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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:55
François Hollande à Coëtquidan: entre voeux et vieux effets d'annonce


14.01.2016 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

J'ai dû manquer quelque chose... Pourtant la sono était bonne et j'étais bien réveillé dans le fond du gymnase des écoles de Coetquidan où avaient lieu, ce jeudi, les vœux aux armées.

Pourquoi mes excellents confrères des agences, des radios et même de l'encore plus excellent desk Internet d'Ouest-France ont-ils fait leurs choux gras de la phrase présidentielle suivante: "J'ai demandé à Jean-Yves Le Drian que le nombre de réservistes passe à 40 000, contre 28 000 aujourd'hui. L'objectif, c'est de déployer mille réservistes en permanence, pour la protection de nos concitoyens"?

On lit la même chose dans une déclaration de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur l'actualisation de la loi de programmation militaire, à l'Assemblée nationale le 4 juin 2015: "La loi fixe un objectif pour le nombre de réservistes, passant de 28 000 à 40 000, en favorisant un élargissement des recrutements vers la société civile. Cette ambition est forte, tout en demeurant réaliste. Elle en tout cas nécessaire aujourd'hui et les chefs d'état-major y sont résolus."

En fait, tout le discours présidentiel était à l'avenant. Rien de nouveau, pas d'annonce (certes, on ne peut pas faire du neuf, tous les jours, avec du vieux). Mais ça manquait singulièrement de coffre, ces vœux. Dommage...

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:55
Conseil national du renseignement

 

14 Janvier 2016 par  Elysee.fr

 

Le président de la République a convoqué, mercredi 13 janvier, au Palais de l’Elysée, un Conseil national du renseignement.

 

La sécurisation du territoire national face au risque terroriste est plus que jamais la première priorité assignée aux services de renseignements français.

 

Au cours de ce Conseil, il a été décidé d’approfondir l’intégration de l’action intérieure et extérieure des services de renseignement qui concourent à la prévention et à la lutte contre le terrorisme, aussi bien en France qu’à l’étranger, tout particulièrement à partir des zones de transit et des sanctuaires où se regroupent les terroristes qui veulent commettre des actes terroristes sur notre sol.

 

Il a également été décidé de renforcer la mutualisation des moyens dont ils disposent, tout particulièrement grâce aux lois sur le renseignement des 24 juillet et 30 novembre 2015, dont un premier bilan de l’application a été dressé.

 

Le pilotage opérationnel quotidien de la stratégie de lutte contre le terrorisme visant le territoire national est placé sous l’autorité directe du ministre de l’Intérieur, avec le concours de l’ensemble de la communauté française du renseignement.

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire est demeurée calme en province comme à Bangui.

La semaine a été marquée par les proclamations des résultats provisoires du 1er tour des élections présidentielles par l’agence nationale pour les élections.

Forte de 12 500 militaires, la MINUSCA prépare le déploiement de son dispositif sécuritaire pour le 2e tour des élections présidentielle et législative.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:45
photo EMA

photo EMA

 

14/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire est restée stable dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne au cours de la semaine.

La semaine a été marquée par des opérations de contrôle de zone sur l’ensemble de la zone d’opération.

En parallèle, les équipages de la force Barkhane ont réalisé 57 sorties aériennes depuis le 06 janvier.

Ces opérations ont permis de mener 12 sorties chasse et 20 sorties transport ainsi que 25 dédiées aux ravitaillements et aux vols de reconnaissance.

Au total, 3 500 militaires français sont déployés en permanence au Sahel pour lutter contre la menace terroriste.

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:30
Chammal : Point de situation au 14 janvier 2016

 

14/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

 

Au Levant, les opérations combinées et coordonnées de la coalition et des forces locales ont permis de stopper la progression de Daech- en Irak comme en Syrie et de reprendre l’initiative sur l’organisation terroriste.

 

Faire reculer Daech : 2 villes irakiennes libérées en 6 mois

Au cours des six derniers mois, les lignes de front ont beaucoup évolué et le rapport de force s’est aujourd’hui rétabli en faveur des forces locales. La libération de Tikrit et de Sinjar, la reprise progressive de Baiji et de Ramadi témoignent de ce net recul de Daech en Irak.

 

Une reconquête progressive du terrain : reprendre Ramadi

Mis en difficulté par les opérations en cours, Daecha recours à des opérations de harcèlement le long des lignes de front. La posture défensive des combattants djihadistes ralentit la progression des forces au sol qui sont engagées dans les combats contre les éléments terroristes. Dans ce contexte, l’appui aérien de la coalition demeure indispensable.

 

Chammal : 2 500 militaires irakiens formés par les forces armées françaises.

A Bagdad, les forces françaises poursuivent leurs actions de formation au profit de la 6edivision d’infanterie et des militaires irakiens de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service).

Les formations portent sur les savoir-faire spécifiques du combat d’infanterie en zone urbaine, le sauvetage au combat, la lutte contre les engins explosifs improvisés et, dans le cas de la 6e division, le conseil sur les techniques de travail au sein d’un état-major.

 

Chammal : 98 sorties aériennes

Depuis le 06 janvier 2016, les équipages français ont réalisé 98 sorties aériennes au-dessus des zones contrôlées par Daechen Irak et en Syrie, dont 72 de bombardement, et 13 de recueil de renseignement. 17 frappes ont détruit 32 objectifs de Daech.

 

16  frappes en appui des troupes irakiennes au contact contre Daech

En Irak, la force Chammala concentré ses efforts sur les missions d’appui au sol dans la région de Ramadi, où les forces irakiennes poursuivent leurs opérations de contrôle de la ville. Elle a également appuyé les forces irakiennes dans le secteur de Mossoul. Au total, 16 frappes d’appui au sol ont été réalisées.

 

Chammal : Point de situation au 14 janvier 2016

Raid aérien sur Mossoul

Cette semaine, des Mirage 2000 ont détruit un centre de commandement et de télécommunications de Daechdans la ville de Mossoul.

Les forces françaises ont mené un raid en coalition sur les positions de Daechà Mossoul en Irak. Ce raid a permis de détruire un centre de commandement et de télécommunications de l’organisation terroriste. Il a été conduit par des Mirage 2000de la force Chammal qui ont décollé depuis la base aérienne projetée (BAP) déployée en Jordanie.

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 08:55
Frédéric Renaudeau confirmé à la tête de la DPID

 

13.01.2016 par Wassinia Zirar
 

Directeur de projet, chargé de diriger et constituer la structure de préfiguration de la future direction de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID), placé auprès du secrétaire général pour l’administration (SGA) du ministère de la Défense depuis janvier 2015, le contre-amiral Frédéric Renaudeau a été nommé chef de service, directeur de cette nouvelle direction.

 

Cette direction d’administration placé sous l’autorité du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est chargé d’élaborer et de coordonner la politique de protection qui couvre les actes malveillants ou hostiles, les atteintes au secret de la défense nationale et la cybermenace, que ce soit en temps de paix, de crise, de conflit armé ou de guerre.

 

Frédéric Renaudeau occupe également la fonction de haut fonctionnaire adjoint auprès du haut fonctionnaire correspondant de défense et de sécurité (HFDS) du ministère de la Défense, depuis janvier 2015. Auparavant, cet ancien élève de l’Ecole navale a servi sur bâtiments de surface en qualité de chef du service Missiles artillerie de l’aviso Commandant L’Herminier, puis de commandant en second du bâtiment hydrographique La Pérouse (1987-1990).

 

De 1991 à 1993, Frédéric Renaudeau est affecté sur le sous-marin La Praya comme chef du service Lutte sous la mer, puis officier en troisième chargé des opérations. Il rejoint le SNLE L’Indomptable en 1993, à bord duquel il effectue 4 patrouilles opérationnelles. Il prend ensuite le commandement, en 1995, du groupe des bâtiments-écoles et du bâtiment-école Léopard, puis celui du SNA Emeraude en 1999.

 

Frédéric Renaudeau rejoint le centre de planification et de conduite des opérations de l’état-major des armées de 2002 à 2004, comme officier traitant chargé des aspects politico-militaires des engagements de l’Union européenne et de l’Otan dans les Balkans. De 2004 à 2005, il est chef de la division Plans/doctrine/relations internationales de l’état-major des forces sous-marines et il prend le commandement du SNLE Le Triomphant à l’été 2006.

 

De 2010 à 2011, Frédéric Renaudeau est auditeur de la 60e session du Centre des Hautes Etudes Militaires et de la 63e session de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale. Jusqu’à l’été 2014, Frédéric Renaudeau est chef de projet Manoeuvre RH du ministère de la Défense et adjoint de la sous-direction Pilotage des ressources humaines civiles et militaires à la direction des ressources humaines du ministère de la Défense.

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 16:55
Le lieutenant-colonel Laurent C., réserviste citoyen - photo Armée de Terre

Le lieutenant-colonel Laurent C., réserviste citoyen - photo Armée de Terre


13 janvier 2016 par EMHM

 

Une première à l’École militaire de haute montagne ! Le lieutenant-colonel Laurent C. a rejoint ses rangs où il débute un contrat de « réserviste citoyen ».

 

Grièvement blessé en Afghanistan en 2011 alors qu’il dirige le Groupement de commandos montagne de la 27e Brigade d’infanterie de montagne, ce soldat montagnard est contraint à quitter le service actif après une longue et douloureuse suite de traitements chirurgicaux. En raison des séquelles de ces blessures, il ne peut servir dans la réserve opérationnelle. Toujours volontaire pour aider son pays et l’institution militaire, il se tourne tout naturellement et bénévolement vers la réserve citoyenne.

Constituée de volontaires agréés auprès d’autorités militaires en raison de leurs compétences, de leur expérience, mais aussi de leur intérêt pour les questions relevant de la défense et de la sécurité nationale, les réservistes citoyens ont pour mission principale de contribuer à la diffusion de l’esprit de défense et au renforcement du lien entre la Nation et son armée.

Les réservistes citoyens sont des collaborateurs bénévoles du service public, des ambassadeurs de la Défense. Ils font bénéficier les forces armées et les formations rattachées de leur expertise et de leur connaissance du tissu socio-économique, mais sans faire du métier des armes leur profession.

Fort d’une très riche expérience opérationnelle et d’une vie de soldat de montagne, le lieutenant-colonel Laurent C. vient donc renforcer le bureau étude et prospective montagne. Il va mettre ses connaissances à disposition de l’EMHM et des troupes de montagne. En charge de la rédaction de dossiers de fond et de doctrine liés au combat en montagne et à l’emploi des groupements tactiques interarmes, il continuera donc à servir avec désintéressement son pays.

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 08:55
Hervé GUILLOU a été nommé à la présidence du CIDEF

 

source GICAN

 

Hervé GUILLOU, Vice-Président du GICAN et Président Directeur Général de DCNS, a été nommé début janvier 2016 à la présidence du CIDEF. Il succède à ce poste à Marwan LAHOUD, Président du GIFAS et Directeur général délégué à la stratégie et à l’international d’AIRBUS Group.
 

Le CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises) est une association qui réunit les principaux groupements professionnels de l’industrie française de défense :

  • le GIFAS - Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales,

  • le GICAT - Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres

  • le GICAN - Groupement des Industries de Construction et Activités Navales.


Curriculum vitae de Hervé GUILLOU > cliquez ici

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:55
Le numéro de décembre 2015 - janvier 2016 d'Armées d'aujourd'hui est en ligne


07/01/2016 source: DICOD

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Excellente année 2016 !

Ce mois-ci, dans le numéro 403 de décembre 2015 - janvier 2016 d'Armées d'Aujourd'hui, la rédaction vous propose de revenir dès les premières pages sur les attentats du 13 novembre 2015 avec les témoignages forts des sapeurs-pompiers de Paris et des équipes soignantes des hôpitaux d'instruction des armées d'Ile-de-France.

Plus loin, c'est en images que vous découvrirez seize pages consacrées à la rétrospective des opérations et des exercices incontournables de l'année 2015.

Qu'il se déroule dans les sables et les roches à plus de 50° C, en pleine jungle inhospitalière, dans une ville assiégée, sous l'eau ou encore en montagne, le combat demande une préparation, des schémas tactiques spécifiques, un entraînement et des équipements adaptés à chacun de ces milieux. L'occasion pour la rédaction de vous emmener, avec le dossier « Combattre en milieu hostile », dans les centres d’entraînements spécifiques créés au cours des cinquante dernières années et dont le but est de perpétuer les savoir-faire acquis des expériences passées et permettre au combattant projeté d'être prêt à agir et à survivre dans les milieux les plus hostiles.

Au fil de votre lecture, vous partirez à bord d'un sous-marin pour découvrir les moyens mis en place pour être indétectable et visionnerez la websérie consacrée à la furtivité ; suivrez le stage de préparation aux responsabilités opérationnelles de haut niveau dispensé par l’État-major interarmées de force et d’entraînement ; rencontrerez des délégués militaires départementaux ou encore Mariusz Nowakowski, le premier légionnaire devenu français « par le sang versé ».

Enfin, rappelez-vous Trafalgar, la marche manquée de l'épopée napoléonienne en 1805, et participez activement à la restauration des deux premiers chars de combat de l'armée française, le Schneider et le Saint-Chamond. Ils souffleront leur centième bougie en 2017 et prendront part aux commémorations du centenaire de la Grande Guerre.

Bonne lecture !

 

  >>> Lire le magazine

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:55
Les chiffres clés des sondages de la Défense 2015


07/01/2016  DICOD

 

Le ministère de la Défense réalise régulièrement des enquêtes d’opinion auprès de la population française. Les thématiques ciblées sont : le lien Armée-Nation, l’image des armées, l’image du ministère de la Défense, les missions prioritaires des armées, la lutte contre le terrorisme, le budget et la Mémoire.

 

Les enseignements généraux pouvant être tirés des enquêtes réalisées en 2015 sont :

  • les Français ont une excellente image de leurs armées ;
  • le lien armée-Nation s’est encore renforcé suite aux attentats : les Français se sentent proches de leurs soldats ;
  • les Français ont une très grande confiance en leurs armées pour lutter contre le terrorisme.
 

Le lien armée-Nation

  • 93 % des Français sont attachés au drapeau tricolore et 74 % d’entre eux y associent les armées. (ODOXA, novembre 2015)

L’image des armées

  • Les armées sont la deuxième organisation dans laquelle les Français ont le plus confiance (à 83 %, derrière les PME). (CEVIPOF, février 2015)
  • 73 % des Français estiment que les armées sont capables d’assurer la sécurité du pays. (BVA- DICoD, juin 2015)
  • Réactives, rassurantes et efficaces sont les adjectifs qui caractérisent le mieux les armées selon les Français. (BVA-DICoD, juin 2015)

La lutte contre le terrorisme

  • 97 % des Français estiment que la menace terroriste sur le territoire national est élevée. (BVA, novembre 2015)
  • 93 % des Français font confiance aux armées pour lutter contre le terrorisme (BVA, novembre 2015)

Les opérations extérieures

  • 76 % des Français approuvent l’intervention des armées françaises contre Daech en Irak (IFOP-DICoD, novembre 2015)
  • 70 % des Français soutiennent les frappes aériennes en Syrie (IFOP-DICoD, novembre 2015)
  • 65 % des Français approuvent l’opération Barkhane (IFOP DICoD, novembre 2015)

Sentinelle

  • 79 % des Français approuvent l ’opération Sentinelle (IFOP-DICoD, novembre 2015)

Le budget

  • 86 % des Français estiment que le budget de la Défense doit être maintenu ou augmenté (+16 points depuis 2014). (IFOP-DICoD, novembre 2015)

 

pour télécharger les résultats (PDF, 654ko, 2 pages)

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/01/2016 Sources : Ministère de la Défense

 

Le sergent-chef Florent travaille depuis quatre années au sein du service documentaliste aéronautique, dont un peu plus de deux mois sur la nouvelle génération d’hélicoptère Tigre.

 

Engagé en République centrafricaine depuis le mois d’octobre 2015, il effectue sa première mission opérationnelle comme documentaliste sur l’hélicoptère de combat Tigre HAD.

 

Son rôle, en République centrafricaine comme en France, est de maintenir l’aéronef en condition de vol. Pour cela, il doit mettre à jour quotidiennement toutes les informations aéronautiques dont a besoin le pilote pour préparer sa mission et son plan de vol. La documentation transmise concerne le survol de la région concernée, tant au niveau militaire que civil. Il suit également, en liaison avec la tour de contrôle, la mission de vol et informe l’équipage de tout changement jusqu’au retour de celui-ci. Enfin, il transmet aux mécaniciens les tâches à réaliser dans le cadre de la maintenance de l’appareil.

 

« Je suis en quelque sorte, la mémoire vivante de nos hélicoptères Tigre. J’aime ce que je fais. J’ai choisi ce métier car il me permet de travailler en autonomie totale » explique-t-il.

 

Florent fait partie de ces soldats qui travaillent dans l’ombre mais qui sont indispensables au fonctionnement des unités et au bon déroulement des opérations. Ses camarades le surnomment le DocMan.

 

Le métier de documentaliste demande d’avoir des connaissances et un vécu en aéronautique ainsi qu’en mécanique sur machine et armement de bord. C’est un métier qui évolue sans cesse avec l’arrivée des nouvelles générations d’hélicoptères de combat.

 

« J’ai énormément de responsabilités, je suis l’intermédiaire entre l’industriel et les mécaniciens de bord. »

 

Pour le moment, ils ne sont que deux dans son régiment. Ils sont soumis à un rythme d’opération extérieure régulier. Il espère que son métier séduira les nouvelles recrues afin d’augmenter l’effectif des documentalistes aéronautiques dans l’armée française.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 13:55
Revue navale - Ballet d'hélicoptères des autorités au-dessus du PA CDG le 15 août 2004 à Toulon - Photographe : Janick Marcès / ECPAD

Revue navale - Ballet d'hélicoptères des autorités au-dessus du PA CDG le 15 août 2004 à Toulon - Photographe : Janick Marcès / ECPAD

 

08.01.2016 - source ECPAD

 

La construction du porte-avions à propulsion nucléaire Charles De Gaulle a débuté en 1987 pour se terminer en 1994. Il remplace le Clémenceau, un porte-avions à propulsion classique.

Navire amiral de la Marine nationale, admis au service actif le 18 mai 2001.

Le 18 novembre dernier, au lendemain des attentats de Paris, le porte-avions Charles de Gaulle appareille de Toulon pour la Méditerranée orientale afin de participer aux opérations menées contre le groupe EI.

 

De 1989 à aujourd’hui, retrouvez le Charles de Gaulle en images

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 12:55
Le faux blessé est préparé pour son évacuation par des commandos marine après avoir reçu les premiers soins - photo JP Pons - Marine Nationale

Le faux blessé est préparé pour son évacuation par des commandos marine après avoir reçu les premiers soins - photo JP Pons - Marine Nationale

 

11.01.2016 FORFUSCO

 

En décembre dernier, un stage de médicalisation en milieu hostile a été organisé à l’école des fusiliers marins au profit d'opérateurs commandos marine. 10 commandos marines, principalement des chefs d'équipes, ont suivi durant 15 jours une formation théorique puis pratique qui est réalisée en grande partie sur le complexe de tir du Linès où les stagiaires peuvent être mis en situation d'intervention sur des camarades blessés ou victimes civiles ou militaires tout en étant sous la menace d'un ennemi. Pendant la semaine de pratique, le stage multiplie les scénarios de mise en situation, à terre, avec extraction par la mer, et sur tout type de blessures, de jour et de nuit etc.

4 formateurs, 2 infirmiers et 1 médecin-chef de la cellule secourisme de l'Ecole des fusiliers marins et de l'antenne médicale de Lorient ont encadré cette formation hors norme.

A ce jour, l'Ecole des fusiliers marins organise chaque année deux stages au profit des opérateurs commandos marine et assure également la formation de médecins et personnels médicaux des armées aux interventions en zone de combat.

 

Reportage photos

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 12:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

7 janvier 2016 par Escadrille SNA

 

Dans le cadre de son déploiement en Atlantique, l’équipage rouge de la Perle s’est illustré ces derniers jours dans l’exercice interalliés Joint Warrior mené au large des côtes écossaises.

 

A l’invitation du Royaume-Uni, se tient deux fois par an l’un des plus grands rassemblements de bâtiments de surfaces, de sous-marins, d’aéronefs et même de forces terrestres de ce côté-ci de l’Atlantique. Pendant deux semaines, un état-major de direction d’exercice, monté pour l’occasion à terre à Faslane (base navale des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins britanniques), fait évoluer, en temps réel, un scénario de crise fictive entre deux pays, dans lequel chaque unité engagée interagit continuellement avec l’intégralité des forces présentes, sous un très faible préavis.

 

Ces quelques jours de participation ont été pour la Perle l’occasion de se frotter aussi bien à un sous-marin diesel canadien qu’à une force aéromaritime composée de nombreuses frégates alliées et d’avions de patrouille maritime, qui l’ont harcelée sans répit. Ainsi, en plus de « travailler ses gammes » en matière d’opérations sous-marines, Joint Warrior aura permis à la Perle de démontrer sa totale interopérabilité avec nos principaux partenaires : passé sous contrôle britannique pour l’occasion, le SNA prenait les directives de l’ OTAN diffusées depuis une station écossaise et échangeait des messages par liaison satellite avec une frégate canadienne tout en postant les photos des bâtiments épinglés à son tableau de chasse, entre deux attaques simulées à l’immersion périscopique.

 

Sous cette menace permanente, la Perle a atteint tous les objectifs qui lui ont été confiés, en particulier celui de renseigner discrètement l’état-major sur les activités de la force ennemie. Usant de ce privilège des sous-mariniers qui est d’observer sans être vu, la Perle a dignement illustré à quel point un sous-marin nucléaire d’attaque constitue un atout majeur aux mains du commandant d’une force maritime.

 

Partie avec les félicitations de l’état-major britannique, la Perle a plongé aux portes des lochs écossais afin de poursuivre son déploiement avant de retrouver enfin, pour Noël, les îles du Levant.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 12:25
RPA Falcão - photo Harpia Sistemas SA

RPA Falcão - photo Harpia Sistemas SA

 

11.01.2016 par Aerobuzz.fr

 

Embraer liquide la joint venture Harpia Sistemas SA qu’il avait créée en 2011 avec AEL Sistemas SA et Avibras Divisão Aérea e Naval SA, dans le but de développer un drone militaire destiné à l’armée brésilienne. Cette décision fait suite aux réductions budgétaires imposées par le Brésil confronté à une grave crise économique. Embraer s’engage à assurer une veille technologique de manière à pouvoir répondre aux besoins des forces armées brésiliennes le cas échéant.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 11:55
Le général Chanzy à la bataille du Mans, tableau de Maurice Orange.

Le général Chanzy à la bataille du Mans, tableau de Maurice Orange.


12.01.2016 source SHD
 

12 janvier 1813 : début du siège de Dantzig. Au terme de la funeste campagne de Russie, le général Rapp prend le commandement de la place de Dantzig, à partir de laquelle il doit couvrir la retraite de l’empereur. Rapp, bien qu’en infériorité numérique remplit parfaitement sa mission et mène plusieurs contre-offensives qui mettent à mal les forces russes assiégeantes. Le nouvel hiver qu’il doit affronter sans ravitaillement à la fin de l’année 1813, lui enlève toutefois les deux tiers de ses forces. Il se résout finalement à négocier sa reddition et capituler le 29 novembre 1813 (plus de dix mois après).Depuis la campagne d’Egypte, le général Rapp (nommé à 32 ans) a participé à toutes les batailles majeures conduites par Napoléon (Marengo, Austerlitz, Iéna, Essling, la Moskowa…) au cours desquelles il a reçu pas moins de 24 blessures. Déjà gouverneur de Dantzig en 1809, il aurait désapprouvé la campagne de Russie auprès de Napoléon lui-même, sans pour autant remettre en cause sa fidélité à l’empereur.

 

12 janvier 1852 : naissance de Joseph Joffre (Rivesaltes). Lire la biographie du LCL Rémy Porte, Joffre.

 

12 janvier 1871 : fin de la bataille du Mans. L'armée de la Loire du général Chanzy, en constante retraite depuis la défaite de Loigny (2 décembre 1870) qui avait à nouveau livré Orléans aux Prussiens, tente vainement de reprendre l'initiative. Composée de troupes disparates faiblement équipées et peu entraînées (notamment les Bretons du camp de Conlie), elle finit par s'effondrer, autant en raison de la supériorité technique de l'artillerie allemande que par les rigueurs de l'hiver. Elle se retire vers la Mayenne.

 

12 janvier 1919 : les Corps-francs allemands écrasent les Spartakistes. (Berlin principalement). Moins de deux mois après la capitulation allemande, les révolutionnaires spartakistes (mouvance bolchevik constituée de soldats démobilisés, de chômeurs,…) décrètent la grève générale en Allemagne le 6 janvier, et s’arment  pour prendre le pouvoir. Le jour même, le ministre de la défense, Gustav Noske, fait appel aux corps-francs pour empêcher que le pays ne suive l’exemple russe. Après une « semaine sanglante » de combats urbains, ceux-ci reprennent le contrôle des grandes villes. Le socialiste Noske est surnommé « le boucher ». Beaucoup d’Allemands, encore abasourdis par la capitulation du 11 novembre 1918, attribuent la défaite aux traitrises de l'arrière : C'est le mythe du "coup de poignard dans le dos". Pour les membres des corps francs, la tentative révolutionnaire spartakiste en est une preuve. Sur les corps francs : les réprouvés de Ernst von Salomon. 

 

12 janvier 1943 : début de l’opération Etincelle « ou Iskra en russe visant  à établir un corridor avec Leningrad assiégée par les Allemands. Au prix de près 34 000 tués et disparus contre 12 000 Allemands, les Soviétiques créent un corridor dans le dispositif allemand. Tandis que les combats font toujours rage, il est décidé de construire une voie de chemin de fer afin de ravitailler plus rapidement Leningrad. Ce succès passera au second plan avec la chute de Stalingrad, mais la ville peut désormais avoir un soutien plus régulier et les civils être évacués des zones de combat. Lors de cette opération, les Russes capturent leur premier Tigre 1 intact ».  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

12 janvier 1954 : doctrine des « représailles massives » (Washington). Foster Dulles, secrétaire d’Etat américain, officialise cette doctrine qui repose à ce moment –là sur la supériorité nucléaire américaine, afin de garantir aux membres européens de l’OTAN un engagement militaire maximum des Etats-Unis en cas d’agression soviétique : Puisque les Etats-Unis sont les plus forts, ils estiment que l’URSS ne risquera pas une attaque où elle a tout à perdre. En 1962, changement de doctrine :  Mac Namara optera pour la  « réponse graduée » étant donné que l’URSS a largement rattrapé son retard.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 09:55
Les forces spéciales Terre - photo J-R Drahi Armée Terre

Les forces spéciales Terre - photo J-R Drahi Armée Terre

 

11/01/2016 ADC Jean-Raphaël DRAHI - Armée de Terre

 

Ils sont discrets, souvent secrets, et leur succès en opérations font souvent rêver. Eux revendiquent pourtant être des soldats comme les autres, soumis à un entraînement rigoureux et des missions "spéciales" exigeant l’excellence. Plongée dans les forces spéciales d’aujourd’hui.

 

À la brigade des forces spéciales Terre (BFST), on ne parle pas d’hommes ou de femmes, mais "d’opérateurs". Une force de 3 500 passionnés, dont la plupart rêvaient depuis longtemps d’intégrer une des prestigieuses unités FS. Ils ont passé tous les filtres, toutes les sélections pour franchir les portes du régiment. Commence alors une formation longue et exigeante. Les opérateurs doivent être rustiques, avoir un bon niveau physique et d’excellentes capacités intellectuelles. « Nos soldats sont ingénieux et autonomes,c’est notre force, affirme le général Pierre Liot de Nortbecourt, commandant de la BFST. Grâce à notre sélection, nous avons la chance d’avoir un niveau collectif très élevé et homogène. Fondamentalement, un jeune qui s’engage chez nous a un profil de cadre en puissance. » Malgré un taux de projection élevé, l’entraînement des opérateurs reste une priorité du commandement. Si toutes les unités organisent leur propre préparation opérationnelle, elles se retrouvent une fois par an au cœur d’un exercice majeur : GORGONES.

Une occasion de travailler avec les autres composantes du commandement des opérations spéciales, les forces spéciales du ministère de l’Intérieur et de nombreuses unités FS alliées. Pour la première fois en 2015, la BFST a intégré à l’exercice GORGONES le nouveau groupement d’appui aux opérations spéciales, doté de spécialistes issus des forces conventionnelles.

2015 est aussi l’année de la création du pilier commandement des forces spéciales Terre dans le modèle "Au Contact". « Nous sommes issus des forces conventionnelles de l’armée de Terre, insiste le général de Nortbécourt. Nos missions sont différentes, mais totalement complémentaires recherchant la combinaison des effets, nous avons le même objectif : une farouche volonté de gagner. »

 

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 08:55
COSPACE - la labellisation de quatre Boosters

 

11.01.2016 Ministère de la Défense

 

Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, annoncent la labellisation de quatre Boosters dans le cadre de l’initiative lancée par le COSPACE

 

Les moyens, signaux et données spatiales ont aujourd’hui une importance stratégique dans des domaines d’applications très variés (urbanisme, agriculture, énergie, environnement, mer, risque, mobilité, transports, loisirs etc.). La position de numéro deux mondial de la France dans les infrastructures spatiales est une opportunité pour développer des applications valorisant ces données qui, mises en synergie avec les besoins utilisateurs grâce aux technologies numériques, peuvent faire émerger des solutions innovantes tant par leur nouveauté d’usage que par leur modèle économique.

Le 11 septembre 2015, le COSPACE (comité de concertation entre l’Etat et l’industrie dans le domaine spatial) a lancé l’appel à labellisation « Booster » pour mettre en place des accélérateurs de projets regroupant des acteurs du spatial, du numérique et des domaines applicatifs. Ces structures, portées par des Pôles de compétitivité, ont pour missions de créer un environnement favorable au décloisonnement des filières et aux rencontres multi-secteurs, de faire émerger des projets innovants valorisant les données spatiales seules ou combinées à d’autres moyens et d’accompagner les entreprises qui développent et commercialisent ces nouveaux services.

 

Suite à l’examen des candidatures présentées et sur proposition du comité de pilotage du Cospace, Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, co-présidents du COSPACE ont décidé la labellisation de quatre Boosters :

-       Le Booster Morespace, localisé en Bretagne, s’appuie sur un vaste réseau d’acteurs sensibilisés à l'innovation et à l'entreprenariat pour accélérer l'utilisation des données et techniques satellitaires dans le secteur maritime.

-       Le Booster Nova, localisé autour des 3 métropoles Toulouse, Bordeaux et Montpellier, a pour vocation l’émergence de services et de start-up dans six domaines : la croissance bleue, l’énergie, les Smart City, l’agriculture, la maitrise de l’espace et du cadre de vie et les économies du Sud.

-       Le Booster PACA, localisé en Provence Alpes Côte d’Azur, ambitionne la création d’applications sur les thèmes sécurité (villes, côtes, mers), écotechnologies, services mobiles liés à la géolocalisation et les smart cities (transport intelligents, énergie, villes durables …)

-       Le Booster Seine Espace, localisé sur l’axe Seine Paris – Normandie, vise à développer de nouveaux services dans les secteurs applicatifs ville et mobilité, logistique, gestion intelligente de l’énergie, climatologie, environnement, loisirs, éducation, etc.

 

Au-delà des acteurs traditionnels du spatial, ces Boosters sont soutenus et portés par de nombreuses entreprises et structures d’innovation présentes sur toute la chaine de valeur comme (liste non exhaustive) : ACRI-ST, Actimar, Airbus Defence & Space, Along Track, ATOS, CLS, CS, Ellipso facto, e-Odyn, Kinaxia, Qwant, La Poste, Orange, Sigfox, Sophia Conseil, Telespazio, Thales Alenia Space, Transvalor etc…

Sur un an, une trentaine de projets sont attendus de la démarche d’accélération des Boosters. Ils seront présentés dans le cadre de l’appel à projets PIAVE - Projets industriels d’avenir - en vue d’être financés par le Programme d’investissements d’avenir.

Les ministres se félicitent du lancement opérationnel des Boosters qui va permettre l’essor d’une nouvelle économie valorisant la position de la France dans le domaine spatial et tirant profit de ses compétences en matière de développement d’applications numériques.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 08:55
Du nouveau du côté des programmes d’armement fin 2015


11/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

En ce qui concerne les programmes d’armement, la fin de l’année 2015 a été marquée par les commandes de 7 hélicoptères Tigre, 6 hélicoptères Caïman, de 2 satellites COMSAT NG, et 443 véhicules pour les forces spéciales, ainsi que par la livraison du 8ème A400M Atlas. Cela illustre le maintien du cap pour rejoindre le modèle complet d’armée, conformément au livre blanc « Défense et sécurité nationale 2013 » et à la loi de programmation militaire, actualisée en juillet dernier.

 

Le 17 décembre, 7 hélicoptères Tigre HAD (appui-destruction) ont été commandés par la DGA à Airbus Helicopters, via l’OCCAR, pour une livraison prévue en 2017-2018. Cela portera le parc à 67. A ce jour 55 Tigre ont été livrés, dont 40 en version HAP (appui-protection) et 15 en version HAD. Cette dernière comprend en plus une capacité missiles air-sol et une motorisation renforcée. Tous les HAP seront progressivement  transformés en HAD. Le Tigre est engagé dans le cadre des opérations Barkhane et Sangaris.

 

Le 22 décembre, la DGA a notifié la réalisation des 2 satellites de communication militaire COMSAT NG. Ils remplaceront à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B. Le programme COMSAT NG vise à accroÏtre les performances en termes de capacité d’échanges d’informations et de résistance au brouillage, avec un maintien de la permanence de communication sur le territoire national, les zones prioritaires d’intérêt et nos bâtiments à la mer.

 

Le même jour a eu lieu la réception du 8ème exemplaire de série de l’A400M Atlas (MSN 31). Avion de transport militaire polyvalent et performant mis en œuvre par l’armée de l’air, il est équipé de quatre turbopropulseurs et peut transporter jusqu’à 37 tonnes. L’appareil livré dispose, comme le précédent (MSN 19) d’une capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière et par les portes latérales de l’appareil. Il est par ailleurs le premier appareille français équipé du système de visualisation améliorée infrarouge EVS (Enhanced visualisation system). L’A400M est notamment utilisé dans la cadre du soutien logistique de nos forces en opérations et de nos forces prépositionnées.

 

Le 30 décembre, le ministère de la Défense a passé commande de 6 hélicoptères NH90 Caïman en version TTH, destinés à l’armée de terre. Le NH90 (NATO Helicopter) Caïman, se décline en version TTH (Tactical Transport Helicopter – transport tactique) pour l’armée de terre et en version NFH (NATO Frigate Helicopter - lutte anti-surface et anti-sous-marine) pour à la Marine nationale. A ce jour, 15 NFH, sur 27 commandés, ont été livrés, ainsi que 17 TTH, sur 74 commandés. 44 Caïman en version TTH sont prévus d’être livrés d’ici 2019. Le Caïman est engagé dans le cadre des opérations Barkhane.

Le même jour ont été commandés, pour les forces spéciales, 202 véhicules lourds et 241 véhicules légers, dont les premiers devraient être respectivement livrés en 2016 et 2018. Cela permettra d’améliorer l’interopérabilité et le niveau de performance du parc des composantes forces spéciales Terre, Marine et Air.

 

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 08:45
Barkhane : Un laboratoire de génie

 

07/01/2016 Sources : Ministère de la Défense/EMA

 

La lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI ou IED en anglais) est partie intégrante de la protection des forces. Spécialité de l’armée de Terre, c’est à Angers que nos militaires sont formés à la lutte contre EEI. Afin d’affuter leurs connaissances techniques dans la lutte contre EEI, un laboratoire d’expertise français a été créé il y a un an. Déployé pour la première fois en opération extérieure en novembre et décembre 2015, il permet aux terriens du génie d’apporter leur expertise à la force Barkhane.

 

Le laboratoire CIEL, Counter-IED Exploitation Laboratory ou laboratoire d’exploitation contre les engins explosifs improvisés, est né de l’expérience européenne en Afghanistan. Composé de quatre spécialistes, équipé d’un matériel d’analyse de haute technologie, léger et transportable, il est conçu pour être déployé très rapidement en cas de besoin sur un théâtre d’opération extérieure.
 Partie intégrante de la protection de la force, la lutte contre les EEI est destinée à garantir et préserver la liberté de mouvement et de manœuvre des troupes sur le terrain.

 

Cette lutte regroupe l’ensemble des activités de nature offensive et défensive menées par les forces pour prévenir cette menace, la traiter et réduire ses effets. 
Déployé au Mali pendant deux mois, ce laboratoire a pu exploiter les éléments collectés par les équipes du génie de l’armée de Terre récemment engagées dans la vallée des Ifoghas, zone particulièrement concernée par la présence de mines et d’engins explosifs improvisés. Chaque militaire spécialiste réalise une recherche dans son domaine d’expertise : chimie, électronique, technique d’investigation criminelle et déminage. Les éléments explosifs en particulier sont ainsi analysés afin de récolter de précieux indices sur leur origine et leur nature.
Selon l’ONU, pour la seule année 2015, pas moins d’une centaine d’incidents mines et engins explosifs improvisés ont été enregistrés au Mali. Après huit semaines de recherches sur une trentaine de cas, qui ont donné lieu à plus de cent cinquante analyses, le laboratoire CIEL a accumulé des renseignements précieux, partagés avec les forces de sécurité maliennes et la MINUSMA, afin de progresser ensemble dans la lutte contre le terrorisme.


 

L’opération Barkhane compte 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 07:55
Mistral : DCNS envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de la COFACE

"Le président de la République a dit que ce serait une opération qui ne coûterait pas d'argent à l'industrie. Ce n'est pas encore le cas", avait expliqué en décembre Hervé Guillou devant l'Association des journalistes de défense (AJD) - photo DCNS

 

11/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe naval envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de l'expert en assurance-crédit internationale pour se faire rembourser du montant de tous ses coûts liés à l'annulation de la vente de deux bâtiments de surface et de projection (BPC) de type Mistral à la Russie.

 

Ça chauffe, ça chauffe entre DCNS et la COFACE qui gère pour le compte de l'État les garanties publiques destinées aux entreprises françaises exportatrices. Selon des sources concordantes, le groupe naval envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de l'expert en assurance-crédit internationale pour se faire rembourser du montant de tous ses coûts liés à l'annulation de la vente de deux bâtiments de surface et de projection (BPC) de type Mistral à la Russie. Un montant qui est proche de 100 millions d'euros, selon ces mêmes sources. Depuis le début de cette opération, les deux entités entretiennent des rapports conflictuels.

Le groupe naval ira-t-il au bout de cette logique? Le dossier est ouvert, précise-t-on à La Tribune. En tout cas, le PDG Hervé Guillou ne l'exclut pas, d'autant qu'il doit rendre des comptes à son conseil d'administration où siège Thales (35% du capital), qui a lui-même Dassault Aviation dans son capital. "Nous nous devons de défendre les intérêts de DCNS, explique-t-on. C'est une solution parmi d'autres. La messe n'est pas dite". A ce jour, tous les fournisseurs du groupe naval ont été remboursés intégralement (660 millions d'euros pour STX, 80 millions pour Thales et 40 millions pour CNIM). Contacté, le groupe DCNS n'a pas souhaité faire de commentaires.

 

Les industriels indemnisés à 100%

"Le président de la République a dit que ce serait une opération qui ne coûterait pas d'argent à l'industrie. Ce n'est pas encore le cas", avait expliqué en décembre Hervé Guillou devant l'Association des journalistes de défense (AJD). "Nous avons encore des discussions en cours avec le ministère des Finances pour nous faire rembourser jusqu'au dernier euro ce qu'ils nous doivent (...) On continue à faire valoir nos droits mais le sujet n'est pas réglé", avait-il souligné. Des déclarations publiques qui avaient fortement agacé au plus haut niveau avant les fêtes de fin d'année.

Hervé Guillou avait toutefois déjà expliqué en septembre 2015 devant les députés de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale que "le Premier ministre a arbitré, moyennant la souscription d'une prime complémentaire, au mois de mai, le principe d'une indemnisation à 100 % de tous les industriels ayant contribué" au contrat.

La vente des deux BPC avait été annulée par la France en raison de l'implication de la Russie dans la crise ukrainienne. En vertu d'un accord conclu le 5 août entre Paris et Moscou, après huit mois de négociations, le gouvernement français avait concomitamment versé aux autorités russes 949,8 millions d'euros, correspondant aux avances versées par la Russie pour l'acquisition des deux navires, dont le prix d'achat s'élevait à 1,2 milliard.

 

Une négociation déjà difficile avec la COFACE

Dès l'origine de ce dossier, la négociation n'a pas été très simple entre DCNS et la COFACE, qui a contesté "pendant plusieurs mois jusqu'en février-mars" 2015 la décision du groupe naval d'invoquer en novembre 2014 un cas de force majeure prévu dans le contrat de janvier 2011 pour justifier la non livraison à la marine russe du premier BPC, qui devait être livré "contractuellement le 1er novembre, puis le 14 novembre et le 24 novembre", avait expliqué en septembre 2015 à l'Assemblée nationale, Hervé Guillou. DCNS a signé en septembre 2012 avec la COFACE une police d'assurance avec un taux de couverture des coûts de 95%, dont sont exclues les marges du groupe naval.

"Il nous a fallu protéger DCNS d'une résiliation pour faute au cas où nous ne le livrerions pas. Nous nous sommes donc déclarés, au titre de l'article 14 du contrat, en état de force majeure. Si cela n'avait pas été le cas, nous aurions pu avoir à notre charge non seulement la construction à nos frais par un tiers des BPC, c'est-à-dire l'équivalent de 1,2 milliard d'euros, mais aussi les pénalités ; autrement dit, nous exposions la société à une perte de 1,5 à 2 milliards d'euros. Ce cas de force majeure a permis de protéger la société pendant 183 jours, ce qui était pour nous l'essentiel, en attendant une expression plus formelle de l'État français" (...) Si la force majeure n'avait pas été reconnue, DCNS n'était pas remboursée à 95 % mais à 50 % ou moins".

A l'exception de sa marge qui ne sera pas remboursée, DCNS devrait au final s'en sortir relativement bien si les promesses de l'État sont bien tenues. Car comme l'a indiqué lors de son audition devant la même commission le 15 septembre, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, "le coût total imputable à l'État sera légèrement supérieur, car la COFACE indemnisera les entreprises françaises concernées pour les coûts induits par la réalisation du contrat, dont le montant dépasse celui des acomptes versés par la partie russe. Le montant total pour l'État sera donc de l'ordre de 1,1 milliard d'euros". Notamment DCNS a dû injecter "en cash quelque 140 millions" pour terminer le second BPC, le Sébastopol. Pour Laurent Fabius, ce différentiel "se traduira par le versement d'un dividende moindre de la COFACE à l'État" en début d'année prochaine.

 

Livraison des Mistral à l'Égypte cet été

Le total des indemnisations à verser au constructeur des navires et à ses sous-traitants devrait grimper à 1,1 milliard d'euros moins le montant de l'éventuelle revente, avait indiqué le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Louis Gautier, lors d'auditions parlementaires en septembre. Cette estimation inclut notamment des frais de gardiennage et de maintien en état opérationnel des navires, qui s'élèvent à 2 millions d'euros par mois, mais pas les frais de remplacement des matériels russes en vue d'une revente à un autre pays.

La France a trouvé depuis un accord avec l'Égypte, qui a acheté les deux bâtiments pour environ 950 millions d'euros. DCNS a retiré des systèmes d'information russes des deux navires, toujours basés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), et est en train d'en transcrire d'autres du cyrillique vers l'arabe. La formation du premier équipage égyptien - elle doit durer environ quatre mois - débutera en février/mars 2016, les deux navires devant rejoindre l'Égypte à l'été.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 17:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/01/2016 Armée de Terre

 

Du 30 novembre au 14 décembre dernier, l’exercice MASSILIA a mobilisé 350 militaires d’active et de réserve. La manœuvre a pour objectif de familiariser les militaires de l’état-major de force n° 3 (EMF3) de Marseille avec les procédures d’engagement des troupes sur les différents théâtres d’opérations extérieures comme BARKHANE ou intérieures comme SENTINELLE.

 

Exercice de niveau de poste de commandant opérationnel, MASSILIA illustre la montée en puissance de l’EMF3 et de sa transformation imminente en 3e division, à savoir 25 000 hommes projetés et travaillant ensemble contre un ennemi commun. Cette transformation s’inscrit dans le nouveau modèle de l’armée de Terre « Au Contact » répondant ainsi à l’évolution des menaces dans le monde actuel.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 17:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

05/01/2016 Armée de l'air

 

Les réservistes et leurs associations constituent des relais essentiels au renforcement du lien entre la nation et les forces armées. L'armée de l'air s'efforce, à tous ses échelons et dans toute la mesure du possible, de faciliter leurs actions, à l’instar de celles menées par l’Association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air (ANORAA) ou par l’Association nationale des sous-officiers de réserve de l’armée de l’air (ANSORAA).

 

À ce titre, le délégué aux réserves de l’armée de l’air, le général Jean-Pascal Breton, a signé deux conventions le mardi 22 décembre 2015 sur le site de l’École militaire avec d’une part le président de l’ANORAA, le colonel Ribatto, et d’autre part le président de l’ANSORAA, l’adjudant-chef Ladane. Ces conventions précisent les engagements réciproques de chacune des parties.

 

Ces deux référents nationaux contribueront, entre autres, au déploiement du brevet d’initiation aéronautique (BIA) sur l’ensemble du territoire national, et notamment dans les zones où l’armée de l’air n’est pas ou peu présente. Volet prioritaire et prééminent de la politique de l’armée de l’air, cette action concourra à la promotion de la réserve opérationnelle auprès des jeunes et devrait aider à atteindre les objectifs de recrutement assignés à l’armée de l’air au titre du plan ministériel « Réserve 2019 ».

 

Cette convention s’inscrit dans le cadre d’une mission nouvellement confiée au centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA), désormais en charge pour l’armée de l’air de mettre en place la politique des partenariats et d’en assurer le suivi.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 12:55
photo 501e RCC

photo 501e RCC

 

07.01.2016 501e RCC - Armée de Terre

 

La mise en condition avant projection (MCP) a débuté au début du 2nd semestre 2015 pour les « bérets noirs » afin de se préparer au théâtre africain ! Une préparation qui s’est voulue dense et cadencée par de nombreuses sorties terrains, pour que le 3e escadron puisse travailler sa polyvalence et sa réactivité.


Après un CENTAC, des entrainements variés à Mourmelon, Mailly le Camp et Saumur, des tirs sur Sagaie, et différents exercices au sein du régiment, les équipages du 3e escadron se sont appropriés les savoir-faire nécessaires à leur projection. Le 501e régiment de chars de combat, réputé pour sa maîtrise du char Leclerc, ne néglige pas les entrainements sur Sagaie, sur véhicules blindés légers et même à pieds. Les hommes du 501 se veulent être opérationnels et polyvalents en combat embarqué comme débarqué, tout en conservant leur spécificité de tankistes !

D’août à décembre, la préparation des tankistes du 3e escadron se veut dense !

Du 31 août au 12 septembre 2015, deux pelotons du 3e escadron ont effectué une formation d’adaptation (FA) pour s’approprier la Sagaie. Cette formation, alliant tir et tactique, a été dispensée par le maitre de tir du 501 avec l’appui essentiel de l’école de cavalerie qui a mis à la disposition du régiment ses matériels et ses installations. . Le 2e et 3e peloton ont excellé lors des tirs équipages sur Sagaie prouvant qu’ils avaient bien acquis les différents savoir-faire. Après deux semaines intensives et profitables à l'ensemble du personnel du 3e escadron, l’école de cavalerie a validé cette formation. Le mois d’octobre, a été aussi particulièrement riche pour les bérets noirs du 501, qui ont effectué une préparation opérationnelle décentralisée (POD) pour renforcer leurs savoir-faire de tankistes puis une rotation, avec le 4e escadron, au centre d’entrainement tactique à Mailly le Camp. Lors de cette rotation, l’ensemble des composantes qui seront déployées au TCHAD et au NIGER étaient présentes ! Cavaliers, fantassins, sapeurs et artilleurs ont donc pu, nuit et jour, se retrouver confrontés à des situations qu’ils sont susceptibles de rencontrer sur le terrain africain.
Afin de maîtriser parfaitement la tactique, le 3e escadron a poursuivi sa préparation opérationnelle décentralisée (POD) à Fontevraud et à Saumur tout en préparant les tirs de niveau 6 qui ont eu lieu en décembre à Mailly le Camp. Ces tirs, de niveau peloton, ont été effectués selon un scénario bien précis avec l’aide du 1° RCA. Ils ont fait appel à la rigueur des équipages tant au niveau tactique que technique dans la précision des tirs et des comptes-rendus.
Ces différents entraînements ont fait appel à une grande capacité d’adaptation des militaires et à la cohésion des équipages.
De plus, lors de tous ces rendez-vous, la condition physique et mentale des hommes a été mise à l’épreuve car ces militaires, rappelons-le, ne peuvent se permettre la moindre erreur en opération extérieure, nécessitant dès lors un très haut niveau d’exigence lors de cette préparation …

 

Reportage photos

photo 501e RCC

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

07/01/2016 Armée de l'air

 

Le projet « Diplômation » a fait un grand bond en avant. Vendredi 11 décembre 2015, l’armée de l’air et le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) ont signé une convention fixant les bases du projet « diplômation ».

 

L’armée de l'air était représentée par le général Claude Tafani, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) par Mme Robine, directrice  générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), et par Mme Bonnafous, directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP).

 

Le projet « diplômation » a pour objectif d’offrir une chance aux aviateurs qui le désirent d’acquérir un niveau d’étude supérieur à celui qu’ils avaient en entrant dans l’armée de l’air. Le général Claude Tafani l’a souligné dans son discours : « Nous souhaitons permettre à nos jeunes aviateurs d’aller toujours plus loin, d’apprendre toujours plus et, encore une fois, de donner le meilleur d’eux-mêmes. »

 

« Il est de notre devoir aujourd’hui de répondre aux besoins de compétences de notre pays », a précisé de son côté Mme Bonnefous. « La valorisation des compétences et l’obtention de ces dernières doit se faire tout au long de la vie, nous ne pouvons plus exclusivement miser sur la formation initiale. »

 

Les différentes parties se sont donc entendues pour permettre aux aviateurs, quel que soit leur grade, et dont le métier est transposable dans le civil, de valoriser les compétences qu’ils ont acquises tout au long de leur parcours professionnel par l’obtention d’un diplôme du MENESR.

 

La mise en œuvre de ce projet engagé dès 2014 constitue un véritable atout pour les deux ministères. Mme Robine le soulignait dans son intervention : « Nous sommes très satisfaits des échanges fructueux entre nos équipes. Ce projet s’inscrit pleinement dans notre politique actuelle. »

 

Inscrit dans le plan stratégique Unis pour « Faire face »,  ce projet vise, dans un premier temps, à accompagner les militaires du rang dans l’obtention d’un diplôme de niveau CAP ou BEP (niveau V) ou d’un baccalauréat professionnel (niveau IV). Les sous-officiers titulaires d’un baccalauréat peuvent prétendre à un diplôme de brevet de technicien supérieur ou un à un diplôme universitaire de technologie (niveau III), puis une licence professionnelle (niveau II).

 

Une visite de la base opérationnelle de Saint-Dizier sera organisée à la fin du premier trimestre 2016. Elle  sera l’occasion d’apprécier les premières concrétisations du projet.

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