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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 octobre 2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, l’équipage du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a profité d’une relâche opérationnelle à Tema au Ghana pour poursuivre sa mission de coopération avec les marines riveraines du golfe de Guinée. Il a ainsi réalisé plusieurs instructions au profit de la Marine ghanéenne visant à renforcer ses capacités de surveillance maritime.

 

Une vingtaine de marins ghanéens ont ainsi appris les techniques de base pour effectuer une visite dans le cadre du contrôle des pêches, de la lutte contre le narcotrafic ou la piraterie. Les instructeurs sécurité ont également organisé un exercice incendie après une instruction sur matériel (extincteurs, tenue pompier lourd, manches à incendie) et un rappel des notions de communication et d’interrogations maritimes. Enfin, les plongeurs du Mistral ont réalisé avec leurs homologues ghanéens une reconnaissance de plage à proximité du port de Tema. Un exercice final a permis d’appliquer les connaissances acquises en situation réelle. Cette période d’instruction opérationnelle s’inscrit dans la continuité de l’action menée par les forces de présence françaises au titre de la coopération régionale. Essentiellement mise en œuvre par les États africains pour le renforcement de leur sécurité collective, elle s’appuie sur la présence de bâtiments comme ceux de la mission Corymbe qui complète le volet naval. En 2015, 25 Programmes d’instruction opérationnelle (PIO) « Marine » représentant 120 h de formation ont été réalisés au profit du Ghana. Ces PIO sont complétés par des exercices régionaux (NEMO) et des interactions d’opportunité réalisées à l’occasion d’escales.

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photo Marine Nationale

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 07:20
65ème édition du salon AUSA (Association of the United State Army) - SITTA


31/10/2015 par SITTA

 

Le salon AUSA 2015 s’est déroulé du 12 au 14 octobre 2015 au Convention Center de Washington. Cette édition a encore une fois permis d’observer de nombreuses nouveautés comme le MATV 6x6, l’ELT (char léger aéro largable) ou encore le véhicule de reconnaissance HELLHOUND. La participation toujours plus importante d’industriels étrangers (Grande-Bretagne, Israël, Allemagne, Belgique, Italie, Grèce, Turquie, Norvège, Suède, Finlande, Corée du Sud, France, et pour la première fois l’Afrique du Sud) dénote de l’importance de ce salon. la présence française fut en revanche modeste.  Le salon AUSA 2015 reste attaché à la présentation de nombreux équipements de haute technologie.

 

Le véhicule de combat MATV 6x6 (OSHKOSH/Etats-Unis)

La firme OSHKOSH DEFENCE LLC dévoilait son démonstrateur technologique MATV 6x6fondé sur les techniques déjà développées pour le MATV 4x4 notamment dans les domaines de la protection et de la mobilité.La version 6x6 transporte jusqu’à 15 soldats suivant la configuration. L’espace intérieur très important du véhicule permet de ranger tous les équipements nécessaires au groupe de combat. Son rayon de braquage est égal à celui de la version 4x4 grâce aux deux essieux arrière directionnels.  À l'arrière, deux portes articulées ont été mises en place.

MATV 6x6 (États-Unis)

Les avantages portent sur une protection de type MRAP et sur une excellente manœuvrabilité en tout-terrain grâce à la suspension TAK 4. Le véhicule particulièrement modulable répond précisément aux besoins des forces en fonction de la mission. Ses dimensions permettent d’intégrer une grande variété de systèmes d’armes et de capteurs embarqués. Le modèle présenté était pourvu d'une tourelle télé-opérée armée d’un canon de 30 mm  et d’un bloc optronique de surveillance longue distance.

A noter qu’OSHKOSH vient de remporter l’appel d’offre liée au programme JLTV,qui rejoindra les autres productions (MATV, MTVR, etc..) déjà en service au sein des forces armées américaines.

MATV 6x6 (États-Unis)

 

Le char ELT aerolargable (BAE Systems/Etats-Unis)

Le char ELT (Expeditionary Light Tank) est destiné à remplacer au sein des unités aéroportées le M 551 SHERIDAN retiré du service dans les années 1980. Ce char léger répond au programme MPF (Mobile Protected Firepower) lancé par les unités aéroportées américaines en 2013 qui demandaient des matériels largables par HERCULES C 130.

ELT (États-Unis)

Basé sur le char M 8 modernisé avec les technologies éprouvées des CV-90 et autre M 2 Bradley, l’ELT reçoit un blindage modulaire qui s’adapte au niveau de la menace. Equipé d’un blindage additionnel, l’ELT pèse environ 25 tonnes. Sa masse a également été réduite par la mise en place de chenilles à patins caoutchoutés. La puissance motrice est transmise au barbotin positionné à l’arrière.

Sa tourelle est armée d’un canon de 105 mm à chargement automatique, d’une mitrailleuse coaxiale M 240 en 7,62 x 51 mm et d’une mitrailleuse M 2 HB ou QCBpour la défense rapprochée. 21 obus sont prêts à être utilisés et neufs autres stockés en supplément.

 

Le char M 1A2 ABRAMS SPE V3 (GENERAL DYNAMICS/Etats-Unis)

Le char de bataille M 1A2 ABRAMS SEP V3 est la dernière évolution de la famille ABRAMS.

M 1 A2 SEP V3 (États-Unis)

Les principales modifications reposent essentiellement sur la partie « Feu » et les accessoires :

Un nouvel ADL (Ammunition Data Link) nécessite le remplacement de la culasse et la mise en place d’un nouveau bloc optronique spécifique à l’envoi de données vers la conduite de tir.

Le char a été équipé du nouveau système thermique IFLIR qui permet d’améliorer la distance de détection et d’identification de la menace. Les écrans de contrôle permettent d’observer jusqu'à quatre champs de vision. L’introduction de ces nouveaux équipements permet notamment de réduire le temps d’engagement.

Une tourelle télé-opérée CROWS permet au chef d’engin de traiter des cibles à courte voire très courte distance tout en restant à l’abri dans le char. De plus cette tourelle améliore la précision du tir par rapport à une circulaire classique. Le bloc optronique permet d’engager des cibles de jour comme de nuit et dans de mauvaises conditions climatiques.

Enfin, un nouveau générateur auxiliaire permet à l’équipage de travailler sans être obligé d’employer le moteur et d’utiliser le circuit électrique principal.

Dans le même temps, de nouveaux obus étaient présentés comme le M 829 A4, équipé d’une flèche en uranium appauvri qui permet d’augmenter le pouvoir de pénétration et l’obus AMP(Advanced Multi Purpose) qui fonctionne en plusieurs modes (impact, avec retard et airburst). Cette nouvelle munition facilite également la gestion des stocks car elle remplacera à elle seule les M 830, M830 A1, M 908 et M 1028.

M 1 A2 SEP V3 (États-Unis)

 

HELLHOUND (Northtrop Grumman/Etats-Unis)

La firme NORTHROP GRUMMAN présentait le véhicule de reconnaissance 4x4 HELLHOUND. Cet engin tout-terrain est destiné à assurer des missions de reconnaissance dans la profondeur. Il est propulsé par un moteur de 250 chevaux avec une boîte de vitesses ALLISON à 6 vitesses. Le HELLHOUND est doté d’un système ABS, d’un module de gonflage centralisé des pneus CTIS (Central Tire inflation System), d’amortisseurs FOX DEFENSEet de pneus HUTCHINSON "RUN-FLAT".

Hellhound (États-Unis)

Le compartiment arrière, de configuration peu courante (les sièges sont placés face à face) transporte jusqu’à six soldats équipés. La version présentée était équipée d'une puissante tourelle télé-opérée EOS R 400 armée d'un canon de 30 mm ATK M 230 LF.

Particularité de cet engin, un générateur JENOPTIK délivrant 120 Kw, permet d'alimenter le véhicule (puissance de 18 Kw en 28 V continu) et notamment les équipements auxiliaires (comme un canon laser) jusqu’à 100 KVa en triphasé. Le canon laser sera utilisé pour détruire des mines ou des EEI, mais également des drones volants (UAV) de petite taille.

Le HELLHOUND peut être facilement aérotransporté en soute dans un CH 47 (tourelle en position rentrée dans le véhicule) ou sous élingues.

Hellhound (États-Unis)

 

Le véhicule blindé STRYKER EPC (GENERAL DYNAMICS/Etats-Unis)

Le véhicule de combat d’infanterie STRYKER EPC (Engineering Change Proposal) possède un châssis « DVH » développé à la suite des retours d’expériences d’Enduring Freedom. Ce châssis, et notamment le plancher, permet de réduire les effets des EEI en mode ventral. Cette configuration a réduit de manière significative le nombre de blessés américains en Afghanistan.

Stryker EPC (États-Unis)

D’autres modifications importantes de la variante EPC ont été effectuées sur la partie mobilité avec une augmentation de la puissance motrice et électrique de l’engin, mais aussi de transmission. Il est a noter que l’armée américaine a réarmé une partie de sa flotte de STRYKER avec un canon de 30 mm. De même la firme norvégienne KONGSBERG propose pour cet engin une nouvelle version de tourelle télé-opérée avec missile antichar JAVELIN.

Stryker EPC (États-Unis)

 

Système de protection active TROPHY LV (RAFAEL/Israël)

Le système de protection active TROPHY HV monté sur les chars MERKAVA IV israéliens a largement éprouvé depuis sa mise en service en août 2009 et a permis de sauver de nombreux équipages. La version LV (Light Vehicle) était présentée pour l’occasion, montée sur un véhicule OSHKOSH MATV.  Le kit peut-être intégré sur tous types de véhicule léger. Le Trophy LV procure un haut niveau de protection, et permet d'effectuer des missions avec un seuil de confiance supérieur.

TROPHY LV (Israël)

Le déroulement de la séquence du système TROPHY LV se décompose en trois étapes, qui sont la détection, l’acquisition et le suivi de la menace avant l’activation des contre mesures et la destruction de la menace. Le système de protection TROPHY LV détecte et protège sur 360°.

TROPHY LV (Israël)

 

Le véhicule 4x4 JEEP GMV (HENDRICK DYNAMICS/Etats-Unis)

La firme HENDRICKS en collaboration avec BAE Systems présentait la JEEP GMV, liée au programme du même nom.

La base du véhicule repose sur un châssis 4x4 JEEP, ce qui réduit les frais d’une recherche R&D et augmente la possibilité de vendre à moindre cout et de trouver facilement des pièces de rechange.

JEEP GMV (États-Unis)

Le véhicule répond aux exigences du cahier des charges. La structure est de type tubulaire avec des arceaux qui protègent l’équipage en cas de retournement. Le véhicule possède neuf places. Du fait de sa faible masse, il est aisément transportable sous élingues.

Les côtés du véhicule sont pourvus de supports qui offrent la possibilité de fixer des équipements à l’extérieur. La garde au sol et les suspensions permettent de rouler en tout-terrain sans difficulté.

JEEP GMV (États-Unis)

 

Le fusil de tireur d’élite FN CSR 20 (FN HERSTAL/Etats-Unis)

La firme FNH USA présentait le CSR 20 qui répond aux diverses demandes des forces américaines qui s’axaient sur un fusil de tireur d’élite de calibre 7,62 x 51 mm, compact, et fonctionnant en mode semi-automatique. 

L’arme possède une crosse rétractable MAGPULL CTR Carbine Stock avec appui-joue, et une poignée pistolet de type MAGPULL MIAD. L’arme fonctionne par emprunt des gaz avec piston court (short stroke). Le fusil mesure 1018 mm crosse déployée et 912 mm crosse rétractée. Le canon de 406 mm est équipé d’un cache-flamme SUREFIRE qui permet le montage rapide d’un modérateur de son. L’emprunt des gaz est réglable en fonction de la présence du modérateur de son afin d’en optimiser le fonctionnement.

FN CSR 20 (États-Unis)

La détente est de type Match. La version présentée était équipée d’un bipied repliable et réglable indépendamment. Les commandes de l’arme sont ambidextres, le levier d’armement peut être placé à droite ou à gauche. Plusieurs rails PICATINNY à 12H, 3H, 6H et 9H permettent le montage d’accessoires. Celui placé sur le dessus de la boîte de culasse permet de monter un système de visée diurne ou nocturne en mode clip-on. La portée pratique est donnée pour 800 mètres.Ce nouveau fusil complète la gamme d'armes sur châssis FN SCAR.

FN CSR 20 (États-Unis)

 

Le lance grenades polyvalent EAGLE (COLT Firearms/États-Unis-Canada)

La firme  Colt Canada proposait le lance grenades de 40 mm basse vélocité EAGLE. Cette arme est la version « lanceur autonome » de la famille EAGLE. Cette même famille dispose d’une version UBGL (Under Barrel Grenade Launcher) qui est montée sous fusil d’assaut.

 

EAGLE (États-Unis/Canada)

L’arme a une crosse rétractable qui est réglable en longueur selon la morphologie du tireur et l’encombrement de ses équipements de combat.

Le dessus de la carcasse intègre un rail « picatinny » de grande longueur acceptant toute une panoplie de systèmes de visée mécanique ou optique. Sur l’image on observera une hausse repliable et un guidon métallique. Mais il est également possible de monter une lunette de visée de type Aimpoint ML 3 pour une prise de visée plus rapide et plus simple. Enfin ce lance grenade peut accueillir une conduite de tir comme la VINGMATE MR 500 pour optimiser le tir. L'ouverture du canon latérale (comme on peut le voir sur l'image) permet de charger toutes les munitions y compris de nouvelles munitions comme le PIKE de chez Raytheon.

EAGLE (États-Unis/Canada)

 

Le lance-roquettes CARL GUSTAV M 4 (SAAB-Suède)

Le lance-roquettes CARL GUSTAV est apprécié depuis plusieurs années et a subi de nombreuses évolutions. La version CARL GUSTAV M 4 les améliorations reposent sur une réduction de la masse (7kg), un encombrement réduit et une architecture largement redessinée. Autre nouveauté,  l’arme possède un compteur qui permet de donner aux services de maintenance le nombre de coups tirés.

Le CARL GUSTAV M 4 est équipé d’un rail PICATINNY qui permet le montage de systèmes de visée optique diurne ou nocturne. La firme suédoise AIMPOINT a par ailleurs développé la conduite de tir FCS 12 qui permet d’optimiser les tirs.

Carl Gustav M 4 (Suède)

L’arme possède maintenant une nouvelle épaulière et une poignée antérieure de préhension réglable en fonction de la morphologie du tireur. La poignée de tir est doté d’une nouvelle arcade de pontet qui permet de tirer avec des gants. Enfin une nouvelle poignée de transport apporte d’avantage de facilité.

Selon le constructeur, le lanceur, une fois la munition chargée, sera en mesure d’apporter des informations à la conduite de tir (type de munitions, température de la poudre…). Ces données permettront d’optimiser la séquence de tir. Le CARL GUSTAV M 4 tire l’ensemble des munitions existantes et de nouvelles munitions de type CS (Confined Space) devraient prochainement être présentées.

Carl Gustav M 3 (en haut) et Carl Gustav M 4 (en bas) (Suède)

 

Le lance-grenades multiple P 540-3 (CSI Combined Systems/Etats-Unis)

La firme CSI Combined Systems mondialement réputée pour ses lanceurs et ses munitions présentait le nouveau lance-grenades à barillet P 540-3

Ce système prévu pour six grenades de 40 mm fonctionne en réarmement manuel comme pour un fusil de calibre 12 : la poignée antérieure de préhension, en coulissant sur un rail fait tourner le barillet pour présenter la munition suivante. Ce type de réarmement manuel aurait un effet psychologique sur les foules lors d’opérations de maintien de l'ordre.

P 540-3 (États-Unis)

Sa crosse de type M 4 rétractable permet de régler l'arme en fonction de la morphologie du tireur. Elle mesure 825 mm mais seulement 723 mm lorsque la crosse est entièrement rétractée. Elle pèse moins de 4 kg à vide. Ce type d’arme permet de délivrer une grande puissance de feu en un temps très court. Les grenades de 40 mm à basse vélocité existent en de nombreuses variantes et permettent de remplir un grand nombre de missions allant du maintien de l'ordre à la destruction d'engins blindés (grenades HEDP).

P 540-3 (États-Unis)

 

Mitrailleuse PF 50 (PROFENSE/Etats-Unis)

La mitrailleuse PF 50 était présentée par la firme américaine PROFENSE, qui avait déjà présenté sa mitrailleuse GATLINGde calibre 7,62 x 51 mm lors du salon DSEI 2013 à Londres. Cette arme de calibre 12,7 x 99 mm est très similaire à la mitrailleuse M 2 HB, cependant elle diffère sur de nombreux points.

Profense PF 50 (États-Unis)

Elle fonctionne avec un moteur électrique comme sur la mitrailleuse BUSHMASTER 0.50. produite par ATK.

Le canon est pourvu d’un frein de bouche limitant le recul de l’arme (moins de 300 kg de recul). Elle mesure 1 524 mm et pèse près de 34 kg. Sa cadence de tir (avec limiteur) est donnée pour 450 à 550 coups par minute. L’arme est disponible en deux variantes : la première peut être montée sur trépied ou sur véhicule et la seconde peut être montée en coaxiale sur engin blindé ou intégrée dans une tourelle télé-opérée. L’arme est compatible avec toutes les munitions de calibre 12,7 x 99 mm.

Profense PF 50 (États-Unis)

 

Conduite de tir VINGMATE MR 500 (RHEINMETALL/Allemagne)

La firme allemande RHEINMETALL présentait la conduite de tir VINGMATE MR 500, destinée initialement aux lance-grenades de 40 mm à basse et à moyenne vélocité. Ce concept répond à  un appel d’offres généré par l’US ARMY. Cependant il peut également être adapté sur lance-roquettes AT-4 ou encore LAWM-72. Cette conduite de tir très légère (environ 300 g) se monte facilement sur rail PICATINNY et fonctionne en mode ambidextre.

Vingmate MR 500 (Allemagne)

Le système est utilisable en 0.18 seconde. Le tireur affiche la distance (affinage au mètre près) sur l’écran digital placé à l’arrière du système, après l’avoir estimée ou télémétrée. La visée s’effectue en mode « point rouge » placé sur le dessus de la conduite de tir, ou à l’aide d’un pointeur laser visible ou infrarouge. L’ordinateur balistique peut contenir les spécificités de 32 modèles de munitions. Alimenté par une batterie de type CR 123, son autonomie est de 96 heures.

Vingmate MR 500 (Allemagne)

 

Le drone MUGV (DRS Technologies/Etats-Unis)

La firme DRS Technologies présentait le drone terrestre MUGV (Modular Unnammed Ground Vehicle).

Malgré ses dimensions réduites au minimum, ce drone terrestre transporte jusqu’à 250 kg d’équipement. Sa vitesse maximale est de 18 km/h et son autonomie en pleine charge est de 7 heures. Il existe quatre modes de fonctionnement :

-        En mode « fantôme », le drone accompagne le soldat où qu’il se trouve dans la bulle de reconnaissance ;

-        En mode « évitement d’obstacle », le drone se déplace en évitant les obstacles grâce à des capteurs positionnés autour de lui ;

-        En mode « GPS », le drone suit le parcours programmé par l’opérateur ;

-        En mode « manuel », le drone est piloté à distance grâce à un OCU(Operator Control Unit).

Le MUGV est déjà prévu en quatre versions : le MUGV Squad Support (MUGV-SS) en mission de transport, le MUGV Medical Evacuation Transport (MUGV-MET) pour la partie soutien médicalisé, le MUGV Mobile Exportable Power (MUGV-MEP) en assistance électrique et le MUGV Intelligence Surveillance et Reconnaissance (MUGV-ISR) pour les missions de surveillance et de transmissions.

MUGV (États-Unis)

 

Le drone Hunter killer HERO 30 (UVISION/Israel)

La firme UVISION présentait le drone volant hunter-killerHERO 30. Ce système simple est destiné à la destruction de cibles ponctuelles de jour comme de nuit. Il est doté d’un bloc optronique avec caméra thermique.

Le HERO 30 mesures 780 mm pour une envergure de 800 mm et pèse 3 kg. Sa voilure comporte quatre ailes et quatre dérives déployables à 90°. Son endurance est de 30 minutes avec une altitude de travail de 333 à 666 mètres. Sa charge militaire est de 500 grammes.

Hero 30 (Israël)

Le drone est conditionné dans un conteneur parallélépipédique de près d’un mètre et pesant cinq kilos équipé d’une poignée de transport et d’un bipied repliable et réglable qui donne l’angle du caisson au départ de coup. Il peut être aussi intégré sur un véhicule ou sur un drone terrestre.

Cet équipement permet à une équipe de reconnaissance dans la profondeur de détruire une cible d’opportunité à une distance supérieure aux portées de tir des armes de bord. De plus l’optronique permet de valider la cible avant la destruction.

 

Les drones terrestres GUARBOT et HARV (GUARBOT/Israël)

La firme GUARBOT présentait les drones terrestres GUARBOT et HARV.

Le GUARBOT est un drone sphérique de 600 millimètres qui pèse 26 kg en configuration standard. Il peut être utilisé sur terre (vitesse d’environ 12 miles par heure) comme sur l'eau (4 miles par heure). Sa charge embarquée varie en fonction des missions : surveillance d'une zone sensible, reconnaissance d'un bâtiment, reconnaissance NRBC. Le système peut être utilisé de jour comme de nuit en modifiant ses capteurs. Sa capacité à traverser des zones humides permet notamment d’assister les unités en charge d’opération de sauvetage.

Guarbot (Israël)

Le HARV est également un drone sphérique plus petit que le GUARBOT (203 mm pour 2,64 kg). Son mode de fonctionnement est identique mais la différence majeure repose sur sa possibilité de transporter une charge explosive. D'autres solutions peuvent être mises en place à la demande de l'acheteur). Les deux systèmes peuvent être dirigés par système GPS ou à vue. La mise en œuvre est extrêmement facile et les délais de mise en œuvre rapides.

HARV (Israël)

 

EARS SWATS système de détection de départ de coup (QINETIQ/Etats-Unis)

La firme QINETIQ présentait son système de détection de départ de coup EARS SWATS. Ce système entre dans la composition de l’équipement du fantassin ou du policier et permet de connaître immédiatement la position d’un tireur.

Les parties électroniques et mécaniques ont été durcies afin de répondre aux besoins des forces armées. La partie principale repose sur un bloc de quatre microphones positionné sur l'épaule de l’utilisateur. En cas de détection, le système déclenche immédiatement (1/4 seconde) une alerte visuelle et sonore.

EARS SWAT (États-Unis)

L'ensemble des éléments qui composent l’EARS SWATS ne pèse que 427 grammes. Les deux batteries de type CR 123 permettent une autonomie de 14 heures.

Le rayon d’action est de 700 mètres en terrain ouvert. La précision est de plus ou moins 7,5° en azimut avec une marge d'erreur de 10% en profondeur.

Près de 17 500 exemplaires sont d’ores et déjà en service aux Etats-Unis au sein de l'US ARMY, de L'USMC, et des forces de police mais également dans 11 autres pays, dont les Pays-Bas.

Antenne satellite GATR 2.4 (GATR/États-Unis)

La firme GATR présentait plusieurs antennes satellitaires parmi lesquelles la GATR 2.4.

Son architecture est originale avec son antenne montée dans une sphère en matière synthétique souple, elle même fixée au sol en quatre points. Cette configuration réduit de 80% le volume et la masse d'une antenne classique : pour exemple la version avec antenne de 2,4 mètres de diamètre pèse seulement 100 kg repartis en deux valises. Le cout d’une telle antenne est également beaucoup moins important.

La GATR 2.4 résiste à des vents de 70 km/h et sa mise en œuvre s’effectue en moins de 30 minutes. Le système répond aux normes MIL STD 810 G.

 

Le véhicule de manutention HMRTF (JCB/Grande Bretagne)

Le véhicule de manutention HMRTF (High Mobility Rough Terrain Forklift) était présenté par le groupe britannique JCB.

HMRTF (Grande-Bretagne)

Cet engin agile est destiné en priorité à charger et décharger du matériel dans des camions ou dans des conteneurs. Le HMRTF, malgré sa taille, peut soulever et transporter un conteneur KC 20 vide. Sa charge d’emport est de 2,5 tonnes. Les dents du système de levage sont réglables en largeur, en hauteur et en devers afin de faciliter la manutention en fonction du volume et des éléments à manipuler.Sa taille lui permet de charger des matériels à l’intérieur d'un KC 20.

Le HMRTF pèse 8 tonnes et il est propulsé par un moteur de 165 chevaux. Sa vitesse maximale est de 84 km/h pour une autonomie d'environ 300 kilomètres. Cet engin est facilement aérotransportable sous élingues.

HMRTF (Grande-Bretagne)

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 07:20
Boeing au pied du mur dans le militaire après une défaite cinglante

 

02.11.2015 Romandie.com (AWP)

 

New York (awp/afp) - Après avoir perdu l'énorme contrat du bombardier du futur aux Etats-Unis, Boeing est au pied du mur pour relancer ses activités de défense alors qu'un rebond des dépenses militaires n'est pas attendu avant 2020-2023.

Le constructeur aéronautique se retrouve aujourd'hui exclu des deux plus importants programmes militaires américains de la décennie après la défaite concédée face à Lockheed Martin pour l'avion de combat de nouvelle génération F-35.

Une situation inédite pour un groupe ayant produit les célèbres bombardiers B-17 et B-29 de la Seconde guerre mondiale et le B-52 qui s'est illustré pendant la guerre du Vietnam. Le bombardier B-1 qu'il fabrique aujourd'hui avait été conçu par Rockwell, acquis en 2001 par Boeing.

"Les activités militaires de BDS (Boeing Defense and Space, branche militaire NDLR) ne se portent pas bien", observe Loren Thompson du Lexington Institute.

 l'exception des hélicoptères d'attaque Apache et de transport lourd Chinook, BDS est face à une montagne de difficultés: les retards s'accumulent pour l'avion ravitailleur KC-46 et il est en train de fermer son usine californienne de production de l'avion de transport militaire C-17.

Faute de commandes suffisantes pour son chasseur F/A-18 Super Hornet, l'industriel risque de ne plus jouer les premiers rôles dans le segment des avions de combat, redoute M. Thompson.

 

- Suppressions d'emplois -

Conscient des enjeux, Boeing n'exclut pas de faire appel de la décision du Pentagone d'attribuer à Northrop le contrat estimé à environ 80 milliards de dollars sur le futur bombardier LRS-B (Long range strike bomber).

En attendant, l'avionneur doit trouver une solution d'avenir pour l'activité de production des avions militaires, héritage de l'acquisition de McDonnell Douglas, estime Rob Stallard de RBC Capital.

Si les revenus de BDS sont restés stables à environ 30 milliards de dollars - soit un tiers du chiffre d'affaires total de Boeing - en dix ans, les recettes de la part militaire ont en revanche dégringolé. Le nombre de salariés a fondu de 75.000 à 50.000.

Lors des quatre dernières années, Boeing a vu la valeur de ses contrats auprès du Pentagone passer de 21,5 milliards de dollars à 18,2 milliards, en raison des coupes dans le budget.

"L'ensemble de l'industrie de défense est en train de s'ajuster aux défis budgétaires de nos clients à travers le monde", explique à l'AFP Todd Blecher, un porte-parole de Boeing.

Les observateurs, qui ne s'attendent à une reprise des dépenses militaires qu'à partir de 2020 et 2023, parient sur une réduction de la voilure, une éventualité que le groupe de Chicago n'écarte pas.

Les sites de production de St Louis (Missouri, centre), qui emploient près de 15.000 personnes, vont en faire les frais. Le F/A-18 et le F-15, dont les cadences de production ont été abaissées récemment, y sont assemblés.

Après un geste du Congrès américain, la production du F/A-18 n'est assurée que jusqu'à 2017 et celle du F-15 jusqu'en 2020 grâce à des commandes de l'Arabie saoudite.

Le nombre de suppressions d'emplois pourrait être limité par la décision de Boeing, séduit par d'importantes subventions locales, de construire une usine de production de pièces de son gros porteur 777X dans la région.

 

- Grosse acquisition ? -

Boeing fonde ses espoirs sur les programmes T-X (remplacement des avions d'entrainement de l'Armée de l'Air américaine), Uclass (drone de combat embarqué pour la Marine) et sur les perspectives à l'export du KC-46.

"Le Japon voudrait passer commande", assure Todd Blecher et il est plus que probable que le groupe va participer à l'appel d'offres sur les avions radar de surveillance du sol JStars aux Etats-Unis et celui sur le remplacement du F/A-18C en Finlande.

L'avionneur compte en outre sur les versions militaires de ses avions civils (737 pour l'avion de patrouille maritime P-8A par exemple) et veut être, affirme-t-il, le principal interlocuteur du Pentagone pour les très lucratifs services de maintenance.

Le développement des satellites militaires et civils est également un relais de croissance qu'examine Boeing mais l'industriel doit, estiment les analystes, acquérir un acteur majeur de l'industrie comme Northrop Grumman pour véritablement relancer ses activités militaires. Cela lui permettrait de récupérer le programme de bombardier lourd.

Boeing se refuse à commenter, une réticence sans doute due au fait que le secrétaire américain à la défense Ash Carter a prévenu en septembre qu'il s'opposerait à la consolidation de grands acteurs par souci de concurrence.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:50
Airbus à la recherche d’alternatives pour le « cas Atlas »

L’A400M devait contractuellement être en capacité d’assurer le ravitaillement en vol des Caracal français, acheté à l’origine avec les kits de ravitaillement idoines (Photomontage)

 

2 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Airbus semble avoir pris le « problème A400M » à bras le corps. La capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères est maintenant l’objet d’un projet de recherche spécifique, a annoncé le directeur de la division « Military Aircraft » d’Airbus Defense and Space, Fernando Alonso.

 

S’exprimant devant la presse le 26 octobre, Fernando Alonso a confirmé que l’A400M ne pourrait tout simplement pas assurer de mission de ravitaillement d’hélicoptères dans sa configuration actuelle. « C’est physiquement impossible compte tenu de la longueur des tuyaux, étant donné le sillage de l’avion et la puissance des hélicoptères devant être ravitaillés, » a rappelé Alonso. Les moteurs TP400 de l’Atlas occasionnent en effet de trop importantes turbulences à l’arrière de l’appareil. « Les hélicoptères sont en mesure de se placer en pré-position derrière l’avion, mais maintenir cette position pour le ravitaillement est extrêmement difficile pour les équipages d’hélicoptères, » ajoute Eric Isorce, directeur des opérations et des essais en vol chez Airbus Defence and Space.

 

Alonso a en outre rappelé que, une fois en position de ravitaillement à l’arrière de l’appareil, les pilotes d’hélicoptères pourraient ne plus être en mesure de voir l’empennage horizontal de l’A400M, une situation décrite comme « potentiellement dangereuse ».

 

Néanmoins, face à l’intérêt récurrent des pays utilisateurs pour cette capacité, Airbus a affirmé avoir démarré un travail de recherche en collaboration avec des institutions et laboratoires spécialisés. Et l’avionneur de proposer des solutions alternatives basées sur d’autres plateformes de son catalogue. Le ravitaillement en vol est en effet une fonction vitale pour les hélicoptères alloués principalement à des missions spéciales appelées à se dérouler, entre autres, dans le vaste et hostile environnement sub-Saharien. Et ce n’est qu’une des capacités réclamées contractuellement par les utilisateurs dont le développement a pris du retard.

 

Première solution évoquée par Airbus : allonger les tuyaux. Bien qu’ « extrêmement difficile à accomplir » dans l’immédiat, Airbus ne compte pas abandonner cette capacité. L’une des options évoquées serait donc d’utiliser des tuyaux d’une longueur de 36 ou 45 mètres au lieu des 27 mètres actuels, ce qui permettrait aux équipages d’hélicoptères de ravitailler à une distance de sécurité appréciable.

 

Seconde option : piocher dans le panel d’avions existant. Airbus DS pourrait en effet envisager l’installation de systèmes de ravitaillement en vol sur son avion de transport tactique CASA C-295. Ce kit, utilisant un tuyau souple déroulant et permettant le transfert de 6000 litres de carburant, devrait en 2016 être l’objet d’une campagne d’essais en vol afin de confirmer la faisabilité du kit. Une première série d’essais menée sur C-295 en 2015 aurait déjà permis d’éliminer le problème des turbulences liées aux turbopropulseurs. Le système serait également adaptable aux CN-235, malgré une capacité d’emport moindre, précise Airbus Military Aircraft.

 

Ce besoin urgent d’assurer le ravitaillement en vol d’hélicoptères durement éprouvés en OPEX se reflète enfin dans une troisième solution, proposée cette fois par le ministère de la Défense : l’achat de quatre avions de transport Hercules C-130, dont deux devraient être équipés pour ce type de mission. Les autorités françaises responsables auraient déjà contacté l’US Air Force à ce sujet, a récemment rappelé Laurent Collet-Billion, délégué général pour l’armement (DGA), devant la commission parlementaire en charge de la Défense.

 

La DGA envisage également l’achat quatre C-130H de seconde main auprès de pays européens, dont deux seraient destinés au transport et deux, logiquement, au ravitaillement en vol des voilures tournantes françaises et modifiés par une compagnie spécialisée. Le budget de 330 millions d’euros alloué dans ce but au sein de la LPM 2014-2019 révisée serait trop faible pour permettre l’acquisition de modèles KC-130J proposés par Lockheed Martin, mais la DGA pourrait choisir un mix de modèles H et J pour compenser la contrainte budgétaire, précise Laurent Collet-Billion.

 

La balle est donc dans le camp de l’avionneur, qui, malgré les turbulences techniques rencontrées, espère toujours certifier la capacité de ravitaillement en vol de son A400M dans le courant de l’année 2016.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:45
Opération Turquoise - photo Ministère de la Défense

Opération Turquoise - photo Ministère de la Défense

 

02.11.2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’association Survie a déposé lundi une plainte pour complicité de génocide au Rwanda en 1994 visant des responsables français de l’époque, a appris l’AFP de sources concordantes.

 

Cette plainte contre X vise « des responsables français en lien avec des crimes contre l’humanité commis au Rwanda », a annoncé Survie dans un communiqué.

L’association s’est refusée à tout autre commentaire avant une conférence de presse mardi.

La plainte a été déposée lundi au pôle génocide et crimes de guerre du tribunal de grande instance de Paris, a précisé une source judiciaire.

En une centaine de jours, quelque 800.000 personnes, en immense majorité des tutsi, ont été massacrées à partir d’avril 1994.

Ces tueries avaient été déclenchées après la mort du président hutu Juvénal Habyarimana dans un attentat contre son avion.

L’attitude des autorités françaises, soutiens du pouvoir hutu d’Habyarimana, a été mise en cause. Le président rwandais Paul Kagame, arrivé au pouvoir après le génocide, a notamment accusé Paris d’avoir soutenu le pouvoir hutu et d’avoir été un acteur des tueries.

Paris a toujours catégoriquement démenti toute implication dans les massacres.

Une enquête est déjà en cours sur le rôle de l’armée française pendant les tueries. Elle avait été déclenchée par une plainte déposée en 2005 par des rescapés mettant en cause l’opération militaro-humanitaire Turquoise (2.500 soldats français, de fin juin à fin août 1994).

Etaient notamment ciblés les massacres de la région de Bisesero (ouest), haut lieu de résistance tutsi face aux milices génocidaires.

Les plaignants reprochent à des militaires français de s’être présentés le 27 juin 1994 dans cette zone, d’avoir promis aux réfugiés tutsi de revenir, de ne l’avoir fait que le 30 juin. Un délai de trois jours durant lequel des massacres étaient commis.

L’enquête porte aussi sur Murambi (sud-ouest), un camp où s’étaient réfugiés des Tutsi. Les Français sont accusés par certains plaignants d’avoir laissé des miliciens hutu venir y chercher leurs victimes.

Une autre enquête porte sur un contrat d’assistance militaire et de fournitures d’armement, conclu entre l’ex-officier de gendarmerie Paul Barril, et le gouvernement rwandais (GIR) pendant les tueries de 1994, alors qu’un embargo international avait été imposé par l’ONU.

Dans le cadre d’une autre instruction, celle menée à Paris sur l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana, le quotidien Libération avait révélé en 2012 la présence de quinze missiles Mistral, alors interdits à la vente, au sein de l’arsenal de l’armée rwandaise, juste avant le déclenchement du génocide.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:45
photo EMA

photo EMA

 

02.11.2015 Noël Ndong - adiac-congo.com

 

La Grande Muette à Paris, a fait le point sur la situation Barkhane au Mali et Sangaris en Centrafrique, le 29 octobre.

 

Selon le ministère,  à la fin du mois d’octobre, la situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent. Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel ( Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. La semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile. Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal ),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement d'hélicoptères de manœuvre à N’Djamena (Tchad).

 

Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action, souligne le ministère de la Défense. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations.

 

Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, date du lancement de Barkhane, explique la Grande Muette.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasses. Le drone Reaper a battu son nouveau record  d’endurance en effectuant près de 25h06 de temps de vol.

 

Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane, souligne-t-on au ministère.

 

Le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes, a indiqué le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.  Depuis janvier 2014  dans le cadre des opérations  Serval puis Barkhane,  ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey au Niger pour  renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:55
photo Isabelle Helies - Sirpa Terre

photo Isabelle Helies - Sirpa Terre

 

30/10/2015 DICOD

 

Jeudi 29 octobre, François Hollande, président de la République, a inauguré avec Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le 1er centre du service militaire volontaire (SMV) à Montigny-lès-Metz (Moselle).

 

Accueilli par le général Jean-Louis Paccagnini, gouverneur militaire de Metz, François Hollande accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré le premier centre du service militaire volontaire (SMV), à Montigny-lès-Metz (Moselle). Ils ont ensuite visité les structures du SMV et rencontré les jeunes volontaires avant de se rendre à une réunion avec les élus au conseil départemental de Meurthe-et-Moselle.

 

Aux côtés du chef de l’Etat, de nombreuses autorités gouvernementales étaient présentes notamment Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire auprès du ministre de la Défense, Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget auprès du ministre des Finances et des Comptes publics. Du côté militaire, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, et le général Vianney Pillet, commandant le SMV, ont accompagné le chef des armées dans l’inauguration de ce nouveau dispositif.

 

Ce centre accueille depuis le 15 octobre dernier les 90 premiers volontaires (dont près de 30% de filles). Deux autres établissements ouvriront leurs portes dans les mois à venir : celui de Brétigny-sur-Orge (Essonne) le 3 novembre, celui de La Rochelle (Charente-Maritime) le 13 janvier 2016.

 

La montée en puissance rapide du dispositif est une réussite avec 242 candidatures réceptionnées au centre lorrain, plus de 210 au centre d’Ile-de-France et une centaine à celui de Poitou-Charentes.

Les postulants ont entre 18 et 25 ans, sont peu ou pas diplômés, très majoritairement issus de la région d’implantation du centre. Les trois quarts d’entre eux ont été orientés vers le SMV par les missions locales.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:55
L'armée de terre française 1978-2015. Bilan de 37 années d'opérations ininterrompues

 

19/06/2015  - CDEF/DREX/COMDIV/Col Esnault

 

Mai 2015. Depuis 1978, l’armée de Terre a participé à 70 opérations extérieures et est intervenue une centaine de fois sur le territoire national.
Ce cahier se propose de survoler ces 37 années d’opérations, en les replaçant dans le contexte des grandes évolutions de la défense et de la physionomie de l’AdT.

 

Depuis 1978, année du déclenchement d’opérations au Liban et de nouvelles opérations au Tchad, l’armée de terre (AdT) a été engagée dans près de 70 opérations extérieures, pour l’essentiel en Afrique.

Au-delà de ses multiples évolutions d’organisation liées au contexte stratégique et économique, elle n’a ainsi jamais cessé de combattre, dans des configurations et des modes d’action d’une très grande variété. Pour remplir ses missions, elle s’est toujours appuyée sur les fondamentaux de la manœuvre aéroterrestre tout en conduisant, dans tous les domaines, les adaptations nécessaires pour accroître son efficacité.

L’AdT est également intervenue une centaine de fois sur le territoire national (TN), en métropole et outremer, lors de missions de sécurisation (Vigipirate, sommets internationaux et grands évènements mémoriels ou sportifs), de secours aux populations (catastrophes naturelles ou épisodes climatiques) ou encore de soutien des services de l’Etat (dépollution côtière, pandémies, transports divers).

Cette période d’opérations continues est scindée en deux phases par la rupture de 1991, marquée par la fin de l’empire soviétique, la guerre du Golfe et le début des conflits balkaniques :

- 1978-1991 : dans un contexte de la Guerre froide et d’armée mixte (Livre blanc de 1972), les forces terrestres (FT) sont projetées dans des opérations extérieures le plus souvent nationales, en Afrique et au Moyen- Orient. Cette période est également l’objet d’une réflexion sur l’emploi des forces sur le territoire national, qui demeure centrée sur la défense opérationnelle du territoire (DOT), laquelle ne sera jamais mise en oeuvre.

 

- 1991-2015 1 : dans un contexte de recomposition stratégique brutale liée à l’effondrement du monde communiste, d’une armée de terre professionnalisée, de trois Livres blancs (1994, 2008, 2013), d’une déflation d’effectif continue et globalement considérable, l’armée de terre est employée dans des opérations extérieures le plus souvent multinationales sur tous les continents, alors que d’importants progrès sont accomplis dans l’emploi des FT sur le territoire national. Il est plus concret, plus visible et il est surtout plus attendu.

Sans prétendre à l’exhaustivité, ce cahier du RETEX se propose de survoler ces 37 années d’opérations, en les replaçant dans le contexte général des grandes évolutions de la défense et de la physionomie de l’armée de terre pour chacune des phases clés de cette période, et de se focaliser ensuite sur les opérations et leurs enseignements majeurs.

Sommaire

Introduction

Chapitre I - 1978-1991 : les interventions centrées sur l'Afrique et le Liban d'une armée de terre à deux vitesses

  • 1.1  Physionomie de l'armée de terre
  • 1.2  Physionomie des opérations
  • 1.3  Enseignements majeurs

Chapitre II - 1991-2015 : les opérations tous azimuts d'une armée de terre professionnelle

  • 2.1  Première phase : les opérations de stabilisation d'une armée professionnalisée
  • 2.2  Deuxième phase : 2007-2015  les opérations durcies d'une armée de terre mature

Conclusion

Annexe

Bibliographie succincte

 

L'armée de terre française 1978-2015 . Bilan de 37 années d'opérations ininterrompues (format pdf, 4 MB).

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:50
Hybrid tactics: ISIL & Co.

 

28 October 2015 Florence Gaub Alert - No47 - EU ISS

 

In the Middle East and North Africa (MENA), hybrid warfare differs somewhat from that of state actors like Russia. In this region, it is non-state actors (which often harbour state-like ambitions) that employ hybrid tactics to target governments they deem illegitimate. And, more often than not, their use is determined by resource constraints rather than tactical considerations.

Though hybrid tactics have long been present in the MENA, it was in the summer of 2006 during Hizbullah’s conflict with Israel that they really came to the fore. The Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL), which gained notoriety in the summer of 2014 following its rapid expansion, is taking this regional hybrid trend to the next level of territoriality.

 

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:35
Royal Air Force A400M Atlas aircraft visits Japan

 

26 October 2015 British Embassy Tokyo

 

First-ever landing of RAF aircraft at JASDF base marks burgeoning UK-Japan defence relations.

 

The Royal Air Force (RAF) A400M Atlas transport aircraft visited Japan during 23-25 October 2015. The aircraft landed at Miho Base (Tottori prefecture) of the Japanese Air Self Defence Force (JASDF). Crew from 70 Squadron and 24 Squadron based in RAF Brize Norton met with counterparts in the JASDF 403 Squadron of the 3rd Tactical Airlift Wing. This was the first time for an RAF aircraft to land in a JASDF base. During the stay at Miho Airbase, JASDF and RAF crew exchanged opinions about their aircrafts.

Squadron Leader Stu Patton, Captain of the flight, commented:

I feel privileged to visit Japan. From start to finish, it has been a phenomenal experience. The crew had an excellent opportunity to learn about capabilities of JASDF aircraft and have been honoured by the hospitality offered by our hosts at Miho Airbase. We are in different parts of the world, but we share a similar culture as air transport officers. I look forward to working even closer with Japanese colleagues as their new C-2 transport aircraft comes into service in the near future.

This is also the first time for the A400M Atlas to fly to the Far East. Before coming to Japan, the aircraft and crew visited locations including Subang (Malaysia) and Seoul for the Aerospace and Defence Exhibition.

 

Further information

More information about the A400M Atlas

More information about RAF Brize Norton

More photos can be found at the British Embassy Flickr

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:35
photo J.Bellenand - Marine nationale

photo J.Bellenand - Marine nationale

 

27 Octobre 2015 Marine Nationale

 

Vendredi 09 octobre, il régnait une ambiance particulière au « Faré Taofe » de la flottille 25F.

 

Même un non-initié aurait pu ressentir ce mélange d’émotion salée et de gaité aérienne propre aux grands évènements de l’aéronautique navale.

 

Ce jour-là, vers 10h30, une petite troupe constituée de marins du ciel du  groupement aéronautique militaire (GAM)  de FAA’A (Tahiti) et de techniciens de « SABENA technics » attendait de pieds ferme le retour du FALCON200 « Gardian » numéro T65.

 

À son Bord le Maître principal Robert MIGNONE vient de franchir le cap symbolique et rare dans ce milieu, des 10.000 heures de vol.

 

Soit un an, un mois, vingt jours et 21 heures passées à faire de la surveillance depuis les airs.

 

L’accueil qui lui fut réservé était à la hauteur de cette carrière extraordinaire, débutée voilà près de 40 ans.

 

Un parcours riche en aventures qui l’ont mené du pont encombré des porte-avions aux étendues immenses de l’Afrique et du Moyen-Orient ; à bord de machines volantes telles que le Breguet Alizé, le Douglas DC3 ou encore le Breguet Atlantique 2. Combien d’histoires de chasse aux sous-marins, de vols en zones hostiles ou de sauvetages de naufragés...

 

Et le « cipal » ne compte pas pour autant raccrocher sa belle combinaison de vol.

 

Falcon 50 :

Le  Falcon 50 est un avion de surveillance et d’intervention maritime (AVSIMAR), remplissant des missions de :

- surveillance (ZEE, approches maritimes), recherche de renseignement ;

- secours (SECMAR (secours maritime), SAR (search and rescue)) ;

- lutte contre les pollutions maritimes ;

- surveillance et police des pêches ;

- surveillance et lutte contre les trafics illicites (narcotrafic, piraterie, immigration clandestine).

 

Caractéristiques :

Longueur : 18,80 mètres ; Envergure : 18,90 mètres; Vitesse: 685 km/h ou 370 nœuds; Hauteur : 6,97 mètres ; Masse à vide : 9 150 Kg ;  Masse maximale : 18 500 Kg ; Motorisation : 3 réacteurs à double flux Garrett  TFE 731-3-1C de 1,6 tonnes de poussée unitaire ; Vitesse : 685 km/h ou 370 nœuds ; Distance franchissable : 2 700 nautiques ; Rayon d'action : 1 300 nautiques ; Autonomie : 6h30 ; Distance franchissable : 2 700 nautiques ; Plafond : 45 000 pieds ; Équipage : 5 personnes ; Equipements électroniques : Radar Thales Ocean Master 100 ,Tourelle FLIR Chlio , Système de transmission Inmarsat C          

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:55
Une remise de képis blancs au Mont Saint-Michel, le 3 novembre

 

11.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

La cérémonie de remise du képi blanc conclut le premier mois de formation des jeunes engagés volontaires de la Légion étrangère. Elle marque l’entrée de ceux-ci dans la famille légionnaire. Dans ce cadre, une cérémonie se déroulera le 3 novembre prochain à 17h sur l’esplanade ouest du Mont Saint-Michel.

Une section, composée de soixante engagés volontaires venant du monde entier, coiffera le képi blanc pour la première fois et promettra de servir avec Honneur et Fidélité.

A cette cérémonie sera présent le général de corps d’armée de Saint Chamas, officier général de la zone de Défense et de sécurité Ouest et commandant la zone terre Nord-Ouest, et ancien commandant de la Légion étrangère. 

Le lieutenant-colonel Geoffroy Desgrees du Lou, chef du bureau instruction et entrainement, représentera le lieutenant-colonel Nicolas Dufour, chef de corps du 4e Régiment étranger.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:55
Colloque annuel du CDSE 2015 - SECURITE 2020 : NOUVELLES MENACES, NOUVELLES REPONSES - 10 déc. 2015

 

source CDSE

 

Ouverture des inscriptions : Septembre 2015

Animation de la journée : Laurance NKAOUA (Les Echos)

 

9H00 OUVERTURE DES TRAVAUX
Patrice CAINE (Président Directeur Général de THALES), Alain JUILLET (Président du CDSE)

 

9h30 Conférence
Comment les entreprises peuvent-elle se préparer à la guerre de demain ?

 

10H00 / Menaces d’aujourd’hui et de demain. Comment les entreprises peuvent-elles s’y préparer ?
Cyber menaces, déstabilisation, virtualisation des fraudes, trafics illicites transnationaux, kidnapping, radicalisme… L’éventail des menaces visant les entreprises est vaste. Est-il possible de définir une cartographie des principales menaces visant les entreprises ? Est-il possible d’avoir une meilleure détection précoce ? A quoi les entreprises doivent-elles se préparer ? Existent-ils des menaces émergentes qui risquent à terme de devenir des menaces majeures pour les entreprises ? Quels sont les partenariats publics / privés qu’il convient d’engager pour y faire face ?

 

11h15/ Pause

 

11H45/ Nouveaux regards sur les métiers de la sécurité
Dans un monde globalisé où les menaces sont de plus en plus polymorphes, quel est et quel devra être le profil des praticiens de la sécurité en 2020 (consultant, analyste, responsable sécurité, etc.) ? Quel profil recruter en 2015 pour avoir un bon directeur sécurité en 2020 ? Va-t-on avoir une recomposition des métiers de la sécurité ? Le métier de détective privé par exemple va-t-il être supplanté par celui de consultants ou d’analyste en cyber sécurité ? Face à la multiplication des crises médiatiques, faudra-t-il également revoir le profil des experts de la gestion de crise ? Face à l’évolution technologique, faudra-t-il de nouvelles expertises ? Quelles seront les formations nécessaires ?

 

13H00 : Déjeuner

 

14h30/ Témoignage  : Denis FAVIER (Directeur général de la gendarmerie nationale) : nouvelles formes de crise gérées par les forces de l’ordre (prise d’otage multiples, black bloc, nouvelles violences).

 

15h30/ La sécurité en 2020  : comment conjuguer nouvelles technologies et sécurité (drones, imprimantes 3D…)
De nouvelles technologies de sécurité (drones, robots, imprimantes 3D, etc.) connaissent un essor important. Quelles vont être leur place dans les années à venir ? A-t-on une idée des besoins des entreprises en la matière ? Sait-on déjà ce qui pourra être efficace ou au contraire déficient ? Quelle en sera l’acceptation sociale ? Quel en sera l’impact sur l’emploi (Plusieurs startups de la Silicon Valley commencent à développer et à commercialiser des robots de gardiennage à un prix compétitif) et les compétences des personnels de sécurité ? Quels risques représentent-elles ? Par exemple si un robot de surveillance se fait hacker par un compétiteur, quid de la responsabilité en cas d’accident impliquant une atteinte à l’intégrité physique d’un humain ? Voici quelques questions à laquelle cette table ronde devra répondre.

 

16H30 / CLOTURE

 

Lieu : OCDE, 2 rue André Pascal – 75016 Paris.

Pour plus d’information : julien.marcel@cdse.fr

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:20
Jeff Babione Named F-35 Program Leader

 

Oct 29, 2015 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

Lockheed Martin (NYSE:LMT) announced today that Jeff Babione has been named the executive vice president and general manager of the F-35 Program, effective January 1, 2016. Babione succeeds Lorraine Martin who has been appointed to the newly created position of deputy executive vice president, Mission Systems and Training (MST).

As head of Lockheed Martin’s F-35 team, Babione will lead development, production, and sustainment efforts across the three F-35 variants for 13 military services in nine partner countries and a growing list of foreign military sales customers. Under his leadership, the F-35 team will focus on completing the System Development and Demonstration Program, ramping up production and supporting the Initial Operational Capability of the U.S. Air Force in 2016 and the U.S. Navy in 2018.

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:55
photo 3e RPIMa

photo 3e RPIMa

 

28.10.2015 par 3e RPIMa - Armée de Terre

De lundi à mercredi, un stage de sensibilisation aux risques en zones de conflits s’est déroulé pour 24 étudiants en journalisme. Après les cours théoriques dispensés dans les murs de la caserne Laperrine, les mises en situation pratiques ne se sont pas faites attendre. Durant deux jours, entre Carcassonne et le terrain militaire de Villemaury, les futurs reporters ont été initiés à l’orientation, au secourisme de combat, aux techniques de défense individuelles. Insérés dans un groupe de combat de l’infanterie, progressant en zone hostile, ils ont également pu toucher du doigt les conditions réelles d’une intervention.

 

Reportage photos

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:55
La dernière bataille de France (éd. Gallimard).

La dernière bataille de France (éd. Gallimard).

 

26 oct. 2015 Vincent Lamigeon - Supersonique

 

Un brûlot, doublé d’un cri d’alarme. Vincent Desportes, général de division de l’armée de terre et indéfectible libre-penseur de la chose militaire, publie ce jeudi 29 octobre un livre au titre éloquent : La dernière bataille de France (éd. Gallimard). Tout part d’un constat : jamais l’armée française n’a été mobilisée sur autant de fronts, y compris sur le territoire national avec l’opération Sentinelle ; pourtant,  les moyens qui lui sont alloués sont en constante diminution depuis 25 ans : 3% du PIB en 1982, 1,7% en 2011, 1,44% en 2015. « Réveillons-nous, écrit Vincent Desportes. Ce n’est pas parce que l’Europe est en paix depuis 70 ans que cela durera ».

 

Face à la multiplication des menaces (en Afrique, au Moyen-Orient, mais aussi sur le territoire national), la France et l’Europe continuent de désarmer, déplore l’auteur. Qui qualifie même les lois de programmation militaire successives (LPM) de « lois de déprogrammation militaire » : « De 1982 à 2014, le PIB a crû annuellement de 1,8% en moyenne, contre 0,15% pour le budget de défense, écrit le général Desportes. Il s’agit donc bien d’un redéploiement de la dépense publique au détriment de l’effort de défense. »

 

Vincent Desportes frappe tout aussi fort sur le « mépris » des politiques vis-à-vis des armées, symbolisé par la suppression de 63 000 postes entre 2009 et 2019 malgré la légère inflexion de l’actualisation de la LPM, que l’auteur salue comme un premier pas. « Aucune autre administration n’a connu depuis vingt-cinq ans une telle diminution de crédits, aucune n’a subi autant de réformes au détriment de l’efficacité : tout cela sans manifester bruyamment, sans bloquer le pays, et en poursuivant au mieux les missions de défense. »

 

La France ne doit pas compter sur le soutien américain pour pallier ses lacunes militaires, estime Vincent Desportes, pour qui « le soldat Ryan ne viendra plus ». Les Etats-Unis, au « leadership de plus en plus vacillant », se détournent de l’Atlantique pour se réorienter vers le Pacifique.  L’OTAN ? Elle n’est « pas inutile », mais « elle donne aux Européens un faux sentiment de sécurité, une bonne excuse pour renoncer à leurs propres moyens de défense ». La défense européenne ? Elle est aujourd’hui « dans le coma », plombée par l’hétérogénéité  politique, économique, géostratégique des Etats. « La démarche des petits pas ne fonctionne pas », estime Vincent Desportes, pour qui « l’addition des faiblesses n’a jamais créé la force ».

 

La conclusion du général Desportes est terrible : « La France doit le savoir : elle n’est plus défendue ». La France doit donc réinvestir dans sa défense, et d’urgence, estime l’auteur, qui fait sien l’adage bismarckien, pour qui « la diplomatie sans les armes, c’est la musique sans les instruments ». Pas de soft power sans hard power. Pas de place au conseil de sécurité pour la France, qui « ne va pas de soi aujourd’hui », sans puissance militaire affirmée.

 

Que faire ? Remonter à un niveau de dépenses militaires de 3% en 2025, écrit Vincent Desportes. En finir avec l’illusion du « technologisme », qui aboutit à des armements ultrasophistiqués, ruineux et à l’efficacité contestable face aux menaces asymétriques actuelles. Et revenir sur la sanctuarisation de la dissuasion nucléaire (3,5 milliards d’euros par an environ), qui a des « angles morts » et «[réduit] dangereusement nos capacités conventionnelles ».

 

L’auteur, qui s’était déjà largement exprimé sur le sujet, critique ainsi la composante aéroportée de la dissuasion (par avion d’armes, depuis une base ou le porte-avions) et le principe de « permanence à la mer » (au moins un sous-marin lanceur d’engin en position de tirer ses missiles balistiques). D’où des questions qui fâchent : « Etre capable de raser Pékin est-il d’un intérêt stratégique pour nous ? […] Quelle menace dissuaderions-nous avec 300 têtes [nucléaires] que nous ne dissuaderions pas avec 150 ? »

 

Comme les précédentes prises de positions du général Desportes, le livre risque d’en agacer plus d’un  à l’hôtel de Brienne et à Balard, tant l’attaque est rude à l’endroit des politiques, mais aussi des chefs militaires jugés trop timorés. Mais l’ouvrage a l’immense mérite de dresser un état des lieux largement partagé dans les armées, sans que celles-ci puissent vraiment en faire état.

 

La dernière bataille de France, Vincent Desportes (éd. Gallimard), 21 euros, à paraître le 29 octobre

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29 Octobre 2015 Capitaine de vaisseau Didier Piaton - Cols Bleus

 

Les marines riveraines de la Méditerranée maintiennent un niveau d’activité important. Si cette activité est bien entendue adaptée aux aléas de la situation économique et à l’ambition stratégique de leur pays, certaines, comme la Marine égyptienne qui vient de faire l’acquisition auprès de la France d’une frégate ultra-moderne et de deux porte-hélicoptères d’intervention[1], sont en plein renouveau. De son côté, la VIème flotte américaine est toujours bien présente auprès des forces navales de l’OTAN.

 

Aux côtés de ces acteurs traditionnels, la Méditerranée voit désormais arriver ou revenir de nouveaux visages : en cette année 2015, des manœuvres navales ont réuni, dans une configuration inédite, près de dix bâtiments de guerre russes et chinois en Méditerranée orientale.

 

L’intérêt stratégique de cette mer ne se dément pas depuis que l’empire Romain, comme pour tenter d’établir une continuité physique, l’a baptisé « mare nostrum ». L’actualité récente est dominée par ce théâtre. La crise migratoire qui puise ses sources dans les conflits qui prospèrent aux confins de l’espace méditerranéen, est le dernier et triste témoignage de son instabilité.

 

La Marine, qui dispose à Toulon du premier port militaire d’Europe, connaît bien l’espace méditerranéen. Elle y œuvre en permanence dans des missions très variées : déploiement continu depuis plus d’un an de frégates en Méditerranée orientale (frégates Montcalm puis La Fayette) ;  lutte contre les trafics illicites, comme les trafics d’êtres humains, mission dans laquelle la frégate Courbet est déployée dans le cadre de l’opération européenne désormais baptisée EUNAVFOR SOPHIA ; protection de nos approches maritimes et défense maritime du territoire ; sécurisation des voies maritimes, artères vitales de l’économie mondiale ; entretien d’une connaissance de l’environnement essentielle à notre autonomie stratégique ; préservation d’un environnement marin fragilisé par la pollution et la surpêche ; sauvetage de vies humaines.

 

Afin de donner à la protection du territoire national une indispensable profondeur, le commandant de la zone maritime Méditerranée entretient d’étroits partenariats avec les pays riverains. De tels échanges apportent une contribution essentielle à la sécurité globale et à la prévention des conflits.

 

Dans cet environnement complexe, riche et stimulant, nos marins incarnent quotidiennement les valeurs de combativité et de solidarité de la marine. Les actions déterminantes conduites par nos frégates, par nos sous-marins d’attaque, par nos avions de patrouille et de surveillance maritime ainsi que par les patrouilleurs de haute mer (Commandant Birot et Commandant Bouan lors des sauvetages de naufragés en mission Frontex), l’illustrent parfaitement.

 

[1] Il convient de rajouter la commande de 4 corvettes de type go-wind

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:50
Pre-deployment training for CSDP missions


22.10.2015  European Security and Defence College (ESDC)
 

The European Security and Defence College (ESDC), with its network institutions and Civilian Planning and Conduct Capability (CPCC), has developed a programme of pre-deployment training for CSDP missions. The standardised curriculum has been approved by all EU Member States in the ESDC Steering Committee.

The pre-deployment training (PDT) is designed to harmonise the management culture of CSDP missions and to ensure that deployed personnel have the knowledge and skills necessary to be maximally operational.

The PDT includes, for example, modules on the operational principles of CSDP missions, mission management, CSDP guidelines on mentoring and advising, reporting, the CSDP Code of Conduct, gender mainstreaming, security sector reform (SSR) and coordination of different EU instruments in the field. Each participant will receive a mission-specific briefing from the relevant CPCC desk. The course includes eLearning, amounting to about 16 hours of study. This includes eHEST, completion of which is a pre-requisite for the course.

The course is open to civilian and police personnel from EU Member States and from CSDP missions. The course is also open to third countries which second personnel to CSDP missions. It is aimed primarily at personnel already selected for a CSDP mission.

Applications (standard CSDP mission application forms) are to be sent to
secretariat-esdc@eeas.europa.eu by seconding authorities or CSDP missions.

The training is organised on monthly basis. This arrangement makes it possible to deploy personnel to missions directly after the course.

 

Scheduled pre-deployment training courses:

1-4/12/2015

26-29/1/2016

23-26/2/2016

26-29/4/2016

24-27/5/2016

28/6-1/7/2016

27-30/9/2016

25-28/10/2016

29/11-2/12/2016

Further information is available from secretariat-esdc@eeas.europa.eu and in Schoolmaster.

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:50
Hybrid operations: lessons from the past

 

28 October 2015 Jan Joel Andersson Brief - No33 - EU ISS

 

The security situation in and around Europe has changed dramatically over the past two years. The conflict in Ukraine and the success of the Islamic State (IS) in the Middle East and North Africa have put territorial defence and homeland security back on the agenda in Europe.

Hybrid threats and operations against the EU and its partners are real and urgently need to be addressed. After some 20 years of focusing on overseas crisis management activities, the EU and its member states are now facing the challenge of building capabilities to protect and defend security at home. During the European Council summit in June 2015, the EU Heads of States and Governments acknowledged the importance of hybrid threats, and now both the EEAS and the EDA are engaged in assessing their implications for capability development in Europe. 

 

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:35
Philippines: China Waits For The Americans To Come And Go

 

October 26, 2015: Strategy Page

 

The Philippines and its closest neighbors are slowly losing control of their offshore waters to increasingly aggressive Chinese claims. The Philippines faces losing control of 80 percent of its waters in the West Philippine Sea while Malaysia loses 80 percent of its coastal waters off Sabah and Sarawak. Vietnam loses half its coastal waters while Brunei loses 90 percent. Even Indonesia loses 30 percent of its coastal waters facing the South China Sea. These losses include several known offshore oil and natural gas fields and a number of areas that have not been explored yet plus lucrative fishing grounds and control over vital shipping routes. China is going all this by ignoring the 1994 Law of the Sea treaty (as well as at least two other similar treaties. The widely adopted (including by China) 1994 agreement recognizes the waters 22 kilometers from land “national territory” and under the jurisdiction of the nation controlling the nearest land. That means ships cannot enter these "territorial waters" without permission. More importantly the waters 360 kilometers from land are considered the Exclusive Economic Zone (EEZ) of the nation controlling the nearest land. The EEZ owner can control who fishes there and extracts natural resources (mostly oil and gas) from the ocean floor. But the EEZ owner cannot prohibit free passage or the laying of pipelines and communications cables. While this agreement eliminated or reduced many of the existing or potential disputes it did not completely deal with all of them. Thus some nations keep violating the agreements, usually because they feel their claims supersede the international agreements. China is the most frequent offender. For example China claims that American electronic monitoring ships are conducting illegal espionage while in the Chinese EEZ. But the 1994 treaty says nothing about such matters. China is simply doing what China has been doing for centuries, trying to impose its will on neighbors, or anyone venturing into what China considers areas that should be under its control. China is not alone, but because China is pushing the limits of how the 1994 law can be interpreted (or misinterpreted) other nations with similar opportunities to lay claim to crucial chunks of the seascape are ready to emulate China if some of the more aggressive Chinese ploys actually work. This is one reason why China faces strong opposition from nations worldwide.

 

Thus while the United States recently announced that it will send warships and military aircraft through areas of the South China Sea that China openly claims as “sovereign Chinese territory” that does not seem to be stopping the Chinese from harassing Filipino ships and fishing boats in disputed (but legally Filipino according to the treaty) waters. This time the United States has said it will move within 22 kilometers of newly established Chinese bases in the South China Sea. China insists that these islands (some of them artificial and recently built) are “sovereign Chinese territory” but the rest of the world disagrees and China will, at the very least, be embarrassed by this American show of force. China will back off when the United States (or even Japan or Taiwan) move through disputed waters with warships but will continue to go after unarmed “intruders”. The Philippines and its neighbors need an ally who is willing and able to stick around and get China to back off. So far, such an ally has not appeared.

 

The Moslem separatist group MILF is working on implementing its recently signed peace deal for the largely Moslem areas in the south. There is a problem down there in that a sizable minority of southern Moslems (ten percent or more) want to hold out, and keep fighting, to establish a separate Moslem state in the south. MILF leaders know this is impossible because a majority of the people in the south are opposed. That includes a majority of the Moslems and the nearly all the non-Moslems in the south. Moslems are only eight percent of all Filipinos, and an even smaller proportion of the economic activity. MILF wanted control of more of the economy, which meant control of "ancestral Moslem areas" in the south that are now populated by Christians. The Christian majority refused to allow domination by Moslems in a larger and more autonomous Moslem south. MILF settled for a smaller autonomous area that had a Moslem majority. This issue is still a big deal for many Moslems and could still turn into an armed rebellion against MILF and the collapse of the plan for an autonomous Moslem area in the south.  So far MILF has kept things under control. In part this is because of the thousands of soldiers and marines in Basilan taking care of the only large group of Islamic terrorists (Abu Sayyaf) in the country. These guys have not expanded much mainly because they are basically bandits with a veneer of Islamic radicalism. Abu Sayyaf is mostly about the money but they will cooperate with real Islamic terrorists as it suits them.

 

October 25, 2015: In the south (Basilan) a clash between an army patrol and about 40 Abu Sayyaf gunmen left three Islamic terrorists dead and four soldiers wounded.

 

October 21, 2015: In the south (Basilan and Sulu) two clashes with Abu Sayyaf gunmen left a soldier dead and a civilian wounded. Both clashes involved the Islamic terrorists attacking soldiers working on development projects.

 

October 20, 2015: In the south (Tawi-Tawi province) Abu Sayyaf released a mining company manager they kidnapped in 2014. It is a believed that a ransom of over $20,000 was paid.

 

October 19, 2015: In the south (Agusan del Sur) NPA gunmen murdered another mayor, along with his adult son. This killing is part of an NPA campaign to go after former NPA members who go on to become local leaders and organize defense (against the NPA) militias. The NPA is losing a lot of popular support and seeking to regain it any way it can.

 

October 16, 2015: In the south (Batangas province) NPA gunmen ambushed two off-duty soldiers and killed them. This was believed to be in retaliation for NPA losses on the 14th.

 

October 14, 2015: In the south (Batangas province) NPA gunmen clashed with troops and five rebels were killed. Two nearby civilians were wounded. Troops recovered four rifles.

 

October 10, 2015: China declared operational newly built lighthouses on two reefs in the South China Sea. According to China these lighthouses (not really needed in the GPS age) strengthen their claims on the surrounding waters.

 

October 5, 2015: In the south (Sulu) marines found and disabled an Aby Sayyaf bomb near one of their checkpoints.

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:30
Israel’s all-inclusive F-35I deal doesn’t grant full tech access

 

29 October, 2015 By James Drew – FG

 

Washington DC - Despite the Lockheed Martin F-35 programme’s “unique relationship with Israel,” the country has not been granted unfettered access to every component on the 33 aircraft it intends to purchase.

Tel Aviv is demanding much from the joint programme office (JPO), including a local maintenance, repair and overhaul facility and pilot and maintainer training with full-motion simulators, even though those types of capabilities are being centralised at planned regional F-35 centres in America, Asia and Europe. The Israeli Air Force has relative freedom to upgrade, modernise and weaponise its Boeing F-15s and Lockheed Martin F16s, and will have extended access to F-35 hardware, but there are still some aspects of the aircraft that will remain off limit, according to the US programme director. “It is a true statement that some portions of the F-35 are not releasable to any partners or customers on the F-35, not uniquely Israel,” says F-35 JPO head Lt Gen Christopher Bogdan. “Only the US services and US industry can do certain things on the airplane. That’s not unique." "[With Israel], is if there’s anything unique to put on the airplane, if we can let you do it we will, and if not we’ll work it, in your country or in the US. Israel should be able to do anything it wants to the airplane, sometimes with our help and sometimes not.”

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 17:40
Tor-M2U air defense systems

Tor-M2U air defense systems

 

October 31, 2015: Strategy Page

 

In late 2015 Russia announced another upgrade for their 30 year old  Tor-M (SA-15) air defense missile system. This one enables the launcher vehicle to fire its guided missiles while on the move. The latest version of Tor is the Tor-M2U. The Tor-M missiles can hit aircraft up to 12 kilometers away and cruise missiles at a distance of five kilometers. The missile launcher vehicle has a crew of thee (commander, driver and missile systems operator). 176 kg (378 pound) missiles are three meters (ten feet) long, 235mm (9.25 inches) in diameter and carry a 15 kg (33 pound). Each battery has search radar and command center vehicles, and controls four launcher vehicles (each carrying eight missiles, and another radar.)

 

The original tracking radar on the missile vehicle could track one target at a time but the latest (Tor-M2) can track four at a time. Missiles can be launched from the vehicle at three second intervals.

 

The original missile carrier/launcher vehicle was armored (against small arms and shell fragments), tracked and weighed 34 tons. Since then a cheaper towed (on a wheeled trailer) version has appeared followed by a version on a 6x6 truck that proved more maneuverable, comfortable and cheaper than the armored version.

 

Russia is the original user but Tor-M has also been exported to Greece, Venezuela, China, Iran and Egypt

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 17:35
S-400 photo Russia MoD

S-400 photo Russia MoD

 

31.10.2015 sputniknews.com

 

Selon le quotidien The Economic Times, le projet d'achat des missiles est examiné rapidement suite à des "besoins opérationnels extrêmes", la Chine comptant se doter en 2017 de six systèmes S-400.

 

L'Inde souhaite acheter rapidement des systèmes de missiles sol-air russes S-400, a annoncé le quotidien The Economic Times se référant à ses sources au sein du ministère indien de la Défense.

 

Début octobre, le quotidien a rapporté que l'armée indienne voulait acheter une dizaine de systèmes S-400.

 

Selon le quotidien, le projet d'achat des missiles est examiné rapidement suite à des "besoins opérationnels extrêmes", la Chine comptant se doter en 2017 de six systèmes S-400. "Le Pakistan commence aussi à s'intéresser aux systèmes S-400", indique le quotidien.

 

Le ministre indien de la Défense Manohar Parrikar est parti vendredi pour Moscou afin de participer à une réunion de la commission intergouvernementale pour la coopération militaro-technique qui aura lieu le 2 novembre. Lors de sa visite, le ministre devrait évoquer l'achat par l'Inde des systèmes S-400.

 

Par ailleurs, les parties devraient évoquer le projet de production conjointe des hélicoptères Ka-226T, ainsi que le leasing d'un second sous-marin nucléaire de classe "Akula".

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 17:30
Bombardements russes en Syrie: destruction d'une enceinte rebelle le 18 octobre 2015 dans la province de Hama. (ministère russe de la Défense)

Bombardements russes en Syrie: destruction d'une enceinte rebelle le 18 octobre 2015 dans la province de Hama. (ministère russe de la Défense)

 

31.10.2015 45eNord.ca (AFP)

 

La Russie a lancé le 30 septembre une campagne de frappes aériennes pour soutenir l’offensive au sol des forces du régime du président syrien Bachar al-Assad dans différentes provinces. Quel est le bilan un mois plus tard ?

 

La Russie a mené des raids dans 10 des 14 provinces de Syrie, dont celles qui sont des fiefs du groupe djihadiste État islamique (EI) comme Raqa et Deir Ezzor.

 

Mais la majorité des bombardements ont ciblé les provinces de Hama (centre), Idleb (nord-ouest), Alep (nord), Homs (centre) et Lattaquié (ouest) où les forces gouvernementales combattent les rebelles.

 

Selon un décompte AFP établi à partir des communiqués du ministère russe de la Défense et des déclarations du chef de l’opération militaire en Syrie, le général Andreï Kartapolov, l’armée russe a bombardé 969 cibles « terroristes » lors de 1.008 raids aériens.

 

Cette semaine, pour la première fois, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les avions russes ont bombardé la province méridionale de Deraa, élargissant leur champ d’action.

 

Les seules provinces épargnées par les raids russes sont Tartous (ouest) et Soueida (sud) tenues par le régime, Hassaké (nord-est) dont le contrôle est partagé entre les forces kurdes et le régime, et Qouneitra, sur le plateau du Golan (sud), à la lisière de la ligne de cessez-le-feu avec Israël.

 

La Russie possède depuis 1971 une base navale logistique à Tartous mais elle agit principalement à partir de l’aéroport militaire mis à sa disposition par le régime dans la province de Lattaquié. Ces deux bases sont protégées par des centaines de parachutistes et commandos de marine, qui n’interviennent pas sur le théâtre des opérations.

 

Les communiqués du ministère de la Défense russe font référence à des raids menés par des avions de combats Su-24, Su-25, Su-30 et Su-34. Le ministère a indiqué que ses hélicoptères sont présents dans le pays mais ils ne sont pas mentionnés dans les raids.

 

Le 7 octobre, le ministère a indiqué que des bâtiments de guerre croisant en mer Caspienne avaient lancé 26 missiles de croisière contre 11 cibles en Syrie.

 

R: La Russie affirme que ses opérations visent l’EI et les autres « terroristes » mais les Occidentaux lui reprochent de frapper principalement les rebelles modérés et islamistes plutôt que l’EI.

 

Plusieurs provinces visées comme Hama, Lattaquié et Idleb comptent une présence relativement faible de l’EI.

 

Les organisations modérées, soutenues par les États-Unis, ont accusé Moscou de les viser directement. Le groupe Souqour al-Jabal a ainsi affirmé début octobre que les avions russes avaient ciblé son dépôt d’armes dans la province d’Alep.

 

R: L’intervention russe a redonné le moral aux forces du régime qui reculaient face aux rebelles. Elles ont lancé leur première offensive terrestre le 7 octobre dans le nord de la province centrale de Hama. Leur but: reprendre le contrôle de l’autoroute internationale reliant Homs à Alep, la capitale économique du pays. Mais les résultats sont mitigés: après avoir repris plusieurs localités aux rebelles, elles n’ont réussi à en conserver que trois.

 

Dans le Sahl al-Ghab, une plaine située à la jonction des provinces de Lattaquié, Hama et Idleb, le régime s’est emparé de certaines collines mais a échoué à conquérir des positions capables de lui donner un avantage décisif.

 

Dans le sud d’Alep, les forces gouvernementales ont pris le contrôle de six villages et de collines, selon l’OSDH. L’armée dit avoir pris 50 villages et hameaux, soit environ 120 km2.

 

Dans le même temps, l’EI s’est emparé de larges portions de l’unique route tenue par le gouvernement reliant Homs à Alep. Aujourd’hui, les 500.000 habitants des quartiers d’Alep tenus par le régime syrien sont coupés du monde.

 

R: Les frappes menées par la Russie ont fait 595 morts dont deux tiers étaient membres de groupes armés et un tiers des civils, selon l’OSDH. Selon un décompte effectué jusqu’à jeudi, 279 rebelles modérés et islamistes alliés au Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda, ont été tués ainsi que 131 djihadistes du groupe État Islamique (EI). 185 civils dont 46 femmes et 48 enfants ont péri. Moscou dément avoir tué des civils.

 

En comparaison, les raids menés par la coalition conduite par les États-Unis depuis 13 mois ont fait, selon l’OSDH, 3.649 morts dont 3.276 combattants de l’EI, 147 du Front al-Nosra et d’autres groupes islamistes. 226 civils ont été tués -6% des victimes- dont 65 enfants et 40 femmes.

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 12:55
Assouplissement des critères d’attribution de la carte du combattant

 

29/10/2015 DICOD

 

Depuis le 1er octobre 2015, les critères d’attribution de la carte du combattant au titre des opérations extérieures ont évolué (article 87 de la loi de finances pour 2015). Retour sur les nouvelles conditions d’attribution.

 

« Depuis cent ans, le visage de la guerre a beaucoup changé. Les missions des soldats français ont également évolué. Mais par-delà la diversité de leurs tâches, les combattants sont animés d’une même volonté. C’est pourquoi il était important que les avantages de la carte du combattant, la retraite du combattant - la rente mutualiste majorée par l’Etat, et le port de la croix du combattant, soient également ouverts à la quatrième génération du feu dans sa diversité. Car ils sont aussi, au même titre que leurs aînés, des passeurs de mémoire », a souligné le ministre lors de son allocution du 1er octobre dernier aux Invalides.

Ainsi, le 1er octobre 2015, les conditions historiques d’attribution de la carte du combattant liées notamment à l’appartenance à une unité combattante ou à la participation à des actions de feu et de combat ont évolué. Dorénavant, la carte du combattant est accessible à tout militaire des forces armées françaises, ainsi qu’aux personnes civiles, ayant participé au sein d'unités françaises, alliées ou de forces internationales, à des conflits armés (ou à des opérations et missions), menés conformément aux obligations et engagements internationaux de la France.
Pour cela, les combattants et anciens combattants doivent justifier d’une durée de service d’au moins quatre mois (ou 120 jours) effectuée sur un ou des territoire(s) pris en compte au titre de la réglementation actuelle.

La carte du combattant délivrée par l’ ONAC-VG ouvre plusieurs droits. Elle permet de bénéficier de la retraite du combattant, de porter la Croix du combattant, d’accéder à la qualité de ressortissant de l’ONAC-VG ainsi qu’au titre de reconnaissance de la Nation.

 

Création de la carte du combattant
Sa création revient aux associations d’anciens combattants au lendemain de la Grande Guerre. L'objectif est alors de faire reconnaitre par la nation le statut particulier de ceux qui ont participé aux combats.
La loi du 19 décembre 1926 officialise la création de la carte au profit des anciens combattants des guerres de 1914-1918, 1870-1871 et des campagnes coloniales antérieures au premier conflit mondial.
La loi du 28 juin 1930 crée un insigne officiel dénommé « Croix du combattant », attribué et réservé aux anciens combattants titulaires de la carte du combattant.
A ce jour, neuf millions de cartes ont été délivrées.

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