Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:45
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Le 24 janvier 2014, à Koulikoro, les militaires français de la mission EUTM Mali ont achevé un stage de formation au combat en localité au profit des militaires du bataillon Balanza (GTIA 4 malien).

 

Cette formation avait pour objectif de mettre les soldats maliens en situation de combat dans un environnement où civils, militaires et ennemis peuvent être « imbriqués ».

 

Les stagiaires ont appris les techniques et les procédures spécifiques aux engagements dans ce milieu (progression, ouverture d’angles, inspection d’une pièce, etc.). Pour l’occasion, les instructeurs se sont appuyés sur des situations les plus réalistes possibles (rues larges ou étroites, enfilades de maisons, ouvertures de tous types, espaces exigües, etc.). Tous les scénarios ont été élaborés en tenant compte des « individus » ou des situations que les militaires pourraient côtoyer lors de leur déploiement : forces amies et ennemies, civils, ONG (organisation non gouvernementale), journalistes, personnel médical, etc.

 

L’expérience  des formateurs français dans ce type de situation et les infrastructures dont dispose EUTM concourent à dispenser une formation complète par des mises en situations réalistes.

 

Le bataillon « Balanza » est le quatrième bataillon de l’armée maliènne à être formé par les militaires européens d’EUTM Mali. Les bataillons Sigui et Elou sont actuellement déployés à Tessalit et Kidal en sécurisation de ces zones. Le bataillon Waraba est quant à lui en phase de régénération après un déploiement de plusieurs mois au Nord de la boucle du Niger.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers. Une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de la liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Le 5 février 2014, le détachement logistique de la force Sangaris a réalisé une mission de ravitaillement entre Bangui et Yaloké pour soutenir le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) déployé sur place.

 

Au cours de ce trajet de près de 250 kilomètres, le détachement est intervenu à plusieurs reprises au profit de la population.

 

A son arrivée dans le village de Bakere, le 5 février en fin de matinée, le chef de convoi a constaté que plusieurs familles de musulmans regroupées dans une habitation du village étaient menacées par un groupe armé. Le détachement est donc immédiatement intervenu pour désarmer ce groupe en application des mesures de confiance. Les soldats français ont ensuite escorté les familles jusqu’à la ville de Yaloké où elles devaient se rendre.

 

Aux approches du village de Bossemptélé, le convoi est une nouvelle fois intervenu au profit d’une femme blessée et qui demandait assistance. Après avoir soigné cette personne, le convoi a poursuivi sa mission et est arrivé à Yaloké sans incident.

 

Après avoir participé à la sécurisation d’une portion de l’axe principal reliant Bangui au Cameroun, le détachement a pu ravitailler les forces françaises stationnées à Yaloké. Le détachement de la force Sangaris présent sur place protège la population en appui de la MISCA.

Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - YalokéSangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké
Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké
Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Le Niger appelle Paris et Washington à intervenir en Libye

 

6 février 2014  par France 24

 

Le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, a appelé sur RFI la France et les États-Unis à intervenir militairement sans le sud de la Libye, considéré comme le nouveau bastion des djihadistes chassés du Mali.

 

Pour les Occidentaux et certains pays africains, le sud libyen est indéniablement devenu le nouveau repaire des djihadistes du Sahel. Et ce, depuis que l’intervention française les a chassés du Nord-Mali. Cette situation inquiète particulièrement le Niger voisin, et Niamey estime désormais qu’une intervention militaire s’impose. "Il faut intervenir militairement en Libye, plus précisément dans le sud du pays", a déclaré sans ambages le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, mercredi 5 février, sur les ondes de RFI. Et de poursuivre : "Il est tout à fait légitime que la France et les États-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste", et ce, afin d’y assurer "le service après-vente de l’intervention contre Kadhafi".

Depuis la chute du régime du colonel Kadhafi en octobre 2011, après huit mois d’un soulèvement armé appuyé par des frappes aériennes menées par une force multinationale, Tripoli ne parvient toujours pas à rétablir la sécurité dans un pays en proie à l’anarchie et aux violences meurtrières.

 

"Un incubateur des groupes terroristes"

Une situation qui, selon le ministre nigérien, a fait du "sud de la Libye, un incubateur des groupes terroristes". Des termes qui ne sont pas sans rappeler ceux du directeur du renseignement américain (DNI), James Clapper, qui avait déclaré fin janvier, que l’Afrique subsaharienne était devenue un "incubateur" pour les groupes extrémistes. Il a estimé que la porosité des frontières libyennes et les "quantités massives d’armes en circulation déstabilisent davantage le pays, le Maghreb et la région sahélienne".

"Les gouvernements de la région du Sahel - particulièrement le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie - courent le risque d’attaques terroristes, essentiellement en représailles à la suite de leur soutien à l’intervention militaire française au Mali en janvier 2013", a-t-il ajouté.

 

Niamey, plateforme logistique pour lutter contre les djihadistes

Si Niamey a essuyé ces derniers mois plusieurs attaques de groupes armés, le nord du pays a également été visé. Des bâtiments d’Areva, présent depuis 40 ans au Niger, ont été pris pour cible. L’appel du ministre nigérien à Paris n’est donc pas anodin.

La France, qui a entrepris de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, est très présente au Niger. Les deux drones Reaper acquis récemment aux États-Unis sont notamment déployés dans l’ancienne colonie française. Niamey est censée à terme servir de plateforme logistique et de pôle de renseignement dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:45
La maintenance à SERVAL : un défi permanent !

Le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) du BATLOG Normandie-Provence réalise la réparation d'un VAB. Crédit : Armée de Terre

 

06/02/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Unité élémentaire du bataillon logistique Normandie-Provence dont le corps pilote est le 2ème régiment du matériel, le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) réalise des prouesses quotidiennes pour soutenir les opérations de la force SERVAL.

 

La mission SGMAT est de remettre en condition opérationnelle les véhicules en panne du GTIA Korrigan et du bataillon logistique afin de garantir la mise à disposition du plus grand nombre de véhicules possible.

 

Au cours d’une opération d’envergure récente, le SGMAT a armé au nord de Tombouctou un point de regroupement des matériels à réparer pour redonner du potentiel à la force déployée. Récemment encore au nord-est de Kidal, le SGMAT a renforcé les troupes françaises insérées avec les armées maliennes et nigériennes afin de leur garantir une plus large liberté d’actions. Pour le désengagement de Kidal, un détachement de 12 mécaniciens a été acheminé par voie aérienne sur pour réparer 7 véhicules afin de permettre à toute la compagnie motorisée de rentrer par la route. Toujours en action, quand ils ne sont pas à la caisse à outil, ils tendent les câbles pour mettre en place des manœuvres de force pour sortir les véhicules ensablés ou enlisés.

 

Totalement intégré dans la manœuvre tactique, le SGMAT évolue dans une atmosphère et un terrain abrasifs avec des variations importantes de température. Les fortes élongations soumettent les équipements et les hommes à très rude épreuve.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:55
Exercice jeunes chefs - Djibouti 2014

Djibouti janvier 2014. Aguerrissement pour les lieutenants de la division d'application de l'école d'infanterie. Crédits : BCH MANGIN/CPIT Nîmes

 

05/02/2014 CNE E. ROSSI - Armée de Terre

 

Du lundi 13 au samedi 25 janvier, les lieutenants en division d’application à l’École de l’infanterie de Draguignan ont participé à un module de formation en milieu désertique, à Djibouti.

 

Au cours de ce module, les futurs chefs de section d’infanterie ont suivi une instruction sur le combat en zone montagneuse et désertique (fouille de cache, reconnaissance d’oued, prise de col), face à un ennemi asymétrique. Ils ont également pris part à une manœuvre à tir réel, de niveau sous groupement tactique interarmes (SGTIA). En permanence, les officiers stagiaires ont pu évoluer au sein d’un environnement interarmes (cavalerie, artillerie, génie, ALAT), et ainsi mettre en pratique l’instruction théorique acquise au cours du séjour.

 

Ce stage constitue, pour ces lieutenants, une expérience enrichissante tant au niveau de l’acquisition des connaissances, du développement du sens tactique grâce à un terrain exceptionnel, que de l’expérience dans le combat interarmes en milieu désertique. Il s’inscrit pleinement dans la mission que s’est donnée l’École de l’infanterie : former des chefs aptes d’emblée à partir en opérations, intérieures comme extérieures.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:45
Kenya Air Force acquires Grob G120 trainers

 

 

05 February 2014 by Guy Martin - defenceWeb

 

The Kenya Air Force recently acquired six Grob G120A basic trainers, becoming the first African air force to operate the type.

 

The Kenyan G120s were observed practicing for the Jamhuri Day flypast on December 12, 2013. According to Grob, six aircraft have been delivered. The aircraft were handed over to the Kenyan military in November in Germany and subsequently flown to the African country after four Kenyan pilots were trained in Mattsies, Germany.

 

The G120A is powered by a six-cylinder Lycoming piston engine providing 260 hp. The largely all-composite airframe has a service life of 15 000 hours and is certified for +6/-4 gs, allowing for aerobatic training. The modern glass cockpit features three Elbit 205 x 150 mm multi-function displays, a digital standby flight display and a digital engine display. Grob says the G120 has one of the lowest maintenance costs in the industry.

 

The G120 is also flown by the Canadian, German, French and Israeli air forces while the turboprop G120TP has been bought by the Argentine and Indonesian air forces.

 

The Kenya Air Force flies around ten Scottish Aviation Bulldogs, 12 Embraer Tucanos and eight BAE Systems Hawks in the training role. It is likely that the Bulldogs will be replaced by the new German aircraft. According to Kenyan sources, the Kenya Air Force has another six G120s on option.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:45
Seven national pavilions so far for AAD

 

 

05 February 2014 defenceWeb

 

Switzerland is the latest addition to the list of countries that will be using national pavilions to showcase defence and security equipment at this year’s Africa Aerospace and Defence (AAD) exhibition.

 

The landlocked European country joins the defence industries of Argentina, China, Germany, Italy, Russia and the United States as national exhibitors for AAD which returns to its 2012 venue of AFB Waterkloof from September 17 to 21.

 

Of the national pavilions confirmed to date only Italy has indicated which companies will be exhibiting. Ficantieri, Finmeccanica and ICE are listed as being part of the Italian pavilion.

 

As of today the exhibition website shows a total of 67 exhibitors, including the seven national pavilions. Twelve chalets on the flight line have also been reserved by, among others, the Department of Defence and Military Veterans, Armscor, the Civil Aviation Association of SA, Rheinmetall Denel Munition, Aerosud, Exeujet, National Airways Corporation (NAC) and the SA Aerospace, Maritime and Defence Industries Association (AMD), which is the AAD 2014 host.

 

Six hangars at Waterkloof, the SA Air Force’s (SAAF) Transport Centre of Excellence, have been set aside for exhibitors with space both in and outside the hangars.

 

State-owned Denel and Ivor Ichikowitz’ Paramount Group, the two major players in the South African defence industry, have reserved the bulk of space in Hangar Four. The CSIR and Airbus Defence and Space group company Cassidian are also taking sizeable sections of exhibition space in this hangar.

 

Other confirmed exhibitors include DCD Protected Mobility, Reutec, Turbomeca, Tellumat, MTU South Africa, Wagtail Military, Imperial Armour, Osprey Logistics, BAE Systems, OTT and Rippel Effect.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:45
Exports essential for Rheinmetall Denel Munition

 

 

04 February 2014 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

More proof, if ever it was needed, that the South African defence industry cannot be viable without a strong export market comes from Rheinmetall Denel Munition (RDM).

 

Chief executive Norbert Schulze told defenceWeb the company, working from four locations in South Africa, last year exported 70% by value of its products.

 

“Our current order book shows 90% of production will be exported this year. This is in addition to us being the sole supplier to the SA National Defence Force (SANDF) of 105 and 155 [mm] artillery munitions, aircraft bombs, naval ammunition as well as armour and various mortars.”

 

Rheinmetall Waffe Munition GmbH of Germany is the 51% majority shareholder in the South African company with State-owned defence industry conglomerate Denel the other shareholder.

 

Schulze is actively exploring further export opportunities and this saw RDM recently open an office in Russia and work with the United Kingdom Ministry of Defence, the Dutch defence authorities and NATO.

 

The decision to establish a presence in Russia follows South Africa becoming one of the four BRICS member countries and he is confident there is a place for South African made munitions in the Russian defence sector.

 

With the need to keep exports strong, both from the point of view of keeping production facilities going as well as profitability, RDM has been working with the British and Dutch military authorities to obtain approval for a number of its products.

 

“We are confident of gaining the stamp of approval from the MoD by mid-year and this will open the door to another market,” Schulze said.

 

These will be in addition to the 30 countries where RDM is already doing business and Schulze also has plans to make the company a player in the central Asian and South American markets.

 

“We have targeted South America as a priority for 2014,” he said, adding RDM would continue to offer both its products and services to Africa.

 

“Africa is our continent and we want to keep it that way as well as keeping the SANDF as our number one customer.”

 

Apart from keeping up its supply to the South African military machine, Schulze plans to add the SA Police Service to RDM’s client list. He is confident this will see locally produced rubber bullets, flash-bangs and teargas being used by police.

 

Apart from steel forgings cast at its Boksburg facility that are used by Rheinmetall subsidiaries worldwide, RDM also supplies fellow Denel Group company PMP with military grade powder for its range of small calibre ammunition.

 

“Explosives and propellants are another area RDM is looking to grow and we currently have a staff complement of 80 working in our rocket section.”

 

As with other defence industry companies in South Africa, RDM has had to invest in people.

 

“We start identifying the right people while they are still at high school as our scientists and engineers of the future. The RDM Academy has been set up specifically with this in mind and part of its brief is to ‘search for bright youngsters’.”

 

Schulze is aiming at having 10 of the right young people in the Academy a year because it’s “the only way to go. The type of people we need one doesn’t find on the market”.

 

In the last financial year RDM employed 1 630 people. Schulze sees this growing and then settling at around the 1 700 mark with the RDM Academy bringing the right people to the company to keep it on the right side of future financial statements.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:45
Sangaris : un C130 belge en appui des forces françaises en Centrafrique - video

27 janv. 2014 FORCESFRANCAISES

 

Le 21 janvier 2014, un avion militaire C130 « Hercules » belge a atterri à Bangui, marquant la reprise des missions de soutien logistique effectuées par des pays européens au profit de la force Sangaris. Au cours du mois de décembre 2013, le Royaume-Uni avait déjà envoyé un avion C17 pour réaliser des missions identiques.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:45
Pas de participation belge en Centrafrique "sans financement supplémentaire"

,

 

03 février 2014 lalibre.be(Belga)

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a exclu lundi toute participation significative de l'armée belge à l'opération militaire européenne en préparation en Centrafique à moins d'un financement spécifique, soit national, soit européen. "Il est pour nous impossible de participer d'une manière considérable à toute opération (en République centrafricaine) s'il n'y a pas une contre-valeur financière", a-t-il dit devant les chefs de postes diplomatiques et consulaires belges à l'étranger, réunis à Bruxelles pour les "journées de contact diplomatiques" organisées par les Affaires étrangères.

 

"Je pense que l'on devrait avoir quelques garanties sur le financement" pour une participation éventuelle, a ajouté M. De Crem (CD&V).

 

La Défense a fait, comme d'autres départements, l'objet en fin d'année dernière d'une réduction de ses possibilités d'investissements - une centaine de millions d'euros - au nom de la "prudence budgétaire" décidée par le gouvernement.

 

Les membres de l'Union européenne, qui ont décidé le 20 janvier dernier de lancer une opération militaire en République centrafricaine (RCA), doivent prêter main forte aux 4.000 militaires africains de la force de l'Union africaine (Misca, censée passer à 6.000 hommes) et aux 1.600 soldats français de l'opération Sangaris.

 

Cette opération, baptisée Eufor RCA, vise, selon l'UE, à contribuer, pour une période pouvant aller jusqu'à six mois, à fournir un environnement sûr et sécurisé dans la région de Bangui, l'objectif étant de passer à terme le relais à l'Union africaine (UA). Elle a reçu l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU et devrait rassembler de 500 à 1.000 hommes, selon de premières estimations.

 

M. De Crem a rappelé lundi que la Belgique avait déjà mis un avion de transport C-130 "Hercules" à la disposition de l'opération française Sangaris en répondant positivement à une demande bilatérale spécifique de Paris datant de décembre dernier. Cet appareil vole depuis le 21 janvier au profit de l'armée française au départ de Libreville, la capitale du Gabon voisin.

 

Cet appareil est mis en œuvre par une équipe de quelque 35 militaires pour assurer des liaisons internes au théâtre d'opération africain, à la fois entre Libreville et Bangui et à l'intérieur de la Centrafrique. Il a pour mission de transporter du matériel français et africain de la mission de l'Union africaine en Centrafrique (Misca) entre les capitales concernées et Bangui.

 

Selon des sources informées, la question d'une participation belge à l'opération Eufor-RCA devrait être évoquée lors de la visite que le roi Philippe et la reine Mathilde effectueront jeudi en France, en compagnie du Premier ministre Elio Di Rupo. Le président français François Hollande devrait en parler avec le chef du gouvernement, a prédit une de ces sources.

 

Au prochain gouvernement de décider du maintien de la présence en Afghanistan

 

La décision de participer à une - toujours éventuelle - mission de formation de l'Otan en Afghanistan à partir de l'an prochain incombera au gouvernement qui sortira des élections générales du 25 mai, a affirmé lundi le ministre de la Défense, Pieter De Crem. "C'est le prochain gouvernement qui décidera sur une participation" belge à cette mission et sur les conditions dans lesquelles" la Belgique participera à cette opération de formation, de conseil et d'aide" aux forces de sécurité nationales afghanes (ANSF) - provisoirement baptisée "Resolute Support" ("Soutien résolu") -, a-t-il dit devant les chefs de postes diplomatiques et consulaires belges à l'étranger, réunis à Bruxelles pour les "journées de contact diplomatiques" organisées par les Affaires étrangères.

 

La Belgique participe depuis plus de dix ans aux opérations militaires en Afghanistan, menées sous l'égide de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, dirigée par l'Otan). Les effectifs engagés n'ont cessé de varier, passant de quelques dizaines d'hommes à plus de 600, à l'instigation de M. De Crem (CD&V), avant de se réduire à quelque 200 personnes actuellement.

 

La mission de combat de l'Isaf doit prendre fin en décembre prochain. Mais l'Otan prépare une mission de suivi, chargée de "la formation, du conseil et de l'aide" aux forces de sécurité nationales afghanes (ANSF), encore sous-équipées et peu organisées. Pour peu toutefois que les autorités afghanes acceptent de donner à cette présence internationale une base légale en signant le traité bilatéral de sécurité (BSA) conclu entre Kaboul et les Etats-Unis et en approuvant l'accord régissant la présence de troupes étrangères connu sous le nom de Sofa ("Status of Forces Agreement").

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
photo Bundeswehr

photo Bundeswehr

 

4 fév 2014 maliactu.net

 

Le gouvernement allemand doit décider mercredi d’augmenter son contingent au Mali de 180 à 250 militaires, a annoncé mardi la ministre de la Défense Ursula von der Leyen.

 

Le Conseil des ministres doit adopter un texte en ce sens lors de sa réunion hebdomadaire, a-t-elle ajouté lors d’une visite au commandement de l’opération à Schwielowsee, non loin de Berlin.

 

Les détails du déploiement de ces forces supplémentaires dans un pays toujours confronté à l’insécurité un an après le début d’une intervention internationale contre les islamistes armés, seront connus d’ici « deux à trois semaines », a expliqué la ministre.

 

Environ cent soldats allemands sont actuellement déployés sur place, où ils assurent la formation de l’armée malienne dans le cadre d’une mission de l’Union européenne.

 

Mme von der Leyen avait fait savoir fin janvier que l’Allemagne allait accroître son action militaire en Afrique, en particulier en envoyant des instructeurs supplémentaires au Mali et en fournissant un Airbus médicalisé en Centrafrique en soutien à la mission militaire française Sangaris.

 

Alors que les crises se multiplient en Afrique, l’Allemagne « ne peut pas détourner les yeux quand meurtres et viols sont quotidiens, ne serait-ce que pour des raisons humanitaires », avait argumenté la ministre.

 

Le président de la république Joachim Gauck a fait récemment des déclarations allant dans le même sens, mais sur le fond rien n’a changé: la Bundeswehr est une armée sous contrôle parlementaire, et les députés ont des comptes à rendre à une population majoritairement opposée aux interventions militaires dans les zones de conflit.

 

L’Allemagne, souvent critiquée pour sa réticence, après la Seconde Guerre mondiale, à envoyer des troupes à l’étranger, s’était isolée sur la scène internationale en 2011 en refusant d’intervenir en Libye aux côtés notamment de la France.

 

Actuellement, quelque 5.000 soldats allemands sont déployés à l’étranger, pour la plupart en Afghanistan et au Kosovo.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
La ministre allemande de la défense attendue mercredi à Dakar

 

 

5 Février 2014 atlasinfo.fr

 

La ministre allemande de la défense, Mme von Der Leyen, est attendue mercredi à Dakar dans le cadre de ses déplacements d'inspection des troupes militaires allemandes déployées au Mali, indique la direction de l'information et des relations publiques des armées (DIRPA).

 

Accompagnée d'une importante délégation composée de 6 membres du parlement allemand, des membres de son cabinet ainsi que de journalistes, la ministre allemande sera accueillie par le ministre sénégalais des Forces armées, Augustin Tine, en compagnie de l'ambassadeur allemand au Sénégal, précise-t-on de même source.

 

Au programme de la visite de Mme Von Der Leyen, figurent des entretiens avec son homologue sénégalais, un point de presse, outre une rencontre avec les coopérants allemands opérant à la Direction du matériel des armées au camp Lemonier.

 

Au terme de sa visite à Dakar, Mme Von Der Leyen devra se rendre jeudi au Mali, indique-t-on de même source.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
Counter Piracy Newsletter - EU Naval Force Somalia

 

01.02.2014 EUNAVFOR

 

EU Naval Force Warship ITS Libeccio Conducts Training With The Tanzanian Navy And Visits A Local Orphanage During Port Visit To Dar Es Salaam

Italian frigate ITS Libeccio, which is currently participating in the EU Naval Force, countering piracy off the coast of Somalia, has completed a fruitful port visit to Dar Es Salaam in Tanzania.

 

Ukrainian Navy Warship Hetman Sagaidachniy Joins EU Naval Force Counter Piracy Operation Atalanta

On Friday 3 January 2014, Ukrainian frigate Hetman Sagaidachniy joined the European Union’s counter piracy Operation Atalanta. The warship will be part of the EU Naval Force off the coast of Somalia for two months.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Visits Mayotte On The Day The Islands Became Part Of The European Union

On Wednesday 1 January, the European Union Naval Force flagship, FS Siroco, conducted a port visit to Mayotte in the Indian Ocean.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Conducts Training with Tanzanian Navy During Port Visit to Dar Es Salaam

During their recent port visit to Dar Es Salaam, EU Naval Force (EU NAVFOR) Flagship FS Siroco, conducted training with a team from the Tanzanian Marines.

 

EU Naval Force Warship FGS Hessen Gives Assistance to Stricken Seafarers in the Gulf of Aden

On Friday 10 January, EU Naval Force warship FGS Hessen gave assistance to a Yemeni Dhow that was adrift and suffering from technical problems off the coast of Yemen.

 

EU NAVFOR Force Commander Visits Tanzanian Military Authorities And Dar As Salaam Information Sharing Centre

During a recent visit of the EU Naval Force Flagship to Tanzania, the EU Force Commander, Rear Admiral Hervé Bléjean, visited members of the Tanzanian military and the Dar As Salaam Maritime Information Sharing Centre.

 

European Union and Seychelles Carry Out Counter-Piracy Exercise

On Friday 10 January, the Seychelles Coast Guard, Air Force and Police Force, together with the EU Naval Force Somalia – Operation Atalanta and EUCAP Nestor, carried out a counter-piracy exercise in the Seychelles.

 

Serbian Forces Maintain High Level of Readiness With Exercise On Board World Food Programme Aid Ship

On Monday 13 January the Serbian Autonomous Vessel Protection Detachment (AVPD), which is currently operating as part of the European Union Naval Force providing close protection to the World Food Programme (WFP) aid ship, MV Caroline Scan, carried out a firing exercise on board.   The exercise, which took place as MV Caroline Scan was enroute  from Bossasso to Djibouti, having just delivered humanitarian aid to the Somali people, was a good opportunity for the Serbian protection forces to maintain their gunnery skills at peak levels and importantly, verify their firing accuracy.

 

EU Naval Force Warship ESPS Tornado Strengthens Counter Piracy Cooperation with Republic of Korea During Port Visit to Salalah

On Tuesday 14 January 2014, the commanding officer of Spanish warship, ESPS Tornado, Lieutenant Commander Juan Belizon, welcomed on board  Captain Choi Sung-Mok, the commanding Officer of the Republic of Korea Ship (ROKS) Choi Young.  The Republic of Korea warship is currently part of the Combined Maritime Forces (CMF), combating piracy off the Horn of Arica. The visit took place during a short logistics stop in Salalah.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Ensures Safe Delivery Of EUCAP Nestor Vehicles To Mombasa

On Saturday 11 January 2014, EU Naval Force French flagship, FS Siroco conducted a transfer operation of two armoured vehicles to Mombasa.  The armoured vehicles belong to EUCAP Nestor and are due to be transfered in EUCAP Nestor Mogadishu office later.

 

EU Naval Force has a New Deputy Operation Commander

On 17 January 2014, Rear Admiral Jean Martens (German Navy) handed over the role of Deputy Operation Commander (DCOM) of the European Union Naval Force (EU NAVFOR) Somalia – Operation Atalanta to Rear Admiral Bartolomé Bauzá (Spanish Navy). The handover took place at the Operation Headquarters (OHQ) in Northwood, London.

 

EUCAP Nestor And EU Naval Force Conduct Firefighting Training With Djiboutian Navy And Coastguard

On 15 January in the port of Djibouti EUCAP Nestor and the EU Naval Force Warship FGS Hessen conducted firefighting training with members of the Djiboutian Navy and Coastguard.

 

First Pirate Attack In 2014 In The Gulf Of Aden Resulted In Apprehension Of Suspects By EU Naval Force

On Saturday 18 January 2014, the French EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta flagship FS Siroco in cooperation with Japanese assets released the crew of a Dhow that was suspected to have been used as pirate mother-ship. The flagship apprehended 5 suspected pirates believed to be responsible for an attack on an oil tanker in the Gulf of Aden a day earlier.

 

Media Visit On Board Ukrainian Frigate Hetman Sagaidachny

EU Naval Force frigate Hetman Sagaidachny and her crew began their second patrol in the Gulf of Aden after a short port visit and a media brief in Djibouti.

 

Three EU Naval Force Warships Meet At Sea With US Replenishment Ship

On Tuesday 21 January EU Naval Force warships, FS Siroco, FGS Hessen and ESPS Tornado rendezvoused at sea for a joint replenishment at sea (RAS) with the logistics American ship, USNS Joshua Humphreys from Task Force 53.

 

Spanish Air Forces Rotate Aircraft Crew In Djibouti

The 33rd Spanish Air Forces Maritime Patrol and Reconnaissance Aircraft (MPRA) crew joins the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta. The 32nd and 33rd crew rotations performed their hand over in Djibouti on January 23rd.

 

EU Naval Force Frigate FGS Hessen Interacts With Local Fishermen off The Horn Of Africa

Last week, German EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta warship, FGS Hessen spotted three Iranian flagged dhows stopped in the water in close proximity to each other. FGS Hessen called the dhows on the ship’s radio to ask if any assistance was needed. One of the masters of the dhows immediately invited the German sailors to go on board his vessel.

 

Ukrainian Frigate Hetman Sagaidachniy Continues Her Counter Piracy Patrols With Operation Atalanta In The Gulf Of Aden

The Ukrainian frigate, Hetman Sagaidachniy, is continuing her counter piracy patrols in the Gulf of Aden and along the coast of Somalia as part of the EU Naval Force.

 

Suspect Pirates Apprehended by EU Naval Force Flagship Transferred To The Seychelles

On 29 January 2014, international collaboration in the fight against piracy resulted in the transfer of five men by the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta flagship, FS Siroco, to the Republic of Seychelles, with the aim of prosecuting them for acts of piracy.

Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:45
Arrestation massive d’islamistes au Nigeria
 
4 février 2014 par Nicolas Laffont

 

La communauté musulmane du pays s’inquiète des récentes arrestations massives d’islamistes présumés dans le sud majoritairement chrétien du Nigeria, ce qui fait craindre une montée des antagonismes ethniques et religieux.

 

Ces arrestations ciblées sont considérées par des observateurs comme les signes d’une potentielle dérive meurtrière.

En janvier, 300 commerçants, soupçonnés d’appartenir au groupe islamiste armé Boko Haram, ont été arrêtés dans l’Etat de Rivers, dans le sud du pays. La plupart ont été libérés depuis.

Au même moment, 84 apprentis qui suivaient une formation dans l’Etat d’Imo, dans le sud-est, ont été renvoyés dans leur Etat d’origine de Katsina (nord), parce qu’ils étaient suspectés, eux aussi, d’avoir des liens avec le groupe extrémiste.

En janvier 2012 déjà, c’est 25 chasseurs que la police avaient arrêté et détenu pendant un mois, alors qu’ils participaient à une chasse annuelle dans les forêts de la région d’Enugu (sud-est). La police les soupçonnés d’avoir des liens avec Boko Haram lorsque les 19 fusils de chasse qu’ils transportaient ont été découverts.

L’insurrection islamiste, qui a fait plusieurs milliers de morts dans le nord du Nigeria depuis 2009, est au cœur des préoccupations sécuritaires, et certains redoutent que les violences contaminent le Sud, jusqu’ici épargné.

La suspicion croissante envers les musulmans fait craindre un regain de tensions religieuses, ethniques et inter-communautaires.

 

 

Indices de pré-guerre civile

Pour Solomon Dalung, professeur à l’université de Jos (centre), il est clair que les forces de l’ordre « visent (…) les citoyens qui viennent d’une région géopolitique particulière ». Les dernières arrestations portent des « indices de pré-guerre civile », s’inquiète M. Dalung, qui voit des similitudes entre la période actuelle et les tensions qui ont précédé la guerre du Biafra, qui a fait un million de morts au Nigeria entre 1967 et 1970. La guerre civile avait éclaté quand l’ethnie chrétienne Ibo a voulu faire sécession, dans le sud-est, suite à de fortes tensions avec les musulmans haoussas du nord du pays.

Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 20:45
Terrorisme : Une journée pas comme les autres à Raoued (Tunisie)

 

 

4-02-2014 Wiem Thebti - AfricanManager

 

Le terrorisme vivrait ses dernières heures en Tunisie , et l’opération de Raoued qui a pris fin, ce mardi en début d’après-midi, semble lui asséner les ultimes coups de grâce, marquant sans doute un tournant dans l’approche mise en branle pour l’ extirper du territoire national.

 

L’opération qui a fait 7 morts parmi les terroristes qui se sont barricadés dans une villa de la région de Raoued Plage, proche de la capitale Tunis, n’a cependant pas permis de capturer vifs les membres du groupe terroriste, ce qui aurait permis d’en savoir davantage sur leur organisation, leur logistique , les complicités dont ils bénéficiaient et sur les financements qui soutiennent leurs menées.

 

Notre reporter Wiem Thebti était sur place pour rendre compte de l’assaut final lancé par les forces de sécurité. Reportage :

 

Nous étions obligés d’attendre avant d’accéder à la zone touristique de Gammarth. Plusieurs membres de la sécurité en ont bloqué le passage. Ils nous ont demandé d'ouvrir la voiture avant de nous permettre d'y entrer.

 

Tout a commencé hier après-midi, à la zone de Raoued, dans la proche banlieue de Tunis, à 1 km de la Plage ou des échanges de coups de feu avaient eu lieu entre les forces spéciales et des terroristes lourdement armés retranchés dans une maison.

 

La zone était placée en état d'alerte. En outre, Tous les accès menant à Raoued ont été fermées aux civils, que ce soit du côté de la cité Ghazala ou du côté de Gammarth, à la périphérie de la zone touristique et des hôtels.

 

Des renforts sécuritaires importants se sont déployés sur place, notamment au niveau de l’hôtel Phébus à la limite de la zone touristique de Gammarth. La plupart d'agents présents sur les lieux, se montrent désormais plus prudents. Certains ne cachent pas leur crainte concernant cette opération, jugée difficile, délicate et chargée de dangers.

 

Ceci a poussé le ministère de l'Intérieur à enjoindre aux médias de " ne pas diffuser d'informations en lien avec des opérations sécuritaires et militaires en cours afin de garantir leur succès", et à "ne pas donner de détails pour protéger les unités sécuritaires et militaires sur le terrain".

 

Un caporal et 7 terroristes tués

 

Les forces engagées dans l'opération comprennent les brigades spéciales de la Garde Nationale et la BAT des forces des interventions.

 

Après des longues heures d’attente, Mohamed Ali Laroui, le porte-parole du MI nous a rejoints, vers 14h00, pour annoncer la fin de l'opération antiterroriste de Raouad.

 

Il a, dans ce contexte, précisé que les échanges de tirs ont fait finalement sept morts parmi les éléments terroristes et un martyr parmi les agents de la Garde nationale. Un agent de l’unité spéciale de la Garde nationale, et un autre de la Brigade antiterroriste ont été, par ailleurs blessés.

 

La police technique a procédé au prélèvement de leur ADN pour les identifier de manière formelle , a-t-il souligné ajoutant que la maison est infestée d’explosifs et les services compétents s'appliquent à les désamorcer.

 

Pour la mort de Kamel Gaghgadhi, impliqué dans l’assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, information qui a fait couler beaucoup d’encre, des sources sécuritaires et judiciaires ont confié à la presse que les analyses ADN effectuées sur les sept corps transportés à l’hôpital Charles Nicole, auraient confirmé la présence de Kamel Gadhgadhi parmi les terroristes impliqués dans la fusillade avec les unités spéciales de la Garde nationale à Raoued.

 

Les mêmes sources ont relevé que Kamel Gadhgadhi serait parmi les deux terroristes qui ont fait sauter leurs ceintures explosives, juste après l’assaut donné par les forces de sécurité.

 

De grandes quantité d’armes, d’explosifs et de munitions ont été saisies dans cette maison et faisaient déjà l’objet de minutieuses investigations, ont-elles ajouté.

 

L’opération de Raoued aura un effet positif

 

Interrogé par nos soins sur l’effet de cette opération, le colonel-major à la retraite, Mokhtar Ben Nasser a fait remarquer que l'opération menée par les forces de sécurité contre le groupe terroriste à Raouad était préparée, depuis longtemps, et elle est le fruit d'un travail de renseignement qui s’est poursuivi pendant des mois. « Cette opération va avoir un effet très positif sur la lutte contre le terrorisme, en empêchant les mouvements des groupes terroristes et surtout les contacts entre eux », a souligné Ben Nasser assurant que les forces de sécurité ont une vision plus claire sur les moyens, le mode opératoire et les plans des terroristes, ce qui facilite le combat mené contre ces groupes.

 

Une déclaration qui a l’heur de rassurer les Tunisien qui ont souffert depuis l’avènement de la révolution, du fait de l’émergence de groupuscules islamistes armés. Ce fléau n’a pas cessé de préoccuper les pouvoirs en place ainsi que l’ensemble des acteurs et composantes de la société civile, particulièrement en 2013, une année qui a été endeuillée par l’assassinat d’une vingtaine de militaires et de membres des forces de l'ordre, et ce , lors d'affrontements avec des djihadistes présumés. Pis, deux attentats suicides déjoués ont visé des sites touristiques, en octobre dernier.

Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:55
Tirs de roquettes à Gao pendant la visite du chef d'état-major des armées

 

04/02/2014 Par Alain Barluet envoyé spécial à Gao (Mali). – LeFigaro.fr

 

 

La base française de l'opération «Serval» à Gao a été la cible de tirs de roquettes mardi matin un peu après 8 heures alors que le chef d'état-major des armées (Cema), l'amiral Édouard Guillaud, se trouvait sur place. Deux engins, tirés des environs de Batan, à une dizaine de kilomètres au nord de la «base désert» de l'opération «Serval», ont atterri non loin de la piste d'aviation, sans faire de victimes. L'alerte a aussitôt été déclenchée et des véhicules blindés de reconnaissance et des hélicoptères Gazelle envoyés sur la zone supposée des tirs. L'amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir à Gao en provenance de Centrafrique, pour une visite d'adieux aux troupes.

 

La «base désert» de Gao, qui compte 1200 militaires français, est ponctuellement la cible de tirs de roquettes. Les groupes armés terroristes tentent régulièrement de frapper le camp militaire. Le contrôle permanent de la zone a néanmoins permis à plusieurs reprises de neutraliser les sites de lancement avant qu'ils ne soient utilisés. Le 2 février, cinq roquettes ont ainsi été découvertes sur leurs rampes de lancement artisanales. Le dernier tir remontait au 25 décembre. «La menace terroriste a été durablement réduite mais reste présente. Il faut garder la pression», a déclaré l'amiral Guillaud aux militaires de «Serval». Sa visite s'est poursuivie normalement.

Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:45
Sangaris : opération conjointe de contrôle de zone dans la ville de Sibut

 

 

02/02/2014 Sources : EMA

 

Samedi 1er février et dimanche 2 février 2014, les forces de la MISCA appuyées par une compagnie renforcée de la force Sangaris ont effectué une opération en direction de la ville de Sibut. Cette opération visait à contrôler l’application des mesures de confiance dans cette ville de province.

 

Quittant Bangui le 1er février au matin, les éléments de la MISCA ont mené une reconnaissance en direction de Sibut (environ 150 km au nord-est de Bangui) sur l’axe routier traversant les villes de Bangui et de Damara. Le rôle du détachement Sangaris était de soutenir la MISCA tout au long de cette mission.

 

Aucun incident n’a été constaté au cours de la première phase de l’opération, sur l’axe Bangui – Sibut.

 

Aux approches de Sibut, les forces de la MISCA et de Sangaris ont manœuvré pour pouvoir pénétrer dans la localité en sécurité. Exploitant les renseignements obtenus par les reconnaissances aériennes préalablement réalisées, la MISCA s’est préparée à contrôler la ville depuis le sud tandis que le détachement Sangaris installait les appuis nécessaires, notamment par la mise en batterie de mortiers lourds.

 

Le 2 février au matin, la MISCA est entrée dans la ville de Sibut. Le détachement Sangaris a ensuite poursuivi sa progression pour pouvoir continuer à appuyer la MISCA dans la localité.

 

Dans la ville, les forces sont intervenues pour mettre fin à des pillages qui se développaient. La situation y est redevenue calme en fin de matinée, grâce aux médiations favorisées par les forces de la MISCA. Aucun affrontement n’est intervenu au cours de cette mission et les forces françaises et de l’Union africaine y poursuivent actuellement le contrôle de l’application des mesures de confiance.

Sangaris : opération conjointe de contrôle de zone dans la ville de Sibut
Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
photo EMA

photo EMA

 

 

3/2/2014 Ahmed NAJI - lopinion.ma

 

La frégate européenne multi- missions FREMM Mohammed VI, est la seconde d’une série de douze de la classe « Aquitaine », qui est le premier bâtiment du genre. La FREMM Aquitaine à été, en effet, mise en calle, en 2007, livrée par le constructeur naval DCNS à la Marine française en décembre 2012. Ce bâtiment de combat est entré en service, au sein des forces navales françaises, l’année dernière seulement.

Fruit d’un programme franco-italien, la FREMM, classe Aquitaine pour la Marine française, classe Birgamini pour la Marine italienne, est une frégate furtive de seconde génération à vocation anti-sous-marine (ASM), faisant suite à la classe Lafayette. Elle a été conçue conjointement par les constructeurs navals français, la Direction de Construction des Navires et Systèmes (DCNS) et italien, Fincantieri. Après le Mohammed VI viendront la Normandie, la Provence, la Languedoc, l’Auvergne et l'Alsace, toutes les FREMM françaises portant le nom de régions de l’hexagone. En tout, huit de ces frégates sont destinées à la Marine française et deux unités dérivées, les FREDA, iront à la défense aérienne.

La cérémonie de découpe de la première tôle de la FREMM Mohammed VI a été célébrée le 12 décembre 2008 sur le chantier naval de Lorient, où elle a été mise en calle. La première mise à flot date du 14 septembre 2011, événement consacré en présence de l’Inspecteur de la Marine Royale Marocaine, le Vice Amiral Mohamed Laghmari.

Les premiers essais en mer ont eu lieu le 17 avril 2013. La première sortie en mer a duré trois jours, au cours de laquelle un équipage d’une soixantaine de marins français, en présence de représentants de la MRM, a procédé à la vérification du bon fonctionnement de la plate-forme, ainsi que de toutes les installations et dispositions de sécurité, lutte contre les incendies et voies d’eau, l’évacuation du navire, la manœuvrabilité ou encore la tenue au mouillage. Ont également été testés le système de navigation, qui fonctionne avec des centrales inertielles Sigma 40, fabriquées par Sagem, permettant au navire de se positionner avec précision de manière autonome, ainsi que la propulsion.

Suite à cette première série de tests en mer, qui a duré quelques semaines, deux autres séries ont suivi, la dernière en date, a été menée en juillet 2013. Elle a porté sur le test des matériels, logiciels et sur les performances des principaux capteurs du système de combat, avec tirs d’exercices sur cibles aux missiles Aster et Exocet et au canon de 76 mm. Cette série de tests a vu la participation aux manœuvres d’un équipage conjoint, maroco-français, la formation des marins marocains ayant déjà débuté sur simulateur, au courant de l’année dernière, dans les centres de Lorient et celui de la DCNS, dit « Le Mourillon ». Cette formation a été axée sur les systèmes de gestion de plate-forme de la FREMM, qui est d’un degré élevé d’automatisation. Le premier noyau de l’équipage marocain a embarqué à bord de la frégate dès le mois de juin 2013.

Auparavant, le 5 septembre 2012, avait été nommé commandant de la FREMM D 601, future « Mohammed VI », le Capitaine de vaisseau Charles-Henri Ferragu, décoré par le Prince Moulay Rachid, le jour du transfert de pavillon, « Chevalier du mérite militaire »,

Avec ses 142 mètres de long, 19,5 mètres de large et 4,2 mètres de tirant d’eau, la FREMM Mohammed VI est un imposant bâtiment d’une puissance de quelques 6.000 tonnes de déplacement, pouvant atteindre une vitesse de croisière de plus de 27 nœuds. Et ce grâce à une turbine à gaz, le Général Electric LM2500+G4 à deux lignes d’arbres, d’une puissance de 33.600 chevaux, qui équipe des bâtiments de plusieurs forces navales, par exemple la frégate USS Ford FFG-54 de l’US Navy.

 

Un chasseur de sous-marins

 

La FREMM Mohammed VI est toutefois doté d’un système hybride, dit CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas), c'est-à-dire un moteur électrique et une turbine à gaz. Les diesels alternateurs « MTU » et les moteurs électriques de propulsion « Jeumont », les deux moteurs à aimants permanents dont la frégate est donc également équipée, lui permettent d’évoluer silencieusement à basse vitesse, au maximum jusqu’à 16 nœuds. La furtivité est l’une des caractéristiques essentielles de la FREMM, dont l’une de ses missions principales serait la chasse aux sous-marins intrus dans les eaux territoriales nationales. Chose qui ne peut se faire qu’en suscitant le moins d’écho sur le sonar d’un submersible éventuellement infiltré dans les profondeurs marines.

Exemple de ces intrus des profondeurs marines, ceux, de fabrication russe, de la classe « Kilo », qui équipent la marine d’un pays voisin. Les submersibles dudit pays, signalés de temps à autre du détroit de Gibraltar, le long des côtes espagnoles, jusqu’en Méditerranée orientale, du côtés des eaux syriennes, se montrent tellement agressifs et maladroits que l’un d’entre eux aurait tiré par erreur sur un sous-marin britannique, en novembre dernier. L’information est rapportée par le journal émirati « Imarat Al-Youm », daté du 05 novembre 2013, reprenant une dépêche de la très sérieuse et bien informée agence Reuters. Les quatre sous-marins de classe Kilo du pays en question ne sont pas, en effet, dénudés de moyens pour se montrer nocifs. Ils sont dotés de missiles anti-navires Klub-S, très difficiles à détecter, d’une portée de plus de 320  kilomètres. Outre l’installation récemment achevée sur ces submersibles de missiles Surface-Air de type S-300. Afin de tenir à l’écart ce genre de visiteurs indésirables des profondeurs, la FREMM a été dotée, en termes de matériel de détection électronique, de véritables bijoux de la technologie militaire. Pour entamer le décompte de la catégorie équipements militaires « high tech » de la FREMM Mohammed VI, le radar multi- fonctons 3D Herakles, à balayage électronique « en bande S ». Cet « œil qui voit tout » offre des capacités de surveillance panoramique, de détection, d’acquisition et poursuite de cibles en surface comme dans les airs. Développé par le spécialiste français de renommée mondiale de l’électronique militaire, Thales, ce radar peut poursuivre jusqu’à 200 objectifs dans un rayon de 200 kilomètres. Il participe également au guidage des missiles Surface-Air Aster, un autre bijou technologique dont sera équipé la FREMM Mohammed VI.

Ensuite, un radar de navigation et de surveillance danois capable de détecter de petites cibles et d’orienter simultanément un hélicoptère, ce qui en fait un outil parfait pour la lutte contre les trafiquants, les passeurs d’immigrés clandestins et, éventuellement, des commandos terroristes à bord de petites embarcations, ainsi que pour la lutte contre la pêche clandestine.

A l’avant de la coque de la FREMM Mohammed VI, un sonar de haute technologie actif et passif à basse fréquence, ayant des capacités de détection de très longue portée, quelques soient les conditions climatiques. Un outil de haute performance en matière de lutte anti-sous-marine, assurant également une protection efficace contre les torpilles, les obstacles sous-marins et les mines sous-marines à orin.

Ce Sonar, en mode actif, est complémentaire du sonar remorqué, Captas 4, d’une capacité de détection à ultra longue distance et à profondeur d’immersion variable. Une caractéristique qui lui est unique. Avec ce sonar déployé, le tirant d’eau peut alors atteindre 7,18 mètres.

Pour compléter le tout, un système de Conduite de tir SAGEM NA-25 XP, appelée aussi MSTIS (radar AMS NA25 XP). Bref, de l’optronique de haut de gamme.

En matière de contre mesures, la FREMM sera dotée d’un système de communication embarqué à large bande C-ESM Altesse X, destiné à l’alerte précoce et fournissant des capacités de maîtrise des données de situation tactique. Puis il y a le système de surveillance infrarouge entièrement passif, l’ARTEMIS IRST, capable de détecter automatiquement et de suivre simultanément des cibles aériennes et de surface, même de petite taille, tels les embarcations rapides et les jets skis. En guise de protection passive, la FREMM Mohammed VI sera dotée de lances leurres NGDS, système d’autodéfense de dernière génération, fabriqué par Safran filiale du groupe Sagem, aussi efficace contre les missiles anti-navires que contre les torpilles. La frégate va également disposer de lances leurres anti-torpilles Contralto-V.

 

Un solide rempart flottant

 

Le système de commandement et de communication de la FREMM Mohammed VI est composé d’un système de gestion de combat naval info, des systèmes de gestion de communication, un système de communication par Satellite, et d’autres joyaux de la technologie de communication militaire.

En matière d’armement, la FREMM Mohammed VI sera armée de 8 Missiles Exocet MM40 Block III. C’est un missile anti-navire subsonique autonome, volant à basse altitude et d’une portée de 180 Kms. La propulsion est assurée par deux lanceurs quadruples orientés bâbord- tribord. Pour la couverture aérienne, la frégate va disposer de 16 Missiles Surface-Air d’autodéfense, à lancement vertical, propulsés par deux lanceurs. Deux lanceurs de torpilles aériennes légères, à charges creuses, de conception franco-italienne également, viennent renforcer la force de frappe de la frégate. Il est à souligner que cette torpille de nouvelle génération peut également être lancée à partir d’un hélicoptère équipé pour la lutte anti-sous-marine, comme celui que pourrait accueillir la FREMM sur sa plate forme destinée à cet effet. A l’avant de la frégate, l’Oto Melara 76mm Super Rapido, canon d’artillerie navale de fabrication italienne, à la fois antiaérien, anti-missiles et anti-surfaces. Il peutt tirer 80 à 120 coups à la minute sur une portée de 8.000 mètres. Même si datant des années 60, modernisé depuis à plusieurs reprises, c’est le canon le plus utilisé au monde. Pour la protection anti-aérienne rapprochée, la Frégate dispose d'un canon monotube pouvant tirer 720 coups à la minute sur une portée maximale de 1.500 mètres. Cette arme peut être utilisé comme arme d’ultime défense anti-aérienne, mais aussi contre de petites cibles ou des mines.

La FREMM dispose également d’un hangar et d’une plate-forme d’envol pouvant accueillir un hélicoptère de combat.

La FREMM est composée d’un équipage de 108 marins, avec une capacité d'hébergement de 145 personnes au maximum. Elle jouit d’un rayon d’action de 6.000 nautiques et d’une autonomie de 45 jours en mer.

Avec son système de guerre électronique de dernière génération, composé de capteurs, de brouilleurs et de lances leurres, son système de direction de combat centralisé, qui contrôle et coordonne tous les équipements en temps réel, centralise l’ensemble des informations recueillies pour élaborer une situation tactique et commande tous les systèmes d’armes, la FREMM Mohammed VI a fait entreentrer la Marine Royale Marocaine dans le nouveau siècle, selon l’expression du ministre français de la défense.

Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques

 

 

03/02/2014 Sources : EMA

 

Le 30 janvier 2014, les autorités polonaises ont mis un avion de transport tactique C130 à disposition de la force Sangaris pour appuyer les manœuvres logistiques entre la France et la RCA.

 

C’est le Président Bronisław Komorowski qui a signé le 29 janvier dernier la décision d’envoyer un contingent militaire polonais en soutien des troupes françaises en RCA. Une cinquantaine de militaires et civils polonais sont désormais déployés en soutien de la force Sangaris. D’une durée de trois mois, ce soutien est réalisé depuis la base aérienne 123 d’Orléans Bricy.

 

Le contingent polonais compte deux équipages, un avion C-130 Hercules et du personnel de service au sol. Un deuxième appareil est en disponibilité opérationnelle sur la base aérienne de Powidz en cas de défaillance du premier.

 

Le 30 janvier 2014,  le général de corps d’armée Lech Majewski, Commandant général des composantes des Forces armées polonaise s’est rendu sur la base aérienne de Powidz dans le cadre de la cérémonie précédant le départ du détachement polonais vers la BA 123. A cette occasion, il a indiqué que la participation polonaise s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération franco-polonaise .

 

La coopération de défense entre la France et la Pologne s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé en 2008. Cette coopération opérationnelle s’exerce principalement dans le domaine de la formation, des entraînements et des exercices. Elle a dernièrement été mise en évidence dans le cadre de l’exercice de certification de la force de réaction rapide de l’OTAN, Steadfast Jazz. Organisé en Pologne du 2 au 9 novembre 2013, cet exercice avait notamment permis de renforcer notre interopérabilité au sein de l’Alliance.

Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques
Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques
Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
François Hollande donnera-t-il un coup de pouce à Airbus Helicopters en Tunisie ?

Le constructeur européen tente depuis plusieurs mois de vendre six EC725 Caracal à Tunis destinés aux forces spéciales pour un montant de 300 millions d'euros environ

 

04/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La visite du président français en Tunisie pourrait faire avancer un des dossiers export d'Airbus Helicopters. Le constructeur souhaite vendre six EC725 Caracal aux forces armées tunisiennes.

 

La visite de François Hollande en Tunisie prévue vendredi pourrait faire avancer un des dossiers importants d'Airbus Helicopters. Le constructeur européen tente depuis plusieurs mois de vendre six EC725 Caracal à Tunis destinés aux forces spéciales pour un montant de 300 millions d'euros environ. "Le Figaro" avait révélé l'information en novembre dernier. Selon nos informations, le Caracal est le premier appareil sur la liste des Tunisiens. "Ils en ont besoin", explique-t-on à "La Tribune". Il serviront dans des opérations anti-terroristes.

 

En 2013, Airbus Helicopters a vendu 33 appareils dans la famille de Super Puma/Cougar (EC725/EC225) et 37 en 2012. La filiale d'Airbus Group a enregistré l'année dernière 422 prises de commandes contre 469 en 2012, mais ses livraisons ont progressé de près de 5 %, à 497 unités contre 475 l'année précédente.

 

Un appareil multimissions

 

L'EC725 est un hélicoptère destiné à accomplir des missions de recherche et de sauvetage en zone de combat, de transport de troupes sur longue distance et des missions spéciales. Il intègre des équipements spécifiques pour ce type de missions, tel que le ravitaillement en vol, un système de contre-mesures, une caméra infrarouge ou des instruments de localisation d'un pilote éjecté.

 

Hélicoptère biturbine de la classe des 11 tonnes, l'EC725 est le premier hélicoptère français équipé d'un système d'autoprotection complet, de visualisation par écran LCD et d'un blindage.

Il est aussi capable d'accomplir des missions de sauvetage en mer.

Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
Armement : la France a vendu deux satellites espions au Maroc en 2013

 

03/02/2014 Michel Cabirol –LaTribune.fr

 

Selon des sources concordantes, Airbus Space Systems et Thales Alenia Space ont signé l'an dernier un contrat portant sur la vente de deux satellites d'observation au Maroc.

 

Le Maroc est la grosse surprise dans le classement des très bons clients des industriels de l'armement tricolores en 2013. Le Royaume se classe effectivement au troisième rang des prises de commandes gagnées par la France l'an dernier derrière l'Arabie Saoudite (1,8 milliard d'euros) et Singapour. Un tel classement ne peut être le fruit que d'un contrat exceptionnel compte tenu des échanges commerciaux limités entre Paris et Rabat  dans le domaine de l'armement.

 

Selon des sources concordantes, Astrium (devenu Airbus Space Systems) et Thales Alenia Space (TAS), en tant que maître d'œuvre, ont signé l'année dernière un contrat portant sur la vente de deux satellites d'observation de type Pléiades au Maroc en deux phases (1 + 1). Un contrat confidentiel qu'aucun des acteurs concernés (industriels et étatiques) ne veulent confirmer à "La Tribune" et dont le montant s'élèverait à un peu plus de 500 millions d'euros, lancement compris.

 

Remise de la frégate Fremm

 

Parmi les autres contrats signés en 2013 avec le Maroc, MBDA a obtenu une série de petites commandes pour armer les frégates multimissions Fremm (DCNS) et néerlandaise Sigma (Damen) de missiles Exocet MM40 block 3 (antinavire), VL Mica (sol-air) et Aster 15 (anti-aérien).

 

La semaine dernière, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé en présence du frère du Roi du Maroc, SAR le Prince Moulay Rachid El Alaoui, la cérémonie de remise de drapeau de la frégate multmissions FREMM Mohammed VI, au royaume du Maroc. "C'est le premier bâtiment de cette catégorie que nous livrons à un pays ami, a souligné le ministre. Le Royaume du Maroc est, depuis 2008, le premier partenaire de ce programme réalisé en coopération franco-italienne".

Partager cet article
Repost0
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 16:45
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui

 

04/02/2014 Sources : EMA

 

Le 3 février 2014, dans Bangui, les soldats de la force Sangaris ont ciblé leur action dans les quartiers de Miskine et de Mustapha, qui ont concentré la majeure partie des tensions ces derniers jours.

 

A 9H00 ce lundi, les soldats français de la force Sangaris ont convergé vers le quartier Miskine et ont créé tout autour un cordon de sécurité, afin d’empêcher les personnes mal intentionnées d’y commettre des exactions. Dés lors, toutes les personnes suspectées de cacher de l’armement ont été fouillées et leurs armes saisies. Ces opérations de désarmement se sont conduites sans heurts.

 

Dans un autre secteur, des éléments à pied appuyés par les véhicules blindés ont patrouillé dans les ruelles du quartier, dissuadant ainsi toute tentative de pillage.

 

Les unités de la force Sangaris ont ensuite poursuivi leur action vers Mustapha, quartier qui était en proie aux pillages à leur arrivée. Les soldats sont immédiatement descendus de leur blindé pour intervenir, faisant immédiatement fuir les pillards.

 

L'opération menée dans ces deux quartiers a permis, outre l'arrêt des pillages, de poursuivre le contrôle de l’application des mesures de confiance et de réaffirmer l’objectif très clair de la force Sangaris : ramener un niveau de sécurité minimale dans les rues de la capitale centrafricaine.

Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Partager cet article
Repost0
3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 08:55
Offre d'emploi from USA

 

2 février 2014 LeTelegramme.fr

 

 « Je vous embauche, vous serez mon analyste Sahel », s'est exclamé, la semaine passée, James Clapper, le directeur du renseignement américain en s'adressant à Jean-Yves Le Drian après l'exposé à Washington du Français sur la situation au Mali. C'est un confidentiel du JDD. Son discours a impressionné. Là-bas, aux États-Unis, ils ne savaient pas encore que Jean-Yves Le Drian serait nommé mardi « ministre de l'année » par le jury du Trombinoscope. Ils ne savaient pas non plus que Jean-Yves Le Drian, qui a mouillé le maillot à l'export, pouvait afficher, jeudi, 6,3 milliards de prises de commandes militaires pour la France, en hausse de 30 % sur 2012. Un record ! Le Breton vaut de l'or.

Partager cet article
Repost0
2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Mali: une délégation du Conseil de sécurité à Mopti et Bamako

Arrivée d'une partie du contingent chinois à Bamako, le 4 décembre 2013. Photo MINUSMA Fred Fath

 

02 février 2014 Par RFI

 

Depuis samedi 1er février, les représentants des quinze membres du Conseil, menés par la France et par le Tchad, viennent tenter de relancer les discussions en cours pour la paix, entre l’Etat malien et les groupes armés présents dans le nord du pays. Des discussions qui doivent porter sur le statut des régions du Nord du Mali, qui auraient dû s’ouvrir en novembre et qui n’ont toujours pas commencé.

 

Mopti, la ville où s'est d'abord rendue la délégation du Conseil de sécurité, n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle se trouve tout juste à la limite entre le sud et le nord du pays. Elle peut donc être considérée à la fois comme une frontière ou comme un point de jonction. L’une des pierres d’achoppement qui empêchent la tenue des négociations entre l’Etat malien et les groupes armés, est le lieu des discussions, le choix de la capitale malienne, Bamako, posant problème aux groupes armés.

 

Or, de source diplomatique, cette ville de Mopti est une piste actuellement explorée, comme lieu alternatif. Après une visite éclair dans les locaux du gouvernorat et sur le camp de la Mission des Nations unies, puis des rencontres avec des représentants de la société civile sont également prévues, la délégation se rendra dans l'après-midi à Bamako.

 

L'engagement de Ouagadougou

 

Un entretien est alors prévu avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita . « Après le plein rétablissement de l'ordre constitutionnel, rétablissement que nous devons au peuple malien » déclarait dès hier soir Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et co-leader de la délégation qui se trouve au Mali.

 

« Les membres du Conseil de sécurité souhaitent appuyer la mise en place, dès que possible, d’un dialogue national inclusif pour une solution durable au nord du Mali. Une solution qui ne peut être que malienne, décidée par les maliens et pour le Mali » ajoute Gérard Araud.

 

Avec ces mots, Gérard Araud trouve une manière à la fois très nuancée et très claire de dire que le Conseil de sécurité est venu rappeler au président malien l’engagement pris par son pays en juin dernier à Ouagadougou. Celui d'ouvrir des négociations avec les groupes armés.

Partager cet article
Repost0
2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

01/02/2014 Sources : EMA

 

Les 22, 27 et 29 janvier 2014, les pompiers du PSIS (Peloton Sécurité Incendie Sauvetage) de la force Licorne ont conduit une instruction opérationnelle « sauvetage au combat » de premier niveau (SC1) au profit des soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif de préparer les stagiaires à des missions de secourisme en adaptant les procédures aux moyens détenus par les soldats des FRCI.

 

Après un enseignement théorique, plusieurs cas pratiques ont été réalisés. Les stagiaires ont pu se mettre en situation de sauvetage de soldats blessés au combat et prodiguer les premiers soins (arrêt d’hémorragie, prise en charge de plaie par balle, etc.)

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories