Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 12:35
RESCO avec un  Caracal de l’armée de l’air et un hélicoptère américain MH60

19.01.2014 Crédit : EMA / Marine nationale

 

Le 31 décembre 2013, au nord de l’océan Indien, un hélicoptère Caracal de l’armée de l’air embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle a effectué un exercice de recherche et de secours au combat (RESCO) en liaison avec un hélicoptère américain MH60 embarqué à bord du porte-avions Harry S. Truman. La RESCO consiste à aller récupérer un équipage d’aéronef qui s’est éjecté en territoire hostile ou en mer.
Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a débuté une période de coopération bilatérale avec le groupe aéronaval Harry S. Truman fin décembre 2013 dans le but de développer l’interopérabilité en matière d’opérations aéromaritimes et participer à la sécurisation d’une région stratégique.

 

Reportage photos
 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 08:40
La modernisation des forces de surface russes : les nouveaux projets

 

 

16.01.2014 rusnavyintelligence.com

 

Les forces de surface russes sont encore aujourd'hui largement composées de bâtiments ex soviétiques de seconde et de troisième génération. Tout comme pour les forces sous-marines, le programme d'armement 2011-2020 prévoit la construction de nouvelles unités dites de quatrième génération, mais il est également prévu de moderniser et prolonger la durée de vie de certaines unités en service ou placées en réserve. Cet article propose un récapitulatif des l'état d'avancement des nouveaux projets en cours de développement pour les forces de surface.

 

Le plan d'armement d'Etat 2011-2020 prévoit que la Russie investisse près de €500 milliards dans la modernisation de ses forces armées, dont environ €120 milliards, soit presque 25%, rien que pour ses forces navales. Environ 47% de cette somme attribuée à la marine (soit €56 milliards) servira à financer la construction de nouvelles unités, tandis que 30% (environ €40 milliards) servira à financer la réparation et la modernisation d'unités en service ou actuellement placées en réserve. Nous proposerons bientôt un article sur la modernisation des unités ex soviétiques.

 

D'ici à 2020, les forces navales russes de surface doivent recevoir 54 nouveaux bâtiments de combat, dont 20 frégates, 20 corvettes, 10 petits navires lance-missiles et 4 grands bâtiments amphibies. Elles doivent également être dotées de 96 bâtiments de soutien, 21 avions et 54 hélicoptères. Il est aussi prévu de réparer, mettre à niveau et moderniser 65 bâtiments de combat et 74 bâtiments de soutien déjà existants.

Fin 2013, le ministère russe de la Défense avait passé commande pour 41 bâtiments de combat de surface, dont 2 navires d'assaut amphibies universels (les 2 BPC de type Mistral commandés à la France), 2 grands navires de débarquements, 14 frégates, 15 corvettes et 8 petits navires lance-missiles. Sur ces 41 bâtiments, 24 étaient déjà à différents stades de construction, dont les 2 BPC de type Mistral, les 2 grands navires de débarquements, 9 frégates, 5 corvettes et 6 petits navires lance-missiles. Fin 2013, 6 de ces bâtiments avaient déjà été mis à l'eau : 1 BPC, 1 grand navire de débarquement, 1 frégate, 1 corvette et 2 petits navires lance-missiles. Tout comme pour la modernisation des forces sous-marines, le programme de modernisation des forces de surface constitue un défi technique et technologique important pour le complexe militaro-industriel russe.

 

Les frégates

 

Frégates du Projet 22350, classe Amiral Gorshkov

 

Les frégates du Projet 22350 ont été conçues par le bureau d'étude Severnoye et sont construites au chantier naval du Nord (Saint-Pétersbourg). Il s'agit d'un programme entièrement nouveau et qui pose de sérieux défis à l'industrie de la défense russe.

A ce jour, le ministère russe de la Défense a signé un contrat portant sur l'achat de 8 unités. Toutefois, il a été question de considérer l'achat d'un lot de 14 unités. Quatre unités de ce projet sont en cours de construction: l'Amiral Gorshokov (navire tête de série), l'Amiral Kasatonov (mise sur cale en novembre 2009), l'Amiral Golovko (mise sur cale en février 2012) et l'Amiral Isakov (mise sur cale en novembre 2013). Mise sur cale à l'été 2006, l'Amiral Gorshkov a été finalement mis à l'eau en octobre 2010. Outre les problèmes de financements qui ont retardé la construction de cette première unité, le retard constaté dans l'admission au service actif de l'Amiral Gorshkov serait causé par l'équipementier Almaz-Antey qui n'a pas livré le complexe anti-aérien Poliment-Redut dans les délais. La livraison du canon A-192 Armat a également connu des retards qui ont repoussé d'autant le début des essais en mer.

Au mois de novembre 2013, la frégate poursuivait ses essais à quai à Saint-Pétersbourg. La fin des essais de cette première unité est prévue pour le printemps 2014 avec une admission au service actif au sein de la flotte du Nord prévue pour l'automne 2014. Ce calendrier paraît toutefois bien optimiste. Suivant les sources ouvertes considérées, la seconde frégate, l'Amiral Kasatonov, pourrait être affectée à la flotte du Nord, à celle du Pacifique, voire à celle de la mer Noire. En revanche, la troisième unité et quatrième unité devraient être versées à la flotte du Nord. En ce qui concerne l'affectation des autres unités, peu d'informations ont été données.

Côté armement, les frégates du Projet 22350 seront notamment dotées du système 3R 14 UKSK, le VLS russe, et elles mettront en oeuvre les missiles surface-surface SS-N-26 Yakhont (Onyx P-800), SS-N-27 Sizzler (3M54 Klub) et les rockets ASM SS-N-29 (RPK-9 Medvedka).

Il est prévu de mettre sur cale 2 unités en 2014 (la cinquième unité devrait porter le nom de Amiral Youmachev), avec une admission au service actif prévue pour 2017. Deux autres unités devraient être mises sur cale en 2015, et leur admission au service actif serait prévue pour 2018. Compte tenu du rythme de construction actuel, l'objectif de 8 unités sera difficilement atteint d'ici 2020 : il est plus probable qu'il le soit vers 2023.

Projet-22350-14-nov-2013-airbase-ru.jpeg

La frégate Amiral Gorshkov à quai au chantier naval du Nord, novembre 2013. Source : airbase.ru

 

Frégates du Projet 11356M, classe Amiral Grigorovitch

 

Ces frégates multi rôles, également développées par le bureau Severnoe, sont des version améliorées des frégates soviétiques de type Krivak (Projet 1135 et 1135M). Il s'agit donc d'un programme de bâtiment de troisième génération dont le développement se déroule globalement selon le calendrier prévu. La marine russe devrait recevoir 6 unités de ce type d'ici 2020, toutes destinées à la flotte de la mer Noire.

A ce jour, 5 unités sont en cours de construction au chantier naval Yantar (Kaliningrad). La première unité, l'Amiral Grigorovitch, a été mise sur cale au mois de décembre 2010, et devrait être admise au service actif en 2014. Elle n'a toutefois toujours pas été mise à l'eau. L'Amiral Essen a été mise sur cale en juillet 2011, l'Amiral Makarov, en février 2012, l'Amiral Butakov, en juillet 2013, et l'Amiral Istomin, en novembre 2013. Il est prévu que la 6e unité, l'Amiral Kornilov, soit mise sur cale à l'hiver 2014.

Ces frégates mettent en oeuvre le système Shtil dont les VLS seront probablement équipés avec des missiles Buk-M3. Elles mettront également en oeuvre à partir de leurs VLS des missiles anti-navires SS-N-26 Yakhont (P-800 Onyx) et de  missiles SS-N-27 Sizzler (3M54 Klub).

Ce programme de construction de frégates semble réalisable dans les délais fixés. Si le lot de 6 unités ne sera probablement pas livré dans son intégralité d'ici 2016, il le sera d'ici 2020, voir dès 2018.

 

Projet-11356-sdelounas.jpg

Frégate du Projet 11356M. Source : sdelounas.ru

 

Les corvettes

 

Corvettes du Projet 20380 et 20385, classe Steregushchiy

 

Ces corvettes sont parfois classées comme des frégates par les experts navals occidentaux.

Ce projet a été conçu par le bureau d'étude Almaz, et les corvettes sont construites au chantier naval du Nord (Saint-Pétersbourg) et au chantier naval de l'Amour (Komsomolsk sur l'Amour). Les unités du Projet 20385, version améliorée du Projet 20380, sont en revanche construite uniquement au chantier naval du Nord.

A ce jour, la marine russe dispose dejà de 3 unités, les corvettes Steregushchiy (ASA 11.2007), Soobrazitelniy (ASA 10.2010) et Boikiy (ASA 05.2013), toutes en service dans la flotte de la Baltique. Le ministère de la Défense russe a signé un contrat portant en tout sur l'achat de 18 unités : 8 du Projet 20380 (dont les 3 déjà en service), et 10 du Projet 20385.

En ce qui concerne le Projet 20380, la construction des unités avance plus rapidement à St Pétersbourg où la corvette Stoïkiy a été mise à l'eau en mai 2012. Ses premiers essais en mer dans le golfe de Finlande ont débuté fin décembre 2013. Son admission au service actif au sein de la flotte de la Baltique est prévue pour le premier semestre 2014. Il convient de remarquer que le retard constaté entre la mise à l'eau et le début des essais en mer a été causé là aussi par des délais supplémentaires demandés pour la livraison du canon A-190 par Arsenal (St Pétersbourg) qui a perdu le marché au profit de Burevestnik (Nijni-Novgorod) en 2011. La corvette Sovercheniy, pourtant mise sur cale avant la corvette Stoïkiy, est toujours en cours de construction au chantier naval de l'Amour où a également été mise sur cale la corvette Gromkiy en mai 2012. Le chantier de Komsomolsk sur l'Amour devrait par ailleurs procéder à la mise sur cale des 2 dernières unités du Projet 20380 en 2014 avec une livraison prévue pour 2017. Toutes les unités construites dans ce dernier chantier sont destinées à la flotte du Pacifique.

Les 10 unités du Projet 20385 devraient toutes être construites par le chantier naval du Nord qui a déjà mis sur cale les 2 premières unités, les corvettes Gremiashchiy (02.2012) et Provorniy (07.2013). Toutefois, cette version améliorée du Projet 20380 a été critiquée pour son coût jugé trop élevé (environ $450 millions par unité). Trois nouvelles unités doivent être mises en chantier en 2014 (la prochaine unité ayant reçu le nom de Sposobniy). Les dernières corvettes de ce type doivent être livrées en 2019. Il y a peu d'informations sur leur affectation.

En terme d'armement, les corvettes du Projet 20380 mettent en oeuvre des missiles anti-navires SS-N-26 Yakhont, des rockets ASM SS-N-29 et disposent d'un système de lutte anti-aérienne Kashtan-M.

Les unités du Projet 20385 bénéficient d'un armement plus conséquent avec un système VLS Redut (missiles surface-air 9M96), et des VLS qui mettent en oeuvre des missiles anti-navires Onyx et des missiles de la famille Kalibr.

 

Stoikiy.jpg

La corvette Stoïkiy (Projet 20380) se prépare pour les essais en mer en décembre 2013. Source : russiadebate.com

 

Petits navires lance-missiles du Projet 21631, classe Buyan-M

 

Ces navires sont parfois considérés comme des corvettes. Ils ont été conçus et sont construits par le chantier naval Gorki de Zelenodolsk. Le ministère russe de la Défense a passé commande pour 8 unités. Les deux premières unités, le Grad Sviazhsk et le Ouglich, ont accompli avec succès leurs essais en mer en janvier 2014, et devraient être affectées à la flottille de la Caspienne cette année. Les 2 suivantes, le Velikiy Oustioug (mise sur cale en août 2011) et le Zeleniy Dol (mise sur cale en août 2012), seront également affectées à la flottille de la Caspienne. Les 4 unités suivantes devraient quant à elles être affectées à la flotte de la mer Noire. Le Serpukhov a été mis sur cale en janvier 2013, et sa mise à l'eau est prévu pour cette année. La sixième unité, le Vichniy Volochek, a été mis en chantier au mois d'août 2013 : sa mise à l'eau devrait avoir lieu en 2015. Les deux dernières unités devraient être livrées en 2016.

Ces corvettes mettent en oeuvre des VLS équipés de missiles Onyx et Kalibr.

 

Grad-Sviazhsk.jpg

La corvette Grad Sviazhsk, janvier 2014. Source : service de presse du district militaire Sud

 

Les forces amphibies

 

Navire d'assaut amphibie universel, type Mistral.

 

La Russie a passé commande en juin 2011 de 2 BPC de type Mistral pour un montant de €1,2 milliard. Les navires seront construits par STX à St Nazaire (80% pour la première unité, 60% pour la seconde) et par l'usine de la Baltique (St Pétersbourg) dans le cadre d'un transfert de technologies. La première unité, le Vladivostok, a été mise sur cale en février 2012, et mise à l'eau en octobre 2013. Ses essais en mer doivent débuter au printemps prochain, et son admission au service actif devrait avoir lieu à l'automne 2014. La seconde unité, le Sébastopol, a été mise sur cale en juin 2013. Sa mise à l'eau devrait intervenir en octobre 2014, et son admission au service actif est prévue pour 2015. Ces deux bâtiments seront affectés à la flotte du Pacifique. La commande de 2 unités supplémentaires, si elle a lieu, interviendra après que la marine russe ait pratiqué les 2 premiers BPC, soit fin 2015/début 2016. Nous avons abordé cette question, ainsi que celle de l'armement et des moyens amphibies dans un article posté précédemment.

 

BPC-russe-DCNS.jpg

Le futur BPC russe. Source : DCNS.

 

Grand navire de débarquement du Projet 11711, classe Ivan Gren

 

Il s'agit là d'un des programmes de construction de bâtiments de surface les plus compromis.

L'Ivan Gren est un  bâtiment dérivé du projet 1171 soviétique de grands navires de débarquement. Il a été conçu par le bureau d'étude Nevsky et c'est le chantier naval Yantar (Kaliningrad) qui se charge de sa construction. A l'origine, la marine comptait commander 6 unités de ce type. Toutefois, compte tenu des retards et problèmes accumulés par l'unité tête de série, l'Ivan Gren pourrait bien rester la seule unité de ce projet. L'Ivan Gren a été mis sur cale en décembre 2004, et sa construction a été ralentie pas des problèmes de financement ainsi que par des changements de spécifications intervenus au cours de sa construction. Le bâtiment a finalement été mis à l'eau au mois de mai 2012. Les essais du navire qui ont lieu à Yantar à l'automne 2013 ne se sont pas avérés concluants puisqu'au mois de janvier 2014, le chantier naval annoncé que la livraison du bâtiment n'interviendrait pas avant 2015. Une explication mise en avant pour justifier ce nouveau retard serait que les militaires russes souhaiteraient disposer d'un navire doté d'une plus grande autonomie afin qu'il soit capable d'opérer sur des théâtres navals éloignés. Autrement dit, basé en mer Baltique ou en mer Noire, l'Ivan Gren devrait pouvoir facilement opérer en Méditerranée, voire au large de l'Afrique. Selon certaines sources, la quille de la seconde unité aurait bien été posée, mais la construction immédiatement gelée en attendant la mise en exploitation de l'Ivan Gren

Comme indiqué auparavant, ce type de bâtiment devait prioritairement être affecté à la flotte de la mer Noire et la flotte de la Baltique en remplacement des grands navires de débarquement des projets 775 et 1171 à bout de souffle.

Ivan-Gren.jpg

L'Ivan Gren. Source : inconnue

 

Le futur destroyer

 

Les destroyers actuellement en service dans la marine russe sont les Sovremenny (Projet 956) qui ne prennent en fait jamais la mer dans la mesure où leur système de chaudière est très peu fiable. Sur les 17 unités entrées en service entre 1980 et 1993, seules 5 unités restent officiellement encore en service. Ces bâtiments constituaient, avec les grands navires de lutte ASM du Projet 1155 (type Oudaloy) l'épine dorsale de la flotte hauturière ex soviétique.

La mise en chantier d'une nouvelle génération de destroyers fait partie du plan d'armement 2011-2020 qui prévoit le début de la construction en série à compter 2019. Le bureau d'étude Severnoe (Saint Pétersbourg) est en charge de la conception du bâtiment, et c'est probablement le chantier naval du Nord (Saint-Pétersbourg), fort de sa longue expérience dans la construction de destroyers (destroyers de l'époque impériale, destroyers soviétiques du Projet 956, et frégates du Projet 22350), qui devrait se charger de la réalisation des navires. Le design du bâtiment doit être révélé en 2014, et la construction de la première unité devrait par la suite avoit lieu en 2015/2016. Mais que sait-on sur ce futur destroyer en ce début d'année 2014 ?

Les travaux de conception du bâtiment se poursuivaient encore fin 2013 : au mois de septembre 2013, le commandant en chef de la marine russe, l'amiral Viktor Tchirkov, s'est rendu chez Severnoe. Suite à cette visite, son porte-parole a indiqué que la propulsion du bâtiment pourrait bien être nucléaire, mais qu'une propulsion classique était également considérée. 

D'après les différentes pistes évoquées, le futur destroyer pourrait disposer aussi bien d'un tonnage de 7 500 tonnes (propulsion classique) que d'un tonnage deux fois supérieur, soit 15 000 tonnes (propulsion classique de type CODAG ou propulsion nucléaire). Toutefois, l'hypothèse d'un bâtiment disposant d'un déplacement de 12 000 tonnes semblent la plus probable, ce qui le rapprocherait des croiseurs lance-missiles de type Moskva (Projet 1164).

Severnoe devrait proposer un destroyer polyvalent, disposant de capacités ASM, anti-surfaces et anti-aériennes, et qui pourrait en outre mettre en oeuvre une défense anti-missile (on parle notamment d'y installer un système S-500 Prométhée, qui dispose de la capacité de traiter jusqu'à 10 cibles sur une portée de 600 km). Le bâtiment devrait être équipé en UKSK qui pourrait tirer des missiles de la famille Kalibr ainsi que des missiles anti-navires Onyx. Il serait également doté du système SAM Poliment-Redut développé par Almaz-Antey. Le destroyer devrait enfin être équipé du système de combat Sigma qui est graduellement installé sur les bâtiments de guerre russe.

Une des missions assignées au futur destroyer sera la protection des BPC de type Mistral russe, ainsi que celle du, voire des, groupes aéronaval(s) russe(s). En ce qui concerne le coût du bâtiment construit en série, certains experts avancent la somme de €1 milliard à €1,5 milliard par unité. En terme de nombre d'unité, il serait question de construite d'ici à 2030 jusqu'à 16 unités de ce type. Là encore, un véritable défi pour le complexe militaro-industriel et l'économie russe.

Nous avons consacré un article aux pistes envisagées pour le design du bâtiment en 2013.

 

Le futur porte-avions

 

En 2008, le commandant en chef de la marine russe, l'amiral Vladimir Vissotsky, avait déclaré que la Russie aurait besoin de 6 groupes aéronavals d'ici à 2030. Cette déclaration reflétait au passage l'assimilation au sein de la pensée navale russe du concept américain de groupe aéronaval. Toutefois, au mois de novembre 2013, le vice premier ministre Dmitri Rogozine rappelait, tout en mettant en doute la nécéssité pour la Russie de disposer d'un tel bâtiment, que la décision portant sur la construction d'un nouveau porte-avions n'avait pas encore été prise et qu'elle était avant tout politique.

Il convient de rappeler que le programme d'armement d'Etat 2011-2020 n'a prévu aucune forme de financement pour la construction d'un porte-avions. Le sujet alimente les débats au sein de l'élite politico-militaire russe en cette période de crise économique. Il n'en demeure pas moins que le ministère de la Défense russe a lancé les études concernant le développement d'un tel bâtiment.

En 2012, l'institut Krilov a ainsi développé conjointement avec le bureau d'étude Nevski (tous deux sont basés à Saint-Pétersbourg) un avant projet de porte-avions nucléaire d'un déplacement de 60 000 tonnes. Ce projet n'aurait cependant pas donné satisfaction à la marine dans la mesure où il s'inspirait encore trop de l'Oulianovsk, l'unique porte-avions nucléaire soviétique, mis sur cale en 1988 et jamais achevé. Ce projet reposait donc sur des technologies des années 1980, alors que la marine russe souhaiterait disposer d'un bâtiment pouvant rivaliser en terme de technologies avec la nouvelle génération de porte-avions américains de classe Gerald Ford. Fin 2013, les travaux portants sur la conception du futur porte-avions russe se poursuivaient, mais aucune décision quant à sa construction n'avait encore été prise. En revanche, le programme de constructions navales d'ici à 2050 devrait prévoir le développement d'un tel bâtiment. Il faudra atteindre également de voir si le plan d'armement 2016-2025 prendra en compte la construction de porte-avions. En tous les cas, si ils sont construits, les porte-avions russes seront déployés dans les flottes du Nord et du Pacifique.

D'après les dernières informations ouvertes disponibles, le design du futur PA sera présenté courant 2015, tandis que toutes la documentation technique serait prête pour 2018. La construction de la première unité pourrait débuter en 2020/2021, avec une mise à l'eau intervenant en 2024 et enfin, la livraison de la première unité vers 2027.

A quoi ressemblera le futur porte-avions russe ? Nous avons publié cet été sur ce blog un article concernant le design probable du bâtiment. Rappelons qu'à ce jour, deux options semblent se détacher : un porte-avions d'un déplacement de 60 000 tonnes, donc assez proche de celui du Kouznetsov, ou un porte-avions d'un déplacement de 80 000 t et d'environ 300 à 320 mètres de long.

Afin de construire le futur PA, l'industrie navale russe devra apprendre à mettre en oeuvre la construction sous forme de blocs. En ce sens, elle devait bénéficier de l'expérience acquise lors de la construction des BPC de type Mistral. Plus généralement, la construction de navires par blocs devrait être progressivement introduite dans les chantiers navals russes, d'abord pour les unités de taille modeste (corvettes) puis pour les unités plus importantes (frégates) avant de concerner le futur destroyer.

Le futur porte-avions embarquera entre 25 et 40 appareils qui seront soit des MiG-29K, soit des T-50 navalisés. En ce qui concerne l'entrainement des pilotes, la Russie construit un nouveau simulateur terrestre NITKA sur une base aérienne à côté de Ieïesk (kraï de Krasnodar) qui devrait être pleinement opérationnel en 2015. Moscou s'affranchit ainsi des installations situées en Crimée.

Enfin, le bâtiment devrait également intégrer des systèmes anti-aériens et une défense anti-missiles (S-500 ?). Concernant le coût unitaire du PA, aucune nouvelle information n'est apparue : nous pouvons donc rester sur le chiffre d'environ €2 milliards donné cet été.

 

PA rus 2013 1

Une maquette du futur PA russe présenté lors du salon naval international de St Pétersbourg cet été. Source : flotprom

 

Sources : flotprom, RIA Novosti, Interfax, Voice of Russia, Izvestia, Pravda, Russian Military Reform, Russian Defence.net, Rusarmy.com, IHS Jane's 360, veille de l'auteur.

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 08:30
Un chasseur F18-E apponte sur le porte-avions Charles de Gaulle

19.01.2014 Crédit : EMA / Marine nationale


13 janvier 2014, 10h09, dans le golfe arabo-persique, un chasseur F18-E apponte sur le porte-avions Charles de Gaulle. Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle poursuit sa période de coopération bilatérale débuté fin décembre avec le groupe aéronaval Harry S. Truman. L’objectif de ces entraînements est de développer l’interopérabilité en matière d’opérations aéromaritimes et de participer à la sécurisation d’une région stratégique.
 

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 20:45
Al-Qaeda gains haven in Libyan desert

 

19 January 2014 alarabiya.net (AP)

 

Swathed in a white turban and robes, Eissa Abdel Majid sits in his militia barracks on the edge of the desert describing a losing battle to stem the flow of armed militants with suspected links to al-Qaeda - who use it as a freeway across northern Africa.

 

 

He says he's fed up with trying to guard borders and oil installations in a power vacuum left by the fall of Moammar Qaddafi: "They are getting weapons and building their strength," he says, "because the government is weak."

 

In the rocky mountains and dune-covered wastes of southwestern Libya, al-Qaeda's North African branch has established a haven after French and West African forces drove them out of their fledgling Islamic state in northern Mali a year ago. Now, according to interviews with local soldiers, residents, officials and Western diplomats, it is restocking weapons and mining disaffected minorities for new recruits as it prepares to relaunch attacks.

 

It's an al-Qaeda pattern seen around the world, in hot spots such as Yemen, Somalia, Afghanistan and increasingly here in North Africa: seemingly defeated, the terror network only retreats to remote areas, regroups and eventually bounces back - pointing to the extreme difficulties involved in stamping out the threat.

 

Mohmamad, an officer in the Libyan army based in Ubari - the last major town in the south before the Saharan sands reach the borders of Niger and Algeria - said that his soldiers frequently run into SUVs filled with armed bearded men from Mali, Algeria and Libya coming here to buy weapons and supplies.

 

"There are occasional clashes with them but their forces are stronger than ours," said the officer who wore surplus U.S.-style digital camouflage with Libyan army patches sewed on. He asked that his last name not be used for fear of being targeted by jihadists. Momhamad said many people in Ubari are active sympathizers or at least trade with these militants, whom he described as linked to al-Qaeda.

 

"Most people know who they are but without a central government, you can't really do anything," he said. "We can do little on the borders and sometimes we just let them through."

 

U.S. officials have confirmed the existence of al-Qaeda-linked camps in southwest Libya, and a U.N. official based in Sebha, Libya's main southern city, described the extremist group as being "all around" the area. A high-level Algerian army officer based in the Saharan city of Tamanrasset also confirmed al-Qaeda's presence in Libya and said his forces were remaining vigilant along the Mali border despite plans for a new African force once the French pull out.

 

From desert bases, experts and Western officials say, al-Qaeda in the Islamic Maghreb, or AQIM, is building up links with like-minded jihadists in northern Libya, especially in eastern coastal cities such as Derna and Benghazi, as well as militant groups in Nigeria, and preparing for new attacks on Western targets.

 

One prominent Morocco-based al-Qaeda expert, who has interviewed former and current leaders of AQIM in Mauritania, said there are even signs the group is preparing to recapture lost territory northern Mali once the French leave.

 

"The strategy that people told me in Mauritania was that they always withdraw to Libya where they can hide and wait for the French to leave," said Djalil Lounnas, an Algerian researcher at the University of Montreal's Center for International Peace and Security Studies.

 

The growing al-Qaeda presence in southern Libya has raised concerns in the West, with one British official describing the security situation in the region as potentially more dangerous than before the French intervened. The official spoke on condition of anonymity because he is not authorized to speak publicly about security matters. Since the French intervention in Mali, at least two deadly attacks on Western targets in nearby Niger were launched from southern Libya.

 

While the al-Qaeda militants move throughout this desert region, their camps are mostly hidden in the valleys of the Akkakush mountains north of the town of Ghat, on Libya's border with Algeria, said Claudia Gazzini, the Libya-based analyst for the International Crisis Group, who based her information on Tuareg military commanders based there.

 

The Tuareg are a nomadic desert people spread across the Sahara throughout Mali, Niger, Libya, Algeria and Mauritania. With no state of their own, they have mounted revolts for independence numerous times over the past decades. While their rootlessness and grievances make them receptive to al-Qaeda's message, their deep knowledge of the terrain make them an invaluable resource for a terror network seeking to rebuild in hiding.

 

In a Sebha slum filled with thousands of displaced Tuareg, members of the nomadic people say al-Qaeda often provides the best shot at a decent future.

 

"We have seen (Tuareg) go up to eastern Libya and return with beards, Islamic-style outfits and talking about religion - they pay money so anything is possible," said Abdallah Sherif, a Tuareg doctor and social worker, who said he has witnessed al-Qaeda recruiting attempts first hand.

 

Next to him, Ali Suleiman, a Tuareg who says he fought for an independent state in northern Mali last year, speaks of despair in the slums: "If you leave someone in such conditions," he said, "they will join extremist groups like al-Qaeda or become drug smugglers."

 

In a November conference on border security in this desert region, French Foreign Minister Laurent Fabius said disenfranchised groups like the Tuareg have to be helped economically in order to reduce the incentive for them to become al-Qaeda allies. "In Libya we need to involve the minorities living across the borders and they need to have legal status," he said. "This calls for the economic development of the region."

 

Intermarrying with the Tuareg has given al-Qaeda the support of these tribal people and allowed them to move quickly across Africa through the desert.

 

"Some members of the Tuareg community are acting as support staff, bringing food and water into these valleys," Gazzini said, noting that the same region once supported a desert safari industry. "It's the same setup as when the tourists were in these areas."

 

According to the men guarding the borders and patrolling the desert, al-Qaeda militants take their four wheel drive vehicles east across the country and then north up to Benghazi and Derna - the intellectual heart of Libya's jihadism.

 

It was in Libya's coastal areas that the anti-Qaddafi Libyan Islamic Fighting Group was formed in the 1990s, some of whose members later joined al-Qaida, while others became part of the new Libyan government. It's also the home of the Ansar al-Shariah movement that has been linked to the deadly attack on the U.S. mission in Benghazi that killed Ambassador Christopher Stephens and three other diplomats last year.

 

While al-Qaeda seeks new friends in southern Libya, it is also exploiting enmities between the area's dominant Arab tribes - who long controlled the region - and the Tuareg and Tabu peoples who have created their own militias since Gadhafi's fall.

 

In Sebha, there are already 27 militias vying for power, leaving little hope for any concerted push against al-Qaeda. Pitched battles have flared several times in the last year, especially between the Tabu and Arab tribes.

 

Al-Qaeda has developed ties with several different militias and keeps a low profile while the different factions clash, several militia leaders and smugglers told AP on condition of anonymity for fear of reprisals.

 

It's a situation that allows al-Qaeda to operate at will: Abdel Majid, the militia leader in Sebha, describes witnessing a constant flow of jihadists between Ubari and Derna.

 

"Arabs from Derna came down to join the battle in Mali and then headed back in the other direction," he said.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 20:30
UAE Introduces Mandatory Military Service

 

Jan. 19, 2014 By AWAD MUSTAFA – Defense News

 

DUBAI — The UAE became the second nation in the Gulf Cooperation Council on Sunday to introduce a mandatory military services for men.

 

The military service will include men between the ages of 18 to 30 for a minimum nine-month period according to UAE vice president and prime minister, Sheikh Mohammed Bin Rashid Al-Maktoum.

 

Furthermore, President Sheikh Khalifa Bin Zayed Al-Nahyan ordered a bill for the establishment of a new national defense and reserve force.

 

Sheikh Mohammed stated on his Twitter account that the new law will require all males who have finished secondary school or are between the ages of 18 to 30 to undergo military training, while females may opt out.

 

“The new law aims to put together a new national defence, in order to protect the homeland and its borders and its resources and gains,” Bin Rashid tweeted.

 

UAE nationals who have finished secondary school will be required to serve nine months, while those without a diploma will serve for two years, the new law stipulates. The National Defense and Reserve Force (NDRF) will be made up of those who have completed their national service and military personnel who have retired from service in the armed forces.

 

“Protecting the nation and preserving its independence and sovereignty is a sacred national duty. The new law will apply to everyone,” the vice president added.

 

The move signifies greater concerns of GCC states in regards to an array of threats, said Matthew Hedges, an analyst at the Institute for Near East and Gulf Military Analysis. “The creation of mandatory service in the UAE armed forces will create a large national force ready to change the balance of war when the situation arises,” he said.

 

“The UAE will join a number of states with national conscription and reservist forces and as experience has shown, it is often the introduction of reservists that can alter the balance of war in a favorable way.”

 

The recent announcement will also help promote virtuous behavior and encourage national pride through shared experiences, Hedges added.

 

“This will further help empower Emiratis to be more competitive in the job market where, through national service, they can be taught skills and educated to a higher level regardless of social background.”

 

The announcement will help foster greater national unity and raise the security awareness of the Emirati population, placing greater responsibility on the UAE population to combat any threat faced to the nation, Hedges said.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:45
Ne pas laisser la France seule au Sahel

 

18 janvier 2014 Hélène Kohl, correspondance, Berlin (Allemagne) - Le Journal du Dimanche

 

Même si le ministère français de la Défense reste prudent, la proposition de Berlin d'envoyer des éléments de la brigade franco-allemande à Bamako marque une volonté d'aider davantage au Sahel.

 

Lors de la cérémonie des vœux à la Bundeswehr, le général Hans-Werner Fritz, chef du commandement interarmes, a surpris son auditoire. Tel que l'a rapporté le Süddeutsche Zeitung samedi, son discours fut presque entièrement consacré jeudi à la situation en Afrique "qui va bien nous occuper au cours des prochaines années". En réalité, le Spiegel révèle que des soldats de la brigade franco-­allemande (bataillons d'artillerie et de chasseurs d'Immendingen et Donaueschingen) ont été informés de leur départ prochain pour Bamako.

 

Un contingent renforcé au Mali, avec une structure de commandement franco-­allemande? Le chef d'état-major des forces armées, Volker Wieker l'a confirmé cette semaine devant la commission défense du Bundestag. La décision de Berlin doit être officialisée lundi par la nouvelle ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, lors d'un dîner avec Jean-Yves Le Drian à Paris.

 

La défense franco-allemand dans une nouvelle ère

 

Parallèlement, à Bruxelles, le chef de la diplomatie allemande, Frank-­Walter Steinmeier, informera ses homologues européens au conseil des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Berlin compte affecter des soldats armés à la protection de hangars et de l'aéroport de ­Bamako. Actuellement, la centaine d'Allemands sur place est surtout occupée à la formation de l'armée malienne ; cette mission évoluerait vers une "véritable intervention militaire".

 

Le plan d'opération doit être ficelé avant le conseil des ministres franco-allemand du 19 février. Le mois prochain, le Bundestag doit renouveler le mandat malien de la Bundeswehr. "Ce sera une formalité", assure un parlementaire. "La défense franco-allemande va entrer dans une nouvelle ère", promet un gradé. Selon plusieurs sources, l'Allemagne s'engagerait davantage sur le terrain malien, afin de contrebalancer sa timidité en Centrafrique, où pour l'instant Berlin compte seulement envoyer quatre avions de transport et de ravitaillement. "La France va pouvoir baisser sa voilure au Mali, nous complétons." En somme, en soulageant la France au Mali, l'Allemagne indiquerait qu'elle soutient ses alliés à Bangui. Un jeu de passe-passe "peu glorieux", reconnaissent en coulisse certains experts. L'Allemagne n'est pas près de faire oublier ses réticences passées.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:55
" La DGSE, outil de réduction de l'incertitude ", selon Bernard Bajolet, son directeur général

 

16.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

La parole du directeur général de la sécurité extérieure est rare. Bernard Bajolet, DGSE depuis avril 2013 (photo ministère de la Défense), souligne dans la Revue de la Défense nationale de ce mois de janvier l'importance stratégique du renseignement.

A noter que Bernard Bajolet a ajouté dans le titre de son texte que nous reproduisons ci-dessus un point d'interrogation. Une coquetterie de diplomate, assurément car il s'agit d'une ôde à la DGSE...

" Un service de renseignement comme la DGSE vise à réduire le champ de l'incertitude plutôt que l'incertitude elle-même. "

 

Les menaces, cela n'avait échappé à personne ici, " se sont multipliées, diversifiées, déplacées ". Pour le DGSE, " elles émanent de groupes terroristes, d'organisations criminelles, d'Etats et de réseaux proliférants, de pirates ". Les sources de déstabilisation sont multiples : Etats faillis, tensions sur les ressources énergétiques et naturelles, cybermenaces, espionnage. " Il ne faut pas manquer d'ajouter les crises migratoires, sinon militaires, qui naîtront peut-être de prochains dérèglements climatiques. "

Même si la possibilité de guerre interétatiques se minimise, la connaissance et l'anticipation, le renseignement donc, sont désormais jugés " essentiels ", " nécessaire ", " une priorité stratégique ", conformément aux deux derniers Livre blanc.

Bernard Bajolet présente sa définition du rôle de la DGSE : " Eviter à notre pays toute surprise stratégique, fournir à nos autorités une expertise de long terme, apporter au processus décisionnel une contribution unique et exclusive et enfin, déjouer la menace opérationnelle.

 

" Un avantage comparatif indéniable "

La DGSE présente " un avantage comparatif indéniable ". On n'en attendait pas moins de son directeur général qui met l'accent sur les énormes archives et capacités documentaires de son service : " Elle suit des pays, des enjeux, des groupes terroristes ou criminels depuis plusieurs décennies parfois. " Avec l'expertise adéquat. Bernard Bajolet le lance haut et fort : " La DGSE peut offrir des clés de compréhension du monde afin d'aider nos autorités à mieux maîtriser l'incertitude. " Et sans point d'interrogation cette fois.

" Le renseignement n'est pas tout et ne peut pas tout "

Plusieurs milliers de notes sont adressées chaque année, notes de renseignement (d'infos brutes) et notes d'évaluation (interprétées). Pour rester à sa place : " Un outil fidèle et objectif, et non servile ou pire encore, acteur de la politique étrangère et de sécurité nationale, soutenant telle ou telle option. " Bon, l'histoire ne doit pas être toujours aussi simple... Mais " le renseignement n'est pas tout et ne peut pas tout ".

Bernard Bajolet récuse ainsi l'accusation de Big Brother même si la DGSE " doit faire évoluer ses capacités d'interception en fonction des mutations technologiques ". Pour s'adapter au monde, on a renforcé la fonction décèlement et alerte précoce. 

Pour lui, un service de renseignement efficace opère " dans un cadre légal conforme aux droits français et européens, et dûment contrôlé par la représentation nationale ".

Bernard Bajolet livre deux informations chiffrées sur la DGSE : près de 6 000 agents et un budget annuel de 750 millions d'euros. L'évolution est aussi à la mutualisation avec les autres services de la coordination nationale du renseignement (CNR). La DGSE étant chef de file national (Senior Sigint, signals intelligence) en matière de renseignement électronique.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
FFDj : visite du commandant de la CTF 150

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 6 janvier2014, le général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a accueilli le Commodore Daryl Bates de la marine royale australienne, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), volet maritime de l’opération Enduring Freedom.

 

Cette rencontre avait pour objectif d’identifier les possibilités de coopération pour la sécurité maritime au large de la Corne de l’Afrique et, plus particulièrement, la lutte contre la piraterie et les risques terroristes.

 

Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force Africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent par ailleurs un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

La CTF-150 est l’une des trois composantes de la Combined Maritime Forces (CMF), coalition navale multinationale composée de 25 pays agissant pour la sécurité des eaux internationales autour de la corne de l’Afrique. La force opérationnelle navale CTF-150 a été créée en 2002 en réponse à la multiplication des attaques de pirates. Cette flotte d’environ 15 navires a pour objectif la sécurisation maritime et lutte contre toute activité illégale en mer grâce à des missions de surveillance, des contrôles et abordages de navires suspects.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Envoi de soldats de la brigade franco-allemande au Mali

 

18.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Selon la "Süddeutsche Zeitung", une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février.

 

Des soldats de la brigade franco-allemande vont participer à l'intervention militaire au Mali, affirme le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, citant des sources militaires. Selon les projets encore provisoires, des soldats de la brigade franco-allemande doivent être envoyés au Mali avec une structure de commandement.

 

En République centrafricaine (RCA) le gouvernement allemand va également proposer d'organiser des transports aériens de troupes et de matériel dans la capitale, Bangui, dans le cadre d'une intervention européenne, selon la même source.

 

Jusqu'à présent, seuls des vols vers un pays voisin étaient évoqués. Interrogé par l'agence AFP, le ministère allemand des affaires étrangères n'était pas en mesure de confirmer ces informations. Rien n'a « encore été décidé », a indiqué un porte-parole. Les discussions concernant une éventuelle mission militaire en RCA sont en cours. Les ministres européens des affaires étrangères doivent se rencontrer lundi à Bruxelles.

 

Selon la Süddeutsche Zeitung, une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février. Pour le moment, Berlin et Paris sont encore en train de régler les détails de cette éventuelle coopération.

 

Des soldats allemands participent à la mission de stabilisation de l'ONU au Mali, la Minusma, ainsi qu'à celle de l'Union européenne consacrée à la formation. Une prolongation du mandat de la Bundeswehr (l'armée allemande) doit intervenir à la mi-février.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL

 

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 2 janvier, la force Serval a repris son processus d’allègement débuté en septembre 2013 et différé pour la période des élections législatives maliennes.

 

Le 4 janvier, 2 hélicoptères Gazelle et 1 hélicoptère Tigre du groupement aéro-mobile (GAM) ont été désengagés. Le 22 décembre, 3 hélicoptères d’attaque de types Gazelle (2) et Tigre (1) ainsi qu’un hélicoptère de manœuvre Puma avaient déjà quitté le Mali. Désormais composé de 6 Puma, de 2 Gazelle et d’1 Tigre, le SGAM est directement subordonné au GTIA Korrigan.

 

Par ailleurs, la compagnie VBCI du 92eRégiment d’Infanterie (RI), qui armait la compagnie motorisée du GTIA Korrigan, a elle aussi été désengagée. Le 14 janvier, au camp Damien Boiteux de Bamako, les VBCI ont été chargés sur des transporteurs civils par les éléments du bataillon logistique (BATLOG) et du Groupement de Transport Opérationnel (GTO) de Bamako. Les blindés seront acheminés par voie routière vers le port d’Abidjan où ils seront embarqués vers la France .

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:40
Centre de déminage international: Moscou invite Washington

 

MOSCOU, 17 janvier - RIA Novosti

 

Les militaires russes ont invité les Américains à participer à la création d'un centre de déminage international sur le sol russe, a annoncé vendredi le chef des troupes du génie des Forces armées russes Iouri Stavitski.

 

"Notre ministre de la Défense a évoqué la création d'un Centre international de l'action contre les mines. Cette question est à l'étude au niveau international. Il a proposé aux Américains d'y participer, ils se sont dit prêts", a indiqué le général Stavitski.

 

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé à la fin de 2013 que le ministère de la Défense mettrait en place un centre qui formerait notamment les sapeurs pour les travaux de déminage en Afghanistan.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:40
La Russie crée un consortium des moyens de renseignement

 

MOSCOU, 18 janvier - RIA Novosti

 

La Russie créera un consortium de cinq entreprises produisant des moyens de renseignement et de télécommunications et des systèmes automatiques de commande, a annoncé vendredi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

 

"Le président russe Vladimir Poutine a accepté notre proposition de créer un consortium public puissant chargé de produire des systèmes automatiques de commande, des moyens de télécommunications et de renseignement. Le holding de hautes technologies Rostec sera élargi aux consortiums "Avtomatika" (sécurité de l'information-ndlr.), "Vega" (équipements radio), "Sozvezdie" (systèmes de commande et de guerre électronique), "Systèmes de commande" et à l'Institut central d'économie, d'informatique et des systèmes de commande", a indiqué M.Rogozine sur son Twitter.

 

"Nous achevons ainsi la restructuration du secteur électronique et des télécommunications de l'industrie de défense russe et concentrons les ressources intellectuelles et industrielles dans le domaine de la conception, production, maintenance, modernisation, réparation et démantèlement des moyens de télécommunications, des dispositifs de cryptage, des systèmes automatisés de commande, des moyens de reconnaissance électronique et radar", a ajouté le vice-premier ministre.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:35
CEMA : rencontre avec le ministre de la Défense Afghan

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 8 janvier 2014, l’amiral Guillaud a reçu le ministre de la Défenseafghan, le général Bismillah Khan Mohammadi. Cette rencontre était organisée à l’occasion de la commission mixte politico-militaire franco-afghane organisée àParis.

 

Le CEMA et le général Khan Mohammadi ont partagé leur évaluation de la situation sécuritaire afghane et des perspectives pour l’année en cours. 2014 sera en effet une année charnière pour l’Afghanistan, avec la tenue des élections présidentielles au printemps, la fin du désengagement des forces française engagées dans le cadre de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) de l’OTAN et le redéploiement progressif de l’Alliance dans le pays.

 

Notre coopération actuelle avec les forces armées afghanes s’inscrit dans le cadre du traité d’amitié et de coopération, signé le 27 janvier 2012, qui accompagne le désengagement des troupes combattantes françaises et garantit la continuité de notre soutien à l'Afghanistan. Cette coopération bilatérale s’appuie essentiellement sur  des actions de formation et de conseil.

 

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:35
Le nouveau dispositif chinois va-t-il enterrer le système de défense antimissile américain ?

 

18.01.204 Vassili Kachine, La Voix de la Russie

 

Le nouveau système pour les missiles balistiques intercontinentaux vient d’être testé en RPC. Les tests qui ont été menés démontrent que le déploiement des missiles chinois intercontinentaux équipés de ce nouveau système, est possible dans un avenir proche.

 

Les essais de l’ogive pour le missile balistique intercontinental, qui viennent de se dérouler en Chine sont le premier résultat pratique du programme ambitieux de l’armement balistique, élaboré par ce pays. Cela fait plusieurs années que l’Empire du Milieu développe les armes balistiques. En juillet 2012, les médias chinois ont parlé de la mise en service d'un tunnel aérodynamique, qui assure la ventilation des modèles d’avions à une vitesse allant jusqu'à 9M. Et récemment, c’est le premier test d’un appareil hypersonique qui vient d’être réalisé. Se posent alors les questions d’influence de cette nouvelle technologie sur la stratégie nucléaire chinoise et de la direction du développement des projets d’armes hypersoniques en Chine.

 

La Russie a terminé les tests des ogives hypersoniques en 2005, dans le cadre du projet d'amélioration de la stabilité des forces nucléaires stratégiques russes face au bouclier antimissile américain. Apparemment, la Russie était le premier pays à se doter d’une ogive prête à être déployée. La Chine suit les traces du complexe militaro-industriel russe, mais avec un retard de plusieurs années.

 

Néanmoins, les tests démontrent que le déploiement des missiles balistiques intercontinentaux chinois avec des ogives de ce type est possible déjà dans un avenir prévisible. Une ogive hypersonique en vol ne peut être interceptée par aucun système de défense antimissile existant ou en projet. En commençant le déploiement des missiles, la Chine pourrait augmenter la fiabilité de ses forces nucléaires.

 

Les travaux de construction de l’ogive supersonique sont liés avec un projet du nouveau missile balistique intercontinental, crée l’année dernière. Ces systèmes sont plus lourds que leurs prédécesseurs, nécessitant la construction d’un nouveau type de missiles, plus puissants.

 

On peut supposer que dans les conditions actuelles, la Chine, à l'instar de la Russie et des Etats-Unis, ne se limite pas au développement des technologies hypersoniques pour sa triade nucléaire stratégique. Les Etats-Unis considèrent la possibilité d’utilisation de ses armes non-nucléaires dans ses systèmes de frappe conventionnelle rapide (Prompt Global Strike, PGS). La Russie mène aussi des travaux de développement de ses armes non nucléaires hypersoniques.

 

La création des armes hypersoniques non nucléaires permettra de porter le programme de lutte chinois contre les groupes aéronavals américains à un autre niveau. La Chine se déplace déjà dans cette direction pour la création des moyens de frappe puissants des porte-avions de l’ennemi, grâce à la création des missiles antinavires DF- 21D. Ce missile complique la protection d’une escadre de porte-avions d’une frappe éventuelle. Si un missile de croisière hypersonique maniable sera utilisé comme un moyen d’attaque, la défense antimissile du porte-avions sera inutile et il va falloir changer les moyens de défense des missions militaires de toutes les flottes du monde.

 

La présence d’une arme hypersonique est un attribut nécessaire d’une superpuissance au 21e siècle. Et la Chine est en passe d’en devenir une. Toutefois il faudra un certain temps avant que ces armes puissent êtres déployés et mis en service. Nous verrons donc les résultats de ce projet seulement d’ici une dizaine d’années.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:30
Veolia va détruire des produits chimiques syriens

16.01.2014 JDD
 

L'info. Ce sera un groupe français. Veolia Environnement a été retenu par le gouvernement britannique pour détruire 150 tonnes de produits chimiques dans un incinérateur au Royaume-Uni, a annoncé jeudi le groupe français.

 

Des produits chimiques industriels. Le géant de la gestion des déchets et de l'eau précise dans un communiqué qu'il ne s'agit pas directement d'armes chimiques mais de "précurseurs B", des produits chimiques industriels. Ceux-ci ne peuvent servir à des armes neurotoxiques qu'après avoir été mélangés à d'autres produits, des "précurseurs A". Le Royaume-Uni s'était engagé le 20 décembre dernier à détruire 150 tonnes de produits ainsi qu'à dépêcher un navire pour contribuer au désarmement chimique de la Syrie.

 

Produits chimiques couramment utilisés. "Le lot de produits chimiques "précurseurs B" sera traité, dans le respect des règles de sécurité en vigueur, à l'usine d'incinération Veolia de Ellesmere Port", près de Liverpool dans le nord-ouest de l'Angleterre, écrit le groupe. "Les "précurseurs B" sont des produits chimiques couramment utilisés dans l'industrie pharmaceutique, notamment au Royaume-Uni, et sont de même nature que les matériaux industriels standards traités en toute sécurité et de manière régulière à Ellesmere Port", souligne Veolia. Malgré son objet hautement symbolique et diplomatique, le contrat ne devrait pas être d'un montant économiquement significatif, dans cette usine qui incinère 100.000 tonnes de déchets par an.

"Les produits chimiques seront traités en conformité avec les exigences rigoureuses du permis environnemental strict de l'usine", assure Veolia. Ce contrat entre dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant le désarmement chimique de la Syrie. Les armes chimiques syriennes elles-mêmes doivent être détruites à bord du MV Cape Ray, un navire américain spécialement équipé pour leur destruction. L'Italie a choisi jeudi le port de Gioia Tauro, en Calabre, pour assurer le transfert de l'arsenal chimique syrien.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:20
Le renseignement US va continuer à espionner les étrangers, prévient Obama

 

18 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Le président Barack Obama a prévenu que les services de renseignement américains allaient continuer à s'intéresser aux intentions des gouvernements de part le monde, dans un entretien à la télévision allemande diffusé samedi.

 

Nos agences de renseignement, comme les agences allemandes et toutes les autres, vont continuer à s'intéresser aux intentions des gouvernements de part le monde, cela ne va pas changer, a-t-il dit lors de cette interview à la télévision publique ZDF, enregistrée vendredi.

 

Il a toutefois assuré que la chancelière Angela Merkel n'avait pas à s'inquiéter de cette surveillance, alors qu'un de ses téléphones portables aurait été écouté par l'agence de renseignement NSA, ce qui a fait scandale en Allemagne. Et il insisté sur la relation d'amitié et de confiance qui lie selon lui les deux pays.

 

Mais loin de lui l'idée de renoncer à des pratiques dont la révélation l'an dernier par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden a profondément entaché la relation transatlantique.

 

La collecte de données par le renseignement américain, est au service de nos objectifs diplomatiques et politiques, a expliqué le président.

 

Et ce n'est pas la peine d'avoir un service de renseignement si il se limite à (collecter) ce qu'on peut lire dans le (quotidien américain) New York Times ou dans (le magazine allemand) Der Spiegel. La vérité c'est que par définition le travail du renseignement est de découvrir: que pensent les gens? que font-ils?, a-t-il poursuivi.

 

Les révélations l'an dernier d'écoutes supposées sur le portable de dirigeants européens, dont celui de la chancelière allemande, avaient provoqué un scandale en Europe et particulièrement en Allemagne.

 

Les annonces de M. Obama vendredi, qui a promis de rogner sur les compétences de la NSA en la matière, ont été accueillies avec scepticisme en Allemagne, comme un premier pas mais insuffisant.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 10:45
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Du 7 au 11 janvier 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude,engagé dans la mission Corymbe, a effectué une relâche opérationnelle à Abidjan,en Côte d’Ivoire.

 

Les escales réalisées par le BPC au cours de sa mission offrent l’occasion de mettre en œuvre notre coopération bilatérale avec les pays partenaires de la zone. Ainsi, lors de son escale à Cotonou le 24 décembre dernier, le Dixmude a procédé à une livraison de fret humanitaire et de matériel destiné à notre partenaire béninois. Après avoir repris son activité opérationnelle dans les eaux du Golfe de Guinée et conduit des enquêtes de pavillon auprès de bâtiment suspectés de trafic illégaux au large du Gabon et du Nigéria, le Dixmude a effectué une nouvelle relâche opérationnelle sur les côtes ivoiriennes le 7 janvier.

 

Le 8 janvier, au lendemain de son arrivée à Abidjan, des exercices amphibies ont été conduits en coopération avec les forces armées ivoiriennes et les forces françaises de l’opération Licorne. Un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et deux chalands de transports de matériel (CTM) ont embarqué des blindés légers et des éléments provenant des deux entités. A cette occasion, un CTM ivoirien, le Tiagba, a « enradié » pour la première fois dans un BPC. En parallèle, des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) ont permis un échange de savoir-faire entre les marines françaises et ivoiriennes, dans des domaines divers tels que l’amphibie, la sécurité ou la timonerie.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Actuellement, le mandat 123 est assuré par le BPC Dixmude et l’aviso Commandant l’Herminier

Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:45
Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Du 30 décembre 2013 au 3 janvier2014, des militaires de la force Épervier ont délivré une formation à la topographie au bénéfice d’une dizaine de militaires tchadiens officiant au seinde la zone de défense locale.

 

Trois sous-officiers et deux militaire du rang du détachement Epervier stationné à Abéché (à 660km environ à l’est de N’Djaména) ont formé onze militaires tchadiens à la topographie. Utiliser une boussole, prendre un azimut, orienter, lire et se servir d’une carte, faire les rapports carte-terrain ont constitué l’essentiel de cette instruction opérationnelle. Après un parcours topographique complet en guise de test final, c’est le commandant du détachement d’Abéché, le lieutenant-colonel Liebgott, qui a remis leur diplôme aux stagiaires ayant réussi leur formation.

 

Il s’agissait du cinquième DIO conduit par la compagnie stationnée à Abéché au profit des militaires du 8e régiment d’infanterie tchadien. Les précédents DIO portaient sur les missions du combattant d’infanterie (reconnaître, éclairer, appuyer…), de la mécanique, des techniques de combat en corps en corps avec ou sans arme de poings légères, du tir de combat avec un fusil AK47.

 

Au Tchad, le soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes est une des deux missions permanentes assurées par la force Épervier, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad,. Ce soutien est essentiellement d’ordre logistique (ravitaillement, carburant, transport, médical, renseignement). La formation occupe cependant une place importante. Parallèlement, Epervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale. La force est ainsi engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiensEpervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens
Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:45
Corymbe : Un nouveau commandant pour l’aviso Commandant l’Herminier

17/01/2014 Marine Nationale

 

Le capitaine de vaisseau Pierre de Briançon, commandant du bâtiment de projection et de commandement Dixmude et du Task group 451.02 a fait reconnaître, le 13 janvier 2014, le capitaine de corvette Benjamin Brige comme nouveau commandant de l’aviso Commandant l’Herminier en remplacement du capitaine de frégate Nicolas Molitor.

 

Cette passation de commandement était inédite, puisqu’elle s’est déroulée à Conakry en République de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe 122 à laquelle le Dixmude et l’aviso Commandant l’Herminier participent depuis plus de deux mois. Au cours de la cérémonie, le Commandant l’Herminier a eu l’honneur de recevoir à son bord Monsieur Alpha Condé, Président de la République de Guinée, accompagné de deux de ses ministres, de la plupart de ses chefs d’état-major d’armée et de l’ambassadeur de France en République de Guinée.

Issu de la promotion 1999 de l’ École navale, le capitaine de corvette Benjamin Brige, est breveté de l’École de spécialité «Lutte sous la mer» et de l’École de système de Combat et d’Armes Navales. Il a été affecté successivement sur le P400 La Moqueuse (2002-2004), sur la frégate anti sous-marine La Motte Picquet (2004-2006), sur la frégate anti sous-marine De Grasse après sa sortie de l’École de système de Combat et d’Armes Navales en 2008. En 2011, il est affecté au sein de la division Entraînement de l’état-major d’ALFAN à Brest, en tant qu’officier entraîneur du domaine lutte sous la mer. De 2006 à 2007, il a commandé le bâtiment-école Lion à Brest. Il prend aujourd’hui le commandement de l’aviso Commandant L'Herminier avec lequel il poursuivra l’opération Corymbe 122 jusque fin janvier 2014.

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Un nouveau commandant pour l’aviso Commandant l’Herminier
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:55
FIC 2014 : la Défense au cœur de la cybersécurité

 

 

17/01/2014 DICoD Economie et technologie

 

Avec pour thème « Identité numérique et confiance », le 6e forum international de la cybersécurité (FIC) se tiendra les 21 et 22 janvier prochains au Grand Palais de Lille. Tous les acteurs de la cyberdéfense seront présents pour aborder la cybersécurité sous un angle stratégique et privilégier un partenariat entre sphères publiques et privées.

 

Sensibiliser, échanger et renforcer, tels seront les objectifs du forum international de la cybersécurité (FIC) qui se déroulera les 21 et 22 janvier, au Grand Palais de Lille. À cette occasion, les acteurs de la cybersécurité présenteront leur rôle et leurs actions pour une plus grande confiance numérique au niveau européen. Parmi eux le ministère de la Défense sera largement représenté grâce à la présence de la Direction générale de l’armement (DGA), du Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID), du Commandement des forces terrestres (CFT) et de la Réserve citoyenne de cyberdéfense (RCC).

 

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls inaugurera cette 6e édition placée sous le haut patronage du président de la République. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sera également présent le 21 janvier et lancera en fin de journée les travaux de la seconde séance plénière intitulée « Numérique : quelle stratégie industrielle pour l’Europe ? ». Il participera ensuite à la remise des prix du livre Cyber 2014 et de la PME innovante.

 

Créé en 2007 par la Gendarmerie nationale, l’objectif du FIC est de promouvoir une vision européenne de la cybersécurité et de renforcer la lutte contre la cybercriminalité. « Au moment où l'Union européenne définit sa stratégie en matière de cyberdéfense et où la France complète et renforce son dispositif, le FIC 2014 doit nous permettre, collectivement, d'imaginer les actions de demain », précise le général d'armée Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie nationale.

 

Ateliers, conférences, espaces VIP dédiés au networking et espace recrutement, le FIC a pour vocation d’aborder les enjeux stratégiques, juridiques, sécuritaires, industriels et technologiques liés à la sécurité dans le cyberespace. Nouveauté, un challenge de sécurité informatique mettra en lumière les nouveaux talents de ce secteur désormais incontournable. Parallèlement, une web TV sera animée tout au long du forum par Frédéric Bascuñana, journaliste spécialisé dans le numérique.

 

En 2013, le FIC avait réuni 2 400 visiteurs. Cet événement leader en Europe représente l’ensemble de l’écosystème de la sécurité numérique, alliant l'expertise des participants qualifiés (opérateurs, entreprises, juristes, chercheurs, étudiants...) à une forte présence institutionnelle.

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:35
Afghanistan: adaptation de la Force PAMIR

En ce début d’année 2014, avec moins de 500 militaires, la Force PAMIR est en phase d’adaptation. La mission de mentorat d’unité opérationnelle afghane par EPIDOTE est terminée et l’hôpital militaire de campagne de KAIA voit sa structure évoluer de rôle 3 à rôle 2+.

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le début de l’année 2014 est marqué par la fin de la participation française à la mission de mentorat d’unités opérationnelles afghanes (EPIDOTE) et la réduction des capacités de l’hôpital militaire de campagne de KAIA.

 

Les militaires français ont achevé leur mission de mentorat du Kandac (bataillon) n°4 de la Mobile Strike Force afghane le 9 janvier dernier. Une vingtaine des 60 militaires français que constituait le détachement EPIDOTE, présent depuis 2002, continueront à assister les instructeurs afghans et les cadres dans les domaines du commandement, de la tactique et du tir.

 

Parallèlement, l’hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA a changé de configuration suite au départ de certains spécialistes, en particulier dans les domaines de la neuro-chirurgie, de l’ORL et de l’ophtalmologie. Ces domaines, nécessaires dans un hôpital de l’arrière (rôle 3) pour la prise en charge des blessés de guerre, ne se justifiaient plus. Depuis le 15 janvier, l’hôpital militaire de campagne est armé par 60 médecins et infirmiers militaires français avec des capacités opératoires, de réanimation et d’hospitalisation réduites.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan: adaptation de la Force PAMIRAfghanistan: adaptation de la Force PAMIR
Afghanistan: adaptation de la Force PAMIRAfghanistan: adaptation de la Force PAMIR
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:30
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 janvier 2014, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a conduit un exercice bilatéral avec les forces armées du Qatar, baptisé « Ocean Falcon ».

 

 Partenaire majeur dans la région, le Qatar fait partie des pays avec lesquels la France entretient une coopération militaire suivie et régulière destinée à renforcer la compréhension mutuelle et l’interopérabilité des deux armées. Cette coopération passe notamment par le conseil, l’expertise et le partage d’expérience. C’est dans ce cadre que l’exercice Ocean Falcon a eu lieu.

 

A cette occasion, l’ensemble des moyens déployés dans le cadre de la mission Bois Belleau ont été engagés : le porte-avions Charle de Gaulle, la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, le pétrolier ravitailleur (PR) Meuse, les chasseurs Rafale Marine et Super Etendard Modernisés,les avions de guet aérien avancé embarqués Hawkeye,les hélicoptères Dauphin et Caracal et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Le Qatar a mis en œuvre des Mirage 2000-5 et des Alpha Jet pour la composante aérienne et un patrouilleur pour la composante navale.

 

Malgré une météo peu favorable, ce premier exercice entre le groupe aéronaval français et les forces aériennes et navales du Qatar s’est déroulé à la satisfaction des deux parties. Des entraînements au tir, des simulations d’attaque au sol, de combat aérien, d’attaque et de défense de forces navales se sont multipliés au sein d’un large espace aérien et maritime, pour un bilan riche en enseignements,comme le souligne le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473 : « cette période d’interactions, courte mais intense, avait pour but de développer notre capacité à assurer conjointement la sécurité dans la région et la défense de nos intérêts. Au final, il s’agit d’une démonstration claire de l’efficacité de notre coopération, basée sur la confiance mutuelle et la volonté de progresser ensemble. »

 

Un VIP day,marqué par la venue à bord du porte-avions Charles de Gaulle de l’adjoint au chef d’état-major de l’armée de l’air qatarien,est venu clôturer cet exercice qui aura été une incontestable réussite.

Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:30
Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi

 

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Du 8 au 12janvier 2014, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle  a effectué une relâche opérationnelle auxEmirats Arabes Unis, à Abou Dabi.

 

Au cours de cette période, le porte-avions a accueilli à son bord le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, Cheikh Abdallah Bin Zayed Al Nahyan.

 

Cette escale faisait suite à l’entraînement bilatéral Ocean Falcon avec les forces armées du Qatar mené du 5 au 7 janvier 2014.

 

Dans le cadre de sa mission opérationnelle « Bois Belleau », le groupe aéronaval participe à la sécurité et à la stabilité de la région du Golfe arabo-persique, en permettant d’entretenir la coopération bilatérale avec les pays de la zone. Ainsi, ayant franchi le détroit d’Ormuz début janvier, il opère dans l’ensemble de la zone accompagné de moyens complémentaires tels que les bâtiments de surface, les aéronefs du groupe aérien embarqué et l’Atlantique 2. Grâce à l’action de la frégate Forbin, il contribue également à la coordination de la défense aérienne de toute la région, en lien avec le CAOC (Combined Air Operations Center) de la base aérienne américaine régionale, située au Qatar.

 

A l’issue des derniers mouvements logistiques, les navires du groupe aéronaval ont quitté les quais émiriens le 12 janvier 2014 au matin afin de reprendre les activités opérationnelles dans la zone avec le groupe aéronaval américain du porte-avions Harry S. Truman.

Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu DhabiMission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi
Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi
Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu DhabiMission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu DhabiMission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:50
Airbus Group met en vente sa filiale de bancs d'essai aéronautique

 

17/01 Laurent Marcaillou, Correspondant à Toulouse - Les Echos

 

Cassidian Test et Services va être repris par ACE Management et l'Irdi.

 

Cela ne fait pas plaisir au personnel. La filiale de systèmes d'essais Cassidian Test et Services d'Airbus Group (nouveau nom d'EADS) devrait être vendue en juin aux sociétés d'investissement ACE Management et Institut Régional de Développement Industriel de Midi-Pyrénées (Irdi), à Toulouse. «  Nous sommes dans une phase de négociation exclusive qui pourrait déboucher à la mi-2014 », indique Thierry Letailleur, président des sociétés ACE Management et Irdi. L'homme se veut rassurant : « Nous avons un objectif de pérennité, c'est une société saine et les emplois seront préservés. »

 

Depuis plus d'un an, le groupe aéronautique cherche à vendre sa filiale de fabrication de bancs de test pour les équipements aéronautiques. Elle emploie près de 500 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires de 85 millions d'euros en 2012. Cassidian Test et Services possède un établissement de 250 salariés à Colomiers près de Toulouse. La PME est également présente à Elancourt (Yvelines) avec 125 salariés et détient des petits sites en Grande-Bretagne et en Allemagne. Sa filiale Get Electronique (testeurs) compte enfin 80 salariés à Castres, Cherbourg, Brest et Bagnols-sur-Cèze. Même si elle a été décidée avant, cette cession s'inscrit dans la restructuration de la nouvelle division défense et espace d'Airbus Group, qui doit supprimer 5.800 emplois en Europe.

 

Reprise par LBO

 

« D'après la direction, Airbus Group garderait une participation inférieure à 30 % dans Cassidian Test et Services », explique le coordinateur CGT du groupe, Jean-Jacques Desvignes. La société devrait être reprise par le management sous la forme d'un LBO avec le soutien financier des deux sociétés d'investissement. ACE Management gère le fonds Aerofund, constitué par les industriels (Airbus, Safran, etc.) et la Caisse des Dépôts, pour développer les sous-traitants aéronautiques.

 

L'ancrage aéronautique et régional des deux repreneurs doit rassurer les salariés, estime Thierry Letailleur. Airbus Group avait reçu en 2012 des offres du groupe indien Mahindra, puis des sociétés d'électronique Nexeya et Eolane, mais elles n'ont pas été retenues. Pour autant, le personnel ne souhaite pas quitter Airbus Group et a fait grève en juin et en octobre à l'appel des syndicats. « Nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes plus au coeur du métier. Notre carnet de commandes atteint 123 millions d'euros et nous avons une marge opérationnelle de 5,2 %, dit Jean-Jacques Desvignes. Nous cherchons un vrai projet industriel et nous craignons un montage en LBO qui épuisera la société mère pour rembourser le rachat. »

 

Cassidian Test et Services fabrique des gros bancs de test des systèmes électroniques des avions civils et militaires d'Airbus et de Dassault (Rafale), des compagnies aériennes, des hélicoptères, des missiles de MBDA, mais aussi pour les chars Leclerc, Alstom et la SNCF.

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:45
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad

 

18/01/2014 Sources : EMA

 

Les 11 et 12 janvier 2014, le général de brigade Patrick Brethous, chef du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), s’est rendu auprès des forces françaises déployées dans le cadre l'opération Sangaris en République Centrafricaine et dans le cadre de l’opération Epervier au Tchad.

 

Le 11 janvier en RCA, après un point de situation au camp français de M'Poko avec le général Soriano, commandant la force Sangaris, le général Brethous est allé sur le terrain à la rencontre des différentes unités déployées dans Bangui, la capitale centrafricaine. Comme chaque jour depuis le 5 décembre 2013, les militaires français de la force Sangaris étaient massivement engagés, avec pour mission principale de contrôler l’application des mesures de confiance.

 

Le 12 janvier 2014, le général Brethous s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel de la force Épervier. A son arrivée, il a été accueilli par le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR). La visite a été marquée par un point de situation et des échanges sur les activités opérationnelles ainsi que les missions de soutien confiées à la force.

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique nationale, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au TchadEMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories