Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 18:55
photo F. Robineau Dassault Aviation

photo F. Robineau Dassault Aviation

 

18 Février 2015  - ouest-france.fr

 

La France vient de vendre 24 Rafale et une frégate multimission à l’Égypte. Une partie des radars qui équiperont les Rafale seront fabriqués près de Vitré (Ille-et-Vilaine).

 

Lundi, la France a vendu 24 Rafale, son avion de combat, et une frégate multimission à l’Égypte. Pour le groupe Thales, notamment implanté à Étrelles, près de Vitré (Ille-et-Vilaine), ce contrat commercial est une bonne nouvelle.

En effet, le groupe Thales est membre du groupement d’intérêt économique Rafale, aux côtés de Dassault aviation et de Snecma (Safran). La production du radar RBE2 AESA, embarqué à bord du Rafale, est assurée par deux sites de Thales : à Étrelles et à Pessac (Gironde).

 

Thales : 440 salariés près de Vitré

« Les équipements et systèmes fournis par Thales représentent environ 25 % de la valeur du Rafale et 20 % de la frégate multimission », informe le groupe Thales.

Pour rappel, à Étrelles, Thales emploie environ 440 salariés ; 70 % de son activité concerne le secteur de la défense.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:50
Sentinel-2 watches Earth's landmasses


23 févr. 2015 Airbus DS

 

The Sentinel-2 satellites will deliver optical images from the visible-near infrared to short-wave infrared range of the electromagnetic spectrum using a total of 13 spectral bands with a resolution of 10, 20 or 60 meters and a swath width of 290 km and will be used mainly in the areas of land use, soil sealing, land management, forest monitoring, natural disasters (floods, forest fires, landslides, erosion) and humanitarian aid.
Sentinel-2 is one of the European “Copernicus” programme satellites built under the industrial leadership of Airbus Defence and Space for the European Space Agency.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:50
Bpifrance et l’association des Conseils en innovation aident les PME à participer à Horizon 2020

 

23 février 2015 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Bpifrance met en place un dispositif d’aide au diagnostic des besoins des PME et d’orientation vers les programmes d’Horizon 2020, intitulé « Accès aux programmes européens » (APE).

 

Paul-François Fournier, directeur exécutif en charge de l’Innovation de Bpifrance, et Dominique Carlac’h, présidente de l’association des Conseils en innovation, viennent de signer un accord de partenariat afin d’améliorer la performance des PME françaises souhaitant accéder aux programmes européens de recherche et d’innovation.

 

À cet effet, Bpifrance met en place un dispositif d’aide au diagnostic des besoins des PME et d’orientation vers les programmes d’Horizon 2020, intitulé « Accès aux programmes européens » (APE).

 

APE a pour objectif de leur permettre d’accéder aux prestations de conseil proposées par les membres de l’association des Conseils en innovation.

 

Habilitées par Bpifrance, les sociétés de conseil intervenant dans le cadre de ce partenariat ont pour mission de sensibiliser, accompagner et suivre des PME françaises dans leurs démarches d’accession aux programmes de recherche et innovation de l’Union européenne dont l’enveloppe budgétaire globale s’élève à 79 milliards d’euros sur la période 2014-2020.

 

À propos de Bpifrance
Bpifrance, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’État, partenaire de confiance des entrepreneurs, accompagne les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance assure, en outre, des services d’accompagnement et de soutien renforcé à l’innovation, à la croissance externe et à l’export, en partenariat avec Business France et Coface. Bpifrance propose aux entreprises un continuum de financements à chaque étape clé de leur développement et une offre adaptée aux spécificités régionales. Fort de 42 implantations régionales (90 % des décisions prises en région), Bpifrance constitue un outil de compétitivité économique au service des entrepreneurs. Bpifrance agit en appui des politiques publiques conduites par l’État et par les Régions pour répondre à trois objectifs :
• accompagner la croissance des PME
• préparer la compétitivité de demain
• contribuer au développement d’un écosystème favorable à l’entrepreneuriat.
Avec Bpifrance, les entreprises bénéficient d’un interlocuteur puissant, proche et efficace, pour répondre à l’ensemble de leurs besoins de financement, d’innovation et d’investissement.
Plus d’informations sur : www.bpifrance.fr – http://investissementsdavenir.bpifrance.fr/
Suivez-nous sur Twitter : @bpifrance


À propos de l’association des Conseils en innovation
Fondée en 1984, l’association des Conseils en innovation rassemble et représente les professionnels du conseil en innovation. Elle encourage les échanges de connaissances, d’expérience et de prospective entre ses membres et les acteurs des écosystèmes d’innovation, pour contribuer à la progression des méthodes d’interventions sur l’ensemble des métiers du conseil en innovation.
www.asso-conseils-innovation.org

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:50
Earth Observation


24 févr. 2015 Thales

 

Thales Alenia Space is a leader in Earth observation, based on its high or very-high resolution optical and radar payloads. We have established a position as a major supplier in export markets, covering military, dual and civilian missions: intelligence gathering, target designation, mapping, crisis management, meteorology, oceanography, climatology, etc...

 

Read more

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 16:45
T-90 photo Rostec

T-90 photo Rostec

 

24 February 2015 by defenceWeb

 

Algeria has signed a contract for the license assembly of around 200 T-90 main battle tanks with Russian arms exporting firm Rosoboronexport.

 

According to Moscow Defence Brief, the deal, signed last year, is worth around $1 billion. Russian business newspaper Vedomosti, quoting defence sources, on Friday said that this follows on a contract for the delivery of 185 T-90S tanks, delivered between 2006 and 2008 in a deal worth $1 billion. According to the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), another 120 T-90S tanks were delivered between 2012 and 2013 under a 2011 deal worth $470 million.

 

The T-90 is a modernised version of the T-72, but although developed from the T-72, it uses a 125 mm 2A46 smoothbore tank gun, a new engine, and thermal sights. Standard protective measures include a blend of steel, composite armour, and Kontakt-5 explosive-reactive armour, laser warning receivers, Nakidka camouflage and the Shtora infrared anti-tank guided missile (ATGM) jamming system.

 

Algeria is acquiring a significant amount of military hardware as it continues with the massive overhaul of its military. According to the United Nations Register of Conventional Arms, some of Algeria’s imports in 2013 included ten armoured combat vehicles and 101 Russian main battle tanks (obviously T-90S tanks), 24 Fuchs vehicle kits from Germany, 60 73 mm HATGL recoilless rifles and 214 light machineguns from Bulgaria and eight air-to-surface missiles from South Africa.

 

Algeria is buying around 1 200 Fuchs APCs from Germany, which will assemble them in the North African nation, and is also jointly producing the NIMR vehicle in conjunction with the United Arab Emirates.

 

On the naval side, Algeria will soon take delivery of three new C28A corvettes from China and two Meko A-200N frigates from Germany. In September last year Italian shipyard Fincantieri delivered the Algerian Navy’s flagship amphibious warfare vessel Kalaat Beni-Abbes at its Muggiano Shipyard. As part of its naval modernisation programme, Algeria will in 2018 take delivery of two Project 636 Varshavyanka (Kilo class) diesel electric submarines from Admiralty Shipyards in Russia. Algeria has also ordered two new Tiger class corvettes from Russia.

 

The Algerian Air Force is also getting a boost with the acquisition of up to six Mil Mi-26T2 heavy lift helicopters and 42 Mi-28N Night Hunter attack helicopters while 39 of its Mi-171Sh helicopters will be modernised. The second Mi-26T2 was seen undergoing flight testing in Russia earlier this month.

 

Russia is a major supplier to Algeria, which is one of the world’s leading arms importers. Rosoboronexport, owned by state conglomerate Rostec, sold more than $13 billion worth of military equipment in 2014 and hopes to sell just over $13 billion this year. Rosoboronexport on Monday said its orders portfolio stands at $38.5 billion.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
photo Daher-Socata

photo Daher-Socata



18 février Aerobuzz.fr

 

Daher-Socata a mis en place un site internet spécifique dédié aux diverses applications utilitaires du TBM regroupées sous l’appellation TBM-MMA (Multi-Mission Aircraft). Le site s’adresse plus particulièrement aux agences gouvernementales, aux opérateurs parapublics et professionnels, aux forces armées. Il couvre les missions DRI (Détection, Reconnaissance, Identification), le sanitaire, le fret, le transport de personnel. Il présente le support client, un des atouts de l’avionneur français.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
Drones et réseau ferré : une recherche appliquée qui prend son envol

 

 

Paris, le 20 février 2015

 

L’ONERA, le centre français de recherche aérospatiale et SNCF Réseau viennent de s’engager dans un partenariat de recherche dédié à la conception de solutions drones pour la surveillance du réseau ferré.

 

D’une durée de 5 ans et d’un montant de plus de 4 millions d’euros, ce contrat de recherche « Partenariat Recherche Industrie » a pour objectif de développer des technologies innovantes et de concevoir des systèmes drones sur-mesure pour des applications spécifiques aux besoins de SNCF Réseau. Deux domaines de recherche prioritaires ont été identifiés :

- le suivi de linéaire : surveillance du réseau (voies ferrées, caténaires, abords...) sur de grandes distances.

- l’inspection : inspection d’ouvrages et d’installations (gares, technicentres ferroviaires, verrières, structures métalliques, ouvrages d’art, trains ...).

 

Dans cet objectif, l’ONERA mettra à disposition de SNCF Réseau toute son expertise « système drones » acquise depuis plus de 15 ans, notamment dans les domaines des capteurs et des traitements d’images associés, de moyens performants de simulation ou de conception de plates-formes innovantes conformes à la réglementation.

 

Ce partenariat entre SNCF Réseau et un organisme de recherche de très haut niveau présente l’intérêt de marier la multidisciplinarité et l’avance technologique de l’ONERA avec le savoir-faire industriel de SNCF pour développer des solutions de surveillance par drone au service des clients.

 

Bruno Sainjon, Président de l’ONERA déclare : « Nous sommes fiers de construire aux côtés de SNCF des solutions technologiques innovantes dans un marché aussi stratégique et en pleine croissance que celui des drones.»

Jacques Rapoport, Président Directeur Général de SNCF Réseau souligne « L’innovation est un puissant levier de modernisation, SNCF Réseau s’entoure avec l’ONERA des meilleurs compétences pour développer l’usage des drones au service du réseau ferré du quotidien ».

 

Découvrez ce projet plus en détail.

 

 

A propos de l’ONERA

Créé en 1946, l’ONERA est le centre français de la R&T aéronautique et spatiale qui rassemble plus de 2000 personnes dont 13 % de doctorants. Sous la tutelle du Ministère de la Défense, l’ONERA est un institut Carnot depuis 2007 qui met ses compétences pluridisciplinaires au service de l’étude des systèmes complexes du domaine aérospatial. Ses travaux amont (bas TRL) permettront à l’industrie française et européenne d’être toujours plus compétitive dans les décennies à venir.

Avec un ensemble de moyens expérimentaux et de souffleries stratégiques pour la défense et l’industrie, l’ONERA met ses compétences et son expertise au service des agences de programmes et de l’industrie (grands groupes, ETI et PME).

Son modèle économique repose sur environ 50 % d’activités contractuelles.

Force d’innovation, d’expertise et de prospective, l’ONERA contribue aux plus grands succès du domaine aéronautique et spatial : Ariane 5, gammes Airbus et Eurocopter, Rafale, Falcon 7X, le radar de veille spatiale Graves, le Very Large Telescope.

 

A propos de SNCF Réseau

Au sein du groupe SNCF, l’un des premiers groupes mondiaux de mobilité et de logistique, SNCF Réseau développe, modernise et commercialise l’accès au réseau ferré dans une logique de solidarité du territoire. SNCF Réseau est le garant de la sécurité et de la performance de 30 000 km de lignes, dont 2000 de LGV avec 800 km supplémentaires en 2017.

Créé le 1er janvier 2015 suite à la réforme ferroviaire et organisé autour de 4 métiers (accès réseau, circulation, maintenances et travaux, ingénierie et projets), SNCF Réseau réunit SNCF Infra, DCF et RFF au sein du groupe SNCF. Ce rapprochement stratégique vise à améliorer la qualité de service vis-à-vis de ses clients, parvenir à l’équilibre financier de ses activités d’ici 2020 et renforcer la qualité des déplacements de 5 millions de voyageurs et 400 000 tonnes de marchandises par jour.

Deuxième investisseur public français, comptant 52 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires prévisionnel 2015 de de 6.4 milliards d’euros, SNCF Réseau fait de la maintenance et de la modernisation de l’infrastructure existante sa priorité stratégique. SNCF Réseau pilote à cet effet un grand plan de modernisation (+ de 2,5 Mds et + de 1 000 chantiers / an) avec une priorité donné aux trains du quotidien roulant sur le réseau classique .

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
A330 MRTT The Benchmark

 

24 févr. 2015 Airbus DS

 

The A330 MRTT is the most capable Tanker/ Transporter currently available. It carries more passengers and more freight than any competitor whilst concurrently performing its refueling mission. Also, its tank capacity is sufficient to supply the required fuel quantities without the need for any additional reservoirs.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:30
Sortie d’assemblage pour le 100ème PC-21 de Pilatus

 

23 février Aerobuzz.fr

 

Le 100ème PC-21 est sorti de la chaine d’assemblage finale de Pilatus, le 20 février. Il s’agit aussi du 1.000ème Turbopop Trainer produit par le constructeur suisse. Cet appareil sera livré aux forces aériennes saoudiennes qui en ont commandé 55 exemplaires destinés à la formation de leurs pilotes. Trois autres pays utilisent déjà le PC-21 pour la formation : la Suisse qui en possède 8, Singapour (19) et les Emirats Arabes Unis (25). La Qatar en a commandé 24 exemplaires en 2012.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:55
La DGA et Réseau Entreprendre s’associent pour accompagner les dirigeants de PME duales

 

20.02.2015 reseau-entreprendre.org

 

La direction générale de l'armement (DGA) et Réseau Entreprendre viennent de signer une convention de partenariat qui s'inscrit dans une volonté commune des deux acteurs de mobiliser tous les efforts pour soutenir les PME innovantes et à potentiel qui fondent la base industrielle et technologique de défense (BITD) dont l'activité est duale (militaire et civile).

 

La DGA a pour mission d'équiper les forces armées avec les meilleurs matériels. Pour cela, elle mène une politique active de soutien aux petites et moyennes entreprises porteuses de projets innovants et ambitieux. A travers ce premier partenariat avec Réseau Entreprendre, la DGA va pouvoir offrir aux PME les plus prometteuses qu'elle soutient, les moyens de réussir le développement de leur innovation et leur mise sur le marché au plus vite. C'est un gage de pérennité.

 

« Depuis près de 30 ans, nos chefs d'entreprise s'engagent de manière bénévole dans nos associations pour accompagner de nouveaux entrepreneurs avec une conviction que nous partageons avec la DGA : pour créer des emplois dans notre pays, il faut créer des employeurs. Nous sommes très attentifs aux secteurs de l'innovation et sommes fiers de pouvoir renforcer notre action avec le soutien de la DGA », précise David Pouyanne, Président de Réseau Entreprendre.

 

Un service aux entrepreneurs accessible sur l'ensemble du territoire, dès maintenant.

Cette convention, signée pour 24 mois, se mettra en place dès le mois de février 2015. Afin de proposer ce service sur l'ensemble du territoire, cette convention permettra de mettre en relation directe les 48 associations locales (soit 72 implantations) de Réseau Entreprendre et les représentants en région de la DGA.

Ce service comportera deux volets d'actions proposées à des chefs d'entreprise recommandés par la DGA :

  • d'une part, une sensibilisation à l'importance de l'accompagnement managérial, tout particulièrement pour de jeunes dirigeants innovants qui ont une forte dominante technologique et qui ne maîtrisent pas forcément le métier de chef d'entreprise ;
  • d'autre part, un accompagnement gratuit et dans la durée (2 à 3 ans), en création ou en croissance, réalisé par des chefs d'entreprise expérimentés, membres des associations Réseau Entreprendre. Cet accompagnement est associé à un financement (prêt d'honneur en création ou prêt à l'entreprise en croissance) permettant de faire levier vers d'autres financements.

 

L'accompagnement entrepreneurial, le bras armé du développement des PME françaises.

Réseau Entreprendre est convaincu que l'accompagnement entrepreneurial est un dispositif clé pour répondre à cet enjeu national de premier ordre. 90% des entreprises accompagnées par Réseau Entreprendre sont toujours en activité 3 ans après leur démarrage d'activité, et créent en moyenne 13 emplois à 5 ans.

  • Pour accompagner spécifiquement les projets technologiquement innovants, Réseau Entreprendre propose depuis 2007 le programme dédié InnoTech, qu'il mettra spécifiquement à disposition de la DGA.
  • Pour accompagner ses lauréats de plus de 3 ans dans leur ambition de croissance, Réseau Entreprendre a lancé son programme Accompagnement de la Croissance. Ce partenariat permet, pour la première fois, d'accueillir dans le programme « Accompagnement de la Croissance » des dirigeants suivis par la DGA qui n'ont pas été préalablement des lauréats création/reprise de Réseau Entreprendre.
Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:50
Altran acquiert le néerlandais Nspyre

Nspyre est une entreprise de conseil en hautes technologies avec des spécialisations en développement logiciel et en ingénierie mécanique. Nspyre s’appuie sur 680 personnes.

 

17 février 2015 par  Didier Girault - electroniques.biz

 

Altran, entreprise de conseil en hautes technologies, vient d’acquérir Nspyre, un homologue néerlandais spécialisé en développement logiciel et en ingénierie mécanique, pour un montant non dévoilé.

 

Nspyre s’appuie sur 680 personnes disséminées dans onze centres. Il a réalisé, en 2014, un chiffre d’affaires de 64 millions d’euros.

 

Altran indique que cette opération renforce sa position dans ses activités Intelligent Systems (systèmes embarqués et systèmes temps réel) et LifeCycle Experience (méthodes applicables en R&D, fabrication, approvisionnements en matières et services, ainsi que maintenance, pour les matériels à commercialiser).

 

« Cette acquisition est la parfaite illustration des cibles que recherche Altran puisqu’elle répond aux trois critères : acquisition de savoir-faire technologiques clés transversaux à tous les business ainsi que d’une activité à forte marge, et renforcement du leadership géographique », annonce Philippe Salle, président directeur général d’Altran.

 

Altran dispose désormais de 1800 personnes au Benelux (1000 aux Pays-Bas) et y devient numéro 1 du conseil en innovation et en hautes technologies.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:30
photo F. Robineau / Dassault Aviation

photo F. Robineau / Dassault Aviation

 

17 février 2015 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopèrent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.

 

Thales, Dassault et Snecma (groupe Safran) seront les principaux bénéficiaires de la sélection de l’avion de combat omnirôle Rafale et de la frégate multi-missions Fremm par l’Égypte pour équiper les forces armées de ce pays. Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopérent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.

 

Thales estime que les systèmes et équipements qu'il fournit pour le Rafale représentent environ 25% de leur valeur totale du Rafale et 20% de la Fremm.

 

1600 salariés sont concernés à l'usine Thales de Brest qui emploie 1600 personnes, dont 1000 ingénieurs. Celle-ci produit l'un des systèmes de pointe du Rafale.

 

L'officialisation de la vente de 24 appareils à l'Egypte est aussi une excellente nouvelle pour le site Thales d'Etrelles (Ile-et-Vilaine), près de Rennes, qui manquait de contrats à l'export. Une partie des radars équipant le Rafale sera produite dans cette usine. Le site d'Etrelles conçoit notamment le module intégré dans le nez de l'avion. Un composant qui améliore la détection des cibles et élargit le champ de vision. Il est aussi utilisé dans le guidage des missiles.

 

Selon "Le Monde", l'ensemble du contrat est évalué à 5,2 milliards d’euros et comprend cinq volets différents, dont trois majeurs : la vente des 24 Rafale pour le tandem Thales- Dassault Aviation ; celle de la frégate multimission Fremm, fabriquée par DCNS ; et la vente de missiles air-air Mica et de croisière Scalp, produits par MBDA. A ces contrats principaux s’en ajoutent deux autres : l’un avec Sagem, pour les missiles air-sol 2ASM ; l’autre avec le groupe Etienne Lacroix, concernant les systèmes de leurre du Rafale.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 11:55
La DGA soutient l'accompagnement des dirigeants de PME duales

 

19/02/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de signer une convention de partenariat avec Réseau Entreprendre pour accompagner les dirigeants de Petites et moyennes entreprises (PME) prometteuses dont l’activité est duale (militaire et civile). D’une durée de 24 mois, elle s’étend sur 2015 et 2016.

 

Cette convention marque la volonté de la DGA de mobiliser toutes les énergies pour soutenir les PME innovantes de la Base industrielle et technologique de défense (BITD). L’objectif est de les aider à réussir le développement de leurs innovations et d’accélérer leur mise sur le marché. Ce dispositif, spécifique aux PME de la BITD, s’inscrit dans la dynamique globale du Pacte Défense PME du ministère de la Défense.

 

Le principe de cette convention est de permettre à des chefs d’entreprises recommandés par la DGA d’être informés et accompagnés par des dirigeants expérimentés sélectionnés par Réseau Entreprendre. Pour cela, 2 volets d’action sont mis en place : d’une part une information et une formation les plus larges possibles sur la nécessité de la bonne gestion de l’entreprise, d’autre part, un accompagnement personnalisé pendant 2 à 3 ans réalisé par des entrepreneurs engagés de Réseau Entreprendre. Cette convention permettra aussi de mettre en relation directe les 48 associations de Réseau Entreprendre et les représentants en région de la DGA afin d’irriguer tout le territoire.

 

Réseau Entreprendre fédère des associations de chefs d'entreprise soucieux de contribuer à la réussite d'entrepreneurs porteurs d'un projet de création ou de reprise de PME, significativement créatrices d'emplois et de richesses sur leur territoire. Ces associations leur proposent un accompagnement par un chef d'entreprise expérimenté, permettent des échanges et de l'entraide avec d'autres entrepreneurs, facilitent l'accès aux banques ou encore favorisent l'intégration des lauréats dans le tissu économique.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:45
Montée en puissance des Casa à La Réunion

 

19/02/2015 Armée de l'air

 

Du 11 au 13 février 2015, une visite a été organisée au détachement air 181 de La Réunion dans le cadre du marché de maintien en condition opérationnelle (MCO) des Casa CN235.

 

Trois représentants d’Airbus Defence & Space (à qui a été confié le MCO des Casa) et un militaire de la SIMMAD (structure intégrée du MCO des matériels aéronautiques du ministère de la Défense) se sont rendus sur le site du détachement air (DA) 181 « Lieutenant Roland Garros ». Cette visite est préalable au remplacement des Transall C/160 par des Casa CN235 à l’été 2015.

 

Montée en puissance des Casa à La Réunion

Cette visite a pour but de valider le calendrier de mise en place des aéronefs, de préciser le processus de MCO et de passer en revue les moyens et les infrastructures à mettre à disposition. Les spécialistes ont également relevé les contraintes opérationnelles spécifiques au site d’accueil.

 

Les nouveaux aéronefs seront mis en place à l’été 2015 au DA 181.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:30
Passage en revue des troupes égyptiennes par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. – photo Roland Pellegrino

Passage en revue des troupes égyptiennes par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. – photo Roland Pellegrino

 

19/02/2015 International

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Caire du 16 au 17 février pour signer au nom de la France un contrat d’armement exceptionnel pour les industries de défense françaises, dont un premier contrat Rafale à l’export.

 

Cette signature marque un tournant dans la relation bilatérale franco-égyptienne basée sur une confiance renouvelée. Elle témoigne aussi du renforcement d’un partenariat stratégique face à des menaces communes.

 

D’un montant total de 5,2 milliards d’euros, ce contrat d’armement majeur, récompensant l’excellence des industriels français, prévoit la fourniture de 24 avions de combat Rafale, d’une frégate multimissions et de systèmes de missiles. Au-delà, le contrat porte aussi sur la formation et la maintenance.

 

France-Egypte, un rapprochement stratégique

Dès son arrivée, lundi 16, Jean-Yves Le Drian s’est d’abord entretenu avec son homologue, le général Sedhi Sobhi, puis avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de nombreux officiels des deux pays, dont Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’Etat-Major des armées, et Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement. Pour les industriels, étaient présents Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, Hervé Guillou, PDG de DCNS, Antoine Bouvier, PDG de MBDA et Patrice Caine, DG de Thalès.

 

photo Roland Pellegrino

photo Roland Pellegrino

Lors de ce déplacement, le ministre de la Défense s’est associé au deuil national décrété à la suite du massacre en Libye de 21 Egyptiens par un groupe armé terroriste se réclamant de « l’État islamique ». Il a ainsi rencontré mardi matin le pape des coptes orthodoxes d’Égypte, Tawadros II, pour lui exprimer  la compassion du gouvernement français.

Partager cet article
Repost0
20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 12:30
Vente des Rafale : les coulisses d'une grande première

 

15 février 2015 par François Clémenceau - JDD

 

Avec la vente de 24 avions de combat à l’Égypte, dont le contrat sera signé demain (16 fev), la France mise sur un nouvel axe arabe qui passe par Le Caire, Abu Dhabi et Riyad. De quoi doper les ventes d’équipements militaires au service d’une stratégie antiterroriste.

 

Le week-end prochain, Jean-Yves Le Drian sera de nouveau dans le Golfe. À Abu Dhabi, le ministre de la Défense verra pour la treizième fois en moins de trois ans son homologue émirien avant de participer au salon de l'armement Idex, qui réunit tous les pays du Moyen-Orient. Avec Cheikh Mohammed Ben Zayed, la relation est devenue suffisamment confiante pour que, après l'arrivée au pouvoir du maréchal Sissi au Caire, l'Émirien confie au Français son souhait de voir l'Égypte renforcée. Aux Émirats, comme en Arabie saoudite, le bilan de l'expérience des Frères musulmans à la tête de l'Égypte est en effet jugé des plus négatifs. D'où le message envoyé à la France : "Il faut aider Sissi à remettre sur pied son pays pour en refaire un pôle de stabilité et de référence." À Paris, le renseignement militaire sait également que la présence de Daech en Libye devra être traitée tôt ou tard et que ce sera plus facile avec l'aide de l'Égypte. "La diplomatie française était en retrait", confie une source officielle. Il faut dire qu'avec la répression de fer qui s'abat sur les Frères musulmans au Caire, avec des condamnations à mort par centaines, il est délicat diplomatiquement d'afficher un soutien total à un gouvernement qui piétine aussi brutalement les droits de l'homme.

 

"Le secret absolu a été gardé"

 

«Nombre de deals ont capoté parce qu'ils avaient été éventés sans que le client soit au courant, ce qui nous les a écartés à vie»

Le 15 septembre, alors que Jean-Yves Le Drian vient de donner depuis Abu Dhabi le coup d'envoi de l'opération française contre Daech en Irak, il débarque au Caire où l'attend le maréchal égyptien. À la résidence de France, l'ambassadeur Nicolas Galey prépare le ministre à l'entretien du lendemain avec Sissi. Le diplomate explique que le nouveau président égyptien veut doubler le canal de Suez pour redynamiser l'économie égyptienne et que le maître d'ouvrage allemand a reçu consigne de finir le chantier à l'été 2015, avec près de deux ans d'avance sur le calendrier. Le lendemain, au palais, le maréchal Sissi indique à Le Drian son souhait de voir une frégate multimissions de fabrication française ouvrir le chemin du nouveau canal. "Mais le bateau français après, je le garde", dit Sissi. Le maréchal fait part alors des difficultés énormes qu'il affronte dans le Sinaï contre les djihadistes, évoque une nécessaire modernisation de la flotte d'avions de combat. Sous-entendu, des Rafale. En moins d'une semaine, une équipe à Paris est désignée pour ne travailler que sur ce seul dossier. "Le secret absolu a été gardé parce qu'il fallait que ça aille vite, on a fonctionné à l'expérience", confie une source proche du dossier. "Nombre de deals ont capoté parce qu'ils avaient été éventés sans que le client soit au courant, ce qui nous les a écartés à vie."
L'expérience, c'est aussi le format et la méthode imposés par Jean-Yves Le Drian depuis bientôt trois ans dans ce domaine. En créant dès le départ le Comité ministériel des exportations de défense (Comed), le ministre a voulu réunir autour d'une même table, entre autres, les industriels, Bercy, le Quai d'Orsay, l'état- major, la Direction du renseignement militaire, afin que plus personne ne se marche sur les pieds. C'est avec ce nouveau dispositif que Le Drian récupère auprès des Émiriens le contrat Falcon Eye, ces deux satellites d'observation fabriqués par Airbus Défense et Thales.

 

Concurrence américaine

 

«Le président Sarkozy a voulu négocier lui-même le tarif, si bas que cela correspondait à la moitié du prix réel du bateau»

Alors qu'en 2000 70% des équipements émiriens étaient d'origine française, ce taux était tombé à 6% en 2012. "C'était un projet de très haut niveau où la concurrence avec les Américains était frontale", raconte une source impliquée dans la négociation. "Le ministre a essayé de recréer une relation personnelle avec le prince héritier. Lorsqu'il n'a pas obtenu de réponse, il a répondu qu'il attendrait sur place et a annulé tous ses rendez-vous pour quarante-huit heures. C'est comme ça qu'il a obtenu gain de cause et qu'il a pu revenir plus tard pour signer." Cette volonté d'aboutir sans jouer pour autant au VRP de base qui met un pied dans la porte tranche avec les pratiques du passé où tout se décidait de A à Z à l'Élysée. À l'époque, "les Marocains aussi voulaient une frégate Fremm. Le président Sarkozy a voulu négocier lui-même le tarif, si bas que cela correspondait à la moitié du prix réel du bateau", se souvient un observateur de cette période. "Résultat, les autres pays qui voulaient le même produit entendaient l'acheter au même prix que les Marocains. Le ministre, lui, discute avec nos partenaires jusqu'à ce qu'on lui dise : "Je veux que la France m'aide à faire ça."" Le tout avec une immense disponibilité. "Quand il va dans le Golfe, il n'y passe pas lors d'une escale, ce qui est mal vu par les dignitaires, mais pour les voir il dort sur place car c'est important d'accepter l'hospitalité offerte", confie un vétéran du ministère. Avec près de 200.000 km parcourus depuis juin 2012, rien qu'en "soutien à l'export", activité à laquelle il consacre un tiers de son temps, qui peut dire qu'on n'a rien sans rien?

 

Lire aussi : Vente de Rafale à l'Egypte : un premier contrat à l'exportation

Partager cet article
Repost0
19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 12:55
La Banque FREMM ?

 

15.02.2015 Le Fauteuil de Colbert
 

La vente de la frégate Normandie - dont la signature du contrat doit très certainement intervenir le lundi 16 février - est soit un cadeau empoisonné, soit le prix à payer pour déverouiller les chances de succès du Rafale pour les marchés à l'exportation. Tout du moins, la Marine nationale se sépare de la frégate qui devait accueillir cette année le tir de qualification du Missile de Croisière Naval à bord d'un navire de surface, une première en Europe. Surtout, quid de l'avenir de la flotte de surface française alors que l'Etat ne se prononce - toujours - pas sur la situation ? Tentons d'apercevoir la situation.

 

2019 : 1 FREMM en moins

 

Dans un premier temps, rappelons qu'en 1997 l'état-major de la Marine ambitionnait de disposer de 26 frégates. Chiffre à replacer dans son contexte. Il était question de 12 frégates de premier rang, soit 4 unités de défense aérienne et huit unités anti-sous-marine. En 2007, la révision des programmes d'armement a tranché pour 11 FREMM, dont deux à vocation anti-aérienne (les FREDA). En 2019, la Marine nationale devrait percevoir 6 FREMM qui s'ajouteront aux 5 frégates La Fayette et aux 2 Horizon et frégates F70 de défense aérienne. Ces 2 dernières devant être remplacés dans la LPM suivante par les deux FREDA.

 

A la différence de la vente d'une FREMM au Maroc, celle réalisée au profit de l'Egypte se fait au détriement de la Marine nationale qui perd - c'est imparable - une des six FREMM qu'elle devait percevoir. Le chef d'état-major de la Marine semble avoir tranché pour prolonger deux frégates ASM F70 pour combler le vide capacitaire. Les Jean de Vienne et Montcalm - puisqu'il s'agit de celles-ci - accumulent chacune 31 et 33 ans de service à la mer.

 

Rappelons aussi que la première FREMM, l'Aquitaine, n'est toujours pas admis au service actif en 2015 alors qu'elle a été livrée depuis 2012. La Provence, unité suivante de ce programme, ne sera reçue que fin 2015 (la Provence).

 

Projetons-nous en avant : en 2016, le ministère de la Défense doit se prononcer sur la commande - ou non - des trois dernières FREMM (les 9, 10 et 11). Les frégates F70 auront toutes quitté le service actif d'ici à 2019. De plus, le remplacement des FLF s'ouvre théoriquement à partir de 2022.

Ce qui nous ramène au postulat de 1997 où la Marine nationale demandait, pour ses besoins opérationnels, un minimum de 4 frégates de défense aérienne ainsi que 8 unités anti-sous-marine, le tout, soutenu par 14 frégates de second rang, aptes à un minimum de missions opérationnelles touchant à la lutte sous ou au-dessus de la mer.

 

Deux objets financiers : les ressources exceptionnelles et les 40 Rafale pour l'exportation

 

Gageons que nous sommes actuellement dans un contexte très évolutif où tous les paramètres peuvent être terriblement bouleversés du jour au lendemain. La très probable vente du Rafale à l'Egypte - le contrat pourrait être signé lundi - modifie l'économie de la loi de programmation militaire. Celle-ci repose sur les ressources exceptionnelles à percevoir pour les années 2015 et 2016 (2,2 milliards d'euros de vente de fréquences, d'immobiliers, etc.) et sur la vente de 40 Rafale à l'exportation (afin de respecter l'exécution du contrat Rafale qui suppose la commande de 11 unités chaque année). Enfin, tout ceci repose également sur le respect de la loi de programmation militaire par l'Exécutif, le Législatif et Bercy.

 

Le contexte financier constitue la seule variable pouvant étendre ou restreindre la manoeuvre capacitaire. Plusieurs éléments ne peuvent qu'être pris en compte. Premièrement, il est plus probable que les ressources exceptionnelles soient remplacé par les sociétés de projet que ces premières soient perçu en temps et en heure. Deuxièmement, il n'est pas à exclure une certaine embellie pour le Rafale sur les marchés de l'exportation, tout comme pour la vente de frégates FREMM.

 

Concentrons-nous sur la situation du Rafale dans sa relation à la loi de programmation militaire. Sur les 66 machines que la DGA doit commander, seules 26 le seront par l'Etat, le reliquat doit être vendu à l'exportation. Sachant qu'un Rafale est facturé au budget 100 millions d'euros pièce, il est aisé de calculer comment la LPM s'effondre à chaque fois que l'Etat devra compenser l'échec des ventes à l'exportation.

 

Une embellie pourrait tout aussi bien se produire. La vente de Rafale au Qatar serait, une fois encore, imminente et concernerait 24 machines. L'Inde et la France semble convenir qu'une décision, quelque soit celle-ci, doit être prise à l'orée des mois d'avril et de mai 2015. L'armée de l'air indienne soutient très fortement la signature de ce contrat. Si nous devions imaginer de tels succès - sans même évoquer la Malaisie - alors la LPM tablerait sur 66 Rafales vendus à l'exportation (deux fois 24 machines pour l'Egypte et le Qatar, 18 construites en France pour l'Inde). La LPM bénéficierait d'un potentiel de 26 Rafale pouvant ne pas être commandés par l'Etat. Ceci, sous réserve que l'Armée de l'air puisse se séparer d'autant de machines, nonobstant ses besoins opérationnels.

 

Pallier aux ressources exceptionnelles, ce serait donc s'engager dans les sociétés de projet. Il est bien difficile de savoir à quoi peuvent ressembler ces financements innovants. Première chose, il ne s'agirait pas d'un Partenariat Public-Privé mais bien d'un prêt. En ce sens que les sociétés de projets acheterait des matériels déjà acquis par les Armées (les A400M et FREMM sont les plus souvent cités) et avanceraient la somme à l'Etat qui pourra la redéployer sur d'autres besoins, à hauteur des 2,2 milliards de ressources exceptionnelles nécessaires. Louant son matériel, l'Etat le rachète en versant des mensualités.

 

Qui ou quoi va abonder les sociétés de projets ? Trois directions semblent se dessiner. D'un côté, il s'agirait de les abonder via la cession de participations de l'Etat dans des entreprises publiques ou privées. Du côté antagoniste, des entreprises privées viendraient abonder ces sociétés, trouvant là un bon placement financier. Au milieu, nous trouvons une solution hybride aux logiques contradictoires.

 

Que faire pour le programme FREMM dans ce cadre ? Avant de poursuivre, il nous semble que la Marine nationale fonde son Horizon 2025 sur 11 frégates FREMM. Au regard de toutes les commentaires intervenus depuis 2008, il ne semble pas souhaitable d'arrêter le programme FREMM à 8 unités et de combler les lacunes capacitaires par des frégates de second rang. DCNS n'a jamais réussi à placer sa FM400 à l'export. Les 2000 tonnes de différence entre une FREMM et une frégate de 4000 tonnes ne justifie pas une baisse signifcative de coûts si, in fine, les deux frégates recourt aux mêmes équipements. En outre, la Frégate de Taille Intermédiaire ne semble pas définie à l'heure actuelle. La priorité pour moderniser les frégates de premier rang semble aller pleinement à un format à 11 FREMM.
 

La Banque du programme FREMM ?

 

Considérons une autre utilisation des sociétés de projets. Celles-ci pourraient être abondées uniquement par des fonds publics (vente de participations de l'Etat dans des entreprises, etc.). C'est-à-dire que l'Etat se fait sa propre banque. Dans cette optique, pourquoi ne pas imaginer une telle utilisation d'une société de projet FREMM afin d'avancer la somme nécessaire à la construction des 11 frégates ?

 

La DGA recevrait les fonds pour commander les frégates. Elles seraient remboursés par l'Etat à l'Etat par le versement d'un loyer sur une durée à déterminée (10, 15 ou 20 ans). Dans pareil situation, l'Etat n'a pas intérêt à bénéficier financièrement de la situation au détriment de l'Etat - contrairement à la logique de la présence d'intérêts privés dans l'opération.

 

Cela permettrait à l'Etat de négocier avec les entreprises la meilleure situation industrielle pour que l'Etat n'ait pas à prêter un volume financier trop important à l'Etat : revenir à une cadence de production d'un navire lancé tous les 7 mois et non pas 11 mois, voire 14 comme certains l'espèrent.

Accélération du tempo industriel qui permettrait à l'Etat de gager que ce temps gagner dans la modernisation de sa flotte de surface fera diminuer ses besoins de fonctionnement via le retrait de navires âgés (plus de 30 ans, surcoûts en MCO) et la diminution du besoin de main d'oeure (passage d'équipages de 250 à 108 marins). L'Etat ne pourrait qu'aprécier ces économies de fonctionnement qui sécuriseront la capacité de remboursement de l'Etat.

 

L'Etat proposerait alors à l'Etat de laisser ouvert la chaîne de production des FREMM pour remplacer une plus grande partie de la flotte, à savoir les frégates La Fayette. Nouveau cercle vertueux qui éviterait d'avoir à concevoir une nouvelle classe de frégates mais plutôt à améliorer l'existente. L'Etat apprécierait cette vision de long terme qui ferait montre d'une certaine maîtrise des finances.

 

Une telle banque permettrait de réaliser les objectifs financiers du programme FREMM : trouver une économie de programme réduisant les coûts de fonctionnement grâce à une forte homogénéisation des matériels, donc bénéficiant de coûts d'acquisition réduits.

Partager cet article
Repost0
18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 17:35
Snecma et HAL signent un MoU en vue de créer une joint venture et de construire une nouvelle usine de production en Inde

 

Aero India, Bangalore (Inde) – Le 18 février 2015. Snecma (Safran)

 

Snecma (Safran), motoriste aéronautique de premier rang mondial, et Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL), acteur majeur de la construction aéronautique, ont signé le 28 janvier 2015, à Bangalore, un protocole d’accord afin d’étudier les modalités de la création d’une joint-venture en Inde pour la production de pièces de moteurs aéronautiques. Le protocole d’accord a été signé par Bruno Durand, directeur Industriel et Supply Chain de Snecma et Arunachalam Muthukumaraswami, directeur général de la division Moteurs de HAL.

La joint-venture en projet se consacrerait dans un premier temps à la réalisation de pièces de très haute technologie pour le turboréacteur M88, qui équipe l’avion de combat Rafale de Dassault Aviation. Dans un second temps, elle pourrait participer à d’autres projets aéronautiques d’envergure de Snecma et de HAL, en Inde et dans le monde entier. La nouvelle usine de plus de 30 000 m2 bénéficierait alors d’investissements substantiels de la part des deux partenaires, notamment pour l’équiper de machines à la pointe de la technologie.

Cette signature marque une nouvelle étape dans la coopération de longue date entre Snecma et HAL. La joint-venture viendrait par ailleurs approfondir les excellentes relations établies depuis plus de 60 ans entre les sociétés de Safran et celles de l’industrie aéronautique indienne*. Par exemple, Snecma produit le M53 qui motorise le Mirage 2000 H "Vajra" opéré par l’armée de l’air indienne.

« Ce nouveau partenariat témoigne une fois de plus des relations d’étroite collaboration établies depuis de nombreuses années entre Snecma, notre maison mère Safran, et l’industrie aéronautique indienne » a déclaré Pierre Fabre, président de Snecma. « Nous sommes fermement engagés à contribuer à la politique du « Make in India », à travers des partenariats d’envergure et des investissements locaux. Cette société commune est une preuve supplémentaire que nous approfondissons activement nos liens existants avec HAL ».

*Safran est présent en Inde depuis plus de 60 ans. Avec plus de 2 600 salariés hautement qualifiés et une croissance de 30% au cours des dix dernières années, l’Inde est le pays d’Asie où Safran est le plus implanté. Les activités de Safran en Inde se répartissent autour de trois grands axes : l’apport de compétences concrètes au service de l’industrie aéronautique en pleine expansion de ce pays, la fourniture d’équipements de navigation et d’optronique de pointe destinés au secteur de la défense, et des solutions biométriques sur le marché de la sécurité. Au fil du temps, les activités de Safran se sont développées, à travers de solides partenariats locaux avec l’industrie aéronautique militaire indienne, fondés sur des accords de développement conjoint et des licences de production et de soutien de moteurs, de trains d’atterrissage et de systèmes de navigation d’avions, d’hélicoptères (dont le moteur Shakti destiné au Dhruv) et de fusées, assortis des services de soutien afférents. 
 

 

A propos de Snecma

Suivez @Snecma sur twitter et LinkedIn

Snecma est une société de Safran, groupe international de haute technologie, leader en aéronautique, défense et sécurité. Snecma conçoit, produit, et commercialise des systèmes propulsifs, et notamment une large gamme de moteurs destinés à l’aviation civile, à la fois puissants, fiables, économiques et respectueux de l’environnement, dont le leader mondial CFM56 et le moteur de nouvelle génération LEAP**. Snecma fabrique également des moteurs militaires au meilleur niveau mondial, dont le M88, destiné au Rafale de Dassault, ainsi que des équipements et systèmes propulsifs pour satellites et pour lanceurs. Snecma est également un acteur majeur dans le domaine de la maintenance, de la réparation et de la révision (MRO) des moteurs d’avions civils et militaires pour les activités de services, à travers sa nouvelle marque EngineLife®, et assure un support client partout dans le monde.

** CFM56 et LEAP sont produits et commercialisés par CFM International, une société commune 50/50 de Snecma (Safran) et de GE (États-Unis).

 

A propos de HAL

Site internet : www.hal-india.com

Hindustan Aeronautics Limited (HAL) est un groupe aéronautique leader d’Asie du Sud-est. L’expertise de HAL regroupe les activités de conception, production, maintenance et réparation ainsi que de modernisation des avions, hélicoptères, moteurs aéronautiques, équipements, avionique et systèmes. HAL propose une unique solution pour tous les besoins de conception d’avions et d’hélicoptères au niveau de la cellule mais aussi des systèmes liés, avionique, équipements de mission et de combat, en utilisant des outils de conception avancés. HAL s’est également diversifié dans la production et la maintenance et réparation pour les moteurs de turbines à gaz industrielles et marines et fabrique désormais des structures pour les véhicules spatiaux.

Partager cet article
Repost0
18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:55
L’esplanade du musée de l’air et de l’espace de Paris-Le Bourget photo X. Deregel - MAE

L’esplanade du musée de l’air et de l’espace de Paris-Le Bourget photo X. Deregel - MAE

 

16 février 2015 par Aerobuzz.fr

 

Le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget se prépare pour une grande mutation. Objectif 2024. Sous l’impulsion de sa directrice, Catherine Maunoury, un vaste chantier de rénovation du bâtiment est en cours de réalisation. Les premiers effets seront visibles dès juin 2015.

 

Au musée de l’air et de l’espace de Paris, la première phase de travaux doit se terminer peu de temps avant le prochain salon du Bourget, en juin 2015. Elle comprend notamment la rénovation de la façade Est du musée (côté route nationale et parking voiture) et celle de la salle des Cocardes qui est consacrée aux premiers avions de combat à réaction. Les travaux intérieurs ont commencé en septembre dernier avec par exemple l’enlèvement de tous les velums qui tapissaient les murs et masquaient la structure du bâtiment. Le hall gagne ainsi du volume et de la clarté dans cette opération qui est une très belle réussite.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 11:50
L’armée allemande possède 28 NH90TTH photo NHIndustries

L’armée allemande possède 28 NH90TTH photo NHIndustries

 

11 février 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

La Bundeswehr décide de suspendre provisoirement sa flotte de NH90, suite à un incident survenu à l’un de ses hélicoptères en Afghanistan, en juin 2014. Pour les militaires allemands, les vols reprendront quand NHIndustries aura remédié à un défaut de conception du circuit électrique. Les causes sont identifiées, une solution est déjà à l’étude.

 

Alors qu’il entre progressivement en service, sous les cocardes des pays partenaires du programme, et qu’il est engagé avec succès sur plusieurs théâtres d’opération, le NH9O est confronté à d’inévitables défauts de jeunesse que s’emploie à corriger, au fur et à mesure qu’ils apparaissent, le consortium NHIndustries. Le dernier événement en date est la décision de l’armée allemande de suspendre temporairement sa flotte de NH90 TTH, soit 28 appareils. Une mesure radicale en réponse à un problème qualifié de sérieux par les militaires allemands.

 

Les faits remontent à juin 2014. A cette époque, l’Allemagne mettait en œuvre quatre NH90 en mission d’évacuation médicale en Afghanistan. Lors d’une de ces interventions, un équipage a été victime d’une explosion en vol d’un des moteurs RTM322. Dans le feu de l’action, les pilotes ont activé la commande des extincteurs. Cette action a entrainé un court-circuit dans le panneau de commande supérieur du cockpit. L’équipage a, alors, recherché le terrain le plus proche pour s’y poser en toute sécurité, en l’occurrence, la plateforme de Termez, en Ouzbékistan.

 

Après plusieurs mois d’enquête par des spécialistes militaires, industriels et indépendants, l’incident a été qualifié de sérieux mais pas de nature à nécessiter l’arrêt des vols des NH90. Comme d’habitude en aéronautique, les situations délicates sont souvent la résultante de plusieurs actions erronées. Le cas de Termez ne fait pas exception. L’enquête a, en effet, déterminé que l’équipage n’avait pas, respecté la procédure de démarrage « à chaud » des moteurs, qui prévoit de ventiler les turbines pendant deux minutes avant de lancer la séquence de démarrage des moteurs Turbomeca RTM322. De plus, suite à l’explosion, l’équipage malgré, l’absence d’incendie, a déclenché les extincteurs, en appuyant plus de trois secondes sur le bouton d’activation. Cette action prolongée et inattendue, a entrainé un court-circuit.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16 février 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le premier contrat export du Rafale a été signé, lundi 16 février 2015, au Caire, avec l’Egypte. Il porte sur 24 exemplaires et prévoit les trois premières livraisons dès cet été. Les 3 suivantes, six mois plus tard. L’Egypte est pressée…

 

Tout est allé très vite dans ce contrat signé avec l’Egypte. Alors que Dassault a remporté l’appel d’offres indien, il y a trois ans, et que la signature du contrat d’achat de 126 Rafale (assorti de 63 options) n’a toujours pas été apposée, l’Egypte n’aura mis que trois mois pour se décider.

« L’ensemble de la profession se réjouit du succès de Dassault Aviation pour la signature du premier contrat à l’export du Rafale. Il s’agit d’un succès éclatant pour l’ensemble de l’industrie aéronautique française, tant pour Safran, Thales, MBDA, que pour les centaines de sous-traitants et fournisseurs du programme Rafale implantés dans de nombreuses régions françaises. Ce sont 7.000 emplois qui sont concernés.  », a déclaré Marwan Lahoud, Président
 du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS). Thales, membre du GIE Rafale aux côtés de Dassault Aviation et de SNECMA (Safran), précise pour sa part, que sa participation représente environ 25% de la valeur totale du Rafale : « Thales équipe cet avion de combat de systèmes lui offrant une capacité multi senseur tels que le RBE2 AESA, premier radar de combat européen à balayage électronique à antenne active, le système de guerre électronique SPECTRA, l’optronique, la suite de communication, navigation, identification, l’avionique et les systèmes de génération électrique ».

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 09:50
Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

 

16/02/2015 Armée de l'air

 

Au printemps 2015, deux élèves de la promotion 2012 de l’École de l’air (EA), Charly et Axel participent à l’aventure Solar Impulse 2 : le premier tour du monde en avion solaire (HB-SiB).

 

Arrivés cette semaine à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) pour rejoindre l’équipe de Solar Impulse 2, les sous-lieutenants Charly et Axel, élèves à l’École de l’air (EA), sont enthousiastes : « Le rythme promet d'être intense mais nous sommes d'ores et déjà persuadés que nous allons vivre une expérience extraordinaire ! » L’année dernière, pour se préparer et mieux comprendre la mission, ils se sont rendus à Payerne (Suisse) afin d’assister au déroulement complet d’un vol.

 

Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

Les deux élèves-officiers participent à cette aventure dans le cadre de leur stage de fin d’études. Ils poursuivent ainsi une tradition de partenariat entre l’école et le projet. « Avant nous, deux sous-lieutenants de la promotion 2010 de l’EA ont participé à la traversée des États-Unis en 2013 et deux sous-lieutenants de la promotion 2011 de l’EA ont travaillé en Suisse sur le projet de construction d'un hangar mobile pouvant accueillir l'avion au cours des différentes étapes du tour du monde l'année dernière. » Leur mission au sein du projet ? « Intégrer la Ground Team de Solar Impulse pour participer à l'ensemble des opérations logistiques et suivre l'avion, ainsi que ses pilotes autour de la planète. En parallèle, nous nous intéresserons à l'analyse des données de télémétrie relevées au cours des différents vols réels de HB-SiB afin de travailler à la rédaction d'un mémoire. »

 

Pour suivre le projet Solar Impulse

 

Éclairage sur Solar Impulse

 

Deux élèves officiers de Salon-de-Provence s’envolent avec Solar Impulse

« Around the world in a solar airplane » est un challenge né dans l'esprit de l'aéronaute suisse Bertrand Piccard à l'issue de son tour du monde en ballon et sans escale en 1999. Il souhaitait poursuivre l'exploration du monde dans un domaine pionnier et répondant aux défis de notre temps : les énergies renouvelables. Il présenta son projet à l'école polytechnique de Lausanne en 2003 et obtint alors le soutien indéfectible d’André Borschberg, l'ingénieur qui deviendra le second pilote de l'avion Solar Impulse. Dès lors, ils franchirent ensemble les différentes étapes permettant d'envisager la réalisation d'un tour du monde : le premier vol de nuit en 2010, le premier vol intercontinental en 2012 et la traversée des États-Unis d'ouest en est en 2013. Au printemps, leur rêve de tour du monde devrait enfin se concrétiser.

Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:55
Rétrospective 2014 : les équipements


15/02/2015 Armée de Terre

 

Des hélicoptères aux véhicules blindés, des équipements félins aux drones et aux engins du génie, les principaux matériels engagés dans les opérations en 2014 sont présentés en images

Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:50
En décrochant le contrat égyptien, Dassault réaffirme son statut face à la concurrence européenne - photo Dassault

En décrochant le contrat égyptien, Dassault réaffirme son statut face à la concurrence européenne - photo Dassault

 

16/02 Alain Ruello / Chef de service adjoint – LesEchos.fr

 

L'Eurofighter est en retard sur le plan technologique et le Gripen ne boxe pas dans la même catégorie que le Rafale.

 

A Saint-Cloud, au siège de Dassault en proche banlieue parisienne, l'heure est évidemment à la fête. Depuis le temps… Mais le contrat égyptien n'est pas la seule raison de crier victoire. D'abord parce qu'il en appellera probablement d'autres. Le prochain sur la liste a de grandes chances d'être signé en Inde ou au Qatar. Et les Emirats arabes unis savent déjà tout ou presque de l'appareil. Les deux pays arabes ont pour point commun de devoir remplacer un jour où l'autre leurs Mirage 2000.

Si Dassault a de quoi se réjouir, c'est aussi parce que le contrat en Egypte fait de l'avionneur (et donc de la France), la puissance dominante en matière d'aéronautique de combat en Europe. S'il a déjà été exporté, et même bien avant le Rafale, l'Eurofighter traîne de fâcheux soupçons de corruption en Arabie saoudite et en Autriche, même si ce n'est pas le cas d'Oman.

 

Un succès tourné vers l'avenir

L'appareil fabriqué par le trio BAE-Airbus-Finmeccanica souffre d'un double handicap. D'abord, parce que ses quatre pays domestiques - Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne - ne veulent pas commander la totalité des exemplaires prévus au contrat. Les chaînes d'assemblage risquent donc de fermer dès 2017, à moins que des contrats à l'exportation ne prennent le relais.

Mais, et c'est là le second handicap, l'Eurofighter, est non seulement plus cher que le Rafale mais il est surtout en retard d'un point de vue technologique, au point d'avoir systématiquement perdu dans toutes les compétitions ouvertes dans lesquelles il a été engagé (le meilleur exemple étant l'Inde). Londres, Berlin, Madrid et Rome ont fini par lâcher de quoi le doter d'un radar moderne, mais ses grands concurrents en sont déjà dotés.

L'autre rival européen du Rafale, le Gripen du suédois Saab, est incontestablement un très bon appareil, qui se vend d'ailleurs relativement bien, mais qui ne joue pas dans la même division. Stockholm ne pouvant pas tout financer, l'industrie suédoise ne maîtrise pas l'ensemble des technologies liées aux avions de combat.

Dans ce contexte, Dassault sort renforcé vis-à-vis de BAE Systems dans leur partenariat pour préparer le système de combat aérien futur (piloté ou non), c'est-à-dire celui qui prendra le relais du Rafale et de l'Eurofighter.

Dans le cadre du traité franco-britannique de défense de Lancaster House, Paris et Londres financent à parité des études préliminaires aux deux industriels. Nous n'en sommes qu'au début d'un projet qui ne verra pas le jour avant 2025 au mieux. Et rien ne dit que l'alliance n'explosera pas en vol d'ici là. Mais au moins, Dassault a l'assurance que l'histoire du Rafale, elle, est loin d'être finie.

 

Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16 février 2015 par Pierre ALONSO  - Liberation.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a signé lundi au Caire un contrat à 5,2 milliards d'euros qui inclut en plus des 24 avions une frégate, des lots de missiles et des contrats de formation.

 

Cet après-midi, l’Egypte est devenue le premier acheteur étranger du Rafale, dont seule l’armée française était jusqu’à présent dotée. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Caire pour parapher le contrat à 5,2 milliards d’euros avec le président égyptien Al-Sissi. L’accord ne porte pas seulement sur la vente des vingt-quatre avions de combat multirôles produits par Dassault, mais comprend aussi la livraison d’une frégate multimissions (Fremm) et d’un lot de différents missiles pour armer le tout.

Au total, les quelque 5 milliards du «deal» représentent plus de la moitié des commandes enregistrées l’année dernière par l’industrie de l’armement made in France. Pour 2014, la direction générale de l’armement chiffre à 8,06 milliards les exportations d’armement. Ce nouveau contrat égyptien propulsera 2015 au rang des meilleures années en termes d’exportations d’armes, dépassant très certainement le cap des 10 milliards. Selon les informations ayant fuité, les 5,2 milliards égyptiens se décomposent en plusieurs contrats, dont la direction générale de l’armement refuse à ce stade de dévoiler les montants détaillés. Le plus symbolique, le plus important aussi, reste celui des vingt-quatre Rafales, 16 biplaces et 8 monoplaces.

 


Suite de l'article

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories