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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:30
Israël dévoile un nouveau système de combat naval sans pilote

 

05-02-2014 Source: Xinhua

 

L'entreprise publique Israel Aerospace Industries (IAI) a dévoilé mardi le dernier venu de ses véhicules marins de surface sans pilote (USV) -- un système de combat naval appelé KATANA, pour la sécurité du territoire.

 

Le système KATANA inclut la navigation autonome ainsi qu'un système pour éviter les collisions. Il dispose de plusieurs é quipements embarqués dont des systèmes de caméras électro-optiques et infrarouges, de communications avec ou sans visibilité, de radars, ainsi que d'armements, a indiqué IAI dans un communiqué.

 

IAI précise que le véhicule, développé par Malam, permet une large variété de missions, dont la protection des zones é conomiques exclusives (ZEE), des frontières maritimes et des plateformes gazières ou des gazoducs offshore, ainsi que la sé curité portuaire, les patrouilles en eaux peu profondes et la guerre électronique.

 

Il peut également fournir une imagerie de renseignement en temps réel en identifiant, suivant et classifiant les cibles à proximité et à distance, et peut faire feu si nécessaire, selon le communiqué.

 

Il est capable d'opérations totalement autonomes ou peut être contrôlé à distance par un opérateur humain, ajoute le communiqué.

 

"Nous sommes fiers de présenter le dernier né de notre gamme d'USV. Il est le fruit d'un processus de développement qui a duré plusieurs années," a expliqué à Xinhua un cadre d'IAI.

 

Un autre responsable de l'entreprise, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a refusé de commenter si des contrats pour vendre le vaisseau étaient en négociation.

 

Les USV sont de plus en plus prisés par les armées du monde entier depuis l'attaque suicide contre l'USS Cole en octobre 2000 dans le port d'Aden, au Yémen, qui avait coûté la vie à 17 marins et en avait blessé des dizaines d'autres.

 

Le groupe Rafael Advanced Defense Systems, basé à Haifa, a commencé à développer le Protector, équipé de missiles, qui fut le premier USV de combat opérationnel au monde, suite à cette attaque et face aux nouvelles menaces navales. Fin

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:20
Les Etats-Unis et l'Italie signent un accord sur la formation conjointe pour les opérations de maintien de la paix

 

2014-02-04 xinhua

 

Le département de la Défense américain et la gendarmerie nationale italienne, les carabiniers, ont signé lundi un protocole d'accord pour promouvoir l'entraînement et la formation conjointes de leurs troupes pour les opérations de maintien de la paix.

 

Il s'agirait du premier accord de ce type signé entre la Défense américain et les carabiniers, a commenté Frank DiGiovanni, chargé des ressources humaines et de la formation des troupes au Département de la Défense des Etats-Unis.

 

"Ce nouveau protocole (...) a un objectif très productif pour promouvoir la paix et la stabilité dans les régions du monde qui sont en proie aux tensions", a indiqué Frederick Vollrath, secrétaire adjoint du bureau des ressources humaines et de la formation du Département de la Défense.

 

Ilio Ciceri, chef d'état-major des carabiniers, a affirmé que le soutien et la position des Etats-Unis étaient une source de "grande fierté" pour son pays.

 

"L'utilisation de nos techniques de formation et de déploiement sur le terrain a toujours joui d'un soutien et d'une appréciation extraordinaires de la part des commandants américains", a-t-il rappelé.

 

L'accord, qui est entré en vigueur immédiatement après sa signature, a une validité de cinq ans.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:20
La Belgique doit-elle se défaire des armes nucléaires de Kleine-Brogel ?

 

03 février 2014 Jean-Paul Duchâteau et Charles Van Dievort - lalibre.be



Les opinions de Dirk Van Der Maelen, député fédéral (SP.A) et d'Armand De Decker, ministre d'État (MR).

 

Le débat vient d’être relancé, avec le témoignage d’un expert américain. Pour les uns, cette présence est devenue anachronique avec la fin de la Guerre froide. Pour d’autres, l’arme nucléaire reste garante d’une non-guerre. Interviews croisées.

 

NON

Armand De Decker, ministre d’Etat (MR); vice-président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense.

Le monde est plus instable que du temps de l’URSS. Il serait donc insensé que des gouvernements européens décident de renoncer à l’armement nucléaire. Nous pourrions tomber alors sous des tentatives de chantage venant de pays comme le Pakistan et peut-être demain l’Iran. Un monde qui serait dénucléarisé serait beaucoup plus dangereux.

Un expert américain reconnu a confirmé, si besoin en était, la présence d’armes nucléaires américaines sur la base de Kleine-Brogel. Il a ajouté qu’il existe un projet de modernisation de ces armes. Est-ce bien le rôle d’un petit pays comme la Belgique de participer à un tel programme ?

La Belgique accepte, dans le cadre de l’Otan, un certain nombre de missions nucléaires qui lui ont été demandées. Je ne comprendrais pas qu’on entre dans le club de ceux qui se réjouissent de bénéficier d’une sécurité offerte par l’armement nucléaire sans vouloir prendre leur part de responsabilité. Dans les années 80, des armes nucléaires ont été déployées en Europe, face aux SS-20 soviétiques. Il est généralement admis que ces missiles "Cruise" et ces fusées "Pershing" ont été démantelés dans les pays où ils avaient été installés. Ce dont on parle désormais, sans savoir s’il y en a chez nous, ce sont des armes d’un autre type, qui sont transportées par aéronef.

Régulièrement, certains partis redisent souhaiter que la Belgique se défasse de cet arsenal nucléaire. C’est le cas, historiquement, du SP.A, des écologistes, et plus étonnamment des chrétiens-démocrates flamands. Selon vous, ils se trompent tous ?

L’arme nucléaire est indispensable à la sécurité de l’Europe. C’est d’ailleurs l’évidence même : si nous n’avons pas eu de troisième guerre mondiale, c’est parce que l’arme nucléaire l’a rendue impossible. En son absence, je pense qu’on aurait dû faire face à un conflit épouvantable entre les blocs communiste et occidental. L’arme nucléaire est une arme indispensable à la paix, parce qu’elle doit rendre la guerre impossible. Ce qu’elle a d’ailleurs parfaitement rempli comme mission, puisque l’arme nucléaire n’a été utilisée qu’une seule fois, par les Américains sur le Japon, qui voulaient mettre un terme à la guerre 40-45. Cela a tellement impressionné le monde à l’époque que plus personne ne pouvait plus envisager de l’utiliser. Et c’est cela qui a protégé nos populations depuis 70 ans.

Les adversaires du système disent que la configuration du monde a complètement changé depuis la fin de la Guerre froide, et que cela n’a donc plus de sens de maintenir un arsenal nucléaire dirigé contre la Russie.

Effectivement. La Russie est devenue un allié. Il est exclu d’avoir un conflit militaire avec la Russie. Les menaces viennent désormais d’ailleurs. Lorsque le monde occidental s’émeut à ce point de la stratégie nucléaire de l’Iran, on sait pourquoi. Ce pays peut devenir directement menaçant pour le monde occidental. C’est la même chose à l’égard du régime pakistanais, qui est très fragile et donc très instable, qui peut demain tomber entre les mains d’islamistes radicaux. Il est pour moi totalement incontestable que l’armement nucléaire est consubstantiel à la sécurité de l’Europe et c’est la raison pour laquelle il faut maintenir cette capacité de dissuasion.

Votre argument sur la capacité de dissuasion de l’arme nucléaire pèse-t-il autant avec ces pays qui, comme vous le dites, sont incontrôlables et très peu réalistes, du fait même de la nature de leur régime ?

Il est certain que le monde est plus instable que du temps de l’URSS. C’est la raison pour laquelle il serait insensé que des gouvernements européens décident de renoncer à l’armement nucléaire parce que cela signifierait que nous puissions tomber sous des tentatives de chantage venant de pays possédant une capacité nucléaire militaire. C’est une question de garantie de notre liberté. Ceci étant dit, je ne suis pas un farouche partisan du surarmement nucléaire comme on a pu le connaître dans les années 70 et 80. Nous n’avons en effet pas besoin de disposer d’un grand nombre d’armes nucléaires. Mais je rappelle qu’il s’agit d’un armement qui est conçu pour ne jamais être utilisé. Un monde qui serait dénucléarisé serait beaucoup plus dangereux, parce qu’il n’existerait plus cette crainte de la certitude d’être anéanti en cas d’agression. C’est donc l’arme de la non-guerre. Et c’est donc un grand progrès pour l’humanité.

 


OUI

Dirk Van der Maelen, député fédéral (SP.A).

Je ne comprends pas de notre ministre de la Défense qui ne cesse de dire qu’il ne confirme pas et qu’il n’infirme pas la présence d’armes nucléaires sur le territoire belge. La Belgique n’a pas à jouer un rôle dans la politique nucléaire américaine. Un jour la sagesse l’emportera et on se libérera de ces armes.

La présence d’armes nucléaires en Belgique s’est une fois de plus invitée dans le débat politique cette semaine suite aux déclarations d’un expert américain. Le ministre de la Défense Pieter De Crem a éludé la question. Saura-t-on un jour si oui ou non de telles armes sont présentes sur notre territoire ?

C’est un secret de Polichinelle. D’anciens Premiers ministres comme Jean-Luc Dehaene et Mark Eyskens ont déjà reconnu que ces armes sont stockées en Belgique. Cette semaine, Hans Kristensen - qui est pour moi l’homme qui en sait le plus sur la politique nucléaire après le président des Etats-Unis et son ministre de la Défense - a prétendu avoir vu le document signé par le président Bill Clinton en 2000 donnant l’ordre d’installer 20 armes nucléaires tactiques à Kleine-Brogel. Jusqu’à présent, personne n’a jamais pu démentir une information donnée par ce spécialiste américain.

Pourquoi cette question est-elle si délicate ?

Je ne comprends pas. Aux Etats-Unis, les Américains ne font pas un grand mystère de leurs armes nucléaires. Ils disent qu’il n’y a aucune raison que la Belgique nie en avoir sur son territoire. Par contre, ils ne veulent pas le confirmer à notre place. Pour les Américains, c’est à la Belgique de décider si elle veut ou pas révéler l’information au public.

La Belgique a-t-elle un rôle à jouer dans la stratégie nucléaire globale de l’Otan ?

Elle ne devrait pas en jouer et nous pourrions facilement nous en libérer. D’autres pays l’ont fait avant nous tout en restant des partenaires loyaux de l’Otan. C’est le cas du Canada, de la Grèce ou encore du Danemark.

L’arme nucléaire a pourtant joué un rôle important dans l’histoire en tant qu’arme de dissuasion. Ce rôle a-t-il aujourd’hui évolué ?

Il a changé en raison de la fin de la Guerre froide. Fin de l’an dernier, celui qui était encore ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Otan, Ivo Daalder, a déclaré qu’il est certain à 99,99 % que les armes nucléaires ne seraient jamais utilisées. Elles n’ont aucune utilité, ni militaire ni politique. S’il le dit, pourquoi la Belgique devrait-elle continuer à aider la politique nucléaire américaine?

Peut-on imaginer qu’on se passe un jour de l’arme nucléaire sur la planète ?

Je l’espère, mais ça ne se fera pas d’un coup de baguette magique. Le désarmement se fera pas à pas. Un des pas qui peut conduire dans la bonne direction serait de voir la Belgique se libérer de ces armes. Mais aujourd’hui, c’est le contraire qui risque de se produire. Selon Hans Kristensen, moderniser les bombes tactiques qui sont à Kleine-Brogel comme l’ont décidé les Etats-Unis, risque d’être une invitation faite aux Russes pour qu’ils modernisent à leur tour leur arsenal tactique. Cela relancerait la course à l’armement, alors que depuis des années la tendance est au désarmement. Or, le désarmement, c’est la politique officielle de notre gouvernement. L’accord de gouvernement prévoit que la Belgique va se joindre aux efforts de ceux qui veulent diminuer la présence de l’arme nucléaire sur la planète. Accepter la modernisation des bombes stationnées chez nous, c’est contraire à cet accord de gouvernement.

Existe-t-il une volonté politique d’entamer des discussions sur la présence de ces armes chez nous ?

Certains partis et certains hommes politiques, notamment notre ministre de la Défense, sont réticents. Moi, je suis convaincu que le Parlement ne peut être que le reflet de ce que pense la société. Et en Belgique, celle-ci est largement opposée aux armes nucléaires. Nous figurons parmi les quatre ou cinq nations à ne pas être propriétaire de l’arme nucléaire mais à en détenir sur notre territoire ! Le moment est venu qu’on mette fin à ça.

Croyez-vous qu’un jour, en Belgique, il n’y aura plus d’armes nucléaires ?

J’en suis convaincu. C’est le sens de l’histoire et je crois dans la sagesse de notre société et de notre classe politique.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 16:50
Hearing on EU-NATO relations - Subcommittee on Security and Defence

 

05-02-2014 SEDE

 

The Subcommittee will hold a public hearing on EU-NATO relations in the aftermath of the December 2013 European Council and ahead of the NATO Summit in September 2014 with high-level representatives from NATO, the EEAS and the European Defence Agency.

 

When : 12 February 2014


Further information
draft programme and poster
meeting documents

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 13:55
photo Nexter Systems

photo Nexter Systems

 

 

04 février 2014 Ouest-France  

 

Cet EBG 'Engin Blindé du Génie) est le dernier d’une série qui a profité d’un programme de valorisation mené par le groupe Nexter.

 

8,29 mètres de long et 3,35 mètres de large. Dans les rues d’Angers, cet EBG (engin blindé du génie) n’est pas passé inaperçu. Convoyé depuis la caserne Berthezène jusqu’à l’Ecole d’application du génie, celui-ci sera officiellement remis à l’armée ce mercredi. Et ce, après être passé entre les mains de l’industriel Nexter qui achève là un programme de valorisation de ce char d’appui au combat.

 

Avec un équipage de deux personnes, l’EBG a pour mission l’ouverture d’itinéraires, le dégagement d’obstacles tels que des barricades ou encore la construction de gués. Ce char est ainsi équipé d’une pelle droite particulièrement robuste pouvant être utilisée pour des travaux de terrassement, d’un treuil hydraulique capable de tirer une masse de 15 à 20 tonnes, d’un lanceur de mines…

 

Équipant le Génie depuis les années 1980, ce char a bénéficié d’un programme de revalorisation. « L’objectif était qu’il réponde à la dureté des engagements actuels », précise le capitaine Sébastien Leduc. La protection directe de l’engin a ainsi été renforcée. Des caméras périmétriques ont été installées pour sécuriser le char, notamment en zone urbaine, et pour permettre des combats de jour comme de nuit.

 

L’exemplaire reçu par l’Ecole d’application du génie est le dernier à être valorisé de la sorte. À l’avenir, ce char est en effet appelé à être remplacé par un tout nouvel équipement.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 13:20
Simthetiq delivers high performance virtual terrain for Raydon gunnery trainer

MONTREAL, Canada (January, 2014) - Simthetiq

 

Simthetiq is pleased to announce the completion of a contract awarded from Raydon Inc. to develop a high fidelity, geo-specific 3D environment for use in Raydon’s mission critical gunnery training solutions.

 

The terrain was developed in Presagis TerraVista and delivered in Openflight format. For this project, Simthetiq created a custom texture atlasing toolset to optimize performance while ensuring a high pixel ratio display. The final synthetic environment displays high resolution ground multi-textures, dynamic shadows and volumetric trees using Speedtree middleware technology.

 

As Simthetiq CEO, Vincent Cloutier stated: “We collaborated with Raydon to find the best response to technical requirements whilst ensuring a high degree of realism in the final product.” He added: “We look forward to seeing this terrain in Raydon’s training system.”

 

About Simthetiq

Founded in 2005 to meet the needs of modern training and simulation applications, Simthetiq develops advanced 3D solutions for customers in defence, security, aerospace, research and gaming. With a vast library of high-resolution, cross-platform models and geo-specific environments, and a range of services fine-tuned to mission-critical operational demands, Simthetiq creates some of the most immersive simulation solutions available. Discover the various cost-effective 3D solutions offered at http://www.simthetiq.com

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:50
EUMC follow-up of the European Council on Defence - SEDE
 
The Subcommittee will exchange views with General Patrick de Rousiers, Chairman of the EU Military Committee, on the follow-up to the December 2013 European Council on Defence.
 
When : 12 February 2014

Further information meeting documents
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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
photo Bundeswehr

photo Bundeswehr

 

4 fév 2014 maliactu.net

 

Le gouvernement allemand doit décider mercredi d’augmenter son contingent au Mali de 180 à 250 militaires, a annoncé mardi la ministre de la Défense Ursula von der Leyen.

 

Le Conseil des ministres doit adopter un texte en ce sens lors de sa réunion hebdomadaire, a-t-elle ajouté lors d’une visite au commandement de l’opération à Schwielowsee, non loin de Berlin.

 

Les détails du déploiement de ces forces supplémentaires dans un pays toujours confronté à l’insécurité un an après le début d’une intervention internationale contre les islamistes armés, seront connus d’ici « deux à trois semaines », a expliqué la ministre.

 

Environ cent soldats allemands sont actuellement déployés sur place, où ils assurent la formation de l’armée malienne dans le cadre d’une mission de l’Union européenne.

 

Mme von der Leyen avait fait savoir fin janvier que l’Allemagne allait accroître son action militaire en Afrique, en particulier en envoyant des instructeurs supplémentaires au Mali et en fournissant un Airbus médicalisé en Centrafrique en soutien à la mission militaire française Sangaris.

 

Alors que les crises se multiplient en Afrique, l’Allemagne « ne peut pas détourner les yeux quand meurtres et viols sont quotidiens, ne serait-ce que pour des raisons humanitaires », avait argumenté la ministre.

 

Le président de la république Joachim Gauck a fait récemment des déclarations allant dans le même sens, mais sur le fond rien n’a changé: la Bundeswehr est une armée sous contrôle parlementaire, et les députés ont des comptes à rendre à une population majoritairement opposée aux interventions militaires dans les zones de conflit.

 

L’Allemagne, souvent critiquée pour sa réticence, après la Seconde Guerre mondiale, à envoyer des troupes à l’étranger, s’était isolée sur la scène internationale en 2011 en refusant d’intervenir en Libye aux côtés notamment de la France.

 

Actuellement, quelque 5.000 soldats allemands sont déployés à l’étranger, pour la plupart en Afghanistan et au Kosovo.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
La ministre allemande de la défense attendue mercredi à Dakar

 

 

5 Février 2014 atlasinfo.fr

 

La ministre allemande de la défense, Mme von Der Leyen, est attendue mercredi à Dakar dans le cadre de ses déplacements d'inspection des troupes militaires allemandes déployées au Mali, indique la direction de l'information et des relations publiques des armées (DIRPA).

 

Accompagnée d'une importante délégation composée de 6 membres du parlement allemand, des membres de son cabinet ainsi que de journalistes, la ministre allemande sera accueillie par le ministre sénégalais des Forces armées, Augustin Tine, en compagnie de l'ambassadeur allemand au Sénégal, précise-t-on de même source.

 

Au programme de la visite de Mme Von Der Leyen, figurent des entretiens avec son homologue sénégalais, un point de presse, outre une rencontre avec les coopérants allemands opérant à la Direction du matériel des armées au camp Lemonier.

 

Au terme de sa visite à Dakar, Mme Von Der Leyen devra se rendre jeudi au Mali, indique-t-on de même source.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
Counter Piracy Newsletter - EU Naval Force Somalia

 

01.02.2014 EUNAVFOR

 

EU Naval Force Warship ITS Libeccio Conducts Training With The Tanzanian Navy And Visits A Local Orphanage During Port Visit To Dar Es Salaam

Italian frigate ITS Libeccio, which is currently participating in the EU Naval Force, countering piracy off the coast of Somalia, has completed a fruitful port visit to Dar Es Salaam in Tanzania.

 

Ukrainian Navy Warship Hetman Sagaidachniy Joins EU Naval Force Counter Piracy Operation Atalanta

On Friday 3 January 2014, Ukrainian frigate Hetman Sagaidachniy joined the European Union’s counter piracy Operation Atalanta. The warship will be part of the EU Naval Force off the coast of Somalia for two months.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Visits Mayotte On The Day The Islands Became Part Of The European Union

On Wednesday 1 January, the European Union Naval Force flagship, FS Siroco, conducted a port visit to Mayotte in the Indian Ocean.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Conducts Training with Tanzanian Navy During Port Visit to Dar Es Salaam

During their recent port visit to Dar Es Salaam, EU Naval Force (EU NAVFOR) Flagship FS Siroco, conducted training with a team from the Tanzanian Marines.

 

EU Naval Force Warship FGS Hessen Gives Assistance to Stricken Seafarers in the Gulf of Aden

On Friday 10 January, EU Naval Force warship FGS Hessen gave assistance to a Yemeni Dhow that was adrift and suffering from technical problems off the coast of Yemen.

 

EU NAVFOR Force Commander Visits Tanzanian Military Authorities And Dar As Salaam Information Sharing Centre

During a recent visit of the EU Naval Force Flagship to Tanzania, the EU Force Commander, Rear Admiral Hervé Bléjean, visited members of the Tanzanian military and the Dar As Salaam Maritime Information Sharing Centre.

 

European Union and Seychelles Carry Out Counter-Piracy Exercise

On Friday 10 January, the Seychelles Coast Guard, Air Force and Police Force, together with the EU Naval Force Somalia – Operation Atalanta and EUCAP Nestor, carried out a counter-piracy exercise in the Seychelles.

 

Serbian Forces Maintain High Level of Readiness With Exercise On Board World Food Programme Aid Ship

On Monday 13 January the Serbian Autonomous Vessel Protection Detachment (AVPD), which is currently operating as part of the European Union Naval Force providing close protection to the World Food Programme (WFP) aid ship, MV Caroline Scan, carried out a firing exercise on board.   The exercise, which took place as MV Caroline Scan was enroute  from Bossasso to Djibouti, having just delivered humanitarian aid to the Somali people, was a good opportunity for the Serbian protection forces to maintain their gunnery skills at peak levels and importantly, verify their firing accuracy.

 

EU Naval Force Warship ESPS Tornado Strengthens Counter Piracy Cooperation with Republic of Korea During Port Visit to Salalah

On Tuesday 14 January 2014, the commanding officer of Spanish warship, ESPS Tornado, Lieutenant Commander Juan Belizon, welcomed on board  Captain Choi Sung-Mok, the commanding Officer of the Republic of Korea Ship (ROKS) Choi Young.  The Republic of Korea warship is currently part of the Combined Maritime Forces (CMF), combating piracy off the Horn of Arica. The visit took place during a short logistics stop in Salalah.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Ensures Safe Delivery Of EUCAP Nestor Vehicles To Mombasa

On Saturday 11 January 2014, EU Naval Force French flagship, FS Siroco conducted a transfer operation of two armoured vehicles to Mombasa.  The armoured vehicles belong to EUCAP Nestor and are due to be transfered in EUCAP Nestor Mogadishu office later.

 

EU Naval Force has a New Deputy Operation Commander

On 17 January 2014, Rear Admiral Jean Martens (German Navy) handed over the role of Deputy Operation Commander (DCOM) of the European Union Naval Force (EU NAVFOR) Somalia – Operation Atalanta to Rear Admiral Bartolomé Bauzá (Spanish Navy). The handover took place at the Operation Headquarters (OHQ) in Northwood, London.

 

EUCAP Nestor And EU Naval Force Conduct Firefighting Training With Djiboutian Navy And Coastguard

On 15 January in the port of Djibouti EUCAP Nestor and the EU Naval Force Warship FGS Hessen conducted firefighting training with members of the Djiboutian Navy and Coastguard.

 

First Pirate Attack In 2014 In The Gulf Of Aden Resulted In Apprehension Of Suspects By EU Naval Force

On Saturday 18 January 2014, the French EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta flagship FS Siroco in cooperation with Japanese assets released the crew of a Dhow that was suspected to have been used as pirate mother-ship. The flagship apprehended 5 suspected pirates believed to be responsible for an attack on an oil tanker in the Gulf of Aden a day earlier.

 

Media Visit On Board Ukrainian Frigate Hetman Sagaidachny

EU Naval Force frigate Hetman Sagaidachny and her crew began their second patrol in the Gulf of Aden after a short port visit and a media brief in Djibouti.

 

Three EU Naval Force Warships Meet At Sea With US Replenishment Ship

On Tuesday 21 January EU Naval Force warships, FS Siroco, FGS Hessen and ESPS Tornado rendezvoused at sea for a joint replenishment at sea (RAS) with the logistics American ship, USNS Joshua Humphreys from Task Force 53.

 

Spanish Air Forces Rotate Aircraft Crew In Djibouti

The 33rd Spanish Air Forces Maritime Patrol and Reconnaissance Aircraft (MPRA) crew joins the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta. The 32nd and 33rd crew rotations performed their hand over in Djibouti on January 23rd.

 

EU Naval Force Frigate FGS Hessen Interacts With Local Fishermen off The Horn Of Africa

Last week, German EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta warship, FGS Hessen spotted three Iranian flagged dhows stopped in the water in close proximity to each other. FGS Hessen called the dhows on the ship’s radio to ask if any assistance was needed. One of the masters of the dhows immediately invited the German sailors to go on board his vessel.

 

Ukrainian Frigate Hetman Sagaidachniy Continues Her Counter Piracy Patrols With Operation Atalanta In The Gulf Of Aden

The Ukrainian frigate, Hetman Sagaidachniy, is continuing her counter piracy patrols in the Gulf of Aden and along the coast of Somalia as part of the EU Naval Force.

 

Suspect Pirates Apprehended by EU Naval Force Flagship Transferred To The Seychelles

On 29 January 2014, international collaboration in the fight against piracy resulted in the transfer of five men by the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta flagship, FS Siroco, to the Republic of Seychelles, with the aim of prosecuting them for acts of piracy.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:40
Le commandant de la flotte russe de la Baltique en visite en France

 

MOSCOU, 4 février - RIA Novosti

 

Le vice-amiral Viktor Kravtchouk, commandant de la flotte russe de la Baltique, se trouve à Brest (France) dans le cadre d'une visite de travail, a annoncé le service de presse du ministère russe de la Défense.

 

La délégation russe dirigée par M.Kravtchouk s'est rendue en France à l'invitation du préfet maritime de l'Atlantique, le vice-amiral d'escadre Jean-Pierre Labonne. Les marins russes visiteront la principale base navale française à Brest et se familiariseront avec le travail du Centre opérationnel de la marine française qui gère l'Atlantique.

 

Viktor Kravtchouk se rendra également sur la base navale de Lanvéoc-Poulmic pour prendre connaissance des appareils aériens en service de la marine française, dont des hélicoptères de transport militaire NH-90 et EC-225. La visite de la délégation russe durera jusqu'au 6 février.

 

Depuis 2003, des navires de la flotte de la Baltique ont fait escale à six reprises dans des ports français, tandis que les marins français ont effectué 16 visites dans des bases de la Flotte de la Baltique.

 

En 2014, des navires de la flotte de la Baltique et des forces navales françaises prendront part aux exercices navals internationaux FRUKUS.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:40
L'armée russe se dote d'une police militaire

 

 

MOSCOU, 4 janvier - RIA Novosti

 

Le président russe Vladimir Poutine a signé un décret entérinant la création d'une police militaire en Russie, rapporte mardi le service de presse présidentiel.

 

Comme annoncé auparavant, la police militaire sera chargée de défendre les droits des militaires et du personnel civil du ministère de la Défense, ainsi que d'assurer la discipline, l'ordre et le respect de la loi au sein des forces armées. Elle assurera également la sécurité des sites militaires du pays.

 

Du point de vue structurel, la police fera partie des forces armées russes et sera dirigée par le ministre de la Défense.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:20
Crédits Boeing

Crédits Boeing

 

04/02/2014 par François Julian – Air & Cosmos

 

Le Pentagone vient de rendre ses conclusions concernant la mise au point des nouveaux matériels militaires américains. Dans un rapport publié le 27 janvier dernier, le DOT&E (la direction des évaluations de matériels et des essais opérationnels) maintient que l'avion ravitailleur Boeing KC-46A est un programme à « hauts risques », qui devrait connaître un retard de « six à douze mois ». C'est tout particulièrement la phase d'évaluation opérationnelle initiale (IOT&E), jusqu'ici programmée pour le printemps 2016, qui pourrait ainsi être retardée.

 

Le Pentagone note également des retards dans la mise au point du système d'autoprotection ALR-69A de Raytheon, qui ferait pour le moment preuve de performances insuffisantes.

 

Pour autant, jusqu'à maintenant Boeing s'en tient toujours à son calendrier initial. L'assemblage des quatre premiers avions, destinés à ces essais opérationnels, a bien démarré. Et le premier exemplaire devrait ainsi faire son premier vol en milieu d'année, sous la forme d'un 767-2C (une version cargo du 767), avant de recevoir ses équipements militaires. Il doit voler dans sa configuration définitive début 2015.

 

Il est normalement prévu que le KC-46A soit opérationnel dans l'US Air Force en 2017.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 08:55
Pic of the day: nEUROn drone in flight

photo by  - source Twitter

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 08:50
Helisota will support the Mi-17 fleet of the Latvian Armed Forces

 

 

Feb 4, 2014 ASDNews Source : Helisota

 

Helisota, an international provider of integrated maintenance, repair and overhaul services for rotorcraft aviation, is further expanding its cooperation with European governmental operators by signing a Mi-17 technical support agreement with the Latvian National Armed Forces. The three years long agreement follows a successful conclusion of a tender announced by the Government of the Republic of Latvia in 2012.

 

Currently, Latvian Air Forces operate four Mil Mi-17 (Mi-8MTV-1) helicopters in transport, evacuation, support, as well as search and rescue missions. Under the latest contract, Helisota will support the Mi-17 fleet with comprehensive base maintenance services, including 100, 200, 500 flight hours checks, defect rectification, spare parts support and logistics, etc. All scheduled maintenance works will be completed at Helisota’s main technical base in Kaunas, Lithuania.

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:55
Légion étrangère, les futurs chefs de corps de l'été 2014

 

30 janvier 2014 par Henri Weill – Ainsi va le monde !

 

Le 1er RE, le 2ème REI, le 2ème REP et le GRLE changeront de patron cette année. A Aubagne, le lieutenant-colonel Rémy Rousseau  (EMA, CPCO) remplacera à la tête du 1er régiment étranger, le lieutenant-colonel Damien de Besombes. A Nîmes, c'est le colonel Valéry Putz, actuellement à la sous-direction Plans de l'EMA, qui succèdera au colonel Eric Ozanne à la tête du 2ème régiment étranger d'infanterie.

 

Quant au REP, il sera dirigé dans quelques mois par un solide connaisseur du régiment, le colonel Jean-Michel Meunier. Aujourd'hui à Paris, à la sous-direction études de la DRHAT, il prendra donc la suite à Calvi du colonel Benoît Desmeulles. Enfin, au Groupement de recrutement de la Légion étrangère (Fort de Nogent) la tradition est respectée. Le lieutenant-colonel Thierry Morvan est remplacé par son numéro deux, le lieutenant-colonel François-Xavier Petiteau. Ces informations qui circulaient depuis quelques jours à l'EMAT sont désormais officielles.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:45
Arrestation massive d’islamistes au Nigeria
 
4 février 2014 par Nicolas Laffont

 

La communauté musulmane du pays s’inquiète des récentes arrestations massives d’islamistes présumés dans le sud majoritairement chrétien du Nigeria, ce qui fait craindre une montée des antagonismes ethniques et religieux.

 

Ces arrestations ciblées sont considérées par des observateurs comme les signes d’une potentielle dérive meurtrière.

En janvier, 300 commerçants, soupçonnés d’appartenir au groupe islamiste armé Boko Haram, ont été arrêtés dans l’Etat de Rivers, dans le sud du pays. La plupart ont été libérés depuis.

Au même moment, 84 apprentis qui suivaient une formation dans l’Etat d’Imo, dans le sud-est, ont été renvoyés dans leur Etat d’origine de Katsina (nord), parce qu’ils étaient suspectés, eux aussi, d’avoir des liens avec le groupe extrémiste.

En janvier 2012 déjà, c’est 25 chasseurs que la police avaient arrêté et détenu pendant un mois, alors qu’ils participaient à une chasse annuelle dans les forêts de la région d’Enugu (sud-est). La police les soupçonnés d’avoir des liens avec Boko Haram lorsque les 19 fusils de chasse qu’ils transportaient ont été découverts.

L’insurrection islamiste, qui a fait plusieurs milliers de morts dans le nord du Nigeria depuis 2009, est au cœur des préoccupations sécuritaires, et certains redoutent que les violences contaminent le Sud, jusqu’ici épargné.

La suspicion croissante envers les musulmans fait craindre un regain de tensions religieuses, ethniques et inter-communautaires.

 

 

Indices de pré-guerre civile

Pour Solomon Dalung, professeur à l’université de Jos (centre), il est clair que les forces de l’ordre « visent (…) les citoyens qui viennent d’une région géopolitique particulière ». Les dernières arrestations portent des « indices de pré-guerre civile », s’inquiète M. Dalung, qui voit des similitudes entre la période actuelle et les tensions qui ont précédé la guerre du Biafra, qui a fait un million de morts au Nigeria entre 1967 et 1970. La guerre civile avait éclaté quand l’ethnie chrétienne Ibo a voulu faire sécession, dans le sud-est, suite à de fortes tensions avec les musulmans haoussas du nord du pays.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:30
Turkish PM Seeks More Control Over Military Procurement

 

Feb. 4, 2014 - by BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — Though embattled by recent corruption scandals, the Turkish government continues to reshape the civilian-military balance in procurement decisions, proposing to extend the terms of commanders it deems “government-friendly.”

 

A draft bill proposed to Parliament Jan. 21 empowers Prime Minister Recep Tayyip Erdogan to extend the terms of top brass. It states that the terms of the commanders of the Land Forces, Navy and Air Force may be extended “upon recommendation by the chief of General Staff and endorsement by the prime minister.”

 

If passed, the bill could keep the incumbents in office until 2016-’17 (depending on the commander’s retirement age), including Army Gen. Necdet Ozel, chief of the General Staff.

 

Experts and industry sources agreed that an annual reshuffle in August underscored a visible shift in power from the generals to civilians in controlling defense procurement.

 

They said the new command structure featured generals who would fully respect the government’s authority in procurement and politics, agreeing to retreat to a minimal role in specifying requirements and choosing bidders.

 

The Supreme Military Council, which is led by Erdogan and decides on promotions and retirements of top military officers, announced in August the unexpected retirement of the country’s paramilitary gendarmarie force commander, Gen. Bekir Kalyoncu, who had been the leading candidate to take over Land Forces. Kalyoncu was viewed as a government critic.

 

Instead, Gen. Hulusi Akar was given the job and, according to custom, would be expected to replace Ozel as armed forces chief in 2015. But under the new law, he could remain longer.

 

In the same reshuffle, Vice Adm. Bulent Bostanoglu was appointed commander of the Navy, Lt. Gen. Akin Ozturk as head of the Air Force, and Gen. Servet Yoruk as commander of the gendarmarie.

 

“The government and military wings of the procurement mechanism have been working in perfect harmony and coordination,” a senior procurement official said Jan. 27. The official would not comment on the draft bill.

 

In the 1990s, the generals had the upper hand in procurement decisions. Since Erdogan rose to power in 2002 and subsequently won three landslide election victories, the military’s role in politics and procurement has diminished.

 

“The draft bill clearly indicates Erdogan’s intentions to maintain the favorable procurement [and political] equilibrium in which he feels safe and can run his one-man show,” one London-based Turkey specialist said.

 

A senior Turkish military officer declined to comment.

 

In October 2012, Erdogan’s government introduced new rules to regulate procurement and broaden the jurisdiction and administrative powers of the civilian procurement agency, the Undersecretariat for Defense Industries (SSM). Under the new rules, a program takes off when a military request for a weapon system has been approved by the SSM and the defense minister.

 

The SSM is solely responsible for determining the ideal modality for every procurement program. It also can buy from a single source when it deems necessary due to “national interest, confidentiality, monopoly of technological capabilities and meeting urgent requirements.”

 

Analysts said the new rules, coupled with the profile of the incumbent top brass, means the “one-man show in procurement in the powerful personality of the prime minister would be bolstered.”

 

“That’s precisely why Erdogan wants to have the current commanders in office longer than they could stay under the present regulations,” said one defense expert here.

 

Several programs and contracts spanning the next few years and amounting to billions of dollars await critical decisions.

 

Turkey will decide in about a year whether to stick by a September award of a $3.44 billion contract to China Precision Machinery Import-Export Corp. to build Turkey’s first long-range air and anti-missile defense architecture.

 

Turkey has come under increasing pressure from its NATO allies, especially the US, to change course. The Chinese contractor is on a US sanctions list as part of the Iran, Syria and North Korea Non-Proliferation Act. Turkey has said it would turn to European and US bidders if talks with the Chinese contender fail.

 

Under Erdogan, the procurement bureaucracy also will decide whether to sign an $800 million contract with Sedef, an Istanbul shipyard partnered with Spain’s Navantia to build Turkey’s first landing platform dock ship; select another shipyard to construct four Milgem corvettes; decide whether to sign a multibillion-dollar deal with Sikorsky to buy utility helicopters; pick up a serial production contractor for the locally developed Altay new-generation main battle tank; and decide on Turkey’s future in the US-led F-35 program.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:20
Défense : le virage à l’export des géants américains

Lockheed espère vendre son F35 - l’avion le plus cher de l’histoire qui a subi de nombreux déboires techniques récemment - pour moitié à l’étranger. La Corée du Sud compte lui en acheter une quarantaine l’an prochain

 

04/02 Par Lucie Robequain – lesEchos.fr

 

Les fournisseurs du Pentagone ont tous vu leurs ventes chuter l’an dernier. Ils rebondissent en démarchant les pays étrangers et les clients civils.

 

Les groupes de défense américains sont les principales victimes de la rigueur budgétaire qui s’est abattue sur les Etats-Unis l’an dernier. Pratiquement tous ont vu leurs ventes baisser au cours du dernier trimestre 2013. Raytheon, le principal fabricant de missiles au monde, a vu son chiffre d’affaires chuter de près de 9% par rapport à la même période de l’année précédente.

 

Même tendance pour Northrop Grumman (-5%), Lockheed Martin (-4%) et Boeing Défense (-1%). Le pire est a priori derrière eux : le budget du Pentagone a été raboté de 45 milliards de dollars l’an dernier. Il devait l’être d’encore 20 milliards de dollars cette année, mais le Congrès a annulé ces nouvelles coupes, estimant que le redressement spectaculaire du budget américain ne justifiait plus un tel effort.

 

La rigueur a beau n’avoir été que passagère, elle a montré aux groupes de défense qu’ils avaient tout intérêt à diversifier leurs marchés. « Il y a du soulagement pour 18 à 24 mois. Mais nous restons très inquiets de l’incertitude budgétaire à long terme », a indiqué la semaine dernière le PDG de Boeing, Jim McNerney. Le groupe est d’autant plus vulnérable à ces coupes que le Pentagone représente 80% des revenus de sa branche défense.

 

Deux relais de croissance essentiels

 

Les géants du secteur misent donc sur deux relais de croissance essentiels : les commandes commerciales et les marchés à l’exportation. C’est évidemment le cas de Boeing, qui n’a jamais enregistré autant de commandes d’avions commerciaux. United Technologies, qui produit les avions Pratt & Whitney, a lui aussi augmenté de 14% ses ventes d’engins commerciaux sur un an et réduit de 8% celles d’engins militaires. A titre d’exemple, le groupe vend moins d’hélicoptères Sikorsky à l’armée mais davantage aux compagnies pétrolières. « La croissance du marché commercial a plus que compensé la faiblesse de celui de la défense », se félicite Greg Hayes, le directeur financier du groupe.

 

Lockheed, le premier sous-traitant du Pentagone, diversifie lui aussi son offre. Il est en train de transformer l’un de ses avions militaires, le Super Hercule, en avion commercial. Il espère en vendre une petite centaine aux compagnies pétrolières et minières, qui ont besoin de transporter des générateurs et des installations lourdes dans les endroits les plus reculés du monde. « Cela ouvre un marché complètement nouveau pour nous », explique Jack Crisler, vice-président du groupe.

 

Plus important encore est le développement des marchés à l’exportation. La Maison-Blanche fait tout pour accompagner le mouvement : rompant avec 50 ans de contrôle strict, elle s’apprête à lever les barrières à l’exportation pour tous les équipements jugés non stratégiques - gouvernails, roues, cockpits, etc. La réforme, qui demandera encore plusieurs mois de concertation, est attendue depuis des années par les sous-traitants. En attendant, c’est Raytheon, le fabricant des fameux missiles Patriot, qui se montre le plus agressif. Les ventes à l’étranger représentent 27% de son chiffre d’affaires et leur part devrait encore grimper de 10% l’an prochain.

 

La demande des pays du Moyen-Orient est particulièrement forte : le groupe vient de vendre un système de défense terrestre de 1,3 milliard de dollars à Oman. Il devrait encore signer un contrat de 600 millions de dollars avec le Koweït dans les prochaines semaines. Lockheed joue son va-tout avec le fameux F35, l’avion le plus cher de l’histoire et qui a subi de nombreux déboires techniques récemment. Il espère en vendre la moitié à l’étranger. La Corée du Sud compte déjà en acheter une quarantaine l’an prochain.

 

Pour aller plus loin, lire aussi : Les dépenses militaires mondiales rebondissent

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 20:50
Les ventes d’armes poursuivent leur baisse en 2012

 

03.02.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI - Stockholm International Peace Research Institute) a publié le 31 janvier dernier son classement annuel des 100 plus grosses entreprises d’armement. La tendance pour l’année 2012 est la même qu’en 2011, une baisse des ventes d’armes, due notamment à la baisse des budgets militaires. Ainsi, le total des ventes d’armement se monte à 395 milliards de dollars pour 2012, un recul de 4,2% en termes réels par rapport à 2011 (410 milliards).

 

Les Etats-Unis restent au premier rang mondial, avec 42 entreprises totalisant 58% des ventes, suivis de l’Europe occidentale avec 30 entreprises représentant 28% du total.

Le Top 10 reste le même qu’en 2011, avec Lockheed Martin en tête, suivi de Boeing, BAE Systems, Raytheon (+1), General Dynamics (-1), Northrop Grumman, EADS/Airbus Group, UTC (+2), Finmeccanica (-1) et L-3 Communications.

 

Thales pointe à la 11ème place, Safran à la 15ème, DCNS gagne une place en 23ème position et Dassault Aviation passe de la 65ème à la 57ème place.

 

Fait notable, les entreprises russes profitent d’un bond en avant de leurs ventes, principalement dû à l’accroissement de l’équipement sur le marché intérieur. Almaz-Anteï se hisse à la 14ème place du classement, « la plus haute position tenue par une entreprise russe depuis que les données ont été rendues disponibles en 2002 », selon le SIPRI.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 20:45
Terrorisme : Une journée pas comme les autres à Raoued (Tunisie)

 

 

4-02-2014 Wiem Thebti - AfricanManager

 

Le terrorisme vivrait ses dernières heures en Tunisie , et l’opération de Raoued qui a pris fin, ce mardi en début d’après-midi, semble lui asséner les ultimes coups de grâce, marquant sans doute un tournant dans l’approche mise en branle pour l’ extirper du territoire national.

 

L’opération qui a fait 7 morts parmi les terroristes qui se sont barricadés dans une villa de la région de Raoued Plage, proche de la capitale Tunis, n’a cependant pas permis de capturer vifs les membres du groupe terroriste, ce qui aurait permis d’en savoir davantage sur leur organisation, leur logistique , les complicités dont ils bénéficiaient et sur les financements qui soutiennent leurs menées.

 

Notre reporter Wiem Thebti était sur place pour rendre compte de l’assaut final lancé par les forces de sécurité. Reportage :

 

Nous étions obligés d’attendre avant d’accéder à la zone touristique de Gammarth. Plusieurs membres de la sécurité en ont bloqué le passage. Ils nous ont demandé d'ouvrir la voiture avant de nous permettre d'y entrer.

 

Tout a commencé hier après-midi, à la zone de Raoued, dans la proche banlieue de Tunis, à 1 km de la Plage ou des échanges de coups de feu avaient eu lieu entre les forces spéciales et des terroristes lourdement armés retranchés dans une maison.

 

La zone était placée en état d'alerte. En outre, Tous les accès menant à Raoued ont été fermées aux civils, que ce soit du côté de la cité Ghazala ou du côté de Gammarth, à la périphérie de la zone touristique et des hôtels.

 

Des renforts sécuritaires importants se sont déployés sur place, notamment au niveau de l’hôtel Phébus à la limite de la zone touristique de Gammarth. La plupart d'agents présents sur les lieux, se montrent désormais plus prudents. Certains ne cachent pas leur crainte concernant cette opération, jugée difficile, délicate et chargée de dangers.

 

Ceci a poussé le ministère de l'Intérieur à enjoindre aux médias de " ne pas diffuser d'informations en lien avec des opérations sécuritaires et militaires en cours afin de garantir leur succès", et à "ne pas donner de détails pour protéger les unités sécuritaires et militaires sur le terrain".

 

Un caporal et 7 terroristes tués

 

Les forces engagées dans l'opération comprennent les brigades spéciales de la Garde Nationale et la BAT des forces des interventions.

 

Après des longues heures d’attente, Mohamed Ali Laroui, le porte-parole du MI nous a rejoints, vers 14h00, pour annoncer la fin de l'opération antiterroriste de Raouad.

 

Il a, dans ce contexte, précisé que les échanges de tirs ont fait finalement sept morts parmi les éléments terroristes et un martyr parmi les agents de la Garde nationale. Un agent de l’unité spéciale de la Garde nationale, et un autre de la Brigade antiterroriste ont été, par ailleurs blessés.

 

La police technique a procédé au prélèvement de leur ADN pour les identifier de manière formelle , a-t-il souligné ajoutant que la maison est infestée d’explosifs et les services compétents s'appliquent à les désamorcer.

 

Pour la mort de Kamel Gaghgadhi, impliqué dans l’assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, information qui a fait couler beaucoup d’encre, des sources sécuritaires et judiciaires ont confié à la presse que les analyses ADN effectuées sur les sept corps transportés à l’hôpital Charles Nicole, auraient confirmé la présence de Kamel Gadhgadhi parmi les terroristes impliqués dans la fusillade avec les unités spéciales de la Garde nationale à Raoued.

 

Les mêmes sources ont relevé que Kamel Gadhgadhi serait parmi les deux terroristes qui ont fait sauter leurs ceintures explosives, juste après l’assaut donné par les forces de sécurité.

 

De grandes quantité d’armes, d’explosifs et de munitions ont été saisies dans cette maison et faisaient déjà l’objet de minutieuses investigations, ont-elles ajouté.

 

L’opération de Raoued aura un effet positif

 

Interrogé par nos soins sur l’effet de cette opération, le colonel-major à la retraite, Mokhtar Ben Nasser a fait remarquer que l'opération menée par les forces de sécurité contre le groupe terroriste à Raouad était préparée, depuis longtemps, et elle est le fruit d'un travail de renseignement qui s’est poursuivi pendant des mois. « Cette opération va avoir un effet très positif sur la lutte contre le terrorisme, en empêchant les mouvements des groupes terroristes et surtout les contacts entre eux », a souligné Ben Nasser assurant que les forces de sécurité ont une vision plus claire sur les moyens, le mode opératoire et les plans des terroristes, ce qui facilite le combat mené contre ces groupes.

 

Une déclaration qui a l’heur de rassurer les Tunisien qui ont souffert depuis l’avènement de la révolution, du fait de l’émergence de groupuscules islamistes armés. Ce fléau n’a pas cessé de préoccuper les pouvoirs en place ainsi que l’ensemble des acteurs et composantes de la société civile, particulièrement en 2013, une année qui a été endeuillée par l’assassinat d’une vingtaine de militaires et de membres des forces de l'ordre, et ce , lors d'affrontements avec des djihadistes présumés. Pis, deux attentats suicides déjoués ont visé des sites touristiques, en octobre dernier.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 20:30
US Senators Question State of Iranian Nuclear Centrifuge Development

 

Feb. 4, 2014 - by JOHN T. BENNETT – Defense News

 

WASHINGTON — US senators questioned Obama administration officials Tuesday for striking an interim pact that allows Tehran to continue developing nuclear arms components.

 

The influential heads of the Senate Foreign Relations Committee, one Democrat and one Republican, took the Obama administration to task for an interim deal they said is bad for US interests.

 

The panel’s Democratic chairman, Sen. Robert Menendez of New Jersey, continued walking a political tightrope of trying to support the Obama administration while striking a tough line on Iran.

 

Menendez cited comments made recently by Ali Akbar Salehi, Iran nuclear agency chief: “ ‘The iceberg of sanctions are melting, while our centrifuges are also still working. This is our greatest achievement.’ ”

 

Menendez called those comments “my greatest fear.”

 

The committee’s ranking Republican, Sen. Bob Corker of Tennessee, said the recent interim deal is merely the latest example of a long-standing Iranian tactic.

 

“If you look at what they are doing and what they’ve done in the past is … they perfect something and then they pause. They perfect something and then they pause,” Corker said. “And so what we have right now is they’ve perfected, no question, the centrifuge capabilities. I think people would say, they want to be a nuclear state, they can be that very quickly.

 

“And so we have this pause where we have an interim agreement that doesn’t address all the other areas that they have the ability to perfect over this next year,” he said, “which administration officials are already saying this isn’t going to happen in six months, this is probably going to take much longer.”

 

Menendez, again citing the Iranian official said: “Salehi may be correct — the iceberg of sanctions may melt before we have an agreement in place. That may, in fact, be the Iranian end game. They understand that once the international community ceases banking sanctions that they will have won regardless of whether or not we have a deal.”

 

Wendy Sherman, the Obama administration’s top negotiator on Iran, countered by telling the committee that an International Atomic Energy Agency (IAEA) inspections team “verified on January 20 that, among other things, Iran stop producing near-20 percent enriched uranium, [and] disabled the configuration of the centrifuge cascades Iran has been using to produce it.”

 

What’s more, she said Iran “began diluting its existing stockpile of near-20 percent enriched uranium, continue[s] to convert near-20 percent enriched uranium at a rate consistent with past practices, had not installed additional centrifuges at the Natanz or Fordow facilities, had not installed new components at the Arak facility.”

 

Lawmakers and administration officials clashed over the true impact of economic sanctions on Iran, and whether those measures have pushed Tehran closer to giving up its pursuit of an atomic arsenal. Lawmakers are skeptical, with many voicing support for new, stricter economic sanctions; administration officials want Congress to hold off until talks with Iran play out.

 

Corker called the sanctions issue an unhelpful “red herring.”

 

“It’s sort of been a place where the administration can say, ‘Well, sanctions will end up keeping this deal from happening,’ ” he said. “Congress can keep saying, ‘Oh, we’re trying to do something about it.’ And I think it avoids the topic of you, candidly, clearly laying out to us what the end state is that you’re trying to negotiate [toward].”

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 19:30
La destruction des armes chimiques en Syrie prend trop de retard, selon Paris

 

 

04 février 2014 Par RFI

 

La France a décidé de hausser le ton dans le dossier des armes chimiques détenues par la Syrie. Dans un entretien accordé ce mardi 4 février aux médias français, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères a reproché à Damas de « freiner» sur la destruction de ces armes, alors même que le gouvernement syrien doit se conformer à l'accord conclu en septembre dernier. Selon des chiffres révélés par la France et par les Etats-Unis, seuls 5% des armes chimiques syriennes ont quitté le territoire à ce jour.

 

Après Washington, qui était montée au créneau vendredi dernier, c'est Paris qui a décidé de mettre la pression sur le gouvernement syrien. Damas aurait dû aller plus vite pour évacuer les éléments chimiques en sa possession. Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a réaffirmé sur la radio France Info que le régime syrien doit respecter ses engagements : « Le gouvernement freine sur la destruction des armes chimiques. Dans les notes que j'ai vues hier, c'est seulement 5% des armes chimiques qui sont en train de sortir de Syrie alors qu'au 1er février, on devait être à 100%. Donc il y a nécessité que le gouvernement de Bachar el-Assad respecte les engagements qu'il a pris sur la destruction des armes chimiques ».

 

Des sanctions pour Damas ?

 

Pour l'heure, Washington et Paris refusent de préciser si des sanctions pourraient être prises à l'encontre de Damas. Il faut dire que d'éventuelles sanctions ne pourraient être décidées qu'avec l'aval de la Chine et de la Russie. Or, Moscou n'a cessé ces derniers jours de justifier les retards pris par le régime syrien. Pour la Russie, ces retards sont dus à des problèmes de sécurité et de logistique, et il serait donc inutile, voire contre-productif d'exercer une pression politique à l'égard de la Syrie dans ce dossier.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:55
Les défis de la défense en 2014 (4/5) : un grand chambardement au mauvais moment ?

 

29/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les défis de la défense en 2014 en cinq volets. Quatrième volet, les grands changements des hommes au sein du ministère de la défense et à la tête de l'industrie au moment où tout le secteur pourrait être fragilisé par un contexte budgétaire, opérationnel et industriel très difficile.

 

En deux ans, la plupart des têtes du secteur de la défense, aussi bien dans l'industrie que chez les opérationnels, ont ou vont changer. Ce qui pourrait poser un problème de continuité au moment où la difficile loi de programmation militaire (LPM) entre en "service opérationnel" en 2014. C'est Jean-Bernard Lévy nommé PDG de Thales qui avait ouvert le bal fin 2012, suivi très vite en janvier 2013 par Eric Trappier, qui a pris la suite de l'indestructible Charles Edelstenne aux commandes de Dassault Aviation. Puis, le 1er avril, Guillaume Faury a pris le manche d'Eurocopter, renommé aujourd'hui Airbus Helicopters.

 

Beaucoup de changements en vue en 2014

L'année 2014 va accélérer le mouvement de changements. C'est d'abord l'amiral Guillaud, atteint par la limite d'âge, qui va céder sa place en février de chef d'état-major des armées (CEMA) au profit du général Pierre de Villiers, un terrien de 57 ans. Quant à l'amiral Guillaud, il est prévu qu'il atterrisse en Arabie Saoudite à la tête d'ODAS, une société controversée ces derniers temps dans les milieux de la défense. Elle fait l'interface entre l'Arabie Saoudite et la France pour la signature de contrats d'Etat à Etat. De même le général Ract-Madoux, lui aussi atteint par la limite d'âge, devrait laisser sa place de chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT) cet été. Enfin, le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, devrait également partir cette année ... à moins qu'il ne soit prolongé, comme cela est envisagé mais pas assuré.

Après Thales, Dassault Aviation et Airbus Helicopter, ce sera au tour de DCNS de changer de pacha. Le mandat de Patrick Boissier au conseil d'administration s'achève le 21 décembre 2014. Aussi le groupe naval, qui aborde une année cruciale à l'export, pourrait avoir une deuxième partie d'année complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Ce sera également le cas mais un peu plus tard pour Safran. En avril 2015, Jean-Paul Herteman achève son mandat à la tête de la success-story de Safran. Enfin, le directeur adjoint du cabinet de Jean-Yves Le Drian, Jean-Michel Palagos, qui a été nommé début décembre à la tête de Défense Conseil International (DCI), a succédé à l'amiral François Dupont, atteint par la limite d'âge statutaire.

 

Des changements nécessaires ?

Dans un contexte très difficile - une LPM compliquée à exécuter, des campagnes exportations cruciales pour les groupes d'armement, des opérations extérieures complexes, une situation financière de la France désastreuse -, ces très nombreux (trop ?) changements ne vont-ils pas paralyser, voire affaiblir, le secteur de la défense dans sa capacité à apporter des réponses rapides dans des situations de crise ou d'extrême urgence. Qui mieux que l'actuel DGA maîtrise le mieux le programme 146 du budget de la défense (Equipements des forces), qui mieux que l'actuel CEMAT comprend le mieux ses hommes sur le terrain  en Centrafrique, au Mali et en Afghanistan.

"Les clients aiment la continuité", rappelle-t-on à La Tribune. C'est certainement le cas chez DCNS, qui est aujourd'hui engagé dans de très nombreuses campagnes commerciales et qui a été l'un des groupes les plus performants à l'exportation (Brésil, Malaisie...) en dépit du dernier échec à Singapour. D'une façon générale, alors que les exportations se sont redressées en 2013 (6,3 milliards d'euros), pourquoi faudrait-il encore tout changer ?

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:55
Tirs de roquettes à Gao pendant la visite du chef d'état-major des armées

 

04/02/2014 Par Alain Barluet envoyé spécial à Gao (Mali). – LeFigaro.fr

 

 

La base française de l'opération «Serval» à Gao a été la cible de tirs de roquettes mardi matin un peu après 8 heures alors que le chef d'état-major des armées (Cema), l'amiral Édouard Guillaud, se trouvait sur place. Deux engins, tirés des environs de Batan, à une dizaine de kilomètres au nord de la «base désert» de l'opération «Serval», ont atterri non loin de la piste d'aviation, sans faire de victimes. L'alerte a aussitôt été déclenchée et des véhicules blindés de reconnaissance et des hélicoptères Gazelle envoyés sur la zone supposée des tirs. L'amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir à Gao en provenance de Centrafrique, pour une visite d'adieux aux troupes.

 

La «base désert» de Gao, qui compte 1200 militaires français, est ponctuellement la cible de tirs de roquettes. Les groupes armés terroristes tentent régulièrement de frapper le camp militaire. Le contrôle permanent de la zone a néanmoins permis à plusieurs reprises de neutraliser les sites de lancement avant qu'ils ne soient utilisés. Le 2 février, cinq roquettes ont ainsi été découvertes sur leurs rampes de lancement artisanales. Le dernier tir remontait au 25 décembre. «La menace terroriste a été durablement réduite mais reste présente. Il faut garder la pression», a déclaré l'amiral Guillaud aux militaires de «Serval». Sa visite s'est poursuivie normalement.

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