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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 8 au 15 juillet 2015, 100 sorties aériennes ont été effectuées, dont 26 sorties chasse, 22 sorties ravitaillement et intelligence, reconnaissance et surveillance (ISR), ainsi que 52 sorties transport. Le 3 juillet 2015, deux Mirage 2000Cétaient venus rejoindre les avions de chasse de la force Barkhane, en se posant sur la base aérienne 101 de Niamey, juste avant de repartir le jour même pour effectuer leur première mission opérationnelle.

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Fort de 900 hommes, le dispositif de la force Sangaris,désormais recentré sur la capitale centrafricaine, Bangui, poursuit l’appui à la MINUSCA.

 

Ainsi, du 11 juin au 4 juillet 2015, les militaires français ont appuyé la MINUSCA dans une opération de contrôle de zone dans la région de Kaga Bandoro. Quelques jours seulement après son arrivée sur le théâtre, le groupement tactique interarmes (GTIA) Centurion, a engagé 200 hommes aux côtés du bataillon pakistanais déployé dans cette ville du Nord de la Centrafrique. Sur un terrain rendu difficile en saison des pluies et face à un adversaire furtif évoluant dans son milieu, les militaires ont mené des missions de reconnaissance de zone et d’axes. Pour mener à bien cette opération, ils ont utilisé tous les moyens de la force (des Véhicules blindés de combat d’infanterie - VBCI, des Véhicules de l’avant blindé - VAB, des blindés ERC 90 et des Véhicules blindés légers - VBL) et ceux qui lui sont associés (hélicoptères Puma, Gazelleet Tigre, commandos parachutistes).

 

Le 14 juillet a été célébré à Bangui par une prise d’armes qui s’est déroulée sur le camp de M’Poko et présidée par le général Gillet, commandant la force Sangaris.

 

Depuis le 1erjuillet 2015, environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

16/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Poursuivant avec les forces aériennes de la coalition une activité soutenue, les avions français de l'opération Chammalont réalisé cette semaine 17 sorties aériennes, réparties entre 12missions de reconnaissance armée pour les Mirages 2000Dde la base aérienne projetée de Jordanie et 5 missions ISR (intelligence, reconnaissance et surveillance) de renseignement dans la profondeur pour l'Atlantique 2 et les Rafaleéquipés du Pod Reco NG (système de reconnaissance de nouvelle génération).

 

Ces ISR et ces missions de reconnaissance armée, planifiées par le CAOC (Combined air and space operation center) au Qatar et suivies depuis le centre des opérations Chammal, le JOC, ont permis la réalisation de 5 frappes dans les régions de Mossoul, Sinjar et Ramadi, et la neutralisation de 8 objectifs, dont 4 positions de tir et une zone en cours de fortification.

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 12:30
photo EMA / Armée de l'Air

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15/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 juillet 2015, à 17h30, la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie a accueilli le dernier A400M Atlas mis en service,  pour son premier vol opérationnel depuis sa livraison sur la base aérienne d’Orléans-Bricy,  le 21 juin 2015.

 

A son bord, un moteur, du fret aéronautique et du matériel technique au profit des Mirage 2000D du théâtre d’opérations Chammal, immédiatement déchargés par le détachement de transit interarmées aérien de la BAP.

 

Ce nouvel Atlas, dont le numéro de série est MSN19, a quitté la BAP dès le lendemain matin pour entamer une tournée au profit des militaires belges. Il fera escale sur la base aérienne d’Al Azraq en Jordanie, au Caire puis sur la base aérienne de Florennes en Belgique.

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photo EMA / Armée de l'Air

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 11:55
Le GICAT structure une offre globale pour répondre à la protection des sites sensibles

 

source GICAT

 

Face à une menace prégnante, imprévisible et en évolution permanente, les entreprises doivent mettre en œuvre une complémentarité intelligente de moyens actifs et passifs sous contraintes budgétaires de plus en plus fortes pour assurer la protection de leurs installations sensibles.

Les derniers événements sur les sites SEVESO d’Air Products de Saint-Quentin-Fallavier, de LyondellBasell à Berre-l'Etang ainsi que le vol d’explosifs sur la site militaire de Miramas n’ont fait que confirmer ces craintes.

En complémentarité d'une protection humaine indispensable, le GICAT a structuré une offre technologique permettant de répondre aux besoins des institutions et des grands opérateurs privés.
 
S’appuyant sur l’expertise de grandes entreprises ayant de nombreuses implantations industrielles et sur le savoir-faire de ses sociétés adhérentes, le GICAT a produit une brochure capacitaire « Protection de sites ». Elle propose des solutions de sûreté et de sécurité pour préserver et maintenir la continuité du service rendu en fonction du type de site, des risques et des menaces, qu’ils soient d’origines humaines (malveillance, sabotage, attaques de toute nature…) ou non (risques naturels, industriels, fonctionnels…).
 
Cette approche capacitaire s’étend également à d’autres domaines : Gestion des foules, Cybersécurité, et Situations d'urgence.



A propos du GICAT
Le GICAT est le groupement professionnel qui rassemble aujourd’hui près de 330 sociétés françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres : principaux maîtres d’œuvres industriels, équipementiers, systémiers et un tissu de PME dynamiques et innovantes qui constituent environ 60 % de ses membres adhérents. Le GICAT fédère l’offre du secteur, nourrit sa réflexion, représente les intérêts de la profession, promeut l’offre française et la dynamise à l’export. Pour cela il conduit une politique active d’échanges avec les principaux interlocuteurs institutionnels et industriels concernés par le domaine.

Depuis 2011, le GICAT a progressivement étendu son périmètre et ses actions au domaine de la sécurité terrestre et aéroterrestre, en cohérence avec les attentes du marché et des enjeux. Il soutient notamment activement ses membres à l’export en les accompagnant sur des salons à l’étranger et en promouvant leur savoir-faire à travers des brochures capacitaires (Gestion des foules, Situations d’urgence, etc.) - www.gicat.fr

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 11:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

 

/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 3 juillet 2015, deux Mirage2000C de l’escadron de chasse (EC) 2/5 Île de France se sont posés sur la base aérienne 101 de Niamey. Seulement deux jours après leur arrivée, les premiers chasseurs bleus de la force Barkhane réalisaient une mission opérationnelle.

 

Partis de la base aérienne d’Orange le 2 juillet 2015 au matin, les deux Mirage2000C ont été convoyés par un C135 du groupe de ravitaillement en vol Bretagne d’Istres en deux étapes. Lors de l’escale du C135 à Dakar, après 5H15 de vol et deux ravitaillements, l’un des pilotes de Mirage2000C s’est confié : « C’est une chance de participer à ce convoyage. Ancien pilote de Mirage F1, je faisais partie de l’équipage ayant ramené les F1 du Mali après leur dernier engagement en opérations extérieures. Je suis d’autant plus fier de déployer les premiers 2000C au Niger pour leur participation à l’opération Barkhane ». Dès le lendemain matin, deux autres pilotes ont pris la relève pour assurer la dernière étape de ce déploiement.

 

Au Niger, les deux Mirage2000C sont venus remplacer un Mirage2000D. Ainsi, quatre chasseurs (deux 2000D et 2000C) composent dorénavant le détachement « chasse » de Niamey. Connus principalement pour leur mission de défense aérienne, les « bleus » seront employés dans des actions d’attaque au sol, à l’image de leurs frères d’armes sur 2000D. « Nos aéronefs peuvent être équipés de GBU12 et de MK82 », a expliqué un armurier sur 2000C.Complémentaires avec les 2000D de la 3e escadre, les 2000C sont aussi venus apporter une capacité canon supplémentaire sur le théâtre d’opérations extérieures. « Nous avons préparé notre arrivée à Niamey, confie le commandant d’escadron. Nous nous sommes entraînés, notamment avec les 2000D dont l’expérience indéniable du terrain nous profite ». En effet, déployés dans deux opérations extérieures, Barkhane et Chammal, la 3e escadre de Nancy demeure une référence en termes d’engagement.

 

La nouvelle configuration du nouveau détachement de chasse a été une réussite. Dès l’arrivée des 2000C au Niger, le détachement de chasse était opérationnel en un temps record. « Nous avons retiré les bombes du 2000D retournant à Nancy pour les installer sur l’un des 2000C, explique un mécanicien, de telle sorte que le chasseur bleu soit prêt pour une éventuelle prise d’alerte ». Le 3 juillet 2015, la première patrouille 2000D/2000C décollait en effet de la piste de Niamey pour une première mission conjointe. « Je suis extrêmement satisfaite de constater la réactivité et l’efficacité des aviateurs qui se sont parfaitement acclimatés à cette mixité », confie la chef du détachement de chasse au Niger.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Air

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Prix d’économie de la défense 2015 : Appel à candidatures !

 

10/07/2015 Ministère de la Défense

 

Le prix d’économie de la défense s’adresse aux chercheurs des universités, grandes 
écoles et centres de recherches. Ce prix récompense une thèse, un travail scientifique ou un mémoire universitaire de deuxième ou de troisième cycle dédié à ce domaine.

 

Doté d’un montant de 5 000 €, le prix est décerné par un jury présidé par le Directeur des 
affaires financières du ministère de la défense et composé de deux professeurs d’université, 
ainsi que de trois représentants du ministère de la défense.

La phase de candidatures est ouverte du 21 juin 2015 au 1er septembre 2015.

Les candidats doivent avoir présenté et soutenu leur thèse, travail scientifique ou mémoire 
universitaire de deuxième ou troisième cycle entre le 1er janvier 2011 et le 30 juin 2015.

Les critères d’appréciation des manuscrits sont leur qualité, leur originalité et leur intérêt au 
regard du domaine de l’économie de défense.

Les dossiers de candidature devront être adressés à l’adresse suivante, dans le calendrier 
prescrit (le cachet de la poste faisant foi) :

 

Ministère de la Défense
SGA/DAF/QEFI
Observatoire Economique de la Défense
60 boulevard du Général Martial Valin
CS 21623
75509 Paris cedex 15

 

La version électronique des manuscrits sera envoyée, selon le même calendrier, aux adresses 
suivantes :
jean-michel.oudot@intradef.gouv.fr
christian.calzada@intradef.gouv.fr

 

Télécharger l’ Arrêté du 9 juin 2015 - Appel à candidatures prix économie de la défense (format pdf, 622 kB) précisant le contenu du dossier de candidature

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Sémaphore de Béar - photo MinDef FR

Sémaphore de Béar - photo MinDef FR

 

16.07.2015 LeFigaro.fr

 

Quatre suspects, âgés de 16 à 23 ans, projetaient de filmer la décapitation d'un haut gradé. Le plus jeune a été libéré, car il avait été écarté du projet.

 

Un projet d'attentat voulant frapper l'armée française d'une atroce manière a été déjoué à la veille de la fête nationale sur notre territoire. Cette visée terroriste, si elle avait été menée à terme, aurait été une première du genre, sachant que nos soldats ont déjà été pris pour cibles, notamment lors de gardes statiques devant un bâtiment juif à Nice en février dernier. En l'espèce, le commando islamiste mis hors d'état de nuire, lundi, voulait filmer, à l'aide d'une caméra portative de type GoPro la décapitation d'un haut gradé.

L'affaire est d'une telle gravité qu'elle a été éventée de façon inopinée, mercredi, par François Hollande, en marge d'une visite officielle à Marseille en compagnie de son homologue mexicain, Enrique Pena Nieto. Bernard Cazeneuve a révélé dans la soirée que le groupe des supposés djihadistes a été démantelé lundi 13 juillet à l'aube. Il est composé de quatre hommes de 16 à 23 ans, parmi lesquels figure un ancien militaire réformé de la Marine nationale, simultanément interpellés dans le Nord, le Rhône, les Bouches-du-Rhône et les Yvelines. Le plus jeune des suspects, âgé de 16 ans, a été remis en liberté mercredi soir, car il avait été écarté du projet. Lors de leur garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret, les protagonistes ont reconnu, selon les dépositions, vouloir passer à l'action entre décembre 2015 et janvier 2016. Leur intention était de pénétrer sur une base qu'ils avaient repérée dans le sud de la France, de prendre en otage le chef de corps avant de filmer leur acte moyenâgeux et le diffuser sur les réseaux sociaux.

Sur la base d'informations précises de la DGSI, le parquet de Paris a ouvert dès le 23 juin dernier une enquête préliminaire pour «association de malfaiteurs en vue de procéder à un acte terroriste». Le principal instigateur avait été détecté en raison de son activisme sur les réseaux sociaux et, selon l'hôte de la Place Beauvau, dans le «relationnel de djihadistes français aujourd'hui incarcérés». Il avait été signalé aussi en raison de ses «velléités de départ vers la Syrie». Tracé à la loupe, il avait fait l'objet d'un «entretien administratif» mené par les services. En criblant son entourage, les policiers ont pu identifier ses trois complices, dont le marin réformé, présenté de source informée comme «l'un des deux meneurs de la cellule». Lors des perquisitions, les enquêteurs ont confisqué des ordinateurs ainsi que des téléphones mobiles dont le contenu est présenté comme «très intéressant». Les sources proches du dossier n'indiquaient pas si les islamistes présumés étaient en lien avec un groupe terroriste basé en zone irako-syrienne, voire téléguidés à la manière de Sid Ahmed Ghlam, principal suspect dans le projet d'attentats déjoués visant au moins une église à Villejuif (Val-de-Marne) en avril dernier.

 

Cinq attentats déjoués

«Toutes les semaines, nous arrêtons, nous empêchons des actes terroristes», a insisté Bernard Cazeneuve, confirmant les propos du chef de l'État lors de son traditionnel entretien du 14 Juillet. Manuel Valls avait annoncé le 23 avril que cinq attentats avaient été déjoués depuis janvier. Après avoir souligné qu'«aucun lien ne peut être établi à ce stade avec les faits qui se sont récemment déroulés dans les Bouches-du-Rhône», à savoir les explosions criminelles sur le site pétrochimique de Berre-l'Étang et le vol d'explosifs dans un dépôt de l'armée à Miramas, Bernard Cazeneuve a déclaré que «ce sont désormais 1850 Français ou résidents habituellement en France qui sont aujourd'hui impliqués dans des filières djihadistes, dont près de 500 présents en Syrie ou en Irak». Sur le plan de la prévention, 2500 radicaux, repérés depuis la création du numéro vert il y a près d'un an et demi, font tous l'objet d'un suivi spécifique. L'opération de lundi porte à 326 le nombre de suspects interpellés dans des filières djihadistes depuis 2012. Parmi eux, figurent 188 mis en examen, dont 126 écroués. C'est-à-dire autant de fanatiques qui allaient potentiellement frapper la France

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Lancement de la première "Smart Base" à Évreux

 

07/07/2015 Ltt Alexandra Lesur-Tambute - Armée de l'air

 

Lundi 29 juin 2015, le général Denis Mercier, chef d’État-major de l’armée de l’air (CEMAA) a officiellement dévoilé le concept Smart Base sur la base aérienne 105 d’Évreux. Cet événement a également été marqué par la présentation de quatre projets innovants, dont la création d’une pépinière numérique. Ces projets s’inscriront dans une phase d’expérimentation de Smart Base, menée localement.

 

Qu’est-ce que la Smart Base ?

 

S’inspirant du développement des Smart Cities pour son volet technologique, le concept Smart Base consiste, entre autres,  à ouvrir la base pour mieux exploiter le capital qu’elle renferme en recherchant, par le biais de l’innovation, à nouer des partenariats. « Penser la Smart Base, c’est imaginer comment les nouvelles technologies ou des approches innovantes permettront d’améliorer la capacité opérationnelle de nos bases aériennes et la qualité de vie de nos aviateurs », explique le général Joël Rode, inspecteur adjoint de l’armée de l’air. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de transformation des soutiens et des bases de défense (BDD) menée par le ministère de la Défense et pilotée par l’état-major des armées (EMA). A ce titre, il s’appuie sur les BDD pour mener l’expérimentation des projets portés par les directions et services du ministère qui concourent à l’atteinte de cet objectif et qui ont vocation à trouver application sur les bases aériennes.

 

Évreux : base laboratoire

 

Désignée pour devenir la première Smart Base et expérimenter ce concept, la base ébroïcienne offre de nombreux avantages. « Située à seulement une heure de Paris, la base d’Évreux offre un site exceptionnel, souligne le général Mercier. Cette plateforme est en pleine croissance et bénéficie d’un bassin local porteur ». Ainsi, la BA 105 démarre une phase d’expérimentation qui devrait déboucher sur un premier bilan d’activités en 2016. Quatre projets innovants ont d’ores et déjà été identifiés et seront testés sur le site.

 

Lancement de la première "Smart Base" à Évreux

 

Plusieurs innovations déjà engagés

 

Fruit d’un partenariat entre la base aérienne 105 et la chambre du commerce et d’industrie (CCI) de l’Eure, le général Denis Mercier a inauguré une pépinière numérique. Colocalisées au groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSIC Aéro), plusieurs start-up dédiées aux nouvelles technologies et aux environnements connectés pourront bénéficier des savoir-faire, de l’expérience et des conseils des spécialistes de cette unité. En contrepartie, le GTSIC Aéro pourra s’appuyer sur la capacité d’innovation et de veille technologique de ces nouveaux locataires.

 

Soucieux de numériser l’administration et le soutien du personnel du ministère, le service du commissariat des armées (SCA), en liaison avec l’état-major des armées, la direction des systèmes d’information et d’autres acteurs de la défense lance un projet numérique ambitieux dont les premières briques seront testées à Evreux et permettront de mieux cerner le besoin.

 

Deux autres projets baptisés Aviactor et Auxylium seront également testés sur la base normande. L’application Aviactor, permettra au personnel de la base d’avoir accès, via un Smartphone, à un environnement interactif et de consulter un ensemble d’informations utiles à sa vie quotidienne sur le site. Prix de l’audace 2011, Auxylium assure l’interconnexion d’un groupe d’intervention en associant géolocalisation et transmission de données cryptées sur une plateforme de type Smartphone durci, pour améliorer la protection de la base.

 

« Le concept de la Smart base est en gestation, explique le général Rode. Centré sur l’aviateur et ses missions, le projet se construira pas à pas. Nous profitons de l’expertise de chacun des 2 500 aviateurs d’Évreux pour tester toutes les bonnes idées de ce projet ».  Ainsi, la BA 105 va être pionnière dans le domaine de l’innovation et va contribuer par le biais de  l’expérimentation Smart Base à inscrire encore davantage l’armée de l’air dans la marche du temps numérique et la modernité.

 

Retrouvez un article complet sur la base aérienne XXI et la Smart Base dans le numéro 683 du magazine Air Actualités de juillet/août 2015.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Colloque Cyber : Intervention du CEMAA

Colloque Cyber : Intervention du CEMAA

 

08/07/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet s’est tenu le colloque « Regards croisés sur la Cyb’Air : un état d’esprit ! ». En présence d’autorités militaires et d’acteurs oeuvrant dans le domaine du cyber, ces conférences avaient pour but de partager les enjeux et actions menées.

 

Si le domaine du cyber concerne une grande partie des entreprises, il demeure un théâtre d’opération à part entière au sein des armées. «Il y a énormément de différences mais aussi beaucoup de similitudes entre l’espace cyber et l’espace aérien.» a d’ailleurs déclaré le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air. À l’instar du domaine aérien, le domaine du cyber se compose de flux, dans lesquels les données se substituent aux aéronefs. Il est alors nécessaire de pouvoir détecter les comportements anormaux, et les actes hostiles.

 

Pour ce faire, il est important de sensibiliser le personnel aux différents dangers présents dans le domaine cyber. Un thème majeur, qui a donné lieu à une table ronde, lors de laquelle ont été dégagées des solutions. Parmi lesquelles : initier aux dangers de l’espace cyber non seulement les utilisateurs des systèmes (contributeurs), mais également les échelons supérieurs (direction générale), pour une meilleure gestion des crises. «La multiplication des exercices de gestion de «cybercrise» est devenu obligatoire à notre époque», rappelle l’un des intervenants.

 

Le cyber est dans l’air

Simplifier dans le cyber

 

Autre point mis en évidence lors de ce colloque, la simplification des structures. «Dans cette démarche de simplification, il y a un aspect fort : celui de pouvoir regrouper les gestions des opérations aériennes, et de partager l’information en temps réel.» a précisé le général Denis Mercier. Pour ce faire, une nouvelle organisation du soutien a été peu à peu mise en place sur les bases aériennes : c’est le projet Smart Base. Le but est de regrouper la gestion dans le domaine du soutien, et d’obtenir ainsi une organisation simplifiée. A terme, le travail se fera davantage à distance. Le chef d’état-major de l’armée de l’air a également rappelé qu’il est aujourd’hui possible d’obtenir des informations en temps réel, représenter en 3D des positions des forces sur le terrain.

 

Le cyber, nouveau domaine de combat, est donc un théâtre en pleine expansion. L’armée de l’air, traditionnellement liée aux technologies, ne cesse d'étudier les menaces et de proposer des solutions. «Notre ambition est de pouvoir travailler sur le domaine du cyber avec tout ceux qui sont intéressés» a conclu le général Mercier. Une ambition, mais aussi un état d’esprit à part entière car l’armée de l’air est aujourd’hui dans une logique de partenariats avec les entreprises qui, traditionnellement, ne travaillent pas avec elle :  «Nous souhaitons faire connaitre l'armée de l'air à ceux auxquels elle n'est pas familière».

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:20
MH-60R photo Royal Australian Navy

MH-60R photo Royal Australian Navy

 

7 juillet 2015 MONTRÉAL, CANADA-(Marketwired)

 

- Dispositifs d'entraînement à la maintenance et de l'équipage arrière MH-60R pour la Royal Australian Navy

- Deux dispositifs d'entraînement au vol UH-72A Lakota pour l'armée américaine

- Deux simulateurs de missions pour un client dont l'identité demeure confidentielle

 

CAE a annoncé aujourd'hui qu'elle a remporté des contrats militaires d'une valeur de plus de 150 millions $CA pour fournir des produits de simulation et des services de formation à des clients militaires du monde entier.

Les principaux contrats comprennent la fourniture de dispositifs de formation MH-60R additionnels pour la Royal Australian Navy, des dispositifs de formation au vol UH-72A Lakota additionnels pour l'armée américaine, et deux simulateurs de missions pour un client dont l'identité demeure confidentielle dans la région de l'Europe/Moyen-Orient/Afrique.

Les contrats annoncés aujourd'hui sont inclus dans les prises de commandes du groupe Défense et sécurité de CAE au premier trimestre. De plus, la valeur de cette annonce inclut une commande de deux dispositifs d'entraînement au vol opérationnel P-8A pour la marine américaine. Cette annonce avait été communiquée à la presse spécialisée le 29 juin dernier.

« Notre engagement à agir en tant qu'intégrateur de systèmes de formation nous a permis de faire de bons progrès au niveau de la mise en œuvre de notre stratégie au premier trimestre, ce qui inclut le contrat concurrentiel que nous avons remporté pour fournir des services de formation à long terme sur appareils à voilure fixe à l'armée américaine », a déclaré Gene Colabatistto, président de groupe, Défense et sécurité à CAE. « Les contrats additionnels que nous annonçons aujourd'hui sont tous liés à l'utilisation accrue de la formation fondée sur la simulation dans le cadre de ces programmes, ce qui démontre encore plus que les forces armées du monde entier adoptent de plus en plus la formation synthétique pour répondre davantage à leurs besoins en matière de formation. »

 

Marine américaine/Royal Australian Navy

CAE a remporté un contrat portant sur le développement d'un simulateur de maintenance mixte (CMT) MH-60R ainsi que la fourniture d'un dispositif d'entraînement de l'équipage arrière (RCT) MH-60R pour la Royal Australian Navy (RAN) en vertu du programme américain de vente de matériel militaire à l'étranger.

CAE USA sera le maître d'œuvre responsable de la conception et du développement du dispositif CMT MH-60R qui sera livré en 2017 à la base HMAS Albatross, située près de Nowra en Nouvelle-Galles-du-Sud. CAE USA fournira également un RCT MH-60R disponible sur le marché à partir de systèmes de simulation virtuelle australiens et sera responsable de le livrer et de l'installer à la base HMAS Albatross. CAE a déjà livré un dispositif d'entraînement au vol tactique et opérationnel (TOFT) MH-60R ainsi qu'un dispositif d'entraînement à la maintenance de l'avionique et au chargement des armes MH-60R à la RAN, et livrera un deuxième TOFT MH-60R en 2016.

Le CMT MH-60R sera un hélicoptère MH-60R modifié spécialement conçu pour fournir la formation sur les systèmes mécaniques, électriques et hydrauliques au personnel de maintenance de l'hélicoptère MH-60R de la RAN. Le CMT MH-60R inclura une série de défaillances contrôlées par l'instructeur, ce qui facilitera la formation en localisation des pannes et en retrait/remplacement des composants d'aéronef.

Le RCT MH-60R sera une reproduction modifiée de l'hélicoptère équipée d'un module pour la formation aux opérations de chargement à l'aide de treuils ainsi que deux modules d'armement pour la formation aux opérations de tir au canon sur le MH-60R.

 

UH-72A Lakota de l'armée américaine

CAE a remporté un contrat octroyé par Airbus Airbus Defense and Space, Inc. pour construire deux dispositifs d'entraînement au vol (FTD) UH-72A Lakota additionnels. Ces FTD UH-72A, les septième et huitième que CAE produit pour l'armée américaine, seront livrés à Fort Rucker, en Alabama, au printemps 2016. Ces dispositifs d'entraînement, qui peuvent être qualifiés au niveau 6 par la Federal Aviation Administration (FAA)et qui sont dotés d'un poste de pilotage propre à l'hélicoptère avec la fidélité et la performance d'un simulateur de vol sans le système de mouvement, appuieront l'entraînement des pilotes sur appareils à voilure tournante à l'Aviation Center of Excellence (USAACE) de l'armée américaine.

Le FTD UH-72A, construit par CAE, est doté d'une plateforme vibrante et d'un système d'affichage avec un champ de vision de 200 degrés sur 70 degrés alimenté par le générateur d'images CAE Medallion-6000 de la prochaine génération, qui plonge les pilotes dans un environnement d'entraînement synthétique haute fidélité. Le FTD UH-72A de l'armée américaine a aussi été mis en service avec la base de données commune (CDB) développée par CAE, qui permet à l'armée américaine de tirer parti des bases de données existantes appartenant au gouvernement américain, afin de répondre aux exigences d'entraînement de leurs pilotes d'hélicoptères.

 

Client dont l'identité demeure confidentielle

CAE a remporté un contrat visant à fournir deux simulateurs de missions à un client dont l'identité demeure confidentielle dans la région de l'Europe/Moyen-Orient/Afrique.

 

À propos de CAE

CAE est un chef de file mondial en prestation de formation dans les domaines de l'aviation civile, de la défense et sécurité, et des soins de santé. Nous concevons et intégrons les solutions de formation les plus complètes de l'industrie, grâce aux connaissances et au savoir-faire de nos 8 000 employés, de nos technologies de simulation de renommée mondiale et de notre réputation en matière de service et d'innovation technologique s'échelonnant sur sept décennies. Notre présence mondiale est la plus vaste de l'industrie, avec 160 établissements et centres de formation situés dans 35 pays, y compris les activités de nos coentreprises, et le plus important parc de simulateurs de vol au monde. Chaque année, nous formons plus de 120 000 membres d'équipage civils et militaires, ainsi que des milliers de professionnels de la santé. www.cae.com

Suivez-nous sur Twitter @CAE_Inc et @CAE_Defence

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 09:45
photo EMA / Armée de Terre

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15/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 29 juin au 10 juillet, le Groupement Tactique Désert Ouest (GTD-O) Mistral et le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit étaient engagés dans une opération de contrôle de zone au nord-est du Mali.

 

L’objectif était d’effectuer des actions de fouilles sur des points d’intérêts signalés sur la base de renseignements. La mission s’est déroulée sur deux zones distinctes, nord et sud, afin de pouvoir étendre le périmètre de l’opération et ainsi accroître son efficacité. Les militaires du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème Rima) couvraient la première zone au nord, tandis que les commandos parachutistes de l’air (CPA 30), renforcés par les légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC), avaient en charge la zone sud de l’opération.

 

Durant plus d’une semaine ils ont fouillé le désert à la recherche de traces, de caches d’arme et de plots logistique, qui serviraient aux groupes armés terroristes. Malgré la difficulté de se mouvoir dans le désert et les conditions climatiques parfois difficiles - fortes chaleurs et tempête de sable - la mission a permis la découverte et la destruction de plusieurs plots logistiques. Les militaires de Barkhane ont également mis à jour des caches d’armes et des zones de ravitaillement logistique.

 

Du matériel servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés a pu également être mis hors de nuire. Les démineurs de la force Barkhane ont détruit au cours de l’opération Dordogne 20 kilogrammes d’explosifs artisanaux.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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15/07/2015 Sources EMA

 

Le 9 juillet 2015, le général de division pakistanais Masroor Ahmed a transmis le commandement de la force de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) au général de division Lhote lors d’une cérémonie de transfert d’autorité qui s’est tenue sur la place d’armes du quartier général de l’ONU à Abidjan.

 

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 10:55
Présentation d’un simulateur de conduite nautique et motorisé – SIMDEF2015 - photo Noëmie Beillon DICoD

Présentation d’un simulateur de conduite nautique et motorisé – SIMDEF2015 - photo Noëmie Beillon DICoD

 

09/07/2015 Noëmie Beillon  -DICOD

 

Du 7 au 9 juillet 2015, le SIMDEF est de retour pour une nouvelle édition consacrée à la recherche et l’innovation dans l’univers de la simulation de Défense. L’occasion pour les militaires, les ingénieurs de la Direction générale de l’armée (DGA) ainsi que le corps académique, de découvrir les nouveautés et les dernières études.

 

« Préparer les forces - préparer l’avenir ». Depuis une quinzaine années, la simulation au sein des armées se développe de façon spectaculaire. Elle tient un rôle essentiel dans l’apprentissage et l’entraînement des militaires qui peuvent appréhender le terrain et le matériel en amont des missions. Elle permet également de réaliser des économies humaines et matérielles.

 

Organisé par la société ADIS (Armée-Académie-DGA-Industrie pour la simulation), le séminaire SIMDEF 2015 est l’occasion de suivre la recherche et de découvrir les dernières innovations à travers de nombreuses interventions. Le ministère de la Défense s’est d’ores et déjà imposé  plusieurs objectifs en matière de simulation. À l’horizon 2030, les armées devront, entre autres, « disposer d’un système de simulation opérationnelle (…) capable d’appuyer efficacement les processus opérationnels du ministère de la Défense ». Les armées planchent déjà sur de nombreux projets, toujours dans l’optique d’optimiser les espaces d’entraînements des militaires ainsi que les équipements.

 

Il est ainsi  impossible de dissocier la recherche et le développement de la simulation de défense. Le personnel est dans la boucle grâce à « l’innovation participative », comme nous l’a expliqué Pierre Schanne, chef de la Mission innovation participative (MIP). Le principe est simple : l’expérience du terrain au profit de la simulation. Plusieurs projets ont déjà vu le jour, comme le simulateur pour s’entraîner au sauvetage sur les opérations, réalisé par le médecin chef Pierre Pasquier. Ou encore, le simulateur de génération électrique d’aéronefs du maître principal Étienne Gacher, de l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air de Rochefort. 

 

Au sein même du séminaire, une sélection des dernières innovations en matière de simulation sont exposées. Parmi elles, « Vulcain 2015 », un système mis au point par l’armée de Terre qui réunit plusieurs simulateurs (le SWORD, le SITTAL, …) connectés en réseaux afin d’orchestrer un conflit de A à Z. Une belle palette d’innovations offerte durant ces trois jours de séminaires, qui démontre l’importance de la simulation au cœur de la défense pour une armée moderne.

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 10:55
Crédits photos © MIKA / GIGN

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14.07.2015 Sources : GIGN

 

Des gendarmes du GIGN ont défilé sur les Champs-Elysées.

 

La journée de la fête nationale a débuté par une cérémonie à Paris qui s’est tenue au sein de la caserne des célestins abritant la Garde Républicaine. A cette occasion, deux gendarmes de l’unité ont été décorés de la légion d’honneur. Le colonel Hubert Bonneau, commandant du GIGN, a été également décoré de la médaille de la Gendarmerie avec étoile d’argent.

 

Lors du traditionnel défilé militaire qui se déroule sur les Champs Elysées, sept gendarmes de l’unité ont pris part à l’événement. Six militaires ont composé la garde au drapeau. Dernièrement, le drapeau du GIGN a été décoré de la fourragère en récompense aux engagements du Groupe à l’étranger. En tête de la garde au drapeau lors de ce défilé figurait le colonel Hubert Bonneau, commandant de l’unité.

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 07:55
Chronique culturelle du 15 Juillet 2015 - SHD

Première cérémonie de remise de la Légion d'honneur dans l'église des Invalides le 15 juillet 1804 par Jean-Baptiste Debret. Musée national de la Légion d'Honneur - Paris


15.07.2015 source SHD
 

15 juillet 1099 : prise de Jérusalem. Objectif principal de la première croisade dont le lancement remonte à l'appel du pape Urbain II lors du concile de Clermont (15 août 1096), la Ville Sainte est prise par les croisés conduits par Raymond de Saint-Gilles et Godefroy de Bouillon. Ce dernier parvient à s'approcher de la muraille au moyen d'une tour d'assaut protégée des flammes par une couverture de peaux d'animaux fraichement dépecés. Selon les us et coutumes de l'époque, les vainqueurs massacrent une bonne partie de la population juive et musulmane. Cette précaution aussi sauvage qu'inutile sera lourde de conséquences dans les futures relations entre les différentes communautés qui se disputeront le contrôle des Lieux Saints.

 

15 juillet 1410 : bataille de Tannenberg ou Grunwald (Pologne actuelle). Les chevaliers Teutoniques sont écrasés par une coalition de Polonais et de Lituaniens en Prusse orientale.

 

15 juillet 1804 : première remise de la Légion d’honneur (Invalides – Paris). Bonaparte préside la première remise de croix de la Légion d'Honneur, ordre qu’il a créé 2 ans plus tôt.

 

15 juillet 1916 : fin de crise politico-militaire française. « Crise qui dure depuis plusieurs jours entre le ministre de la Guerre et le général en chef :le ministre sera désormais toujours accompagné par Joffre ou son adjoint lorsqu’il se rendra dans la zone des armées. » LCL Rémy Porte (EMAT).

 

15 juillet 1974 : coup d’Etat militaire à Chypre. La Turquie envahit la partie Nord de l’ile craignant une union de l’ile avec la Grèce.

 

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 07:45
photo Marine Nationale (archives)

photo Marine Nationale (archives)

 

08/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le patrouilleur hauturier L’Adroit a conduit le 30 juin 2015 un Passex (entraînement commun à la mer) avec le bâtiment de la marine marocaine de type Floréal, le Mohammed V.

 

A 9h17, pour démarrer l’exercice, un feu s’est déclenché dans la cafétéria de la frégate marocaine. Ne pouvant contenir l’incendie qui se propageait aux locaux avoisinants, une demande d’assistance a été demandée. Le patrouilleur français a envoyé sur la frégate un groupe d’attaque de trois pompiers lourds avec leur équipement, des manches et un ventilateur de désenfumage. Sur place, les marins français se sont mêlés aux équipes marocaines pour venir à bout du sinistre et partager les savoir-faire respectifs. Un exercice complexe qui demandait de s’adapter rapidement à un environnement inconnu et une organisation de la sécurité différente.

 

 Une fois ce premier exercice terminé, les deux bâtiments ont conduit plusieurs présentations de ravitaillement à la mer afin de pratiquer la procédure phonie et pavillon et s'entraîner à ces manœuvres toujours délicates.

 

 L’Adroit a ensuite repris sa route vers la Méditerranée pour une dernière patrouille avant de rejoindre Toulon, après près de quatre mois de déploiement autour de l’Afrique.

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 11:40
SNLE Severodvinsk  (projet 885 Iassen)

SNLE Severodvinsk (projet 885 Iassen)

 

13.07.2015 sputniknews.com

 

Selon la revue américaine, The National Interest, la Russie souhaite revoir l’oganisation et les capacités de sa flotte, en modernisant les sous-marins de l'époque de la guerre froide et en projetant la création de nouveaux modèles.

 

La revue a publié un top-5 des sous-marins russes les plus performants.

 

Le projet 971 Chtchouka B (code Otan: Akula) occupe la première place de la liste. C'est l'un des sous-marins nucléaires les plus perfectionnés de la marine russe. Malgré qu'il soit moins silencieux par rapport à ces "homologues" européens, le projet 971 Chtchouka B est d'autant plus performant depuis une série de modernisations, nous pouvons citer également les modèles de la classe Akula: K-152 Nerpa, K-157 Vepr, K-335 Gepard.
 
Le sous-marin à propulsion diesel-électrique du projet 877 Paltus (classe Kilo selon l'Otan) est en deuxième position. Très discret à faible allure, ce sous-marin peut se révéler d'une efficacité redoutable. En situation de combat, le Kilo ne peut rivaliser en vitesse avec un sous-marin nucléaire d'attaque, aussi doit-il autant que possible rester furtif. Des bâtiments du projet 877 Paltus sont en service dans la marine russe, en outre, ils ont connu un certain succès à l'exportation et ont été construits pour plusieurs pays, notamment, pour la Chine, l'Inde, l'Iran mais pas que.
 

Le sous-marin diesel du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code de l'Otan) occupe la troisième place. Baptisé "trou noir" par les experts de l'OTAN pour sa discrétion, le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636 Varchavianka appartient à la 3e génération de sous-marins.

 
La quatrième place du classement est attribuée, selon The National Interest, à une nouvelle classe de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de 4e génération du projet 955 Boreï. Le premier sous-marin, le Iouri Dolgorouki, ainsi que tous les autres modèles de la classe Boreï sont dotés de 16 missiles balistiques intercontinentaux Boulava et de 6 tubes pour les torpilles. Les sous-marins du projet 955 Boreï sont capables de fournir à la marine russe l'équipement technique nécessaire pour les années à venir.
 
Le SNLE polyvalent de 4e génération du projet 885 Iassen occupe la dernière place du top-5. Les sous-marins nucléaires d'attaque du projet 885 Iassen ont un déplacement de 8.600/13.800 tonnes d'eau et peuvent plonger à 600 mètres de profondeur. Selon les spécialistes, ce sont "les sous-marins les plus modernes et les moins bruyants de fabrication russe". Dotés de missiles supersoniques de croisière de type Oniks et Kalibr et de torpilles, ces sous-marins pourront détruire des cibles terrestres à une distance de 1.500 km des côtes.

 
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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 16:45
photo Marine Nationale

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10/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 juin 2015, les navires de commandement de la CTF150 et de l’opération européenne Atalante (TF465), deux forces navales impliquées dans des opérations de sécurité maritime dont les zones de patrouilles couvrent l’océan Indien, ont effectué une rencontre à la mer dans le golfe d’Aden.

 

Dans le cadre de la coopération entre les Task Forcesdéployées en océan Indien et en mer Rouge, des interactions à la mer ont eu lieu le 29 juin 2015 entre le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var, qui embarque actuellement le commandant français de la Combined Task Force 150 (CTF150), et le transport de chalands de débarquement (TCD) Galicia, navire-amiral de la force européenne de lutte contre la piraterie, déployée dans le cadre de l’opération Atalante.

 

Alors qu’il patrouillait dans le golfe d’Aden, le BCR Varest venu à la rencontre du TCD Galicia, engagé dans des opérations de sécurité maritime et de lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes. Au cours de cette rencontre, des membres de l’état-major de la CTF150 ainsi que de l’équipage du BCR Var ont été transférés en zodiac (EDO) vers le Galicia. Après une visite du bord, les marins français et alliés ont participé à des réunions de travail avec leurs homologues de l’opération Atalante, afin d’évoquer les opérations en cours dans la région, les risques pesant sur le commerce maritime et les trafics en haute mer dans le golfe d’Aden.

 

L’amiral espagnol commandant la TF465, le contre-amiral Gomez Fernandez de Cordoba, a été accueilli sur le bâtiment français par son homologue, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF150. Les deux officiers ont ainsi pu évoquer leurs missions respectives et partager leur appréciation de situation sur les trafics et les activités illégales conduites dans leur zone de responsabilité.

 

Commentant ces échanges, le capitaine de vaisseau Crignola a déclaré : « Si nos domaines de compétences sont distincts, l’opération Atalante se concentrant sur la lutte contre la piraterie et la CTF150 opérant dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, nous avons néanmoins de nombreux points communs, qu’il s’agisse de notre zone de responsabilité, de nos modes d’actions ou des problématiques auxquelles nous sommes confrontés quotidiennement. Nous partageons également le même objectif qui est d’assurer la sécurité du trafic maritime dans la région. Ainsi, nos deux Task Forces travaillent ensemble depuis longtemps et ce type de rencontre à la mer est toujours un bon moyen d’approfondir notre coopération et d’échanger sur la situation maritime régionale ».

 

Au cours de cette rencontre, les bâtiments français et espagnol ont également mené plusieurs interactions, incluant des manœuvres en hélicoptère effectuées avec l’un des Sea King embarqués à bord du Galicia, ainsi qu’un ravitaillement à la mer. Plus tôt dans le mois, une rencontre à la mer avait déjà eu lieu entre le Var et le Galicia, dans le cadre de la coopération maritime entre ces deux forces navales.

 

La force européenne Atalante a pour mission d’assurer la protection des bateaux du programme alimentaire mondial (PAM), de la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), ainsi que des bateaux vulnérables qui peuvent transiter dans la région, et de prévenir les actes de piraterie.

 

Pour sa part, la CTF150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), est chargée de lutter contre le terrorisme et contre les trafics qui participent à son financement. Elle rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition.

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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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10/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Avant sa fermeture le 7 juillet 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry a délivré une formation à une quinzaine d’élèves officiers du service de santé des armées guinéen, du 10 juin au 3 juillet 2015.

 

Pendant trois semaines, 16 élèves officiers guinéens d’horizons divers, chimistes, biologistes, médecins ou encore vétérinaires, ont participé à une formation à la fois théorique et pratique.

 

Le programme des cours était articulé autour de deux modules principaux : médical et biosécurité contre l’épidémie Ebola, auxquels s’ajoutait un module de sauvetage au combat.

 

Dispensés au cœur du CTS et dans les conditions réelles de travail, les cours ont permis aux stagiaires de s’exercer à l’ensemble des étapes de la prise en charge d’un patient, le protocole d’accueil, l’habillage/déshabillage en équipement de protection individuelle, les soins, ainsi que le bio nettoyage. « Durant cette formation, on nous a vraiment mis en situation, pour parfaire nos gestes, car la moindre erreur est fatale » souligne l’élève officier Daouda.

 

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 16:45
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09/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Lancée le 1eraoût 2014, fondée sur une logique de partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane arrive au terme de sa première année d’existence. Elle constitue un modèle d’intégration dont l’action a permis de considérablement affaiblir les groupes armés terroristes qui menaçaient la stabilité des pays de la bande sahélo-saharienne.

 

Le 5 juillet 2015, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans la région Nord de Kidal au Mali. Au cours des combats, deux terroristes ont été capturés et un troisième, Ali Ag Wadossene, a été tué. Il s’agit d’un des responsables opérationnels d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) dans la zone.

 

Du 5 au 25 juin 2015, le Groupement tactique désert Ouest (GTD-O) a conduit l’opération « Marne » dans la région de Ménaka. Cette opération tripartite et transfrontalière avait pour objectif de poursuivre des missions de reconnaissances et de contrôle de la zone en partenariat avec les forces armées maliennes et nigériennes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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09/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Au rythme de la montée en puissance de la MINUSCA, la force Sangaris poursuit le resserrement de son dispositif débuté en juin 2015. Elle compte désormais 900 soldats. S’appuyant sur des moyens robustes et un dispositif recentré sur l’emprise  de M’Poko à Bangui, le format de Sangaris permet d’offrir une capacité rapide de réaction au profit des forces de l’ONU. La force s’articule autour d’un poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT), d’un groupement tactique interarmées (GTIA) et d’unités d’appui et de soutien (transport, logistique, renseignement et sous-groupement aéromobile – SGAM – disposant de 7 hélicoptères dont 2 TIGRE).

 

900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

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09/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Programmées par le CAOC (Combined air and space operation center) au Qatar, suivies en conduite par le JOC (joint operation center) Chammal, 12 missions aériennes ont été conduites cette semaine. Elles ont permis de réaliser 4 frappes dans les régions de Mossoul, Sinjar, Falloujah et Baiji. Sept objectifs ont été détruits, constitués par des bâtiments et de l’armement lourd du groupe terroriste Daech.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens.

 

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 11:55
"La 5°compagnie de retour dans nos rangs"

 

09-07-2015 par 2e REI Réf : 374 | 1498

 

Lundi 15 juin 2015, au cœur des magnifiques Jardins de la Fontaine de Nîmes, le 2e régiment étranger d’infanterie a recréé la 5e compagnie de combat lors d’une cérémonie de prise de commandement. Cette compagnie avait été dissoute un an auparavant.

 

En présence de M. Jean-Paul Fournier, Sénateur-Maire de Nîmes, le capitaine Foulques-Romain de SAMIE a reçu le commandement de la compagnie des mains du chef de corps du 2e Etranger, le colonel Valéry PUTZ.

 

Ce renforcement d’effectif répond aux nouveaux besoins de l’Armée de Terre en matière d’engagements opérationnels, notamment sur le territoire national. Dans les prochaines semaines, de nombreux légionnaires viendront progressivement gonfler les rangs de la 5e compagnie avec un seul objectif en tête : être prêts à servir en tout temps et en tout lieu avec honneur et fidélité dans leur nouvelle unité.

 

Créée une première fois en 2000, la 5ecompagnie de combat du 2e REI s’était déjà illustrée sur de nombreuses opérations intérieures et extérieures (Côte d’Ivoire) ainsi que lors de missions courtes durées (Gabon et Nouvelle-Calédonie).

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 16:45
Opération Barkhane : l’armée de l’air à l’honneur dans le Sahel

 

08/07/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet 2015, les deux détachements air de la force Barkhane basés respectivement à Niamey et à N’Djamena ont célébré la journée de l’aviateur en mettant à l’honneur leurs matériels et personnels.

 

À N’Djamena une présentation statique de la flotte de la force Barkhane a permis à de nombreuses personnes de se faire présenter différentes aéronefs durant toute la matinée. Un avion de chasse Rafale, un hélicoptère de manœuvre de type Caracal et un avion Casa médicalisé dit Casa nurse ont suscité le plus grand intérêt des soldats de Barkhane venus les découvrir pour certains et les revoir pour d’autres.

 

 

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