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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:50
Madame C-F Arnould (au milieu) avec les représentants de MARSUR - Photo Jürgen Vandaele

Madame C-F Arnould (au milieu) avec les représentants de MARSUR - Photo Jürgen Vandaele

 

04/11/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

Du 27 au 31 octobre, la Composante Marine belge était présente à la 24ème édition du salon maritime Euronaval à Paris. Elle y était représentée par le Capitaine de corvette Jurgen Van Daele.

 

Parmi les stands, le chantier naval SOCARENAM présentait le modèle du nouveau patrouilleur belge Castor avec l'étendard de la Marine belge.

 

En marge du salon, Claude-France Arnould, directrice de l'European Defence Agency (EDA) tenait également le groupe de travail MARSUR (maritime surveillance). Ce réseau compte dix-sept pays de l'Union européenne qui s'échangent régulièrement des informations. Le projet de l'EDA a démarré il y deux ans et rend possible l'échange afin de créer une image globale du trafic maritime européenne.

 

MARSUR est un exemple marquant de l'efficacité du système de partage et de canalisation des capacités. Le réseau est maintenant prêt à être utilisé par les différentes marines européennes. Dans notre pays, le Carrefour d'informations maritimes (CIM) de Zeebruges emploiera également cet outil, pour les besoins nationaux.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 16:55
Armement : le contrat Scorpion enfin dompté

L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) sur un objectif de 2.080 blindés

 

05/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les trois industriels participants au programme Scorpion (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales) et la direction générale de l'armement (DGA) ont signé le contrat. Une commande de 6,5 milliards d'euros sur 18 ans.

 

Selon des sources concordantes, les trois industriels participants au programme Scorpion (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales) et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont signé le contrat. Un programme très important dans le cadre de la modernisation des équipements de l'armée de terre d'une valeur de 6,5 milliards d'euros sur une période de 18 ans. Le contrat est actuellement à l'étude à Bercy et devrait être notifié d'ici à la fin de l'année, vraisemblablement début décembre comme le souhaiterait le ministère de la Défense.

Le programme Scorpion, qui a pour objectif de renouveler et moderniser les moyens des Groupements tactiques interarmes (GTIA) de l'armée de terre, est crucial pour Nexter ainsi que la filière de l'armement terrestre : 6,5 milliards sur 18 ans, dont 1 milliard dans l'actuelle loi de programmation militaire (LPM). Avec ce programme, Nexter devrait empocher environ la moitié des 6,5 milliards d'euros pour le développement et la fabrication de 2.080 véhicules blindés multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, et de 248 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) ainsi que des tranches de soutien. La part de Renault Trucks Défense (RTD) devrait s'élever quant à elle entre 2,4 et 2,8 millliards d'euros.

 

Scorpion, un programme dédié à l'armée de terre

Le cœur du programme Scorpion permettra l'intégration de tous les systèmes d'information existant actuellement en un seul. Il deviendra à terme le système des systèmes d'information permettant à tous les éléments du GTIA de dialoguer selon un même langage et une même procédure. Mais c'est aussi une nouvelle génération de systèmes d'armements comme le successeur des antiques VAB (Véhicule de l'avant blindé), "le chameau" de l'armée de Terre vieux de 40 ans en 2016.

Ainsi, le Véhicule blindé multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, vaudra grand maximum 1 million d'euros TTC l'unité, hors tourelleau. L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) sur un objectif de 2.080 blindés au total. Ils seront livrés à compter de 2018. En novembre 2011, Nexter Systems et Renault Trucks Defense avaient conclu un accord de coopération en vue d'apporter une solution unique lors de la consultation pour le programme VBMR, destiné à assurer le rééquipement des forces françaises en véhicules blindés multi-rôles de classe moyenne.

 

Modernisation des chars Leclerc

Elle doit également disposer des EBRC, qui sera équipé, avait précisé en juin dernier le ministre de la Défense, "du nouveau missile moyenne portée (...), le MMP et du canon de 40 mm télescopé", pour renouveler l'actuel parc de véhicules blindés AMX 10RC, ERC 90 et VAB Hot. L'objectif à terme est fixé à 248 pièces.

Scorpion prévoit également la modernisation de 200 chars Leclerc avant 2025. Car, selon Jean-Yves Le Drian, Scorpion "permettra de maintenir la capacité du char Leclerc jusqu'en 2040, en l'intégrant à la manœuvre des GTIA". Un marché qui devrait être passé en 2015. Enfin, les premiers missiles MMP, fabriqués par MBDA, devraient être livrés en 2017 de façon à éviter une rupture capacitaire dans le domaine des missiles tactiques du combat débarqué.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 14:50
En attendant la lune de miel, Paris et Londres se fiancent dans l'aviation de combat

Défense -  Images de synthèse du concept SCAF (Système de Combat Aérien Futur). (Crédits : Dassault Aviation)

 

07/11/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Paris et Londres ont donné le coup d'envoi à des études industrielles pour un futur drone aérien de combat franco-britannique à l'horizon 2030. Dassault Aviation et BAE Systems vont coopérer sur ce projet qualifié "d'historique".

 

Pour une fois, ne boudons pas le plaisir d'une coopération européenne dans le domaine de la défense a fortiori franco-britannique. De voir la France et la Grande-Bretagne, et plus précisément BAE Systems et Dassault Aviation, travailler ensemble sur ce que pourra être l'aviation de combat du futur a été qualifié "d'historique" par plusieurs hauts responsables franco-britanniques à l'occasion mercredi d'une cérémonie célébrant la remise du contrat aux deux avionneurs dans le cadre des traités militaires de Lancaster House, conclus entre les deux pays en 2010.

"Nous sommes dans une situation qu'on aurait qualifiée de quasi-miraculeuse il y a quelques années : on a réuni six immenses industriels français et britanniques autour d'un même projet", a rappelé le Délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon, qui a beaucoup mouillé sa chemise pour la réussite de cette coopération. Outre BAE Systems et Dassault Aviation, font partie de l'équipe historique les deux motoristes Snecma et Rolls-Royce, et les deux électroniciens Thales et Selex UK. "Aujourd'hui, la France et la Grande-Bretagne décident de préparer ensemble l'avenir de leur aéronautique de combat", a assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Ce contrat représente "une étape importante pour les deux pays et pour les deux industriels",  a confirmé le patron de BAE Systems, Ian King.

Mais il convient de rester mesuré. Car ce contrat de 150 millions d'euros portant sur une étude conjointe de faisabilité du Système de combat aérien futur (SCAF) ne court que sur deux ans. Après, advienne ce qui pourra... D'ailleurs, le patron de l'armement du ministère britannique de la Défense, Bernard Gray, a fait preuve d'honnêteté en expliquant que "nous devons comprendre où va nous emmener cette coopération et les technologies qui vont émerger. Nous allons évaluer la situation au fur et à mesure".

 

Deux ans, c'est court !

Deux ans, c'est à la fois long et court pour les deux seuls avionneurs européens à avoir gardé des compétences dans la maîtrise d'œuvre d'un avion de combat, même si BAE Systems doit aussi se reposer aujourd'hui sur certaines expertises américaines. Ce qui n'est pas encore le cas pour Dassault Aviation qui développe et fabrique le Rafale en franco-français. Les six industriels ont deux ans pour apprendre à travailler ensemble et pourquoi pas réaliser un démonstrateur opérationnel d'un drone de combat qui pourrait être prêt début 2017. C'est donc très court. Car comme l'a rappelé Laurent Collet-Billon, "le programme est chargé". Mais, a assuré le patron de BAE Systems, Ian King, "nous relevons le défi".

Cette étude portera "plus particulièrement sur les architectures de drones de combat, sur certaines technologies clés et sur la définition des moyens de simulation destinés à valider les choix techniques et les concepts d'emplois", selon la direction générale de l'armement (DGA). Plus précisément des technologies clés en termes de furtivité, d'aérodynamique, de liaisons de données sécurisées ou d'emport d'armement en soute. "Nous allons développer des compétences et des technologies innovantes de premier plan que peu de pays maîtrisent aujourd'hui", a assuré le Délégué général.

 

Prochaine étape, un démonstrateur ?

A l'issue de cette étude, "des travaux pourraient débuter pour développer un démonstrateur technologique d'UCAS (Unmanned Combat Air System, drone de combat aérien, ndlr) à même de répondre aux futurs besoins militaires des deux nations", a indiqué pour sa part Dassault Aviation. Pour faire simple, ce projet de démonstrateur préfigure de ce que sera l'aviation du combat européenne en terme de capacité et sur le plan industriel après le Rafale et l'Eurofighter. Soit après 2030/2035. En tout cas, Paris considère que cette coopération est "stratégique et doit s'inscrire sur le long terme", assure Laurent Collet-Billon.

Ce projet d'UCAS doit déjà faire l'objet d'un "nouveau round de négociations" entre BAE Systems et Dassault Aviation, a rappelé Eric Trappier. Car "cette phase de faisabilité, cette première pierre, n'a de sens que si elle la première étape d'un processus qui doit nous conduire au lancement d'un programme". Soit ce fameux démonstrateur d'UCAS commun franco-britannique. Un programme qui sera peut-être le début de la dépendance mutuelle entre la France et la Grande-Bretagne en matière d'aviation de combat. Ce qui serait un changement de doctrine pour la France. Pour l'heure, les deux pays ont toutefois convenu d'investir séparément 50 millions d'euros chacun sur ce projet.

 

Quid du Neuron et du Taranis ?

Dassault et BAE Systems ont déjà développé séparément un démonstrateur de drone de combat, Neuron et Taranis. Le Neuron est un démonstrateur servant à tester et développer des technologies qui pourraient servir un jour à un avion de combat sans pilote qui équiperait les forces aériennes européennes à l'horizon 2030. Le programme Neuron associe la France, l'Italie, la Suède, l'Espagne, la Grèce et la Suisse. Sous la maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation, le programme a été construit "pour fédérer les compétences et les savoir-faire" d'Alenia Aermacchi (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce), Ruag (Suisse) et Thales (France). De son côté, BAE Systems a développé le Taranis, avec Rolls Royce, GE Aviation et QinetiQ.

Quid des partenariats noués avec des industriels européens dans le cadre de ces programmes ? Neuron a une vie "parallèle", explique Laurent Collet-Billon. Le contrat tel qu'il a été signé entre la France et la Grande-Bretagne concerne Dassault Aviation et BAE Systems et leurs principaux fournisseurs. Pas plus. "C'est une autre aventure", précise-t-il. Mais la suite de l'histoire "reste à déterminer" et est "ouverte aux partenariats". "Nous industriels, si les États se mettent d'accord sur des partenariats, on sait faire", a estimé Eric Trappier. La preuve, le Neuron !

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

MOSCOU, 7 novembre - RIA Novosti

 

Huit membres du Congrès américain ont adressé une lettre au secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg invitant l'Alliance à racheter à la France les porte-hélicoptères de classe Mistral commandés par la Russie, a annoncé le site d'information EUobserver.

 

Selon les congressistes, une telle solution allégerait les pertes financières de Paris.

 

Le 6 novembre, le premier ministre Manuel Valls a déclaré que la livraison de ces bâtiments de guerre à la Russie était pour le moment impossible.

 

"Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie", indiqué le chef du gouvernement français.

 

Selon un représentant d'une structure russe chargée de la coopération technico-militaire, la France pourrait différer de trois mois la livraison du premier porte-hélicoptères à la Russie. Il a fait savoir que le contrat signé avec les autorités françaises prévoyait cette possibilité et que ce retard n'entraînerait aucune pénalité.

 

L'idée d'acheter ou de prendre à bail les bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits en France pour la Russie avait déjà été suggérée par des congressistes américains à l'ex-secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. Formulée fin mai, cette initiative n'a pas trouvé d'écho au sein de l'Alliance atlantique. L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan, Lewis Douglas, a alors déclaré que l'Alliance n'avait pas intérêt à acheter ces BPC.

 

Cet avis est partagé par les experts persuadés que l'Alliance n'a pas besoin de ces bâtiments premièrement parce qu'elle n'a pas d'argent pour les exploiter et deuxièmement, parce qu'ils sont conçus pour accueillir des hélicoptères et des moyens de débarquement uniquement russes.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 11:55
CEMA : ouverture d’un séminaire Armées – Industries

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 novembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est adressé aux industriels de la Défense dans le cadre d’un « séminaire de retour d’expérience Armées – Industries » organisé à l’initiative de l’Etat-major des armées et de la Direction générale de l'armement.

 

Organisé à l’Ecole militaire, en présence du délégué général pour l’armement (DGA), l’ingénieur général hors classe de l’armement Laurent Collet-Billon, ce séminaire visait à réunir les acteurs de l’industrie de défense qui pourvoient à l’équipement de nos forces en opérations.

 

Dans un contexte d’engagement opérationnel particulièrement soutenu, alors que les contraintes budgétaires restent fortes, le CEMA a mis en avant l’importance du dialogue engagé avec les industriels, soulignant  « notre volonté commune d’offrir à notre pays le meilleur outil de défense possible ».

 

Ce séminaire a donc permis d’envisager les orientations possibles pour adapter au mieux les équipements de nos armées  aux missions opérationnelles qui leurs sont confiées.  A cette occasion le général de Villiers a tenu à rappeler la solidité de la plateforme industrielle française, mettant en avant l’étendue de ses savoir-faire et de ses compétences. Il a enfin rappelé  l’importance du trinôme Armées – DGA – Industrie, dont le fonctionnement doit permettre de « trouver les solutions les plus adaptées pour gagner en opération ».

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 08:20
Le X-37B se pose comme un avion après près de deux années en orbite au tour de la Terre – photo Boeing

Le X-37B se pose comme un avion après près de deux années en orbite au tour de la Terre – photo Boeing

 

26 octobre 2014 par Aerobuzz.fr

 

Le X-37B s’est posé le 22 octobre sur la base de Vandenberg (Californie) après 674 jours passés en orbite. En trois missions, cet engin spatial sans pilote construit par Boeing et mis en œuvre par l’US Air Force, totalise désormais plus de jours en orbite (1.367) que les navettes spatiales de la NASA en 135 missions (1.334 jours). Reste que le projet X-37B demeure l’un des plus secrets du Pentagone.

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 20:50
Strenghtening Europe's Defence Industry : dual use and smart clustering
 

Brussels - 15 October, 2014 European Defence Agency

 

On Tuesday 25 November 2014, an event will be held on how to strengthen Europe’s defence industry through dual use technologies and smart clustering.

 

The one day event, which has been jointly organised by the European Defence Agency (EDA), the European Commission, and the European Association of Regional Development Agencies, will take place at the Management Centre Europe, Brussels.

The purpose of the workshop is to explore opportunities for defence-related clusters in Europe to develop dual use projects and activities. Participants will have the opportunity to learn more about the EU policies and tools to support clustering and dual use technologies as well as opportunities to network and share experiences with others working in similar areas across Europe. 

 

Background

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 18:55
Air Castellet Event - 1er salon de l'Aérosurveillance

 

06 juillet 2014 pole-pegase.com

 

L’aéroport International du Castellet, les pôles de compétitivité Mer Méditerranée, Pégase, Optitec et Risques, le Cluster EDEN ont le plaisir de vous informer de la 1ère édition d’ACE, sur le thème de l’Aérosurveillance Maritime qui se tiendra à l’aéroport du Castellet les 9 et 10 décembre 2014

 

Cet événement axé sur un de nos domaines technologiques d’excellence et positionné sur des marchés stratégiques à fort potentiel de croissance, a pour vocation de rassembler des donneurs d’ordre, des PME, des offreurs et des clients.

 

Au programme :

  • Exposition (possibilité de réserver un stand afin de promouvoir ses produits et services)
  • Rendez vous BtoB organisés par la CCIR entre les différents participants
  • Vols de démonstration
  • Conférences

Ces conférences animées par des experts internationaux aborderont les sujets suivants :

  • Piraterie « Mutation et migration de la menace asymétrique maritime : de la corne de l’Afrique au Golfe de Guinée, quelles réponses industrielles face à ces évolutions ? »
  • Sûreté des infrastructures « Quelles réponses techniques face aux besoins grandissants de la mise en sécurité des infrastructures maritimes « Oil and Gas ? »
  • Lutte contre les trafics «  La contribution du Big Data pour la lutte contre les trafics par voie maritime »
  • Surveillance Environnementale, « Des nouveaux vecteurs aériens en réponse aux attentes en matière de surveillance environnementale maritime et littorale »

Téléchargez le Flyer de la manifestation.

 

Pour tout complément d’information, contactez Hubert Berenger.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 18:55
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

06 novembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Belgrade - Le Premier ministre français, Manuel Valls, a affirmé jeudi à Belgrade que les conditions n'étaient pas réunies pour une livraison de navires de guerre Mistral à la Russie.

 

Interrogé durant une conférence de presse sur ce qu'il allait advenir de ce contrat devenu délicat en raison de la crise ukrainienne, M. Valls a répondu: Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie.

 

M. Valls a fait cette déclaration à quelques jours de l'échéance initialement prévue, mi-novembre, pour la livraison d'un premier exemplaire à la Marine russe.

 

Véritable imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision présidentielle française, le 4 septembre, de lier la livraison d'un premier navire de ce type à un règlement politique en Ukraine, les Mistral semblaient bénéficier de vents plus porteurs avant que la situation se tende de nouveau dans l'est séparatiste avec les élections contestées du 2 novembre.

 

Semant un peu plus le trouble, Moscou annonçait fin octobre avoir reçu une invitation des chantiers navals DCNS pour une première livraison le 14 novembre. Paris s'était empressé alors de temporiser, le ministre des Finances, Michel Sapin, affirmant devant l'agitation croissante suscitée par ce contrat de 1,2 milliard d'euros que les conditions n'étaient pas réunies.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
Bilan Euronaval

 

06/11/2014 Economie et Technologie

 

Le salon Euronaval 2014 a fermé ses portes avec  un bilan extrêmement positif pour l’ensemble des quelques 30 000 acteurs de l’événement.

 

Pour la 24e édition du salon Euronaval, près de 90 délégations de très haut niveau venant de 78 pays et des 5 continents ont répondu à l’invitation de la France. 300 hautes autorités politiques et militaires ont ainsi pu rencontrer les 350 exposants venus de 28 pays qui leur ont présenté les savoir-faire les plus sophistiqués et performants du marché. « Même si le marché intérieur européen se contracte, le marché mondial naval des acquisitions se développe globalement, porté par un certain nombre de pays qui veulent augmenter la capacité de leur flotte, soit pour faire face à des menaces, soit pour protéger les ressources de leurs zones économiques exclusives maritimes, a rappelé le président d’Euronaval, Patrick Boissier. On assiste à une montée en puissance de la demande pour tous types de navires liés à la surveillance, non plus seulement pour les zones côtières, mais de plus en plus pour la haute mer, avec les actes de piraterie. »

 

« L’édition Euronaval 2014 a montré que les industriels du secteur avaient franchi un nouveau palier technologique, a souligné Jean-Marie Carnet, directeur d’Euronaval. Ce foisonnement d’innovations high tech, souvent présentées en avant-première à Euronaval, est soutenu par les financements privés ou d’état, pour accompagner une demande mondiale croissante d’équipements performants, fiables et évolutifs pour des produits dont la durée de vie est souvent de l’ordre de 30 à 40 ans. »

 

Sur le stand du ministère de la Défense, près de 70 délégations se sont succédé pour découvrir les équipements et matériels présentés.

 

Le prochain salon Euronaval se tiendra à Paris, du 24 au 28 octobre 2016.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:55
Claire Dubois-Berger, nommée DAF du groupe Spherea

 

3 novembre Aerobuzz.fr

 

Un peu plus de 3 mois après l’annonce officielle de la cession de son activité par Airbus Group (alors EADS), Spherea, ex-Cassidian Test & Services, vient de nommer sa nouvelle Directrice Administrative et Financière, Claire Dubois-Berger (49 ans). Chargée en priorité de l’intégration et de la consolidation financières du nouveau groupe suite à l’entrée au capital d’ACE Management et de l’IRDI, la nouvelle DAF apportera son expertise pointue en matière de fusion-acquisition et d’intégration d’activités. Claire Dubois Berger a notamment copiloté en 1997 la cession à Thales de la branche Défense d’Alcatel Radio, Space & Defense.

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:50
La Pologne commande un simulateur FFS de C295

 

3 novembre Aerobuzz.fr

 

Airbus Defence and Space a signé avec le ministère de la Défense polonais la commande d’un simulateur de vol « Full Flight » de C295. Ce nouvel équipement qui sera livré en 2017 sera installé sur la base aérienne Balice à Cracovie, là où sont basés les 16 C295 des forces aériennes polonaises. La Pologne est le plus important opérateur de ce type d’avion dans le monde. Le futur simulateur sera utilisé pour la formation d’une quarantaine d’équipages par an.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:50
Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

 

6 novembre 2014 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

La France et la Grande-Bretagne vont consacrer 250 M€ sur deux ans, à l’étude d’un système de combat aérien du futur (SCAF). Une aubaine pour les bureaux d’études de Dassault Aviation, BAE Systems, Safran, Rolls-Royce, Thales, Finmeccanica-Selex menacés par la baisse des budgets de Défense.

 

Le Joint Strike Fighter américain, archétype de l’avion de combat de cinquième génération, sera-t-il le dernier vecteur piloté de l’intérieur ? Les progrès réalisés par le drone furtif X-47B peuvent laisser penser, en effet, que l’avenir appartient aux drones. En Europe, Dassault Aviation a pris les commandes du Neuron, un démonstrateur de drone de combat, également furtif, qui pourrait préfigurer le successeur du Rafale, du Gripen ou encore de l’Eurofighter. Si ce programme implique une multitude d’industriels de Défense de nombreux pays, en revanche, celui qu’il va désormais falloir appeler SCAF pour «  Système de combat aérien futur » ne réunit que deux partenaires, la France et la Grande-Bretagne, qui ont déjà a leur actif plusieurs programmes aéronautiques communs. Dans le domaine militaire, on se souvient évidemment du Jaguar…

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:35
NH90 TTH des forces aériennes neozélandaises – photo A. Pecchi NHIndustries

NH90 TTH des forces aériennes neozélandaises – photo A. Pecchi NHIndustries

 

31 octobre Aerobuzz.fr

 

NHIndustries annonce avoir livré à la Nouvelle Zélande son neuvième NH90 TTH. La Royal New Zealand Air Force qui opère désormais 8 NH90 TTH dans leur configuration opérationnelle définitive devient à l’occasion de cette livraison le premier client du consortium à disposer de l’intégralité des appareils commandés.

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:55
Intégration du AASM sur le C-130 par AA-ROK. photo ARINC

Intégration du AASM sur le C-130 par AA-ROK. photo ARINC

 

Jean-Dominiqu Merchet

 

Transformer les C-130 Hercules de l'armée de l'air en bombardiers : c'est le projet d'une petite société française AA/ROK, créée par un (jeune) ancien de la DRM Patrick Gaillard. 

 

Il s'en explique pour Secret-Défense

 

 

 

C-130 Hercules équipé du SSA-1101 Gerfaut au salon du Bourget 2013

C-130 Hercules équipé du SSA-1101 Gerfaut au salon du Bourget 2013

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:30
L’armée libanaise notamment récupérer d’une trentaine canons d’artillerie Caesar Nexter.

L’armée libanaise notamment récupérer d’une trentaine canons d’artillerie Caesar Nexter.

 

05/11 Alain Ruello -  lesechos.fr

 

Le contrat, de trois milliards de dollars, assure dix ans d’activité à la France.

 

Les détails commencent à filtrer sur le méga contrat français d’armement financé par l’Arabie Saoudite au profit de l’armée libanaise qui vient de faire l’objet d'un engagement formel de la part de Ryiad . D’un montant de 3 milliards de dollars, ce contrat nécessite encore quelques calages, mais cela ne traînera pas : Odas, l’entité publique-privée chargée d’exportations de défense qui agit au nom de la France, et l’armée libanaise se sont donnés 30 jours ouvrables à compter de mardi pour y parvenir.

Il y a donc de bonnes chances pour que le paiement de l’acompte, qui marquera la mise en œuvre du contrat, intervienne d’ici à la fin de l’année, gonflant de 2,4 milliards d’euros les statistiques 2014 des exportations militaires de la France. Bel exploit en vérité, à mettre au crédit des équipes du ministère de la défense, d’Odas, et des industriels concernés, car il ne se sera pas écoulé un an depuis l’annonce de l’accord, fin 2013, lors de la visite de François Hollande en Arabie Saoudite.

« Un contrat tri-partite ce n’est pas courant. Un contrat de 3 milliards de dollars non plus. Et un contrat qui fait intervenir autant d’armements, encore moins. Alors un contrat qui combine le tout, c’est franchement rare », confirme une source proche. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, va d’ailleurs se rendre à Riyad ce mois-ci pour marquer le coup politiquement.

 

Un contrat éléphant blanc

Sous-entraînée et sous-équipée, l’armée libanaise va donc pouvoir se refaire une beauté face aux jihadistes qui menacent la stabilité du pays du cèdre. Dans le domaine terrestre, ils vont récupérer des véhicules blindés d’infanterie VAB Mark III de Renault Trucks Defense (une centaine au maximum), des missiles anti-aériens Mistral montés sur des véhicules blindés légers (de Renault Trucks Defense également), des canons d’artillerie Caesar de Nexter (moins d’une trentaine), ou encore des mortiers.

Côté aéromobilité, l’accord inclut des hélicoptères d’attaque Gazelle d’occasion armés de missiles Hot et de transport Cougar (probablement neufs). Sur mer, les Constructions mécanique de Normandie (CMN) vont livrer trois, voire quatre, patrouilleurs. Le dernier volet porte sur le renseignement et les communications, avec des drones tactiques notamment.

Les livraisons démarreront en début d’année prochaine et s’étaleront jusqu’au milieu de 2018 (Cougar en dernier). Il est prévu 5 ans de maintenance et une formation opérationnelle à la charge de l’armée française. Véritable éléphant blanc, ce contrat assure une dizaine d’années de présence et d’activité pour la France au Liban

VAB Mk3 en essais (photo RTD)

VAB Mk3 en essais (photo RTD)

VBL Mistral (photo RTD)

VBL Mistral (photo RTD)

Cougar as 532

Cougar as 532

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 20:45
photo APS

photo APS

 

05 Novembre 2014 Par Wahib AïT OUAKLI - lexpressiondz.com

 

«L'Algérie abritera la plate-forme technologique de fabrication des moteurs de ce type d'appareil à usage tactique innovant», a affirmé Hafid Aouragh.

 

Le Salon international sur les véhicules aériens, drones, a été clôturé dimanche. Chez les étudiants et les scientifiques un sentiment particulier: développer, vaille que vaille, cette nouvelle technologie que l'on ne voyait auparavant que dans les films de science-fiction. Le véhicule aérien, appelé communément drone, est ce petit appareil qui peut survoler des espaces entiers pour différents objectifs et dans des missions scientifiques, militaires et autres. En Algérie, l'utilisation du drone dans les différents domaines s'avère incontournable. D'autant qu'il permettra de rendre plus agissante toutes les opérations comme la lutte antiterroriste dans le Grand Sud et percer le confinement de certaines zones fortement boisées. Le drone permet d'assurer une bonne surveillance continue de l'ensemble des sites sensibles et des installations industrielles et pétrolières et de rationaliser les coûts de surveillance aérienne des autoroutes. «Avec le drone, on peut intervenir efficacement et à temps dans n'importe quel domaine comme lors de la sécurisation des unités industrielles», a affirmé Nadia Bennaceur du réseau des ingénieurs-consultants et experts franco-algériens. Militairement parlant, le drone peut assurer la possibilité d'intervenir au-delà des frontières et de manière à la fois forte et discrète. L'Algérie est-elle en train de négocier un virage décisif dans son élan de développement de son industrie aéronautique?

 

L'université pense drone

 

Ambitionnant de se mettre au diapason avec les nouvelles technologies, l'Algérie s'est mise en plein bain de construction de drone. Deux nouveaux drones de conception algérienne sont en cours de réalisation à l'université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran, Ustomb.

 

«L'expérimentation des deux modèles par simulation numérique a été accomplie avec succès et les prototypes seront bientôt réalisés», a précisé le professeur Bachir Imine, directeur du Laboratoire d'aéronautique et des systèmes propulsifs, LASP de l'Ustomb, ajoutant que «les deux drones présentent des performances aérodynamiques intéressantes pour divers domaines d'application civile comme la cartographie urbaine et la surveillance des forêts». Le laboratoire figure parmi les structures de recherche algériennes qui ont pris part au Salon international des UAV qui s'est tenu à Oran de vendredi à dimanche dernier. «Le premier drone, dit à «aile ventilée» est également appelé aussi «fanwing».

 

Il fait partie de la catégorie d'engins volants «capables de rester dans l'air sur une zone limitée et pour une période de temps prolongée», a expliqué le professeur tout en faisant valoir l'avantage de leur vitesse réduite permettant des prises de vue de grande netteté via l'appareil-photo embarqué. Le deuxième drone, dit «à silhouette d'hirondelle», présente quant à lui des performances liées à sa capacité à embarquer des systèmes plus lourds.

 

Le professeur a indiqué que «le Laboratoire a déjà à son actif la réalisation, en avril dernier, d'un drone à usage environnemental». Le tabou est donc brisé dès lors que l'université a pris les devants dans sa recherche. En effet, le premier drone supersonique africain verra le jour en 2016 en Algérie dans le cadre de la coopération scientifique avec l'Afrique du Sud. Une telle annonce a été faite par le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, Hafid Aouragh qui a déclaré que «l'Algérie abritera la plate-forme technologique de fabrication des moteurs de ce type d'appareil à usage tactique innovant».

 

Pour ce faire, l'Institut d'aéronautique de l'université de Blida a été choisi à ce titre pour accueillir le site d'implantation de la plate-forme de production où la mise en place des équipes mixtes est prévue le 1er janvier 2015 pour un délai de réalisation de 18 mois. Cette opération sera concrétisée à la faveur de la mise en commun des compétences et des savoir-faire algériens et sud-africains. Une convention de coopération scientifique entre les deux pays a été signée vendredi dernier à Oran. Cet accord, conclu en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, met en partenariat l'université de Blida et le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (Csir) d'Afrique du Sud, pays invité d'honneur du Salon.

 

Les drones supersoniques se distinguent des autres types de véhicules aériens autonomes par leurs turbo-réacteurs qui leur permettent d'atteindre une vitesse importante.

 

La conception et la fabrication des autres catégories de drones est déjà parfaitement maîtrisée en Algérie. Une autre convention de coopération avait été également signée, à l'inauguration du Salon, entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Agence allemande d'aéronautique et du spatial. L'accord algéro-allemand a pour objectif de consolider la formation dans un large spectre de domaines technologiques dont l'aéronautique, le spatial, la robotique et les énergies renouvelables. Les organisateurs, dont le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, se sont félicités de l'engouement qu'a suscité le Salon dédié aux UAV chez le public. Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique a mis en évidence «l'importance du réservoir des compétences algériennes à même de contribuer à la mise en place de la stratégie nationale axée sur la sécurité et souveraineté du pays». Le Salon international des UAV a été organisé avec la participation des universités, des centres de recherche algériens et des institutions nationales telles que le ministère de la Défense nationale et la Compagnie nationale Air Algérie. Ont également pris part à cette rencontre des universités et des établissements scientifiques étrangers spécialisés dans le domaine de l'aéronautique, représentant plusieurs pays comme l'Allemagne, le Brésil, l'Espagne, la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Tunisie.

 

L'histoire du drone avec l'Algérie est récente lorsque des essais inauguraux du drone algérien, baptisé Amel, ont été entamés le mois de juin de 2013 par l'équipe d'ingénieurs du Centre de recherche en soudage et de contrôle (CSC) de Bou Ismaïl. Les essais ont été effectués dans l'aérodrome de l'ex-Alat, à l'est de la ville de Sidi Bel Abbès. Malgré un petit contretemps, les chercheurs du CSC n'ont été nullement affectés puisque effectuant des essais de roulage au sol (accélérations et freinages) après une mise en marche du drone doté d'un moteur à deux temps et deux cylindres. Selon ses concepteurs, le drone aura une autonomie de vol de 6 heures sur une distance de 200 km et une altitude de 3500 m à partir de son point de guidage et de contrôle terrestre. Les essais se feront en plusieurs phases et devront durer plusieurs semaines.

 

Rétrospective

 

«Notre objectif est atteint, en ce sens que nous avons pu mettre en place une équipe pluridisciplinaire formée de compétences nationales pour la concrétisation de ce projet», a affirmé le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique.

Ce prototype d'avion sans pilote dont la construction a débuté au mois d'octobre 2010, pour un échéancier de réalisation de 36 mois, comporte des composantes embarquées, électroniques et informatiques, de conception entièrement algérienne. L'idée de ce prototype d'avion sans pilote a été lancée en 2010, lors de la visite du président de la République à l'université de Ouargla. Elle s'est ensuite poursuivie par la réalisation des divers matériaux et équipements au niveau du Centre de soudage et contrôle de Bou Ismaïl.

 

3 drones confisqués à l’aéroport de Carthage

 

«Nous avons essuyé un refus catégorique de la part de la douane tunisienne quant à transporter notre matériel en vue de prendre part au Salon international du drone qui se tient à Oran», a déploré le gérant de la boîte tunisienne Pixel Drone Technologies, Zoubeir Bensassi. Dans son argument, explique le gérant de Pixel Drone, les douaniers de laéroport de Carthage nont trouvé rien de mieux à dire que de nous signifier que « nous ne sommes pas en droit de voyager avec un tel matériel sans passer par le service fret». «Cet acte nhonore nullement les Tunisiens ni encore moins la Tunisie dautant que notre participation à Oran porte dans ses dimensions la représentation de la Tunisie vu les enjeux économiques», a déploré Bensassi Zoubeir.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:30
VBL Mistral - photo RTD

VBL Mistral - photo RTD

 

5 novembre, 2014 Guillaume Belan

 

Selon l’agence de presse Lebanese National News, le contrat entre la France, via son agence ODAS, et l’Arabie Saoudite, vient d’être signé à Riyad après près d’un an de négociations. Ce contrat vise à doter l’armée libanaise de moyens militaires pour sa lutte contres les djihadistes, pour plus de 3 milliards de dollars.

 

C’est le volet financier qui a été signé hier par le ministre des finances saoudien. Jean-Yves Le Drian se rendra courant novembre en Arabie Saoudite pour signer le plan d’équipement tripartite.

 

Au total 20 sociétés françaises sont concernées par ce contrat. 5% de ce montant concerne le volet formation, impliquant DCI (Défense Conseil International) et l’armée française pour la partie opérationnelle. Pour l’équipement, le gros concerne la partie terrestre pour 45% de la valeur du contrat

 

Ce contrat acte la première vente du dernier développement du VAB français de Renault Trucks Defense, le VAB Mark3. Mais il y aura également des véhicules de transport de troupes (TRM2000…)  d’occasion du stock armée de terre. Mais aussi des radars de Thales, des missiles Milan antichar ainsi que des armes légères pour l’infanterie. Le contrat prévoirait également l’acquisition de canons d’artillerie Caesar de Nexter.

 

La partie aéromobilité compte pour 30% de la valeur des 3 milliards de dollars. Les équipements  incluent des Gazelle d’occasion retrofitées avec des missile HOT filo-guidés; des hélicoptères de transport Cougar ou encore des systèmes de drones SDTI Sperwer.

 

Notons enfin pour le volet marine, l’achat d’OPV de CMN équipés de missiles Mistral et de canons.

 

Les livraisons doivent débuter d’ici un mois et s’achever à l’horizon 2018.

 

A noter également que ce plan saoudien de réarmement libanais comporte un second volet: l’État Libanais va disposer d’un milliard supplémentaire pour acheter, mais cette fois-ci à son choix, des équipements militaires, là où il le voudra…

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:50
Thales remporte un énorme contrat en Grande-Bretagne

Aquila, une coentreprise formée par Thales et une société britannique semi-publique NATS, va sécuriser l'espace aérien militaire britannique (Crédits : Thales)

 

30/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense britannique lance un "plan Marshall" pour moderniser le contrôle aérien militaire britannique. Le groupe électronique participe à une commande d'un montant de 1,9 milliard d'euros.

 

C'est une très jolie commande pour Thales qui était en manque de contrats de plus de 100 millions d'euros. Le ministère de la Défense britannique a annoncé mercredi avoir confié un contrat de 1,5 milliard de livres (1,9 milliard d'euros) à une coentreprise formée par Thales et de la société britannique NATS pour moderniser le contrôle aérien militaire, grâce au système Marshall, un service pour la gestion de la circulation aérienne sur les aérodromes militaires. Le contrat d'une durée de 22 ans comporte notamment un volet de 400 millions de livres (507 millions d'euros) d'investissements dans des radars de surveillance avancés et divers équipements comme des aides à la navigation et des systèmes de radio.

Le ministère de la Défense espère économiser un milliard de livres sur la période en fondant près de 70 contrats existants en un seul. Le programme concerne plus de 60 sites au Royaume-Uni et au-delà, notamment à Chypre, Gibraltar et aux Malouines, les îles disputées par l'Argentine. Au total, 100 sites militaires, dont 60 aérodromes, sont concernés.

 

Début du contrat en avril 2015

La coentreprise, baptisée Aquila, est formée par Thales, très implantée au Royaume-Uni, et NATS, la société semi-publique qui gère le trafic aérien civil en Grande-Bretagne et dans d'autres le pays. Le contrat confié à Aquila débutera le 1er avril 2015.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:55
photo CCI Var

photo CCI Var

 

29/10/2014 Nelly HOETZEL, déléguée régionale - MinDef/SGA/DAR

 

Les acheteurs du ministère au contact des entreprises

 

Le 21 octobre 2013 au Palais des Congrès de Toulon, les PME de la région PACA ont eu l’opportunité de mieux appréhender sur les marchés du ministère de la Défense. Cette rencontre, organisée par la CCI du Var en partenariat avec le ministère de la Défense -première du genre à l'échelle régionale- a engendré en une seule journée plus de 1600 rendez-vous entre les entreprises locales et les 80 acheteurs de la Défense ou des grands donneurs d'ordres.

 

Alors que le Var est le premier département militaire de France et après les conventions d’affaires de 2012 à Hyères, de 2013 à Draguignan, c’est au palais des congrès de Toulon que le président de la CCI du Var et M. Gérard Gibot, adjoint du secrétaire général pour l’administration (SGA) du ministère de la Défense, ont ouvert la séance plénière de cette 3ème convention d’affaires Défense.

 

Dans son mot d’introduction, M. Gibot a rappelé que la Défense représente chaque année 17 milliards d’euros d’achats : 68 % pour les marchés d’armement et 32 % pour les achats de soutien.

 

Si ce type d’évènement à Toulon offre de nouvelles opportunités de marchés pour les entreprises de la région PACA, c’est aussi une opportunité pour le ministère de la Défense de générer 10 % de gains par an et de traiter avec des PME plus performantes et plus innovantes dans le cadre de la modernisation de sa politique d’achat et dans un contexte de restructurations.

 

Mieux connaître l'état de l'offre par segment, soutenir la concurrence, identifier les innovations constituent des leviers de cette performance

 

Ces conventions permettent aux PME de mieux connaître les procédures d'achats et de paiement mises en œuvre par le ministère de la Défense, premier acheteur public du pays.

 

Ouverte à toutes les entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, fournisseurs des achats généraux, technologiques et scientifiques du ministère de la Défense, la rencontre à Toulon a rassemblé plus de 500 entreprises.

 

Les acheteurs du ministère ont eu également l’opportunité d’affiner leur connaissance de l'état de l'offre sur leurs segments d'achat, en région PACA, et de découvrir de nouveaux partenaires potentiels. Dans le Var, les acheteurs du ministère sont basés au sein de la base de défense (BDD) de Toulon qui est la plus importante de France et celle de Draguignan ou encore à la plate- forme achats finances (PFAF) de Toulon. Ils réalisent des achats de tous ordres pour assurer le fonctionnement quotidien des entités militaires situées en PACA, Languedoc Roussillon et Corse.

 

Présentation du PRED PACA : une nouveauté à la clé

 

Lors de la plénière, la déléguée régionale aux restructurations de défense a également présenté son rôle au sein du pôle régional à l’économie de défense (PRED) PACA. Sa mission de conseil consiste à aider les PME-TPI à identifier le meilleur contact dans leurs recherches d’un service acheteur ou autre du ministère de la Défense.

 

Nouveauté du programme en 2014 : les achats sont de plus en plus liés au maintien en condition opérationnelle (MCO) naval, terrestre et aéronautique, ainsi que la présence des acheteurs des grands donneurs d'ordre (Airbus Helicopters, CNIM, CNN, Dassault Aviation, DCNS, Thales ...).

 

Les achats hors armement concernent des domaines très variés tels que les services généraux (gardiennage, nettoyage des locaux, entretien d'espaces verts ...), l'infrastructure (maintenance des bâtiments, travaux tous corps d'Etat ...), la santé, l'informatique, la maintenance des équipements (maintenance navale, aéronautique, terrestre), le soutien et l'équipement du combattant, l’alimentation etc…

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:35
Le Rafale est toujours en compétition pour équiper l'armée de l'air malaisienne

Le Rafale est toujours en compétition pour équiper l'armée de l'air malaisienne

 

04/11/2014 M.C. avec agences – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a abordé la vente d'avions de combat Rafale lors de sa visite en Malaisie. L'armée de l'air malaisienne veut acquérir 18 avions de combat.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a abordé la vente d'avions de combat Rafale à la Malaisie lors de ses entretiens avec de hauts responsables politiques malaisiens à Kuala Lumpur. La question a été "évoquée", a déclaré Jean-Yves Le Drian à des journalistes, en réponse à une question sur la vente de Rafale, à l'issue d'entretiens avec de hauts responsables malaisiens. La Malaisie envisage d'acquérir 18 avions de combat dans le cadre du programme MRCA pour remplacer des Mig-29, qui ont déçu les Malaisiens par le manque de fiabilité de la maintenance.

"Nous considérons que le Rafale est un très bon avion, nous sommes tout à fait disposés à avoir un partenariat avec la Malaisie à cet égard", a-t-il ajouté après sa rencontre avec le Premier ministre malaisien Najib Razak, et le ministre de la Défense Hishammuddin Hussein, sans entrer dans les détails. Le ministre français a souligné que certaines discussions devaient rester "confidentielles" et que le choix appartenait à la Malaisie.

 

Renouvellement de la flotte malaisienne

Ce pays doit renouveler sa flotte de MiG dans les prochaines années et la firme française Dassault est sur les rangs. La France et la Malaisie ont un partenariat de défense étroit et la France est le premier fournisseur de matériel militaire (hélicoptères, sous-marins, etc.) de ce pays d'Asie du Sud-Est. Au cours d'une visite en France l'an passé, Najib Razak était resté évasif sur la possibilité pour son pays d'acheter des Rafale, faisant alors état des contraintes financières de la Malaisie.

Le Rafale pourrait être assemblé en Malaisie s'il emportait la compétition pour équiper l'armée de l'air malaisienne, avait annoncé en mars 2013 le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Sur ce marché, évalué à 3 milliards d'euros, le Rafale est en compétition contre le Typhoon Eurofighter, construit par le consortium Eurofighter (formé du britannique BAE Systems, du groupe européen EADS et de l'italien Finmeccanica), le Boeing F/A-18E/F "Super Hornet" Block 2, le Saab JAS 39E/F "Gripen NG" du suédois Saab et enfin le Sukhoï Su-30MKM.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 18:55
Le pacte Défense PME : "une démarche pour la croissance"

Arnaud Marois (à droite sur la photo), présent sur le stand Défense à Euronaval, détaille les mesures du pacte Défense PME.

 

30/10/2014 Paul Hessenbruch

 

Arnaud Marois, délégué aux petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) au ministère de la Défense dresse le bilan du pacte Défense PME et de son importance pour les entreprises du secteur naval.

 

Pourquoi avoir choisi lors du salon Euronaval de présenter sur le stand Défense deux entreprises, une PME et une ETI et leurs technologies ?

 

Nous avons choisi de mettre à l’honneur l'entreprise IXblue pour son sonar Muse et l’entreprise BF systèmes pour  Bora (matériel pour la sécurité des plongeurs) afin qu’elles présentent aux visiteurs du salon leurs innovations. Leur présence s’effectue dans le cadre du Pacte Défense PME. Elles ont toutes deux bénéficié du régime d’appui à l’innovation duale (Rapid). Depuis 2009, 250 projets innovants duaux ont bénéficié de ce dispositif qui finance des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires et civiles. Que ce soit pour Bora ou le Sonar 3D MUSE, il s’agit là de projets particulièrement intéressants dans le domaine naval. Nous savons que les salons d’armement constituent des occasions uniques de montrer des projets et des savoir-faire pouvant déboucher sur des contrats. En 2015, la DGA consacrera 50 millions d’euros au dispositif Rapid, soit 10 millions de plus qu’en 2013.

 

Le fait qu’une PME, bénéficiant du dispositif Rapid, soit primée durant le salon est un bon indicateur du pacte, non ?

 

En effet, la PME Subsea Tech a remporté le trophée Euronaval de « l’innovation pour la sécurité maritime ». Cette PME marseillaise, créée en 2005, est distinguée pour son drone Cat-Surveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, ce drone est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Ce projet est commercialisé depuis septembre 2014, et cofinancé et soutenu au travers du dispositif Rapid par la DGA depuis 2012.  La distinction qui lui a été remise est une preuve de l’engagement de cette société et que le dispositif accélère effectivement les projets innovants. C’est aussi un motif de satisfaction pour les 13 autres projets soutenus par Rapid présents cette année sur le salon.

 

En ce sens, le pacte Défense PME est un outil important pour soutenir les entreprises françaises ?

 

Le Pacte Défense PME est une démarche au service de la croissance, de l’innovation, de la compétitivité et de l’emploi. Depuis 2012, nous avons formalisé 40 mesures pour que les PME et ETI soient mieux prises en compte dans la commande publique. N’oublions pas que le ministère de la Défense est le premier acheteur public, ce qui lui confère des responsabilités particulières. Et puis, le soutien des PME innovantes passe aussi par l’implication des grands groupes français de l’armement vis-à-vis de leurs PME sous-traitantes, qui, en signant des conventions bilatérales avec le ministère de la Défense, s’engagent à promouvoir leur activité et leur développement.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 18:30
Le Qatar semble proche d'un achat de 36 Rafale à la France (photo EMA)

Le Qatar semble proche d'un achat de 36 Rafale à la France (photo EMA)

 

30/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une délégation qatarie est actuellement en France pour négocier l'achat de 36 Rafale.

 

Selon plusieurs sources concordantes, une délégation qatarie de très haut niveau est actuellement en France pour négocier un contrat Rafale avec Dassault Aviation. Elle devrait rester trois semaines à Paris pour tenter de conclure un contrat portant sur l'achat de 36 Rafale. Si les négociateurs parviennent à s'entendre, une visite présidentielle de François Hollande au Qatar d'ici à la fin de l'année serait prévue pour officialiser cette commande, la première du Rafale à l'exportation.

Toute la filière aéronautique française retient son souffle sur la réussite de ces négociations, mais reste à la fois prudente et confiante. Car le Qatar souhaite acquérir le Rafale, mais à son rythme. Les observateurs les plus avertis savent depuis des semaines que les Qataris vont "prochainement" annoncer leur choix en faveur de l'avion de combat français mais "le terme prochainement est toujours relatif" avec eux, rappelle l'un d'entre eux. La patience et la ténacité sont donc nécessaires pour négocier avec les Qataris. Au final, explique-t-on à La Tribune, "nous sommes raisonnablement optimistes".

 

Le Qatar et la technologie française

Lors d'un toast prononcé en juin dernier à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", avait-il enchaîné. Un an plus tôt, jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

En mars, les Qataris avaient repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. après une interruption des discussions de plus de trois mois. Des questions qui portaient sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat. Pays proche de la France, le Qatar veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, dont au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:56
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

04.11.2014 par Guillaume Belan (FOB)

 

Second épisode de notre immersion dans le projet franco-allemand pour constituer ce qui devrait être l’un des grands industriels du terrestre dans le futur. A y regarder de plus près les deux industriels, Nexter et KMW sont à la fois proches et différents.

 

Profils similaires

Proches dans leur poids : 3200 salariés pour l’allemand, 3300 pour le français. Un chiffre d’affaires de 900 millions d’euros pour Nexter et 800 pour l’allemand… soit deux entreprises en bonne santé qui investissent pour s’armer pour l’avenir. Pour les deux sociétés, le capital est détenu par un actionnaire unique et stable, familiale pour KMW et étatique pour le français. Mais plus que cela, « Nexter et KMW ont une vision stratégique commune et des cultures d’entreprises proches » insiste Philippe Burtin, PDG de Nexter.

 

Gammes complémentaires

Les différences concernent le portefeuille produits. Si a priori, l’allemand et le français semblent compétiteurs, à y regarder de plus près, pas tant que ça. Les deux font des chars lourds, l’allemand dispose d’un best-seller, le Léopard, qui continue de se vendre (Qatar..), alors que le Leclerc n’est plus en production et a rencontré un succès beaucoup plus mitigé à l’export. Sur la gamme des blindés d’infanterie chenillés: KMW dispose du Puma, le français n’a pas de produit sur ce créneau. L’artillerie est révélatrice : alors que l’allemand dispose d’une gamme chenillée (PZH2000…), le français affiche lui des produits à roues (Caesar, Trajan…). Bref, un mariage idéal. Même constat pour les véhicules de franchissement et du génie.

Le secteur des blindés à roues est plus délicat : le VBCI et le Boxer semble s’affronter dans le créneau des 8X8 de 30 tonnes. Reste « qu’ils sont en compétition apparente » note le PDG français, « et se retrouvent très peu souvent en compétition ». L’explication: alors que le VBCI est plus tourné vers le combat, le Boxer est plus un blindé de transport. Reste que le rapprochement devra aboutir à une réflexion sur certaines gammes, comme sur le segment des 4X4 hautement protégés de la classe des 12 tonnes : entre l’Aravis français et le Dingo allemand. Autre complémentarité des gamme : alors que Nexter a investi le segment des robots (Mule, Nerva…), KMW a lui fait le choix de la simulation. Bref, les deux gammes « dépoussiérées », KANT disposera de l’un des portefeuilles produits les plus complet du marché.

 

Le char du futur sera franco-allemand !

On reprochait a ce rapprochement franco-allemand de ne pas reposer sur un projet industriel commun, et bien c’est faux !

« Un groupe de travail bi-étatique travaille déjà sur le char lourd futur » a révélé Philippe Burtin. Remplaçant des Léopard et Leclerc, le futur char, sera donc franco-allemand. Ainsi les deux côté du Rhin se sont rapprochés, dialoguent, et doivent aboutir à « un char de combat à l’horizon 2020-2025 ».

 

A suivre…

 

Note RP Defense : voir KANT : vers la constitution d’un champion européen (1ère partie)

 
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:55
La gendarmerie commande des Peugeot Expert "Made in France"

La gendarmerie nationale a passé une commande de Peugeot Expert

 

01/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La gendarmerie va acheter 1.400 véhicules en 2014, notamment des Peugeot Expert "de fabrication française", selon le patron de la gendarmerie. Mais la situation du parc automobile de la gendarmerie est tendue en raison d'un renouvellement insuffisant, voire médiocre, de la flotte.

 

Des gendarmes à pied... On n'en est pas encore là mais "la situation est particulièrement tendue pour ce qui concerne le parc automobile" de la gendarmerie, explique le député PS de la Haute-Vienne Daniel Boisserie dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. Ce n'est seulement que début octobre avec la levée partielle de la mise en réserve que la gendarmerie a enfin pu procéder à des achats de véhicules. En 2014, 40 millions d'euros étaient pourtant initialement prévus au titre du renouvellement du parc automobile.

Toutefois, l'ensemble des crédits dédiés à l'achat de véhicules a fait l'objet d'un gel dans le cadre de la mise en réserve de précaution. En outre, 12 millions d'euros ont été annulés sur cette enveloppe par la loi de finances rectificative pour 2014. Aussi, au 1er juillet 2014, seuls 37 véhicules dont le besoin était urgent avaient pu être commandés. "En 2014, la levée partielle de la mise en réserve tardive nous a interdit de mener dès le début de l'année une politique d'acquisition des matériels", a confirmé devant les députés le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Denis Favier. Au total, les crédits consacrés à la gendarmerie ont fait l'objet d'une mise en réserve de 7 % sur un budget de 8,1 milliards d'euros.

 

1.400 véhicules commandés

"Grâce à la levée partielle de la mise en réserve, la gendarmerie pourra acquérir 1.400 véhicules, les seuls véhicules acquis par elle sur l'année", a regretté le général Denis Favier. Des achats qui ne concerneront que "des matériels opérationnels essentiels". La commande de 1.400 véhicules a d'ailleurs été passée. Comme en 2013, la gendarmerie s'est offert cette année entre autre des "véhicules Peugeot Expert de fabrication française", a précisé le directeur de la gendarmerie nationale. Tout en respectant bien sûr "les conditions du code des marchés publics, a-t-il rappelé. Ce type de véhicule utilitaire fabriqué dans l'usine de PSA de Sevelnord, près de Valenciennes (Nord), était pourtant appelé à disparaître de la flotte de la gendarmerie.

Pour autant, l'achat de 1.400 véhicules ne couvrent que partiellement le renouvellement souhaité de la flotte des véhicules de la gendarmerie. Le respect des critères de réforme, désormais fixés à huit ans et 200.000 km, nécessiterait l'acquisition de 3.000 véhicules par an (hors véhicules spécifiques tels que les poids lourds), soit un besoin annuel d'environ 60 millions d'euros. Cette cible n'est plus atteinte depuis quatre ans (1.273 véhicules achetés en 2011, 916 en 2012, 1.356 en 2013 et 1.400 en 2014). En conséquence, la durée de service des véhicules a dû être prolongée pour atteindre dix ans.

 

6.800 véhicules auraient dû être commandés

Normalement, ce sont plus de 6.800 véhicules que la gendarmerie aurait dû théoriquement acheter en 2014, pour un coût de 136 millions d'euros pour rattraper les prévisions non réalisées. "Ce résultat est malheureusement hors de portée", regrette Daniel Boisserie. Et d'expliquer que "pour 2015, la difficulté principale sera, une fois encore, d'obtenir dès le début de l'année la levée de la mise en réserve. Dans le cas contraire, il sera impossible de procéder à l'acquisition des 2.000 véhicules programmés (véhicules légers et motocyclettes), pour un montant de 28 millions d'euros en crédit de paiement".

La gendarmerie dispose d'un parc automobile de 30.155 véhicules : 23.323 véhicules légers, 3.468 motos, 266 transports en commun, 166 blindés, 619 poids-lourds, 2.313 véhicules spéciaux.

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