a donc rien d'exorbitant, même si ce chiffre, classé «secret défense», reste au demeurant invérifiable.

 

Cinq tirs d'essais réussis

 

Il faut savoir que tous les lanceurs civils actuels, comme Soyouz ou Ariane, sont issus de missiles intercontinentaux développés au plus fort de la Guerre froide par les Américains et les Soviétiques. La fusée Mercury qui envoya Alan Shepard, le premier astronaute américain, dans l'espace, en 1961, descendait du missile Atlas, lui-même issu du V2 conçu par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale. De même la fusée Zemiorka, qui permit la mise en orbite de Spoutnik en 1957, était à l'origine un missile intercontinental soviétique. Enfin, les fusées Rockot utilisées par l'Agence spatiale européenne pour lancer certains de ses satellites d'observation de la Terre (Goce, Cryosat…) sont d'anciens missiles soviétiques SS 19 reconvertis.

 

Validé en 2010, après cinq tirs d'essais réussis (trois depuis des installations terrestres, deux depuis un autre sous-marin, Le Terrible), le M51 est fabriqué par Astrium, la division espace du groupe européen EADS. Il remplace le missile Mer-Sol M45, d'une portée moindre (6000 km).

 

Dimanche, son sixième tir d'expérimentation avait lieu, pour la première fois, depuis Le Vigilant. Selon le ministère de la Défense, le missile, sans charge nucléaire comme pour tout essai, est «sorti normalement» du sous-marin. C'est lors de «la première phase de vol qu'un incident s'est produit et a entraîné son autodestruction». Une commission d'enquête va être diligentée afin d'établir les causes de ce premier échec d'un missile intercontinental français «depuis 1996». Ses résultats ne devraient cependant pas être rendus publics, tout ce qui touche à la dissuasion nucléaire étant classé «secret défense».

 

Lundi après-midi, la Marine nationale était toujours à la recherche de débris dont certains gisent par cent mètres de fond au large des côtes finistériennes.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 10:45
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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 07:55
Exercice Volfa: un entraînement intensif

06/05/2013 Ltn A. Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Du 22 avril au 3 mai 2013, de nombreux avions de chasse et de transport ont défilé dans le nord-est de la France à l’occasion de l’exercice Volfa 13/2. Un entraînement intensif qui s’est déroulé dans le polygone de guerre électronique, né d’un accord tripartite français, allemand et américain.

 

Pour cette nouvelle édition de l’exercice Volfa, l’objectif était d’entraîner les unités aériennes lors de missions complexes organisées dans un environnement de guerre électronique dense. «Plusieurs systèmes de défense sol-air, tels que des  SA6 et des SA8, simulés ou réels, appartenant au polygone de guerre électronique, ont généré de la menace pendant quinze jours», explique le lieutenant-colonel Pascal Claude, directeur de l’exercice (Direx). Une cabine Scribe ou encore deux sections Mamba ont également fourni une menace sol-air proche de celle rencontrée sur les théâtres d’opérations extérieures afin d’offrir une mise en condition optimale pour de futurs déploiements.

 

Chaque jour, des COMAO (Composite Air Operations - dispositifs complexes d’aéronefs variés réalisant des missions à multiples objectifs) ont ainsi été planifiées depuis le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon-Mont-Verdun. Depuis le CNOA, le lieutenant-colonel Claude a géré l’ensemble du déroulé de l’exercice. «À partir de Lyon, nous avons tous les outils qui nous permettent d’organiser, de suivre voire même de faire évoluer les scénarios», ajoute le lieutenant-colonel Claude.

Exercice Volfa: un entraînement intensif

Parmi les chasseurs engagés, six Mirage 2000D, six Rafale, quatre Alphajet ou encore plusieurs Mirage 2000N, 2000-5 et 2000RDI ont mené des missions de défense aérienne, de frappe au sol, de ravitaillement ou encore de protection des avions de transport. Un groupe de transport opérationnel (GTO) (composé de deux C160 Transall, d’un CN235 Casa et d’un C130 Hercules) a, quant à lui, mené des missions de poser d’assaut sur la zone de Grostenquin, ainsi que du largage de parachutistes sur les sites d’Azelot et de Delme. «À chaque mission de largage de parachutistes, les avions de chasse protégeaient les avions de transport, eux même en relation avec l’avion radar E-3F et le centre de détection et de contrôle de Drachenbronn, fortement mobilisé pour ce Volfa», confie le directeur de l’exercice. Une preuve de la complexité et de la mixité des missions programmées.

 

Au total, ce sont près de 140 sorties «chasse», 20 sorties «transport», 6 sorties «ravitailleur», le largage de 300 parachutistes et une quarantaine de tirs sol-air qui ont été réalisés. «Le bilan de cet exercice est positif, ajoute le lieutenant-colonel Claude. Nous avons réalisé des missions de très haut niveau qui ont donné l’opportunité d’entraîner, coté chasse, les Mission Commander (responsable d’un dispositif aérien complexe),  et de faire passer, côté transport,  des qualifications de «Package Leader», la plus haute qualification dans le domaine du transport aérien militaire».

Exercice Volfa: un entraînement intensif

Volfa 13/2 : au cœur d’une mission de qualification Package Leader

 

Jeudi 2 mai, 15h, deux C160 Transall et un CN 235 Casa décollent de la base aérienne 133 de Nancy. Une mission à trois aéronefs qui s’inscrit dans l’obtention d’une qualification Package Leader (PL), la plus haute qualification dans le transport aérien militaire.

 

Dans la salle de briefing, les trois équipages des escadrons de transport 1/62 «Vercors», 1/64 «Béarn» et 2/64 «Anjou» sont réunis. Le lieutenant-colonel Frédéric Leca, pilote de C160 Transall, est leader de la mission. Il doit obtenir sa qualification de Package Leader. «Cette qualification est la plus haute dans le domaine du transport et donne la possibilité d’évoluer à plus de deux aéronefs», explique le lieutenant-colonel Leca. Et d’ajouter : "Seul des exercices majeurs, tels que Volfa, nous donne l’opportunité de passer cette qualification».

 

Au programme pour les équipages engagés, une mission de poser d’assaut sur le terrain de Grostenquin suivi du largage des commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) dans la zone d’Azelot. «Nous avons reçu la veille le scénario de la mission ordonnée par le centre national des opérations aériennes, confie le pilote de C160. Dès lors, mon navigateur et moi-même préparons cette mission complexe en concertation avec la cellule renseignement  ainsi qu’avec nos ailiers (les deux autres équipages mobilisés)».

 

Réalisant des vols tactiques en basse altitude, les deux C160 Transall et le CN 235 Casa ont été mis à rude épreuve par les systèmes sol-air déployés. «Au sein du peloton, nous avions un avion auto-protégé qui nous prévenait des émissions électromagnétiques», explique le leader de la mission. Pendant tout le vol, les équipages ont cependant été plusieurs fois perturbés et leurs communications coupées nécessitant une adaptation de chaque instant. «Qu’importe ces dégradations, nous devions justement créer une mission dite «robuste» capable de pallier chaque éventualité», explique le lieutenant-colonel Leca. À 16h30, les trois aéronefs sont revenus sur le tarmac de Nancy, la mission parfaitement réalisée.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 07:55
Pourquoi le missile qui s'est abîmé au large du Finistère coûte plus cher que ce qui a été annoncé

06/05/2013 Nabil Bourassi et Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Difficile de chiffrer le coût unitaire du missile balistique M51, un programme top secret lié à la dissuasion nucléaire. Aussi le montant de 120 millions d'euros évoqués par certains médias ne semble pas être le bon. Il est probable que le coût soit en réalité un peu plus élevé...

 

Combien coûte un missile balistique mer-sol M51, tel que celui qui s'est auto-détruit dimanche au large du Finistère après son décollage dans une zone interdite pour la circonstance à la navigation maritime et à la circulation aérienne dans le cadre d'un tir d'essai lancé ? Un essai nécessaire pour la qualification du missile sur "Le Vigilant", le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) qui l'a mis à feu dans la baie d'Audierne (Finistère). Plusieurs médias avancent un montant de 120 millions d'euros mais, selon une source proche du dossier, ce chiffre, qui fait couler beaucoup d'encre depuis l'annonce par la Marine nationale de l'explosion du missile dépourvu de sa charge nucléaire, n'est pas le bon.

 

Difficile à chiffrer

 

Il est vraisemblable que le coût unitaire d'un M51 soit plus élevé que celui annoncé par la presse. Le coût du M51 dans sa version opérationnelle pourrait se situer autour du coût d'un lanceur Ariane 5 (environ 150 millions d'euros), assure-t-on à La Tribune. En réalité, le coût d'un essai d'un missile M51, qui peut surprendre au moment où la France est contrainte à faire des économies, est difficile à établir en raison des trop nombreuses incertitudes qui pèsent sur ce programme top secret touchant intimement à la souveraineté nationale de la France. Un programme qui s'élève dans sa globalité à plus de 11 milliards d'euros, développement compris, selon le ministère de la Défense. Soit trois lots de 16 missiles M51, qui équipent les quatre SNLE tricolores auxquels il faut rajouter quelques missiles supplémentaires. Impossible d'en connaître avec certitude le nombre d'exemplaires qui seront produits au total.

 

En outre, il faut ajouter le développement de la composante embarquée du système d'armes de dissuasion M51 (CESAD M51) avec notamment le moyen d'essai Cétacé (caisson d'essai de tir), la construction puis l'exploitation des moyens d'essais, l'approvisionnement et la mise en place de cette CESAD M51 à bord des trois premiers SNLE NG (Le Triomphant, Le Téméraire, Le Vigilant), la fourniture de la logistique initiale à terre et, enfin, l'adaptation au M51 du centre d'entraînement des forces sous-marines. Le SNLE "Le Vigilant", qui a lancé le M51 dimanche, a ainsi été immobilisé plusieurs mois pour pouvoir accueillir ce nouveau missile. Les sous-marins, à l'exception du SNLE « Le Terrible », qui a été construit directement en version M51, doivent être adaptés à ce missile, qui est d'une plus grande taille et plus lourd que le missile M45.

 

Un programme stratégique

 

L'enjeu stratégique du M51, lancé en 1992 et piloté par la filiale spatiale d'EADS, Astrium, a été confirmé par le nouveau Livre blanc de la Défense et de la sécurité nationale, un document publié lundi dernier qui renouvelle la doctrine de la France en matière de défense. Le président François Hollande avait demandé aux auteurs du Livre blanc de sanctuariser la dissuasion nucléaire (aéroportée et maritime). D'où la nécessité pour la France de disposer d'équipements modernes. Résultat de cette ambition, le M51, dont le permier vol est intervenu en nobembre 2006, est un bijou de technologies militaires et présente des "différences significatives par rapport à son prédécesseur", écrit Astrium sur son site internet.

 

Il mesure 12 mètres de haut et pèse 50 tonnes sur la balance, soit 15 tonnes de plus que son prédécesseur, le M45. Il est également capable de se projeter sur un rayon de 8.000 km contre 6.000 km auparavant, et ce, à la vitesse de Mach 15, soit plus de 18.000 km/h. Enfin, le M51 peut transporter jusqu'à 10 têtes nucléaires contre 6 pour la génération précédente. Le M51 dispose d'une capacité d'emport supérieure et adaptable, d'une meilleure portée, et bénéficiera d'une plus grande aptitude à pénétrer les défenses adverses grâce à la furtivité des têtes et aux nouvelles aides à la pénétration associées. Le M51.2, une version modernisée du M51 opérationnelle à partir de 2015, emportera la tête nucléaire TNO (tête nucléaire océanique au lieu des têtes nucléaires TN75 actuelles). Son niveau de sûreté nucléaire est accru.

 

Une enquête top secrète

 

Pour toutes ces raisons, la Marine nationale a engagé des prospections dans la baie d'Audierne afin de récupérer les débris du missile, qui gisent par une centaine de mètres de fond. Des robots sous-marins ont même été envoyés pour sonder le fond de la baie et récupérer la moindre trace de ce missile. Le capitaine de Corvette, Lionel Delort, a admis que l'essai balistique était un "échec" et qu'une enquête allait être conduite afin d'en déterminer les raisons. La Marine nationale ou l'industriel ne communiqueront pas les conclusions de cette enquête qui sera classée secret défense.

 

L'enquête va suivre un processus bien huilé. La direction générale de l'armement (DGA), les industriels, notamment Astrium, et la Marine vont dans un premier temps récupérer toutes les données de l'essai raté, puis les analyser. "Cela peut prendre quelques jours, voire quelques mois, on part sans a priori mais c'est sans doute un phénomène complexe à analyser", explique-t-on à La Tribune. Et cette équipe d'ingénieurs va soit éliminer, soit confirmer une à une les causes de cet échec.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 07:50
OCCAR: Tiger Programme Contract Notice
 
Brussels | Apr 30, 2013 European Defence Agency
 

OCCAR, EDA’s partner in developing European defence capabilities, manages the Tiger Helicopter programme on behalf of Germany, France and Spain.

 

In a common approach towards personnel training, the German-French Tiger Helicopter Technical School (Deutsch-Französisches Ausbildungseinrichtung TIGER - DFAT) opened in 2003 in Fassberg, Germany. The mission of the School is to provide training to French and German Tiger Helicopter Technicians for the maintenance of the Tiger Helicopter in HAP and UHT versions. In 2013, the School will have also to start training technicians on the HAD version.

OCCAR: Tiger Programme Contract Notice

To analyse additional training needs and define the necessary training means to cover requirements of the German-French Tiger Helicopter Technical School, OCCAR wants to place a contract with industry.

 

To attract industry’s attention to this business opportunity, a contract notice has been published as a first step in the tendering process. Details on this contract notice can be found under this link: www.occar.int/221.

 

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 07:30
CEMA : Déplacement en Arabie saoudite et au Koweït

06/05/2013 Sources : EMA

 

A l’invitation de ses homologues saoudien et koweïtien, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, s’est rendu dans la région du Golfe arabo-persique entre le 20 et le 22 avril.

 

Lors de son passage à Riyad, l’amiral Guillaud s’est entretenu avec de nombreuses autorités politiques et militaires dont le général d’armée Hussein Bin Abdallah Qubayel, chef d’état-major des forces armées du Royaume d’Arabie Saoudite. Les relations entre les deux armées sont anciennes et s’appuient tant sur la formation que sur la coopération opérationnelle. En effet, depuis 30 ans la France a formé dans ses écoles militaires plus de 500 officiers et ingénieurs militaires saoudiens. Cette formation des élites militaires saoudiennes permet aujourd’hui de développer une coopération opérationnelle de haut niveau dans les trois composantes ainsi que dans le domaine des opérations spéciales.C’est d’ailleurs dans le domaine des forces spéciales qu’avait eu lieu l’exercice Tigre II en Corse à l’automne 2012. Dans le domaine maritime, le dernier exercice bilatéral a eu lieu début avril à l’occasion du passage du groupe Jeanne d’Arc en mer Rouge.

 

L’amiral Guillaud a été reçu le lendemain à Koweït City par le Premier ministre, le ministre de la défense et le général de corps aérien Khaled Al Jarah Al Sabah, chef d’état-major des armées koweïtiennes. Lors du dîner officiel et de la réunion de travail à l’état-major koweïtien, l’amiral Guillaud a pu recueillir l’avis de son homologue sur la situation régionale et évoquer avec lui de nouvelles pistes de coopération. Le prochain exercice Pearl of the West, prévu de se dérouler au Koweït en 2014, constituera à cet égard un rendez-vous important pour les deux pays.

 

A travers ses liens bilatéraux avec les pays du Golfe, régulièrement entretenus par des exercices conjoints et des visites d’autorités, la France est un acteur essentiel pour la sécurité et la stabilité de la région.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:55
Journée internationale de l'équipement pétrolier militaire français

02/05/2013 SEA

 

Le Service des essences des armées et le GILEP (groupement interprofessionnel de logistique et d’équipements pétroliers) ont conjointement organisé le 18 avril 2013 une journée internationale de présentations et de démonstrations des équipements pétroliers militaires français.

Journée internationale de l'équipement pétrolier militaire français

Cette journée, à destination des attachés de défense militaire, du personnel du ministère de la Défense et des industriels pétroliers, s’est déroulée au centre de soutien logistique (CSL) du SEA, à Montereau (77).

Journée internationale de l'équipement pétrolier militaire français

Après la présentation en salle des deux organismes, les invités ont pu assisté à une démonstration dynamique des véhicules et matériels du SEA. Les industriels les ont ensuite accueilli sur leur stand, leur présentant ainsi le savoir-faire français.

Journée internationale de l'équipement pétrolier militaire français

C’était une première ! Cette journée a été un vrai succès et marque ainsi le début d’une série de rencontres internationales entre le secteur public et privé.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:55
Les industriels de la défense ont-ils limité la casse ?

 

29/04/2013 latribune.fr

 

Même si le Livre blanc prévoit moins de commandes, l'industrie de l'armement a estimé lundi avoir échappé au pire - la suppression de grands programmes d'armement - à la lecture du Livre blanc de la Défense, mais on attend la transcription dans les budgets.

 

La mobilisation des dirigeants des grands groupes de défense pendant l'élaboration du Livre blanc pour éviter des coupes budgétaires excessives a-t-elle payé ? Brandissant la menace d'un risque pour la souveraineté nationale, nos capacités d'exportation et  bien sûr pour l'emploi, les industriels de la défense semblent avoir limité la casse. Certes, ils seront frappés par la réduction des commandes de l'Etat au cours des prochaines années ou par l'étalement de celles-ci sur une période plus longue que ce qui était prévu. Mais le Livre blanc 2013 ne prévoit l'abandon d'aucun des grands programmes d'équipement des forces armées.

 

« Ils ont évité le pire. C'est un Livre blanc qui préserve l'essentiel. Ca ne casse pas l'outil industriel, qui va conserver sa capacité de recherche et développement », a estimé Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, cité par l'AFP. « Si le budget annuel consacré aux grands programmes d'armement se maintient comme prévu à 5,9 milliards d'euros, l'impact pour les industriels sera relativement limité", a estimé de son côté Christian Mons, président du Conseil des industries de défense françaises (Cidef).

 

Moins de Rafale, de frégates

 

Néanmoins, la réduction des effectifs et des moyens des armées vont impacter les industriels. Ainsi, la défense française ne comptera plus de 225 avions de chasse d'ici à 2025, alors que l'objectif retenu jusqu'à présent était de 300 appareils. Résultat, il y aura moins de Rafale de Dassault Aviation que prévu. La marine, la moins touchée, devra se contenter de 15 frégates de premier rang, au lieu de 18. DCNS aura donc moins de commandes lui aussi. Nexter, le fabricant des chars Leclerc, devra sans surprise s'adapter à une baisse du nombre de ces chars lourds (250 à 200).

 

Mais, le programme Scorpion de modernisation du parc de blindés de l'armée de terre est maintenu, alors qu'il avait disparu de certaines moutures du Livre blanc. Le missilier européen MBDA (EADS, Finmeccanica, BAE Systems) peut se réjouir lui aussi du maintien de tous les programmes de missiles, y compris le missile anti-navire léger (ANL), symbole d'une nouvelle coopération industrielle franco-britannique. Londres, comme l'industriel, craignaient de voir la France y renoncer.

Pour autant, les industriels attendent la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, à l'automne pour savoir si l'ont vraiment échappé belle. « Je suis un peu rasséréné. Je ne serai vraiment rassuré que quand j'aurai vu la LPM », a déclaré Christian Mons. « N'oubliez pas que la dernière LPM n'a pas été respectée ».

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:55
LBDSN : Message de l’amiral Édouard Guillaud, chef d’Etat-Major des Armées.

01/05/2013 Sources : EMA

 

A l’occasion de la publication du Livre Blanc de la défense et de Sécurité Nationale, le chef d’état-major des Armées a adressé un message aux Armées.

 

Le 29 avril 2013, la Commission du Livre blanc a remis le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale au Président de la République. A partir d’une analyse de l’environnement géostratégique, des risques et des menaces pour notre défense et notre sécurité, ce document déterminant pour notre outil de défense définit l’ambition nationale et les moyens qu’y consacre notre pays. Le ministre de la défense en a présenté les principales lignes de force à l’ensemble des hauts responsables du ministère. Elles feront l’objet d’une communication spécifique au sein des armées.

 

Les armées, les directions et les services interarmées ont pris toute leur part dans cette actualisation de notre stratégie de défense et de sécurité, aux côtés des autres organismes du ministère. La loi de programmation militaire qui sera votée dans quelques mois traduira pour les armées les décisions portées par ce Livre blanc. L’enjeu est de bâtir un modèle d’armée capable de relever les défis opérationnels à venir. Nous restons pleinement mobilisés.

 

Dans le prolongement du message du ministre de la défense, je voudrais dès aujourd’hui vous communiquer mes objectifs. Ils sont au nombre de trois.

 

Mon premier objectif est de garantir la cohérence de ce modèle d’armée au regard des contrats opérationnels qui nous sont fixés. Ces contrats sont réalistes. Ils tiennent compte de l’évolution des risques et des menaces, des formes de la conflictualité ainsi que de la posture de nos alliés et partenaires stratégiques. Ils permettent une action adaptée à cet environnement, dans tous les milieux, y compris l’espace cybernétique, dans un cadre budgétaire particulièrement contraint. Nous devrons nous adapter à ces nouveaux contrats.

 

Mon deuxième objectif est de poursuivre la transformation de notre outil, sans rupture. Tous les domaines de l’emploi, de la préparation et du soutien de nos forces seront concernés : recrutement et formation, acquisition et maintien en condition du matériel, activité opérationnelle. Nous devrons faire bien, mais avec moins. Nous définirons et mettrons en œuvre des concepts innovants, dans un cadre résolument interarmées. Nous développerons plus encore nos coopérations multinationales, avec nos amis européens, nos alliés et nos partenaires stratégiques. C’est ainsi et seulement ainsi que nous maintiendrons notre outil militaire au meilleur niveau, un outil qui compte parmi les premiers à l’échelle de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique. Cela demandera un fort investissement individuel et collectif.

 

Mon troisième objectif, c’est vous : votre détermination, votre solidarité, votre courage. Vous êtes la principale richesse des armées ; leurs succès sont les vôtres. Notre effort portera principalement sur le maintien d’une activité opérationnelle adaptée aux missions qui nous seront confiées : c’est le gage de l’efficacité et de la cohésion. Dans un contexte déjà marqué par une forte déflation des effectifs, qui va se poursuivre, je serai particulièrement vigilant au moral et à la condition militaire. Le dialogue de commandement, la concertation en sont les piliers.

 

Les moyens que le Livre blanc consacre à la défense et la sécurité nationale sont comptés mais réalistes compte tenu de la situation dans laquelle se trouve la France. Je sais que les travaux à conduire seront difficiles. Je sais qu’ils susciteront d’inévitables questions. Je veillerai à vous apporter les réponses légitimement attendues.

 

Personnel militaire et civil des armées, vous avez toujours démontré un engagement exceptionnel au service de notre pays. Vous avez toute la confiance du Président de la République, chef des armées, et du Ministre de la défense. Vous avez toute ma confiance.

 

Je sais, pour vous avoir rencontrés, en France comme sur nos théâtres d’opération, que vous saurez vous adapter aux exigences nouvelles. Nous relèverons les défis à venir ensemble, pour le succès de nos armes, pour les succès de la France. Telle est la vocation de nos armées.

 

Plus d'informations sur le lien.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:55
Tir de missile Mica EM depuis un Rafale Marine

Tir de missile Mica EM depuis un Rafale Marine

29/04/2013 Sources : Air et Cosmos

 

Tiré à 23 000 pieds d’altitude et à une vitesse Mach de 0.9, un missile MICA EM, accélérant à plus de Mach 3 au départ du Rafale, a atteint et détruit la cible « Mirach », manœuvrant quelques dizaines de nautiques au sud.

La photo a pu être réalisée grâce au photographe d’Air et Cosmos embarqué dans un Hunter de CATS Aviation.

La photo a pu être réalisée grâce au photographe d’Air et Cosmos embarqué dans un Hunter de CATS Aviation.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

30/04/2013 Sources : EMA

 

Le dimanche 14 avril 2013, la frégate de surveillance Germinal et le ravitailleur britannique Wave Knight ont procédé à un exercice de ravitaillement à la mer (RAM) au large de la Martinique.

 

Le Wave Knight, actuellement en déploiement de longue durée dans les Caraïbes, appartient à la flotte des bâtiments de soutien de la Marine britannique, la Royal fleet auxiliary (RFA). Ce bâtiment de près de 200 mètres de long et de 30 mètres de large est capable d’apporter un important soutien en gazole, vivres, eau douce, carburéacteur et munitions à tous les bâtiments britanniques et alliés déployés en mer.

 

Ce RAM fait partie des actions engagées dans le cadre de la coopération mise en œuvre par les marines présentes dans la zone Caraïbes-Pacifique et intervenant conjointement pour les opérations de secours aux populations lors de catastrophes naturelles, par exemple, ou dans la lutte contre le narcotrafic. Ce type d’exercice permet ainsi d’améliorer leur capacité à mobiliser leurs moyens logistiques dans le cadre d’une action coordonnée. Il permet également d’améliorer la fluidité des manœuvres d’approche et de ravitaillement à la mer des équipages et de renforcer l’interopérabilité entre les marines françaises et britanniques dans ce domaine.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Après un court ravitaillement en gazole et un exercice de séparation d’urgence, le Wave Knight a repris sa route en direction de la Martinique où il a participé à l’exercice Caraïbe 2013. De son côté, le Germinal a repris sa patrouille.

 

Dans le cadre de l’exercice Caraïbe 2013 qui a lieu du 17 au 26 avril en Martinique et en Guadeloupe, le ravitailleur britannique a été engagé aux côtés des forces néerlandaises et des forces armées françaises aux Antilles (FAA) pour participer à la manœuvre des moyens militaires engagée dans un scénario de secours aux populations.

 

Les exercices de ravitaillement à la mer font partie des actions de coopération bilatérale visant à renforcer l’interopérabilité entre les forces françaises et britanniques. Depuis le traité de Lancaster House (2010) et le sommet franco-britannique de 2012, la France et le Royaume-Uni entendent approfondir leur coopération opérationnelle en la portant au plus haut niveau. La mise en œuvre d’une force expéditionnaire conjointe interarmées (Combined Joint Expeditionary Force – CJEF) et d’un état-major de force interarmées rapidement déployables dans le cadre d’une opération multinationale constituent un pilier de cette coopération. La première étape de la montée en puissance du volet maritime du CJEF a été franchie en octobre 2012 avec l’exercice Corsican Lion.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:50
Air Baltic 2013 : mission de police du ciel dans les pays baltes

 

26/04/2013 Sources : EMA

 

Le 26 avril 2013, 4 avions Mirages F1CR français sont arrivés sur l’aéroport de la base de Siauliai en Lituanie. Ce déploiement s’effectue dans le cadre de la mission de l’OTAN de police du ciel dans les pays baltes.

 

Sous mandat de l’OTAN, la France assurera pour la quatrième fois la mission d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie à compter du 30 avril 2013 pour une durée de 4 mois. A la suite d’un détachement de chasseurs F16 danois, ce sont 4 Mirage F1CR de l’Escadron de Reconnaissance 2/33 « Savoie » de la base aérienne 118 de Mont de Marsan qui devront être en mesure de décoller dans des délais réduits, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin de protéger l’espace aérien des trois pays baltes.

Air Baltic 2013 : mission de police du ciel dans les pays baltes

L’échelon précurseur, composé d’une cinquantaine de militaires issus de toutes les spécialités (mécaniciens avion, service d’infrastructure, système d’information et de communication, pompiers, service de santé des armées, service des essences des armées, gendarmes de l’air,…) a été projeté début avril afin d’accueillir le gros du détachement. Au total, près de 90 militaires sont déployés pour assurer la mission.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:45
Piraterie : entrainement du BPC Tonnerre avec le patrouilleur Topaz

01/05/2013 Sources : EMA

 

Le 26 avril 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, en escale à Port Victoria aux Seychelles, a participé à un entraînement de lutte contre la piraterie avec le patrouilleur des garde-côtes seychellois Topaz.

 

Cet entraînement avait un double-objectif. Le premier visait à ouvrir une coopération entre les garde-côtes seychellois et l’équipage d’un bâtiment de la force Atalante, afin de coordonner une action conjointe de lutte contre la piraterie dans les eaux seychelloises.

 

Le second objectif était de mettre au profit des garde-côtes seychellois l’expertise des membres de la mission européenne EUCAP Nestor. Cette mission, lancée par l’Union européenne en 2012, a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région, notamment la république des Seychelles sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie. Elle est implantée aux Seychelles depuis le 24 avril 2013.

Piraterie : entrainement du BPC Tonnerre avec le patrouilleur Topaz

Le déroulé de l’entrainement a été le suivant : un bateau de pêche seychellois est attaqué par un skiff présumé pirate dans les eaux territoriales seychelloises. Le skiff étant parvenu à s’échapper, le bateau de pêche alerte les garde-côtes seychellois. Après avoir été informé, le BPC Tonnerre envoie un hélicoptère Alouette III de la Marine nationale pour relocaliser le skiff. Une fois le skiff localisé, le BPC Tonnerre transmet l’information aux garde-côtes seychellois qui envoient deux zodiacs pour l’intercepter. Les présumés pirates sont finalement identifiés puis retenus à bord du patrouilleur Topaz  tandis que les preuves découvertes à bord du skiff sont répertoriées et remises au tribunal de Port Victoria.

Piraterie : entrainement du BPC Tonnerre avec le patrouilleur Topaz

Placée sous le signe de la coopération entre les autorités européennes et seychelloises, cet entrainement a réaffirmé de manière concrète l’engagement de la République des Seychelles, dans son combat contre la piraterie.

 

Le  Tonnerre a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique aux côtés du Georges Leygues avec qui il forme le groupe Jeanne d’arc, du Nivôse, et de l’Adroit depuis le 12 avril 2013. L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins un bâtiment de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), d’un Falcon 50 ou d’un Awacs.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:45
Interaction entre la fregate la Touche-Tréville et l'équipage du Fennec de la force Licorne

Interaction entre la fregate la Touche-Tréville et l'équipage du Fennec de la force Licorne

01/05/2013 Sources : EMA - Opérations

 

Les 21 et 22 avril 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a réalisé des manœuvres aviation (MANAVIA) avec un hélicoptère Fennec de la force Licorne et a conduit, en parallèle, un passing exercice (PASSEX) avec le navire de commandement et de soutien logistique belge Godetia, en mission aux larges des côtes africaines.

 

Le 21 avril, l’hélicoptère de l’armée de l’Air Fennec du dispositif de la force Licorne en République de Côte d’Ivoire (RCI), a mené plusieurs exercices de manœuvre aviation avec la FASM Latouche-Tréville au large de la RCI. L’hélicoptère a effectué des vols d’approche, guidés par le contrôleur tactique du bâtiment (ship control approach – SCA), des vols à vu, des séries d’appontages (Touch and go – TAG) et du transport de charge lourde au moyen d’un élingue (vertical replenishment – VERTREP).

Corymbe : série d'exercices pour le Latouche-Tréville

Ces MANAVIA ont été reconduites le lendemain et ont permis au colonel Vincent Giraud, commandant de la force Licorne (COMANFOR) et chef de corps du 1er régiment de Spahis (1erRS), de venir rencontrer l’équipage de la FASM Latouche-Tréville.

Corymbe : série d'exercices pour le Latouche-Tréville

En parallèle, un PASSEX a été effectué avec le navire de commandement et de soutien logistique belge Godetia.  Les équipes de ravitaillement à la mer (RAM) de la FASM Latouche-Tréville et du Godetia se sont entrainés aux procédures de présentation au ravitaillement (PRERAM) et à des transferts de charges légères (TRALER).

Corymbe : série d'exercices pour le Latouche-Tréville

Le Latouche-Treville est engagé au sein de l’opération Corymbe depuis le 12 avril 2013. Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par au moins un bâtiment de la marine Nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:45
Djibouti : le groupe d’intervention renfort

30/04/2013 Sources : EMA

 

Le 16 avril 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, qui composent la mission Jeanne d’Arc, ont quitté Djibouti. L’appareillage s’est effectué sous la protection du groupe d’intervention et de renfort (GIR) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le GIR, déployé auprès des FFDj depuis le 17 mars dernier pour une mission de courte durée de 4 mois, est composé d’une soixantaine de fusiliers marins (unité de Brest, Toulon, Cherbourg et UNIFUSIL). Leur action est articulée autour de deux missions principales : assurer la protection des bâtiments militaires français en escale au Port Autonome International de Djibouti et participer aux missions de protection des navires déployés dans le cadre national ou celui de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. Dans le cadre de leur première mission, les fusiliers marins du GIR veillent à préserver les bâtiments contre toutes menaces pouvant provenir de la terre et de la mer. Ils assurent également l’escorte des bâtiments lors de leur entrée et sortie du port afin de les protéger d’une éventuelle attaque asymétrique.

Djibouti : le groupe d’intervention renfort

Dans le cadre de leur action en national ou au profit d’Atalante, les fusiliers marins forment des équipes de protection embarquées (EPE), déployable à tout moment à bord d’un bâtiment français ou européen. Actuellement, le BPC Tonnerre est engagé dans Atalante avec, à son bord une EPE estonienne. Situé à l'entrée du golfe d'Aden et proche des eaux somaliennes, Djibouti est un des acteurs majeurs de la sécurité dans une zone très fréquentée par les navires de commerce.

Djibouti : le groupe d’intervention renfort

Les forces françaises sont stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre d’un accord bilatéral et constituent la base opérationnelle avancée (BOA) française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:35
FASM Montcalm & INS Tarkash

FASM Montcalm & INS Tarkash

26/04/2013 Opérations

 

Du 13 au 17 avril 2013, la frégate anti sous-marine (FASM) Montcalm, engagé au sein de l’opération OEF de lutte contre le terrorisme, a participé à un exercice conjoint avec la marine indienne à Goa.

 

Régulièrement, les marins français et indiens mènent des entraînements navals d'une complexité croissante qui permettent de travailler à l'interopérabilité de nos deux marines. Cette exercice ‘’ Varuna ‘’ a été suivi de quelques activités à la mer avec la frégate Tarkash, un bâtiment multi missions (patrouille, escorte, lutte anti sous-marine, lutte anti aérienne) de type Krivak III spécialement dépêchée de Bombay.

 

Cet entraînement opérationnel à la mer s’est déroulé le 17 avril, immédiatement après l’appareillage du Montcalm. L’activité qui s’est poursuivie toute la journée a confirmé la capacité des deux marines à coordonner leurs actions, notamment dans le domaine de la lutte contre les menaces asymétriques.

à bord de l'INS Tarkash

à bord de l'INS Tarkash

Outre cet aspect opérationnel, les marins du Montcalm ont pu apprécier durant les quelques jours de relâche opérationnelle l’accueil chaleureux de leurs hôtes indiens ainsi que de la communauté française locale, stimulée par la venue à Goa pour l’occasion de Son Excellence M. Richier, ambassadeur de France en Inde.

 

Ces actions de coopération confortent les liens étroits tissés de longue date avec la marine indienne. Elle annonce et prépare également la venue prochaine d’autres bâtiments français dans ce pays, acteur incontournable de la zone maritime océan Indien.

Rear Adm Prahar (cdt région Goa)

Rear Adm Prahar (cdt région Goa)

La présence de la marine française sur l’arc de crise, dans la zone Océan Indien (du golfe d’Aden au golfe arabo-persique (GAP) en passant par le bassin somalien, la mer Rouge, l’Océan Indien, le golfe d’Oman et la mer d’Arabie) est permanente. Dans le cadre de ces campagnes dans l’océan Indien et le GAP, le Montcalm participe au volet maritime de l’opération Enduring Freedom et participe à des actions de coopération bilatérale ou multinationales avec les pays riverains de la zone.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:35
Le général Denis Mercier (CEMAA) a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown à Paris.

Le général Denis Mercier (CEMAA) a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown à Paris.

30/04/2013 Capitaine Karim Djemaï - Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown, dans le cadre d’une visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013.

 

Les honneurs militaires lui ont été rendus par une section en armes de la cité de l’air et base aérienne 117 de Paris-Balard, tandis que les hymnes nationaux des deux pays étaient interprétés par une formation de la Musique de l’air. L’Air Marshal Brown s’est ensuite entretenu avec le général Mercier, puis s’est vu présenter le fonctionnement de l’armée de l’air et de ses grands commandements.

Revue des troupes des deux chefs d'état-major.

Revue des troupes des deux chefs d'état-major.

Cette visite s’est poursuivie dans les locaux du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) à Balard. Le général Thierry Caspar Fille-Lambie, commandant le CDAOA, a ainsi expliqué au CEMAA australien l’action quotidienne de l’armée de l’air dans le maintien de la posture permanente de sûreté (PPS), ainsi que son engagement extérieur dans l’opération Serval au Mali depuis le mois de janvier 2013.

 

L’Air Marshal Brown a terminé sa visite par un passage au commandement interarmées de l’espace (CIE). Commandé par le général Yves Arnaud, le CIE élabore et met en œuvre la contribution des forces à la politique spatiale de la France. Il identifie les besoins des armées, commande les capacités spatiales militaires françaises en service et les coordonne. Il participe également à l’élaboration de la formule des coopérations européennes, internationales et multinationales, et conseille les autorités.

L’Air Marshal Geoff Brown en visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013 à Paris.

L’Air Marshal Geoff Brown en visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013 à Paris.

Retour sur un échange dans le domaine du ravitaillement en vol

 

Parmi les liens étroits entretenus entre les armées de l’air française et australienne figure le domaine du ravitaillement en vol. Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont ainsi rendus, du 11 au 22 mars 2013, au sein de la Transition Team sur la base aérienne d’Amberley (Est de l’Australie). La Transition Team est l’unité ayant réceptionné le KC-30A, version australienne du MRTT (Multi-Role Tanker Transport), dont la mise en service opérationnelle a été prononcée le 26 février 2013. À terme, le MRTT doit également équiper les forces aériennes françaises, en remplacement des C-135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » et des Airbus de l’escadron de transport 3/60 « Estérel ». Sur place, les aviateurs français ont pu visiter les installations techniques australiennes et prendre place à bord d’un MRTT au cours de missions d’entraînement au ravitaillement en vol d’avions de chasse F-18 Super Hornet. Cette visite a été riche d’enseignements et le partage d’informations entre officiers français et australiens s’est avéré très fructueux pour les deux armées de l’air.

 

 

Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont rendus en mars dernier sur la base aérienne d’Amberley en Australie.

Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont rendus en mars dernier sur la base aérienne d’Amberley en Australie.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

02/05/2013 Marine nationale

 

Après une phase d’acheminement sur le théâtre d’opération par barge, qui constituait une première pour la Marine, le groupe de guerre des mines a débuté ses opérations dans la zone le 21 avril. Les chasseurs de mines Tripartites (CMT)  Sagittaire et Pégase, placés sous le contrôle opérationnel d’ALINDIEN et conduits par l’état-major tactique français de guerre des mines entament ainsi le millésime 2013 d’une mission aux multiples aspects, dans la continuité de déploiements bisannuels en océan Indien.

 

Projection de moyens navals par barge : une première pour la Marine.

 

Les premiers travaux concernant un déploiement de moyens navals par barge ont débuté en juin 2012. C’est au début du mois de janvier 2013 que cette option de déploiement a été arrêtée. La longue étude menée comportait de nombreux aspects - calendaires, financiers et techniques-, et faisait intervenir de nombreux acteur. Elle a conclu à la faisabilité de cette opération complexe. Ce choix audacieux et très inhabituel pour les marins français avait pour but de minimiser les impacts d’un déploiement sur le maintien en conditions opérationnel « naval », mais aussi de valider une option de déploiement supplémentaire après que l’option retenue en 2011 (un bâtiment de commandement et deux chasseurs de mines Tripartites déployés) ait elle-même été validée.

 

Le calendrier de la phase « aller » parle de lui-même : après 10 jours de mise en condition, les deux CMT ont été chargés sur le navire gros porteur néerlandais Jumbo Jubilleequi a quitté Brest le 19 mars. Les deux chasseurs de mines ont été acheminés à leur point d’arrivée le 08 avril. 13 jours de reconditionnement comprenant une phase technique (redémarrage des installations, chargement en munitions, vivres et combustibles) et opérationnel (entraînement ciblé sur la zone d’opération) ont permis aux bâtiments d’atteindre leur pleine capacité opérationnelle dès le 21 avril.

 

C’est au cours de cette période dense de remise en condition des chasseurs de mines que l’état-major tactique de guerre des mines a été intégré au sein de l’état-major interarmées ALINDIEN. Le support technique et logistique apporté par ce dernier lors de l’installation a été tout à fait déterminant pour « lancer » les bâtiments au plus tôt et dans d’excellentes conditions.

 

Pour tous les acteurs de cette phase, il y a la satisfaction de voir l’opération se dérouler conformément à la planification après avoir levé une à une les difficultés rencontrées. Mais pour importante qu’elle soit, cette étape n’est que le début de la phase opérationnelle. 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Début des opérations

Depuis cette date les deux chasseurs de mines conduisent leurs missions dans le Golfe Arabo Persique où ils contribuent également à la Task Force 152.

Leur mission consiste à améliorer la connaissance de l’environnement des fonds marins pour renforcer la capacité à agir de façon rapide et ciblée en cas de menace sous-marine. Cette opération est conduite en liaison avec les marines alliées présentes dans la zone, notamment les bâtiments de l’US Navy, pour garantir le niveau interopérabilité et de coordination indispensables aux missions de guerre des mines.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

D’autre part, dans le cadre de la Maritime security operation (MSO), les deux chasseurs de mines sont placés en soutien direct de la Combined Task Force 152, force commandée par un officier américain basé à Bahreïn et qui comprend actuellement cinq unités. Les deux CMT français contribuent, dans leurs zones d’action, à maintenir un état des lieux précis de la situation en surface par l’interrogation et le report systématiques des navires rencontrés. Leur action permet également d’obtenir une connaissance fine des flux maritimes aux abords des côtes et au large.

Pendant les trois prochains mois, tout en conduisant leurs opérations de guerre des mines, le Sagittaire et le Pégase participeront donc également au renforcement de la sécurité maritime dans le Golfe. Par ailleurs, leurs escales seront l’occasion de réaliser des actions de coopération bilatérales avec les pays concernés.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:25
Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

30/04/2013 Sources : EMA

 

Après avoir quitté sa base de Tahiti à la mi-février pour une mission de trois mois en Amérique du sud, la frégate de surveillance Prairial a fait une escale de quatre jours à Valparaiso (Chili) le 08 avril 2013. Cela a permis à l’équipage de rencontrer et d’échanger avec les membres de l’une des marines les plus modernes et les mieux entraînées du sous-continent sud-américain. A cette occasion, une série d’exercices conjoints a été réalisée.

 

Le 08 avril au matin, le Prairal et deux bâtiments chiliens, la frégate CNS Lynch (anciennement frégate anglaise HMS Grafton, de la classe Duke) et le bâtiment ravitailleur CNS Montt  (anciennement ravitailleur USNS Andrew J. Higgins, de la classe Henry J. Kaiser) ont appareillé pour rejoindre ensemble la zone d’entraînement, à quelques encablures de Valparaiso. Trois types d’exercices visant à renforcer la sécurité maritime ont été menés au cours de cette journée.

 

La matinée a été consacrée à la coopération dans le domaine du renseignement, avec un exercice d’observation et de prises de vue aériennes des différents bâtiments engagés dans l’exercice. Après avoir décollé du Prairal et du CNS Lynch avec leurs photographes embarqués, l’Alouette III française et le Dauphin chilien ont survolé la zone de repérage pour réaliser une série de clichés. Puis, chaque hélicoptère a rejoint le bord du bâtiment allié dans une manœuvre de crossdeck. La dextérité des pilotes et l’attention de toutes les équipes de pont d’envol a permis d’assurer le bon déroulement de cette séquence.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

Les équipages du CNS Lynch et du Prairal ont ensuite procédé à des exercices de visite, simulant tout à tour le rôle de bâtiments civils devant être interrogés et fouillés. Chaque partie a ainsi pu faire valoir son expertise et son savoir-faire. La frégate française et son équipage se sont illustré par la fluidité et la rapidité de leur intervention, depuis la mise à l’eau des embarcations, jusqu’au ralliement du bâtiment suspect par l’équipe de visite pour procéder aux investigations. De leur côté, les Chiliens ont démontré leur efficacité et leur maîtrise lors d’une manœuvre d’héliportage de leur équipe de visite.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

La journée s’est clôturée par un entraînement au ravitaillement à la mer (RAM). Malgré des conditions météorologiques difficiles dans une mer agitée, le CNS Lynch et la frégate de surveillance Prairial ont été ravitaillés simultanément par le CNS Montt. Le bâtiment chilien s’est présenté sur l’avant tribord du ravitailleur, tandis que la frégate française a pris un poste au niveau de son travers bâbord. Après le succès de ce dernier exercice, les trois bâtiments se sont séparés et l’équipage du Prairial a entamé sa route vers Tahiti.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

La coopération bilatérale franco-chilienne se traduit par un dialogue stratégique permanent entre nos deux armées et, plus concrètement, par des actions de formation et l’échange d’expertises lors d’entraînements conjoints menés, le plus souvent, par les forces armées en Polynésie française (FAPF) dans le cadre de la coopération régionale visant à garantir la sécurité et la sauvegarde sur le « théâtre » Pacifique.

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