Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 13:50
Rafale et F-16 photo Baudouin Frippiat - MIL-be

Rafale et F-16 photo Baudouin Frippiat - MIL-be

 

22/12/15 Le Vif (Belga)

 

L'armée belge verra ses effectifs fondre à 25.000 hommes d'ici 2030, en vertu du "plan stratégique" pour la Défense approuvé mardi par le comité ministériel restreint, alors que 9,2 milliards d'euros seront consacrés à des investissements majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat.

 

L'armée belge verra ses effectifs fondre à 25.000 hommes d'ici 2030, en vertu du "plan stratégique" pour la Défense approuvé mardi par le comité ministériel restreint, alors que 9,2 milliards d'euros seront consacrés à des investissements majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat, deux frégates, six chasseurs de mines et six drones, a annoncé le ministre de la Défense, Steven Vandeput, évoquant la fin des "dividendes de la paix" engrangés après la fin de la Guerre froide.

 

"La Défense évoluera vers des effectifs en personnel de 25.000 équivalents temps plein, avec une moyenne d'âge de 34 ans (contre 40 actuellement) en engageant une modernisation de la politique du personnel, du statut, de la formation et de la gestion de la connaissance au sein de l'organisation", a-t-il indiqué dans un communiqué.

 

Le département de la Défense occupe encore en théorie quelque 32.000 militaires et civils, avec un contingent fixé pour 2016 à 30.820 militaires d'active et élèves.

 

Les 9,2 milliards d'euros d'investissements serviront à l'achat de 34 chasseurs-bombardiers - pour succéder aux 56 F-16 vieillissants actuellement en service -, de deux frégates (destinées à remplacer les bâtiments rachetés d'occasion aux Pays-Bas) au début des années 2000, six chasseurs de mines - un nombre identique à la flotte actuelle - et six drones, dont deux en 2021 et quatre en 2030. Aucun choix de matériel n'a encore été fait.

 

Ces investissements à réaliser d'ici 2030 concernent les dimensions terrestre, aérienne, maritime et Cyber/Intelligence de la Défense, ajoute le communiqué.

 

"La composante Terre sera pleinement équipée pour pouvoir assurer ses tâches", a précisé M. Vandeput (N-VA).

 

Selon lui, l'objectif est de parvenir à une répartition saine entre les dépenses de personnel (50%), de fonctionnement (25%) et les investissements (25%).

 

La Défense va aussi étudier la participation à un programme d'avions ravitailleurs - une des grandes lacunes des armées européennes - et examiner des options pour la flotte d'"avions blancs" (pour le transport de passagers), en raison du retrait prévu du service du dernier Mystère 20 fin 2016 et de l'unique Falcon 900 en 2018, tout comme pour la mission de recherche et de sauvetage ("Search and Rescue", SAR) actuellement assurée par les vieux hélicoptères Sea King et les nouveaux NH90 au départ de la base aérienne de Coxyde.

 

Evoquant une augmentation d'ici 2030 des dépenses de défense à 1,3% Produit intérieur brut (PIB) - elles sont tombées à un minimum historique de moins d'un pour cent, là où l'Otan réclame 2% de ses Etats membres -, M. Vandeput n'a pas hésité à évoquer un "nouvel avenir pour la Défense" et un "tournant historique" après les décennies de réduction des budgets militaires, notamment grâce aux dividendes de la paix générés par la fin de la Guerre froide.

 

Selon l'analyse faite par le gouvernement, le monde en effet fortement changé au cours des dernières années, avec une Europe entourée d'une "périphérie instable" à l'est, avec une Russie plus agressive, et au sud, théâtre de crises multiples.

 

"L'Europe ne peut nier ces problèmes, d'une perspective humaine, économique et de sécurité et doit être en mesure de les traiter de manière autonome par rapport aux autres acteurs mondiaux, à la fois politiquement, économiquement et militairement", souligne le communiqué de la Défense, qui réaffirme que la Belgique souhaite se positionner comme un partenaire "solidaire et fiable".

 

Selon M. Vandeput, il reste, après cet accord obtenu entre les principaux ministres sur les contours de l'armée belge à l'horizon 2030, "beaucoup de pain sur la planche".

 

Il a expliqué qu'il allait, en coopération avec l'état-major de la Défense, établir dans les prochains mois un "plan directeur" de mesures à exécuter au cours de l'actuelle législature, qui doit se terminer en 2019.

 

"Nous allons entamer plusieurs procédures d'appel d'offres afin de concrétiser dans des contrats les décisions du gouvernement", a conclu le ministre.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 08:55
Intervention de Monsieur Louis GAUTIER lors du colloque « Les industries de défense face aux enjeux internationaux »

 

21 décembre 2015 source SGDSN

 

Madame la présidente, chère Nadia Jacoby,

Mesdames, Messieurs les industriels de la défense,

Monsieur le directeur de l’IHEDN, cher général de Courrèges,

Mesdames et Messieurs les professeurs et chercheurs,

Mesdames, Messieurs,

 

Je ne sais pas, cher Jacques Tournier, si mon temps est plus précieux que le vôtre, mais ce qui est certain, c’est qu’il n’est jamais mieux dispensé que dans ces lieux. Les ressorts de la guerre sont toujours pernicieux et la sauvegarde ou la restauration de la paix supposent beaucoup d’intelligence, à la fois théorique et pratique, afin de façonner notamment un outil de défense qui réponde à notre aspiration d’être mieux protégé. « Pacem summa tenent » rappelle la citation qui figure au fronton de cet amphithéâtre, comme je ne manque pas de le faire observer à mes étudiants en leur demandant de lever la tête.

On ne peut que se féliciter à ce sujet du rôle joué par la chaire Economie de défense et par l’Université de Paris I qui soutient son action et dont il convient de saluer l’engagement dans la promotion des War studies. Les universités françaises occupent effectivement une place trop modeste dans ce champ d’étude dont l’un des principaux aspects, celui des industries de défense, est aujourd’hui au cœur de nos réflexions.

En France, le secteur de la défense compte en effet plus de 4 000 entreprises, il représente 165 000 emplois et génère de très importants revenus à l’exportation. Sur la période 2008-2013, ces entreprises ont ainsi permis de réduire de 5 % à 8 % le déficit commercial de la France. En 2014, avec 8,2 milliards d’euros de prises de commandes, les exportations d’armements français ont progressé de 18 % par rapport à l’année précédente et nous savons tous que les résultats de 2015 marqueront encore une nette progression, et ce pour d’autres raisons que la seule revente des BPC à l’Egypte. C’est dire le poids économique de ce secteur d’activité.

Mais, le tissu industriel de défense représente aussi un élément essentiel de la sécurisation de nos approvisionnements, donc de notre autonomie stratégique, notion à laquelle la France est, comme vous le savez, depuis longtemps attachée.

Pour toutes ces raisons, le ministre de la défense, dont vous connaissez l’engagement auprès de ce secteur industriel, avait prévu de s’exprimer devant vous pour conclure vos débats. Des contraintes de dernière minute l’en empêchent malheureusement et il me prie de vous dire combien il regrette de ne pas être parmi nous.

Sans me substituer à lui, je vous propose d’aborder trois grandes questions que pose la place des industries de défense face aux enjeux internationaux : celle des grands principes de la politique française en matière d’exportation de matériel de guerre, celle de la mise en œuvre concrète de cette politique et enfin celle des coopérations industrielles internationales en matière de défense.

En matière d’exportation de matériels de guerre, chacun sait ici que depuis 1939, le principe général est celui de la prohibition, auquel il est toutefois possible de déroger par le biais d’autorisations préalables délivrées par le gouvernement. Sous réserve de respecter quelques principes simples affichés avec la plus grande transparence, ce dernier autorise en effet la vente de matériels de guerre. Des directives de haut niveau encadrant les exportations d’équipements militaires établissent ainsi les lignes de force de la politique de notre pays en la matière. Celles-ci peuvent être décomposées selon quatre grands principes :

  • La volonté globale de maîtriser la diffusion des armements conformément au Traité sur le commerce des armes ratifié par la France en 2014.
  • L’attention portée au respect de nos engagements internationaux en matière de lutte contre la prolifération, de transfert de technologies sensibles, de prohibition de certaines armes et de respect des droits de l’homme.
  • La prise en compte du risque militaire potentiel que peuvent représenter les équipements exportés pour nous et nos allié.
  • L’importance de protéger les technologies et les savoir-faire sensibles de nos entreprises.

Ces principes expliquent que les transferts de matériels sensibles, qui exigent un haut degré de confiance réciproque, s’effectuent essentiellement dans le cadre de coopérations industrielles et technologiques bilatérales. Les contrats d’armements militaires ne se réduisent effectivement pas à de simples transactions commerciales et ils ne doivent pas procéder d’une logique « au coup par coup » en fonction des opportunités du marché, mais ils doivent au contraire s’inscrire dans le cadre d’une relation de long terme entre le fournisseur et l’importateur, a fortiori quand ils s’accompagnent d’un transfert de savoir-faire. Ces contrats sont donc souvent encadrés par des accords bilatéraux de défense et de sécurité, ou par des accords intergouvernementaux dans le cas des plus importants.

La fourniture de matériels de défense à un nombre choisi de clients s’inscrit ainsi à l’intérieur de partenariats privilégiés dans les domaines militaire et sécuritaire, qui constituent eux-mêmes des prolongements de notre politique étrangère. Pour autant, il ne faudrait pas sous-estimer la dimension « domestique » de notre politique d’exportation de défense au regard du dynamisme de notre économie. Nos ventes à l’étranger soutiennent effectivement la bonne santé de nos entreprises ─ notamment dans l’industrie aéronautique et spatiale où la commande militaire joue souvent un rôle contracyclique ─ en même temps qu’elles assurent l’équilibre de notre programmation militaire.

Le respect de ces grands principes exige un suivi efficace des exportations. L’Etat s’appuie pour ce faire sur le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale qui exerce, au nom du Premier ministre, des responsabilités particulières. Il me revient ainsi de présider la Commission interministérielle pour les études d’exportations de matériels de guerre (CIEEMG) et mes services traitent, en flux continu, les demandes de licences d’exportation déposées par les industriels.

Cette mission de contrôle, que nous exerçons conjointement avec les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Economie, a été profondément remaniée en 2014 afin d’en renforcer la réactivité et l’efficacité.

L’une des principales conséquences de cette réforme fut l’introduction d’un nouveau dispositif de contrôle a posteriori. Destinée à mieux responsabiliser les entreprises exportatrices, cette nouvelle approche s’avère très dissuasive. Elle s’appuie sur un comité de contrôle (CMCAP) placé auprès du ministre de la Défense et appelé, en cas de faits susceptibles de constituer une infraction, à en donner avis au procureur de la République. Des amendes et des peines d’emprisonnement peuvent alors être prononcées, mais la loi prévoit également la possibilité de suspendre, abroger, modifier ou retirer les autorisations délivrées aux entreprises en cas d’infraction avérée. En cas de changement significatif de la situation intérieure d’un pays, les autorités françaises peuvent par ailleurs imposer un blocage en douane des matériels, y compris lorsque la demande de licence avait déjà été accordée, comme ce vient d’être décidé pour le Burundi en raison des troubles dans ce pays. En 2014, le contrôle a posteriori a ainsi permis de contrôler sur pièces et sur place 37 sociétés grâce aux 22 agents assermentés du ministère de la défense.

Une autre initiative essentielle fut l’amélioration du système d’octroi des licences. A cet égard, une avancée majeure a été de dématérialiser entièrement le traitement en continu des quelques 7 000 demandes de licences dont le SGDSN est saisi chaque année grâce à la mise en place du système informatique SIGALE. Le traitement des dossiers les plus complexes ou les plus sensibles continue pour sa part de s’effectuer lors des séances plénières de la CIEEMG, organisées mensuellement, et les quelques demandes de licences qui l’exigent font l’objet d’un arbitrage rendu au niveau du cabinet du Premier ministre.

En 2014, environ 2,5 % de ces demandes ont été déboutés et environ 40 % des demandes agréées ont été assortis de conditions avant exportation, dont certaines pouvaient être bloquantes. De manière générale, ces conditions peuvent porter sur :

  • les capacités techniques ou opérationnelles des matériels qui peuvent être dégradées ;
  • le périmètre du transfert de technologies autorisé ;
  • la soumission préalable aux autorités compétentes du contrat avant signature ;
  • l’édiction de clauses de non-réexportation avec un engagement des destinataires sur l’utilisation finale des matériels ;
  • le financement des opérations.

Les exportations de biens de défense font ainsi l’objet d’un contrôle toujours plus précis. Si elles constituent un volet essentiel de la stratégie internationale des entreprises françaises de défense, elles ne doivent cependant pas en masquer un autre aspect dont l’importance ne cesse de croître, celui de la coopération industrielle.

Deux récents succès européens sont à ce titre emblématiques. Le premier est l’intégration industrielle franco-britannique dans le domaine des missiles, il s’agit du projet « ONE-MBDA » ; le second a pris la forme d’un rapprochement entre deux poids lourds de l’armement terrestre, l’un allemand et l’autre français, il s’agit du projet « KANT », sous les feux de l’actualité aujourd’hui même, jour de finalisation de l’accord. Ces deux initiatives constituent des réponses très concrètes apportées à l’enjeu de la compétitivité européenne dans le domaine de l’armement et méritent, à cet égard, d’être détaillées.

Le projet « ONE-MBDA » constituait l’un des objectifs industriels du traité franco-britannique de Lancaster House, signé en 2010. L’idée était de permettre la naissance d’un unique acteur européen dans le segment des missiles à travers l’intégration achevée des parties française et britannique de MBDA. Ce rapprochement a été officialisé par un accord intergouvernemental signé à Paris le 24 septembre dernier par les ministres de la défense français et britannique. Il a été concrétisé avec le premier transfert croisé d’équipements sensibles entre la France et le Royaume-Uni.

Le second projet de coopération est encore plus récent. Il concerne l’allemand KMW et le français NEXTER qui ont décidé de se rapprocher pour répondre aux grandes évolutions de leurs marchés et préparer ensemble leur avenir dans un contexte de contraction des budgets de défense européens. Officialisé en juillet 2015, ce rapprochement va bien au-delà du partage d’un programme d’armement, il contribue à la naissance d’un nouveau groupe dénommé KANT et doté d’une vision stratégique unifiée. Cette opération conduit ainsi à la création d’un acteur 100 % européen appelé à devenir l’un des fleurons de la BITD européenne. Elle constitue au demeurant une occasion importante de rapprocher nos vues et celles des Allemands en matière d’exportation des équipements de défense produits dans des entreprises franco-allemandes.

A l’heure où l’Europe redécouvre la guerre comme réalité à ses frontières, la consolidation d’une base industrielle commune constitue l’un des principaux prérequis de sa défense collective. Les échanges technologiques en conditionnent la concrétisation et les exportations en assurent la soutenabilité financière. Loin d’être anarchiques, ces dernières sont encadrées par l’Etat et se situent dans la continuité de notre politique étrangère et de nos engagements internationaux en matière de maîtrise des armements, de désarmement et de non-prolifération.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 08:55
Tigre HAD, équipé de 2 missiles Hellfire– photo André BOUR HelicoPassion

Tigre HAD, équipé de 2 missiles Hellfire– photo André BOUR HelicoPassion

 

22/12/2015 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé via l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement), le 17 décembre 2015, sept hélicoptères de combat Tigre supplémentaires à Airbus Helicopters. Cette acquisition permettra de disposer d’un parc de 67 Tigre. Elle est conforme aux dispositions de la Loi de programmation militaire 2014-2019 actualisée l’été dernier. L’objectif est de renforcer la capacité des forces françaises à mener des opérations aéroterrestres, dans la bande sahélo-saharienne notamment.

 

Le programme Tigre est une coopération conduite dans le cadre de l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement) entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. L’hélicoptère TIGRE est capable d’appuyer les troupes au sol, de détruire des objectifs terrestres (blindés et infrastructures), et d’intercepter des menaces aériennes (avions lents, hélicoptères, drones). Il peut accomplir ses missions, de jour et de nuit, en évoluant en vol tactique entre les obstacles.

 

Le Tigre français est décliné en une version appui-protection (HAP), équipée de missiles air-air, d’un canon de 30 mm et de roquettes de 68 mm, et en une version appui-destruction (HAD) qui, en plus de l’équipement du HAP, dispose de missiles air-sol et d’une motorisation accrue. Les sept appareils commandés sont du type HAD.

 

À ce jour, 55 Tigre ont été livrés à l’armée de Terre, dont 40 en version HAP, dont la plupart seront progressivement transformés en TIGRE HAD. Les sept HAD supplémentaires seront livrés en 2017-2018. Depuis 2008, le TIGRE a été engagé sur de nombreux théâtres d’opérations extérieures, avec d’excellents résultats opérationnels.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 08:55
Livraison du 8e A400M Atlas au ministère de la Défense

 

22/12/2015 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné mardi 22 décembre 2015 le huitième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas destiné à l’armée de l’air. L’appareil porte le numéro de série MSN31. Comme pour l’appareil précédent réceptionné en juin (MSN19), le MSN31 dispose d’une première capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière et par les portes latérales de l’appareil. C’est par ailleurs le premier appareil français équipé du système de visualisation améliorée infrarouge EVS (Enhanced Visualisation System).

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:55
photo Baudouin Frippiat - MIL.be

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

 

13/12/2015 Texte : Vincent Maniet – MIL.be

 

Un détachement comprenant cinq F-16 et une cinquantaine de personnes du 2 Wing Tactique de Florennes se déployait sur la Base Aérienne 118 (BA 118) de Mont-de-Marsan du 30 novembre au 11 décembre 2015.

 

Ce déploiement planifié dans un délai très court répond à une opportunité d'entraînement mutuel dans le cadre de l'European Air Group (EAG). Ce groupe, dont l'état-major restreint est basé à High Wycombe au Royaume-Uni, ne possède pas de forces préaffectées et ne constitue donc pas une force multinationale à proprement parler. Il favorise par ailleurs la coopération, la standardisation et l'entraînement entre les forces aériennes des pays membres qui le constitue. L'EAG comprend le Royaume-Uni, la France, l'Italie, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Espagne et la Belgique.

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

L'EAG a élaboré un Technical Arrangement (TA) EUROFIGHT en 2000, ratifié depuis par tous ses Etats membres et qui permet à ceux-ci de s'entraîner mutuellement. Ceci, en particulier dans le domaine Air-to-Air, de façon flexible et en déployant des avions pour une période définie sur l'une des bases aériennes des pays membres. Dans ce contexte, les cinq F-16 du 2 Wing Tactique déployés sur la base de Mont-de-Marsan s'entraînent à des missions aux profils divers et variés (Dissimilar Air Combat Training (DACT), Mixed Force Fighter Operations (MFFO), etc.) avec les Rafales de l' Escadron (Régiment) de chasse 2/30 Normandie-Niemen ainsi qu'avec les avions de l'Escadron de chasse et d'expérimentation 5/330 Côte d'Argent stationnés sur la Base BA 118.

 

Par ailleurs, des Mirage 2000D de la base de Nancy (BA 133), des Mirage 2000-5 de la base de Luxeuil (BA 116) ainsi que des Alpha-Jet de la base de Cazaux (BA 120) participent également aux missions qui se déroulent dans les zones de travail de l'Armée de l'Air française. La compatibilité et la mise en commun des données de restitution après vol, développées en outre par l'EAG, permettent d'optimaliser au maximum les débriefings entre les équipages et de mieux exercer l'interopérabilité entre nos deux forces aériennes. Cette mission n'est pas sans rappeler la même qualité d'entraînement que lors des nombreuses périodes ACMI (Air Combat Maneuvering Instrumentation) de la Composante Air sur la base RAF Waddington au Royaume-Uni dans les années 1990 et 2000.

 

Malgré les délais de préavis très courts avant le déploiement, la qualité de l'accueil et du soutien de la base de Mont-de-Marsan sont à mettre à l'honneur car ils ont grandement contribué au succès de cette mission.

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:45
photo Stijn Verboven MIL.be

photo Stijn Verboven MIL.be


21.12.2015 Texte et photos : Stijn Verboven - MIL.be

L’exercice Tropical Storm qui se déroulait au cœur de l’Afrique a pris fin. Les derniers militaires belges se sont retirés de la capitale gabonaise, Libreville, le 13 décembre pour rejoindre la Belgique. Le reportage sur l’exercice peut être visionné ici.

 

Après l’exercice brigade du 9 décembre à Kindu, les para-commandos du 3 Bataillon de Parachutistes ont rejoint le reste du détachement belge au Gabon. Deux jours plus tard, le 11 décembre, ils ont donné une dernière démonstration sur la côte de Libreville.

Durant celle-ci, les para-commandos belges ont attaqué Barracuda Beach avec leurs collègues gabonais. La plage avait été prise par des rebelles fictifs. Les militaires ont accosté à l’aide de bateaux à moteur Zodiac avant de défaire rapidement l’opposition. Un homme y a été fictivement blessé et a été évacué par hélicoptère. Un beau spectacle offert aux différentes autorités belges, françaises, américaines et gabonaises sur place.

 

photo Stijn Verboven MIL-bephoto Stijn Verboven MIL-be
photo Stijn Verboven MIL-bephoto Stijn Verboven MIL-be

photo Stijn Verboven MIL-be

Pour bon nombre de participants, l’exercice Tropical Storm fut la première rencontre, mais aussi la plus intense, avec le continent africain. Et ce n’est pas anodin. Ils savent désormais à quoi s’attendre si des compatriotes devaient un jour être évacués d’Afrique.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:45
photo USAF

photo USAF

 

21 December 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Defence Secretary Michael Fallon has announced a major uplift to UK support to the Nigerian armed forces to help combat Boko Haram.

 

The new commitment, announced during a visit to see President Buhari and senior government officials, includes:

  • An intention to more than double the number of British personnel deployed on training tasks in Nigeria in the coming year, with up to 300 expected to provide support during 2016.
  • The deployment of a specialist team to provide assistance in countering improvised explosive devices, as well as medical training and advice;
  • A new RAF training team to improve the knowledge and skills of the Nigerian Air Force in airfield defence and counter insurgency.

Defence Secretary Michael Fallon said:

Boko Haram is a brutal organisation that has murdered and kidnapped innocent civilians. We stand united with Nigeria in its efforts to defeat them.

Stepping up our training efforts will help support the Armed Forces of Nigeria (AFN) for crucial counter-insurgency operations.

During his visit, Mr Fallon discussed Nigeria’s security challenges and the status of the bilateral UK-Nigeria Defence relationship with President Buhari and Defence Minister Dan Ali.

The deployment of the new teams and expanding package of UK assistance builds on the programme of Short Term Training Teams (STTT), many from the 2nd Battalion the Royal Anglian Regiment, providing assist to our Nigerian partners throughout 2015.

Overall, around 130 UK military personnel deployed to Nigeria on a wide range of training tasks in 2015. These have included, training in infantry skills, civil-military affairs, media operations, command and leadership, IED-awareness, and support to Nigerian military training schools and establishments.

Almost one thousand Nigerian military personnel benefited from training to prepare them for counter-insurgency operations in north east Nigeria.

The training uplift announced by Mr Fallon supports work already carried out by the UK’s resident British Military Advisory and Training Team (BMATT). BMATT has also grown in size since the government announced last year that the UK would increase its training and capacity building in Nigeria.

Together with our continued support to a Nigerian intelligence and analysis cell focussed on the north east and based in Abuja, almost 30 UK military personnel are now deployed in Nigeria on an enduring basis in training and advisory roles.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:40
Prolongation des sanctions: l'UE ferait mieux d'oeuvrer à la lutte contre le terrorisme

 

21 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - La Russie a reproché lundi à l'Union européenne de préférer prolonger les sanctions économiques la visant en lien avec la crise ukrainienne plutôt que d'essayer de coopérer pour lutter contre le terrorisme, qualifiant cette décision d'hypocrite et artificielle.

 

Force est de constater qu'au lieu d'établir une coopération pour contrer les défis clés actuels, comme le terrorisme international, Bruxelles préfère continuer le jeu à courte vue des sanctions, a dénoncé le ministère russe des Affaires étrangères.

 

Comme prévu, l'UE a prolongé lundi de six mois ses sanctions économiques contre la Russie, pour son implication présumée dans le conflit dans l'est de l'Ukraine. Elle a justifié cette décision par la non application dans leur intégralité des accords de paix de Minsk, signés par Moscou.

 

Le fait que l'UE lie les sanctions à la résolution du conflit dans le Sud-Est de l'Ukraine est artificiel et infondé, a estimé Moscou. Cette guerre, qui a fait plus de 9.000 morts depuis avril 2014, a été causé non par la Russie mais par les autorités ukrainiennes actuelles, a insisté le ministère.

 

La diplomatie russe a également jugé hypocrite la prolongation des sanctions, estimant que l'UE voulait punir la Russie pour ce qui ne dépend pas d'elle et appelant Bruxelles à peser sur Kiev pour appliquer les accords de Minsk.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 15:50
photo UK MoD

photo UK MoD


21 déc. 2015 Defence HQ

 

In October 2015, the British Army staged a brigade level exercise as part of a Land Combat Power Visit on Salisbury Plain, Wiltshire.

Many different armoured vehicles and weapons were on display, with different scenarios played out for both defensive and offensive situations in front of an audience of senior defence personnel, civil servants and diplomats.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 12:50
FREMM Luigi Rizzo (F595) - photo Fincantieri

FREMM Luigi Rizzo (F595) - photo Fincantieri

 

21.12.2015 Portail des Sous-Marins

 

La cérémonie de « lancement » de la sixième frégate multi-missions italienne s’est déroulée samedi 19 décembre au chantier Fincantieri de Riva Trigoso, près de Gênes. Le Luigi Rizzo va rejoindre par barge le site de Muggiano, où il sera mis à l’eau et armé en vue d’une livraison début 2017 à la Marina militare. Celle-ci a réceptionné en 2013 les deux premières unités italiennes du programme FREMM, le Carlo Bergamini et le Virginio Fasan.

 

Référence : Mer & marine

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 12:50
NH90 in Action


30 mai 2012 NHIndustries - Airbus HC

 

NH90 has been sized and conceived to be able to operate from any type of prepared or unprepared surfaces and to satisfy already in its basic design the entire specific feature requested by tactical transport requirements.

Sharing common basis, only the on-board mission system differentiates the two main versions TTH (Tactical Transport Helicopter) and NFH (NATO Frigate Helicopter).

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:50
Navantia termine l’allongement des 4 sous-marins espagnols de la classe S-80


18 décembre 2015. portail des Sous-Marins

 

La première étape permettant de garantir que les 4 sous-marins de la classe S-80 puissent flotter, est déjà terminée au chantier naval de Carthagène. Chaque sous-marin a été allongé de 10 m, afin de mieux répartir le poids du sous-marin et lui éviter de couler.

Un anneau de coque épaisse a été inséré dans la coque de chaque sous-marin. Il s’agit d’une étape nécessaire pour corriger les « écarts liés à l’équilibre des poids ».

Concrètement, la construction des sous-marins avait été suspendue au début 2013, lorsqu’il avait été constaté que le 1er sous-marin de la série, l’Isaac Peral, était trop lourd de 75 à 100 tonnes, compte-tenu de sa longueur.

Après avoir mis en pratique la solution proposée par des ingénieurs américains, Navantia va maintenant se concentrer sur les modifications à apporter aux autres parties du sous-marin.

Référence :La Verdad (Espagne)

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:30
Yémen: les combats ont repris, les négociations de paix aussi

 

19-12-2015 Par RFI

 

Malgré la trêve entrée en vigueur mardi, les combats ont repris vendredi au Yémen. Pendant que les forces loyalistes progressent sur le terrain, des représentants des deux camps se sont réunis samedi en Suisse pour poursuivre les discussions de paix.

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:50
EDA and OCCAr strengthen cooperation

 

Brussels - 17 December, 2015 European Defence Agency
 

On 16 December 2015, Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) Jorge Domecq and Director of the Organisation for Joint Armament Cooperation (OCCAR) Tim Rowntree signed a revised guidance document defining the terms of cooperation between the EDA and the Executive Administration (EA) of OCCAR as well as between the EDA and OCCAR Member States.

 

Compared to the Interface Document on EDA-OCCAR relations formulated in 2013, the new publication develops concepts of cooperation in a more detailed and pragmatic manner. Referring to the Policy Framework for Systematic and Long-Term Defence Cooperation, the two organisations will introduce greater synergies in terms of project or programme management. New areas described in the document include different models of how EDA cooperative projects can be taken forward by relying on the OCCAR-EA cooperative programme management expertise as well as how OCCAR programme activities could be entrusted to the EDA. In addition, the Interface Document describes how, within the frame of an existing OCCAR managed programme, OCCAR may benefit from EDA tools, services and expertise.

 

More information: 

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:50
EDA initiates a project on lightweight land vehicles

 

Brussels - 18 December, 2015 European Defence Agency
 

Italy, the Netherlands, Portugal and Spain and Germany as the lead nation have initiated a new project under the auspices of the European Defence Agency (EDA) the aim of which is to investigate opportunities and challenges of lightweight constructions for Armoured Multi-Purpose Vehicles (the L-AMPV project).

 

Governmental experts from participating Member States and ten industrial and research entities involved in the project execution (coordinator KMW, Airborne, Camattini Meccanica, CEIIA, IABG, IVECO, Scania Netherland, Tecnalia, TNO and UROVESA) convened for a kick off meeting held at the European Defence Agency on 16 December 2015. 

The L-AMPV project is addressing a problem identified by military users referring to Armoured Multi-Purpose Vehicles currently in-service being far too heavy; this reduces off-road mobility and/or leaves insufficient room for additional equipment or protection enhancements. 

Consequently, the project aims at (i) delivering detailed information (material, weight, size and price) of vehicle components/parts currently used; (ii) determining the items which contribute most weight and (iii) recommending how to reduce the weight of these parts taking into account the need for the solution to last throughout the life-cycle of the system.

The overall objective of this Research and Technology (R&T) project is firstly to investigate opportunities and challenges of lightweight constructions for Armoured Multi-Purpose Vehicles, including new construction techniques for the vehicle parts, in order to define a proposal for a technology demonstrator, which could be the basis for a follow-on project.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:50
Que faire d’une munition périmée ?

 

18 décembre, 2015 Par Christina Mackenzie (FOB)

 

Question du jour : Que doit-on faire avec une munition conventionnelle qui a dépassé sa « date de péremption » ? Et non, la réponse n’est pas : « et bien, contentes- toi de les tirer ! ». Non, celle-ci repose sur trois R : Récupérer, Réutiliser, Recycler.

 

Et le dernier-né de ce type d’usine en Europe démarre tout juste sous l’œil attentif de Bruno Pirozzi, directeur de cette usine de Simmel Difesa située à Anagni en Italie. Acquis en 2015 par Simmel Difesa, une branche du groupe français Nexter, ce site est le seul dédié à la démilitarisation au sein de Nexter. Une première série de munitions y ont été détruites le mois dernier.

 

Pirozzi a expliqué à FOB que l’intention est de recycler près de 80% des explosifs militaires afin de les réutiliser sur le marché civil. « C’est une activité très complexe, » a-t-il précisé, « parce que non seulement nous devons isoler les différents composants, le détonateur de la grenade, la grenade de sa douille et ainsi de suite, mais il est également obligatoire de le faire d’une façon écologique.»

 

L’usine fut construite il y a quelques années à 30 km de Rome afin de fabriquer des cartouches de chasse et fut achetée par Simmel Difesa en 1999. Sa rénovation débuta en 2010 afin de la transformer en un centre de reconditionnement à l’état de l’art pour tous types de munitions et de matières explosives, du petit calibre au projectile d’artillerie de calibre 203mm, en passant par les grenades à main, les obus de mortier, les roquettes, les mines navales et torpilles, les mines terrestres, les charges de démolition, les détonateurs d’explosifs et d’engins pyrotechniques, les moteurs de fusée, et ainsi de suite.

 

Chacune des différentes tâches est accomplie dans une pièce dédiée, blindée et équipée de systèmes anti-incendie tels que des arroseurs. Le processus commence en déballant précautionneusement la munition, et puis il faut désassembler et rendre inertes les initiateurs; désamorcer ; couper la munition sous l’eau avec une scie ou dans un four rotatif ; rendre inerte la munition et les explosives dans un four tunnel ; séparer les métaux et explosifs qui ne peuvent être recyclés dans le four « flash » ; et détruire les emballages sales de la munition.

 

Aujourd’hui, cette usine n’a que 10 employées mais Pirozzi a insisté que le but est de tripler ce nombre dans un futur proche et d’atteindre un chiffre d’affaires annuel compris entre 7 et 10 millions d’euros.

 

Il ajouta que le site a déjà un certain nombre de clients, tels que le ministère de la défense italien, qui a chargé l’entreprise de détruire des mines anti-char, et AVIO, un constructeur italien de moteurs destinés à l’aérospatiale qui a besoin de détruire des stocks de matière propulsive. L’usine est en outre sur le point de démontrer ses capacités auprès du SIMU français, l’organisation étatique en charge des stocks de munitions pour les forces armées françaises. Selon Pirozzi, il y suffisamment de travail non seulement pour cette usine, mais également pour les cinq ou six sites du même genre en Europe, tels que NAMMO en Norvège, EXPAL en Espagne, ainsi qu’un en Allemagne et deux autres en Italie.

 

Bien qu’il n’y ait pas de « date de péremption » sur une munition, l’année de production est généralement marquée sur la douille et elle dure à peu près une dizaine d’années en fonction de la façon dont la munition a été entreposée. Mais, toujours d’après Pirozzi, même lorsque la munition est très dégradée, le code de couleur sur la douille donne une indication claire aux entreprises de démilitarisation sur ce qu’elles pourraient s’attendre à trouver à l’intérieur. Par exemple, tout ce qui est bleu relève des missions d’entraînement, tandis que ce qui est gris contiendra du fumigène. Et Pirozzi, esquissant un sourire, de remarquer que peu de gens savent que la peinture qu’ils utilisent pour peindre les murs de leur maison ou que l’allumette qu’ils enflamment pour allumer les bougies d’un dîner romantique peuvent en fait contenir du phosphore blanc provenant de dispositifs incendiaires recyclés !

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:50
Helicopter Tactical Procedures on the agenda

 

Budapest - 17 December, 2015 European Defence Agency

 

Hungary hosted the sixth Helicopter Tactics Symposium of the European Defence Agency (EDA) Helicopter Exercise Programme (HEP). Held in Budapest on 7-9 December 2015, the event continues to be a major venue for European helicopter crews to discuss and share experience in helicopter tactical procedures. 

 

Over sixty helicopter tactics instructors and experts coming from ten countries, as well as representatives of the Helicopter Tactics Course (HTC), Helicopter Tactics Instructor Course (HTIC), Joint Air Power Competence Centre (JAPCC), and NATO Special Operations Headquarters (NSHQ), gathered at this annual HEP event to bring the common tactical knowledge base up-to-date.

Briefings and discussions covered the latest tactical lessons from the helicopter operations in Iraq, Syria, Mali and Afghanistan. The panel discussions, divided between attack and support helicopter operators and planners, brought an insight to the latest developments in night vision goggles (NVG) training, Electronic Warfare (EW), tactics used to land on different types of landing zones, use of sensors and technologies applied in Degraded Visual Environment (DVE) and helicopter self-defence aids used by the Member States. Reflecting on several comments coming out of discussions, new proposals to update the HEP Standard Operating Procedure (SOP), the capstone tactics manual for multinational helicopter operations, were submitted.

The aims and objectives of the upcoming HEP exercises were briefed in detail, including Cold Blade 2016 (Finland, environmental training in extreme conditions), Black Blade 2016 (Belgium, Special Operations Forces exercise) and Fire Blade 2017 (Hungary, live-fire, urban operations).

The HEP Member States fully realise that the multinational dimension is key to the development of the helicopter capabilities of European countries. Therefore, the well-established HEP community calls for a wider extension of proven exchanges of operational experience, such as the ones conducted during the Helicopter Tactics Symposiums. 

 

More information: 

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:50
Élection de Bruno Sainjon à la présidence de l’EREA

 

18.12.2015 – ONERA

 

Bruno Sainjon, président-directeur général de l’ONERA, vient d’être élu président de l'EREA, association des centres européens de recherche aéronautique. Son mandat débutera le 1er janvier 2016.

 

Créée en 1994, l’EREA est une association à but non lucratif qui regroupe l’ensemble des acteurs publics de la recherche aéronautique européenne, avec en ligne de mire la volonté de parler d’une seule voix afin d’être une vraie force de proposition aux côtés des autres grands acteurs de la filière.

 

L’EREA couvre tout le spectre des activités de recherche dans le domaine aéronautique.

 

L’EREA est structuré autour de grands objectifs :

-promouvoir et représenter les intérêts conjoints de ses membres.

-intensifier la coopération entre ses membres dans le but d’améliorer l’intégration de leurs activités dans les domaines de l’aéronautique civile et militaire.

- améliorer et intensifier la coopération de l’EREA et de ses membres avec d’autres acteurs du domaine aéronautique.

- faciliter le management intégré d’activités conjointes.

 

L'EREA a des membres dans 13 pays de l'Union européenne.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:50
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

18.12.2015 par RFI

 

Les dépenses mondiales liées à la défense sont reparties à la hausse. Atteignant 1650 milliards de dollars en 2015, ces budgets devraient encore augmenter en 2016, révèle un rapport de l'agence britannique Jane's Information Group. Dans le même temps, certains pays ferment les vannes.

 

Environ 1650 milliards de dollars. C'est le budget mondial accordé à la défense en 2015. 1650 milliards de dollars, c'est peu ou prou le produit intérieur brut de l'Australie. Un budget extrêmement conséquent qui repart à la hausse puisqu'il devrait encore augmenter en 2016 pour atteindre 1680 milliards, selon un rapport de l'agence britannique spécialisée dans la défense Jane's.

C'est en Asie que les dépenses augmentent le plus. La Chine, deuxième puissance militaire au monde, modernise son armée dans un contexte de tensions régionales. Notamment avec l'Inde et le Japon. Résultat, plus 9 % en 2015, soit 190 milliards de dollars alloués à la défense (contre 175 milliards en 2014) pour Pékin qui entraîne les autres pays du continent dans ce mouvement.

En Europe aussi, on ouvre les vannes des dépenses d’armement. Surtout à l'Est, dans les pays baltes et en Scandinavie. Une conséquence de la méfiance de l'ensemble de la région vis-à-vis de Moscou après son intervention ukrainienne. L'Ukraine qui augmente de 70 % son budget. Moscou de 21 %.

Plus à l'ouest, au Royaume-Uni et en France, respectivement troisième et quatrième puissances militaires, les budgets restent stables. Cinquante-six milliards de dollars pour l'Hexagone.

A l’inverse, certains pays, peu nombreux, réduisent leurs dépenses. C'est le cas notamment au Moyen-Orient où la baisse du cours du pétrole freine brusquement les investissements. Enfin, les Etats-Unis, première puissance militaire, réduisent la voilure de 30 milliards de dollars. Mais le budget reste pour le moins conséquent avec 595 milliards.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:50
The EU neighbours 1995-2015: shades of grey

 

This Chaillot Paper charts the changes that have taken place in the countries and regions adjacent to the EU over the past two decades, and analyses how the upheavals of recent years have altered the EU’s relationship with and approach to its eastern and southern neighbours.  

Coming at a time when the new EU leadership has launched what amounts to a complete ‘reboot’ of the European Neighbourhood Policy as well as a wider review of the EU’s foreign and security policy priorities, it shows that the Union still as an important role to play in these regions, albeit a less exclusive and possibly less ‘magnetic’ one than assumed a decade ago.

 

Download document

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:50
Un E-3F ravitaillé en vol par un Boeing KC 767 italien

 

17/12/2015 Armée de l'air

 

Dimanche 6 décembre 2015, un E-3F « Awacs » de la 36e escadre de commandement et de conduite aéroporté d’Avord a été ravitaillé en vol par un Boeing KC 767A italien. Une première en mission opérationnelle.

 

Engagé dans la mission de « réassurance «  avec ses partenaires et alliés de l’Otan, l’E-3F peut désormais compter sur trois types de ravitailleurs. Le Boeing KC 135, le KDC-10 et le KC 767, permettant aux aviateurs d’être en première ligne dans la planification et la réalisation des missions.

 

« Interopérabilité, plus d’allonge et plus de temps sur zone ! », confie l’un des pilotes fraîchement lâché sur le ravitailleur italien. Manœuvre délicate, le ravitaillement en vol est indissociable des dernières opérations menées par les aviateurs de la 36e escadre, que ce soit pour l’entrée en premier ou pour la conduite des opérations aériennes.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 décembre 2015, pour ce 12e et dernier lancement de l’année, le lanceur russe Soyouz a mis en orbite deux satellites Galileo depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. Les Forces armées en Guyane (FAG) assuraient la protection des 700 km2 du site de lancement et de ses abords.

 

L’espace aérien, maritime et terrestre a été mis sous haute surveillance pendant 24 heures. Les moyens de protection engagés lors d’un tir Soyouz sont renforcés : 3 compagnies du 3e régiment étranger d’infanterie et du 9e régiment d’infanterie de Marine, des moyens aériens et maritimes conséquents pour permettre au lanceur Soyouz la mise sur orbite des satellites 11 et 12 de la future constellation Galileo.

 

Le programme Galileo vise à déployer un système autonome de navigation par satellites. Son exploitation permettra à l’Europe de disposer d’un système GPS autonome.

 

Ce 71e tir consécutif réussi, le 12e de l’année 2015, mets en avant du rôle qu’ont joué les FAG dans la mise sur orbite de ce fleuron technologique européen.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 17:50
Carlyle et KKR en lice pour l'électronique de défense d'Airbus

 

16/12/2015 zonebourse.com

 

Airbus Group a présélectionné Carlyle et KKR pour la vente de ses actifs d'électronique de défense après avoir obtenu des deux fonds américains de capital-investissement des offres nettement supérieures à celles des autres parties intéressées, a-t-on appris auprès de trois sources proches du dossier.

 

Le groupe allemand de défense Rheinmetall ainsi qu'un consortium comprenant OHB et Cinven ont été informés qu'ils n'étaient pas retenus, ont-elles précisé. Carlyle et KKR n'ont pas souhaité faire de commentaire et Airbus n'a pu être joint dans l'immédiat. Le responsable de la stratégie d'Airbus, Marwan Lahoud, avait déclaré mardi que le groupe comptait conclure la cession avant la fin de l'année.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:50
Personnel Recovery Course hosted by European Personnel Recovery Centre


Poggio Renatico - 15 December, 2015 European Defence Agency
 

The fifth edition of the Personnel Recovery Controller and Planner Course (PRCPC), a project initiated and supported by the European Defence Agency (EDA), was organised and hosted for the first time by the newly established European Personnel Recovery Centre (EPRC).

The course was successfully conducted from 23 November to 4 December 2015 in Poggio Renatico Air Base, Italy. It was organised by the European Personnel Recovery Centre (EPRC) at the request of six Member States contributing to the project.

All in all, nineteen students from eleven countries including Austria, France, Germany, Italy, the Netherlands, Norway, Poland, Spain, Sweden, the United Kingdom and the United States benefitted from the knowledge and experience of a cadre of instructors from Belgium, France, Germany, Hungary, Italy, the Netherlands, Sweden and the United States. 

The main focus of the course was to train staff officers in supporting their commanders in Personnel Recovery related issues. The course is designed for personnel who man personnel recovery positions in tactical operation centres (TOCs), personnel recovery coordination cells (PRCCs) or joint personnel recovery cells (JPRCs). 

Personnel Recovery (PR) is a vital element of modern operational planning as it provides a security net for deployed personnel. Most importantly, it boosts morale and acknowledges national as well as European Union responsibilities to effect the recovery and reintegration of isolated personnel deployed in the context of Crisis Management Operations under the Common Security and Defence Policy (CSDP). 

The next EU PRCPC will take place in Karlsborg, Sweden, from 29 February to 11 March 2016 and will be organised by the Swedish Armed Forces. 
 

Background

The EDA PRCPC project was established on 30 May 2013 as an EDA Category B project under the lead of Sweden. As of today, it includes six contributing EU Member States (cMS): Austria, Belgium, Germany, Hungary, the Netherlands and Sweden. On 31 May 2015, the cMS agreed to extend the PRCPC Cat B project until 30 May 2017. The EPRC is a potential candidate for the continuation of the project. 

The EPRC closely cooperates with the European Defence Agency. It was created on 8 July 2015 by seven nations (Belgium, France, Germany, Italy, Netherlands, Spain and the United Kingdom) with the aim of improving the four phases of Personnel Recovery (Preparation, Planning, Execution and Adaptation) by developing/harmonising the Personnel Recovery Policy, Doctrine and Standards through clear lines of communications with partners/stakeholders (nations and international organisations), and providing assistance in support of education and training, exercises and operations.

 

More information: 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:50
Searching for CBRNe ID threats

 

Korneuburg - 16 December, 2015 European Defence Agency


From 23 November to 11 December 2015, the European Defence Agency (EDA) in cooperation with Austria as host nation, organised the Chemical, Biological, Radiological and Nuclear explosives Improvised Devices Search Pilot Course (CBRNe ID Search Course), to enhance pMS’ knowledge on all aspects of C-IED.    

 

The event took place at the “AbwehrSchule” CBRN School in Korneuburg, Austria. A total of sixteen students attended the course which included a mixture of military and police Explosive Ordnance Disposal (EOD), CBRN and Search specialists from the following countries: Austria, Germany, Italy, Sweden, Latvia, Czech Republic and Spain. A mixture of military and civilian CBRNe Search expertise ensured a wide range of operational experience was available during the course.

Practical training provided the most effective means of learning for this course and students were able to participate in immersive scenarios as commanders, searchers, EOD and Sampling and Identification of Biological, Chemical and Radiological Agents (SIBCRA) specialists in a joint CBRN response team. A variety of instructional methods were employed to achieve this learning: demonstrations, individual skills practice, group mini-tasks and full tactical tasks for teams provided a structured approach to learning. Differentiation was applied where required to compensate for language difficulties or adaptation of existing skills from SIBCRA to Search.

All practical exercises were recorded using photos and videos; this enabled every day to be concluded with a video debrief to ensure students understood the details of each phase even if they were involved in a separate aspect of the task. 

The various scenarios provided a range of operational complexities which highlighted the different operational capabilities, policies and procedures each pMS had. As a result, the course provided much opportunity for sharing best practice, and  a seminar was held to facilitate discussion about the range of capabilities.

A Distinguished Visitors Day was hosted by Austria on 10 December 2015. Several Defence Attaches and other visitors participated in the event and took the opportunity to visit the CBRN School for briefings on the course design and contents. Visitors also had the chance to visit a live “vessel search” demonstration in the Danube river.

The EDA intends to hold a CBRNe ID Search seminar during 2016 to define and exploit concepts on this area of expertise.

 

More information:

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories