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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:35
photo USMC

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22.01.2016 french.china.org.cn
 

Les Etats-Unis et le Japon ont renouvelé vendredi les dispositions financières liées à l'accueil des forces américaines sur le sol nippon. Tokyo devrait ainsi verser 8 milliards de dollars à Washington au cours des cinq prochaines années.

Lors d'une cérémonie de signature, le gouvernement japonais a réitéré sa position selon laquelle sa coopération militaire avec les Etats-Unis demeurait essentielle.

"La présence des forces américaines au Japon est indispensable à la sécurité du Japon, ainsi qu'à la paix et à la sécurité dans la région", a souligné le chef de la diplomatie nippone Fumio Kishida, qui a notamment cité un regain de tension dans la région depuis que Pyongyang a récemment mené un essai nucléaire.

L'ambassadrice des Etats-Unis, Caroline Kennedy, a souligné à cette occasion que l'alliance nippo-américaine demeurait solide. L'accord entre les deux pays "va permettre d'assurer que les forces américaines conserveront une disponibilité opérationelle très élevée", a-t-elle dit en estimant que l'alliance bilatérale "n'a jamais été aussi forte à tous points de vue".

Le dernier accord quinquennal prévoyait que le Japon doive verser 933,2 milliards de yens, soit un peu moins que les 946,5 milliards prévus pour les cinq prochaines années. Si Tokyo a cherché un temps à faire baisser le coût des bases américaines, Washington a souhaité à l'inverse une revalorisation dans le cadre de sa politique de "pivot vers l'Asie".

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:35
Séoul, Washington et Tokyo établiront un nouveau canal pour partager leurs informations sur le Nord

 

SEOUL, 22 jan. (Yonhap)

 

La Corée du Sud projette d'établir un nouveau réseau militaire afin de partager avec les Etats-Unis et le Japon cette année des informations, dont des textes et images, concernant le programme nucléaire et les missiles balistiques de la Corée du Nord, a déclaré ce vendredi le ministère de la Défense.

L'armée projette d'installer une liaison de données, Link16, reliant son système de contrôle d’interface avec celui des Forces américaines en Corée du Sud (USFK), à Osan, au sud de Séoul, selon le plan sur les politiques 2016 du ministère soumis à la présidente Park Geun-hye plus tôt ce vendredi.

Le réseau d'échanges de données militaires tactiques permettra aux alliés de partager des renseignements sur les activités nucléaires et de missiles de la Corée du Nord en temps réel.

Avec ce lien, la Corée du Sud pourra accéder aux informations américaines collectées du satellite de reconnaissance DSP (Defense Support Program) sur la péninsule coréenne.

«Malgré le lien Etats-Unis-Japon, le partage d'informations n'aura pas lieu sans l’accord de chaque côté et, même s'il y a, il sera limité aux armes nucléaires et missiles de la Corée du Nord», a indiqué un officiel du ministère de la Défense.

Cette année, le ministère débutera également un projet pour introduire un total de cinq satellites militaires de reconnaissance d'ici au début des années 2020, a montré le rapport. Le plan fait partie d'un grand projet pour installer les systèmes de défense antimissile, Kill Chain et KAMD (Korea Air and Missile Defense), à l’horizon de 2023 contre les menaces nucléaires et de missiles balistiques.

Afin de mieux combattre les cybermenaces continues de la Corée du Nord, le ministère envisage aussi d'établir un centre de recherche public sur la cyberdéfense cette année, qui sera chargé de développer des cyberarmes contre les attaques nord-coréennes, selon le rapport.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:30
photo Marine nationale

photo Marine nationale

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:25
Rdv en terre inconnue pour les troupes de montagne


23/01/2016 Armée de Terre

 

Sur la dernière terre inconnue du globe flotte le drapeau bleu, blanc, rouge. Un exploit sportif et mental réalisé par des funambules des crêtes, les 6 alpinistes du groupe militaire de haute montagne.

 

Nous vous proposons de revivre à leurs côtés l’enfer blanc, la cordillère de Darwin jusqu’alors jamais explorée, balayée par des tempêtes violentes de vent. Dans cette contrée hostile à l’homme, avec -25° la nuit, bravant les crevasses et les avalanches, ces as des cimes ont risqué leur vie et dépassé leurs limites.

Le film « Sur le fil de Darwin » retrace la première traversée de la chaîne de montagnes de Darwin en Terre de Feu chilienne réalisée fin 2011. Cette traversée peut se résumer en l’addition d’une traversée polaire et d’une expédition en Himalaya, le tout dans les tempêtes du Cap Horn. Pendant 30 jours en totale autonomie, le GMHM a avancé à l’aveugle dans cette chaîne de 150 km de long, en grande partie inexplorée. Les difficultés techniques, météorologiques, le terrain extrêmement difficile, l'incertitude, les secours quasi impossibles font de cette aventure un moment particulier.

Les militaires du GMHM, appartenant à la 27e brigade d'infanterie de montagne, ont traversé un des derniers endroits du globe ayant encore résisté à tous les explorateurs. Toutes les compétences, la détermination et la volonté de ces six soldats de montagne auront été nécessaires pour surmonter les difficultés techniques, physiques et météorologiques de cet endroit sauvage et inhospitalier dans les 50es hurlant, à quelques encablures du Cap Horn.

Cet exploit sportif est directement mis au service de l’institution, le GMHM transmettant ses savoir-faire ainsi acquis aux troupes de montagne projetées sur les théâtres d’opérations extérieures.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:55
Chronique culturelle du 25 janvier 2016

char Schneider CA1 - Musée des Blindés (Saumur)


25.01.2016 source SHD
 

25 janvier 1807 : combat de Mohrungen (Pologne). Lors de la reprise de l'offensive russe de Benningsen, pendant la campagne de Pologne, Bernadotte arrête avec 8 000 hommes une force deux fois supérieure en nombre commandée par le général Markov.

 

25 janvier 1871 : raid sur Fontenoy (Moselle). Une audacieuse opération digne de commandos est réalisée par les chasseurs des Vosges. Après un périple de 160 km pendant sept jours en pays ennemi, par grand froid et avec deux rivières à franchir, ils attaquent un viaduc sur la Moselle, entre Toul et Nancy, et le détachement prussien qui le garde. La mission est une réussite totale, aucune perte n’étant à déplorer.

Note RP Defense: voir Les francs-tireurs pendant la guerre de 1870-1871 par Armel Dirou

 

25 janvier 1888 : la colonne Pernot conquiert le bassin de la rivière noire (actuel Vietnam). Parti de Hanoi, le colonel Pernot remonte la rivière noire jusqu’à Lai Chau, aux confins de l’actuel Laos et de la Chine.

 

25 février 1916 : première commande de 400 « cuirassiers terrestres » du Ministère de la Guerre à la firme Schneider, avec une livraison attendue début 1917. D’après un projet du général ESTIENNE, le char Schneider se présente comme un parallélépipède de 6,32 mètres de long pour 2,05 de large et 2,30 mètres de haut, armé d’un canon de 75mm en blockhaus et de deux mitrailleuse Hotchkiss. Un éperon à l’avant de l’engin permet de dévier les barbelés afin qu’il ne s’emmêle dans les chenilles. Son moteur de 60 CV le propulse à la vitesse maximum de 8 km/h, et seulement 4 km/h au combat. Ce sera le char des premiers engagements de l’Artillerie Spéciale.  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

25 janvier 1944 : début des combats du Belvédère (campagne d’Italie).Entre le 25 janvier et le 1er février, le 4ème Régiment de Tirailleurs Tunisiens (RTT), en tête de la 3ème Division d'Infanterie Algérienne (DIA), s'empare du Belvédère et du Colle Abate au cours de combats acharnés. Reprenant pitons et villages, les trois régiments de la division payent leur victoire avec 1 500 tués. L'absence de réserves empêche d'exploiter ce succès. Les Allemands surveilleront à présent avec attention les secteurs où les Français seront signalés. Commandée par le général de Monsabert, la 3ème DIA a débarqué en Italie fin décembre. Elle fait partie des cinq divisions d'infanterie progressivement mises sur pied à partir des unités de l'Armée d'Afrique, des troupes coloniales et des Forces de la France Libre dans le cadre du Plan d'Anfa, décidé par Roosevelt et Giraud en janvier 1943. Des éléments de la 4ème Division Marocaine de Montagne (DMM) ont déjà participé à la libération de la Corse, mais la première grande unité engagée en tant que telle fut la 2ème Division d'Infanterie Marocaine (DIM), arrivée à Naples fin novembre. Après les durs combats de l'hiver, elles seront rejointes fin février par la 4ème DMM et la 1ère Division de Marche d'Infanterie (DMI), plus connue comme 1ère Division Française Libre (1ère DFL). La dernière grande unité, la 9ème Division d'Infanterie Coloniale sera engagée plus tard dans la conquête de l'Ile d'Elbe. Ces divisions constituent le détachement d'Armée A, confié au général Alphonse Juin, qui transforme cette appellation en Corps expéditionnaire français (CEF) en Italie. Le CEF fait preuve durant cette campagne de grandes qualités militaires qui redonnent confiance aux alliés sceptiques depuis la dramatique campagne de 1940.

 

25 janvier 1985 : assassinat de l’ingénieur général de l’armement René Audran (La Celle Saint Cloud). Le groupe terroriste Action directe assassine l’IGA René Audran devant son domicile.

 

25 janvier 1995 : fausse alerte au missile balistique nucléaire (frontière Norvège-Russie).Une équipe de météorologues occidentaux lance, depuis l’ile norvégienne d’Andoya, une fusée-sonde Black Brant pour étudier les aurores boréales après avoir diffusé les communiqués réglementaires.  Les radars russes interprètent la trajectoire comme étant celle d’un missile balistique de sous-marin nucléaire américain et déclenchent l’alerte. Ils n’ont en effet pas eu connaissance du communiqué. Les 6 à 8 minutes de réflexion prises par le président Eltsine ont heureusement permis aux radaristes russes de déterminer que le missile se dirigeait vers l’Océan arctique et était en fait une sonde inoffensive.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:55
photo Peter Bastiaans - Safran

photo Peter Bastiaans - Safran

 

23-01-2016 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

L'armée française va commander 14 drones tactiques Patroller à Sagem, filiale de Safran. Un coup de théâtre, tant le Watchkeeper de Thales a longtemps été donné ultra-favori.

 

Un coup de théâtre. Après deux ans d’une compétition farouche entre deux champions français de la défense, c’est finalement le drone Patroller de Sagem (groupe Safran) qui a remporté l’appel d’offres pour le renouvellement des drones tactiques de l’armée de terre, face au Watchkeeper de Thales. Le contrat, de 300 millions d'euros environ en intégrant la maintenance des appareils sur dix ans, prévoit la livraison à partir de 2018 de 14 drones : deux systèmes de cinq appareils chacun, et quatre drones pour l’entraînement et la formation. Ces appareils remplaceront les vieux Sperwer de l’armée de terre, déjà fabriqués par Sagem.

Comment le Watchkeeper, grand favori de la compétition, a-t-il pu se faire coiffer ainsi au finish ? Le drone de Thales semblait pourtant avoir tous les atouts en main : basé sur une cellule israélienne (le Hermes 450), il est développé et assemblé par la filiale britannique de Thales, ce qui cadrait parfaitement avec les traités de coopération militaire de Lancaster House, signés en 2010 par la France et le Royaume-Uni. Il était déjà en utilisation en Grande-Bretagne, qui l’avait déployé un temps en Afghanistan. L’armée de terre ne jurait que par lui, voyant d’un mauvais œil le lancement d’un appel d’offres impliquant le Patroller.

 

Victoire sur le terrain

Le 22 octobre 2014, le chef d’état-major des armées lui-même, le général Pierre de Villiers, ne faisait pas mystère de sa préférence : "Je préconise le Watchkeeper, que j’ai vu à l'œuvre en Afghanistan, et qui est le fruit de la coopération menée dans le cadre des accords de Lancaster House", assurait-il devant les sénateurs de la commission de défense.

Le Patroller de Sagem, drone basé sur le motoplaneur S-15 de l’allemand Stemme, a finalement renversé la vapeur. Plus que sur le prix, de même ordre chez les deux rivaux, la différence semble s’être faite sur le terrain. "Suite à 18 mois de tests, il y a eu un consensus entre la DGA et l’armée de terre sur le fait qu’il était largement supérieur, assure un proche du dossier. La performance de la boule optronique, avec des images parfaites, a bluffé l’armée de terre." Le fait que le Patroller puisse voler au-dessus du territoire national a aussi été un critère déterminant : Sagem avait organisé une campagne d’essais fin 2014, une vingtaine de vols à proximité de Toulouse pour tester l’insertion du Patroller dans l’espace aérien civil.

 

Un drone en grande partie made in France

Le Patroller présentait un autre avantage : plus de 80% de sa valeur ajoutée est réalisée en France, contre 30% environ pour le Watchkeeper. Seule la cellule est allemande : la R&D est basée à Eragny, les boules optroniques sont conçues à Dijon, les caméras infrarouges à Poitiers, les cartes électroniques à Fougères (Ille-et-Villaine) et l’intégration finale et le segment sol à Montluçon (Allier). 300 emplois étaient ainsi, directement ou indirectement, liés au choix du Patroller. Toute la chaîne d’information est française, à l’inverse du Watchkeeper, équipé d’une boule optronique conçue par l’israélien Elbit Systems. "Le made in France n’était pas un critère de choix, mais si l’emploi et les compétences sur le territoire national se développent, c’est une bonne chose", explique-t-on au ministère de la défense.

Sagem pourra aussi s’appuyer sur la commande française pour ses campagnes export. Le Sperwer avait été vendu à 6 pays, dont la France, les Pays-Bas et le Canada (150 drones en tout). L’industriel français espère exporter son successeur en Egypte et en Asie notamment, l’appareil pouvant être dédié à des missions militaires, gouvernementales (douanes, surveillance de frontières…) ou civiles.

 

La France a encore du retard

La filière française des drones rattrape-t-elle pour autant son retard sur le segment des drones militaires, ultra-dominé par les Etats-Unis et Israël ? On en est loin. Des années d’incurie partagée entre les industriels, les militaires et les politiques ont abouti à une dépendance des  forces françaises envers les groupes étrangers. Sur le segment des drones MALE (plus gros et dotés de performances supérieures aux drones tactiques type Patroller), l’armée de l’air utilise ainsi au Sahel trois drones Reaper achetés à l’américain General Atomics, la DGA ayant commandé deux autres systèmes de trois drones.

La France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie ont bien lancé un projet de drone de surveillance européen rassemblant Dassault, Airbus Group et Finmeccanica, mais l’horizon du projet (passé de 2020 à 2025) est trop lointain pour être vraiment crédible. L’Europe est heureusement bien plus avancée sur le programme de drone de combat Neuron, développé par Dassault, à la tête d’une équipe d’industriels (Airbus, Saab, Alenia, HAI, Ruag…). Le prototype de ce drone furtif, dont la signature radar est celle d’un oiseau, est actuellement en phase d’essais en Suède. Il a tiré ses premières bombes d’essai en septembre, selon le blog le Mamouth.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:50
Le Parlement européen va revoir la clause de défense mutuelle

 

22/01/2016 L'Orient-Le Jour

 

Le Parlement européen veut améliorer la mise en œuvre de la clause de défense mutuelle, sollicitée pour la première fois dans l'histoire de l'UE par la France après les attentats de Paris, selon une résolution adoptée hier à Strasbourg. Le Parlement demande ainsi au Conseil et aux États membres « d'élaborer et d'adopter au plus vite un cadre politique » pour la mise en œuvre de l'article 42-7 des traités européens, qui prévoit une clause de solidarité en cas d'agression contre un pays de l'UE.

Les eurodéputés regrettent l'absence de modalités pratiques et de lignes directrices qui permettraient « d'assurer une réponse efficace lorsqu'un État membre invoque la clause de défense mutuelle », ce qui a provoqué une gestion « ad hoc » de la situation lorsque la procédure a été utilisée par la France. Le Parlement « est profondément convaincu que toutes les actions nationales, bilatérales et multilatérales entreprises à la suite de l'activation de l'article (...) devraient être notifiées au Conseil et simultanément rendues publiques ».

Selon les eurodéputés, la décision de la France doit « servir de catalyseur » à un débat plus approfondi sur la politique de sécurité et de défense de l'UE. L'Union « a besoin d'un quartier général civil et militaire permanent aux niveaux stratégique et opérationnel », estiment les parlementaires qui se prononcent pour doter l'UE de moyens autonomes de défense.

Au cours d'un débat sur le sujet, qui s'est tenu mercredi soir à Strasbourg, entre les députés et la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, cette dernière a écarté toute intervention de l'entité européenne en Syrie. La France n'a pas demandé d'assistance militaire, mais une aide – logistique ou autre – sur ses théâtres d'intervention à l'étranger.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

25 janvier 2016 Romandie.com (AFP)

 

New Delhi - L'Inde et la France ont conclu lundi un accord intergouvernemental pour l'acquisition de 36 Rafale par l'armée indienne mais doivent encore s'entendre sur les modalités financières qui seront résolues dans les jours prochains, a dit François Hollande.

 

Nous avons trouvé un accord intergouvernemental sur l'achat de 36 Rafale, à l'exception des aspects financiers, a dit M. Modi lors d'une déclaration à l'occasion de la visite du président français en Inde.

 

Le Premier ministre indien avait annoncé cette commande lors d'une visite en France en avril 2015 mais les discussions achoppent sur le prix.

 

Il s'agit d'une étape décisive pour que l'Inde puisse acquérir ces avions et pour que la France les mette à la disposition dun grand pays comme l'Inde, a déclaré pour sa part M. Hollande.

 

Il reste les aspects financiers qui seront réglés dans le jours prochains, a-t-il affirmé. Cet accord intergouvernemental est un préalable indispensable à un accord commercial, avait-il rappelé dimanche.

 

Le montant de ce contrat est estimé à plusieurs milliards d'euros. Les tractations sur la vente de l'avion de combat français à l'Inde constituent depuis des années le fil rouge des relations entre les deux pays. Des négociations exclusives entre Dassault et l'Inde sur une commande plus large de 126 appareils avaient été ouvertes en janvier 2012 avant d'échouer.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:55
Laurent Collet-Billon rempile à nouveau à la tête de la DGA

Cet aficionado de rugby, et plus particulièrement du Biarritz Olympique (BO), avait été nommé délégué général en conseil des ministres du 28 juillet 2008. - photo Sebastien Lafargue ECPAD

 

22/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'actuel délégué général pour l'armement va être renouvelé. Il était arrivé en 2008 à la tête de la Direction générale de l'armement (DGA).

 

Pour la troisième fois, Laurent Collet-Billon va rempiler à la tête de la direction générale de l'armement (DGA), selon des sources concordantes. C'est ce qui a été décidé par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Laurent Collet-Billon, qui est né en 1950, va finalement garder son statut jusqu'au 1er juillet 2017. II a été envisagé qu'il change de statut étant atteint par la limite d'âge. Mais par arrêté du ministre de la défense en date du 18 janvier et publié dans le Journal officiel le 23 janvier, Laurent Collet-Billon, délégué général pour l'armement, "est maintenu dans la 1re section des officiers généraux du corps des ingénieurs de l'armement jusqu'au 1er juillet 2017".

Il avait été déjà renouvelé en février 2014 par l'actuel ministre pour deux ans. Depuis 2008, il gère à sa main la maison DGA qu'il connait par coeur. Fils de l'ingénieur général de l'armement Antonin Collet-Billon, qui fut l'un des fondateurs de la DGA, cet aficionado de rugby, et plus particulièrement du Biarritz Olympique (BO), avait été nommé délégué général pour l'armement en conseil des ministres du 28 juillet 2008.

Dans un discours en l'honneur de Laurent Collet-Billon, élevé au rang de grand officier de la Légion d'honneur, le 6 octobre 2015, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait ainsi brossé le portrait du DGA : "Vous avez de l'humour, et la force de votre gabarit d'ancien pilier de rugby n'a d'égal que la finesse de votre esprit. On dit de vous que vous êtes rugueux. C'est vrai. C'est même l'une de vos plus belles qualités. C'est en tout cas ce tempérament qui fait de vous un négociateur hors pair. Vous savez quand il faut conclure un accord. Vous savez attendre aussi. En réunion internationale en particulier, vous avez une santé de fer. Cela peut durer dix heures : vous savez que vous les aurez à l'usure. Vous êtes toujours celui qui tient le coup."

 

Une très longue carrière à la DGA

Ingénieur général de l'armement de classe exceptionnelle, diplômé de l'école nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace, Laurent Collet-Billon a commencé sa carrière dans la DGA en 1974 à l'atelier industriel de l'aéronautique (AIA) de Bordeaux, puis a exercé, à partir de 1977, plusieurs responsabilités de direction de programmes.

En 1987, il est nommé conseiller technique pour les affaires stratégiques, industrielles et d'armement au cabinet du ministre de la Défense, André Giraud. Le conseil des ministres du 2 mai 2001 le nomme au poste d'adjoint au délégué général pour l'armement et directeur des systèmes d'armes. En juillet 2006, Laurent Collet-Billon rejoint Alcatel comme conseiller pour les affaires de défense et de sécurité du groupe.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:55
Airbus Helicopters résisterait mieux que ses concurrents à la crise du marché de l'hélicoptère. Au premier semestre 2015, il aurait gagné environ 10% de parts de marchés (Crédits : Airbus HC - Frédéric Lert)

Airbus Helicopters résisterait mieux que ses concurrents à la crise du marché de l'hélicoptère. Au premier semestre 2015, il aurait gagné environ 10% de parts de marchés (Crédits : Airbus HC - Frédéric Lert)

 

25/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après une année commerciale très difficile en 2015, le constructeur de Marignane doit impérativement vendre des hélicoptères militaires et civils lourds (NH90, H225, H225M, H175...). Car Airbus Helicopters va être déjà confronté à un problème de charge de travail dès cette année

 

Bis repetita pour Airbus Helicopters. A l'instar de 2015, le véritable enjeu de 2016 pour Airbus Helicopters sera de prendre à tout prix des commandes dans le segment des hélicoptères lourds même si le contexte macroéconomique restera encore très difficile cette année. Car en 2015, l'hélicoptériste européen n'est pas parvenu à atteindre son objectif prioritaire de gagner au moins deux gros contrats militaires. Du coup, le carnet de commandes s'effrite.

Hormis la Corée du Sud, où le constructeur a été choisi pour codévelopper et cofabriquer des hélicoptères légers militaires et civils sur la base d'une version d'un Dauphin 155 B1, le constructeur de Marignane n'a pas finalisé des ventes pourtant bien engagées dès la fin 2014 et au début 2015. C'est le cas du NH90 au Qatar (22), du Caracal au Koweït (24 + 6 en option) et en Pologne (50), et du H225 au Mexique (50), où une commande avait été envisagée sérieusement. Mais Mexico a été rattrapé par la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole, et la commande a fait pschitt en dépit de la venue en France du président mexicain Enrique Peña Nieto qui était l'invité d'honneur du défilé du 14 juillet. Déception également au Japon, qui a décidé de choisir le Bell 412, une plate-forme de plus de 50 ans, face au programme X9, le nouvel hélicoptère de 4 à 5 tonnes que souhaite développer Airbus Helicopters.

Heureusement que le ministère de la Défense français a apporté une bouffée d'oxygène commerciale en commandant 7 Tigre et 6 NH90 supplémentaires. En outre, le Pentagone est lui aussi venu à la rescousse du constructeur de Marignane en passant commande de 53 hélicoptères légers UH-72A Lakota supplémentaires en deux fois (41 et 12) en 2015 pour un montant de près de 300 millions de dollars. Ils seront fabriqués dans l'usine du groupe à Columbus, aux Etats-Unis.

 

Un problème de charge de travail en 2016

Engagé dans six campagnes majeures en début de l'année - Pologne, Qatar, Koweït, Corée du Sud, Japon et Mexique -, le constructeur les avait toutes gagnées plus ou moins sur le papier. Mais au final, seule la Corée du Sud a signé en faveur d'Airbus Helicopters. en revanche, le Japon lui a tourné le dos, lui préférant à sa très grande surprise Bell. En conséquence, le bilan de l'année commerciale pose véritablement un problème de charge de travail en 2016 et début 2017. Et même au-delà si certains de ces contrats (Qatar, Koweït) ne gonflent pas rapidement son carnet de commandes. Enfin, Airbus Helicopters ne peut surtout pas se permettre une nouvelle année blanche commerciale ou presque avec le H225 (2 exemplaires vendus en 2015).

Mais la chute continue du pétrole (de 110 à 30 dollars le prix du baril) pénalise durement les constructeurs d'hélicoptères, notamment sur deux marchés à très forte valeur ajoutée : le marché pétrole et gaz (oil & gas) et le marché militaire vers les pays producteurs de pétrole. C'est bien sûr le cas d'Airbus Helicopters au Mexique, Koweït et Qatar. Enfin, le tout nouveau gouvernement conservateur polonais reste très hostile au choix de l'équipe précédente, qui avait choisi le constructeur de Marignane, face à l'américain Sikorsky et Finmeccanica Helicopters (ex-AgustaWestland). Ce qui n'est pas une surprise après les nombreuses déclarations très agressives prononcées lors de la campagne des législatives.

Enfin, le ministère de la Défense souhaiterait que le constructeur de Marignane privilégie un peu plus le Caïman NH90, au détriment du Caracal dont le prix est - il est vrai - plus attractif pour les pays intéressés par ce type d'appareils. Comme en Inde, où cet appareil a été choisi. Airbus Helicopters est entré en 2015 en négociations exclusives pour vendre aux gardes-côtes indiens 14 H225M (Caracal). Le contrat est estimé à plus de 400 millions d'euros. Avec un peu de chance, Airbus Helicopters pourrait finaliser cette vente en 2016. Il lorgne également un marché d'une centaine d'hélicoptères légers pour la Marine dans le cadre du programme NUH (hélicoptères utilitaires navals) et propose la dernière version militarisée du Dauphin, l'AS565 MBe Panther. L'appel d'offre est attendu depuis plusieurs mois.

 

Un marché qui s'effondre

Attendu en 2015, le rebond du marché civil n'a pas été du tout au rendez-vous. C'est le moins que l'on puisse dire. Entre le premier semestre 2014 et celui de 2015, le marché civil et parapublic s'est effondré de 45%. Double peine pour Airbus Helicopters avec l'Ecureuil (H125) qui commence à montrer quelques signes de faiblesse face au 407 de Bell même si en Chine, il peut retrouver une nouvelle jeunesse avec un possible contrat d'une centaine d'appareils en vue.

Au 1er semestre 2015, seulement 269 hélicoptères ont été vendus, contre 494 en 2014 et 518 en 2013 sur la même période. Des chiffres catastrophiques d'autant que le marché militaire a également plongé de 64% sur la même période. Il est passé de 526 appareils vendus à 188 entre le 1er semestre 2014 et celui de 2015. En revanche, le second semestre a semble-t-il été meilleur mais sans totalement compenser la chute brutale du début d'année

Airbus Helicopters peut toutefois trouver quelques motifs d'espérance. Il résisterait mieux que ses concurrents à la crise du marché de l'hélicoptère. Selon nos informations, au premier semestre 2015, il aurait gagné environ 10% de parts de marché grâce à un taux de change euro/dollar plus favorable et l'arrivée de nouveaux produits attractifs (H175 et la nouvelle version du H145).

 

Des raisons d'espérer

En dépit d'un environnement macroéconomique difficile, à l'exception du rééquilibrage du taux de change euro/dollar, Airbus Helicopters se montre toutefois relativement résilient. Au premier rang des satisfactions de l'année dernière, les ventes de H175, mis en service fin décembre 2014, ont décollé de façon raisonnable. Le constructeur devrait annoncer un peu moins d'une quarantaine de ventes de son nouveau modèle de transport civil (7 tonnes). Il en avait vendu 38 fin septembre à des opérateurs de référence (Bristow, Milestone Aviation Group, LCI, Government Flying Services...). Une bonne nouvelle qui pourrait peut être dérider la direction d'Airbus Group, très frileuse à lancer de nouveaux modèles (X6 le successeur du Super Puma, X9, voire X2, le successeur de l'Ecureuil). Dans ce contexte, il sera intéressant de voir comment le H160 va être accepté par le marché.

Par ailleurs, Airbus Helicopters, même s'il ne souhaite pas le claironner, mise beaucoup sur le H215 (Puma C1e), nouvelle version du Super Puma qui sera assemblée en Roumanie. Sa configuration standardisée visant à réduire les délais de livraison, les coûts d'exploitation et de maintenance a déjà séduit la Bolivie, l'Afrique du Sud et l'Albanie. Cet appareil vise le renouvellement des flottes russes de Mil, le Mi-8 et le Mi-17, qui sont très vieillissantes. Des flottes qui doivent être au fil des ans renouvelées comme en Europe de l'Est (600 appareils environ), Amérique latine (400) et dans d'autres pays asiatiques (une centaine). Le marché est évalué à 2,7 milliards d'euros par an par Airbus Helicopters.

En Chine, Airbus Helicopters a signé fin octobre une lettre d'intention pour installer une chaîne d'assemblage du H135. Si cette initiative se finalise, le marché chinois pourrait s'ouvrir en grand au constructeur européen. Le H135 est, selon Airbus Helicopters, l'un des hélicoptères légers biturbine les plus appréciés en Chine, notamment pour des missions médicales d'urgence et de police. L'installation d'une FAL H135 en Chine permettra de répondre idéalement à la demande croissante pour ces capacités EMS et maintien de l'ordre.

Enfin, en Inde, le constructeur mise sur un assouplissement de la réglementation de la gestion de l'espace aérien. New Delhi a un projet de directive qui pourrait être prête d'ici à la fin de cette année. En outre, les Indiens planchent sur une baisse des taxes sur les pièces détachées. Ce qui pourrait développer le support local (MRO). La libéralisation du ciel indien, le développement des infrastructures et la baisse des taxes pourrait faire doubler l'activité d'Airbus Helicopters en Inde.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:55
Les CMN intéressées par STX Lanester pour le contrat saoudien

Le site de Lanester n'emploie plus que la moitié de son effectif mais dispose encore d'infrastructures intéressantes. (Photo : STX France)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

De sources concordantes, les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) ont proposé à STX France de reprendre leur site de production à Lanester, près de Lorient, pour y construire des patrouilleurs pour l'Arabie saoudite. Des représentants du chantier normand y ont d’ailleurs réalisé deux visites en fin d’année. Le chantier cherbourgeois (350 salariés plus un volant d’intérim) n’est présent en tant que tel qu’à Cherbourg. Il y a annoncé un projet d’extension de son site de production afin de l’amener bord à quai, ce qui lui fait défaut actuellement. Les CMN appartiennent à l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa, qui possède également, selon un schéma capitalistique méconnu incluant le holding Privinvest, tout ou partie de chantiers navals à Hambourg (Blohm & Voss), Kiel (HDW), Abou Dhabi (Abu Dhabi Mar), Skaramanga, près d’Athènes (Hellenic Shipyard). Des chantiers qui réalisent l’essentiel de leur activité dans deux domaines, les yachts et les navires militaires. Le chantier STX de Lanester, sur le site du Rohu, n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même, un plan social ayant ramené l’effectif à une quarantaine de personnes. Il n’intervient plus que comme atelier décentralisé pour le compte de Saint-Nazaire ou en sous-traitance pour DCNS ou Raidco marine. Les infrastructures (un atelier et un slipway donnant sur le Scorff) permettent de construire des navires jusqu’à une centaine de mètres. Avec l’avantage d’une halle couverte qui se révèle indispensable sur certains navires tels que les yachts (peintures).

 

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:50
photo Amée de l'Air

photo Amée de l'Air

 

22/01/2016 Ministère de la Défense

 

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf (DE), la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à son homologue allemande, le Luftfahrtamt der Bundeswehr (LufABw), un certificat de reconnaissance dans le cadre de la navigabilité appliquée à l’A400M.

 

Ce certificat permet à l’autorité française de reconnaitre dorénavant la validité des agréments de navigabilité que le LufABw délivrera à des organismes d’entretien (145) d’A400M, à des organismes de formation à la maintenance des techniciens (147), ou pour la délivrance des licences de mécaniciens d’A400M (66).

La tenue de cette cérémonie à Wunstorf, qui accueille l’école commune de formation des mécaniciens d’A400M, permet d’illustrer les objectifs poursuivis au travers de cette certification. En effet,  l’agrément de formation (147) récemment délivré à cette école par le LufABw, confère  désormais l’employabilité des stagiaires formés en Allemagne comme en France.

Outre réduire la charge d’audit et de surveillance afférente, le champ des gains potentiels ouvert par l’adoption d’exigences communes de navigabilité, dénommées EMAR**, et par la reconnaissance entre les deux autorités chargées de la navigabilité, est très large :

  •  il est le socle qui a permis l’établissement de l’école commune de formation de Wunstorf ;
  •  il accroit l’interopérabilité pour la maintenance des A400M, car les mécaniciens formés pourront intervenir indifféremment sur des A400M français ou allemands ;
  •  il rend la fongibilité des pièces de rechange possible, ce qui le cas échéant permet l’abaissement des coûts d’exploitation par mutualisation du stock de pièces de rechanges et optimisation de la logistique.

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf (DE), au cours d’une brève cérémonie, le général de division aérienne Rameau, directeur de la DSAÉ, a remis le certificat de reconnaissance au Major General Rieks, directeur du LufABw.

 

* Navigabilité

La « navigabilité » des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à  la conception, la production et la maintenance aéronautiques. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats divers dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par « l’autorité de navigabilité » compétente. La vocation de la « navigabilité » est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’in fine il est déclaré « bon pour le vol ».

** EMAR

Les agréments de navigabilité EMAR (European Military Airworthiness Requirements) résultent d’un travail de convergence des normes nationales de navigabilité militaire conduit par les états membres de l’Agence européenne de défense (AED). Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références partagées offrent à chacun les garanties de sécurité aéronautique pour lesquelles elles ont été conçues, tout en offrant un vaste champ de coopération, de mutualisation, et d’interopérabilité.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:35
TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

Se dirige-t-on vers un match franco-japonais dans la compétition ouverte pour le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins ? Selon l’agence Reuters, l’offre présentée par le groupe allemand Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) serait aujourd’hui pratiquement écartée pour des raisons qualifiées de techniques. Reuters affirme s’appuyer sur « plusieurs sources » pour affirmer que le groupe français DCNS et son concurrent japonais ont désormais une longueur d'avance sur Thyssenkrupp Marine Systems. TKMS propose une version agrandie de son Type 214, d’un déplacement de 2 000 tonnes, l’Australie souhaitant un bâtiment d’environ 4 000 tonnes. Or, doubler les dimensions d'un bâtiment pose de sérieux problèmes techniques, selon les experts. « La proposition allemande est une version agrandie d'un sous-marin existant, ce qui est techniquement risqué », a déclaré l'un d'eux à Reuters, sous couvert de l'anonymat.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 17:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

22/01/2016 Sources : commandement des forces aériennes - Armée de l'air

 

Dans le cadre des activités de coopération bilatérale entre la Fuerza Aérera argentine et l'armée de l'air française, le sergent-chef Stéphane, instructeur de survie opérationnelle au sein du centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS), a gravi début décembre 2015 l'Aconcagua (point culminant la cordillère des Andes à plus de 6962m).

 

Cet exploit physique et humain récompense une préparation minutieuse et un entraînement physique spécifique. L'instructeur a ainsi bénéficié du soutien des centres montagne air, de la cellule préparation du combattant et du centre médical air de la base aérienne 120 de Cazaux et du savoir-faire de l'armée de l'air afin de préparer au mieux sa mission et son arrivée à Mendoza en Argentine le 3 décembre 2015.

 

Encadrée par deux instructeurs spécialistes « montagne », un sauveteur et aidée par des mules pour le volet logistique, la petite équipe a réalisé son ascension sur une durée de 11 jours, multipliant les nécessaires paliers d'acclimatation afin d'écarter tout risque d'embolie pulmonaire, un risque non négligeable à de telles altitudes.

 

Cette mission exceptionnelle a non seulement permis au CFSS d'élargir son expertise dans le domaine de la survie en haute altitude mais aussi de tester in situ les matériels et tenues spécifiques haute montagne détenus par l'équipe recherche et sauvetage aérolarguée du commando parachutistes de l'air n° 10.

 

Riche d'enseignement, cette expérience hors norme a porté haut les couleurs du commandement des forces aériennes et de l'armée de l'air.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 13:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

22/01/2016 Armée de Terre

 

Tout juste rentrés de permissions, dès le lundi 4 janvier, les commandos de montagne du 13e bataillon de chasseurs alpins ( 13e BCA) ont réalisé un exercice de combat au col du Granon (Hautes-Alpes), comprenant du tir et du franchissement.

 

L’accent était mis sur la maîtrise technique et tactique du combat en montagne et l’évaluation de l’environnement naturel (risques en montagne). Au regard des exigences du milieu et des contraintes qu’il impose au combattant, l’entraînement physique et rustique est donc permanent pour les chasseurs alpins. Il se mène de manière progressive, continue et adaptée.

Lors de l’ascension au col du Granon, en ski de randonnée, équipés de la tenue de combat en plus d’un lourd sac leur assurant une autonomie de 5 jours, leur rusticité a été mise à rude épreuve. Après une éprouvante  montée de 5 heures, le reste de la semaine était consacré au combat et au tir en montagne avec toutes les contraintes liées à l’opérationnel (lourdeur des protections, encombrement, poids du sac, liaisons radio, …) et celles dues au franchissement en milieu enneigé (froid, lenteur des déplacements, …).

A l’issue de cet exercice, pour savoir durer physiquement et rustiquement en montagne, certains vont poursuivre l’entraînement tactique à Tignes et d’autres reconduire leur qualification en aérocordage afin d’être prêt pour leurs futures projections.

 

En savoir plus : Retrouvez les tests de sélection des commandos montagne qui se sont tenus en novembre dernier au 93e régiment d’artillerie de montagne ( 93e RAM ).

photo Armée de Terre

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 17:55
photo Livefist

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22.01.2016  boursorama.com (AFP)

 

Alors que François Hollande va se rendre en Inde pour négocier la vente de nouveaux Rafale, le PDG du groupe Dassault remercie le président et son ministre de la Défense pour "tout ce (qu'ils font)".
 

"Merci, M. Le Drian, merci M. Hollande pour tout ce que vous faites, pas seulement pour nous, pour toutes les exportations", a lancé le sénateur Les Républicains de l'Essonne, vendredi 22 janvier sur Sud Radio et Public Sénat. À 90 ans, Serge Dassault estime que Jean-Yves Le Drian est "le meilleur ministre de la Défense qu'on ait jamais eu".

Le groupe aéronautique Dassault a fini par conclure l'an dernier deux gros contrats à l'exportation : l’Égypte et le Qatar ont chacun commandé 24 avions de combat français. Les apparelis n'avaient jamais trouvé preneur hors de l'Hexagone.

Ces contrats ont tiré l’industrie française de l’armement vers le haut en 2015. Le secteur a enregistré un total de 16 milliards d'euros de commandes à l'exportation - dont 13 milliards pour le Proche et le Moyen-Orient -, soit deux fois plus qu’en 2014 et quatre fois plus qu’en 2012 selon "Les Échos". Le ministère de la Défense affirme que grâce aux résultats encourageants de Dassault, mais aussi du fabricant de missiles MBDA, de Airbus Hélicoptères ou encore du groupe DCNS, 40.000  emplois devraient être créés dans le secteur en trois ans.

François Hollande se rend dimanche 24 janvier en Inde, avec en ligne de mire la vente de 36 Rafale. "Une visite comme celle-là peut être l'occasion d'avancer raisonnablement sur la voie d'un accord", a indiqué une source diplomatique française.

Le Premier ministre indien Narendra Modi avait passé commande lors d'une rencontre avec François Hollande à Paris en avril dernier. Depuis, des négociations sont en cours entre les gouvernements français et indien sur les termes et les conditions de l'acquisition de ces appareils. Le montant du contrat avec Dassault aviation est évalué à cinq milliards d'euros. Le PDG du Dassault Aviation, Eric Trappier, fera partie de la délégation accompagnant François Hollande.

La France est également en discussion avec les Émirats arabes unis pour la vente de nouveaux Rafale. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est dit "optimiste" lors de sa récente visite à Dubaï.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 12:55
Zeiss Smart Optics

Zeiss Smart Optics


21.01.2016 Antoine VICTOT - Ouest-France

Les lunettes connectées une nouvelle aubaine pour le verrier allemand à Fougères ? Si les premières Google glass ont été un flop, l'avenir des smart glasses pourrait ne pas se limiter à la firme californienne. Lors du dernier salon international de l'électronique (CES), à Las Vegas du 6 au 8 janvier, Zeiss a présenté le prototype d'une nouvelle génération de verres de lunettes qui intégrera, à terme, des données numériques.

 

Des verres intelligents

« L'avenir consistera à équiper les smart glasses de verres intelligents qui, non seulement, s'intégreront dans des montures à la mode, mais permettront d'accéder à des données utiles, aussi bien pour des usages domestiques que professionnels », a expliqué le Dr Kai Ströder, directeur général de la start-up Smart optics, au sein du groupe Zeiss.

Avec l'objectif d'intégrer ces futurs verres dans des montures élégantes, mais également dans un contexte professionnel ou dans la pratique d'activités sportives.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 12:50
StratoBus - halfway between a drone and a satellite - photo Thales Alenia Space

StratoBus - halfway between a drone and a satellite - photo Thales Alenia Space


22 janv. 2016 by Thales Group

 

The StratoBus project may immediately call to mind Google's Project Loon. But the advantage of StratoBus is that it offers long endurance and complete autonomy from a fixed position, while the high-altitude balloons in Loon move around the Earth and will offer only limited autonomy. StratoBus, a surprising vehicle halfway between a drone and a satellite, will be able to carry out a wide range of missions, including observation, security, telecommunications, broadcasting and navigation... and it offers a lifespan of five year.

Further information on Stratobus

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 12:30
Réunion ministérielle sur la lutte contre Daesh


22 janv. 2016 Ministère de la Défense

 

Mercredi 20 janvier 2016, à Paris, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Ashton Carter, Secrétaire à la Défense américain, ont co-présidé une réunion ministérielle sur la lutte contre Daech à laquelle ont participé les cinq ministres de la Défense des principaux contributeurs militaires de la Coalition.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:55
Recherche navale. Deux labos fusionne pour faire un super-labo breton

 

19.01.2016 Guilhem DUBERNET – Ouest-France

 

Deux laboratoire, l'un à Lorient, l'autre à Brest, fusionnent pour donner un nouvel institut porté sur le monde de la navale.

 

La fusion avait commencé en 2012, elle est effective depuis le 1er janvier 2016. Le Laboratoire d'ingénierie des matériaux de Bretagne (LIMATB, Lorient) et le Laboratoire brestois de mécanique et des systèmes (LBMS, Brest) disparaissent pour devenir l'Institut de recherche Dupuy-de-Lôme (IRDL). Le nouveau pôle de recherche emploie 280 personnes dont 120 doctorants.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:50
photo NATO

photo NATO

 

22/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Le 21 janvier 2016, le général d’armée Pierre de Villiers a assisté au comité militaire de l’OTAN (MCCS - Military Committee in Chiefs of Staff Session) qui réunit trois fois par an à Bruxelles les chefs d’état-major des pays membres de l’Alliance atlantique.

 

A moins de six mois du sommet de Varsovie, l’objet de ce comité militaire était de faire le point sur les grands projets de la feuille de route établie à Newport deux ans plus tôt. Le  « plan d’action pour la réactivité » (Readiness action plan – RAP) et l’adaptation de l’Alliance à l’évolution des menaces sur les flancs Est et Sud de l’Europe ont ainsi été au cœur des discussions.

 

Lors de son intervention, le général de Villiers a fait le point sur le niveau d’engagement inégalé des forces françaises au Sahel, au Levant et sur le territoire national en soulignant les risques liés à la menace terroriste sur la sécurité internationale. Il a notamment pu développer ce point lors de ses entretiens bilatéraux avec ses partenaires, notamment italiens, australiens et lettons. Lors du MCCS, le CEMA a salué les avancées réalisées au titre du « plan d’action pour la réactivité » (RAP) avant de rappeler que l’ensemble des projets de Newport, déterminant pour l’adaptation de l’OTAN, devait être atteint en optimisant les ressources de l’alliance.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:45
photo EMA

photo EMA

 

21.01.2016 source Etat-major des Armées

 

Dans la BSS, la semaine a été marquée, par une attaque terroriste à Ouagadougou.

 

C’est la deuxième fois en l’espace de moins de deux mois qu’une attaque d’une telle nature est conduite dans une capitale africaine de la zone sahélienne. C’est aussi la deuxième fois en l’espace de moins de 2 mois que les forces spéciales françaises interviennent, avec et en appui des forces de sécurité des pays concernés, dans une opération toujours très délicate de libération d’otages dans un contexte de contre-terrorisme en zones urbaines.

Ces attaques, sont la preuve que les groupes djihadistes sont décidés à frapper tous ceux qui s’opposent à leurs aspirations hégémoniques. En réponse, l’armée française est engagée dans une lutte qui sera longue, face à une menace militarisée et manœuvrière.

 

Pour contrer le dessein des groupes armés terroristes (GAT), la stratégie sahélienne de la France s’inscrit dans une approche globale (politique, sécuritaire et de développement), aux côtés de la communauté internationale (ONU, UE) et avec les pays partenaires du G5 Sahel. Cette stratégie vise à renforcer ces Etats pour leur permettre d’assurer en commun leur sécurité.

 

Porté par l’opération Barkhane, le volet militaire de la stratégie française comporte deux volets :

- Favoriser la coopération militaire régionale des pays du G5 Sahel (opérations multilatérales transfrontalières) et renforcer leurs capacités d’action (coopération bilatérale et participation  aux actions de formation et de de conseil  de type EUTM/Mali);

- Lutter contre les GAT en exerçant sur eux une pression constante, afin d’interdire la reconstitution de sanctuaires terroriste au Nord de la zone sahélo-saharienne.

 

Barkhane opère sur le temps court et le temps long : ARADOU

L’opération ARADOU permet d’illustrer ces principes.

 

credits EMA

credits EMA

Conduite du 4 au 18 janvier 2016 dans la région du Ténéré à l’Ouest de Madama au Niger, cette opération bipartite franco-nigérienne visait à perturber les flux logistiques des GAT.

Commandée à partir d’un poste de commandement conjoint, les sections nigériennes et françaises ont  réalisé des missions de reconnaissance et de contrôle de zone. Les appuis spécialisés apportés par les moyens de renseignement de Barkhane ont été mis à la disposition de notre partenaire. Au bilan, les forces franco-nigériennes ont intercepté 6 pick-up, de l’armement et des munitions. Ce type d’opération permet de maintenir la pression sur les GAT et de porter régulièrement des coups aux flux logistiques qui alimentent les terroristes.

 

Bilan des sorties aériennes

Depuis le 13 janvier 2016, les équipages de l’opération Barkhane ont réalisé 72  sorties : 13 chasse,  20 sorties ravitaillement et renseignement, 39 sorties transport.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:30
photo EMA Armée de l'Air

photo EMA Armée de l'Air

 

21.01.2016 État-major des armées

 

Au Levant, la situation est marquée par le recul de Daech.

 

Situation tactique : Irak

En Irak, Daech reste sur la défensive, en dépit de  tentatives de contre-attaques locales (Haditha / Baiji) ou d’actions ponctuelles dans la profondeur (attentats dans la zone du « grand Bagdad »). L’usage de la barbarie, dont la population est la première victime,  reste une constante de l’action de ce groupe terroriste. Dans Ramadi, les combats sont toujours en cours, avec des opérations conduites contre des poches de résistance. Les opérations de contrôle de zone et de sécurisation prendront du temps .

Action de la coalition

Au sein et avec la coalition, la force Chammal a maintenu un rythme soutenu de missions d’appui au sol (close air support) au profit des troupes irakiennes, avec un effort dans les zones de Ramadi et de Mossoul. Au cours des deux dernières semaines, les frappes planifiées de la coalition ont visé prioritairement des centres de commandements et de télécommunications dans la zone de Mossoul.

 

Situation tactique : Syrie

En Syrie, l’action de la coalition se poursuit à travers des frappes planifiées qui visent en priorité les structures de commandement et financières de Daech.

 

Chammal : bilan de l’engagement français

La force Chammal est présente sur les deux volets d’effort de la coalition : campagne aérienne et formation de l’armée irakienne.

Près de la moitié des stagiaires incorporés au sein de l’ICTS depuis mars 2015 ont été formés par les armées françaises.

Depuis le début de la phase d’intensification des frappes aériennes (15 novembre 2015), la France a multiplié par 2 le nombre de ses sorties aériennes (moyenne hebdomadaires de 63 sorties). Hors activité aériennes américaines, cet engagement représente 44% des sorties de tout le reste de  la coalition. Le nombre de frappes a été multiplié par près de 2,5. 140 frappes ont ainsi été effectuées en 2 mois.

 

Focus : 15 jours d’opérations au Levant

Au cours de ces deux dernières semaines, (du 06 au 19 janvier 2016), les équipages français ont réalisé 160 sorties et 30 frappes, détruisant ainsi 57 objectifs de l’organisation terroriste. Cette activité aérienne s’est traduite par 24 sorties dédiées aux vols de renseignement, 8 ravitaillements en vol effectués par les C135, 12 sorties de command and control  et 116 sorties de bombardement.

Deux frappes planifiées sur des centres de commandement et de télécommunication exploités par les combattants terroristes ont été conduites dans Mossoul. La première mission a été réalisée par des Mirage 2000 qui ont décollé de la base aérienne projetée en Jordanie; la seconde, dans la nuit du 16 au 17 janvier 2016, a été réalisée par des Rafale équipés de missiles SCALP, catapultés depuis le porte-avions Charles de Gaulle.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
L’équipe givrage de l’ONERA autour de la maquette du tronçon d’aile en flèche dans la soufflerie givrante Icing Research Tunnel, NASA Glenn - photo ONERA

L’équipe givrage de l’ONERA autour de la maquette du tronçon d’aile en flèche dans la soufflerie givrante Icing Research Tunnel, NASA Glenn - photo ONERA

 

21.01.2016 par ONERA

 

La Direction générale de l'aviation civile poursuit son soutien à l’ONERA dans ses recherches sur la compréhension et la modélisation de la physique du givrage ainsi que ses conséquences sur les différentes composantes d’un aéronef. Une convention a été signée le 14 décembre 2015.

A la suite d’accidents et d’incidents sérieux survenus dans les années 90 et 2000, la réglementation internationale spécifiant les conditions givrantes dans lesquelles un aéronef doit pouvoir voler a fortement évolué. Le Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) a ainsi présenté en 2012 à la DGAC une feuille de route Givrage destinée à se doter de manière collective de la capacité à mieux comprendre et modéliser le givrage et de mettre cette connaissance à disposition notamment des autorités de certification.

 

Vers une modélisation haute-fidélité des phénomènes liés au givrage

Une première convention, PHYSICE (2012-2016), a permis à l’ONERA de réaliser des expériences complexes et originales visant à faire progresser les connaissances relatives à la physique du givrage. Ces travaux ont débouché sur de nouveaux modèles qui ont été intégrés aux chaines de calcul utilisées par les industriels du secteur aéronautique.
De plus, ils ont donné lieu à de nombreuses publications renforçant la position de l’ONERA comme référent scientifique  sur le givrage au niveau international.

Fort de ce succès la nouvelle convention PHYSICE2 (2015-2018), notifiée en décembre dernier, a pour objectif de poursuivre ces travaux sur la modélisation des phénomènes physiques fondamentaux liés au givrage en vol des aéronefs.

PHYSICE2 portera notamment sur :

  • la modélisation de la rugosité du givre
  • l’effet de cette rugosité sur le frottement et les transferts de chaleur pariétaux
  • l’impact et le dépôt de gouttes d’eau rencontrées en conditions givrantes sévères (gouttes SLD - Supercooled Large Droplets, de 50 à 500 micromètres), prises en compte dans la nouvelle règlementation internationale.

 

Un soufflerie pour le givrage à Toulouse

Afin de doter la France d’un moyen d’expérimental de recherche sur le givrage offrant des capacités uniques en Europe, la convention inclut le financement pour la spécification et la conception d’un moyen d’essai dédié à l’étude des phénomènes de givrage. Cette soufflerie spécifique sera installée au centre ONERA de Toulouse. Il a été convenu que sa réalisation serait financée sur les crédits d’investissement de l’ONERA.
 

 

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
Sous les cocardes n°4 est en ligne !

 

21/01/2016 Armée de l'air

 

Dans ce reportage de 26 minutes, partez à la découverte du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Outil essentiel de l’armée de l’air, il expérimente tous les équipements de l'armée de l'air. Les experts qu’il emploie permettent d’adapter les outils des forces aériennes aux opérations en cours.

 

Cette nouvelle émission vous emmène notamment à bord de l’A400M Atlas. Nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air, il est aussi synonyme d’innovation technologique. Vous verrez comment les spécialistes testent les limites des équipages, notamment la fatigue ressentie en vol. Un second volet vous plongera dans l’expérimentation matérielle d’une tablette tactile d’aide à la décision. Depuis le lancement du programme Rafale dans les années 1980, les missions confiées à l’armée de l’air ont évolué. Afin d’augmenter l’efficacité des équipages, les équipes du CEAM ont développé un nouvel outil : l'OCAD (outil connecté d’aide à la décision). Ce concentré d’informations vient en complément des systèmes de l'aéronef. Il permet de s'adapter à l'évolution des menaces et aide ainsi le pilote à prendre les bonnes décisions.

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