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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:55
Dijon, carrefour d’unités et d’entreprises

Atelier d’optronique de « Sagem Defense Security »

 

28/05/2014 Sources : DPSD

 

Le poste de Dijon à un carrefour d’unités militaires et d’entreprises de défense

 

Situé en plein centre de la capitale régionale, le poste PSD de Dijon a une zone de responsabilité couvrant l’ensemble de la Bourgogne…

 

Classée au 1er rang en tant que carrefour pour son réseau routier, fluvial et ferroviaire et au 6ème rang des régions françaises pour sa superficie, la Bourgogne est composée des départements de la Cote d’Or, de l’Yonne, de la Nièvre et de la Saône et Loire et se distingue comme étant une région de contact et de passage entre la région parisienne, le couloir rhodanien, la région Centre, la région Auvergne, la Franche Comté et la Champagne.

 

Subordonné à la direction zonale de Metz, le PPSD de Dijon rayonne ainsi sur une trentaine d’implantations militaires telles que la base aérienne 102, le lycée militaire d’Autun, la BPIA (base pétrolière interarmées du service des essences des armées - SEA) de Chalon sur Saône et le 511ème RT (régiment du train) d’Auxonne.

 

Les principales thématiques suivies par le poste restent avant tout liées à la subversion externe.

 

 

En outre, la région se démarque par son dynamisme industriel et économique et le poste est donc amené à suivre une vingtaine d’entreprises à temps complet.

 

Le panorama des sociétés va de la sidérurgie lourde à la réalisation d’aciers spéciaux, ou de turbines de sous-marins, à des prestataires de services ainsi que des sociétés aux technologies innovantes (optronique, robotique, informatique). La région possède ainsi un potentiel technologique, tant en production qu’en Recherche & Développement (les ISD réalisent des sensibilisations, apporte leur conseil et leur expertise etc.). En effet, pour beaucoup d’entreprises au rayonnement international et disposant de nombreux contrats avec l’étranger, les tentatives de prédation sont nombreuses…

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:50
Le général de Villiers participe aux comités militaires de l’UE et de l’OTAN

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Les 20 et 21 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) a participé pour la première fois aux réunions des chefs d’état-major de l’Union européenne et de l’OTAN, qui se déroulent régulièrement à Bruxelles.

 

Le comité militaire de l’Union européenne (CMUE) est une enceinte de consultation et de coopération militaire entre les Etats membres de l’Union européenne. Les chefs d’état-major des armées de chacun des pays membres s'y retrouvent pour étudier les questions relevant du domaine de la prévention des conflits et de la gestion des crises. Le 20 mai, leurs discussions ont ainsi  porté sur les opérations militaires et civiles en cours de l’Union européenne, sur les suites du sommet européen de décembre 2013, ainsi que sur la situation en Ukraine.

 

Le lendemain, lors de la 168ème réunion du comité militaire en session des chefs d’état-major de la défense (CEMD) de l’OTAN, le CEMA a pris part aux échanges qui étaient principalement centrés sur les opérations de l’OTAN et la préparation du sommet de Newport en 2014. La situation en Ukraine et les mesures de réassurances mises en œuvre par l’Alliance ont également été au centre des discussions. À cette occasion, le général de Villiers a retrouvé le général d’armée aérienne américain Philip Mark Breedlove, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), ainsi que le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié Transformation (ACT), deux officiers généreux qu''il avait reçu quelques semaines auparavant pour   partager avec eux son appréciation de la situation sécuritaire.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 mai 2014, l’équipe TACP (Tactical air control party) du détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) n°4 basé à Tombouctou a mené une instruction sur la création d’une zone de poser d’hélicoptère (ZPH) au profit du bataillon burkinabè de la MINUSMA.

 

Appuyé par le FAC (Forward Air Controller) de l’équipe TACP, le chef de mission burkinabè a étudié la cartographie et pris en compte les différents facteurs environnementaux et tactiques afin de déterminer la zone la plus propice au décollage et à l’atterrissage d’un hélicoptère de manœuvre.

 

Une fois la ZPH balisée et sécurisée, un hélicoptère MI-8 de la MINUSMA s’est annoncé par radio pour la validation pratique de la zone. L’échange radio en anglais entre le chef de section burkinabè et le pilote s’est parfaitement déroulé, sous l’expertise du FAC du DLAO 4. L’hélicoptère a pu se poser et redécoller sans difficulté.

 

Le désert malien est connu pour ses élongations et la mauvaise praticabilité de ses pistes. Savoir créer une ZPH de circonstance est donc nécessaire, notamment en cas d’urgence médicale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabèMali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Le Prairial en entraînement avec la marine chinoise

 

28/05/2014 Sources : Marine nationale

 

Le 22 mai, la frégate de surveillance Prairial a été reçue par la flotte du nord de la Marine chinoise au port de Qingdao après avoir été escortée depuis l’entrée dans les eaux territoriales par le destroyer Shijiazhuang, son bâtiment hôte. Une délégation de 100 marins chinois est venue accueillir le bâtiment français. C’est la seconde escale pour le Prairial en Chine Occidentale (la dernière remonte à 1999), la septième escale française depuis 1987.

 

La France est la seule nation européenne à être présente chaque année dans toutes les zones du Pacifique dont les mers de Chine à se rendre aussi régulièrement (au moins une fois par an) en Chine.

 

Le commandant s'est entretenu avec l’Amiral Yuan Yubai, commandant adjoint de la flotte du Nord à Qingdao, qui s’est rendu à bord le 23 au soir en présence de Son Excellence Madame Sylvie Bermann, Ambassadeur de France en Chine.

 

Cette relâche opérationnelle intervient un mois après l’adoption du Code for Unplanned Encounters at Sea (CUES) par le Western Pacific Naval Symposium (WPNS) qui s’est tenu à Qingdao du 21 au 23 avril 2014 et auquel le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone maritime du Pacifique (ALPACI) avait participé. Ce code, en pourparlers depuis 1998, propose un langage commun, utilisable par radio, entre les navires de guerre des pays membres lors des rencontres fortuites à la mer. Après 15 ans d’examen, la Chine, ralliée à ce code, s’est félicitée de son adoption sur son sol.

 

Cet échange de quelques heures réalisé avec le destroyer Shijiazhuanga été l’occasion de mettre en œuvre certaines des dispositions du CUES. Les exercices conduits, ont permis le premier embarquement croisé de 3 marins sur les deux bâtiments et d’effectuer un transfert d’embarcation en route, exercice inhabituel pour la marine chinoise.

Le Prairial en entraînement avec la marine chinoiseLe Prairial en entraînement avec la marine chinoise
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 10 mai 2014, à Kaboul, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international (KAIA), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité du contingent jordanien.

 

Rattachés au service de la force protection de KAIA, quelque 300 jordaniens sont en charge d’assurer la protection au sein de la base et à proximité de l’aéroport. Equipés de véhicules blindés, ils gardent notamment toutes les portes d’entrée du site et assurent le contrôle des accès.

 

Une quarantaine de militaires français participe à la mission de protection du camp.

 

L’objectif de la force protection est d’assurer la protection des militaires et de garantir un niveau de sécurité permettant de mener les opérations aériennes et terrestres depuis l’emprise de KAIA. Il s’agit d’une mission au spectre large, dont le succès repose sur la maîtrise de l’ensemble des facteurs pouvant avoir un impact sur la sécurité des hommes ou des infrastructures de l’aéroport.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à commander l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à diriger le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise. Parallèlement, le commandant de KAIA concourt au transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014.

 

Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont environ 75 français.

Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Tadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à Douchanbé

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 mai 2014, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant de la force Pamir, s’est rendu sur l’aéroport international de Douchanbé afin de rencontrer les militaires français et visiter le chantier que ceux-ci conduisent, un mois après le lancement de la dernière campagne de travaux.

 

En vertu des accords de coopération entre la France et le Tadjikistan, le 25e régiment du génie de l’air (25eRGA) procède depuis 2004 à la réfection de l’intégralité des chaussées aéroportuaires, à l’exception de l’emprise occupée par le détachement air (DETAIR) pendant dix ans.

 

Depuis le mois d’avril 2014, sur cette surface de 24 000 m², les sapeurs du 25e RGA ont pour mission de réaliser, selon les normes internationales, quatre plots de stationnement pour avion moyen porteur type B757-200 et Airbus A310. Ils se chargeront aussi de réparer les dégradations du taxiway, d’effectuer l’entretien annuel de la piste (dégommage), de poser trois pylônes d’éclairage, de réaliser le terrassement des réseaux et le dévoiement d’une ligne haute tension.

 

La campagne de travaux conduite cette année sera la dernière d’une série de onze campagnes étalées sur dix ans.

Tadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à DouchanbéTadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à Douchanbé
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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 07:50
Schaüble opposé à une hausse du budget militaire allemand

 

25/05/2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schaüble estime qu'il ne serait pas judicieux d'augmenter aujourd'hui le budget militaire de l'Allemagne, en pleine crise ukrainienne, comme le demande l'Otan.

 

"Quatre-vingt-dix pour cent de l'opinion, non seulement en Allemagne et dans l'Union européenne mais au-delà, verraient cela comme une mesure d'aggravation de la crise", dit-il dans les colonnes de l'hebdomadaire Der Spiegel.

 

"Augmenter le budget de la défense à l'heure actuelle ne serait pas judicieux. Ce serait plutôt à l'opposé de ce dont nous avons besoin", ajoute-t-il.

 

Les dépenses militaires en Allemagne ont représenté 1,4% du produit intérieur brut en 2013, selon les données de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm.

 

L'Otan estime que les actions prêtées à la Russie en Ukraine devraient inciter davantage de membres de l'Otan à augmenter leurs budgets militaires afin qu'ils se rapprochent d'un objectif convenu de 2% du PIB. (Alexandra Hudson; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 07:45
Atalante : Le Floréal ravitaillé en mer par un pétrolier américain

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 22 mai 2014, dans le golfe d’Aden, la frégate de surveillance Floréal, engagée dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a été ravitaillée à la mer par le pétrolier américain USNS Tippecanoe.

 

Dans le cadre des accords militaires entre les pays de l’OTAN (standard agreements- STANAG), et sans être engagés dans la même opération, les bâtiments français ont la possibilité de se ravitailler en mer auprès des bâtiments de l’Alliance. Ces dispositions permettent au Floréal d’allonger la durée de sa présence en mer et de pouvoir rejoindre à tout moment une nouvelle zone de patrouille.

 

Après s’être positionnée sur l’arrière du bâtiment américain, la frégate française s’est glissée le long des 206 mètres de coque du ravitailleur. Conformément à la procédure, les deux bâtiments ont ensuite adopté une route parallèle, à moins de 40 mètres l’un de l’autre, puis ils se sont liés grâce à un câble permettant le transfert des tuyaux d’approvisionnement de bord à bord. Ils ont alors procédé au ravitaillement en combustible de navigation et en carburant pour aéronef. Au total, plus de 100 m3 de gasoil (100 000 L) ont été délivrés au Floréal en une vingtaine de minutes.

 

C’est le deuxième ravitaillement en mer opéré par le Floréal depuis son déploiement dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante le 18 avril 2014. La première opération de ravitaillement avait été réalisée le 2 mai dernier par l’USNS Big Horn.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : Le Floréal ravitaillé en mer par un pétrolier américainAtalante : Le Floréal ravitaillé en mer par un pétrolier américain
Atalante : Le Floréal ravitaillé en mer par un pétrolier américainAtalante : Le Floréal ravitaillé en mer par un pétrolier américain
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Les shebab somaliens revendiquent l'attentat contre un restaurant de Djibouti

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mogadiscio - Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué mardi soir dans un communiqué l'attentat perpétré par deux kamikazes samedi soir dans un restaurant de Djibouti, qui a fait un mort et au moins une vingtaine de blessés.

 

Dans le cadre de la guerre sainte contre la croisade menée par l'Occident contre l'islam, les forces des shebab ont mené une opération couronnée de succès samedi soir contre la coalition croisée occidentale basée à Djibouti, déclarent les shebab.

 

Ils expliquent avoir visé un restaurant fréquenté surtout par des croisés français et leurs alliés de l'Otan, affirmant avoir visé les Français pour leur complicité dans les massacres de musulmans en Centrafrique et pour leur rôle actif dans la formation et l'équipement des troupes djiboutiennes en Somalie ainsi que leur intervention croissante dans les affaires (des) terres musulmanes.

 

Les islamistes somaliens enjoignent ensuite le président djiboutien Ismail Omar Guelleh de retirer les troupes djiboutiennes de Somalie et d'expulser les croisés de Djibouti. Cette attaque n'est qu'un début et ce qui va bientôt suivre, si vous refusez (...) sera bien pire, avertissent-ils.

 

En acceptant les termes du contrat avec Barack Obama dans la guerre contre l'islam et en autorisant l'accès à votre pays et à vos installations aux croisés, vous avez volontairement signé un pacte avec le diable, poursuivent les shebab.

 

Outre les deux kamikazes - un homme et une femme dont l'identité et la nationalité restent inconnues selon les autorités djiboutiennes -, l'attaque a tué un Turc et fait une vingtaine de blessés, dont sept français, quatre Allemands, trois Espagnols et six Néerlandais.

 

C'est le premier attentat revendiqué par les shebab à Djibouti depuis que ce pays a déployé en décembre 2011 un contingent au sein de la Force de l'Union africaine (Amisom), qui combat les islamistes en Somalie.

 

Djibouti fournit environ un millier de soldats à l'Amisom, déployée depuis 2007 en Somalie et dont les effectifs ont récemment été portés à 22.000 hommes. L'Ouganda, le Burundi, l'Ethiopie et le Kenya sont les principaux pays contributeurs en troupes.

 

L'ancienne colonie française abrite en outre une importante base militaire américaine, la seule sur le sol africain, notamment utilisée pour des opérations contre les groupes armés islamistes au Yémen, en Somalie et dans le reste de l'Afrique.

 

La France maintient également un contingent militaire à Djibouti, dont le port sert en outre de base aux opérations maritimes internationales contre la piraterie somalienne dans l'océan Indien.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Niger : un accord avec Areva

 

26 mai, 2014 - BBC Afrique

 

Selon un communiqué officiel, le groupe français Areva a renouvelé son contrat d’exploitation de deux mines d’uranium au Niger par la signature d’un accord avec le gouvernement local après 18 mois de négociations.

 

Le principal point de désaccord entre Niamey et le géant français du nucléaire était l’application d’une loi minière de 2006 portant révision à la hausse de la taxation sur le minerai extrait.

 

Selon le communiqué, cette nouvelle fiscalité sera désormais appliquée aux sociétés Somaïr et Cominak en charge de l'exploitation dans une grande partie du Nord du Niger depuis plusieurs années mais elles seront exemptées de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

 

La fiscalité sur le minerai extrait passe désormais de 5,5 à 12% selon le texte rendu public par les autorités Nigeriennes.

 

Les deux parties respectivement représentées par Luc Oursel, président du directoire d’Areva et Omar Hamidou Tchiana, ministre nigérien des Mines, reconnaissent à cet accord initialement prévu pour dix ans, le côté "équilibré" et l’engagement sur "le long terme" dans "le respect mutuel."

 

Le communiqué a également annoncé que l'exploitation du gisement d'Imouraren à nouveau reportée, "dépendra de l'amélioration des conditions du marché"; les prix actuels de l'uranium ne permettant pas sa rentabilité.

 

Les parties ont décidé de la mise sur pied d’un comité qui devra analyser périodiquement le marché en vue d'établir la possibilité de relancer l’exploitation d’Imouraren.

 

Plusieurs travaux sont envisagés au Niger dans le cadre de cet accord.

 

Il s'agit notamment du financement des travaux de la route dite "de l'uranium" au Nord du pays à hauteur de 59 milliards de FCFA, ainsi qu'un programme de développement agricole pour plus de 12 milliards de FCFA.

 

L’ensemble des sociétés nigériennes liées aux activités d'Areva seront désormais regroupées au sein d’un siège unique que le groupe français s’engage à construire de même qu’il devra privilégier la nomination de "directeurs généraux de nationalité nigérienne" aux conseils d'administration des sociétés Somaïr et Cominak cette année et en 2016.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:35
Afghanistan: la présence des troupes dépendra de la signature du traité

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Barack Obama a officialisé mardi une présence de troupes américaines en Afghanistan jusqu'à fin 2016, mais prévenu que ce calendrier dépendrait de la signature du traité bilatéral de sécurité (BSA) par le futur président afghan.

 

Lors d'une intervention depuis la Maison Blanche, le président des Etats-Unis a indiqué avoir décidé de maintenir 9.800 militaires américains en Afghanistan à l'issue de la mission de combat de l'Otan à la fin de l'année, avant un retrait complet deux ans plus tard, soit juste avant la fin de son second mandat.

 

Mais, a-t-il souligné, nous ne maintiendrons cette présence militaire après 2014 que si le gouvernement afghan signe l'accord (...) que nos deux gouvernements ont déjà négocié.

 

Cet accord est essentiel pour donner à nos soldats l'autorité dont ils auront besoin pour remplir leur mission, tout en respectant la souveraineté afghane, a ajouté M. Obama.

 

Le président Hamid Karzaï, qui est en fin de mandat, a refusé de parapher le BSA, au grand déplaisir de Washington. Toutefois, les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle afghane du 14 juin, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, ont annoncé qu'ils le signeraient.

 

M. Obama a relevé ces engagements et fait part de son espoir d'y parvenir.

 

Plus largement, M. Obama a dit vouloir tourner la page de plus d'une décennie pendant laquelle notre politique étrangère a été surtout consacrée aux guerres en Afghanistan et en Irak.

 

Le président, qui doit évoquer mercredi ses priorités de politique étrangère lors d'un discours à l'académie militaire de West Point (New York, est), a espéré que ce nouveau chapitre de la politique étrangère américaine nous permettra de rediriger certaines des ressources que nous économiserons en mettant fin à ces guerres pour répondre de façon plus agile à une menace terroriste en évolution.

 

Je pense que les Américains ont compris qu'il était plus difficile de mettre fin aux guerres qu'à les déclencher, a ajouté le président, qui s'était fait un nom sur la scène politique nationale en 2002 en s'opposant aux projets de son prédécesseur républicain George W. Bush d'envahir l'Irak.

 

Alors que l'Irak reste la proie de graves violences et que le doute plane sur la viabilité du pouvoir central afghan après le départ des forces de l'Otan, M. Obama a aussi concédé que l'Afghanistan ne sera pas un endroit parfait, et ce n'est pas aux Etats-Unis de le rendre ainsi.

 

Toutefois, les Etats-Unis tiendront toujours leurs engagements vis-à-vis des amis et partenaires qui prennent leurs responsabilités, et nous ne laisserons jamais à Al-Qaïda le sanctuaire dont (la nébuleuse extrémiste) jouissait avant le 11-Septembre en Afghanistan, a encore promis le dirigeant américain.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:40
La Russie rend pour 1 md USD de matériel de guerre à l'Ukraine

 

KIEV, 27 mai - RIA Novosti

 

La Russie a restitué à l'Ukraine plus de 2.000 unités d'armes et de matériel de guerre déployées en Crimée pour un montant total supérieur à un milliard de dollars, selon un communiqué publié mardi sur le site internet du président ukrainien.

"Plus de 2.000 unités d'armements et de matériel de guerre ont été retirées de Crimée. Il s'agit notamment de 75 unités de matériel aéronautique, de 32 navires, de 1.341 véhicules automobiles, de 120 systèmes de missiles et pièces d'artillerie, de 121 véhicules blindés, de 201 équipements de télécommunications, de 302 unités de matériel utilisé pour la sûreté des opérations et de 400 unités de matériel logistique. Le coût de ce matériel et des autres biens retirés de Crimée dépasse un milliard de dollars", lit-on dans le communiqué.

Le vice-ministre russe de la Défense, le général Dmitri Boulgakov, a auparavant annoncé que Moscou envisageait de rendre d'ici la fin de l'année l'ensemble du matériel de guerre ukrainien déployé en Crimée. D'après M. Boulgakov, ce matériel et d'autres armements sont restitués à Kiev dans l'état dans lequel ils ont été abandonnés par les militaires ukrainiens.

Lors du référendum sur le statut politique de la Crimée tenu le 16 mars dernier, 96% des participants au scrutin ont voté pour le rattachement de la péninsule à la Russie. Au moment du référendum, la Crimée comptait plus de 70 navires appartenant aux forces navales ukrainiennes. 

 

Dès le rattachement de la Crimée jusqu'à la fin avril, la Russie a restitué à l'Ukraine plus de 400 unités d'armements, dont des véhicules blindés, des hélicoptères et des avions.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:36
Afghanistan: Obama va proposer le retrait des forces américaines d'ici fin 2016

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Barack Obama va proposer mardi de réduire à 9.800 le nombre de soldats américains en Afghanistan début 2015 avant leur retrait complet d'ici fin 2016, a indiqué un haut responsable.

 

Le président des Etats-Unis devait s'exprimer sur ce dossier mardi après-midi, a-t-on précisé de même source.

 

L'objectif affiché par l'exécutif américain est de passer à 9.800 soldats début 2015, puis de réduire ce chiffre de moitié d'ici fin 2015 pour arriver à un retrait complet un an plus tard.

 

D'ici fin 2016, nous reviendrons à une présence diplomatique normale, a ajouté ce haut responsable. Selon un autre responsable américain, cela signifie que 200 soldats américains environ resteraient dans le pays pour la coopération militaire bilatérale traditionnelle.

 

Ce calendrier de retrait deviendra effectif si le Traité bilatéral de sécurité (BSA) est signé.

 

Cette question fait l'objet de vives tensions entre Kaboul et Washington, le président afghan Hamid Karzaï ayant repoussé la signature de ce traité encadrant le maintien d'un contingent américain dans le pays après le retrait des 51.000 soldats de l'Otan d'ici à la fin 2014.

 

Les atermoiements de M. Karzaï sur le BSA ont provoqué l'exaspération de Washington qui a, par le passé, brandi la menace de l'option zéro: ne laisser aucune troupe dans le pays après 2014.

 

Le maintien de troupes américaines sur le sol afghan permettrait aux forces afghanes de continuer à bénéficier d'un soutien militaire, notamment dans le domaine aérien, parent pauvre de l'armée afghane, face aux insurgés talibans.

 

Chassés en 2001 par une coalition militaire internationale menée par les Etats-Unis, les rebelles islamistes mènent une guérilla meurtrière que plus de douze ans d'intervention occidentale n'ont pas réussi à mater.

 

M. Obama a effectué dimanche un bref déplacement surprise sur la base de Bagram, où il a rendu hommage aux soldats américains engagés en Afghanistan.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:35
Quand la Maison-Blanche "balance" le patron de la CIA en Afghanistan

 

26.05.2014 JDD
 

La boulette. Barack Obama était de passage en Afghanistan dimanche et, comme il est d'usage, la Maison-Blanche a communiqué à la presse le nom des responsables qu'il y a rencontrés. Sauf que l'administration présidentielle a révélé au passage l'identité du patron de la CIA dans ce pays aux avant-postes de la guerre contre le terrorisme.

Une visite surprise... Arrivé en début de soirée en Afghanistan, Barack Obama est resté environ quatre heures sur la base de Bagram, un gigantesque complexe militaire sous contrôle américain à une quarantaine de kilomètres au nord de Kaboul. Cette visite était l'occasion pour le président américain de préciser ses intentions sur le maintien d'un contingent américain dans le pays après le retrait des 51.000 soldats de l'Otan d'ici à la fin 2014.

... et un raté. Mais les médias ont surtout retenu la boulette de la Maison-Blanche, qui a adressé à 6.000 destinataires la liste des responsables militaires que Barack Obama a rencontrés. Parmi ces quinze noms figurait notamment celui du patron de la CIA en Afghanistan, désigné comme le "chef de la station", ce terme désignant généralement les services secrets américains.

L'administration a dans la foulée envoyé un autre courriel avec une liste de noms raccourcie et la consigne de ne pas révéler l'identité de celui censé incarner les services secrets en Afghanistan. Ordre respecté. Mais si le nom de ce dernier n'a pas été divulgué par les médias, ces derniers n'ont pas manqué de souligner la bourde de la Maison-Blanche.

Une mutation en perspective. Un tel incident est déjà arrivé, comme le souligne le Washington Post : "l'identité des trois 'chefs de station' au Pakistan avait été révélée au cours des dernières années. L'un d'eux, un officier de la CIA, fut la cible de menaces de mort après que sa couverture a été révélée, obligeant l'agence à l'exfiltrer". Un tel scénario pourrait bien se reproduire.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:56
Airbus Group: les actionnaires entérinent le changement de nom

 

27.05.2014 Romandie.com (AWP)

 

Paris (awp/afp) - Les actionnaires d'Airbus Group, réunis à Amsterdam, ont officiellement approuvé mardi le changement de nom de l'entreprise, selon un communiqué du groupe européen d'aéronautique et de défense.

 

"Le changement de nom d'European Aeronautic Defence and Space Company EADS à Airbus Group prendra juridiquement effet le 2 juin", indique le communiqué, rappelant que depuis le 1er janvier, l'entreprise exerce déjà son activité sous son nouveau nom.

 

Le 31 juillet 2013, le groupe avait annoncé l'adoption du nom d'Airbus Group, nom de sa filiale la plus connue, et un regroupement de ses activités défense et espace pour améliorer sa compétitivité.

 

Les actionnaires ont par ailleurs approuvé mardi le dividende proposé de 0,75 euro par action (+25%) pour l'exercice écoulé. Le paiement de ce dividende interviendra le 3 juin.

 

En 2013, Airbus Group a dégagé un bénéfice net de 1,5 milliard d'euros sur un chiffre d'affaires de 57,6 milliards. L'entreprise, qui comprend l'avionneur Airbus, le spécialiste de la défense et de l'espace Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters, compte un effectif d'environ 139.000 personnes.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:55
La 6ème BLB à la mer ! / Crédtis : SGH Leclerc

La 6ème BLB à la mer ! / Crédtis : SGH Leclerc

 

27/05/2014 ASP FOUQUET -Armée de Terre

 

Du 20 au 23 mai 2014, la 6e brigade légère blindée (6e BLB) a embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude pour l’exercice NARVAL.

 

Objectif : finaliser sa préparation opérationnelle à la conduite d’une mission amphibie.

 

Les militaires de la 6e BLB ont agi directement à partir du BPC. L’état-major a élaboré les ordres amphibies, un élément de la brigade a organisé le mouvement de débarquement et l’organisation des vagues d’assaut. Les hélicoptères ont réalisé leur opération d’appontage. La Marine Nationale et l’armée de Terre continueront à s’entraîner ensemble aux opérations amphibies lors de l’exercice CATAMARAN à l’autonome 2014. 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:50
The importance of Europe in NATO's maritime work

British Royal Marines train alongside their counterparts from the French Marine Corps (library image) [Picture: Petty Officer (Photographer) Sean Clee, Crown copyright]

 

23 May 2014 Ministry of Defence

 

Defence Secretary Philip Hammond has delivered a speech at the annual meeting of the Chiefs of European Navies in Portsmouth.

 

During his speech Mr Hammond was clear on the role European navy chiefs must play in explaining the importance of Europe’s part in NATO’s maritime work in the lead up to the NATO Summit in Wales in September this year.

He discussed how important this coming together of nations was, with an emphasis on finding better ways of working together to tackle shared threats such as international piracy and blockades of economic choke points. Mr Hammond said:

Since the threats we face are global in scale, we must be ready to deploy, willing to project force around the globe, whenever and wherever the need arises. As we head towards the NATO Summit in Wales, we can shape our forces to meet the new security challenges that lie ahead.

British and French paratroopers congratulate each other
British and French paratroopers congratulate each other after a successful joint exercise (library image) [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

Mr Hammond also referred to the NATO Summit as a chance to ‘reinvigorate and revitalise our network of alliances’, with particular focus on the development of command and control and logistics structures that will enable the UK and France to conduct combined joint operations. He said:

Having proved the concept, we want to expand the principle with the Joint Expeditionary Force. This would involve a maritime task force, commanded by a lead nation that would be generated, trained and validated for NATO operations but able to operate independently while at notice. We plan to sign a letter of intent with key potential participating nations at the NATO Summit in Wales in September.

The NATO Summit will be the largest gathering of international leaders ever to take place in Britain. As well as discussing Europe’s role in NATO’s maritime work, talk will address issues which threaten NATO countries’ national security and also the withdrawal of troops from Afghanistan at the end of this year.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:45
Sangaris : la maintenance en province

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Déployés du 3 au 18 mai 2014 dans le nord-ouest de la Centrafrique, les éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon », ainsi que le matériel ont été mis à rude épreuve. Les conditions climatiques et l’intensité des opérations ont rappelé l’importance du soutien pour la réussite de la mission.

 

Pour le sergent Christopher, chef des éléments légers d’intervention (ELI) du GTIA « Dragon », son groupe « doit être en mesure de réagir immédiatement face aux pannes ». En liaison permanente avec la chaîne de maintenance opérationnelle du théâtre, « les commandes de pièces sont effectuées au plus vite, dès la fin du diagnostic afin de maintenir la disponibilité technique opérationnelle (DTO) à son plus haut niveau lors d’une opération ».

 

Sous l’autorité du CPCO, c’est toute une chaîne logistique qui est en permanence apte à répondre aux sollicitations du théâtre. Cette chaine mobilise notamment des militaires spécialistes de la maintenance, du soutien technique, des flux logistiques et des acheminements.

 

C’est ainsi que l’ELI a récemment fait livrer par voie aérienne des pièces de rechanges au GTIA « Dragon ». Lors de cette manœuvre, une Gazelle et un Puma du 1er et 3e régiment d’hélicoptères de combat ont déposé à Nana-Bakassa et à Markounda les matériels commandés, directement sur le lieu d’engagement du GTIA « Dragon ». Un câble d’embrayage, des roues de véhicule de l’avant blindé (VAB) : le matériel livré a immédiatement été monté, permettant la poursuite de la mission.

 

Les « maintenanciers » de l’ELI auront travaillé jour et nuit pendant toute la durée de l’engagement du GTIA « Dragon ». Grâce à la manœuvre logistique interarmées combinant les moyens terrestres et aériens, la force Sangaris aura déposé des moyens pour assurer sa mission.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : la maintenance en provinceSangaris : la maintenance en province
Sangaris : la maintenance en province
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:45
Menaces Boko Haram: le Cameroun déploie d'importants renforts militaires à la frontière nigériane

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Maroua (Cameroun) - L'armée camerounaise a commencé à déployer d'importants renforts de troupes dans la région de l'extrême-nord, frontalière du Nigeria, pour faire face à la menace des islamistes nigérians de Boko Haram, a déclaré mardi à l'AFP une source policière.

 

Le déploiement des troupes a démarré. Dès ce jour (mardi), le dispatching des militaires en direction des zones frontalières a commencé, a affirmé sous couvert d'anonymat un commissaire de police établi dans la région, faisant état de 3.000 hommes envoyés en renfort.

 

Dans les réunions de sécurité, il a été fait état de 3.000 hommes au total qui vont être déployés en renfort sur le terrain sur l'ensemble de la région pour contrer les Boko Haram, a-t-il expliqué.

 

C'est un chiffre significatif puisque le nombre de militaires et gendarmes en poste actuellement dans la région n'atteint pas 1.000, a-t-il commenté.

 

Jointe par l'AFP, l'armée camerounaise n'a pas voulu confirmer ces chiffres.

 

Les soldats sont en train d'arriver par groupes. Les blindés qui seront déployés sur le terrain sont encore en route vers l'extrême-nord, a assuré un responsable régional de la gendarmerie.

 

Nous avons pris des dispositions extrêmement importantes avec du matériel (de guerre) lourd, l'objectif étant de faire face à un éventuellement repli des Boko Haram chez nous en cas d'action de l'armée nigériane, a indiqué pour sa part un responsable de l'armée ayant requis l'anonymat.

 

Tout ce qui se fait actuellement est collaboration avec le Tchad et le Nigeria. Nous ne pouvons pas en dire plus, a-t-il assuré avant de conclure: on est en guerre.

 

Mardi, un avion militaire a survolé la ville de Maroua, le chef-lieu de la région de l'extrême-nord, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Le déploiement de l'armée camerounais intervient moins de deux semaines après le sommet de Paris du 17 mai consacré à la lutte contre Boko Haram, qui a réuni les présidents nigérian, tchadien, camerounais, nigérien et béninois, ainsi que des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union européenne.

 

La rencontre de Paris avait débouché sur l'adoption d'un plan de guerre contre Boko Haram, qualifié de secte terroriste et de menace majeure pour la région, établissant une large coopération militaire.

 

Le Cameroun qui partage plus de 2.000 km de frontière avec le Nigeria subit de plus en plus d'attaques ciblées du groupe islamiste armé.

 

Boko Haram est suspecté d'avoir enlevé 10 Chinois dans la nuit du 16 au 17 mai dans l'extrême-nord du pays.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 17:50
First European Manual Neutralisation Training Course Begins
 
Vienna - 12 May, 2014 European Defence Agency
 

Experts from Austria, Germany, Ireland, Italy and Sweden are taking place in the first European Manual Neutralisation Training (MNT) in Vienna this week.

 

Manual Neutralisation is used in situations when it is not possible to for a bomb disposal expert to use remote techniques to neutralise an Improvised Explosive Device (IED). By their nature these are the most dangerous situations, for example where it is not possible to evacuate the surrounding area or where an IED has  been attached to a hostage.

The MNT Course – which takes place from 5 May to 6 June involves experienced experts from each participating country. Due to the high level nature of the course, it focuses on developing and enhancing the skills needed to neutralise complex devices under dangerous situations. It is the first of four courses that will take place over the next four years.

The training will make use of kits developed by EDA to defuse improvised explosive devices. In total twelve kits have been given to the Austrian Armed Forces to be stored at the Handentschärferlehrgängen Army Logistics School. These kits are available on request for training or operational use by all of the participating Member States. 

 

IEDs – a continuing threat

IEDs have been, and will continue to be, a major threat to armed forces and civilians around the world. Although in the media, they have been most heavily associated with the campaigns in Afghanistan and Iraq they continue to be a significant threat in a variety locations. EDA has been working in the area for a long time, helping to support coalition forces in Afghanistan through the C-IED Lab and through support for training and exercises in Europe such as MNT.

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:55
Qui pour remplacer le PDG du groupe naval DCNS ?

Le gouvernement cherche un successeur au PDG de DCNS, Patrick Boissier

 

27/05/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Hervé Guillou, un ancien d'Airbus Group (ex-EADS) tiendrait la corde pour succéder à l’actuel PDG de DCNS, Patrick Boissier.

 

Alors que le mandat de Patrick Boissier au conseil d'administration du groupe public DCNS (3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013 pour 13.648 équivalents temps plein) s'achève le 21 décembre 2014, le recrutement de son successeur s'est accéléré ces dernières semaines. C'est un ancien d'Airbus Group, Hervé Guillou, passé par le groupe naval et par la direction générale de l'armement (DGA), qui tiendrait actuellement la corde. L'ancien patron des activités de défense en France d'EADS, puis de la cybersécurité, a même été reçu par le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, qui a également vu Dominique Mockly, directeur exécutif du Business Group Aval (recyclage, valorisation, assainissement, transport) du groupe Areva.

 

D'autre part, Laurent Giovachini, ancien numéro deux de la direction générale de l'armement (DGA) et actuel conseiller du président de Sopra, Pierre Pasquier, a retiré sa candidature tandis que celle du numéro deux de DCNS, Bernard Planchais, a peu de chance. Parallèlement aux grands oraux passés par Hervé Guillou et Dominique Mockly au ministère de l'Economie, le ministère de la Défense a mandaté un cabinet de recrutement, Progress présidé par Alain Prestat, ancien PDG de Thomson Multimedia, pour trouver la perle rare. Une tâche compliquée au regard du salaire proposé : moins de 450.000 euros par an pour un patron d'une entreprise publique.

 

Et Thales ?

 

L'actionnaire privé de DCNS (35 %), Thales a pris la décision, selon nos informations, de ne pas proposer de candidats à la succession de Patrick Boissier, qui se serait bien vu continuer un demi-mandat supplémentaire. Ce qui a bloqué les éventuelles candidatures de Pascale Sourisse, directeur général en charge du développement internationale, et de Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense. Avant la décision de Thales de ne pas proposer de candidats, Pascale Sourisse aurait été approchée par la DGA pour le job. Mais vu le salaire proposé, pas sûr qu'elle se serait lancée....

 

Pourquoi une telle décision de la part de l'électronicien ? Parce que le PDG Jean-Bernard Lévy aurait trouvé maladroit, dans le cadre de la réflexion du ministère de la Défense sur une éventuelle montée de Thales au capital de DCNS, de présenter un candidat à la tête du groupe naval. Par ailleurs, certains observateurs du milieu industriel de la défense estiment que le renoncement de Thales serait la conséquence d'un veto de l'Hôtel de Brienne à sa montée au capital de DCNS avant la fin du quinquennat de François Hollande. A suivre.

 

Chasse aux sorcières ?

 

La succession de Patrick Boissier arrive au plus mauvais moment pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année pourrait être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Et beaucoup craignent enfin que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM.

 

Le groupe naval est actuellement proche d'un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), et en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit). Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France a signé une LoI (Letter of intent), elle attend maintenant la signature de Ryad où des changements au plus haut niveau au sein du ministère de la Défense ont perturbé le processus de ratification.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:50
photo Dassault

photo Dassault

 

 

May. 26, 2014 - By ZACHARY FRYER-BIGGS and TOM KINGTON – Defense News

 

BERLIN AND ROME — European countries are in the grip of the ever-expanding thirst for drones, which give them the ability to add reconnaissance and strike capability at lesser cost and risk to service members.

 

But while last week’s ILA Berlin Air Show was filled with a wide range of smaller unmanned machines, European companies have yet to create a workhorse drone that can fit the medium-altitude, long-endurance (MALE) need, filled now by the American-made MQ-9 Predator or Reaper.

 

Three European firms did, however, announce a workshare agreement on the MALE 2020 program.

 

The UK, Italy and France all fly the Predator, Germany’s Air Force is considering buying the Predator when its service contract for Israeli systems expires, and the Dutch have already signed up to purchase a couple of aircraft.

 

With the growing wave of countries working with the Predator have come concerns over the reliance on an American supplier given the export restrictions that can complicate buys and limit access to the technology behind some of the systems. Italy and France continue to sort through the process of arming their Predators, something which US law makes complicated partially because arming UAVs means that the aircraft are categorized as cruise missiles.

 

“The issues at stake include European operational sovereignty and independence in the management of information and intelligence as well as European industrial independence in sustaining key competencies and jobs within Europe,” said a source from the Italian company Alenia Aermacchi. “This is not possible with a non-European made UAV.”

 

Alenia is one of several companies pushing their governments for the development of a new MALE UAV program, including Airbus and Dassault.

 

The three firms are hoping to get commitments from capitals by the end of 2014, the Alenia source said.

 

“The definition phase could lead to a development phase starting in January 2017, provided the early agreement is signed this year in 2014,” he said. That would ready the new UAV by 2020.

 

The three firms envision the definition phase to last about two years, 2015 through 2016, during which governments would set their requirements. One industrial source said the phase would cost about €50 million (US $68 million), with the cost shared by Germany, France and Italy. The three companies also have set up a work share agreement on what is being called the MALE 2020 program.

 

The plan was announced by the companies on May 19, just ahead of the ILA Berlin Air Show, where it was a hot topic. Also that day, German Defense Minister Ursula von der Leyen told the press, “At the moment there is no pressure to make a decision.” Parliamentary and public debates are supposed to take place this summer, which could be a drawn-out process because of public distaste for unmanned systems due to America’s heavy reliance on drones.

 

Europe has thrashed around for several years trying to come up with a viable plan to enter a MALE market already cornered by US and Israeli producers.

 

Anglo-French interest in a collaborative development waned after initial optimism that a program could emerge in the sidelines of the 2010 defense treaty signed by London and Paris.

 

A project study led by BAE Systems and Dassault Aviation was delivered to the two governments in 2012. Since then the plan has been pretty much put into abeyance as the two sides work to pull together a joint unmanned combat aircraft project.

 

A spokeswoman for the British Defence Ministry said options for a MALE UAV as part of its Scavenger project were ongoing.

 

Airbus, Dassault and Finmeccancia all put their names to an open letter published just ahead of the 2013 Paris Air Show urging their respective governments to collaborate in developing Europe's own technology in the sector.

 

Almost 12 months later, industry has refined its offering but governments still appear reluctant to sign up for a program on which to spend their dwindling defense budget resources.

 

“There is plenty of project push from industry and seemingly little requirement pull from the governments,” one British executive said.

 

While public perceptions of unmanned vehicles are likely part of the problem, the large cost of a major development program also plays a role.

 

An Italian defense source said the government is discussing the proposal with Alenia Aermacchi. “Discussions are underway and continuing,” he said.

 

Airbus, Alenia and Dassault would split the work share evenly, although Airbus Defence and Space will lead the definition phase, the Alenia source said.

 

The firms are already focusing on giving the UAV intelligence-gathering capabilities, long range and the ability to maneuver quickly, including fast changes of altitude, which will be key to operating in mixed air space. Propulsion will also be designed to boost safety as the UAV flies over populated areas in Europe.

 

The system would be offered with all possible variants pre-integrated in the basic design, with weaponization among the possibilities, the Alenia source said.

 

“Furthermore, flight into non-segregated airspace over European nations requires a specific definition from the start, leading to a specific type qualification and certification, which a non-European UAV cannot achieve,” he said.

 

That certification issue became a problem with the now-defunct Eurohawk program, with the German government citing concerns over being able to fly the UAV when it canceled the program. Other European UAV programs have flopped, but the basic interest in finding a non-American solution remains.

 

“European sovereignty and independence in the management of information and intelligence through systems being resilient against cyber attacks would be guaranteed,” the Alenia source said. “The program would furthermore be orientated to foster the development of ITAR [International Traffic in Arms Regulations]-free high technologies and contribute to sustaining key competencies and jobs within Europe.”

 

The concerns about ITAR and exportability have affected the sales of the current European go-to, the Predator, said Frank Pace, president of the Aircraft Systems Group at Predator-maker General Atomics. But there is some hope on the horizon, in the form of a more clearly defined UAV export policy that Pace expects will be signed by President Barack Obama in the coming weeks.

 

“One of the things that has been holding things up is there’s this policy going through, and it’s an overarching UAV export policy,” he said. “It would set up boundaries as to what class of airplanes we can export where. Before this nobody knew what they could buy. I think that’s hurting us right now in Europe.”

 

The biggest issue has been which nations can arm their UAVs and which can’t. While the Predator B has become the primary workhorse for Europe, only the UK has permission to arm the drone, with France and Italy engaging in drawn-out negotiations about arming theirs. Pace said once the export rules are clarified, he thinks Denmark, Norway, Spain and Turkey are potential customers and the French and Italians would likely increase their inventory.

 

“Germany, even with public concerns and everything, right now isn’t talking about putting weapons on the airplane, but one day they might,” Pace said. “I think that’s affecting France. It’s definitely affecting Italy.”

 

Pace said he believes it does not make sense for European countries to spend money on a MALE system that would replicate most of what they already have from the Predator.

 

“They already have the Predator, their pilots are already trained on them, they have spare parts already,” he said, estimating that a new program would likely cost more than $1 billion. “These countries shouldn’t build a ‘me too’ Predator B. They should go build a stealth airplane, which they’re not going to be able to import from the US. I think that’s going to be badly needed maybe 10 years from now. That type of program will take maybe 10 years to develop. It’s a logical thing for them to do, to take the next jump and go develop a high-speed low-radar cross-section type of airplane.”

 

Meanwhile, Germany has to figure out what it is going to do when its contract with the Bundeswehr and Airbus to lease three Israel Aerospace Industries’ (IAI) Heron 1 type MALE UAVs that are being used for reconnaissance missions in Afghanistan expires in 2015.

 

On May 21, Airbus Defence and Space and IAI announced a teaming agreement to continue providing unmanned aerial systems to the German military. The two are proposing a solution to bridge the gap until the arrival of a European-developed drone in 2020. Their offer is based on the Heron TP type MALE UAV and there would be a purchase option as well as continuation of the leasing concept.

 

The Heron is the major competitor to the Predator at the moment, but besides the Europeans, others are also trying to market that space. At the Berlin show, Turkish Aerospace Industries displayed its Anka UAV. So far there hasn’t been much of an international market. The company began the process of selling the aircraft to Egypt, only to have to back out of the deal after last year’s change in government.

 

The next year will show whether any other Europeans can become Predator competitors. ■

 

Andrew Chuter in London and Albrecht Müller in Berlin contributed to this report.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:50
Building Effective Command and Control for Multi-National Missions

 

 

Brussels - 19 May, 2014 European Defence Agency

 

The EDA is working with partners to develop new, more effective information sharing and decision-making architectures for military and civil emergency operations, writes Philip Butterworth-Hayes

 

 

Sometime soon there will be another humanitarian crisis emerging in a remote part of the world.  The European Union (EU) will send military forces to help stabilise the area while security, aid and medical services are mobilised.  Many nations and many different government and non-governmental agencies will be involved – but how should they communicate and share information so the correct decisions are taken on the ground to protect all personnel, including the host nation, while ensuring the effectiveness of the mission?

 

Network Enabled Capabilities

While the concept of network enabled capabilities (NEC) has become integrated into European national military structures over the last few years only recently has work begun to take this to the next stage – to develop a single secure command and control (C2) network to support multinational operations involving military and civil organisations in support of the EU’s common security and defence policy (CSDP).

 

“There are three elements to this:  technology issues, the way you deal with the information being exchanged and an understanding of the people who use it,” said Chris Stace, Project Office Command and Control -Information. “We now have a series of work-streams to address these specific challenges in these areas and to connect to communications technologies.”

 

Developing a common information sharing and decision-making architecture for military forces of allied nations is difficult enough, as different national headquarters (HQs) have different standard operating procedures, different ways of managing information and different technical ways of communicating between different levels. “For operation Atalanta, for example, the UK provided the operational headquarters but the force headquarters is based on a ship and rotated every six months, so the C2 challenges are substantial.”

 

But when there is a need to involve civilian organisations in the C2 network the challenge becomes even more complex.  As EU expeditionary missions are becoming increasingly multi-national, involving growing numbers of small size deployments and linked to civilian missions, the flow of information at the strategic, operational and tactical levels needs to be carefully managed. 

 

Need for Operational Security

“A general can use a Smart Phone to speak to, and exchange data with, anyone in the world along with a map of anywhere in the world,” said Chris Stace. “But we face constraints in providing the ‘military iPhone’: operating in areas where there are no Wifi connections can be addressed but  principally it is facing security threats that most developers simply don’t worry about; and balancing the need to share information while securing information, and therefore maintaining operational security.”

 

The EDA’s NEC work culminated in November 2013 with a demonstration in Poland of how information could be exchanged between participating member states during a multi-national expeditionary operation (see “Shared situational awareness in Warsaw”).  This demonstration has led to the formation of the latest EDA project team which focuses on the information sharing needs within the EU’s command and control arrangements.    This involves linking C2 information technology (IT) and communications networks between participating Member States and developing new ideas for exchanging information between military and civil agencies during operations and missions.

 

Integration with national networks

The first part of the work is to study how the separate the functional area services (FAS) can be better integrated with C2 national networks – as used in EU HQ-providing  Member States.  The benefit is to improve the access from C2 platforms to key information areas such as administration, personnel recovery, operational planning, countering surface to air fires (C-SAFIRE), and logistics.

 

“We shall be researching what are the hurdles and what needs to be agreed between Member States – the technical standards, procedures, training regimes for example - by the end of 2014,” said Chris Stace. “Next year we will develop a business case for follow-on capability demonstrations, providing evidence to decision-makers on a more integrated approach to be followed in the future.

 

“By the end of 2015 we will also have the outcomes of the information-exchange gateways demonstration project,” said Chris Stace. “This will look at linking two C2 systems - one national and one EU system. That won’t solve the whole problem; but it is an important technical building block.”

 

“We are trying to add value by seeing whether best-practice military solutions can be taken on board by the civil side.” This also involves linking to the EU’s Horizon 2020 research programme,  where there are proposals to research work into civil mission “situation assessment, information exchange and operational control” systems.

 

Command and Control in the Information Age

The success of military operations has for centuries depended on sound command and control.  This has not changed.  But the realities of the information age, the current security environment and the shape and size of the EU’s comprehensive approach to security and defence challenges have all made it more important than ever to develop a more systematic approach to deploying effective command and control networks. Decision-makers at all levels need improved situational awareness and they need to interact with growing numbers of actors, to speed-up processes and to keep ahead of their adversaries.  The EDA is working with Member States to put in place such enabling C2 measures. 

 

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:40
Ukraine: l'OSCE annonce avoir perdu le contact avec une équipe à Donetsk

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a annoncé mardi avoir perdu depuis lundi soir le contact avec quatre de ses observateurs à Donetsk, dans l'Est rebelle de l'Ukraine.

 

La mission d'observation spéciale de l'OSCE a perdu lundi autour de 18H00 le contact avec l'une de ses équipes basée à Donetsk qui effectuait une patrouille de routine, a indiqué l'organisation dans un communiqué.

 

L'AFP a appris par une source anonyme proche du dossier que ces observateurs civils avaient été arrêtés à un check-point, 40 minutes avant que l'organisation ne perde contact avec eux.

 

La source n'était pas en mesure de préciser quelle partie du conflit en cours tenait le point de contrôle.

 

Selon l'OSCE, les quatre membres internationaux de sa Mission spéciale d'observation manquants sont respectivement danois, estonien, turc et suisse.

 

Cette annonce intervient alors que des combats entre l'armée ukrainienne et des séparatistes prorusses ont éclaté lundi autour de l'aéroport international de Donetsk dont les insurgés avaient pris le contrôle.

 

Mardi, Kiev a affirmé avoir repris le contrôle de l'aéroport. Au moins 40 personnes - 38 combattants et deux civils - ont été tuées dans les affrontements, selon le maire de Donetsk.

 

Plus de 1.000 observateurs de l'OSCE et autres organismes internationaux ont été déployés en Ukraine pour surveiller la tenue de l'élection présidentielle anticipée de dimanche remportée par le milliardaire pro-occidental Petro Porochenko.

 

Selon la Mission spéciale d'observation de l'OSCE, basée à Kiev, 210 de ses membres sont encore sur place pour rencontrer les autorités locales et nationales, ainsi que des ONG et des groupes religieux ou communautaires.

 

Il y a un mois, une autre équipe de l'OSCE avait été capturée par des séparatistes prorusses dans l'Est de l'Ukraine et détenue pendant une semaine dans le bastion rebelle de Slaviansk.

 

L'OSCE, outil de la Guerre froide créé en 1973, est mise en avant, notamment par Berlin et Moscou, pour tenter de trouver une issue pacifique à la crise en Ukraine.

 

L'actuel président en exercice de l'organisation, le Suisse Didier Burkhalter, a lancé début mai une feuille de route pour sortir l'Ukraine de la crise par une voie pacifique, appelant au dialogue national.

 

Cette initiative de l'OSCE a reçu le soutien de Moscou, mais les autorités de Kiev refusent de dialoguer avec les insurgés et aucun progrès n'a depuis été observé.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:30
DIMDEX 2014



22/05/2014 par SITTA

 

La quatrième édition du salon DIMDEX 2014 s’est tenue sur le site du QNCC (Qatar National Convention Center) de Doha du 25 au 27 mars. DIMDEX a rassemblé sur trois jours 161 exposants en provenance de 27 pays. 76 délégations civiles et militaires en provenance de 51 pays ont également visité le salon, dont une délégation de la République Islamique d’Iran.

Signe révélateur de son importance, l’édition 2014 a rassemblé 20% d’exposants supplémentaires par rapport à l’édition précédente (2012). Ce salon est désormais central pour tout industriel désireux de se faire connaître dans les pays du golfe Persique.

Comme à l’accoutumée, le port de Doha a également accueilli à l’occasion de DIMDEX 2014 des bâtiments étrangers dont la très remarquée corvette marocaine Sultan Moulay Ismail (F-614), ainsi que la corvette Al Shamikh (Q40) du sultanat d’Oman et le sous-marin pakistanais Hashmat de type Agosta 70.

 

SELAH SHIPBUILDING INDUSTRY. Représentée par MM. Serdar Keskin et Baha Eren, la société turque Selah (nouvelle venue à DIMDEX), a fait bonne impression avec les matériels qu’elle présentait.

Créé en 1982, le chantier naval Selah est situé à Istanbul. Le chantier, spécialisé dans la construction de tankers et yachts pour le marché européen, dispose d’une capacité de production de 17 000 tonnes par an. Depuis cinq ans, Selah a élargi son activité à la construction de bâtiments militaires.

C’est dans ce cadre que la société présentait à DIMDEX des patrouilleurs, des bâtiments de soutien ainsi que des vedettes destinées aux opérations spéciales. Parmi les plateformes présentées, il convient de retenir :

le Fast Patrol Boat : ce type d’unité est conçue pour des missions de lutte antinavire et de patrouille maritime. Diverses options comme le choix de la propulsion (inboard ou outboard), ou de l’armement, sont possibles.

Longueur      :   52 m ;

Tiran d’eau   :   1,75 m ;

Vitesse max :    60 nd

Autonomie    :   6 j ;

Propulsion    :    3 hydrojets Rolls-Royce ;

Équipage      :    jusqu’à 41 personnes ;

Armement    :    1 canon de 76 mm, 2 mitrailleuses de 12,7mm.

 

l’Underwater Offence Team Boat :vedette, disposant d’une coque en aluminium, destinée aux opérations spéciales.

Longueur         :    25,75 m ;

Équipage         :    5 personnes + 16 commandos-marine ;

Propulsion       :    2 hydrojets

Vitesse            :    50 nd ;

Armement       :    un canon de 25mm Stop.

le Deep Water SAR Ship : ce bâtiment de soutien, qui fait la fierté de la société, peut être utilisé notamment pour des missions SAR ou de soutien aux plateformes pétrolières.  La plateforme hélicoptère peut accueillir des hélicoptères de type Dauphin, AB 206/407/412 et Lynx. Les payload sont modulables selon les missions.

Longueur        :    87,20 mètres ;

Vitesse             :    14,30 nd.

Principalement tourné vers le marché turc, le chantier naval Selah espère bien se faire une place sur le marché des pays du Golfe Arabo Persique.

 

ASELSAN. Tourelle de 30mm Smash   (Crédit SITTA)

 

ASELSAN. Habituée des lieux, la société turque Aselsan présentait en grandeur nature sa tourelle télé-opérée de 30 millimètres Smash (ce qui n’était pas pour déplaire aux "fanatiques du joystick" !). Cette tourelle est dotée de stabilisateurs, d’un système optronique indépendant (équipé d’une caméra infrarouge) capable d’opérer nuit et jour et par toutes conditions météorologiques. Le canon Mk44 Bushmater de 30 millimètres offre une cadence de tir de 200 coups par minute.

Caractéristiques techniques :

Poids de la tourelle   : 1 250 kg

Canon                       : 30 mm Mk44 Bushmaster – II ;

Cadence de tir          : 200 coups /min ;

Approvisionnement   : deux boîtes de 75 munitions ;

Angle élévation tube : -15°/+55°.

 

ROKETSAN. Parmi les nombreux matériels exposés, les ingénieurs de  la société turque Roketsan ont présenté la munition type DSH (associée au lance-roquettes anti sous-marin ASRLS d’Aselsan).

Les roquettes ont une portée de 500 à 2 000 mètres et peuvent traiter des cibles jusqu’à une immersion maximale de 300 mètres.

La roquette DSH peut être tirée seule ou en salve (six roquettes au maximum). La profondeur d’explosion peut être contrôlée avec une mise à feu chronométrique. Le couple lanceur ASRLS - roquette DSH équipe déjà les nouveaux patrouilleurs turcs de classe Tuzla(type NTPB).

Caractéristiques techniques :

Portée : 2 000 m ;

Immersion d’explosion : jusqu’à 300 m ;

Mises à feu : chronométrique ;

Diamètre : 196 mm ;

Poids de la roquette : 35,5 kg ;

Intervalle entre chaque salve : 0,8 s.

Charge explosive : 12 kg

Nombre de roquettes dans le lanceur : 6 

Rechargement du lanceur : manuel ou automatique

 

DAMEN : CROSSOVER. A l’occasion du salon DIMDEX, la société hollandaise DAMENa dévoilé son nouveau concept de plateforme navale modulable baptisé « CROSSOVER » ou projet « XO ».

Cette plateforme résulte d’un concept hybride entre la frégate de classe SIGMA,  l’OPV de classe HOLLAND et le bâtiment logistique JSS. L’intégration d’un pont flexible appelé « X-Deck » sur la poupe du bâtiment, en fait un élément clé de ce concept innovant permettant la mise en œuvre, le stockage et le déploiement de matériels selon la mission du bâtiment (mise en œuvre possible de RHIB et de chalands de débarquement par exemple). Le projet CROSSOVER comprend plusieurs unités (XO series) de différents gabarits en fonction des missions principales dévolues au bâtiment : appui aux forces spéciales, amphibies, guerre des mines, SAR, sécurité maritime, logistique, déploiement d’UAV, etc.

La version « XO 131 A », dédiée aux missions amphibies, dispose d’une longueur de 131 mètres avec un déplacement de 5 500 tonnes et une vitesse maximale de 26 nd. La version « XO 131C » (version de combat du projet) dispose d’une longueur de 131 mètres pour un déplacement de 5 300 tonnes et une vitesse maximale de 28 nœuds.

Compte tenu de sa modularité, le projet CROSSOVER a toutes les chances de séduire de futurs clients export.

 

SIGMA Multi Mission Bay. En parallèle, DAMEN présentait également son concept de baie multi-mission appelée « SIGMAMulti-MissionBay » destiné aux corvettes et frégates de type SIGMA. Adaptable à l’arrière de ces unités, cette solution  permet avant tout d’augmenter la capacité de stockage des SIGMA et leur polyvalence :

-         pour la drome : jusqu’à trois RHIB supplémentaires (de neuf mètres maximum) pour la mise en œuvre de forces spéciales ;

-         pour la guerre des mines : stockage jusqu’40 mines à orin ;

-         ou de lutte anti-sous-marine : installation d’un sonar à immersion variable - VDS.

Nul doute que ce concept devrait attirer l’attention des marines désireuses d’acquérir des unités de type SIGMA, ou de moderniser des unités existantes.

 

La corvette Al Shamikh - Maroc     (Crédit SITTA)

 

La corvette Al Shamikh : un "vent de fraicheur sur le port de Doha." Fortement attendue pour cette nouvelle édition de DIMDEX, la nouvelle corvette lance-missiles de la marine royale omanaise a fait une entrée remarquée dans le port de Doha.

Livrée officiellement en juin 2013, la corvette Al Shamikh (type Khareef), a été construite par la société BAE. Le contrat signé avec BAEprévoit la livraison de deux autres unités actuellement en cours de construction à Portsmouth.

Cette unité, déplaçant 2 550 tonnes, peut atteindre une vitesse maximale de 25 nœuds (propulsion DIESEL). Elle est dotée d’un canon de 76 millimètres (Oto Melara), de deux canons de 30 millimètres DS-30M Mk2 (MSI Défense System), de 12 missiles surface-air VL-MICA, de huit missiles antinavires MM40 Block 3 et d’une plateforme hélicoptère pour Super Lynx. La Al Shamikh a effectué son premier tir réussi de missile surface-air VL-MICAen septembre 2013.

Ces nouvelles corvettes de 98 mètres doivent conférer à la marine omanaise des capacités hauturières et pourront être déployées pour des missions de lutte antinavire et de surveillance maritime (lutte contre les trafics illicites).

 

La Marine pakistanaise à DIMDEX : une forte présence ! A l’occasion de DIMDEX 2014, la Marine pakistanaise était représentée par la frégate Alamgir, le bâtiment auxiliaire Rasadgar, le patrouilleur Quwwat et le sous-marin Hashmat.

L’équipe SITTA a pu rencontrer le commodore Zain Zulfiquar (commandant la 10e flotte pakistanaise) à l’occasion d’une conférence de presse donnée sur l’Alamgir. Celui-ci a rappelé l’importance des relations entre son pays et le Qatar, relations basées sur des « affinités culturelles et une proximité géographique ». Les ministres des affaires étrangères pakistanais et qatariens ont signé un Momerandum of understanding (MoU).

Le commodore a également rappelé les missions de la Marine pakistanaise : sauvegarde maritime de ses intérêts et sécurisation depuis le détroit d’Ormuz jusqu’à la corne de l’Afrique. Elle s’investit également dans la sécurité maritime en participant à des missions de lutte anti-piraterie de la CTF151.

Engagée dans un processus de modernisation, elle envisage prochainement de remplacer six de ses patrouilleurs.

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