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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 08:55
Vigipirate : la réserve aussi

 

25/01/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Suite à son passage au niveau d’alerte maximum, l’opération Vigipirate mobilise aujourd’hui 10 500 soldats sur l’ensemble du territoire national.

 

Parmi eux, près de 300 réservistes de l’armée de Terre œuvrent au profit de la population. Engagés dans des unités composées exclusivement de réservistes ou insérés dans des unités d’active, ces militaires prennent toute leur part dans la surveillance et la protection du territoire national. Le lieutenant-colonel Bernard, officier de réserve à la délégation militaire départementale d’Ille-et-Vilaine, est un de ces hommes dévoués et passionnés qui ont choisi de donner de leur temps au service de la France.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 08:50
Comité militaire de l’OTAN : le CEMA et ses partenaires font le point sur les travaux de l’Alliance


23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 21 et 22 janvier 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a participé au comité militaire de l’OTAN à Bruxelles.

 

Ce comité réunit trois fois par an les chefs d’états-majors des pays membres de l’OTAN afin d’aborder l’évolution de l’environnement stratégique de l’Alliance et son adaptation. Cette édition était centrée sur le suivi des travaux engagés au lendemain du sommet de Newport, en septembre 2014. Elle visait plus particulièrement à préparer la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN qui aura lieu le 5 février prochain.

Au cours de ces deux jours, les chefs d’état-major sont longuement revenus sur l’évolution du contexte sécuritaire, et les moyens pour l’OTAN d’y répondre. Ils ont ainsi évoqué la situation sur le « flanc Est » de l’Europe et l’action menée dans le cadre, notamment, des mesures de réassurance. Ils ont également abordé la question des enjeux sécuritaires dans le « flanc Sud » (régions africaine, proche et moyen orientale) et du rôle que l’OTAN peut jouer dans la prise en compte des menaces transnationales. Le général de Villiers a ainsi pu souligner l’importance d’une approche globale dans le traitement de cette menace, avant de faire le point sur nos engagements actuels au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane, et au Levant, dans le cadre de l’opération Chammal, au sein de la coalition.

Le CEMA et ses homologues de l’Alliance ont également échangé sur la mise en œuvre du « plan d’action pour la réactivité » (Readiness action plan – RAP), qui vise à améliorer l’efficacité de l’OTAN. Le général de Villiers a d’ailleurs rappelé que la création d’une force interarmées à très haute réactivité (Very high readiness joint task force –VJTF) constituait un enjeu majeur.

Enfin, les CEMA ont confirmé la nécessité de poursuivre la dynamique visant à renforcer l’interopérabilité de leurs forces en optimisant, notamment, la planification des entrainements opérationnels au sein de l’Alliance et en renforçant les mutualisations capacitaires.

Ce comité militaire s’inscrivait dans la continuité d’une série d’entretiens du général de Villiers avec les principaux acteurs de l’OTAN. La semaine dernière, il a en effet reçu successivement à Paris le général d’armée Petr Pavel, futur président du comité militaire, le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié pour la transformation de l’OTAN (SACT) et le général d’armée aérienne américain Philip Mark Breedlove, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR).

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 12:55
La BA 709 rend hommage à son parrain, le commandant Raoul Ménard

La base de Cognac rend hommage à son parrain lors d'une cérémonie

 

22/01/2015 Armée de l'air

 

Il y a 70 ans, le 22 janvier 1945, le commandant Raoul Ménard disparaissait en service aérien commandé, lors d’une mission de bombardement au-dessus de l’Allemagne. Les aviateurs de la base aérienne (BA) 709 de Cognac lui ont rendu hommage, le 16 janvier 2015.

 

Le personnel s’est en effet rassemblé lors d’une cérémonie afin d’honorer la mémoire de son parrain, le commandant Ménard. Ancien sous-officier pilote et ancien élève de l'école militaire et d'application de l'armée de l'air, cet aviateur hors pair, tombé au champ d’honneur, a donné son nom à la base cognaçaise le 20 juin 1992.

 

Cette cérémonie, présidée par le général Alain Rouceau, sous-directeur emploi formation de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air, a été marquée par la présence de la famille du commandant Ménard et en particulier de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Un défilé à pieds et une démonstration aérienne ont clôturé cet événement empli d’émotion.

 

La famille du commandant Menard a fait le déplacement pour l'occasion

La famille du commandant Menard a fait le déplacement pour l'occasion

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 12:45
Op Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaire

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le caporal-chef Gaëtan, 34 ans, est déployé au Mali depuis le mois de novembre 2014 pour une durée de 3 mois en qualité d’aide soignant à l’antenne chirurgicale de la plateforme opérationnelle désert (PfOD), à Gao.

 

Affecté depuis trois ans et demi au régiment médical de la Valbonne (01), il est placé pour emploi et exerce le métier d’aide soignant au sein de l’hôpital d’instruction des armées Desgenettes, à Lyon (69). Dans le cadre de sa spécialité il est fréquemment projeté en opération extérieure au sein d’une antenne chirurgicale aérotransportable. Premier échelon chirurgicale de la chaîne santé en opération, cette structure sanitaire est la plus rapidement accessible pour les évacuations des blessés au combat.

 

Entrée en service en 2002, le caporal-chef Gaëtan a toujours travaillé au sein d’un service médical militaire. D’abord en qualité d’auxiliaire sanitaire au sein de l’infirmerie du 43ebataillon de transmissions à Orléans (45), avant de passer les qualifications pour devenir ambulancier en 2004, puis le diplôme d’état d’aide soignant au sein du centre de formation des aides soignants militaire à Bordeaux (33), en 2009.

 

A 13 ans de service, le caporal-chef Gaëtan est chargé d’assurer le soutien des équipes médicales (infirmiers, médecins, anesthésistes, chirurgiens, etc.) et de garder un contact permanent avec les patients admis à l’antenne chirurgicale. « L’observation des constantes et l’accompagnement sont deux actions primordiales, à la fois pour le confort du patient comme pour prévenir toute complication », nous confie t-il. Préparation et stérilisation du matériel chirurgical, remise en condition et réapprovisionnement du bloc opératoire sont autant de responsabilités qui font de l’aide soignant un « logisticien de la salle d’opération », comme aime à le souligner le caporal-chef Gaëtan.

Passionné par son métier, l’opération Barkhane est la huitième opération extérieure à laquelle il prend part. La Côte d’Ivoire, le Liban, l’Afghanistan, le Tchad, la Centrafrique, nombreux sont les théâtres où le caporal-chef Gaëtan a été engagé aux côtés des unités combattantes. « Placer nos savoir-faire au service de nos camarades d’armes doit rester une priorité. L’expérience opérationnelle est enrichissante dans toutes ses composantes », lance t-il.

 

Sur la PfOD, il n’est pas possible de définir une journée type au sein de l’antenne chirurgicale. Jour et nuit son personnel peut intervenir sur très court préavis. Au-delà du rôle de prise en charge des soldats de la force, l’antenne chirurgicale met au profit de la population malienne ses compétences et son matériel médical. « Nous avons un rôle à jouer auprès de la population locale, notamment celle présente dans les zones les plus reculées du Mali et qui ne dispose pas du niveau de médecine nécessaire. Souvent les pathologies sont graves et nous sommes les seuls à pouvoir intervenir. Cette mission d’aide à la population est importante ».

Très impliqué par son métier, le caporal-chef Gaëtan fait preuve d’une grande disponibilité. Prochainement, il se voit servir à nouveau sur un théâtre d’opération, « partout où cela sera nécessaire ! ».

 

L'opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Op Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaireOp Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaire
Op Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaireOp Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaire
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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 12:45
Barkhane : « Dans la peau » d’un agent de transit aérien

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le brigadier Ana, 31 ans, est déployé au Mali depuis le mois de novembre 2014 pour une durée de 4 mois. Agent de transit aérien sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, elle participe jour et nuit à relever le défi logistique qui caractérise l’opération Barkhane. Face aux élongations hors du commun de la bande sahélo-saharienne, sa disponibilité et son sens de l’engagement contribuent à la réussite de sa mission. Son objectif est clair, « maîtriser les flux de matériels en transit sur la PfOD ainsi que les ressources vitales aux troupes déployées est un enjeu permanent ».

 

Affecté depuis 10 mois à l’escale de la base aérienne (BA) 107 de Villacoublay (78), elle exerce le métier d’agent de transit aérien, fonction qu’elle occupe depuis 2012 lors de sa première affectation sur une base aérienne, la BA 105 d’Evreux (27).

 

Entrée en service en 2008, le brigadier Ana a d’abord été secrétaire au bureau d’accueil du personnel de l’armée de l’air à Balard (75) avant de rejoindre les pistes d’envol des bases aériennes. Passionnée par l’univers de l’aéronautique, elle obtient en 2011 les qualifications nécessaires pour assurer la gestion du transit aérien militaire. Depuis, son professionnalisme et son enthousiasme lui ont permis de gravir les échelons. Très prochainement, elle sera élevée au grade de brigadier-chef suite à l’obtention de la sélection de niveau 1 (SN1).

 

A bientôt 7 ans de service, le brigadier Ana est chargé d’assurer le package des aéronefs (avions et hélicoptères) lors des phases de stationnement au sol, d’effectuer le contrôle IATA de transport de matières dangereuses et de gérer le fret militaire, de sa dépose à l’escale jusqu’à l’arrimage à l’avion. En contact avec plusieurs milliers de passagers par an, elle participe à faire que leur voyage se passe dans les meilleurs conditions (accueil, accompagnement dans les démarches administratives, manifeste passagers, etc.). Sur la BA 107 de Villacoublay, elle est également amenée à être en contact avec les autorités politiques et militaires dans le cadre de leurs déplacements en France et à l’étranger.

 

Sur la PfOD de Gao, une journée type à la cellule du détachement de transit interarmées aérien est bien chargée. Jour et nuit, les aéronefs tactiques de transport militaire atterrissent et décollent. « Chaque appareil demande en moyenne un temps de travail estimé à 2 H 30. Pour le bien de la mission, le DETIA assure l’ensemble des tâches liées à l’environnement de l’avion ». Lorsqu’un aéronef arrive sur la PfOD de Gao, le brigadier Ana anticipe déjà son départ, « une fois ses passagers et son FRET débarqués, il faut préparer l’avion pour qu’il puisse poursuivre son plan de vol et ses missions opérationnelles dans les meilleurs délais ». Traitement du fret et gestion de son suivi administratif, complètement en carburant des aéronefs, gestion des soldats à l’embarquement et au débarquement, face à la densité des flux logistiques et du personnel militaire transitant par Gao, le brigadier Ana peut compter sur ses savoir-faire et son allant.

 

L'opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : « Dans la peau » d’un agent de transit aérienBarkhane : « Dans la peau » d’un agent de transit aérien
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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 12:55
Vigipirate : le défi relevé par les opérationnels du soutien interarmées

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre du renforcement Vigipirate (opération Sentinelle), les armées ont déployé en quelques jours sur le territoire national plus de soldats qu’elles n’ont en OPEX. Ainsi, plus de 10 000 soldats servent actuellement dans cette opération intérieure d’une ampleur sans précédent en métropole comme outremer. Quelque 6 000 d’entre eux ont rejoint l’Ile de France et sécurisent des sites sensibles en région parisienne. Ils proviennent des différentes garnisons réparties sur l’ensemble du territoire national.

 

Les soldats qui patrouillent sont les plus visibles, mais en coulisse, les chaînes logistique et de soutien se sont également massivement mobilisées pour organiser, sous très faible préavis, ce déploiement, transporter, accueillir équiper les soldats, les héberger et les nourrir.

 

Fournir, acheminer

Afin de relever ce défi, l’État-major des armées (EMA) a sollicité les États-majors opérationnels (EMO) des armées et du service du commissariat des armées (SCA) pour fournir les ressources humaines et matérielles nécessaires (gilets pare-balles, matériels de campement, etc…).

Le Centre du soutien des opérations et des acheminements (CSOA) a ordonné le transport par voie aérienne militaire des premiers échelons du dispositif renforcé. Trois rotations aériennes ont été nécessaires pour la seule région Ile de France. Il a par ailleurs fait acheminer la ressource logistique des établissements et dépôts métropolitains vers les zones d’engagement.

Ainsi plus de 8 000 soldats ont été acheminés en cars militaires depuis les garnisons jusqu’aux points de regroupement avant engagement, principalement vers la région parisienne : 170 cars provenant de 35 groupements de soutien de base de défense (GSBdD) et 340 conducteurs ont aussi été mobilisés. Une fois sur zone, sur la base de Satory pour la région Ile de France, les moyens ont été répartis et déployés sur les sites à protéger par les états-majors interarmées de zones de défense et de sécurité (EMIA-ZDS), en charge de la conduite des opérations.

 

Héberger, nourrir

L’hébergement des militaires en région parisienne a imposé le recours à des capacités d’hébergement que les restructurations et réorganisations de nos armées avaient laissées vacantes. Certains de ces lieux manquant d’installations disponibles pour offrir des conditions durables d’hébergement, quelques jours ont été nécessaires pour fournir la totalité des services attendus (douches, laveries, réfrigérateurs, etc…).

Tous les soldats engagés en Ile de France dorment aujourd’hui sous un toit, 25% d’entre eux passent leur nuit sur des lits de camp.

 

Soutenir médicalement

Le soutien médical déployé en Ile de France comprend notamment trois équipes médicales mobiles qui arment une antenne médicale de circonstance à Satory, Brétigny, ainsi qu’au Fort de l’Est. Par ailleurs, les antennes du SSA de Villacoublay et de St Germain en Laye ont été renforcées.

Durant cette opération de projection, les GSBdD, coordonnés par l’EMO-SCA, ont été particulièrement efficaces pour assurer la projection et l’accueil des renforts et pour délivrer aux militaires venant de toute la France l’ensemble du matériel nécessaire à l’exécution de leur mission de protection des sites sensibles et de nos concitoyens.

Les femmes et les hommes impliqués dans cette manœuvre n’en ont que plus de mérite, eux qui portent au quotidien la transformation du soutien interarmées.

Vigipirate : le défi relevé par les opérationnels du soutien interarméesVigipirate : le défi relevé par les opérationnels du soutien interarmées
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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 12:45
Corymbe : Entraînement avec la marine camerounaise

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 janvier 2015, l’équipage de l’aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée, a ouvert l’exercice naval NEMO 2015 dans le golfe de Guinée, en participant à un exercice d’évolution tactique avec un patrouilleur de la marine camerounaise.

 

Les deux équipages se sont livrés à cette manœuvre tactique au sud ouest de l’île de Bioko (Guinée Equatoriale), en ouverture de l’exercice multinational NEMO 2015 (Navy’s exercise for maritime operations). Cet exercice vise à développer la coopération et la coordination opérationnelle entre marines des pays côtiers dans le cadre de la surveillance et de la sécurisation de l’espace maritime du golfe de Guinée.

 

Pendant plusieurs jours, les deux unités françaises actuellement engagées dans la mission Corymbe, le BPC Tonnerre et l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée, enchaîneront divers exercices avec les marines d’Afrique centrale et d’Afrique de l’ouest : Congo, Gabon, Cameroun, Nigéria, Benin, Togo et Ghana.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 12:30
Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de novembre 2014, le caporal-chef Grégory, 28 ans, est en mission au sein d’une équipe du GAAO (Groupement aérien d’appui aux opérations) en Jordanie pour l’opération Chammal.

 

Le caporal-chef Grégory s’est engagé il y a 8 ans dans l’armée de l’Air en tant que militaire du rang et a directement intégré le Groupement aérien d’appui aux opérations. Dès son enfance, il a été attiré par les métiers de l’armée, il explique d’ailleurs : « quand j’étais petit dans le village de mon père, il y a eu une inondation et les premiers sur le terrain étaient les militaires du coin, du 8ème RPIMA de Castres, qui aidaient à déblayer les arbres. Les voir au travail m’avait vraiment motivé ». Plombier-chauffagiste de spécialité, il pousse un jour la porte d’un CIRFA et est recruté très rapidement dans l’armée de l’Air, en recherche de profils comme le sien. Il effectue actuellement sa 8ème opération extérieure (OPEX). Il part environ une fois par an pour des durées variant de 3 à 4 mois.

 

Actuellement en mission en Jordanie pour une durée d’environ 3 mois et demi, le caporal-chef Grégory fait partie d’une équipe d’environ vingt personnes. Les journées passent sur la base mais ne se ressemblent pas. Polyvalent, il passe d’une mission à une autre pour réaliser les différents chantiers du site. « Le matin, notre chef de détachement nous explique dans quelle équipe nous serons pour la journée et quelle mission nous devrons exécuter. Ça peut très bien être le coulage d’une dalle de béton, construire des escaliers pour les postes de combat, poser de la clôture, monter des structures métallo-textiles, monter des tentes, faire du terrassement… » et la liste continue.

 

Les délais sont souvent très courts pour réaliser les différents chantiers et les tâches sont données par rapport au potentiel de chacun. « Il y a des domaines où on est plus ou moins à l’aise. On a quelques collègues qui sont plus minutieux que physiques et il ne s’agit pas de se blesser avec les masses. » Les militaires du GAAO travaillent dans toutes les conditions explique le caporal-chef « on subit les intempéries, le froid, les tempêtes de sable, ainsi que le rythme de travail ».

 

Le caporal-chef Grégory a participé à l’opération Sangaris de mars à juin 2014 où il a entre autres, œuvré au montage d’abris métallo-textiles. En Jordanie, il a justement mis à profit cette connaissance. Il explique : « mon petit plus, c’est le laçage. J’ai appris quelques petites techniques en Centrafrique qui ont vraiment servi ici et j’essaie de partager mon expérience avec mes camarades ». C’est ainsi que la polyvalence s’acquiert au sein du GAAO.

 

En métropole, le caporal-chef Grégory part sur les chantiers du lundi au vendredi. Il souligne qu’en opération extérieure, la mission est différente et l’ambiance change aussi. « Le mode de vie n’est pas du tout identique qu’en France, où chaque soir chacun rejoint sa chambre. Ici, on est tous ensemble, la mentalité sur le chantier n’est pas la même, malgré les conditions très dures, le côté cohésion ressort beaucoup plus ».

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérationsChammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérationsChammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations
Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations
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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 08:55
Les vœux aux armées du ministre de la Défense

Les vœux aux armées du ministre de la Défense photo Rolland Pellegrino Marine Nationale

 

23 Janvier 2015 Marine Nationale

 

C’est au cœur du musée de la Marine à Paris, place du Trocadéro, que Monsieur Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense (MINDEF) a adressé, le jeudi 22 janvier dernier, ses vœux à la communauté de la Défense.

 

Devant un parterre d’élus, le chef d’état-major des armées, le délégué général pour l’armement, le secrétaire général pour l’administration, les chefs d’état-major, des officiers généraux, des officiers, sous-officiers, officiers-mariniers et militaires du rang, ainsi que des civils, et au côté de Mr Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État des anciens combattants et à la mémoire, Monsieur Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense (MINDEF ), a d’abord tenu à rendre un vibrant hommage à « nos militaires qui risquent au quotidien leur vie pour protéger celle de nos concitoyens. Tout au long de l’année, ils interviennent parfois loin de chez eux, souvent au cœur d’actualités dramatiques -pour mieux en préserver la France ».

 

Les récents attentats survenus derniers à Paris, les 7 et 9 janvier ont d’emblée inciter Monsieur Jean-Yves Le Drian à une mise au point : « Lorsque la France est visée, c’est chacun de nous qui est touché. Mais la formidable mobilisation qui a suivi les attentats a aussi montré que nous étions capables de faire bloc autour des valeurs qui nous sont chères et que nos soldats défendent partout où ils sont engagés ».

 

Ces vœux prononcés au cœur du musée de la Marine ont également été l’occasion pour le Mindef de rappeler l’engagement plein et total du ministère de la Défense, « sentinelle de la Nation », pleinement mobilisé au sein de l’action collective de l’État, et notamment du ministère de l’Intérieur : « À cette heure, ce sont plus de 10 000 soldats qui sont ainsi déployés sur le territoire national pour protéger les sites les plus sensibles. Un engagement, à plusieurs égards sans précédent, visant à assurer un continuum entre sécurité intérieure et sécurité extérieure ».

 

À l’aube d’une nouvelle année, le Mindef a ensuite tenu à rappeler à l’assistance les opérations menées en 2014. Une année où « la Défense aura été sur tous les fronts et de tous les combats, ouvrant de nouveaux théâtres », évoquant ainsi la mission « Barkhane », qui a pris la suite de « Serval » le 1eraoût 2014, au Sahel, l’opération « Chammal » au Levant, « Sangaris » en Centrafrique, la transformation de « Licorne » en Côte d’Ivoire, la fin de la mission au Kosovo ou encore la forte mobilisation du ministère dans la crise sanitaire Ebola via l’opération « Tamarin », sans oublier de citer un autre « front », celui de l’insécurité maritime, via les missions « Atalanta » autour de la Corne de l’Afrique et « Corymbe » dans le Golfe de Guinée.

 

Autant de crises de sécurité internationale qui ont jalonné l’année 2014 et qui ont, selon le Ministre, démontré «  à ceux qui en doutaient encore, la pertinence de la matrice stratégique du Livre blanc de 2013 ».

 

Quant aux missions permanentes de nos armées, le Mindef les a aussi évoquées, citant la dissuasion nucléaire – et les cinquante ans d’existence de la composante aéroportée en octobre dernier -  ainsi que la protection du territoire.

 

Autant d’activités opérationnelles cité par Monsieur le Ministre souhaitant également profiter de ces vœux pour adresser à tous les « militaires un message de gratitude et de confiance, la mienne et celle des Français. Ils ont été les moteurs de nos succès. Ils ont tenu bon dans les épreuves que nous avons traversées. Ils ont, à chaque moment de cette année passée, incarné le meilleur de la France pour garantir sa défense »

 

Quant aux militaires tombés au combat, morts pour la France, notamment au Mali et en Centrafrique, ou les soldats blessés, le Mindef n’a pas oublié de les citer avant de s’intéresser à 2015, « une année décisive pour la sécurité de la France » (de son propre aveu), citant ainsi les grands chantiers à venir, dont la transformation du ministère et son déménagement à Balard, ou encore les commémorations du soixante-dixième anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale.

 

Nul doute qu’à l’écoute des vœux prononcés par Monsieur Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense (Mindef) le 22 janvier dernier : « le musée de la Marine n’était pas très loin de Gao ou de Niamey, de Madama ou de Faya Largeau ; de Bangui ou de Bambari ; d’Erbil, de Bagdad ou d’Al-Safaoui. Il n’était pas loin non plus de la Méditerranée orientale, où le groupe aéronaval est en cours de déploiement dans le cadre de la mission « Arromanches », ni du golfe de Guinée où d’autres marins sont engagés. Il n’était pas loin encore de Conakry, et du centre de traitement des soignants d’Ebola. Il n’était pas loin de tous les autres lieux où les militairesse trouvent engagés sous les couleurs de la France, de l’Union européenne ou des Nations unies. Il n’était également pas loin, de ceux engagés dans la mission permanente de dissuasion, ou de ceux déployés sur le sol national »

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:55
Construction d’une plateforme pour la maintenance de l’Atlas par les ateliers de réparation de l’armée de l’air

 

22/01/2015 Armée de l'air

 

En décembre dernier, une équipe du détachement air (DA) 204 de Mérignac-Beauséjour a installé la première plateforme de maintenance pour les hélices de l’A400M Atlas, sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. Un outil réalisé par les ateliers de réparation de l’armée de l’air (ARAA) 623, prochainement utilisé par les mécaniciens de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) du « Loiret ».

 

Destinée à faciliter l’accès aux hélices du mastodonte de l’armée de l’air, mesurant chacune plus de cinq mètres de diamètre, cette plateforme a été conçue pour permettre aux mécaniciens de pouvoir se concentrer sur la partie rotor de l’hélice.

 

En janvier 2014, l’unité de production de l’ARAA 623 stationnée sur le DA 204, a planché sur ce projet et a entamé une période de conception assistée par ordinateur. Une fois les plans de la plateforme validés, la production a été confiée au groupe des ateliers techniques 14.623.

 

Chaudronniers, tourneurs-fraiseurs, ajusteurs, logisticiens, préparateurs, contrôleurs… L’ensemble des spécialistes et ateliers a été mobilisé. Au total, ce projet aura nécessité près de 1 700 heures de production. La plateforme attend d’ores et déjà la première opération de dépose d’hélice, qui validera officiellement sa mise en service.

 

Construction d’une plateforme pour la maintenance de l’Atlas par les ateliers de réparation de l’armée de l’airConstruction d’une plateforme pour la maintenance de l’Atlas par les ateliers de réparation de l’armée de l’air
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:55
Protection et sûreté du territoire, la Marine engagée

 

22/01/2015 Marine nationale

 

La protection immédiate du territoire et des Français est une mission permanente et pérenne de la Marine. Armement de sémaphores, surveillance en mer des approches maritimes immédiates, brigade de surveillance du littoral, sécurité des ports d’importance vitale, dispositif judiciaire associé ainsi que protection des bases navales et des installations de la dissuasion: tout au long de l’année, ce sont 3000 marins en métropole et 500 outre-mer qui participent à la protection des installations et des activités qui s’y déroulent et à la défense maritime du territoire, 24h sur 24 et 7 jours sur 7.

 

Eléments emblématiques de la protection du territoire et des approches maritimes, parce qu’éminemment symboliques, les sémaphores constituent de véritables «tours de contrôle» à la frontière entre la terre et la mer. L’environnement, le terrorisme, l’immigration clandestine ont fait prendre conscience de l’importance de la chaîne sémaphorique. En particulier, l’échouement nocturne du vraquier East Sea sur les côtes varoises en février 2001 avec quelques 900 migrants à bord, sans que l’équipage n’ait pu être intercepté, a directement entrainé le renforcement du réseau sémaphorique français. Alors qu’à partir de la fin des années 90, seuls 6 des 19 sémaphores en Méditerranée veillaient de nuit, tous les sémaphores ont été progressivement réarmés après 2001 pour assurer une veille visuelle et radar continue de jour comme de nuit. Ce réseau s’appuie également sur les gendarmes maritimes et de nombreux moyens aéronavals constituant la protection de la frange littorale.

 

Ce passage progressif à un régime de veille permanent s’est achevé à la fin des années 2000. Il a été complété par le développement d’outils informatiques centralisés permettant la mise en réseau des informations délivrées par les différents matériels, tels que le système SPATIONAV, de surveillance des approches maritimes qui utilise l’AIS (système d’identification automatique) de positionnement des navires. En effet, un réseau continu de sémaphores armés en permanence et interconnectés est le complément indispensable de l’action de la Marine en haute-mer.

 

Les missions de protections de la Marine sur le territoire ne se limitent pas aux missions de la frange littorale. Ainsi, les fusiliers marins et les gendarmes maritimes assurent également en permanence la protection des ports français, des installations de la composante océanique de la dissuasion, elle-même garante de l’intégrité du territoire, de la protection des français et des intérêts vitaux.

 

En effet, la défense maritime du territoire est garantie par un outil militaire agissant dans la profondeur, c’est précisément pour cette raison que la France dispose d’une marine hauturière capable de se déployer loin, longtemps et en équipage. L’action de la Marine dans la profondeur permet d’anticiper, de prévenir et de contrer les menaces au plus loin du territoire national. L’actuel déploiement du groupe aéronaval en mission Arromanches en est l’illustration concrète.

 

Renforcement

 

À la suite des attentats tragiques de janvier 2015, la protection du territoire et des approches maritimes a été renforcée. Les quarts de surveillance effectués par les marins ont été réorganisés. Le temps présence sur zone est augmenté pour permettre d’assurer la protection des sites les plus sensibles.

Protection et sûreté du territoire, la Marine engagée
Protection et sûreté du territoire, la Marine engagée
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:50
Le général Paloméros en visite au CRR-Fr

 

23/01/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Le corps de réaction rapide-France (CRR-Fr) a accueilli, mercredi 21 janvier, le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, commandant l'un des deux états-majors stratégiques de l'OTAN, basé à Norfolk aux États-Unis.

 

Le poste de commandant suprême allié pour la transformation (ACT) a été confié à la France depuis sa réintégration dans le commandement militaire intégré en 2009. Il est tenu, depuis 2012, par le général Paloméros.

 

L'ACT mène de nombreuses initiatives visant la transformation de la structure, des forces, des capacités et de la doctrine militaire de l’OTAN. Ses responsabilités principales englobent la formation, l’entraînement et les exercices, ainsi que la conduite des expériences destinées à évaluer de nouveaux concepts et la promotion de l’interopérabilité à l’échelle de l’Alliance.

 

Cette visite au CRR-Fr, au sein de la Citadelle, souligne une fois encore la reconnaissance par l'OTAN des capacités et savoir-faire de l'état-major multinational lillois.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:45
Op Barkhane : entraînement au « sling » de la section d’appui mortier du GTD Est

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 janvier 2015, dans le cadre de son maintien en condition opérationnelle, la section appui mortier (SAM) du groupement tactique désert Est (GTD-E), armée par le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes, a effectué une séquence d’entraînement visant à mécaniser la technique du « sling », technique d’emport du mortier par hélicoptère de manœuvre (HM).

 

Cette séquence d’entraînement s’est déroulée sur la zone technique opérationnelle (ZTO) du camp Kosseï de N’Djamena. Elle a mis en œuvre deux équipes mortiers de 120 mm, ainsi qu’un hélicoptère de manœuvre Caracal.

 

L’exercice a débuté par l’arrimage du lot sling (des sangles) sur les pièces, suivi d’un contrôle de leur état qualitatif par le mécanicien navigateur. Une fois l’hélicoptère au sol, l’équipage de pièce embarque puis la machine décolle afin de tendre l’élingue. La pièce mortier, le lot sling et la charge de munitions représentent près d’une tonne à soulever pour le Caracal. A l’atterrissage, le mortier est déposé puis immédiatement mis en batterie afin d’effectuer des tirs dans les plus brefs délais.

 

Durant son mandat, la SAM du GTD Est aura été intégrée durant plus de 75 jours au groupement tactique désert Ouest, qu’elle aura renforcé au cours de plusieurs opérations majeures menées au nord Mali, durant lesquelles elle aura tiré 30 obus. Elle aura ainsi incarné la notion de bascule d’effort d’un fuseau à l’autre, notion qui constitue l’un des principes d’action de l’opération Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Op Barkhane : entraînement au « sling » de la section d’appui mortier du GTD Est
Op Barkhane : entraînement au « sling » de la section d’appui mortier du GTD Est
Op Barkhane : entraînement au « sling » de la section d’appui mortier du GTD Est
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:45
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 janvier 2015, la force Sangarisa transféré sa base opérationnelle avancée de Grimari à la MINUSCA.

 

C’est dorénavant le contingent congolais de la MINUSCA qui assure la responsabilité de la base opérationnelle avancée de Grimari. Une cérémonie réalisée en présence du général Bellot des Minières, commandant de la force Sangaris, du colonel Fielany, adjoint au commandant de la zone MINUSCA, et du sous-préfet de Grimari, a officialisé ce transfert et le retrait des soldats français.

 

Grimari se situe à 260 km au nord-ouest de Bangui, sur l’axe reliant la capitale à Bambari, deuxième ville du pays. La normalisation de la situation sécuritaire dans cette ville est donc une étape importante dans celle de l’ensemble du pays.

 

Après 11 mois de présence à Grimari et dans la préfecture de l’Ouaka, la force Sangaris a mis fin aux violents affrontements entre anti-Balaka et ex-Séléka dont la population était régulièrement victime. Elle a permis le rétablissement des conditions sécuritaires nécessaires au retour de l’autorité de l’Etat avec la remise en place de l’administration. Les conditions de sécurité minimales ont progressivement favorisé une reprise des activités économiques et un retour à la vie normale pour les habitants de la ville.

 

Le général Bellot des Minières, dans son adresse, à salué le travail accompli au cours de ces derniers mois par les militaires du GTIA Korrigan, dans la continuité de l’action d’apaisement initiée par les GTIA Scorpion et Magenta, pour faire de Grimari une ville de réconciliation. Le commandant de la force Sangaris a également rendu hommage à l’action du gouvernement de transition qui a toujours soutenu le maire de Grimari, les gendarmes de la ville, puis la réinstallation d’un sous-préfet au mois novembre. Tous ont, par leur investissement, contribué pour une large part à la normalisation de la situation de la ville.

 

Les militaires du contingent congolais de la MINUSCA, installés depuis le mois de décembre aux côtés des soldats de Sangaris vont poursuivre sur la voie de ce succès. Le général Bellot des Minières leur a réitéré le soutien des forces françaises dans leur mission au profit de la population centrafricaine.

 

Par leur action, les militaires de la force Sangaris ont contribué à la mise en place d’un environnement propice qui a conduit au départ de la garnison Séléka au mois de décembre, à la réconciliation entre les habitants de la ville et les Peuls en janvier, et à la renonciation des anti-Balaka aux activités de prédation.

 

Les soldats français, peuvent légitimement avoir le sentiment du devoir accompli à l’heure de cette transmission de flambeau au bataillon congolais de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 16:55
Vigipirate : Le CEMAT s’adresse à ses hommes


23/01/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, salue la mobilisation rapide et efficace des 10 500 soldats déployés dans le cadre du renforcement du plan Vigipirate.

 

L’ampleur de ce déploiement sans précédent démontre une fois de plus le professionnalisme avec lequel l’armée de Terre agit partout où elle se trouve. À cette occasion, le CEMAT adresse un message de soutien à ses hommes, dans lequel il souligne l’importance des moyens mis au service de la population et le caractère prioritaire de la mission. Il insiste, par ailleurs, sur la plus grande rigueur à appliquer dans l’exécution des savoir-faire.

 

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 14:45
Des écoliers en visioconférence avec Barkhane

 

23/01/2015 Ministère de la Défense

 

Jeudi 22 janvier 2015, 49 écoliers de la commune de Saint-Firmin-des-Bois (Loiret) ont visité la base aérienne 123 d’Orléans. Ils ont participé à une visioconférence avec les soldats déployés actuellement sur l’opération Barkhane.

 

Quarante-neuf écoliers de la commune de Saint-Firmin-des-Bois, dans le Loiret, se sont rendus le jeudi 22 janvier sur la base aérienne 123 d’Orléans. Durant cette journée ils ont participé à une visioconférence avec les militaires actuellement déployés en opération extérieure, dans la cadre de l'opération Barkhane. Les enfants ont également profité de leur visite sur la BA 123 pour découvrir l'avion de transport militaire A400Ml et rencontrer les commandos parachutistes.

Cette visite exceptionnelle fait suite à la carte postale géante envoyée par ces élèves aux militaires de Barkhane au moment des fêtes de fin d’année. Karine Desoubrie, correspondante Défense de Saint-Firmin-des-Bois avait en effet pris l'initiative de faire participer les enfants de sa commune à des actions en faveur des militaires déployés en opération extérieure.

 

Des écoliers en visioconférence avec Barkhane

Le rôle du correspondant défense

 

Mise en place depuis 2001, la fonction de correspondant défense permet à un élu local (désigné par le conseil municipal de sa commune) de développer le lien armée-nation en promouvant l’esprit de défense. Ils remplissent une mission de sensibilisation des concitoyens aux questions de défense. Ils sont l les interlocuteurs privilégiés des autorités civiles et militaires du département et de la région. Ils s’expriment sur l’actualité défense, le parcours citoyen,le devoir de mémoire, la reconnaissance et la solidarité. Les correspondants défense agissent donc en tant que relais pour comprendre le parcours citoyen.Ils doivent pouvoir expliquer l’engagement dans l’armée d’active, les périodes d’initiation ou de perfectionnement à la défense, le volontariat et la réserve militaire constituant des activités accessibles à tous les jeunes désireux de prendre part à la défense. Les correspondants défense ont un rôle pédagogique sur le devoir de mémoire, la reconnaissance et la solidarité. La sensibilisation des jeunes générations au devoir de mémoire en constitue l’un des éléments essentiels. En savoir plus

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 13:55
Qualification du nouveau moyen de mesure météorologique de l’artillerie


23/01/2015  DGA

 

La DGA a prononcé la qualification du système Sephira, moyen de mesure météorologique de nouvelle génération pour les unités d’artillerie le 6 janvier 2015. Son déploiement dans les forces interviendra dans le courant de l’année. Il remplacera alors le système Sirocco, en service depuis 1978.

 

Une fois qu’un obus est parti, on ne le rattrape plus. On ne peut pas non plus modifier sa course en cours de route. Or le vent, la température, la pression atmosphérique et l’humidité ambiante sont autant de paramètres météorologiques qui influent sur sa trajectoire balistique. Avant de faire feu, l’artillerie a donc impérativement besoin de récolter ces données pour les prendre en compte dans la procédure de tir.

Développé par la société française Inéo Defense et le finlandais Vaisala, le nouveau système de mesure météorologique Sephira pourra être utilisé intégré à deux petits véhicules protégés (PVP) ou en version portable. Quelle que soit l’une ou l’autre de ces configurations, il offrira une capacité de radiosondage optimale. Dans les deux cas il sera en outre capable de récupérer les données météorologiques des centres de référence tels que Météo France ou le centre interarmées de soutien météorologique et océanographique des forces (CISMF).

Intégré au réseau et à l’environnement d’automatisation des tirs et des liaisons de l’artillerie sol-sol canon (Atlas), Sephira est un véritable couteau suisse pour les données météorologiques :

  • Il effectue des sondages et contrôle leur qualité ;
  • Il reçoit des données issues de modèles de prévision ;
  • Il croise ses mesures et les modèles afin de fournir l’information la plus adaptée au tir ;
  • Il transmet des profils atmosphériques aux unités et aux centres météorologiques de référence, civils et militaires ;
  • Il permet enfin tant la formation que l’entrainement des équipages.

Sephira, qui remplacera alors le système Sirocco, offrira des configurations modulaires adaptées
aussi bien au théâtre d’opération qu’à la mission. En outre, Sephira est un moyen de mesure du vent discret du point de vue électromagnétique. Grâce à tous ces avantages, il n’y pas l’ombre d’un doute que Sephira fera les beaux jours de l’artillerie française concernant l’acquisition et l’intégration des données météorologiques

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 13:45
Sénégal : transfert d’autorité du détachement Marfil

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le mercredi 14 janvier 2015, s’est tenu la cérémonie de passation de commandement du détachement espagnol engagé dans l’opération espagnole Marfil et stationné au Sénégal, sur l’escale aéronautique militaire (EAM) des éléments français au Sénégal (EFS).

 

L’opération espagnole Marfil a débuté à Dakar au même moment que l’opération Serval. Elle consiste à la mise en place, au sein des EFS, d’un avion de transport Hercules et d’une soixantaine d’aviateurs espagnols principalement dédiés aujourd’hui au soutien de l’opération Barkhane et des EFS dans leur mission de coopération opérationnelle de lutte contre les groupes armés terroristes dans la sous-région. Marfil se traduit « Ivoire » en français.

 

Le lieutenant-colonel Miguel Oliver Valcarcel a transféré son commandement au lieutenant-colonel Alberto Llopis au cours d’une cérémonie présidée par son Excellence Madame Cristine Diaz, ambassadrice d’Espagne au Sénégal et par le général Louis Duhau, commandant les éléments français au Sénégal (COMELEF).

 

Au cours de la cérémonie, le COMELEF a lu la lettre de félicitations adressée à l’ensemble du personnel quittant. Puis, le général Louis Duhau et le lieutenant-colonel Tony Guilloteau, chef de l’EAM, ont procédé à la remise de médailles de la défense nationale, argent et bronze, au lieutenant-colonel Miguel Oliver Valcarcel et à cinq de ses officiers.

 

Durant ces trois derniers mois, le détachement Marfil a effectué 89 missions représentant 228 heures de vol dans la sous-région, notamment sur les terrains du nord Mali.

 

Au-delà d’une très forte implication opérationnelle, le détachement quittant a montré en permanence, au contact des forces françaises, une très forte capacité à travailler en milieu interalliés et une aptitude marquée à résoudre les quelques aléas techniques survenus durant leur séjour, faisant ainsi honneur à l’armée de l’Air espagnole et à l’Espagne.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Sénégal : transfert d’autorité du détachement Marfil
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:54
Le siège social de DCNS à Paris (Crédits DCNS)

Le siège social de DCNS à Paris (Crédits DCNS)

 

23/01/2015, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe naval devrait enregistrer des pertes de 300 millions d'euros en 2014. La contribution de DCNS à l'EBIT de Thales qui est actionnaire à hauteur de 35%, sera négative d'environ 100 millions d'euros.

 

Ce n'est pas une surprise. DCNS, dont Thales est actionnaire à hauteur de 35%, estime  que l'exercice 2014 devrait se solder par une perte nette de l'ordre de 300 millions d'euros, compte tenu de l'enregistrement de charges et provisions complémentaires, ainsi que l'avait révélé "La Tribune". Le groupe naval a mené au cours des derniers mois un examen approfondi de la situation financière et contractuelle de plusieurs activités et programmes complexes qui connaissent des difficultés. Les principales conclusions de ces audits ont été communiquées aux instances de gouvernance de DCNS.

Pour Thales, qui consolide DCNS par mise en équivalence, la contribution de DCNS à l'EBIT du groupe d'électronique "serait ainsi négative d'environ 100 millions d'euros sur l'exercice 2014, contre une contribution attendue proche de l'équilibre (et une contribution positive de 40 M€ en 2013)", a expliqué Thales dans un communiqué publié ce vendredi. Hors cet impact exceptionnel, Thales confirme que sa performance en 2014 devrait être conforme aux objectifs annoncés d'une stabilité des prises de commandes et du chiffre d'affaires et d'une progression de 5 à 7% de l'EBIT. La publication des comptes consolidés de l'exercice 2014 arrêtés par le conseil d'administration est prévue le 26 février 2015

 

Le nucléaire civil plombe DCNS

Sur la base des éléments fournis au comité central d'entreprise (CCE), les difficultés sur certains programmes se concentrent dans les activités de diversification dans l'énergie, essentiellement dans le nucléaire civil. L'ampleur des difficultés d'exécution rencontrées par DCNS depuis 2013 devrait conduire "à revoir significativement à la hausse les coûts à terminaison des projets en cours", notamment le réacteur de recherche Jules Horowitz pour le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA), a expliqué Thales.

Sur les programmes navals, les audits ont mis en évidence une augmentation des coûts à terminaison, tout particulièrement sur le programme de sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda pour la France.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 janvier 2015 l’opération Licorne, lancée le 22 septembre 2002, a pris fin et les militaires français engagés en Côte d’Ivoire ont endossé une nouvelle mission au sein des FFCI, les Forces Françaises en Côte d’Ivoire.

 

Avec la normalisation de la situation sécuritaire en république de Côte d’Ivoire, les objectifs qui justifiaient l’engagement de l’opération Licorne en septembre 2002 ont été atteints. La France, en accord avec les autorités ivoiriennes, a décidé de mettre un terme à cette opération tout en conservant sa présence militaire dans le pays.

 

Durant un peu plus de douze ans, dans un environnement complexe, les militaires français engagés dans l’opération Licorne ont assuré la protection des ressortissants et ont participé, en appui de la communauté internationale, à la résolution de la crise politique et humaine qui déchirait la République de Côte d’Ivoire.

 

Le dispositif des forces françaises déployées en Côte d’Ivoire s’est adapté à la situation sécuritaire. Ces évolutions ont toujours pris en compte la sécurité des ressortissants français et étrangers.

 

Au plus fort de la crise, fin 2004, la force Licorne comptait 5 000 militaires. Au cours de ces années, Licorne a effectué 3 évacuations de ressortissants permettant de mettre plus de 11 000 personnes en sécurité.

 

27 soldats français sont morts au cours de cette opération.

 

Malgré la fin de Licorne, les armées françaises ne quittent pas la Côte d’Ivoire. Des liens très forts unissent en effet nos deux pays, liens qui s’expriment notamment à travers un partenariat de défense signé en 2012. En outre, le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire et la qualité des infrastructures portuaires et aéroportuaires d’Abidjan, font de la capitale une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure pour le soutien aux engagements militaires de la France en Afrique de l’Ouest.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, continueront à assurer la protection des ressortissants français et à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles seront en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de sécurité. Enfin, ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région.

 

Télécharger le dossier de presse

Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
RCA : point de situation du 22 janvier 2015

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation reste partagée : si le climat reste tendu dans certaines villes de l’Est, la majorité du pays voit se poursuivre la réinstallation des administrations.

 

A Bangui, la situation était particulièrement calme cette semaine. Des missions de contrôle de zone ont été menées avec la MINUSCA dans la grande périphérie de la capitale. Le 15 janvier, la mairie du 4ème arrondissement a été inaugurée, en présence de l’ambassadeur de France en République centrafricaine et du général commandant la force Sangaris. Une partie des travaux de réhabilitation de ce bâtiment a été effectuée par les militaires français. Deux jours plus tard, une manifestation en faveur de la paix, organisée de longue date, s’est bien déroulée.

 

Dans l’Est du pays, la situation est encourageante dans les villes de Bambari et de Grimari, mais toujours tendue à Bria.

 

Dans cette dernière ville, les tensions se maintiennent en raison des luttes d’intérêt et de pouvoir menées par certains groupes armés qui refusent l’autorité de l’Etat.

 

En dehors de ce point de friction, la semaine a été marquée par la relève officielle des forces françaises par celles de l’ONU le 20 janvier dans la ville de Grimari. Ce jour-là, la force Sangaris a officiellement transféré la responsabilité de la sécurisation de cette zone au contingent de République Démocratique du Congo de la MINUSCA, en présence d’autorités civiles et militaires. Au cours de cette cérémonie, le commandant de la force Sangaris a rendu hommage aux autorités administratives centrafricaines qui ont contribué à la normalisation de la vie dans cette ville. Quelques jours auparavant, le 16 janvier, la sous-préfecture de Grimari avait été inaugurée en présence du Premier ministre du gouvernement de transition, du sous-préfet, de l’ambassadeur français et du général commandant la force Sangaris.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

RCA : point de situation du 22 janvier 2015
RCA : point de situation du 22 janvier 2015RCA : point de situation du 22 janvier 2015
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
BSS : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la poursuite des mouvements de relève au sein de la force Barkhane, ainsi que la poursuite des opérations dans l’ensemble de la zone d’action

 

Le 18 janvier 2015, le sous-groupement aéromobile (SGAM), stationné à Gao et armé par le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, a été relevé à Gao par le 3èmerégiment d’hélicoptères de combat d’Etain. Le 3 novembre dernier, le SGAM a accueilli deux hélicoptères Caïman, en remplacement de deux Puma. Il est constitué d’une quinzaine d’aéronefs, incluant treize hélicoptères et un Pilatus.

 

Le lendemain, le 3ème régiment du matériel (3ème RMAT) de Muret et le 515ème régiment du train (515ème RT) ont relevé le 516ème régiment du train et la quarantaine d’autres unités représentées dans les fonctions d’appui logistique de la force. Le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 3ème RMAT, succède ainsi au colonel Hervé Desmeulles à la tête du bataillon logistique (BATLOG) de la force Barkhane. Le BATLOG assure le soutien essentiel à la conduite des opérations, à savoir la maintenance des véhicules, les ravitaillements de la force en carburant, nourriture et logistique, le soutien du combattant, ou encore le soutien sanitaire de la force.

 

Sur le plan opérationnel, une reprise d’activités des groupes armés terroriste est observée depuis fin décembre au Mali sous la forme d’actions de harcèlement, cependant sans véritable coordination entre les attaques. Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

BSS : point de situation du 22 janvier 2015
BSS : point de situation du 22 janvier 2015
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:30
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien.

 

Dans la nuit du 21 au 22 janvier, les avions français ont contribué à un raid de la coalition dans le nord du pays, dans la région de Sinjar.

 

En fin de soirée, une patrouille a décollé pour un raid aérien planifié visant à détruire des positions de combat de Daech. Une dizaine d’objectifs a été détruit par les chasseurs français au moyen de bombes AASM1.

 

Cette opération aérienne combinée (COMAO) a été précédée, le 20 janvier, d’une mission d’Intelligence, surveillance et reconnaissance (ISR) effectuée par un Atlantique 2de la Marine nationale. Cette mission « pré-strike », qui a mobilisé l’Atlantique 2durant plus de sept heures sur zone, a permis de rafraichir et confirmer les objectifs quelques heures avant leur neutralisation.

 

Hormis ce raid, les Rafale et Mirage 2000D de l’armée de l’Air ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, contribuant de façon complémentaire au recueil du renseignement sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart poursuit sa mission d’escorte du porte-avions USS Carl Vinson et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

(1)L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:30
Chammal : exercice de montée en puissance des groupes d’autoprotection

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 janvier 2015, un exercice de préparation pour la montée en puissance des groupes d’autoprotection (GAP) s’est tenu en Jordanie.

 

Le but de cet exercice, préparé par le détachement du CPA 20, était de faire remonter les points bloquants, et d’améliorer le dispositif de mise en place des groupes d’autoprotection constitués par des non-spécialistes de la protection, attachés au commandement du détachement air.

 

Dès son déclenchement, les personnels désignés ont perçu leur armement, leur gilet par balles et pris les consignes auprès des membres du CPA 20, au JDOC (Joint Defense Operation Center). Pour le scénario, la sécurité est passée en posture orange signifiant une menace plausible mais non imminente sur le détachement français.

 

Elément statique, les GAP ont été placés aux points stratégiques du camp pour assurer la sécurité des personnels et des infrastructures. Elément dynamique, les commandos du CPA 20 se sont eux occupés des patrouilles, des search pointset de l’ARDE (Assistance, Recherche et Détection d’Explosifs) grâce à la présence d’une équipe cynophile.

 

La mise en place du JDOC (Joint Defense Operation Center) par le CPA 20, dispositif de format OTAN, est une première dans une structure franco-française sur un théâtre étranger.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : exercice de montée en puissance des groupes d’autoprotection
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 11:55
Quand la France redécouvre enfin l'importance de son armée

Le ministère de la Défense mobilise depuis le 7 janvier 10.500 militaires dans le cadre de "Vigipirate alerte attentat"

 

23/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pour faire face aux menaces, François Hollande a décidé d'alléger les réductions d'effectifs dans les armées de 7.500 hommes. Pourtant elles étaient déjà connues au moment de la préparation du Livre blanc sur la défense.

 

 

Bercy-Brienne, on refait le match... Deux ans après une guerre en coulisse homérique entre le ministère de la Défense et celui des Finances à l'occasion de la préparation du Livre blanc sur la défense, puis de la loi de programmation militaire (LPM), qui définit le cadre budgétaire sur la période 2014-2019, les deux ministères s'affrontent à nouveau pour dégager des marges de manœuvre au regard des menaces qui pèsent sur la France. Elles ne sont pourtant pas nouvelles, elles avaient été même parfaitement diagnostiquées dans le Livre blanc de 2013. Et pourtant, ces menaces ont systématiquement été sous-estimées avec des budgets contraints votés puis largement sous-exécutés au fil des révisions générales des politiques publiques (RGPP). Il suffit pourtant de relire le livre blanc de 2013 et de trouver des passages sur la faiblesse d'un État - on le voit avec l'Irak, la Libye, le Mali... - et sur la menace terroriste.

"La publicité qui est donnée (aux terroristes, ndlr) concourt à entretenir le phénomène terroriste. Elle favorise en effet l'auto-radicalisation d'individus isolés qu'attire la perspective d'avoir, par leurs actions, un impact global à la mesure du ressentiment qui les habite". L'attaque contre Charlie Hebdo est là pour illustrer le diagnostic établi en 2013 et on ne peut que regretter la pauvreté de la réponse de l'État face à cette menace avec la diminution des effectifs des armées.

Les gouvernements de gauche comme de droite ont préféré réduire les effectifs, et donc les contrats opérationnels des armées au profit des économies budgétaires exigées par Bercy. François Hollande tout comme Nicolas Sarkozy n'ont pas compris toute l'importance d'un outil militaire suffisamment doté pour remplir ses missions fondamentales. Des armées qui pour autant doivent poursuivre leur indispensable optimisation. Dans les armées, on commence même à évoquer de plus en plus d'interventions extérieures low-cost. Au Mali, par exemple, les soldats sont restés huit mois à manger matin, midi et soir leur ration de combat.

 

Armée : plus les moyens d'assurer ses missions sur le long terme

Aujourd'hui, l'État s'aperçoit naïvement (beaucoup trop d'ailleurs) qu'il n'a pas les moyens d'assurer plus d'un mois le plan "Vigipirate alerte attentat", qui mobilise depuis le 7 janvier, 10.500 militaires et coûte 1 million d'euros par jour au ministère de la Défense. "C'est la première fois qu'une mobilisation (militaire) de cette ampleur (intervient) sur notre territoire", avait expliqué le ministre de la Défense, jan-Yves Le Drian. Mais cette mobilisation ne peut qu'être exceptionnelle. "Nous avons fait savoir que ce dispositif était exceptionnel", souligne-t-on dans l'entourage du ministre. Nous pouvons garantir un mois".

Car la mobilisation de 10.500 soldats, ajoutés à celle des effectifs en opérations extérieures (9.000 militaires actuellement), entraine déjà un certain nombre de problèmes pour le ministère de la Défense. "Cela ne pourra pas durer ad vitam æternam, assure-t-on au ministère de la Défense. Il faut trouver la meilleure façon d'assurer la protection des Français. Car d'ici une semaine à quinze jours, il faudra remettre en cause des exercices importants, des permissions, s'il n'y a pas de relève". D'autant que l'armée a dû également redéployer entre 1.000 à 1.500 militaires supplémentaires pour protéger ses sites et  forces. "Les tensions sont extrêmement fortes pour tenir tous nos engagements", précise-t-on.

 

Allégement des déflations d'effectifs

Last but not least, les 33.675 suppressions d'effectifs annoncées dans la  LPM 2014-2019 (environ 7.900 en 2014, 7.500 en 2015, 7.400 en 2016 et 2017 et enfin 3.500 en 2018) sont visiblement celles de trop après les 48.325 effectuées par les gouvernements Fillon entre 2008 et 2012. Soit 82.000 entre 2008 et 2019. "Les tensions nous apparaissaient de plus en plus insupportables pour remplir nos engagements extérieurs et il fallait actualiser le contrat Protection défini dans la LPM (dans le cadre de Vigipirate alerte attentat, ndlr), note-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian. L'équation devient de plus en plus difficile. Plus on avançait, plus on mettait le dispositif militaire à l'os".

C'est pour cela que François Hollande a demandé mercredi lors d'un conseil de défense à Jean-Yves Le Drian "de lui proposer quelque chose qui répond à cette préoccupation". D'ores et déjà ce qui a été acté lors du conseil de défense, c'est une moindre déflation de 7.500 militaires sur la période 2015-2018, dont 1.500 dès 2015. "Cela nous permet de retrouver un peu d'oxygène pour que les restructurations puissent être vécues plus sereinement, pour que l'on garde la qualité de nos interventions à l'extérieur, pour mobiliser à tout moment 10.000 hommes pour un mois", a-t-on souligné au ministère de la Défense. Et en prime, cela permet enfin de "formaliser le contrat protection". Ce qui n'avait pas été le cas jusqu'ici...

Enfin, le ministère pourra également recruter 250 postes supplémentaires dans le domaine du renseignement : 185 à la DGSE ert 65 à la DPSD (direction de la protection et de la sécurité de la défense). Ce qui permettra d'accélérer "l'élan" vers la cyberdéfense et d'embaucher des experts et des analystes pour traiter les flux de plus en plus d'informations.

 

Vers la réactualisation de la LPM

Ce "quelque chose", ce n'est ni plus ni moins une "actualisation" de la LPM sur la base d'une nouvelle analyse des menaces et des contrats opérationnels des armées. Et le ministère de la Défense veut aller vite. "Beaucoup plus tôt que prévu, explique-t-on dans l'entourage du ministre. L'actualisation de la LPM doit se faire avant l'été, il faut qu'elle soit au Parlement au mois de juin". C'est certainement dans ce cadre que Bercy risque de freiner des quatre fers.

Car l'Hôtel de Brienne a de grandes ambitions. Tout peut être mis sur la table. Enfin presque. "Nous pouvons avancer la livraison de certains matériels, faire des achats d'urgence (...). Tout le monde sait que nous sommes en manque d'hélicoptères. Il n'y a pas de conclusions pour le moment".

 

Création de sociétés de projets

Lors de conseil de défense, l'Hôtel de Brienne a proposé de créer deux sociétés de projets à capitaux publics (SPV ou Special Purpose Vehicle) pour trouver les 2,2 milliards d'euros qui lui manquent dans son budget 2015 au titre des recettes exceptionnelles. Car il est probable que le produit de la cession des fréquences TNT de la bande 700 Mhz (environ 2,6 milliards d'euros) n'arrive pas à temps cette année pour compléter le budget du ministère. L'Hôtel de Brienne a besoin d'un "dispositif mis en place rapidement. Nous pensons l'avoir trouvé". L'idée de ces SPV est d'acheter à l'État des matériels militaires pour les relouer dans la foulée à l'armée. ce qui permettra de stabiliser le budget du ministère de la Défense à 31,4 milliards cette année comme François Hollande l'a promis à plusieurs reprises, notamment lors du dernier conseil de défense.

En pratique, l'armée française pourrait louer sept à huit avions de transport militaire A400M et trois frégates multimissions auprès d'une ou deux sociétés publiques à partir de cet automne, a-t-on expliqué au ministère de la Défense. La France possède déjà six A400M livrés par Airbus Group et compte en réceptionner un ou deux de plus d'ici à l'automne, tandis que les trois frégates sont construites par le groupe naval DCNS. Les SPV seront capitalisées grâce à la cession de nouvelles participations de l'Etat dans des sociétés publiques n'appartenant pas forcément au secteur de la défense. "Le schéma est simplissime : une ou deux sociétés publiques françaises pour du matériel militaire destiné à l'armée française", a-t-on souligné.

Les autres recettes des cessions identifiées de bien immobiliers devraient avoisiner 500 millions d'euros, notamment avec l'ensemble Bellechasse (Pavillon de Penthemont, Abbaye de Penthemont et Hôtel du génie). En revanche, le gouvernement ne souhaite pas lancer un nouveau programme d'investissements d'avenir (PIA), a-t-on précisé au ministère de la Défense, ni octroyer de nouveaux crédits budgétaires.

 

Bercy renacle

Une proposition qui n'avait pas été mercredi validée par François Hollande. La réponse de Bercy est pour l'instant plutôt négative, en raison du surcroît de dépenses que la location induira et de son impact sur les déficits publics, au moment où Paris doit donner des gages de sérieux budgétaire à Bruxelles. "Soit le ministère des Finances fait une contreproposition, soit il n'en fait pas et nous mettrons en place le dispositif des SPV (sociétés de projet). Il n'y a pas d'autre solution à ce stade", martèle-t-on à l'Hôtel de Brienne, qui a besoin en outre d'un nouveau cadré législatif.

"Tout ceci demande à être peaufiné", explique-t-on au ministère. C'est pour cela que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, en faveur de cette proposition contrairement à Michel Sapin, et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian recevront mardi prochain lors d'un déjeuner les dirigeants des six groupes français de défense concernés par les sociétés de projet - Airbus Group, Safran , Thales, DCNS, Dassault Aviation et le groupe de formation et d'assistance DCI. Dans un second temps, la France pourrait envisager d'ouvrir le capital des sociétés de projet à des investisseurs privés ou des fonds, étendues à des prestations de services, a précisé la même source. Des SPV pourraient même être créées pour louer des matériels militaires à d'autres États, faute de pouvoir les vendre.

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