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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:55
Photos Armée de Terre

Photos Armée de Terre

 

13/02/2014 CNE ROSSI - Armée de Terre

 

Les feux indirects impliquent que la personne qui désigne la cible soit différente de celle qui tire. C’est un appui interarmées dont l’emploi est soumis à la décision du chef tactique.

 

Dans l’armée de Terre, c’est l’artillerie sol-sol qui incarne la fonction appui feu. Pour produire un effet sur le terrain, celle-ci dispose d’un panel de moyens, employés selon l’effet à obtenir : éclairement, aveuglement, neutralisation, destruction, etc.

 

« Les moyens sont répartis en fonction des besoins », précise le lieutenant-colonel Jean-Marie Delion, officier traitant feux 3D du CDEF. Ces trois types de moyens sont : le mortier de 120 mm avec une portée de 8 km, les canons de 155 mm du TRF1et de l’AUF1 d’une portée de 28 km ou encore celui du Caesar d’une portée de 38 km, et enfin, le lance-roquettes unitaire (LRU).

 

Ce nouvel équipement, avec une portée de 80 km et une précision métrique, sera livré courant 2014.

 

La coordination est indispensable pour la gestion des feux et des intervenants 3D dans la zone d’action. L’organisation de l’espace aérien répond à la double obligation de conserver la liberté d’emploi de tous les moyens feux tout en assurant la sécurité des vecteurs évoluant dans la 3D. « Si un hélicoptère de manœuvre intervient pour une évacuation sanitaire et l’extraction d’un blessé, le spécialiste artillerie interdit temporairement tout tir indirect, souligne le LCL Delion. Il y a un responsable de la gestion de la 3D à chaque niveau. »

 

Pour neutraliser les aéronefs ennemis, la défense surface air prend le relais pour la défense aérienne. Sous l’autorité du commandant de la force, l’Air Defence Commander suit les mouvements aériens dans la zone des combats et centralise l’engagement des feux antiaériens. Située au niveau interarmées, cette autorité coordonne le tir des frégates de défense aérienne de la marine, des aéronefs et unités sol-air de l’armée de l’air, et des Mistral de l’armée de Terre.

Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:45
Sangaris : destruction des munitions saisies

 

11/02/2014 Sources : EMA

 

Le 10 février 2014, la force Sangaris a détruit plus de 750 Kg de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes.

 

Très tôt dans la matinée, les experts en explosif et déminage (MINEX) de la force Sangaris se sont déployés à 10km au Nord de Bangui afin de détruire une partie des munitions saisies lors des différentes missions de désarmement et de fouilles réalisées depuis le début de l’opération Sangaris. Appuyée d’une section armée par le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35eRAP) dont la mission était de former une bulle de sécurité autour de la zone de destruction et de prévenir les populations environnantes, les sapeurs du 17erégiment du génie parachutistes (17e RGP) ont pu neutraliser en toute sécurité les 750 kilos de matière active par la technique dite « du fourneau ».

 

Ces munitions (obus de mortier, roquettes, grenades, mines et cartouches d’arme automatique) ont été saisies auprès de groupes armés ne respectant pas les mesures de confiance, trouvées à l’occasion de la découverte de caches d’armes, ou tout simplement de munitions abandonnées après utilisation mais non explosées (UXO). C’est par mesure de sécurité que ces munitions ont été détruites, les conditions antérieures de stockage et de manipulation n’offrant pas les garanties nécessaires pour une conservation dans un dépôt ou pour leur ré-utilisation.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans le cadre de l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA.

Sangaris : destruction des munitions saisiesSangaris : destruction des munitions saisies
Sangaris : destruction des munitions saisiesSangaris : destruction des munitions saisiesSangaris : destruction des munitions saisies
Sangaris : destruction des munitions saisiesSangaris : destruction des munitions saisies
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:55
Exercice - Dead scorpion

 

12/02/2014 ASP M. FOUQUET Actu Terre

 

Dans le cadre de leurs futures projections en opération extérieure au Mali et en RCA, le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau et le 54e régiment d’artillerie (54e RA) d’Hyères, ont participé à l’exercice Dead scorpion, du 4 au 6 février 2014.

 

En posture de défense,  dans la région de Tarbes, les artilleurs du 54e RA ont pu parfaire leurs connaissances tactiques et techniques sur les hélicoptères de combat Tigre et Gazelle.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:55
Les sapeurs de marine se forment à l’EGRAP


10/02/2014 CNE E. ROSSI - Armée de Terre

 

Une dizaine de sapeurs de marine  du 6e régiment du génie ont débuté, mi-janvier, leur formation d’adaptation à l’engin du génie rapide de protection (EGRAP), pour une durée de 4 semaines.

 

Depuis 2011, l’EGRAP est devenu le principal outil des sapeurs dans leurs missions d’appui général, telles que l’aide au déploiement, l’organisation du terrain, l’ouverture d’itinéraires ou encore l’aide à la population, comme l’a démontré l’intervention du 6e régiment du génie lors de l’épisode neigeux en Normandie, en mars 2013.

Issues des différentes compagnies du régiment, les stagiaires ont un important effort  à fournir, dans un temps contraint, pour découvrir et maîtriser ce nouvel engin dont ils seront seuls responsables. En effet, l’autonomie, la rigueur et le professionnalisme sont des qualités indispensables pour un enginiste. Durant ces quelques semaines, ils devront doivent appréhender assimiler les différentes capacités de l’EGRAP, ainsi que de nombreux savoir-faire essentiels tels que :

  • La réalisation d’emplacement de tir ou de surveillance, la réalisation de tranchées ou de merlons,
  • L’embarquement sur remorque ou sur moyen de franchissement,
  • L’entretien de l’engin etc.

À l’issue de la formation, les stagiaires ayant validé les différents modules, rejoindront leur compagnie afin d’occuper une place en section de combat ou en section d’aide au déploiement, renforçant ainsi les capacités des sapeurs de marine à remplir leurs missions en France comme à l’étranger.

 

Témoignages :

CPL LUTASTER kévin, stagiaire : «  cela fait 3 ans et 3 mois que je suis sapeur au sein de la 3e compagnie de combat. J’ai pu partir en mission en Guyane et au Mali. C’est notamment en voyant les engins travailler lors de cette dernière mission que j’ai eu envie de devenir enginiste. Du coup, je me suis porté volontaire. La formation est difficile. J’appréhendais un peu la conduite au début, car il y a beaucoup de manettes à utiliser en même temps, mais les formateurs sont pédagogues et la prise en main progressive. Ce que je préfère c’est faire réaliser des emplacements de combats, parce que je sais que sur le terrain c’est vraiment important. Après la formation, je vais retourner dans ma section, où je serais le spécialiste des engins. Ça me responsabilise et me donne une vraie plus-value. »
CCH BERNARD Jean-François, formateur : « J’ai 14 ans de service et depuis mon entrée affectation au 6e RG, j’ai toujours été enginiste. Je sers actuellement à la compagnie d’appui, dans la section d’organisation du terrain et où je forme les plus jeunes depuis 4 ans. La formation dure 4 semaines, dont une semaine axée sur la sécurité. C’est un module éliminatoire pour les stagiaires. La formation est courte alors qu’il y a beaucoup de choses à apprendre. Les stagiaires doivent donc être attentifs et vite assimiler les cours et la pratique. Les qualités d’un bon enginiste sont le respect de la sécurité, l’appréciation des distances, et la connaissance parfaite de son engin. Si l’un des stagiaires est limite dans l’un de ces domaines, on n’hésite pas à le recaler, car, une fois aux commandes de son engin, il sera seul et n’aura pas droit à l’erreur. Cette formation a aussi une équivalence dans le milieu civil et peut permettre de trouver une place sur le marché de l’un emploi, au moment de la reconversion. »
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:55
Les nouveaux brevetés posent devant le Fennec

Les nouveaux brevetés posent devant le Fennec

 

10/02/2014 armée de l'air

 

Une cérémonie de macaronnage s’est déroulée sur la base aérienne 115 d’Orange, mercredi 5 février 2014, sous la présidence du général Pascal Chiffoleau, commandant la brigade aérienne d'appui et de projection (BAAP) du commandement des forces aériennes.

 

Au cours de cette cérémonie, huit jeunes officiers de l’armée de l’air ont reçu, des mains du général, leur insigne de pilote d’hélicoptère du second degré. Ce brevet sanctionne leur transformation opérationnelle «air», obtenue au terme de 38 heures de vol et de 26 heures de simulateur dispensées au centre d’instruction des équipages d’hélicoptère (CIEH) 00.341.

 

Localisé sur la base aérienne 115 d’Orange depuis 2011, le CIEH élabore, dispense, et contrôle la formation opérationnelle des équipages d'hélicoptères de l’armée de l'air (pilotes, instructeurs, mécaniciens d'équipage, sauveteurs-plongeurs et treuillistes).

 

Avant leur arrivée au CIEH, les pilotes d’hélicoptère suivent une formation initiale interarmées à Dax, puis au Luc-en-Provence, au sein de l’école d’aviation légère de l’armée de terre.

 

 

 

 

Cérémonie de macaronnage des jeunes pilotes d'hélicoptères

Cérémonie de macaronnage des jeunes pilotes d'hélicoptères

Traditionnel lancer de casquettes

Traditionnel lancer de casquettes

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Sangaris : Opération de la Force à Boda

 

08/02/2014 Sources : EMA

 

Le 5 février 2014, un détachement de la force Sangaris s’est déployé dans la ville de Boda à environ 130 kilomètres à l'ouest de Bangui pour assurer la protection de la population.

 

Quelques jours auparavant la force Sangaris avait reçu des informations laissant craindre des exactions. Face au risque qui pesait sur les populations, le général Soriano, commandant la force Sangaris, décide de lancer rapidement une opération vers cette localité.

 

Celle-ci s’est déroulée en deux temps.

 

Le 3 février en fin de journée, un détachement d’une trentaine d’hommes s’engage dans une reconnaissance héliportée pour confirmer les informations et évaluer précisément la situation. Lors de sa prise de contact avec la population, cet élément a pu constater que des exactions avaient effectivement eu lieu dans les jours précédents. Si la situation est apparue plus calme, la persistance de tensions a décidé le COMANFOR Sangaris à renforcer la présence française à Boda.

 

La décision a donc été prise d’engager l’unité la plus proche, un sous-groupement tactique (GTIA, soit une centaine d’hommes) qui conduisait une mission de contrôle de zone dans la ville de  M’Baïki, 85 kilomètres au sud-est de Boda. Pour pouvoir quitter sa position et s’engager vers Boda, Sangaris a demandé à la MISCA de la relever sur M’Baïki. Cette relève sur positions s’est effectuée le 4 février 2014 et dès le lendemain, le GTIA français a entamé sa reconnaissance vers Boda. À son arrivée sur place, le détachement a constaté que la situation était demeurée calme. Au cours de ses missions de reconnaissance en ville, il a procédé à la saisie d’un certain nombre d’armes détenues en violation des mesures de confiance.

 

Le détachement français poursuit depuis le 5 février sa mission de protection des populations.

Sangaris : Opération de la Force à BodaSangaris : Opération de la Force à Boda
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

L’escouade« carburant » du camp Damien Boiteux est responsable du ravitaillement en carburant de toute la plate-forme opérationnelle de Bamako, ainsi que des convois routiers. Composée d’une dizaine de militaires du 503erégiment du Train (503e RT), elle est sous le commandement du bataillon logistique « Normandie-Provence » de la force Serval.

 

Le service des essences des Armées (SEA) assure la livraison mensuelle de près de50m3 de carburant au profit des détachements stationnés à Bamako. Deux fois par jour, l’escouade carburant se déploie dans l’ensemble du site pour réapprovisionner les groupes électrogènes qui permettent la production d’électricité. Une mission nécessaire pour le bon fonctionnement de l’infirmerie, du mess, ou encore des douches de campagne.

 

Environ2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de BamakoServal : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de BamakoServal : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de BamakoServal : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties a été dédiée aux missions de transport et une quinzaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 28 janvier 2014, les opérations conduites par la force Serval au Nord de Tombouctou ont permis la découverte d’une cache qui abritait un important stock d’armements et de munitions : fusils de type AK47 et Dragunov, cinq corps de missiles SA7 (inaptes au tir), des roquettes, des grenades, des mines anti-char et de nombreuses munitions de petit calibre. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre des opérations permanentes de la force Serval au Nord de la boucle du Niger, a porté un coup supplémentaire aux ressources logistiques des groupes armées terroristes (GAT).

 

Depuis le 1erfévrier, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO. Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Dimanche 2 février, un site de lancement de roquettes a été découvert dans la région de GAO, à cinq kilomètres au sud-est de l’emprise. Une équipe EOD de la force Serval est intervenue aux côtés d’une section malienne pour détruire 5 roquettes de 57 mm. Cette opération a été rendue possible grâce aux renseignements donnés par la population.

 

Du 2 au 4 février, une délégation du conseil de sécurité de l’ONU s’est rendue à Bamako pour soutenir le processus de stabilisation en cours. A l’occasion de ce déplacement, la MINUSMA a sollicité l’intervention de la force Serval pour compléter son dispositif de sécurité. Au terme de sa visite, la délégation du CSNU a salué l’action de Serval au Mali.

 

Lundi 3 février, l’amiral Guillaud est arrivé à Gao dans le cadre de sa dernière inspection de théâtre auprès des soldats français engagés dans les opérations extérieures. Mardi 4 février, le CEMA a poursuivi sa visite en se rendant à Bamako. En compagnie de l’ambassadeur de France, il a rencontré le président de la République malienne, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, et le ministre de la défense malienne, Monsieur Soubéye Maïga.

 

Il s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux où il s’est adressé aux troupes françaises présentes à Bamako. Rappelant la fierté qu’il avait éprouvé à les commander, il a salué la qualité de leur engagement dans la lutte contre les groupes armés terroristes. La pression continue exercée sur cet adversaire permet aujourd’hui la reconstruction progressive de l’Etat malien, la reprise de la vie économique et la poursuite de la montée en puissance des FAMA.

 

Le 3 février enfin, 2 roquettes de 107 mm ont été tirées à proximité de la PfOD de GAO. Ce tir n’a causé aucun dégât humain ni matériel.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
photos BA 188 - 5e RIAOM

photos BA 188 - 5e RIAOM

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 26 au 31 janvier 2014, le général de division Dominique-Marie Pinel, adjoint à l’inspecteur des armées (IDA), a contrôlé les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le général de division Pinel s’est fait présenter l’ensemble des composantes des FFDj afin de mieux apprécier la diversité et la complémentarité du dispositif stationné à Djibouti. Ces présentations ont fait l’objet de rencontres et de déplacements sur le terrain. Elles ont permis de mettre en avant les possibilités qu’offre le territoire en matière de préparation opérationnelle interarmées, et de soutien aux opérations (Atalante)

 

Le général de division Pinel était accompagné de représentants techniques de l’infrastructure de la défense (ITID), d’une délégation du service du commissariat des armées (SCA) et d’un officier traitant de l’état-major des Armées (EMA) en charge de la piraterie.

 

Par ailleurs, plusieurs tables rondes ont été organisées avec les militaires du rang, les officiers, les sous-officiers et les civils de la Défense. Ces rencontres ont permis d’échanger sur la condition du personnel et les réformes en cours. Considérées comme des observateurs privilégiés par les fonctions qu’elles occupent au sein de la force, certaines entités, comme l’aumônerie, l’échelon social, le poste de protection et de sécurité de la défense et la prévôté, ont été reçues en entretien par la délégation. L’inspecteur des armées a également visité différentes composantes de la Force Atalante et a pu apprécier la qualité des relations interalliées à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFD,) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent par ailleurs un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

photos BA 188 - 5e RIAOM
photos BA 188 - 5e RIAOM
photos BA 188 - 5e RIAOM
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photos BA 188 - 5e RIAOM

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:45
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Le 24 janvier 2014, à Koulikoro, les militaires français de la mission EUTM Mali ont achevé un stage de formation au combat en localité au profit des militaires du bataillon Balanza (GTIA 4 malien).

 

Cette formation avait pour objectif de mettre les soldats maliens en situation de combat dans un environnement où civils, militaires et ennemis peuvent être « imbriqués ».

 

Les stagiaires ont appris les techniques et les procédures spécifiques aux engagements dans ce milieu (progression, ouverture d’angles, inspection d’une pièce, etc.). Pour l’occasion, les instructeurs se sont appuyés sur des situations les plus réalistes possibles (rues larges ou étroites, enfilades de maisons, ouvertures de tous types, espaces exigües, etc.). Tous les scénarios ont été élaborés en tenant compte des « individus » ou des situations que les militaires pourraient côtoyer lors de leur déploiement : forces amies et ennemies, civils, ONG (organisation non gouvernementale), journalistes, personnel médical, etc.

 

L’expérience  des formateurs français dans ce type de situation et les infrastructures dont dispose EUTM concourent à dispenser une formation complète par des mises en situations réalistes.

 

Le bataillon « Balanza » est le quatrième bataillon de l’armée maliènne à être formé par les militaires européens d’EUTM Mali. Les bataillons Sigui et Elou sont actuellement déployés à Tessalit et Kidal en sécurisation de ces zones. Le bataillon Waraba est quant à lui en phase de régénération après un déploiement de plusieurs mois au Nord de la boucle du Niger.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers. Une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de la liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:55
Exercice jeunes chefs - Djibouti 2014

Djibouti janvier 2014. Aguerrissement pour les lieutenants de la division d'application de l'école d'infanterie. Crédits : BCH MANGIN/CPIT Nîmes

 

05/02/2014 CNE E. ROSSI - Armée de Terre

 

Du lundi 13 au samedi 25 janvier, les lieutenants en division d’application à l’École de l’infanterie de Draguignan ont participé à un module de formation en milieu désertique, à Djibouti.

 

Au cours de ce module, les futurs chefs de section d’infanterie ont suivi une instruction sur le combat en zone montagneuse et désertique (fouille de cache, reconnaissance d’oued, prise de col), face à un ennemi asymétrique. Ils ont également pris part à une manœuvre à tir réel, de niveau sous groupement tactique interarmes (SGTIA). En permanence, les officiers stagiaires ont pu évoluer au sein d’un environnement interarmes (cavalerie, artillerie, génie, ALAT), et ainsi mettre en pratique l’instruction théorique acquise au cours du séjour.

 

Ce stage constitue, pour ces lieutenants, une expérience enrichissante tant au niveau de l’acquisition des connaissances, du développement du sens tactique grâce à un terrain exceptionnel, que de l’expérience dans le combat interarmes en milieu désertique. Il s’inscrit pleinement dans la mission que s’est donnée l’École de l’infanterie : former des chefs aptes d’emblée à partir en opérations, intérieures comme extérieures.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 13:55
photo Nexter Systems

photo Nexter Systems

 

 

04 février 2014 Ouest-France  

 

Cet EBG 'Engin Blindé du Génie) est le dernier d’une série qui a profité d’un programme de valorisation mené par le groupe Nexter.

 

8,29 mètres de long et 3,35 mètres de large. Dans les rues d’Angers, cet EBG (engin blindé du génie) n’est pas passé inaperçu. Convoyé depuis la caserne Berthezène jusqu’à l’Ecole d’application du génie, celui-ci sera officiellement remis à l’armée ce mercredi. Et ce, après être passé entre les mains de l’industriel Nexter qui achève là un programme de valorisation de ce char d’appui au combat.

 

Avec un équipage de deux personnes, l’EBG a pour mission l’ouverture d’itinéraires, le dégagement d’obstacles tels que des barricades ou encore la construction de gués. Ce char est ainsi équipé d’une pelle droite particulièrement robuste pouvant être utilisée pour des travaux de terrassement, d’un treuil hydraulique capable de tirer une masse de 15 à 20 tonnes, d’un lanceur de mines…

 

Équipant le Génie depuis les années 1980, ce char a bénéficié d’un programme de revalorisation. « L’objectif était qu’il réponde à la dureté des engagements actuels », précise le capitaine Sébastien Leduc. La protection directe de l’engin a ainsi été renforcée. Des caméras périmétriques ont été installées pour sécuriser le char, notamment en zone urbaine, et pour permettre des combats de jour comme de nuit.

 

L’exemplaire reçu par l’Ecole d’application du génie est le dernier à être valorisé de la sorte. À l’avenir, ce char est en effet appelé à être remplacé par un tout nouvel équipement.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:54
Tasex : le 68e RAA teste ses missiles MISTRAL



04/02/2014 ASP. Maude FOUQUET - Armée de Terre

 

Du 20 au 23 janvier 2014, le détachement sol-air du 68e régiment d’artillerie d’Afrique a effectué une campagne de tirs réels de missiles MISTRAL, depuis l’île du Levant, au large des côtes varoises. Cet exercice a marqué la fin de la mise en condition avant projection du module défense sol-air à très courte portée.

 

« Les séquences de tirs étaient très satisfaisantes. 12 tirs ont été effectués avec 100% de réussite »,  a déclaré le directeur de tir du bureau appui feu, lors de l’analyse après action, avant d’ajouter : « de l’opérateur NC 1 chargé de coordonner les feux dans la troisième dimension au chef de pièce, chacun a parfaitement rempli son rôle ». Pendant ces trois jours, 77 militaires étaient répartis en deux sections de 6 pièces MISTRAL. Deux opérateurs NC1 et une section de commandement complétaient le dispositif. Pour chaque missile, la fenêtre de tir était courte - moins de 14 secondes - tandis que les cibles pouvaient s’étendre sur un rayon de 7 kilomètres. 

Cet exercice marque la fin de long mois d’entraînement pour le module DSA, qui a été jugé « apte à la projection » par le centre de contrôle de l’artillerie, et qui partira prochainement à Djibouti.

 

>> 68e régiment d'artillerie d'Afrique

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:50
Kosovo : patrouille conjointe avec l’armée Serbe

 

03/02/2014 Sources : EMA

 

Le 29 janvier 2014, l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation du 12e régiment de cuirassiers a effectué une patrouille conjointe avec l’armée serbe.

 

Deux « sync-patrols » ont été organisées depuis la présence du mandat 43 de l’opération Trident au Kosovo. Aux côtés de l’armée serbe, les militaires patrouillent le long de la ligne administrative (ABL : administrative borderline) séparant le Kosovo et la Serbie et se déploient sur des points d’observation.

 

La patrouille réalisée le 29 janvier était en outre la dernière du mandat 43. Partis en VBL et en P4 de Camp Cabra (au nord du Kosovo), l’EEI a poursuivi sa patrouille à pieds dans des chemins de montage. Aucun incident n’a été signalé, l’observation tactique n’a pas révélé de tension particulière entre Serbes et Kosovars.

 

Dans le cadre de son mandat de la KFOR, le contingent français participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : patrouille conjointe avec l’armée Serbe
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:45
Sangaris : opération conjointe de contrôle de zone dans la ville de Sibut

 

 

02/02/2014 Sources : EMA

 

Samedi 1er février et dimanche 2 février 2014, les forces de la MISCA appuyées par une compagnie renforcée de la force Sangaris ont effectué une opération en direction de la ville de Sibut. Cette opération visait à contrôler l’application des mesures de confiance dans cette ville de province.

 

Quittant Bangui le 1er février au matin, les éléments de la MISCA ont mené une reconnaissance en direction de Sibut (environ 150 km au nord-est de Bangui) sur l’axe routier traversant les villes de Bangui et de Damara. Le rôle du détachement Sangaris était de soutenir la MISCA tout au long de cette mission.

 

Aucun incident n’a été constaté au cours de la première phase de l’opération, sur l’axe Bangui – Sibut.

 

Aux approches de Sibut, les forces de la MISCA et de Sangaris ont manœuvré pour pouvoir pénétrer dans la localité en sécurité. Exploitant les renseignements obtenus par les reconnaissances aériennes préalablement réalisées, la MISCA s’est préparée à contrôler la ville depuis le sud tandis que le détachement Sangaris installait les appuis nécessaires, notamment par la mise en batterie de mortiers lourds.

 

Le 2 février au matin, la MISCA est entrée dans la ville de Sibut. Le détachement Sangaris a ensuite poursuivi sa progression pour pouvoir continuer à appuyer la MISCA dans la localité.

 

Dans la ville, les forces sont intervenues pour mettre fin à des pillages qui se développaient. La situation y est redevenue calme en fin de matinée, grâce aux médiations favorisées par les forces de la MISCA. Aucun affrontement n’est intervenu au cours de cette mission et les forces françaises et de l’Union africaine y poursuivent actuellement le contrôle de l’application des mesures de confiance.

Sangaris : opération conjointe de contrôle de zone dans la ville de Sibut
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 16:45
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui

 

04/02/2014 Sources : EMA

 

Le 3 février 2014, dans Bangui, les soldats de la force Sangaris ont ciblé leur action dans les quartiers de Miskine et de Mustapha, qui ont concentré la majeure partie des tensions ces derniers jours.

 

A 9H00 ce lundi, les soldats français de la force Sangaris ont convergé vers le quartier Miskine et ont créé tout autour un cordon de sécurité, afin d’empêcher les personnes mal intentionnées d’y commettre des exactions. Dés lors, toutes les personnes suspectées de cacher de l’armement ont été fouillées et leurs armes saisies. Ces opérations de désarmement se sont conduites sans heurts.

 

Dans un autre secteur, des éléments à pied appuyés par les véhicules blindés ont patrouillé dans les ruelles du quartier, dissuadant ainsi toute tentative de pillage.

 

Les unités de la force Sangaris ont ensuite poursuivi leur action vers Mustapha, quartier qui était en proie aux pillages à leur arrivée. Les soldats sont immédiatement descendus de leur blindé pour intervenir, faisant immédiatement fuir les pillards.

 

L'opération menée dans ces deux quartiers a permis, outre l'arrêt des pillages, de poursuivre le contrôle de l’application des mesures de confiance et de réaffirmer l’objectif très clair de la force Sangaris : ramener un niveau de sécurité minimale dans les rues de la capitale centrafricaine.

Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
CENZUB-94e RI : première rotation franco-britannique de l’année.

 

31/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre

 

 Le Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine – 94e régiment d’infanterie (CENZUB – 94e RI), basé à Sissonne, a accueilli en rotation AZUR (action en zone urbaine), du 13 au 24 janvier 2014, un SGTIA (sous-groupement tactique interarmes) britannique armé par une compagnie du 1st battalion the Duke of Lancaster’s Regiment (1 LANCS) et un SGTIA français, armé principalement par un escadron du 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC).

 

 C’est dans le cadre du traité de Lancaster House, signé en 2010, que nos amis anglais viennent régulièrement s’entraîner dans la ville de combat de Jeoffrécourt. Ils sont alors immergés dans une situation opérationnelle proche de la réalité et peuvent bénéficier de l’expertise des formateurs qui travaillent au CENZUB-94e RI.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 24 janvier 2014 à Gao, un détachement de la compagnie génie du GTIA Désert KORRIGAN a effectué une opération de « dépollution » de maisons inoccupées depuis le départ des terroristes en 2013.

 

L’objectif de cette mission, effectuée en appui des forces de sécurité maliennes et de la force de police de l’ONU (UNPOL), était de réhabiliter des maisons abandonnées par les terroristes lors de leur fuite en 2013 et permettre d’y loger les plus démunis.

 

Une section du génie, équipée de matériel de sondage et de détecteurs, ainsi que deux équipes cynotechniques et une équipe EOD ont investi une dizaine d’habitations et bâtiments administratifs. Seule une grenade a été retrouvée.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à établir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitationsMali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:55
Le moral des troupes françaises au plus bas, selon l'état-major

 

31.01.2014 Par Nathalie Guibert – LeMonde.fr

 

Les diagnostics les plus divers convergent pour montrer que les Français doutent de l'avenir. Leurs soldats n'échappent pas à cette morosité. « Tous mes subordonnés me signalent une baisse sensible du moral », écrit le général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre, dans une lettre adressée au ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, le 20 janvier, un courrier à diffusion restreinte dont Le Monde a pris connaissance.

Les fuites de ce genre ne sont jamais désintéressées – la période est aux arbitrages sur la répartition des baisses d'effectifs prévues dans la défense. Reste que le sujet est une préoccupation majeure dans l'institution depuis des mois. A l'été 2012, le chef d'état-major des armées lui-même avait assuré que la situation était « au seuil d'alerte ».

Les traditionnels « rapports sur le moral » sont rédigés en ce début d'année. « Les travaux de dépouillement de nombreuses unités laissent présager que la synthèse que je vous adresserai dans quelques semaines traduira une dégradation des conditions de vie et de travail de nos soldats au cours de l'année 2013, ainsi qu'une forte inquiétude pour l'avenir », écrit le chef de l'armée de terre.

 

UNE « PAUPÉRISATION », SELON LES OFFICIERS

En opérations extérieures, et durant les périodes de préparation, le moral demeure « élevé », convient le général Ract-Madoux. C'est une constante : les moyens vont prioritairement aux forces déployées. De fait, les jeunes soldats semblent moins perméables au pessimisme ambiant que les plus anciens. Mais dans les régiments, on rumine en raison du « manque de moyens persistant » qui pèse sur le quotidien, alors que les réformes des dernières années étaient censées l'améliorer.

 

Lire : Le budget français de la défense est-il en baisse depuis trente ans ?

 

Ainsi, la dégradation des infrastructures (logements, lieux de vie et de travail) est un « motif d'insatisfaction majeur ». Des officiers évoquent une véritable « paupérisation ». Les restrictions sur les budgets de fonctionnement pèsent aussi, note le chef d'état-major, avec la suppression des moyens de transport à disposition des régiments.

Enfin et surtout, le logiciel défectueux de gestion de la paie, Louvois, mis en place en 2011, a profondément entamé la confiance des soldats envers les chefs et l'institution. « Les dysfonctionnements que l'armée de terre endure depuis plus de deux ans maintenant sont de plus en plus mal vécus », rappelle le général.

 

Lire notre analyse : Paie des militaires : un retour à la normale dans deux ans

 

Un plan d'urgence ministériel a été mis en place et le logiciel doit être remplacé, mais pas avant deux ans. « Trous » dans la fiche de paie ou trop-perçus concernent toujours la moitié des 190 000 soldats de l'armée de terre. Depuis décembre 2012, le ministère a traité 77 000 cas de manque à gagner (68 millions d'euros) et 88 000 dossiers de trop-perçus (184 millions).

« Par effet de domino, les impôts et les prestations sociales du foyer » sont à présent touchés, souligne le général. De plus, en 2013, le ministère s'est lancé dans le recouvrement des trop-perçus. Or, « certaines sommes sont reprises alors que l'institution est encore débitrice ».

 

DES RÉFORMES TOUS AZIMUTS

Les armées se trouvent fragilisées par l'accumulation de réformes tous azimuts lancées depuis 2008 au nom d'une meilleure performance – RGPP, lois de programmation budgétaire, création des bases de défense, réorganisation de toutes les chaînes de décision. Les militaires jugent aujourd'hui leurs effets peu lisibles, voire contre-productifs.

Entre 2009 et 2019, la mission de défense de l'Etat sera passée de 315 000 à 236 000 personnes. Les nouvelles suppressions d'emplois civils et militaires (24 000 d'ici à 2019, s'ajoutant aux 54 000 déjà décidées), sont jugées comme « un défi colossal » par la haute hiérarchie militaire. Pour une institution qui doit continuer de recruter 18 000 jeunes chaque année pour se renouveler, le défi de l'attractivité se pose en de nouveaux termes.

L'armée de terre, riche en hommes mais jugée plus pauvre en technologie que la marine et l'armée de l'air, a le sentiment d'être sacrifiée dans les arbitrages, alors qu'elle assume le cœur des opérations extérieures, en Centrafrique ou au Mali. En mai 2013, le général Ract-Madoux avait déjà dénoncé le risque d'un « écart flagrant (…) entre des conditions de vie et d'entraînement dégradées au-delà du raisonnable et un discours global déconnecté des réalités quotidiennes ».

 

Lire : Un milliard d’euros pour moderniser le Rafale

 

Le ministre, qui a effectué trente visites dans les unités depuis le mois de septembre, dit ne pas constater d'effondrement du moral, mais sait qu'il doit faire œuvre de pédagogie sur le nouveau projet porté par le Livre blanc de la défense de 2013. Il vient d'entamer une série de tables rondes avec les personnels : après Paris le 29 janvier, il sera à Toulon, Metz puis Bordeaux d'ici au 13 février pour vendre « La défense ensemble 2020 ». Autrement dit par un haut gradé : « Il faut que les gens voient une lueur au bout du tunnel. »

Les préoccupations qui s'expriment dans ces réunions ont trait aux carrières, au quotidien et à l'avenir, confirme-t-on dans l'entourage du ministre. « Il y a un besoin considérable d'explication sur les questions de ressources humaines, mais cela ne relève pas d'une angoisse générale », assure cependant un conseiller. Une boîte ouverte sur l'intranet du ministère a déjà récolté 5 000 questions anonymes en deux semaines.

 

Lire : Français et Britanniques font de la défense le socle de leur entente

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 18:55
Le BPC Mistral mobilisé pour la mission Jeanne d'Arc 2014 qui partira de Brest

 

31.12.2013 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La mission Jeanne d'Arc partira cette année de Brest, au début du mois de mars. Et c'est le BPC Mistral qui accueillera les élèves-officiers de l'école navale.

 

Depuis le 10 janvier (et jusqu'au 1er février), le Mistral a procédé à sa mise en condition opérationnelle (MECO). Le BPC sortait d'entretien à Toulon.

 

Il s’agissait de qualifier l’équipage en amont de la prochaine mission Jeanne d’Arc. La MECO s’est déroulée à quai puis à la mer, en Méditerranée. Le BPC Mistral a embarqué trois engins de la Flottille Amphibie, un hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S, deux hélicoptères Gazelle et un hélicoptère Puma de l’Aviation légère de l’armée de terre (5ème RHC), des marsouins du 3e Régiment d’infanterie de Marine de Vannes et leurs blindés (photo Marine nationale).

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 12:55
L’armée de Terre dote l’artillerie du LRU

 

30/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre Economie et technologie

 

Le lance-roquette unitaire (LRU) est la première pièce d’artillerie de précision longue portée avec une capacité de frappe très réactive, permanente et par tous les temps. 3 pièces ont été livrées au 6e régiment du matériel/détachement Gresswiller qui assure le soutien direct du 1er régiment d’artillerie, seul régiment opérationnel possédant encore les lance-roquettes multiples (LRM).

 

Chaque roquette emporte une charge unique de 90 kg pour une portée maximale de 70 km, et une précision de moins de 10 m. De plus, les conditions météo et la géographie du terrain n’interfèrent pas sur la trajectoire de la munition, cette dernière étant guidée par centrale inertielle assistée par GPS. C’est une arme très précise, multifonctionnelle, capable de traiter des cibles sur une surface étendue ou très restreinte, en particulier en milieu urbain. Le LRU est le successeur du lance-roquettes multiples (LRM).

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 12:45
Centrafrique : Les Savoyards sont prêts

 

30/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre

 

Le 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA), qui arme majoritairement le groupement tactique interarmes SAVOIE, va bientôt être projeté en Centrafrique, dans le cadre de l’opération SANGARIS. Sa préparation opérationnelle s’est achevée par une validation avant projection, du lundi 20 au vendredi 24 janvier dans la commune de Montmélian.

 

« Au-delà de l’aguerrissement physique et du tir, nous avons suivi un entraînement poussé au contrôle de foule et insisté sur l’importance de l’interprétation d’une posture, sur la précision et la rapidité des comptes rendus ou encore sur l’art de mener une bonne négociation avec les populations », déclare le commandant d’unité de la 2e compagnie. L’exercice, inspiré de la situation actuelle du théâtre, était destiné à parfaire l’instruction individuelle et collective de l’ensemble du détachement, avant sa projection. À cette occasion, 350 soldats ont testé leur aptitude à l’escorte de convoi, à l’ouverture et à la sécurisation d’itinéraires, à l’évacuation de blessés, ainsi qu’aux missions de sécurisation et de contrôle de foule.

 

 « Sur ce théâtre, la violence monte à une vitesse inimaginable. Plus qu’ailleurs, nos soldats doivent s’adapter à la situation », a souligné le général Houssay, commandant la 27e BIM.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 12:38
Sangaris : protection de la ville de Yaloké  - Video

31 janv. 2014 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 21 janvier 2014, Sangaris arrive aux abords de Yaloké et met fin aux exactions. La force rentre dans la ville et prend contact avec les autorités locales et les imams. Le calme revenu, Sangaris patrouille au milieu de la population.
(Images de la patrouille: 28 janvier 2014)
 

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 11:55
Mère voici tes fils qui se sont tant battus

 

29/01/2014 Armée de Terre

 

Préfacé par Alain Decaux de l’Académie Française, cet ouvrage mémorial rend hommage aux 300 morts et aux 600 blessés du 43e régiment d’infanterie motorisé. C’est une part de notre histoire qui est écrite avec passion et précision par le lieutenant-colonel Rascle qui a servi au 43e RI.

 

70 ans après cette tragique période, l’auteur redonne la parole à tous ces combattants. Cette période « est écrite avec le sang des hommes, ces hommes du Nord et du Pas de Calais ». Le poème* de Charles Péguy dont est extrait le titre de ce livre vit au cœur des extraits de lettres et des journaux de marche. Des témoignages bouleversants d’authenticité ponctuent ces pages toutes illustrées par 650 dessins, croquis et photographies inédits.

 

Un livre composé en un devoir de mémoire et de reconnaissance qui s’adresse aussi bien aux passionnés d’histoire qu’aux jeunes générations «  afin que nul n’oublie ces fils qui se sont tant battus »

 

Paul Rascle  Éditions Nord Avril

 

* Note RP Defense : poème de Charles Péguy ci-dessous

Mère voici tes fils qui se sont tant battus

Vous nous voyez debout parmi les nations.
Nous battrons-nous toujours pour la terre charnelle.
Ne déposerons-nous sur la table éternelle
Que des coeurs pleins de guerre et de séditions.

Vous nous voyez marcher parmi les nations.
Nous battrons-nous toujours pour quatre coins de terre.
Ne mettrons-nous jamais sur la table de guerre
Que des coeurs pleins de morgue et de rébellions ?


Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle.

Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu,
Parmi tout l'appareil des grandes funérailles.

Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Car elles sont le corps de la cité de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu,
Et les pauvres honneurs des maisons paternelles.

Car elles sont l'image et le commencement
Et le corps et l'essai de la maison de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts dans cet embrassement,
Dans l'étreinte d'honneur et le terrestre aveu.

Car cet aveu d'honneur est le commencement
Et le premier essai d'un éternel aveu.
Heureux ceux qui sont morts dans cet écrasement,
Dans l'accomplissement de ce terrestre voeu.

Car ce voeu de la terre est le commencement
Et le premier essai d'une fidélité.
Heureux ceux qui sont morts dans ce couronnement
Et cette obéissance et cette humilité.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première argile et la première terre.
Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre.
Heureux les épis murs et les blés moissonnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première terre et l'argile plastique.
Heureux ceux qui sont morts dans une guerre antique.
Heureux les vases purs, et les rois couronnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première terre et dans la discipline.
Ils sont redevenus la pauvre figuline.
Ils sont redevenus des vases façonnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans leur première forme et fidèle figure.
Ils sont redevenus ces objets de nature
Que le pouce d'un Dieu lui-même a façonnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première terre et la première argile.
Ils se sont remoulés dans le moule fragile
D'où le pouce d'un Dieu les avait démoulés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première terre et le premier limon.
Ils sont redescendus dans le premier sillon
D'où le pouce de Dieu les avait défournés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans ce même limon d'où Dieu les réveilla.
Ils se sont rendormis dans cet alléluia
Qu'ils avaient désappris devant que d'être nés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont revenus
Dans la demeure antique et la vieille maison.
Ils sont redescendus dans la jeune saison
D'où Dieu les suscita misérables et nus.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans cette grasse argile où Dieu les modela,
Et dans ce réservoir d'où Dieu les appela.
Heureux les grands vaincus, les rois découronnés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans ce premier terroir d'où Dieu les révoqua,
Et dans ce reposoir d'où Dieu les convoqua.
Heureux les grands vaincus, les rois dépossédés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans cette grasse terre où Dieu les façonna.
Ils se sont recouchés dedans ce hosanna
Qu'ils avaient désappris devant que d'être nés.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans ce premier terreau nourri de leur dépouille,
Dans ce premier caveau, dans la tourbe et la houille.
Heureux les grands vaincus, les rois désabusés.

- Heureux les grands vainqueurs. Paix aux hommes de guerre.
Qu'ils soient ensevelis dans un dernier silence.
Que Dieu mette avec eux dans la juste balance
Un peu de ce terreau d'ordure et de poussière.

Que Dieu mette avec eux dans le juste plateau
Ce qu'ils ont tant aimé, quelques grammes de terre.
Un peu de cette vigne, un peu de ce coteau,
Un peu de ce ravin sauvage et solitaire.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Vous les voyez couchés parmi les nations.
Que Dieu ménage un peu ces êtres débattus,
Ces coeurs pleins de tristesse et d'hésitations.

Et voici le gibier traqué dans les battues,
Les aigles abattus et les lièvres levés.
Que Dieu ménage un peu ces cœurs tant éprouvés,
Ces torses déviés, ces nuques rebattues.

Que Dieu ménage un peu ces êtres combattus,
Qu'il rappelle sa grâce et sa miséricorde.
Qu'il considère un peu ce sac et cette corde
Et ces poignets liés et ces reins courbatus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme Dieu pèse un ange.
Que Dieu mette avec eux un peu de cette fange
Qu'ils étaient en principe et sont redevenus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme on pèse un démon.
Que Dieu mette avec eux un peu de ce limon
Qu'ils étaient en principe et sont redevenus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit.
Qu'ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit
Qui rentre en se cachant par des chemins perdus.

Mère voici vos fils et leur immense armée.
Qu'ils ne soient pas jugés sur leur seule misère.
Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre
Qui les a tant perdus et qu'ils ont tant aimée.

 

Charles Péguy (Eve - 1913)

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:55
Blindés: la France pourrait prêter une vingtaine de VBCI au Royaume-Uni

L’armée de terre française pourrait prêter une vingtaine de VBCI, le dernier né des blindés d’infanterie de Nexter, à son homologue du Royaume-Uni. photo EMA

 

27.01.204 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

L’annonce pourrait intervenir vendredi lors du sommet franco-britannique.

 

C’est parti pour constituer la surprise du sommet franco-britannique de vendredi, au moins pour le volet militaire de la rencontre : l’armée de terre française pourrait prêter une vingtaine de VBCI, le dernier né des blindés d’infanterie de Nexter, a son homologue du Royaume-Uni, selon nos informations. Il s’agirait pour les troupes de sa gracieuse majesté de se familiariser avec un matériel qui, dit-on, ne les a pas laissées indifférentes lors de ses sorties en Afghanistan ou au Mali.

 

Il y a cinq ans, Londres avait lancé une grande compétition pour renouveler sa flotte de blindés de transport d’infanterie. Le Piranha 5 de l’américain General Dynmics en était sorti vainqueur. Le VBCI avait tenté sa chance, mais pêché par son niveau de protection notamment. Le programme a été annulé depuis, et le blindé de Nexter s’est amélioré.

 

En prêtant une vingtaine de VBCI (initialement les discussions portaient sur une soixantaine d’exemplaires), Paris prend date dans l’hypothèse où les Britannique relancent un programme d’acquisition, vers 2017 selon l’échéance évoquée. Sans que Nexter soit assuré de signer un contrat évidemment, car Outre Manche, rien ne se fait sans mise en compétition.

 

S’il se confirme vendredi, le prêt de VBCI aura une signification symbolique importante dans la mesure où les Français testent - en vue d’une acquisition - le drone tactique Watchkeeper anglais. Ce serait un (petit) pas de plus vers l’interopérabilité des deux armées, l’un des buts du traité de Lancaster House qui prévoit la mise sur pied d’un corps expéditionnaire commun d’ici à 2016.

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