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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 08:20
L'US Navy reçoit son premier drone Fire Scout opérationnel

 

05/12/2014 par Duncan Macrae – Air & Cosmos

 

Un peu plus d’un an après le premier vol du MQ-8C de Northrop Grumman, l’US Navy a reçu un premier exemplaire de l’hélicoptère dronisé dans sa version opérationnelle.

 

Les premiers essais en mer sont prévus cet hiver à partir du destroyer USS Jason Dunham. Le programme d’essais sera poursuivi jusqu’à l’été 2015. Le MQ-8C devrait être prêt pour une entrée en service à la fin de l’année prochaine, avec un retard de 12 mois sur l’objectif annoncé jusqu’alors.

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 20:40
Le BPC Vladivostok destiné à la Marine russe sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Crédit  Grigori Syssoev RIA Novosti

Le BPC Vladivostok destiné à la Marine russe sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Crédit Grigori Syssoev RIA Novosti

 

08/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'étape surprise de François Hollande en Russie, à son retour de son voyage au Kazakhstan, a permis au chef de l’État d'évoquer avec son homologue russe Vladimir Poutine le brûlant dossier ukrainien. Officiellement, le sujet de la livraison des deux navires Mistral à la Russie n'a pas été au programme... Car la question est cœur de la réputation internationale de la France comme exportateur d'armes.

Dans le sud de la France, on a coutume de dire que le Mistral, ce vent froid et violent qui balaie en hiver le pourtour méditerranéen, rend dingue... C'est également le cas pour les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), de la classe Mistral, que la France s'est engagée - un contrat a été dûment signé - à livrer à la Russie, le Vladivostok et le Sébastopol. Dans ce dossier très délicat, la France n'a finalement que des faux-amis, qui en règle générale ne sont pas avares de "très bons conseils" : des Américains aux Russes, en passant par nos "meilleurs ennemis" des siècles durant, les Britanniques. Tous, au nom de la morale, demandent à la France de renoncer à la livraison de ces deux navires de guerre. Pour des bonnes, mais surtout, des mauvaises raisons (business)...

 

Business ou morale ?

Car, au-delà de la morale, dans ce dossier, tout est bon pour les Américains, les Britanniques mais aussi les Russes pour décrédibiliser les Français très actifs sur les marchés export en général, et, en particulier, sur les ventes d'armement où la parole donnée est sacralisée. En Inde, "tous les interlocuteurs russes des Indiens disent de nous que nous ne sommes pas fiables. Les Anglais également", expliquait récemment encore aux sénateurs un des plus hauts responsables du ministère de la Défense, le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Clairement, si demain l'Inde entrait en guerre contre le Pakistan ou la Chine, la France livrera-t-elle les Rafale ? Voilà la question à laquelle les Indiens ont envie d'avoir des réponses claires de Paris... Et ce qui vaut pour l'Inde, vaut pour tous les autres pays. Car un avion de combat, un navire militaire, etc., peuvent bien sûr servir à faire la guerre.

Faut-il rappeler que, depuis que l'Inde est entrée en janvier 2012 en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour doter son armée de 126 avions Rafale pour un contrat estimé à 18 milliards d'euros, armements et soutien compris, tous ces pays, notamment la Grande-Bretagne, n'ont eu de cesse de torpiller ce deal... Une opération qui doit donner, malgré un vaste transfert de technologies, du travail à toute la filière aéronautique militaire. Environ 500 PME travaillent pour le Rafale.  Et l'Inde n'est qu'un exemple dans la guerre économique que se livrent souvent en coulisse les pays exportateurs d'armes.

 

La très mauvaise analyse des États-Unis en Ukraine

Pourquoi en est-on arrivé à cette situation dramatique en Ukraine ? En grande partie, la faute de l'administration Bush, puis Obama. Parce que, une fois encore, les États-Unis, à l'image de ce qui se passe aujourd'hui en Irak, ont eu une très, très mauvaise analyse de la situation géopolitique en Ukraine, et ont notamment sous-estimé la réaction de Moscou. Proposer à Kiev d'entrer dans l'OTAN était comme agiter un chiffon rouge devant Vladimir Poutine, qui faut-il encore le rappeler, a redonné une fierté au peuple russe. Depuis le Moyen Âge, l'Ukraine et la Russie poursuivent une histoire commune, mais pas sans divergences. Kiev, capitale de l'Ukraine moderne, est considérée comme le berceau de la civilisation slave orientale.

George Bush est parvenu à obtenir, lors du sommet de Bucarest de 2008, l'ouverture prochaine de l'Otan à la Géorgie et à l'Ukraine, désormais bénéficiaires du Membership Action Plan. Le sujet est chaud, très chaud, entre la Russie et les États-Unis. Mais la ligne politique américaine ne change pas avec l'arrivée de l'administration Obama qui entend soutenir un nouvel élargissement. Et Washington a négligé les signaux forts envoyés par Moscou. Notamment en février 2010, la doctrine militaire que Moscou a adoptée, inclut l'Otan et différents aspects de la politique américaine dans la liste des « dangers militaires » qui pèsent sur la Russie. Moscou ne pouvait pas, sur le plan stratégique, se faire encercler. Et la Russie veut que ceux qu'elle qualifie d'acteurs « extra-régionaux » - États-Unis, Otan, UE... - reconnaissent sans ambiguïté qu'elle y a des intérêts propres et majeurs.

 

La Russie veut-elle vraiment ses deux Mistral?

La livraison du Vladivostok et du Sébastopol ne peut réussir que si Moscou tient vraiment intrinsèquement à ces deux navires et non à l'utilisation géopolitique qu'elle pourrait en faire. Car, depuis l'origine des négociations pour la vente de ces deux BPC, une grande partie du complexe militaro-industriel russe a toujours tenté de faire échouer cette opération pour des raisons idéologiques. La Russie n'a pas besoin d'armements étrangers. Et le tweet du vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, qui révélait au monde entier l'invitation de DCNS pour la livraison du Vladivostok le 14 novembre, n'a pas vraiment aidé la France dans cette affaire. C'est le moins qu'on puisse dire.

Aussi peut-on se demander si Moscou tient vraiment à ces deux navires? C'est déjà une réponse à tous ceux qui craignent que la Russie les utilise lors d'un conflit en Europe... Avec ou sans eux, elle envahira un pays si elle décide de le faire. Et le Vladivostok et le Sébastopol, aussi modernes soient-ils, ne sont qu'une goutte d'eau dans l'arsenal russe.

Que veut vraiment Vladimir Poutine, lui qui souffle le chaud et le froid ? La France a fait l'objet d'un rappel à l'ordre par la Russie avant la visite surprise de François Hollande à Moscou : Paris doit "remplir toutes ses obligations" et livrer à la Russie les navires de guerre Mistral qu'elle lui a vendus, faute de quoi sa "réputation" sera en jeu. Et de dire à l'issue de son entretien avec le chef d'État français : "Nous ferons preuve de compréhension, quelle que soit la manière dont la situation évoluera."

 

Livrer ou ne pas livrer ?

Alors, livrer ou ne pas livrer ? Dans les deux cas de figure, la France n'a que des coups à prendre. A elle de choisir ceux qui seront les moins douloureux pour les Français et sa crédibilité à l'international. Pour les finances, ce qui est sûr, c'est qu'un refus de livrer pourrait coûter jusqu'à 3 milliards d'euros, dont 1,2 milliard pour le remboursement des deux navires, si la Russie gagnait son arbitrage devant une cour internationale, selon le ministère de la Défense. Au final, que la France n'écoute pas les "conseilleurs" dans cette affaire, ils sont déjà tous prêts à lui planter un couteau dans le dos...

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 19:30
Satellite espion aux Emirats Arabes Unis : Airbus classe l’affaire, enfin !

 

09/12 Alain Ruello / Chef de service adjoint - LesEchos.fr

 

Airbus Group a officialisé la vente pour 700 millions d’euros de deux satellites espions aux Emirats Arabes Unis, un an et demi après la première signature... du contrat  !

 

Pour ceux qui ne seraient pas convaincus que la patience est la première qualité requise pour faire des affaires avec les pays du Golfe, « l’affaire » Falcon Eye en apporte la preuve. Airbus vient tout juste d’annoncer la mise en œuvre de ce contrat de deux satellites espion vendus aux Emirats Arabes Unis pour 700 millions d’euros qui avait pourtant fait l’objet d’une signature en grandes pompes en juillet... 2013 !

Signé à l’époque en présence de Jean-Yves Le Drian - qui s’est démené pour l’arracher face à Lockheed Martin - et du cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyane, prince héritier du royaume et grand patron de la défense, Falcon Eye marquait le grand retour de la France dans ce pays dans le domaine de l’armement. Mais c’était sans compter l’activisme des Etats-Unis qui ont bloqué la vente de certains composants , en vertu des règles américaines ITAR d’exportation de matériels jugés sensibles.

 

Washington tente le tout pour le tout

L’affaire était tellement sensible qu’elle est remontée à l’Elysée, jusqu’à ce que Washington lâche l’autorisation en marge d’une visite d’Etat de François Hollande sur place. Si les Etats-Unis n’ont finalement pas pu empêcher la conclusion de Falcon Eye, ils ont au moins réussi à la retarder l’échéance : la date de validité de contrat signé en juillet 2013 étant dépassée, il a fallu en négocier un autre.

Durs en affaire, les Emiratis ne se sont pas privés pour arracher des concessions supplémentaires auprès d’Airbus et de son partenaire Thales Alenia Space... La deuxième signature est finalement intervenue en août dernier, soit un an après la première !

« Le contrat inclut la réalisation de deux satellites optiques de haute résolution et d’un segment sol de contrôle, de réception et de traitement d’images, ainsi qu’un programme de formation des ingénieurs émiriens destiné à les aider à contrôler et à utiliser les satellites placés en orbite », a précisé Airbus dans un communiqué. De son côté, Thales Alenia Space, fournit la charge utile des satellites, de la transmission des données image, ou encore de la validation du système global.

Les satellites d’observation de la terre à haute résolution constituent une des grandes spécialités de l’industrie spatiale française.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 18:55
French Army invests in new Griffon troop carrier and Jaguar combat armoured vehicles

 

12/08/2014 Defence IQ Press

 

The French Army is moving ahead with its €5 billion Scorpion modernisation programme by announcing deals for Nexter, Renault Trucks Defense and Thales to develop two armoured vehicles worth almost €752 million.

 

Work on the Griffon, a six-wheel troop carrier VBMR, and a six-wheel EBRC combat vehicle, called Jaguar, will begin following feasibility studies ahead of the programme's launch.

The contract covers all phases of an armament program, from development to unit logistical support through the qualification and production of systems with Nexter working on the chassis, Renault on the engine, and Thales on the electronics systems.

Almost 2,000 vehicles, and all associated logistical support equipment, will be delivered to forces from 2018.

“It is almost €752 million I am committing today…to cover the development work for these two vehicles,” French Defense Minister Jean-Yves Le Drian told reporters.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 13:50
Des drones anti-drones ?

 

08.12.2014 electronique-eci.com

Les débats sur la sécurité des centrales nucléaires ont bien montré que personne n’avait pu empêché les intrusions de drones. La sécurité des sites sensibles reste donc une question d’actualité et le développement de drones anti-drones est d’ores et déjà à l'étude.

 

Pendant le salon Electronica fin Novembre à Munich, IMST GmbH exposait un drone équipé d'un radar et Siegfried Schulze, responsable du Développement de cette société nous expliquait que des recherches de plus en plus nombreuses étaient lancées pour “contrer” les drones survolants des zones aériennes interdites.

Ainsi il serait envisageable d’intercepter un drone non autorisé ? “ Il faut tout d’abord l’identifier et détecter la liaison radio qu’il utilise, puis l’arrêter avant qu’il ne pénètre dans la zone interdite. Notre technologie de radar 3D haute precision exposée à Munich a été développée pour l’anti-collision et le contrôle de vol mais pourrait aussi être utilisée pour localiser très précisément d’autres drones, connaître leur vitesse et leur direction de vol. Par ailleurs, nous développons aussi un capteur et d’autres solutions radar pour déterminer les signatures acoustique, thermique et EMI de n’importe quel drone pour éviter notamment toutes les fausses alertes possibles dues par exemple à un vol d’oiseaux.” explique Siegfried Schulze. L’idée est d’enregistrer les signatures de tous les drones commercialisés connus et de les mémoriser dans une base de données permettant une identification physique fiable. Des unités d’identification incluant le radar, une caméra vidéo et différents types de capteur pourraient être installées à la périphérie des sites à protéger. Sur la détection d’un drone non autorisé, un drone d’interception s’approcheraitsuffisamment de l’intrus pour brouiller la réception de son signal GPS. " Lorsque l'unité centrale d'un drone ne reçoit plus de commande de radio ou de signal GPS, le drone plane sur place jusqu'à ce que la communication soit rétablie ou qu’il n’y ai plus de batterie. " explique Siegfried Schulze. « On peut même imaginer un petit drapeau popping up disant "votre drone est en état d'arrestation" en connaissant exactement le drone utilisé puis prendre la main sur le système de pilotage. »

Selon le responsable de la société IMST GmbH, le drone développé actuellement par l’Université d’Aix-La-Chapelle RWTH pour le projet européen AVIGLE pourrait constituer un bon prototype. Ce drone associe en effet l’avantage de pouvoir décoller verticalement, puis grâce à son aile pivotante, offre les performances d’un avion classique. Les spécifications du projet AVIGLE sont un temps maximal de vol d’une heure pour une charge utile de 1,5 kg avec une vitesse pouvant atteindre 40 m/s. Le but spécifique d’AVIGLE est de construire un environnement de réalité virtuelle 3D basé sur l’acquisition d’images en temps réel et leur transmission au “cloud” via un réseau radio haute performance.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 12:56
Défense. La France donne un coup de jeune à ses blindés

Le ministre de la Défense a donné le coup d'envoi d'un ambitieux programme de modernisation des véhicules de combat de l'armée de Terre, baptisé Scorpion. Montant : cinq milliards d'euros. - photo Armée de Terre

 

07 décembre 2014 Ouest-France entreprises

 

Ils tiennent par la peinture et mériteront bien de prendre leur retraite ! Mais les vénérables VAB (véhicules de l'avant-blindé) et les AMX-10RC devront patienter au moins jusqu'en 2018 pour voir arriver la nouvelle génération de blindés de l'armée de terre qui équiperont deux brigades interarmes « à l'horizon 2025 », selon le ministère de la Défense.

 

Ces véhicules seront issus du programme Scorpion dont Jean-Yves Le Drian a annoncé le lancement lors de son déplacement à Varces, au 93e régiment d'artillerie de montagne.

 

Le montant de l'appel d'offres associé atteindra environ 2 milliards d'euros et la production sera franco-française, associant Nexter (46 % de la valeur du contrat), Renault Trucks Defense (37 %) et Thales (17 %).

 

Le fossé se creuse

 

Le programme Scorpion prévoit la commande de 1 722 Griffon, des véhicules blindés multirôles (VBMR) pour remplacer les VAB, et 248 engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) Jaguar pour remplacer les AMX-10 RC et les Sagaie. Scorpion prévoit également la modernisation de 200 chars Leclerc avant 2025.

 

Mais entre les ambitions affichées il y a déjà plus de six ans et la réalité, le fossé se creuse. Ainsi, la loi de programmation militaire (2014-2019) ne prévoit que la livraison de 92 VBMR et des « commandes » non spécifiées de EBRC.

 

Quant au projet de loi de finances 2015, il annonce la commande du « système d'échange d'informations terrestre de Scorpion ». L'effort n'est cependant pas modeste : « Ce sont près de 752 millions d'euros que j'engage aujourd'hui, au titre de la tranche ferme de ce marché, pour couvrir les travaux de développement de ces deux véhicules », a précisé Jean-Yves Le Drian.

 

La visite du ministre aux troupes de montagne lui a aussi permis de faire le point sur le remplacement du calamiteux logiciel de soldes Louvois. « Le système Louvois est comme un cancer pour nos forces. Il faut l'empêcher de croître, le circonscrire, le soigner [...]. Mais il ne faut pas seulement soigner, il faut aussi guérir. »

 

D'où le développement d'un programme Louvois 2. Trois groupements, Sopra, Atos-Steria, Accenture-CGI, ont proposé des prototypes et l'un d'eux sera retenu au premier semestre 2015.

 

« Pendant toute l'année 2016, soit l'intégralité d'un cycle budgétaire, ce système sera éprouvé. Nous ne sauterons pas dans l'inconnu une deuxième fois », a expliqué le ministre de la Défense. Une bascule définitive pourrait intervenir au premier semestre 2017.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 12:55
Automobile et aéronautique, même combat !

Jean-Marc Champeyroux, Responsable de programme Sagem-Valéo « All weather condition sensor » ; (à droite) Philippe Goujeon, Collaborative Project Manager « Valeo Comfort & Driving Assistance ». photo A. Paringaux / Safran

 

30 novembre 2014 par Pascal Coutance - electroniques.biz/

 

Depuis peu, certains acteurs de l'aéronautique et de l'automobile ont réalisé qu'ils avaient tout intérêt à travailler ensemble. Preuve de la convergence entre ces deux secteurs phares de l'économie française, l'accord signé entre Valeo et Safran en septembre 2013 a donné lieu à une première réalisation concrète présentée lors du dernier Mondial de l'automobile, en l'occurrence une clé de voiture intelligente sur smartphone. Baptisée InBlue et présentée en première mondiale à Paris, cette clé transforme un smartphone en clé connectée pour non seulement déverrouiller, verrouiller et démarrer sa voiture, mais aussi pour accéder à distance aux données du véhicule comme sa géolocalisation ou son niveau de carburant. Ce dispositif permet également l’auto-partage grâce à l’envoi d’une clé numérique à la personne de son choix.

 

Il ne s'agit là que d'une première étape puisque l'accord entre Valeo et Safran prévoit des développements dans le domaine de l'assistance au pilotage et du véhicule autonome avec des thématiques telles que le suivi de la vigilance des conducteurs, la vision à 360 degrés, la conduite sécurisée dans des conditions météorologiques extrêmes, notamment dans le brouillard, et la "robotisation/dronisation" des véhicules.

 

Authentification d'accès, cryptographie, réalité augmentée, vision infrarouge, dronisation des véhicules, autant de technologies issues de l'aéronautique qui sont à même de trouver leur place dans l'automobile de demain, en particulier pour rendre les véhicules plus autonomes. Et si l'on ajoute à cela la possibilité, en mettant en oeuvre des plates-formes communes à l'automobile et à l'aéronautique, d'obtenir des économies d'échelle, nul doute que ce type d'accord va se multiplier dans les années à venir.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 11:55
Scorpion c’est parti!

Signature du contrat Scorpion en présence des 3 PDG, du DGA et des officiers de programmes. Derrière une présentation 3D des programmes en grandeur réelle, effet garanti! (G Belan)

 

8 décembre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est à Varces chez les chasseurs alpins (27ème Brigade d’Infanterie Montagne) que le Ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a officiellement lancé vendredi 5 décembre le programme Scorpion, qualifié d’ « enjeux de demain ». Scorpion, c’est le renouvellement des capacités de contact de l’armée de terre. Un programme qui va remplacer les VAB, AMX10RC et Sagaie hors d’âge. Deux véhicules ont été officiellement lancés et baptisés : le VBMR (Véhicule Blindé Multirôle), rebaptisé le Griffon et l’EBRC (Engin Blindé Reconnaissance et de Combat), appelé Jaguar. Mais pas seulement, Scorpion c’est aussi la mise en réseau et le passage de l’armée de terre au combat collaboratif, grâce notamment au système SICS (Système d’Information au Combat Scorpion).

 

Enfin !

 

Les premières études ont été lancé en 2005, avec le démonstrateur BOA (Bulle opérationnelle aéroterrestre), puis ce fut le marché d’architecture TNS-MARS (Thales Nexter Sagem), les démonstrateurs de mobilité BMX ainsi que le développement de la tourelle de 40 mm CTA (cased telescoped). 200 millions d’euros et presque 10 après, Jean-Yves le Drian a remis le marché à un groupement momentané d’entreprises pour le développement des deux nouveaux véhicules : EBMR et EBRC, pour un montant de 752 millions d’euros. S’il ne s’agit pour l’instant que d’un programme de développement, il est majeur en ce qu’il marque le lancement de la première étape de la phase 1 de Scorpion. Au total , Scorpion étape 1 court jusqu’en 2023 et représente un investissement de 5 Milliards d’euros. Avec l’étape 2, post-LPM, Scorpion représente pas moins de 8,7 Milliards d’euros !

 

GME Scorpion

 

Le groupement d’entreprise (solidarité d’entreprises sur la durée du programme) comprend Nexter, Renault Trucks Défense (RTD) et Thales. Nexter, mandataire est également le « design authority » de l’EBRC Jaguar, réalisant la caisse, protection et les aménagements. Thales est en charge de la partie vétronique et communication et de certaines fonctions (Version observation d’artillerie du VBMR). RTD est lui en charge de la partie mobilité : moteur, boite de vitesse, roues… et tourelleau (7.62 et 12.7 mm). Les véhicules seront assemblé à Roannes à partir de 2017. L’export du Jaguar sera assuré par Nexter et celui du Griffon par RTD et Nexter. Le GME sera basé à Satory, dans des bureaux dédiés de 700 m2 et organisés pour du travail en plateaux.

 

Communalités ?

 

Les deux véhicules seront dotés de briques technologiques communes : vétroniques, pneumatiques, systèmes d’armes (tourelleau…). Mais il s’agit bien de deux véhicules fondamentalement différents. L’un est un char léger et l’autre un transporteur multi-fonctions.

 

LE VBMR Griffon (crédits: Thales/Nexter/RTD)

LE VBMR Griffon (crédits: Thales/Nexter/RTD)

 

Le Griffon, 6X6 de la classe des 24,5 tonnes PTAC (réserve de masse de 1,5 tonne) sera décliné en plusieurs versions grâce à des kits additionnels (génie, PC, artillerie, Medevac….). Il sera doté d’un tourelleau de 7.62 ou 12.7 mm. Remplaçant les VAB, le besoin total est de 1722, dont les premiers seront livrés avant la fin de la période LPM (2018-2019). Un VBMR 4X4 léger (classe des 10 tonnes) sera acquis sur étagère à l’horizon 2021.

 

L’EBRC Jaguar (Thales/Nexter/RTD)

L’EBRC Jaguar (Thales/Nexter/RTD)

 

Le Jaguar, remplaçant des AMX10RC et ERC90 Sagaie, sera lui aussi un 6X6 mais basé sur un châssis différent (l’écart des essieux n’est pas le même que sur le VBMR). Avec un PTAC de 25 tonnes (700 kg de réserve) , il sera le char léger de l’armée de terre, alliant puissance de feu (missiles MMP), protection et mobilité. La tourelle habitée 2 hommes met en œuvre le tout nouveau calibre de 40 mm CTA (Cased Telescoped), très innovant et compact, il permet une élévation à 45°. Il sera propulsé par un moteur RTD 490 chevaux contre 400 pour le Griffon, soit un rapport poids/puissance de près de 20 chevaux la tonne. 248 Jaguar doivent être commandés.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:56
Présentation du programme Scorpion (video - Armée de Terre)


5 déc. 2014  Armée de Terre

 

Intégré dans le projet armée de Terre 2020, SCORPION vise à renouveler, à compter de 2018, les capacités médianes du combat de contact autour de deux plateformes : le VBMR (Véhicule Blindé Multi Rôle) GRIFFON et l’EBRC (Engin Blindé de Reconnaissance et de Combat) JAGUAR. Ce projet cible également l’unique système d’information du combat SCORPION (SICS) pour la mise en réseau de tous les systèmes produisant un effet tactique sur le terrain.
SCORPION intègre également la rénovation du char LECLERC et prend en compte d’emblée (facteur innovant) le système de préparation opérationnelle (simulation) et le soutien.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:55
Les risques d’obsolescence dans les équipements militaires liés au règlement REACH

 

par Patrice Lefort-Lavauzelle - AEPD

REACh est le règlement européen n°1907/2006 sur l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et les restrictions des substances chimiques.

REACh rationalise et améliore l’ancien cadre règlementaire de l’Union européenne sur les produits chimiques. La base industrielle et technologique de défense (BITD) est particulièrement touchée par ce règlement qui vise un nombre toujours plus important de substances dangereuses.

Les principaux objectifs de REACh sont d’assurer un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l’environnement contre les risques liés aux substances chimiques, de promouvoir des méthodes d’essais alternatives et de renforcer la compétitivité et l’innovation en incitant à rechercher de nouvelles substances moins nocives pour la santé et l’environnement.

Les principales obligations prévues par REACh sont :

- La procédure d’enregistrement pour les fabricants et importateurs.

- La procédure d’évaluation.

- La procédure d’autorisation.

- La procédure de restriction.

- La transmission d’information tout au long de la chaine d’approvisionnement.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:35
Nguyen Tan Dung rend visite à la Compagnie générale Ba Son

Le PM Nguyen Tan Dung rend visite à la Compagnie générale Ba Son. Source: VNA

 

07/12/2014 Vietnam+

 

Le Premier ministre Nguyen Tan Dung a rendu visite samedi à la Compagnie générale Ba Son relevant du ministère de la Défense, l'un des chantiers navals de l'armée qui a achevé la construction de deux corvettes russes Molniya 1241.8, et en construit quatre autres actuellement.

 

Le succès de la construction de ces corvettes Molniya a marqué un jalon important de l'histoire du secteur de la construction navale militaire et, plus généralement, de l'industrie de la défense du Vietnam, a estimé M. Nguyen Tan Dung. Cela prouve que le Vietnam peut maîtriser totalement les technologies et techniques modernes en ce domaine, a-t-il souligné.

 

Nguyen Tan Dung rend visite à la Compagnie générale Ba Son

Il a également annoncé que le Parti, l'Etat, le gouvernement et le ministère de la Défense préconisent de développer l'industrie nationale de la défense afin d'élever la combatitivité de l'armée, notamment des armées navale et aérienne, et ce, au service de l'édification d'une armée révolutionnaire régulière, bien exercée et de plus en plus moderne.

 

Afin de maintenir la paix et la stabilité, nous devons nous affermir sur le plan politique, de l'économie et de la défense en développant une industrie de la défense et en maîtrisant progressivement les technologies militaires modernes, a-t-il souligné. -VNA

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 07:55
Défense. Thales : un nouveau marché pour Cholet

 

07 décembre 2014 Ouest-France Entreprises

 

La conception et la fabrication d'engins blindés sont attribuées à un groupement comprenant Thales.

 

La nouvelle a été annoncée par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, hier lors de son déplacement en Isère. A l'occasion de sa visite à la 27e brigade d'infanterie de montagne à Varces, il a remis le marché EBMR (Engin blindé multi-rôles) aux présidents du GME (groupement momentané d'entreprises) formé par les sociétés françaises Nexter Systems, Renault Trucks Défense et Thales, dans le cadre du programme Scorpion. La chaîne logistique sera gérée sur le site de Thales à Cholet, spécialisé dans les télécommunications de défense.

 

2 000 véhicules à partir de 2018

 

Ce marché « couvre toutes les phases d'un programme d'armement, du développement au soutien logistique en unité en passant par la qualification et la fabrication des matériels. Le GME s'engage sur les performances intrinsèques des matériels sur le long terme ainsi que sur la disponibilité opérationnelle des véhicules en service », explique Thales dans un communiqué. Les engins concernés, le véhicule blindé multi-rôles Griffon et l'engin blindé de reconnaissance et de combat Jaguar, remplaceront des véhicules « fabriqués dans les années 70 et 80 et utilisés intensivement par l'armée de Terre sur tous les théâtres d'opération depuis trente ans ».

 

Ce programme, « structurant pour Nexter, RTD et Thales ainsi que pour tout le tissu industriel français irrigué par les commandes de sous-traitance du GME permettra la création d'un millier d'emplois dans sa phase de développement et de 1 700 emplois dans sa phase de production », assure Thales. Près de 2 000 véhicules, et tous les moyens de soutien logistique associés, doivent être livrés aux forces armées à partir de 2018.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 21:56
Jean-Yves Le Drian a annoncé le lancement du programme Scorpion

 

05/12/2014 DGA

 

La Loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit l’autonomie stratégique de la France pour notre futur modèle d’armée. Pour satisfaire à cette exigence, le renforcement des capacités opérationnelles de nos forces est prévu à travers notamment, pour l’armée de terre, le programme d’armement Scorpion.

 

À l’occasion de sa visite à la 27e brigade d’infanterie de montagne à Varces (Isère), Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a confié aux industriels Nexter, Renault Trucks Défense (RTD) et Thales, la réalisation de près de 2 000 engins blindés dans le cadre du programme Scorpion, en présence de Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement et du général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre. Il s’agit des deux premières opérations du programme Scorpion (qui comprend six opérations au total) pour un montant de 752 millions d’euros.

Lors de son adresse aux forces à Varces, le ministre a déclaré : « Le travail remarquable qui a déjà été mené me permet aujourd’hui de lancer le programme en toute sérénité. J’en avais pris l’engagement au salon Eurosatory 2014 : j’ai maintenant le plaisir de remettre aux cotraitants Nexter, Thales et Renault Trucks Défense, le marché couvrant la réalisation des véhicules blindés multi-rôles et de  l’engin blindé de reconnaissance et de combat. »

Pendant la phase de développement, le plan de charge de ce contrat représentera près de 1 000 emplois directs hautement qualifiés. Il sera de plus de 1 700 emplois directs en phase de production.

Le programme Scorpion permettra à l’armée de terre de moderniser, à partir de 2018, ses Groupements tactiques interarmes (GTIA). Ces derniers, qui doivent faire face à tous les types de combat, verront leur gamme médiane renouvelée, autour de deux engins de combat. L’intégration des capacités du GTIA sera faite par un unique moyen d’information et de communication. Soutenable d’emblée, Scorpion intègre également la rénovation future du char Leclerc et le système de préparation opérationnelle (notamment avec la simulation embarquée).

 

Préparé par la Direction générale de l’armement (DGA), le marché comprend :

  • le développement et l’acquisition de 1 722 Véhicules blindés multi rôles (VBMR), baptisés Griffon, destinés à remplacer les Véhicules de l’avant blindé (VAB) ;
  • le développement et l’acquisition de 248 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC), baptisés Jaguar, destinés à remplacer les chars légers AMX10RC et Sagaie, ainsi que les VAB HOT ;
  • l’acquisition des systèmes de soutien et de formation associés.

Conformément à la Loi de programmation militaire, la livraison des premiers VBMR est prévue en 2018, celle des premiers EBRC en début de période suivante.

Outre Nexter, Thales et RTD, le programme fait aussi intervenir le groupe Safran pour l’optronique, et pour l’armement de l’EBRC, CTA International pour le canon de 40 mm CTA et MBDA pour le Missile moyenne portée (MMP).

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 08:55
Les 10ième assises de l’économie de la mer

 

04/12/2014 Sources : Marine nationale

 

Les 10ème assises de l’économie de la mer se sont déroulées les 2 et 3 décembre à Nantes sous la présidence du premier ministre Manuel Valls. Le chef d’état-major de la Marine y participait, la marine étant un acteur incontournable de l’économie maritime.

 

L’amiral Rogel  a pris part à une table ronde  sur le thème «Industrie, forces navales: la place militaire de la France sur l’océan mondial». Dans un contexte de redistribution des puissances maritimes, il a rappelé que la Marine nationale  est une marine opérationnelle, hauturière qui agit en permanence sur toutes les mers et qui relève les défis présents et futurs.

 

Pour cette dixième édition, la présence de nombreux acteurs du monde de la mer a confirmé le rôle essentiel de puissance maritime de la France. Le Premier ministre  a ainsi rappelé: «…Mettre la mer au cœur de notre agenda politique, faire suivre les intentions d’actes concrets, toujours s’engager pour défendre nos intérêts, c’est vouloir le meilleur pour la France, vouloir renforcer sa place dans la monde. C’est penser notre avenir et construire notre puissance.».

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:56
Annonce du premier marché du programme SCORPION

 

05/12/2014 Armée de Terre

 

Le 5 décembre 2014, à l’occasion de sa visite à  la 27e brigade d’infanterie de montagne à Varces, Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé le premier marché du nouveau programme de l’armée de Terre, SCORPION, qui tend à moderniser les capacités de combat médianes du groupement tactique interarmes.

 

«  La modernisation et le renouvellement des équipements de nos forces de contact sont une nécessité pour le maintien de nos capacités d’action » a indiqué Monsieur Le Drian.

 

Intégré dans le projet armée de Terre 2020, le programme SCORPION vise donc à renouveler, à compter de 2018, les capacités médianes du combat de contact autour de deux plateformes  : le VBMR (véhicule blindé multi rôle) GRIFFON et l’EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) JAGUAR. Ce projet cible également l’unique système d’information du combat SCORPION (SICS) pour la mise en réseau de tous les systèmes produisant un effet tactique sur le terrain.

SCORPION intègre aussi la rénovation du char Leclerc et prend en compte d’emblée (facteur innovant) le système de préparation opérationnelle (simulation) et le soutien.

 

4 axes majeurs fondent les principes de ce projet  :

    Optimiser les capacités médianes de combat des GTIA engagés au contact direct de l’adversaire  grâce à une amélioration de la protection, de la mobilité, de l’autonomie et de l’agilité tactique qui concourent à l’efficacité opérationnelle ainsi qu’à l’optimisation de la préparation opérationnelle.

    Renouveler les plateformes de combat majeures des GTIA en recherchant un maximum de communalités entre le VBMR et l’EBRC tout en maintenant les capacités du char de combat Leclerc.

    Mettre en cohérence les capacités du GTIA en fédérant les plateformes et les combattants autour d’un unique système d’information et de communication (SICS), qui permettra le partage immédiat de l’information, le combat collaboratif et l’optimisation de la préparation opérationnelle.

    Garantir un système de soutien optimisé en développant des systèmes modulaires pour réduire l’empreinte logistique sur les théâtres

 

Performances, système de préparation opérationnelle innovant et réaliste, soutien performant et optimisé dès sa conception et combat de contact intégré et réactif  ; autant d’éléments permettront une montée en puissance cohérente et inscrite dans le projet de l’armée de Terre, prévu en deux étapes  : SCORPION étape 1 de 2014 à 2025 et SCORPION étape 2 à partir de 2023.

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:55
Attribution du marché EBMR Scorpion

 

05.12.2014 ACMAT
 

Ce vendredi 5 décembre, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a remis le marché EBMR (Engin Blindé Multi-Rôles) aux présidents du GME* : Stefano Chmielewski - RENAULT TRUCKS Defense, Philippe Burtin - Nexter Systems, et Philippe Logak - Thales. Ce fut également le temps d’officialisation et d’annonce des noms des deux nouveaux véhicules : GRIFFON pour le VBMR et JAGUAR pour l’EBRC.

EBMR 02

De gauche à droite : Laurent Collet-Billon,DGA, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense,Général Bosser, CEMAT, Stefano Chmielewski- President Renault Trucks Defense,Philippe Burtin – PDG Nexter System, Philippe Logak – President Thales

 

Au titre du marché EBMR, le Véhicule Blindé Multi Rôles GRIFFON et l’Engin Blindé de Reconnaissance et de Combat JAGUAR remplaceront respectivement d’une part les VAB, et d’autre part les AMX10RC, les ERC Sagaie et les VAB Hot du segment dit médian, fabriqués dans les années 70 et 80 et utilisés intensivement par l’armée de Terre sur tous les théâtres d’opération depuis trente ans.

EBMR 03

 Marc Chassillan présente le GRIFFON au Ministre

 

EBMR 09

De gauche à droite : Marc Chassillan – Directeur du Marketing, des Coopérations Industrielles et de la Communication Externe – RTD ; Jean-François PELLARIN – Directeur du projet EBMR, Nexter ; Ingénieur général de l'armement François BOUCHET, directeur de l’UMTER ;Hubert De-Pontaud : Commercial Thales

 

EBMR 07

Ingénieur en chef de l’armement Laurent Barraco, directeur du programme d’armement SCORPION, DGA

 

EBMR 08

Colonel Rey – chef de l’Etat-major de l’Armée de Terre, officier de programme SCORPION

 

EBMR 06

 

Le marché couvre toutes les phases d’un programme d’armement, du développement au soutien logistique en unité en passant par la qualification et la fabrication des matériels. Le GME s’engage sur les performances intrinsèques des matériels sur le long terme ainsi que sur la disponibilité opérationnelle des véhicules en service.

EBMR 10

 

Le concept même de Scorpion permet d’envisager la création d’offre à trois niveaux :

  • système de systèmes avec livraison clé en main d’unités opérationnelles constituées (véhicules, système d’entraînement, système d’informations, moyens de communication, munitions, SLI),
  • véhicules proposés avec différentes options,
  • et enfin technologies ou sous-systèmes. Par exemple : la tourelle 40CTA du JAGUAR peut être montée sur d’autres châssis que celui du JAGUAR, la vétronique commune Scorpion qui est indépendante de la plateforme et qui peut ainsi équiper les autres véhicules à venir de Scorpion ou les véhicules existants de l’Armée de Terre.

EBMR 04

EBMR 05

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 13:40
Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

 

MOSCOU, 4 décembre - RIA Novosti

 

La Russie attend la réponse de la France concernant la livraison des Mistral d'ici fin de l'année, a annoncé jeudi aux journalistes le conseiller du président russe pour la coopération technico-militaire, Vladimir Kojine.

 

"J'espère que nous obtiendrons leur réponse définitive d'ici la fin de l'année. Pour le moment, tout est préliminaire. Nous calculons la somme, elle est assez importante, s'agissant de milliards", a déclaré le conseiller, ajoutant que l'appel en justice, le cas échéant, serait dirigé vers la Cour Européenne d'Arbitrage.

 

"Seulement l'année prochaine", a précisé le responsable interrogé sur la date de l'appel.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:35
Chine : L’industrie de la défense, moteur de croissance

 

03.12.2014 Par Philippe Barret – lenouveleconomiste.fr

 

Officiellement, le budget militaire de la Chine est de 130 milliards de dollars. Mais certains experts occidentaux y voient une sous-évaluation délibérée et l’estiment à 300 milliards de dollars.

 

À la fin des années 1990, l’Onu avait encouragé la Chine à convertir une partie de la production de ses entreprises de défense vers le civil. Et cet encouragement a été suivi d’effet. Les entreprises militaires chinoises ont volontiers consenti à cette réorientation partielle de leurs activités : autant de chiffre d’affaires, autant de bénéfices en plus.

Ce qui est en cause aujourd’hui, c’est la participation d’entreprises privées à la production de matériels militaires. C’est ainsi que le ministère de la Défense a invité les entreprises privées à soumettre leurs propositions à 108 appels, portant notamment sur les processeurs de données, les positionnements sans fils à courte distance, les avions d’alerte précoce et les simulateurs d’entraînement.

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:30
Les EAU créent un Emirates de la défense, dirigé par l'ancien patron de Thales Luc Vigneron

 

03 décembre 2014, Usine Nouvelle

 

Les Emirats arabes unis (EAU) ont annoncé le 2 décembre la fusion de plusieurs sociétés publiques de défense pour créer une entreprise intégrée de services et de construction baptisée Emirates Defence Industries Company (Edic).

 

Les Emirats Arabes Unis créent un nouveau groupe industriel dédié à la défense. Luc Vigneron, l'ancien PDG du groupe français Thales, prendra la direction de cette nouvelle entité, selon l'agence officielle WAM. Edic (Emirates Defence Industries Company) rassemblera 11 sociétés issues des filiales d'entreprises publiques d'investissement appartenant à Mubadala Development Company, Tawazun Holding et Emirates Advanced Investment Group dans la première phase d'intégration. Plusieurs autres filiales industrielles de Mubadala et Tawazun sont à l'étude pour la deuxième phase d'intégration, qui sera lancée début 2015, a ajouté l'agence.

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 11:50
Perquisitions en Allemagne chez Airbus DS

 

03/12 Jean-Philippe Lacour / Correspondant à Francfort – LesEchos.fr

 

Le parquet de Munich a ouvert une enquête sur des soupçons de corruption active dans le cadre de grands contrats avec la Roumanie et l’Arabie-Saoudite devant revenir à la division défense et aérospatiale d’Airbus

 

Airbus est à nouveau confronté à un passé sulfureux. Après une affaire de délit d’initié en cours qui frappe plusieurs hauts dirigeants de l’ancien groupe EADS, on a appris mercredi que le parquet de Munich avait ouvert une enquête sur des soupçons de corruption active dans le cadre de grands contrats avec la Roumanie et l’Arabie-Saoudite devant revenir à la division défense et aérospatiale d’Airbus. Des perquisitions ont été effectuées dans plusieurs endroits de Bavière.

 

Les faits remonteraient en Arabie Saoudite à l’année 2009. Des fonctionnaires auraient reçu des pots-de-vin en millions d’euros en marge de l’attribution de contrats portant sur des dispositifs de sécurité de haute technologie pour surveiller les frontières longues de 9.000 kilomètres dans le désert, les montagnes et la mer. Le contrat saoudien et celui en Roumaine portent sur 1,8 milliards d’euros, selon un porte-parole d’Airbus. Des perquisitions ont été effectuées dans plusieurs locaux d’Airbus en Bavière de même qu’à des domiciles privés, a rapporté mercredi le quotidien Süddeutsche Zeitung, sans citer ses sources. La justice est sur la pistes de possibles fraudes depuis l’année 2013, a indiqué mercredi un membre du parquet de Munich, confirmant les perquisitions.

 

Dossiers de plusieurs groupes de défense

 

La justice allemande se montre en ce moment active dans des affaires de malversations liées à des groupes de défense. Les allemands Rheinmetall et Krauss-Maffei-Wegmann ont aussi eu, dans d’autres dossiers, des visites dans leurs locaux d’enquêteurs de la brigade policière. Airbus lui-même est parallèlement visé dans une affaire de pots-de-vin prétendument versés lors de la vente d’avions de chasse Eurofighter à l’Autriche pour plus d’1,5 milliard d’euros.

 

Airbus n’est pas visé en tant que société dans l’enquête sur les contrats de dispositifs de sécurité. Les personnes soupçonnées seraient moins d’une dizaine, indiquait mercredi le parquet munichois. Le matériel saisi lors des perquisitions ayant eu lieu en octobre doit maintenant être analysé par la justice. Airbus se borne à dire qu’il soutient l’action de la justice et qu’il mène sa propre enquête

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 08:57
Cinq milliards d'euros pour moderniser l'armée de terre

 

05/12/2014 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, notifie aujourd'hui le premier contrat à Thales, Nexter et RTD.

 

Moderniser, optimiser et numériser. L'armée de terre engage un vaste mouvement de renouvellement de ses matériels et de ses systèmes d'information et de communication. En déplacement à Varces (Isère), Jean-Yves Le Drian donne, ce vendredi 5 décembre, le coup d'envoi du programme Scorpion, dont la phase 1 représente 5 milliards d'euros d'investissements.

 

Le ministre de la Défense va notifier un premier contrat de 752 millions à un groupement composé de Nexter, Thales et Renault Trucks Defense (RTD), qui enclenchera le développement de deux nouveaux engins. Le premier, le véhicule blindé multirôle (VBMR), remplacera progressivement le VAB, le véhicule à tout faire des fantassins. Le second, l'engin blindé de reconnaissance de combat (EBRC), succédera aux chars légers AMX-10 RC et Sagaie. Ces matériels sont à bout de souffle après quarante ans de bons et loyaux services. «Nous sommes arrivés à la limite mécanique de ces matériels, dont les coûts de maintenance explosent et dont les taux de disponibilité sont souvent sous le seuil critique», souligne un colonel de l'armée de terre. Les blindés sont ultrasollicités sur les théâtres d'opération où sont déployés 8 300 militaires français.

 

Les industriels doivent livrer les premiers blindés à partir de 2018, afin que 92 VBMR soient en service d'ici à la fin de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Nexter, Thales et RTD se sont engagés sur un prix fixe, un calendrier, des coûts de maintenance, ainsi qu'une grande modularité. Le VBMR, un blindé de la classe des 20-25 tonnes, sera décliné en six versions et pourra passer de l'une à l'autre - d'un véhicule de transport de troupes en engin sanitaire - grâce à des «kits» amovibles. Un VBMR léger, un 4 × 4 de la classe des 10 tonnes, dédié aux unités de renseignement, sera aussi développé.

 

La phase 1 de Scorpion s'ouvre après dix ans d'études

 

Autre progrès pour les militaires, la simplification des opérations de maintenance. Les véhicules sont conçus pour être entretenus et réparés rapidement sur les théâtres d'opération, sans qu'il soit besoin de retourner à l'usine. Les deux blindés ont aussi des composants communs tels que l'optronique, les pneumatiques, la boîte de vitesses, etc. Ils sont adaptés aux besoins des conflits modernes. Protégés des bombes artisanales (ied), ils pourront rouler pendant 800 km sans se ravitailler et ils disposeront d'une autonomie au combat de 72 heures, contre 24 heures aujourd'hui. Les industriels ont pris des engagements sur un taux de disponibilité moyen de 80 % et même de 95 % pour les véhicules envoyés en opérations extérieures (Opex), contre 50 % pour les VAB aujourd'hui.

 

Après ce premier contrat, d'autres notifications sont prévues avant la fin de la LPM 2014-2019, notamment la rénovation de 200 chars d'assaut Leclerc, à partir de 2018. La phase 1 de Scorpion s'ouvre après dix ans d'études et 200 millions d'euros investis pour «dérisquer» certains pans du programme. Quant à la seconde phase, son déroulement et son financement sont reportés à la prochaine LPM (2020-2025). Au total, Scorpion doit permettre à l'armée de terre de disposer de 200 chars lourds rénovés, 2 700 blindés multirôle et de combat, ainsi qu'un système d'information à haut débit unifié.

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 12:55
Yves Barillé, nouveau directeur de la Communication d’Airbus Hélicopters

 

03.12.2014 Aerobuzz.fr
 

Yves Barillé est le futur directeur de la Communication d’Airbus Helicopters. Après sa prise de fonction au mois de mars 2015, il sera hiérarchiquement rattaché à Guillaume Faury, président et directeur général d’Airbus Helicopters. Il dirigera alors l’ensemble des activités de communication internes et externes d’Airbus Helicopters. Yves Barillé était directeur de la Communication Groupe chez le missilier international MBDA depuis mars 2008.

Âgé de 48 ans, M. Barillé a débuté sa carrière en 1991 au siège central du groupe Aerospatiale avant de rejoindre à Toulouse la direction de la Communication interne d’Aerospatiale Airbus en 1992. Entré chez Matra BAe Dynamics en 2000, il arrive pour préparer l’intégration des deux entreprises qui formeront MBDA en 2001. Avant d’accéder au poste de directeur de la Communication Groupe chez MBDA, M. Barillé avait été directeur de la Communication interne Groupe et directeur adjoint de la Communication.

Le nouveau directeur de la Communication d’Airbus Helicopters succède à Cécile Vion-Lanctuit, qui a rejoint Bombardier Transport.

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 17:50
Galileo Satellite Recovered and Transmitting Navigation Signals

 

Dec 03, 2014 defense-aerospace.com

(Source: European Space Agency; issued Dec 03, 2014)

 

Europe’s fifth Galileo satellite, one of two delivered into a wrong orbit by VS09 Soyuz-Fregat launcher in August, has transmitted its first navigation signal in space on Saturday 29 November 2014. It has reached its new target orbit and its navigation payload has been successfully switched on.

A detailed test campaign is under way now the satellite has reached a more suitable orbit for navigation purposes.

 

Recovery

The fifth and sixth Galileo satellites, launched together on 22 August, ended up in an elongated orbit travelling up to 25 900 km above Earth and back down to 13 713 km.

A total of 11 manoeuvres were performed across 17 days, gradually nudging the fifth satellite upwards at the lowest point of its orbit.

As a result, it has risen more than 3500 km and its elliptical orbit has become more circular.

 “The manoeuvres were all normal, with excellent performance both in terms of thrust and direction,” explained Daniel Navarro-Reyes, ESA Galileo mission analyst.

 “The final orbit is as we targeted and is a tribute to the great professionalism of all the teams involved.”

The commands were issued from the Galileo Control Centre by Space Opal, the Galileo operator, at Oberpfaffenhofen in Germany, guided by calculations from a combined flight dynamics team of ESA’s Space Operations Centre, ESOC, in Darmstadt, Germany and France’s CNES space agency.

The commands were uploaded to the satellite via an extended network of ground stations, made up of Galileo stations and additional sites coordinated by France’s CNES space agency.

Satellite manufacturer OHB also provided expertise throughout the recovery, helping to adapt the flight procedures.

Until the manoeuvres started, the combined ESA–CNES team maintained the satellites pointing at the Sun using their gyroscopes and solar sensors. This kept the satellites steady in space but their navigation payloads could not be used reliably.

In the new orbit, the satellite’s radiation exposure has also been greatly reduced, ensuring reliable performance for the long term.

 

A suitable orbit

The revised, more circular orbit means the fifth satellite’s Earth sensor can be used continuously, keeping its main antenna oriented towards Earth and allowing its navigation payload to be switched on.

Significantly, the orbit means that it will now overfly the same location on the ground every 20 days. This compares to a normal Galileo repeat pattern of every 10 days, effectively synchronising its ground track with the rest of the Galileo constellation.

 

The navigation test campaign

The satellite’s navigation payload was activated on 29 November, to begin the full ‘In-Orbit Test’ campaign. This is being performed from ESA’s Redu centre in Belgium, where a 20 m-diameter antenna can study the strength and shape of the navigation signals at high resolution.

“First, the various payload elements, especially the Passive Hydrogen Maser atomic clock, were warmed up, then the payload’s first ‘signal in space’ was transmitted,” said David Sanchez-Cabezudo, managing the test campaign.

“The satellite-broadcast L-band navigation signal is monitored using the large antenna at Redu, with experts from OHB and Surrey Satellite Technology Ltd – the payload manufacturer, based in Guildford, UK – also on hand to analyse how it performs over time.”

The first Galileo FOC navigation signal-in-space transmitting in the three Galileo frequency bands (E5/E6/L1) was tracked by Galileo Test User Receivers deployed at various locations in Europe, namely at Redu (B), ESTEC (NL), Weilheim (D) and Rome (I). The quality of the signal is good and in line with expectations.

The Search And Rescue (SAR) payload will be switched on in few days in order to complement the in-orbit test campaign.

 

The way forward

The same recovery manoeuvres are planned for the sixth satellite, taking it into the same orbital plane but on the opposite side of Earth.

The decision whether to use the two satellites for Navigation and SAR purposes as part of the Galileo constellation will be taken by the European Commission based on the test results.

 

About Galileo

 

Galileo is Europe’s own global satellite navigation system. It will consist of 30 satellites and their ground infrastructure.

The definition phase and the development and In-Orbit Validation phase of the Galileo programme were carried out by the European Space Agency (ESA) and co-funded by ESA and the European Union. This phase has created a mini-constellation of four satellites and a reduced ground segment dedicated to validating the overall concept.

 

The four satellites launched during the IOV phase form the core of the constellation that is being extended to reach Full Operational Capability (FOC).

 

The FOC phase is fully funded by the European Commission. The Commission and ESA have signed a delegation agreement by which ESA acts as design and procurement agent on behalf of the Commission.

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 13:50
Raytheon establishes UK Cyber Innovation Centre

 

UXBRIDGE, England, Dec. 2, 2014 /Raytheon

 

New cyber research, development and testing centre brings jobs to UK and extends the reach of Raytheon's network of cyber centres

 

Raytheon Company (NYSE: RTN) is broadening its network of cyber research capability globally with the creation of a Cyber Innovation Centre (CIC) based in the South-West of England. The centre continues Raytheon's investment and growth in the UK and will provide development and test capability against current and emerging global cybersecurity threats. The centre is expected to open soon, housing over 100 cyber specialists who will work with a wide range of governmental and commercial customers to solve their complex cybersecurity challenges.

Operating as a research, development and innovation hub, the CIC will enable Raytheon to work with its partners on projects and demonstrations while extending the company's deep cyber expertise to other international locations. The facility joins Raytheon's global network of cyber centres and will focus on cyber and information assurance projects utilising the company's decades of experience, nation-scale capability and global partnerships.

"The new facility marks a significant investment of financial and intellectual capital for Raytheon in the UK, and continues the growth and capability expansion of our intelligence and security business," said Richard Daniel, chief executive, Raytheon UK. "Our end-to-end cyber capabilities include cyber defence solutions to address insider threats, counter intelligence, data analytics and secure information sharing. Raytheon's CIC will partner with field experts, academia and prime contractors to provide leading software development and vulnerability research services to help customers become resilient and operate with confidence in cyber space."

Raytheon will provide its expertise in detecting internal and external threats to information technology systems and deliver rapid threat response, advanced persistent threat defence, as well as business processes to address cyber threats. While providing a broader global cybersecurity capability, the centre is expected to have a benefit to the UK by helping to develop a workforce with high-demand skills and expertise in the growing cyber sector.

"The cyber threat extends globally and the opportunities for innovative solutions are global as well," said Lynn Dugle, president, Raytheon's Intelligence, Information and Services business. "The UK Cyber Centre expands Raytheon's network of global cyber capability and innovation centres while tapping into UK's strong talent pool as we defend some of the world's most sophisticated networks against very complex threats."

 

About Raytheon UK
Raytheon UK is a subsidiary of Raytheon Company. It is a prime contractor and major supplier to the UK Ministry of Defence and has developed strong capabilities in mission systems integration in defence, national security and commercial markets. Raytheon UK also designs, develops and manufactures a range of high-technology electronic systems and software at facilities in Harlow, Glenrothes, Uxbridge, Waddington and Broughton.

 

About Raytheon
Raytheon Company, with 2013 sales of $24 billion and 63,000 employees worldwide, is a technology and innovation leader specializing in defense, security and civil markets throughout the world. With a history of innovation spanning 92 years, Raytheon provides state-of-the-art electronics, mission systems integration and other capabilities in the areas of sensing; effects; and command, control, communications and intelligence systems; as well as cyber security and a broad range of mission support services. Raytheon is headquartered in Waltham, Mass. For more about Raytheon, visit us at www.raytheon.com and follow us on Twitter @Raytheon.

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 13:30
Lockheed Martin Joins Israel's Cyberspark Intiative

 

Dec 2, 2014 ASDNews Source : Lockheed Martin

 

Lockheed Martin will join EMC, Jerusalem Venture Partners (JVP) and BGN Technologies as partner in the CyberSpark Industry Initiative, a non-profit organization established to enhance government-private sector collaboration in Israel and the wider international technology community through its cyber center, based at the Advanced Technologies Park, Beer-Sheva.

 

The CyberSpark Industry Initiative serves as a coordinating body for joint cyber industry activities with various government agencies, the Israel Defence Force (IDF) and academia.

 

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