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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 21:00
Directives opérationnelles du CEMA dans le cadre du plan Vigipirate « attentat »

 

14/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 janvier 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a réuni les adjoints de ses commandants interarmées (COMIA) au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), à Paris.

 

Alors que nos armées sont dans une configuration sans précédent pour garantir la sécurité du territoire national, le CEMA a convoqué ses principaux « bras armés territoriaux » pour leur préciser « à la voix » ses directives et recueillir leur appréciation de situation. Il a axé son message sur sa perception des enjeux sécuritaires, appelant les COMIA à poursuivre leur action pour contribuer au plan d’alerte gouvernemental.

 

Alors même que le Président de la République annonçait le déploiement de 10 000 militaires sur l’ensemble du territoire, le CEMA a insisté sur la nécessité, pour les armées, de maintenir le niveau de réactivité et de professionnalisme avec lequel elles ont su mobiliser, en moins de 72h00, plus de soldats qu’elles n’en engagent en opérations extérieures.

 

A cet égard, le général de Villiers a rappelé la continuité entre les opérations extérieures, qui constituent une véritable « défense de l’avant », et nos engagements sur le théâtre national. « Dans chacun des cas, il s’agit bien d’assurer la protection de la France et de nos concitoyens », a-t-il précisé, soulignant que ce lien est d’autant plus fort face à une menace terroriste qui ne connaît pas de frontières.

 

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Les COMIA

 

En métropole, les commandants interarmées (COMIA) se répartissent entre les officiers généraux de zone de défense et de sécurité (OGZDS), les commandants de zone militaire (CZM) et les commandants de la défense aérienne et des opérations aériennes CDAOA.

 

    Dans le cadre de l’organisation territoriale interarmées de défense (OTIAD), les sept OGZDS (Nord, Est, Ouest, Sud-Ouest, Paris, Sud et Sud-Est) sont chargés, en liaison avec les autorités préfectorales, de la préparation et de la gestion des crises sur le territoire national. Ils assurent également le contrôle opérationnel des unités engagées en missions intérieures et sont responsables de la mise en œuvre, sur décision du gouvernement, de tout ou partie des mesures de défense opérationnelle du territoire (DOT) dans leurs zones.

    Les commandants de zone maritime (CZM) sont chargés de la défense maritime du territoire au sein de leur zone maritime. Ils agissent depuis les trois bases navales métropolitaines (Brest, Toulon et Cherbourg).

    Le COM DAOA est, quant à lui, responsable de la veille permanente et de l’intervention dans l’espace aérien national,  ainsi que de la planification, de la conduite et du suivi des opérations aériennes. Le commandement est implanté sur la base aérienne de Balard ; son état-major est basé à Lyon.

 

Hors territoire métropolitain, les commandants des forces de souveraineté (COMSUP), basés aux Antilles, en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie et dans la zone sud de l’océan Indien assurent, entre autre, les missions des COMIA, sous l’autorité du CEMA.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 20:00
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

14 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Le Président de la République a choisi le Charles de Gaulle pour présenter ses vœux aux armées. Arrivé sur le porte-avions en début d’après-midi le 14 janvier, il a effectué une visite de différentes installations du bord. Il a également pu rencontrer les marins qui viennent de quitter Toulon pour la mission Arromanches qui les conduira en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique.

 

Le groupe aéronaval composé du porte-avions Charles de Gaulle et du groupe aérien, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine Montcalm qui sera relevée par la frégate britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Marne relevé d’ici quelques jours par son sistership Meuse, et d’un sous-marin nucléaire d’attaque, a quitté Toulon le 13 janvier pour mener la mission Arromanches.

 

« Une grande nation a des institutions solides, l’armée en est une. L’appareillage de notre porte-avions est un acte qui a du sens, il est le symbole de notre indépendance et la manifestation de notre capacité militaire et politique». François Hollande, président de la République.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 19:59
Armées : revoir la réduction des effectifs, mais avec quel argent ?

En présentant ses voeux aux armées, François Hollande a déclaré que "la situation exceptionnelle que nous connaissons doit conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années dans le cadre de la loi de programmation militaire". photo EMA

 

14/01/2015 Par Jean Guisnel - Défense ouverte / LePoint.fr

 

Après les attaques en France, François Hollande a émis le souhait de "réduire le rythme" de la réduction des effectifs dans l'armée.

 

En présentant ses voeux aux armées sur le porte-avions Charles de Gaulle en partance pour le Golfe arabo-persique, François Hollande a changé de pied sur les affaires militaires. Il a déclaré que "la situation exceptionnelle que nous connaissons doit conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années dans le cadre de la loi de programmation militaire". Il a ainsi logiquement reconnu qu'il ne pouvait pas continuer de demander des efforts opérationnels incessants aux militaires aussi bien à l'extérieur des frontières que, depuis la semaine dernière après les attentats de Paris, à l'intérieur de l'Hexagone. Le plan Vigipirate dans sa phase actuelle, inédite par son ampleur, concerne 10 000 militaires, alors que les armées ont perdu 7 881 postes budgétaires en 2014. En six ans, 34 000 postes doivent passer à la trappe !

 

Nécessités budgétaires

On a bien compris dans les propos de François Hollande qu'il ne renonce aucunement à l'objectif de réduction qu'il s'est fixé, mais qu'il propose seulement d'en "réduire le rythme". D'ailleurs, en confiant sa feuille de route au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, avant un Conseil de défense décisif le 21 janvier, il lui a demandé "des propositions d'ici la fin de la semaine, en tenant compte évidemment des nécessités budgétaires". Or ces "nécessités" budgétaires sont d'abord des difficultés, qui se trouvaient très loin d'être tranchées avant que les attentats se produisent. Pour ralentir les réductions d'effectifs, encore faudra-t-il trouver l'argent nécessaire. Rappelons que ces baisses d'effectifs ont été employées au financement des augmentations salariales des militaires demeurant à leur poste. Et c'est là que le bât blesse. Car s'il fallait réduire les achats de matériels pour conserver les effectifs nécessaires au plan Vigipirate, ce serait un marché de dupes... Dont le budget des armées pour 2015 pourrait être la première victime.

 

7 % du budget 2015 non financé

Concrètement, le budget de la Défense voté par le Parlement pour l'année 2015 (31,4 milliards d'euros) n'est pas tenable actuellement. 7 % de son montant ne sont pas financés, c'est énorme ! Le problème vient des "ressources exceptionnelles", ou REX, un pactole de 2,4 milliards produit par la vente de propriétés foncières (pas de problème de ce côté-là), pour 200 millions d'euros. Et par celles de fréquences radio aux opérateurs télécom, pour 2,2 milliards. Or cet argent ne sera pas disponible cette année, et sans doute pas en 2016 ni même en 2017. Le Drian joue gros sur cette affaire, car il est aussi peu probable aujourd'hui qu'hier que Bercy crache au bassinet pour boucler le budget, au cas où le pactole des fréquences ne serait pas au rendez-vous à temps, ou avec les montants escomptés. La seule solution, c'est que François Hollande règle le problème. Le veut-il ? Ce n'est pas sûr.

 

Sociétés de projets

Pour pallier ce problème budgétaire de l'année 2015, une vieille idée a été recyclée par Jean-Yves Le Drian. Il s'agirait de vendre des matériels militaires de grande valeur (navires, avions, hélicoptères, satellites, etc.) à des sociétés privées, qui les reloueraient ensuite aux armées. À ce compte, il serait possible d'atteindre les sommes espérées des ventes de fréquences. François Hollande a accepté cette innovation, mais le problème est à Bercy, qui s'est fait tordre le bras et est entré en résistance. Le Drian s'accroche, mais ne convainquait pas du tout les chefs militaires - avant la semaine dernière - quand il assurait que les promesses de François Hollande seraient tenues. De plus, cette solution de financement exotique a déjà été retoquée en 2004 pour l'achat des frégates FREMM. En 1988, la mise en place par le ministre André Giraud d'un emprunt d'État pour acquérir des frégates de type Floreal avait finalement été abandonnée.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 19:55
Arrivée de l'A400M à l'AIA de Clermont-Ferrand

Arrivée de l'A400M à l'AIA de Clermont-Ferrand

 

14/01/2015 Armée de l'air - Economie et technologie

 

C’est une première de plus à mettre au crédit de l’Atlas ! Lundi 12 janvier 2015, un A400M de l’armée de l’air a débuté sa première visite de maintenance, au sein de l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand (63).

 

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un contrat de maintenance prévoyant la visite d’une douzaine d’appareils, d’ici à la fin 2017. Pendant 18 mois, l’AIA bénéficiera, dans ses locaux, du soutien du constructeur Airbus, avant d’accéder à une totale autonomie sur l’appareil.

 

La prise en charge de l’Atlas par l’AIA de Clermont-Ferrand représente un enjeu fort pour l’établissement auvergnat. En effet, cet avion de transport ouvre des perspectives inédites, telles que la réparation des éléments composites qui constituent plus de 30% de la masse de l’avion ou le remplacement de la documentation papier par des tablettes et des supports numériques. Pour accueillir ce nouveau gros porteur, les opérateurs de l’AIA ont dû se former en amont à la pratique de l’anglais technique.

 

Créé en 1939, l’AIA de Clermont-Ferrand est composé d’environ 1300 personnes. Ses missions principales consistent en la maintenance des aéronefs et de leurs équipements (Rafale, Mirage 2000, Alphajet, hélicoptères, C160, C130, Atlas), en la réalisation de modifications et de rénovations d’aéronefs, ainsi qu’en des installations spéciales au profit des forces.

 

L’AIA de Clermont-Ferrand est un des sites dépendant du service industriel de l’aéronautique (SIAé), aux côtés de ceux de Bordeaux, de Cuers-Pierrefeu, d’Ambérieu, de Bretagne et de la direction centrale à Paris. Le SIAé est un acteur majeur de la maintenance aéronautique militaire, responsable du maintien en condition opérationnelle des principaux aéronefs des forces armées françaises.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 18:55
Le CEMAT en visite Vigipirate

 

14/01/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Lundi 12 janvier, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, s’est déplacé sur différents sites parisiens pour rencontrer les soldats de l’armée de Terre venus renforcer le plan Vigipirate. Il était accompagné du général de division Didier Brousse, sous-chef d’état-major « opérations aéroterrestres » de l’état-major de l’armée de Terre.

 

A la suite des récents attentats perpétrés à Paris, le plan Vigipirate a en effet été renforcé. En moins de 24h, différentes unités de l’armée de Terre ont rejoint la capitale pour participer immédiatement à la protection de la population.

 

Cette mission de renforcement engagera, au terme de sa montée en puissance, environ 10 000 soldats.

 

L’armée de Terre maintiendra ce dispositif aussi longtemps que nécessaire.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 18:55
photo EMA

photo EMA

 

14/01/2015 Par LeFigaro.fr avec Reuters et AFP


Lors de ses voeux aux Armées, prononcés depuis le porte-avion Charles-de-Gaulle François Hollande a déclaré qu'il fallait revoir et adapter le rythme de réduction des effectifs des forces armées compte tenu de la situation exceptionnelle de la France. "Je demande au ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) de me faire des propositions d'ici la fin de la semaine, en tenant compte évidemment des nécessités budgétaires", a ajouté le chef de l'Etat lors de ses voeux aux Armées. Il tiendra un Conseil de Défense sur la question des effectifs mercredi et "prendra aussitôt la décision".

La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit quelque 24.000 suppressions de postes dans les armées, dont 7 500 en 2015.

Le président a confirmé l'allègement du dispositif militaire français en Centrafrique, qui sera réduit à 1000 soldats, tandis que la mission de l'Onu sera renforcée.

François Hollande a, par ailleurs, une nouvelle fois déploré que la communauté internationale ne soit pas intervenue militairement en Syrie à la fin de l'été 2013 comme le souhaitait la France.

Le porte-avions, qui va faire route vers l'Irak, permettra "si nécessaire" de "mener des opérations en Irak avec encore plus d'intensité et d'efficacité" dans le cadre des frappes françaises contre l'organisation Etat islamique (EI), a affirmé le chef de l'Etat.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 17:55
"La réduction des effectifs dans les armées doit être revue et adaptée" (Hollande)

Votée en décembre 2013, la loi de programmation prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019.

 

14/01/2015 latribune.fr (avec AFP) 

 

Le président de la République a justifié cette annonce par la "situation exceptionnelle" créée par les récents attentats. La loi de programmation prévoyait la suppression de 34.000 postes entre 2014 et 2020.

 

Les effectifs des armées française devraient être en partie épargnés, suite aux attentats survenus la semaine dernière. "Je demande au ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) de me faire des propositions d'ici à la fin de la semaine, en tenant compte évidemment des nécessités budgétaires", a annoncé François Hollande lors de ses vœux aux armées. Le chef de l'Etat tiendra un conseil de défense sur cette question des effectifs mercredi 21 janvier et "prendra aussitôt la décision".

La "situation exceptionnelle que nous connaissons doit conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années dans le cadre de la Loi de programmation militaire", a-t-il expliqué.

 

Une suppression de 34.000 postes prévue initialement

Votée en décembre 2013, la loi de programmation militaire prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019, avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5% du PIB, et en légère progression ensuite.

Mais pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoyait la suppression de 34.000 postes dans les armées en six ans (2014-2019) dont 7.881 en 2014.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 17:55
De Serval à Barkhane : quelles évolutions du dispositif français au Sahel ?


Rencontre avec un journaliste de terrain

Thomas Hofnung - Ancien journaliste à Libération

Jeudi 29 janvier 2015 - 19h30 à 21h00

École militaire - Amphithéâtre Desvallières



Informations : afrique@anaj-ihedn.org


À l’opération Serval lancée au Mali le 11 janvier 2013 pour « appuyer l’armée malienne face à l’agression terroriste qui menace toute l’Afrique de l’ouest » a succédé, le 1er août 2014, dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne, l’opération Barkhane. Dans le cadre de cette opération, 3 000 soldats français, répartis sur cinq États, sont déployés et conduits par un poste de commandement unique basé au Tchad. L’opération Barkhane marque une véritable rupture avec Serval dans la mesure où elle prend en compte la dimension régionale du terrorisme. Les forces françaises sont ainsi amenées à travailler en étroite coopération avec les armées burkinabé, malienne, mauritanienne, nigérienne et tchadienne.

Thomas Hofnung, ancien journaliste chargé de l’Afrique au service étranger de Libération, qui s’est rendu dans la région à plusieurs reprises, nous offre un témoignage d’observateur sur les enjeux de l’opération Barkhane quelques mois après sa mise en place, examinant à la fois ses succès et ses limites. Ce sera également l’occasion de s’interroger sur le rôle du journaliste de terrain qui se doit d’informer et d’éclairer ses lecteurs sur les enjeux d’une opération extérieure française ainsi que sur les conditions dans lesquelles un journaliste travaille dans une zone encore en proie à une certaine instabilité.

Informations : afrique@anaj-ihedn.org
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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 15:55
Nexter/Krauss-Maffei : les quatre points durs qui pourraient entrainer l'échec de l'opération

Le char allemand Leopard sera-t-il la tête de gondole de la future société formée par Nexter et Krauss-Maffei Wegmann? - Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

14/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le rapprochement entre les deux groupes d'armements terrestres français et allemand, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann, traverse des turbulences. Notamment, l'Etat français pourrait demander à KMW de payer une soulte de 500 millions d'euros pour garder le co-contrôle.

 

Ça passe ou ça casse. On va savoir dans les prochains mois si le rapprochement dans le domaine de l'armement terrestre entre Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann va être un échec... ou si l'un des deux groupes aura finalement cédé en rase campagne à l'autre pour réussir coûte que coûte cette opération. Un rapprochement qui est actuellement dans un moment critique. Nexter, en passe d'être privatisé, et l'allemand KMW donneraient naissance au leader européen de l'armement terrestre.

La venue à Paris du PDG de KMW va peut-être permettre d'éclaircir toute ou partie des points durs recensés de cette opération, notamment sur l'éventuelle soulte que devraient verser les actionnaires de KMW à l'Etat français. Frank Haun va rencontrer les ministres de l'Economie et de la Défense, Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, et sera auditionné mercredi matin à l'Assemblé nationale devant les députés de la commission de la défense, dont certains seraient sceptiques sur la réussite de cette opération. Bref, l'opération Kant n'est pas un long fleuve tranquille pour les deux PDG, Philippe Burtin et Frank Haun.

 

1) KMW contraint de payer une soulte de 500 millions?

C'est LE point bloquant de l'opération. Si la valorisation des deux entreprises est toujours en cours et est attendue le 30 janvier, l'Agence des participations de l'Etat (APE) serait pourtant d'ores et déjà très tentée de demander aux 27 actionnaires familiaux de KMW (100 %) de verser une soulte de 500 millions afin de respecter le principe intangible de co-contrôle entre l'Etat français et de la famille Bode de la future holding, selon nos informations. Car Nexter, remis au carré par Luc Vigneron puis Philippe Burtin, vaudrait aujourd'hui 2 milliards d'euros, selon des critères d'évaluation très classiques (résultats des trois derniers exercices et prévisions pour les quatre prochains) tandis que la valorisation de Krauss-Maffei s'élèverait à 1,5 milliard d'euros.

Or, selon des sources concordantes, pour Frank Haun, il n'en est pas question. Le PDG de KMW se laisserait jusqu'au printemps pour trouver une issue à ce point bloquant, faute de quoi il changerait son fusil d'épaule. De son côté, Nexter aurait recruté à la hâte un spécialiste des fusions-acquisitions pour résoudre de tels problèmes. A suivre mais la précédente fusion franco-allemande entre Aerospatiale/Matra et DASA incite aussi à la plus grande prudence, les intérêts français ayant été largement galvaudés pour des raisons politiques. A l'APE, qui a d'autres dossiers plus importants à traiter (elle doit gérer notamment la cession de 5 à 10 milliards d'euros d'actifs en 2015), de trouver ou pas un compromis équitable.

 

2) Des produits qui restent concurrents

Juré, craché : les deux industriels choisiront le meilleur produit qui répond le mieux aux besoins du client à l'exportation, avait expliqué à plusieurs reprises Philippe Burtin. Or si ce dernier est prêt à jouer le jeu, notamment dans les chars lourds en laissant le champ libre au Leopard, Frank Haun n'est pas prêt à renoncer à proposer sur les marchés export le Boxer, concurrent du VBCI, dans les blindés à huit roues (30 tonnes), pourtant plus cher.

Le concept du Boxer qui est révolutionnaire - plusieurs types de cabine blindée interchangeable peuvent être montés très rapidement sur une plateforme unique -, n'a pourtant pas convaincu, y compris jusqu'à l'armée allemande, qui a commandé le même nombre de cabines et de plateformes.

 

3) Y a-t-il un pilote dans l'avion?

"Il existe une volonté importante au niveau politique de réussir cette opération mais la France ne met pas les moyens et/ou ne fait pas l'effort pour atteindre cet objectif", assure-t-on à La Tribune. Avec toute la volonté du monde, Philippe Burtin n'a pas toutes les marges de manœuvre pour négocier avec KMW, notamment pour résoudre les problèmes liés aux opérations de valorisation. Frank Haun s'est plaint d'avoir perdu la relation privilégiée qu'il avait avec David Azéma, le prédécesseur de Régis Turrini, explique-t-on à La Tribune. Faut-il toutefois rappeler que ce dernier reste le garant des intérêts de l'État à travers la gestion du portefeuille des participations de l'APE.

 

4) Les syndicats dans le brouillard

Des deux côtés du Rhin, il existe une volonté de cacher la copie aux syndicats. Du coup, les organisations syndicales sont aujourd'hui à cran. Philippe Burtin a pourtant accepté une expertise indépendante cofinancé par Nexter. Or pour l'heure comme le souligne la CFDT Nexter, "rien n'arrive au cabinet d'expertise Syndex et encore moins aux élus". "La direction use de multiples raisons pour retarder le lancement" de cette expertise, regrette la CFDT. Côté allemand, des syndicats ont créé un site internet, qui fait l'inventaire des craintes des salariés... Et tout y passe.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:56
 Remise officielle du nouvel insigne au CFA


13/01/2015 Armée de l'Air

 

Mardi 13 janvier 2015, le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) de nouvelle génération arbore pour la première fois le nouvel insigne du nouveau commandement issu de la fusion du CFA et du commandement du soutien des forces aériennes.

 

Après la première session du comité stratégique (COSTRAT) de l’année 2015, sur la cité de l’air et base aérienne 117 de Balard, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a remis officiellement l’insigne au général Soulet, en présence de l’ensemble des hautes autorités militaires siégeant au COSTRAT.

« Cet insigne marque une étape importante de la réorganisation et de la transformation de notre armée de l’air », assure le général Mercier. Le CEMAA a ainsi souligné l’importance de cette remise qui est séquencée en trois phases : la remise au général Soulet, à ses brigadiers dès le lendemain, puis à l’ensemble du personnel du CFA le 15 janvier.

« Je suis très ému car c’est le symbole d’une naissance d’un commandement, explique le général Soulet. J’espère que tout mon personnel se retrouvera derrière cet insigne. » Des insignes ont été également créés pour deux brigades du nouveau commandement : la brigade aérienne des systèmes d’armes aériens et la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne. Le personnel pourra arborer l’insigne du commandement ou celui de sa brigade.

« Depuis le 1er septembre 2013, nous vivons une formidable aventure, très exigeante pour le personnel du commandement  mais qui porte en elle autant de résultats concrets que de germes pour notre avenir commun, a annoncé le général Soulet dans le numéro double décembre-janvier 2015 du magazine Air Actualités. Le bilan intermédiaire se révèle très positif s’agissant tant du résultat obtenu par nos forces engagées dans les missions permanentes et d’intervention que des processus, rénovés et innovants, qui irriguent notre quotidien d’état-major organique. »

 
 Remise officielle du nouvel insigne au CFA

Description de l'insigne

Le nouvel insigne est en acier brossé et représente un rapace armé d’un glaive d’or et surmonté d’une étoile. L’ensemble domine un globe terrestre stylisé. Il fédère ainsi les symboliques des six brigades aériennes qui composent le commandement des forces aériennes. Le choix de l’acier, métal unique, évoque la rusticité et la noblesse du combattant. L’étoile d’or qui surplombe l’insigne exprime le commandement exercé par le CFA sur ses unités. Le rapace rappelle la force et la puissance aérienne. L’œil rouge marque sa précision. Le globe terrestre évoque aussi bien les unités outre-mer que la mobilité des forces. Enfin, le glaive d’or dressé incarne traditionnellement les unités de combat et l’emploi conscient et maîtrisé de la force.

Héraldique

« Rondache d’argent à un globe terrestre du même issant de la pointe, une aigle contournée et éployée également d’argent, allumée de gueules, dépassée au chef et enserrant une épée d’or, brochant, une étoile dépassée du second métal au chef. »

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:56
Journée nationale du réserviste - 27 Mars 2015

 

Source Marine Nationale

 

La prochaine Journée nationale du réserviste aura pour thème "Réservistes : les compétences les plus diverses de la Nation pour son armée". L'objectif de cette journée est de favoriser les rencontres entre la population civile et les réservistes militaires pour faire connaître la réserve, obtenir l'adhésion des employeurs et contribuer au recrutement des forces armées.

 

Retrouvez toutes les informations au sujet de cette nouvelle édition sur www.defense.gouv.fr/reserves

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:55
Crédits C. Luu Marine nationale

Crédits C. Luu Marine nationale

 

12 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Du 15 au 18 décembre 2014, cinq brigades de protection (BP) de la force d’action navale, représentant les pétroliers ravitailleurs et bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne, Meuse, Var et les avisos Cdt Bouan et Cdt Birot ont mutualisé leurs moyens humains et matériels pour effectuer une sortie commune sur le camp des Garrigues de Nîmes (30).

 

La sortie s’appuyait sur un programme d’entraînement et de qualifications très dense afin de mettre à l’épreuve la résilience des marins en les soumettant aux conditions hivernales.

 

De l’arrivée le lundi matin, avec la perception des locaux attribués pour le séjour, au retour le jeudi soir à Toulon, l’enchaînement des exercices s’est fait sans temps mort. La qualité des installations du camp a permis d’effectuer des tirs techniques au FAMAS, à l’AANF1, au HK USP avec une indéniable plus-value par rapport aux séances pouvant être effectuées à la mer. Chaque BP a également suivi une séance de mise en œuvre des explosifs et une séance de jet de grenades offensives.

 

Les deux premières nuits passées sur le terrain de manœuvre ont été l’occasion de découvrir le relief et la végétation locale, selon que sa section se trouvait en topographie de nuit ou en bivouac en zone ennemie.

 

La dernière soirée, animée autour d’un scénario de crash d’hélicoptère allié en territoire hostile, a plongé chaque chef de BP et ses hommes dans un scénario d’infiltration et prise d’objectif par le feu.

 

Après une nouvelle nuit dans le froid, la mission s’achève en matinée avec la « pacification » du village de combats urbains de « Mastac » tenu par l’ennemi où chacun a pu restituer les gestes du combattant enseignés durant la semaine par les BS fusiliers, animateurs de circonstance, de chaque bâtiment.

 

Les présences d’un entraîneur de la section entraînement/protection toulonnaise en qualité d’observateur, et d’un photographe, montrent l’ampleur et l’engouement pris par ce type de sortie et font espérer que l’année 2015 puisse voir encore de nombreux marins s’entraîner à combattre dans la garrigue nîmoise.

Vérification de l'ANF1 - Crédits C. Luu Marine nationale

Vérification de l'ANF1 - Crédits C. Luu Marine nationale

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:55
Le général de brigade aérienne (2s) Jean-Loup Chrétien et ses « Rêves d’étoiles » au CIN de Brest

 

9 Janvier 2015 Marine nationale

 

Le mardi 16 décembre 2014, le capitaine de vaisseau Vincent le Coguiec, commandant le Centre d’instruction naval de Brest, a reçu le célèbre scientifique et spationaute Jean-Loup Chrétien. Le conférencier a partagé sa passion de l’espace devant un public issu de l’Ecole de maistrance, de l’Ecole des mousses et du Lycée naval, et des personnalités civiles et militaires de la région brestoise.

 

Général de brigade aérienne en deuxième section, Jean-Loup Chrétien a quitté la NASA en 2001. A de nombreuses reprises, il s’est distingué dans le domaine spatial. Il est notamment le 1er français à avoir contemplé la Terre depuis un scaphandre. Il a effectué trois missions spatiales et totalise 43 jours et demi dans l’espace. Toujours actif, il est membre de l’Académie de l’Air et de l’Espace, de l’Association des Explorateurs de l’Espace, de l’Association des Astronautes européens et de l’International Academy of Aeronautics.

 

L’exposé du spationaute s’est déroulé en trois temps. Le public a tout d’abord regardé un extrait de film intitulé « 40 ans de rêves, 50 minutes de rêves ». Aux travers d’images d’archives de l’armée de l’air française, des agences spatiales russes et américaines, l’auditoire a découvert l’essor de l’aéronautique et la marche vers les étoiles. Jean-Loup chrétien a ensuite présenté l’état actuel de l’aventure spatiale. Au cours de son exposé, il n’a pas manqué de rappeler aux jeunes apprentis marins l’importance du travail en équipe et la confiance mutuelle qui doit y régner afin de réussir dans un environnement difficile voire hostile. Enfin, il a s’est soumis au traditionnel exercice en répondant aux nombreuses questions d’un public fasciné par l’expérience du spationaute.

 

À l’issue de la conférence de jeunes élèves de l’École de maistrance ont poursuivi l’échange avec Jean-Loup Chrétien, cet explorateur « insatiable et infatigable », selon ses propres termes, ravi de les avoir fait rêver de la 3ème dimension.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:50
La Belgique point d’appui pour le réseau Kouachi-Coulibaly

 

13 jan 2015 Bruxelles 2

 

Les frères Kouachi et Coulibaly se seraient fournis en armes en Belgique. L’information esquissée par le média en ligne Médiapart a été complétée aujourd’hui par le quotidien belge « Dernière heure« . Selon nos confrères belges, « le fusil-mitrailleur de type Scorpio (*) que possédait Amedy Coulibaly lors de la prise d’otages de la Porte de Vincennes vient de Bruxelles ». Cette arme a été utilisée par Coulibaly lors de l’attaque de l’hypercacher de Vincences, selon le procureur de Paris, notamment quand il a tenté une sortie contre la police. Autre information : « la Kalachnikov et le lance-roquettes utilisés par les frères Kouachi ont été achetés par Coulibaly aux alentours de la gare du Midi, à Bruxelles, pour moins de 5.000 € ».

 

Suite de l’article

 

(*) Il s’agit plutôt d’un Skorpion, pistolet mitrailleur d’origine tchèque, qui a été rendue célèbre par les Brigades rouges et a été largement répandu dans les conflits en ex-Yougoslavie (une version sous licence était fabriquée par l’usine yougoslave puis serbe de Zastava). Il a aussi été utilisé par le gang de Roubaix, bande criminelle du nord de la France, dont certains membres avaient été formés par les talibans afghans et reliée à Al Qaida, lors de ses actions début 1996.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:25
BATRAL Dumont d’Urville Crédits S. Ghesquière  Marine Nationale

BATRAL Dumont d’Urville Crédits S. Ghesquière Marine Nationale

 

13 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Le 16 décembre 2014, dans le cadre de son arrêt technique majeur (ATM), le bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville est entré au bassin de Radoub de Fort-de-France. Ce mouvement, toujours délicat pour un équipage, voit le bâtiment se poser sur une ligne de tins dans le bassin pour être mis au sec.

 

Au préalable, pendant une semaine, l’ensemble du bord s’était attelé à préparer le bâtiment pour cet événement important et en avait profité pour commencer immédiatement les premiers travaux ne nécessitant pas d’être au sec.

 

Cet arrêt technique majeur avec passage au bassin permet d'assurer le maintien en condition opérationnelle du bâtiment. L’occasion notamment d’effectuer les visites des deux moteurs de propulsion et de leur redonner du potentiel. Un décapage de la coque et des extérieurs par jet d’eau à très haute pression, des travaux de tôlerie correctifs, puis une mise en peinture sont également prévus pour entretenir les œuvres-vives et les œuvres-mortes du bâtiment. D’autres interventions encore sont prévues.  Au total, ce sont plus de 600 lignes travaux qui vont être effectuées par le bord, par les ateliers militaires de la base navale sous la houlette du service de soutien de la Flotte ou encore par l’industriel maître d’œuvre et ses sous-traitants locaux.

 

Cet arrêt technique majeur du BATRAL est le dernier programmé avant le retrait du service actif du bâtiment prévu en 2017 avec l’arrivée du bâtiment multi-missions. Il devrait s’achever au printemps 2015. Après sa sortie du bassin, le Dumont d’Urville et son équipage réaliseront des essais à quai et à la mer afin de valider la fin de l’arrêt technique avec la base navale. Ils entameront ensuite une période d’entraînements à la mer pour permettre à l’équipage de reprendre ses marques et d’être prêt à remplir parfaitement toutes les missions qui leurs seront ordonnées.

 

À voir: Diaporama

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 07:55
photo Maliseau - Marine nationale

photo Maliseau - Marine nationale

 

13 jan 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Toulon - Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé mardi de Toulon en direction du Golfe où il pourra être mobilisé pour des opérations en Irak où la France est engagée contre les jihadistes de l'Etat islamique, avant de rallier l'Océan indien, a annoncé l'état-major des armées.

 

"Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du groupe aéronoval (GAN) dans le nord de l'océan indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France", indique l'état-major dans un communiqué.

 

En chemin, le porte-avions fera escale chez plusieurs "pays partenaires", a-t-on précisé dans l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Aucun engagement dans l'opération française Chammal (en Irak) n'est pour l'instant décidé", a-t-on ajouté de même source.

 

Une participation à la campagne de bombardements aériens menée par une coalition internationale d'une trentaine de pays -conduite par les Etats-Unis- contre le groupe Etat islamique (EI) n'est toutefois pas exclue.

 

"Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d'adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques", a souligné l'état-major.

 

Le Charles de Gaulle emporte 12 avions de combat Rafale, 9 Super-Etendards modernisés, un avion de guet Hawkeye et quatre hélicoptères. Il est accompagné de la frégate de défense antiaérienne Chevalier Paul, d'un sous-marin nucléaire d'attaque et d'un pétrolier ravitailleur, selon la même source.

 

Le président François Hollande doit donner plus de détails sur ces missions lors de ses voeux aux armées mercredi sur le porte-avions, au large de Toulon.

 

La France, qui participe à la campagne internationale contre l'EI uniquement sur le théâtre irakien, dispose dans la région de neuf Rafale, basés aux Emirats arabes unis, et de six chasseurs-bombardiers Mirage, basés en Jordanie.

 

S'y ajoutent un avion de ravitaillement C135, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et une frégate anti-aérienne (le Jean Bart), intégrée au groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Le Charles De Gaulle participera notamment à l'exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l'Inde, gros client potentiel de la France pour l'achat de 126 Rafale, les négociations traînant toutefois en longueur.

 

Pour cette mission, baptisée Arromanches -du nom d'une commune de Normandie où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944 - quelque 2.600 marins sont embarqués, dont 2.000 pour le seul porte-avions.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 07:55
photo Rennes Atalante

photo Rennes Atalante

 

12 janvier 2015 Rennes Atalante

 

La Matinale du 11 décembre à la DGA Maîtrise de l’information, sur le thème : "Cybersécurité et cyberdéfense : quelles opportunités pour les entreprises ?" a commencé par un mot d'accueil de Marie-Noëlle Sclafer, directrice de DGA Maîtrise de l’information.

 

Ensuite, Paul-André Pincemin, chef de projet du Pôle d’excellence cyber, Romain Picart, adjoint au responsable du pôle Sécurité des systèmes d’information à la DGA (Direction générale de l’armement), Vincent Strubel, sous-directeur de l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), et Christophe Dupas, président d’Amossys ont abordé les sujets suivants :

  • Présentation du Pôle d’excellence cyber.
  • Quels sont les enjeux de la cybersécurité et de la cyberdéfense à l’horizon 2019 ? Quelle est la feuille de route technologique ?
  • Quelles sont les opportunités d’affaires pour les entreprises innovantes ?
  • Les dispositifs d’aide aux PME pour travailler dans la cyber.
  • Quelles sont les labellisations à obtenir ?
  • Témoignage de la PME Amossys, experte en cyber.


Vous trouverez également les interviews des intervenants et les photos de cette Matinale dans notre espace médiathèque.

 

Visionnez la Matinale

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 20:55
Crédits militaires 2015 : les industriels très inquiets

Deux matériels ont été identifiés pour le plan de location de matériel du ministère de la défense : l’avion de transport militaire A400M (photo Armée de l'Air) et les frégates multi-missions Fremm

 

08/01 Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Le Gifas craint que la loi de programmation militaires ne s’écroule, compte tenu de l’urgence à trouver 2,2 milliards sur le budget 2015. Les industriels sont prêts à soutenir le projet à l’étude de location de matériel.

 

« Un sujet de préoccupation demeure, c’est la loi de programmation militaire. Notre industrie est duale, mais si le costume doit être resserré, à un moment donné les priorités changeront », a averti ce jeudi Marwan Lahoud, le président du Gifas, le syndicat professionnel du secteur, lors d’une rencontre avec la presse.

Costume resserré ? La formule fait référence aux propos du chef d’Etat major des armées, le général Pierre de Villiers quand il parle de la loi de programmation militaire, la LPM : les 190 milliards d’euros crédits prévus sur la période 2014-2019 ont été calculés au plus juste pour satisfaire aux ambitions de la Nation telles que revues dans le dernier livre blanc de la défense. Qui plus est, le respect de la trajectoire budgétaire, qui a déjà été rabotée d’un demi milliar d, dépend de deux paramètres structurants : l’exportation du Rafale et les recettes dites exceptionnelles (ou REX) dont le montant a été porté à 7,6 milliards d’euros sur la période.

 

A400M et Fremm loués

Pour le Rafale, il y a urgence. Pour économiser sa trésorerie tout en garantissant à Dassault une cadence minimale de production, le ministère de la défense table sur 40 exportations, dont 7 dès 2016 ! Il faut donc qu’un contrat soit signé ce semestre. En Inde, malgré la volonté affiché de New Delhi et de Paris d’accélérer les choses, les négociations butent toujours sur la question de la responsabilité industrielle de HAL, le partenaire auto-désigné de Dassault pour construire les appareils sur place . Avec le Qatar, le dossier est actif et très avancé, mais nul ne peut prévoir quand cela pourra déboucher, admet un industriel impliqué.

La prise de position de Marwan Lahoud avait trait plus précisément aux recettes exceptionnelles. Cette année, il faut en trouver 2,2 milliards sur les 31,4 milliards d’euros de budget total de la défense. Faute de pouvoir disposer du produit de cession des fréquences de la TNT avant longtemps ou d’avoir pu puiser dans les crédits du Programmant des investissements d’avenir (PIA), le gouvernement a mis à l’étude un plan de location de matériel.

Le schéma est simple sur le papier, mais très complexe sur le plan juridique : il s’agit de capitaliser une ou plusieurs sociétés dites « de projet » à partir du produit de cession de participations de l’Etat . L’apport d’investisseurs privés n’est pas exclu. Cette ou ces sociétés rachèteraient ensuite à l’armée des matériels au moment de leur livraison ou déjà en service, pour les lui louer derrière. Deux matériels ont plus particulièrement été identifiés : l’avion de transport militaire A400M et les frégates multi-missions Fremm.

 

La menance du veto de Bercy

Et là encore, il y a urgence. Compte tenu du niveau de son report de charges (entre 3,5 et 4 milliards), c’est-à-dire de toutes ses factures en cours non financées, la Défense risque la cessation de paiement à l’été si l’argent n’est pas trouvé d’ici là. Des groupes de travail interministériels planchent sur le projet depuis quelques semaines, aidés de consultants, pour définir l’architecture générale des sociétés de projet et leurs modalités juridiques et financières.

Le point d’achoppement est clair depuis le début : pour voir le jour, le schéma ne doit pas être « consolidant ». En clair : il ne doit pas alourdir les déficits publics et/ou la dette, faut de quoi Bercy mettra son veto catégorique. La probabilité que ce soit le cas n’est pas nulle, reconnaît un bon connaisseur du dossier. Ce sera alors à François Hollande d’arbitrer. Des plans B ont été imaginés, mais ils s’avèrent encore plus complexes...

La question devrait être tranché d’ici à un mois. Mettant en avant l’exemple des société de location d’avions de ligne, Marwan Lahoud, par ailleurs directeur général délégué à la stratégie et à l’international d’Airbus Group, a redit que l’industrie était prête à apporter son soutien au dispositif.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 19:56
Appareillage du groupe aéronaval (video)

 

13 janv. 2015 Ministère de la Défense

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 19:55
Les députés français approuvent la poursuite des frappes aériennes contre l'État islamique

 

13/01/2015 Par Lefigaro.fr avec Reuters

 

Les députés français ont massivement donné mardi, par 488 voix contre 1, leur feu vert à la prolongation de l'intervention des forces françaises en Irak contre l'État islamique.

 

Tous les groupes à l'Assemblée, à l'exception du Front de gauche qui s'est abstenu, ont donné leur feu vert à cette prolongation de l'intervention. Ce vote était prévu par la Constitution, les opérations ayant débuté il y a quatre mois. Le groupe Front de gauche a expliqué son abstention par le fait qu'il jugeait insuffisants les efforts "politiques et diplomatiques" afin de parvenir à une solution.

 

Le vote de cette autorisation de prolongation, prévu depuis la mi-décembre, intervient quelques jours après les attentats de la semaine dernière qui ont fait 17 victimes.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 18:55
Les 20 ans de la flottille 36F


source Marine Nationale

 

Anciens et nouveaux de la flottille 36F, vous êtes tous invités à fêter les 20 ans de la flottille le 26 juin 2015 sur la base d'aéronautique navale de Hyères. Confirmer votre présence par mail à l'adresse ci-après. Au programme, cérémonie, démonstrations aériennes et nombreuses activités

 

20ans36f@gmail.com

 

 

 

Les 20 ans de la flottille 36F

Note RP Defense : voir le site Flotille 36F et le site de la Société des Anciens et Sympathisants de la flottille 36F

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:55
Débarquement de soldats en Algérie depuis un hélicoptère Vertol H-21 -  Musée de l'ALAT

Débarquement de soldats en Algérie depuis un hélicoptère Vertol H-21 - Musée de l'ALAT


13/01/2015 Bernard Edinger

 

L’aviation légère de l’armée de Terre a soixante ans. Mais ses origines remontent aux guerres de la Révolution française. C’est l’armée française qui inaugura la première reconnaissance aérienne au-dessus d’un champ de bataille, il y a 220 ans.

 

Le 2 juin 1794, à la bataille de Fleurus, en Belgique, face aux troupes autrichiennes, l’armée française est la première à utiliser un ballon d’observation à des fins militaires. « Ce fut l’acte fondateur de l’ALAT. En arrivant au camp de Maubeuge, le capitaine Coutelle et la petite équipe du ballon ont été regardés avec des yeux étonnés par les soldats au sol », raconte le général André Martini, ancien commandant de l’école de l’ALAT. « Pour affirmer sa présence, le CNE Coutelle a ordonné à ses gens de laisser là le ballon pour faire le coup de feu, au coin du bois, avec leurs camarades. Ils ont eu deux blessés. Cette petite histoire illustre bien la vocation de l’ALAT ; à la fois aéronautique et terrestre. »

Les ballons, puis les dirigeables, furent d’une grande utilité pour l’observation d’artillerie, jusqu’aux débuts de la Grande Guerre quand ils devinrent des cibles faciles pour l’aviation de chasse.

À partir de 1942, des sections d’observation d’artillerie, équipées de monomoteurs Piper Cub, furent créées dans chaque division de l’armée de Terre. Puis, c’est en Indochine que l’armée de Terre commença à utiliser les hélicoptères, notamment dans de très difficiles missions d’évacuation de blessés sous le feu.

L’ALAT est officiellement née le 22 novembre 1954, trois semaines après le début de la guerre d’Algérie pendant laquelle la nouvelle arme va se distinguer.


>>> Retrouvez l’intégralité de cet article dans Terre information magazine n° 259

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:45
FAZSOI : l’Escadron de Transport 50 « Réunion » au secours des Glorieuses

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 janvier 2015, des militaires des forces armées de la zone Sud de l’Océan Indien (FASZOI) ont réalisé une mission de dépannage sur l’île Glorieuse, située à 2 000 kilomètres de l’île de la réunion.

 

Une avarie générale des générateurs électriques en place sur l’île Glorieuse a nécessité l’intervention de techniciens depuis l’île de La Réunion. Ils ont été mis en place par avion Transall du Détachement Air 181 « Lieutenant Roland Garros » et le personnel de l’Escadron de Transport 50 « Réunion ».

 

Cette mission était de première importance puisque, privés d’électricité, le personnel militaire en place ne pouvait plus assurer la conservation des denrées de première nécessité ainsi que la mise en œuvre des osmoseurs fournissant l’eau potable. Egalement limités aux batteries de secours du téléphone satellite, il fallait donc réagir dans les plus brefs délais pour éviter un total isolement de l’île.

 

Ce petit bout de territoire français fait partie du 5ème district des Terres Australes et Antarctiques Françaises, plus communément appelé Iles Eparses. Une quinzaine de militaires (14 légionnaires affectés au Détachement de la Légion étrangère de Mayotte et 1 gendarme) en relève tous les 45 jours, sont installés sur l’île Glorieuse pour y assurer la mission de souveraineté de la France.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:56
Rafale : délégation indienne de haut rang à Paris

Dassault Aviation ne veut pas prendre l’entière responsabilité de la fabrication par HAL de 108 des 126 exemplaires de l’avion de combat qui seraient produits sur place par celui-ci.

 

13/01 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Radha Krishna Mathur, le secrétaire à la défense, va rencontrer Jean-Yves Le Drian ce mardi. La négociation bloque sur la responsabilité industrielle des 108 Rafale qui seraient construits en Inde.

 

Une délégation indienne de haut rang est en ce moment à Paris pour tenter de rapprocher les positions des deux parties dans la négociation portant sur la vente par Dassault de 126 Rafale. Arrivée lundi pour deux jours, cette délégation est composée du secrétaire à la défense, Radha Krishna Mathur, un personnage très puissant au sein du ministère éponyme et qui supervise le dossier. Il est accompagné d’un haut responsable de HAL, l’industriel indien étatique, partenaire désigné de Dassault pour la construction des avions.

La venue de cette délégation est conforme aux déclarations faites en décembre par le ministre de la défense, Manohar Parrikar, à l’issue d’une rencontre avec son homologue Jean-Yves Le Drian. Les deux hommes s’étaient mis d’accord pour accélérer le processus qui court depuis début 2012 , quand Dassault est sorti vainqueur de l’appel d’offres baptisé MMRCA (pour « medium multi-role combat aircraft »). Dans l’entourage du ministre français, on laissait même entendre alors que la négociation était « sur le point d’aboutir », même si François Hollande avait aussitôt appelé à la prudence.

 

Qui garantit quoi et à quel prix

 

Sur les 126 avions en jeu, l’appel d’offres a imposé que les 18 premiers soient fabriqués en France, et les 108 suivants en Inde par HAL. Et c’est là que çà coince car New Delhi insiste pour que Dassault prenne la responsabilité de la fabrication de ces 108 exemplaires, ce que l’avionneur français a du mal à accepter, n’ayant pas l’assurance que son partenaire local ait toutes les compétences pour réaliser le travail en temps et en heure. « On ne peut pas accepter d’être responsable du calendrier de livraison d’une entreprise publique contrôlée par l’Etat client, sauf à ce qu’un certain nombre de conditions soient remplies », expliquait aux « Echos » récemment une source proche du dossier.

« Les termes de l’appel d’offres doivent être respectés (...) ils ne peuvent pas être amoindris », a déclaré Manohar Parrikar à une télévision locale, tout en écartant la possibilité pour l’un des prétendants éliminés de pouvoir revenir dans la course. « Comment un autre avion pourrait-il être pris en compte quand celui qui est sorti le moins cher a été désigné ?»,a t-t-il ajouté.

 

Campagne d’hiver de Soukhoï

 

Exit donc les chances de l’Eurofighter, arrivé second dans l’appel d’offres, d’être rattrapé sur le tapis vert. Sentant le bon coup, les Russes ont lancé une campagne d’hiver à coup de fuites dans la presse. C’est de bonne guerre car si la négociation avec Dassault échoue, le seul « plan B » pour l’armée de l’air indienne serait de commander des Soukhoï 30 supplémentaires, même si l’appareil ne lui donne pas entière satisfaction.

Selon le « Times of India », New Delhi veut trancher le sort du projet MMRCA d’ici à avril, période de la visite en France du premier ministre Narendra Modi

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:55
Terrorisme: Manuel Valls annonce des "mesures exceptionnelles"

 

13/01/2015 Par LeFigaro.fr avec AFP

 

Manuel Valls a estimé cet après-midi dans un discours devant l'Assemblée Nationale qu'il fallait, face au terrorisme, des "mesures exceptionnelles", mais "jamais des mesures d'exception".

 

Le premier ministre a aussi appellé à la sérenité, et à ne "pas céder à la précipitation", affirmant que "le blasphème ne sera jamais dans notre droit", et parlant d'un "esprit du 11 janvier 2015", avant d'égrener une liste de mesures qui allaient être adoptées dans l'année.

 

Manuel Valls a notamment demandé au ministre de l'Interieur, Bernard Cazeneuve, des propositions "dans les huit jours" concernant le contrôle d'internet.

 

La création de "quartiers spécifiques" dans les prisons d'ici la fin de l'année fait aussi partie des mesures annoncées par le premier ministre cet après-midi. Elle intervient dans un contexte de polémique autour de l'endoctrinement en prison. Le chef du gouvernement a fait référence à "l'expérience menée depuis cet automne à la prison de Fresnes" (Val-de-Marne), où la garde des Sceaux Christiane Taubira devait se rendre mardi après-midi.

 

Un quartier de cet établissement regroupe actuellement 23 détenus, contre une quinzaine au début de l'expérience, début novembre 2014.

 

Autre sujet sensible, le système européen sur les échanges de données des passagers européens (PNR), actuellement gelé à Bruxelles. Manuel Valls a promis que le dispositf français en vue de sa mise en place sera prêt en septembre.

 

Le premier ministre a en outre affirmé la nécessité de "régulièrement renforcer" les "services en charge du renseignement intérieur et la juridiction antiterroriste". "Tirer des leçons" des attentats de la semaine dernière, "c'est d'abord prendre conscience que la situation change en permanence et que les services en charge du renseignement intérieur et la juridiction anti-terroriste doivent être régulièrement renforcés", a affirmé le Premier ministre devant les députés.

 

La protection et les moyens sur les terrains d'actions extérieurs ont aussi été abordés lors de ce discours. "La solidarité de l'Europe doit aussi être dans le budget" contre le terrorisme dans le Sahel, a affirmé Manuel Valls.

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