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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:35
Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu

 

16/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Suite aux conséquences dramatiques causées au Vanuatu par le cyclone « PAM », les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), en liaison avec le haut-commissariat de la République, la sécurité civile en Nouvelle-Calédonie et l’antenne locale de la Croix-Rouge, ont déployé dès le 15 mars 2015, une équipe de liaison pluridisciplinaire et du matériel à Port-Vila. Du fret humanitaire a également été dépêché par les armées dans la nuit du 15 au 16 mars.

 

Un avion de transport CASA de la base aérienne 186 (BA 186) « Paul Klein » a effectué un aller-retour sur Port Vila, permettant dès 16h30, la mise en place une équipe d’évaluation de six personnes composée de quatre militaires des FANC (l’attaché de défense non résident au Vanuatu, un conseiller Génie Infrastructure, un transmetteur et un électricien), d’un membre de la sécurité civile en Nouvelle-Calédonie et d’un membre de la Croix-Rouge. Etaient également à bord du CASA un véhicule léger tout-terrain P4 ainsi qu’un groupe électrogène et des moyens de transmissions.

 

Cette première mission, qui s’inscrit dans le cadre des accords FRANZ [1], avait pour but de renforcer l’équipe de l’ambassade de France de manière à lui permettre d’établir prioritairement un pont de communication depuis le Vanuatu compte-tenu des dysfonctionnements des réseaux, d’effectuer une reconnaissance des zones touchées et de définir les priorités concernant les besoins de la population sinistrée en lien avec les autorités locales.

 

Une deuxième mission a ensuite été réalisée, toujours par avion CASA de l’armée de l’Air, et a permis l’envoi de fret humanitaire pour venir en aide à la population sinistrée.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique » avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

 

[1]L’accord FRANZ a été signé le 22 décembre 1992 et engage ses signataires (France, Australie et Nouvelle-Zélande) à échanger leurs informations afin d’assurer le meilleur usage de leurs ressources pour les opérations de secours à la suite de cyclones et autres désastres naturels dans la région.

Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au VanuatuNouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu
Nouvelle-Calédonie : mise en place d’une équipe de liaison au Vanuatu
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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:30
Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

 

16/03/2015 lorientlejour.com

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est attendu le 22 avril à Beyrouth pour une visite officielle qui s'inscrit dans le cadre de la concrétisation du plan des trois milliards de dollars conclu entre la France, le Liban et l'Arabie saoudite et visant à moderniser les forces armées, selon des sources citées par l'agence al-Markaziya.

Ce plan devra démarrer au début du mois d'avril, avec au menu de la première livraison « des armes sophistiquées, dont certaines disponibles dans les entrepôts des entreprises françaises, et réhabilitées de manière à satisfaire les besoins de l'armée, conformément à une liste établie par le commandement et remise aux responsables français ». D'autres armes ont été spécialement fabriquées pour le Liban.

La première livraison comportera ainsi des hélicoptères de combat, des roquettes, des batteries d'artillerie lourde, des vedettes de surveillance maritime et des équipements de communication sophistiqués « susceptibles de renforcer la capacité de l'armée à lutter contre les terroristes, principalement dans les régions montagneuses à la frontière est du pays ».

La livraison des armements et du matériel se poursuivra progressivement sur une durée de trois ans, du fait de l'absence de stocks dans les entrepôts des entreprises qui vont les fournir.

Selon ces sources, une délégation militaire française est également attendue au Liban pour entraîner l'armée libanaise. Parallèlement, des officiers et des militaires libanais recevront une formation en France.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

13 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Dimanche 8 mars 2015 s’est tenue  à Avignon la 3ème édition de la journée mondiale des femmes de l’air. La marraine de cette édition était une pilote de Panther de la 36F, le lieutenant de vaisseau Lorélie.

 

Devant 2000 personnes, essentiellement des jeunes lycéens, l’équipage du Panther a présenté les missions de la Marine dans son ensemble, et démontré que toutes les femmes ont leur place dans l’institution, que ce soit aux commandes d’un aéronef de combat, ou au central opération d’une FREMM.

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

Le lieutenant de vaisseau Lorélie s’est fait accueillir à son arrivée aux commandes de son hélico, par Michel Drucker, qui n’a pas manqué de souligner son attachement à la Marine, et son admiration pour les marins du ciel, devant un public enjoué.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 11:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

March 14, 2015 By Pierre Tran – Defense News

 

PARIS — The Rafale fighter jets sold to Egypt will be modified to remove nuclear missile capability and NATO standard communications, a source close to the deal said.

 

"There will be a few modifications," the source said.

 

Once adapted, the fighters will be delivered, with the first three in time for Egyptian pilots to fly the twin-engine fighter in Egyptian colors over the opening of a new waterway on the Suez Canal in August.

 

One of the Rafale upgrades to F3 standard in 2008 was the air-sol moyenne portée améliorée (ASMPA) missile tipped with the TN-200 nuclear warhead. That capability will be taken off the fighters for Egypt.

 

As Egypt is not part of NATO, the communication system will be adapted.

 

The Rafale was part of a French arms deal worth €5.2 billion (US $5.5 billion) and signed Feb. 16 in Cairo, comprising also a DCNS FREMM multimission frigate and missiles reported to be from MBDA and Sagem.

 

On the frigate, the systems will be translated into English and Arabic and the combat systems adapted to take out the naval cruise missile capability, a second source said. The warship had been built for the French Navy and due for handover as the Normandie.

 

Egypt has started paying for its order for 24 Rafales, the first export win for the fighter jet for which France has long struggled to find a foreign buyer, Dassault Aviation Chairman Eric Trappier said.

 

"The contract with Egypt is now in effect. The first check landed at the start of the week," he said at the March 11 press conference on the 2014 financial results.

 

Egypt paid a price similar to that paid by France for the fighters, he said.

 

Dassault will deliver five Rafales to France this year, and the first batch of three to Egypt, with a second three-strong batch in December or January, he said.

 

Modifying the fighters is a key factor in the timing of delivery to Egypt, the first source said.

 

The French authorities are discussing the schedule for Egypt, as there is a "substitution" effect on deliveries that had been due for the French Air Force and Navy, Trappier said.

 

Annual production will remain at 11 units, or one per month, and output could rise to a little more than 2.5 units per month, he said.

 

The company hopes for a second export deal this year, Trappier said on March 4, when President François Hollande visited the Merignac assembly line near Bordeaux, southwest France. This was the first visit by a French head of state to the aircraft factory, and Hollande welcomed the sale of the fighter to Egypt.

 

Hollande sat in a Rafale cockpit on his tour, a contrast with the widely reported political chill directed at Dassault when the Socialist party won the 2012 general election.

 

Trappier has said he expects a snowball effect, with other countries placing orders.

 

"I am sure there will be others," Defense Minister Jean-Yves Le Drian said at a March 11 press conference on his agenda for 2015, when asked about the potential sale to Qatar and Malaysia.

 

Government and industry worked together on the Egyptian order and it is the same approach with other countries, he said.

 

Then-French President Nicolas Sarkozy had set up a "war room" in the Elysées presidential office for selling the Rafale following Morocco's pick of the F-16 over the Rafale. Morocco is a former French protectorate.

 

On negotiations with India, Dassault has agreed for the first time that India's state-owned Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL) will be the co-contractor, not a subcontractor, on the Rafale, Trappier said. HAL would guarantee assembly of the Rafale in India, while Dassault would be guarantor for the French work.

 

Indian authorities had previously asked Dassault to assume overall guarantee for work in India.

 

India wants a maximum of work under the "Make In India" drive.

 

The speed at which the technology is transferred to allow full Indian domestic assembly is part of the negotiations, Trappier said. The first 18 units will be built in France, with the 19th to be assembled in India.

 

French industry will continue to build the subsystems, which will be shipped for assembly in Bangalore, he said. Over time the manufacture, including the active electronically scanned array (AESA) radar, will be "phased" over to Indian partners. The timetable is part of the negotiations.

 

Trappier said he was not worried about the Russian push to sell the Suhkoi Su-30 to India. "The Russians are worried about the Rafale," he said.

 

On the Indian agreement to study with Sukhoi a fifth-generation Su-35S, it is unclear what that entails as fifth-generation is a US classification, he said.

 

Dassault is patient and tenacious in its pursuit of the Indian deal for 126 fighters, Trappier said. India took some 22 years to pick the BAE Systems Hawk trainer over the Dassault Alpha jet, and that is a much simpler aircraft than the multimission fighter.

 

The first two Mirage 2000 fighters upgraded by Dassault and Thales are due to be delivered to India soon, he said. The Indian Navy expressed interest in a carrier-borne version of the Rafale.

 

Trappier declined to comment on Qatar and said talks are continuing with Malaysia. Discussions are being held with the United Arab Emirates, but these are not contract negotiations, he said.

 

Dassault has delivered 137 Rafales to France, with 43 remaining in the present fourth tranche. The company expects delivery in 2018 of the upgraded F3R version, adapted to fire the Meteor beyond-visual-range missile. Egypt will also receive that advanced version.

 

The French Navy has received two fighters upgraded to the F3 version from F1 with the remaining eight due to be modernized over two years.

 

Dassault reported net profit of €398 million, down from €487 million a year ago, on sales of €3.7 billion, down from €4.6 billion. The lower profit and sales stemmed from a weak market for the Falcon business jet. A bounce-back of Falcon orders to 90 last year from 64 signals a financial recovery for 2016.

 

New orders were worth €4.6 billion, up from €4.2 billion, with exports accounting for 89 percent. Net profit was 10.8 percent of sales.

 

Defense orders totaled €693 million, down from €1.26 billion. The 2013 figure included the F3R contract for the Rafale and upgrade for the Atlantique 2 maritime patrol aircraft.

 

The total order book is €8.2 billion. Cash fell to €2.4 billion from €3.7 billion, as the company bought Dassault shares sold by Airbus.

 

Expected large defense export orders will likely absorb the market impact of Airbus further selling down its stake in Dassault, brokerage CM-CIC said in a research note.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
Nîmes : parcours de combat rapproché

 

15/03/2015 Gabriel Boyer - Armée de Terre

 

Livraison d’un nouvel outil d’entraînement au profit du centre national d’entraînement commando du 1er régiment de choc : Le parcours de combat rapproché en espace confiné (PARCREC).

 

Destinés aux cadres et unités de l’armée de Terre, le PARCREC est un parcours qui sollicite les qualités physiques, stimule le stress et sanctionne la qualité du tir à très courte portée. Explications en images.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
Disparition de Paul Ibos, compagnon de la Libération et ancien pilote du « Lorraine »


13/03/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 12 mars 2015, Paul Ibos, compagnon de la Libération, s’est éteint à Versailles à l’âge de 95 ans.

 

Paul Ibos est né le 18 août 1919 à Saigon en Indochine, où son père était général dans l’infanterie de marine. De retour en métropole, il fait une partie de ses études secondaires au lycée Louis-le-Grand à Paris puis au lycée Lakanal de Toulouse. Bachelier, il prépare l’École de l’air au lycée Montaigne de Bordeaux en 1938 et s’engage dans l’aviation le 1er octobre 1939 pour toute la durée de la guerre.

Dès le 1er octobre 1939, Paul Ibos s'engage dans l'aviation pour toute la durée de la guerre. En juin 1940, à l'appel du général de Gaulle et refusant de se résigner à la défaite, il décide de rejoindre l'Angleterre aux côtés de deux camarades, Labit et Forat.

Son arrivée en Grande-Bretagne signe son entrée dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Paul Ibos sera de tous les combats : il participe aux deux campagnes de Libye et effectue plusieurs missions en Méditerranée avant de rejoindre l'Angleterre en 1943. Au sein du groupe « Lorraine », il prend part aux opérations aériennes sur le front de l'Ouest. Il accomplit notamment 74 missions de guerre en 145 h de vol.

Fait Compagnon de la Libération dès 1944, Paul Ibos, était le dernier survivant du groupe « Lorraine » à qui le général de Gaulle a remis en 1945 la Croix de la Libération. Il était également commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations, ainsi que de plusieurs autres décorations.

L'armée de l'air tient à exprimer toute sa tristesse et son soutien envers la famille du défunt.

 

La biographie complète de Paul Ibos est consultable sur le site de l’Ordre de la Libération

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
Navigabilité : remise du premier agrément EMAR à Clermont-Ferrand

 

13/03/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 11 mars 2015, le général Hervé Rameau, commandant la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à l’atelier industriel aéronautique de Clermont-Ferrand le premier certificat d’agrément EMAR (FR) (European Military Airworthiness Requirements) 145 délivré à un organisme d’entretien français. Il s’agit de l’une des toutes premières remises d’agrément de ce type en Europe et dans le monde.

 

Ce certificat confère à l’atelier auvergnat un label de qualité reconnu à l’échelle européenne pour l’entretien, sur base et en ligne, de l’avion de transport tactique A400M Atlas. Cet agrément sanctionne donc l’expertise en maintenance aéronautique développée par cette unité appartenant au service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

Les agréments de navigabilité EMAR résultent de la volonté d’unifier les normes nationales de navigabilité militaire des états membres de l’agence européenne de Défense. Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références communes offrent des garanties de sécurité aéronautique, tout en permettant d’abaisser les coûts d’exploitation des aéronefs au moyen de la mutualisation des stocks de pièces de rechange, d’opérations d’entretien et de formation du personnel de maintenance.

 

La DSAÉ en bref

La direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a pour mission de réglementer et de  surveiller le maintien de la navigabilité des 1600 aéronefs d’État, d’établir des règles de circulation aérienne militaire et de cogestion des espaces aériens. La DSAÉ est également chargée du conseil et de la veille réglementaire concernant la formation des équipages et l’exploitation des aéronefs d’État.

 

La navigabilité en quelques mots

La navigabilité des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à la conception, la production et la maintenance aéronautique. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par l’autorité de navigabilité compétente. La vocation de la navigabilité est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’il est déclaré « bon pour le vol ».

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

13/03/2015 Sources : Marine nationale

 

Ce vendredi 13 mars 2015 restera une date importante pour le Caïman Marine qui devient un hélicoptère de combat ASM à part entière suite à la déclaration par l’état-major de la marine d’une première capacité opérationnelle de tir de la torpille MU90.

 

C’est un jalon capacitaire majeur pour le couple FREMM/Caïman qui peut maintenant «traiter» avec encore plus d’allonge les menaces sous-marines les plus modernes en toute autonomie.

 

L’aventure Caïman a débuté dans la marine par une première livraison d’appareil en mai 2010. Elle s’est poursuivie en décembre 2011 par les prises d’alerte «Secours maritime» sur la façade Atlantique et «Contre-terrorisme maritime» au niveau national puis, en février 2013, par l’atteinte d’une capacité «lutte ASM embarquée» mise en œuvre au profit de la protection de la Force Océanique Stratégique et du groupe aéronaval. Un Caïman marine embarqué sur la frégate de défense aérienne Chevalier Paul participe actuellement à la mission Arromanches.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
Les moniteurs-simulateurs ont désormais leur insigne

 

13/03/2015 Armée de l’Air

 

C’est une nouveauté : les moniteurs-simulateurs ont dorénavant leur insigne de brevet de spécialité ! Mercredi 11 mars 2015, l’ensemble des chefs de services « simulateurs » ont été conviés à une cérémonie de remise d’insigne sur la base aérienne 705 de Tours.

 

Lors de son allocution, le général Alain Rouceau, sous-directeur « emploi formation » de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air, a rappelé le caractère symbolique de cette cérémonie et l’importance accordée à ce nouvel insigne. En effet, ce dernier permet la reconnaissance des instructeurs au sein de la communauté des aviateurs.

 

Forte de 127 sous-officiers, cette spécialité se singularise par son domaine d’emploi. Elle couvre la formation et les activités du personnel navigant, en qualité d’instructeur appartenant au personnel non navigant. Cette spécialité nécessite une formation longue et exigeante. Avec l’arrivée de nouveaux simulateurs Rafale et A400M, elle est en forte évolution.

 

Zoom sur l’insigne des moniteurs-simulateurs

 

Homologué le 1e rnovembre 2014, l’insigne des moniteurs-simulateurs a la définition héraldique suivante :

 

 

Les moniteurs-simulateurs ont désormais leur insigne

« Horizon artificiel d’argent et de sable à six repères posé en barre, chargé en pointe de la capitale S et en chef d’un vecteur d’or, à la bordure du même chargée des capitales N au chef, W à dextre et E à senestre, deux foudres en sautoir formant la bordure en pointe, un vol du métal brochant au cœur »

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:54
François Legrand et Jacques Perrin Photo Patrice Donot -Marine nationale

François Legrand et Jacques Perrin Photo Patrice Donot -Marine nationale

 

13 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Jacques Perrin et François Legrand viennent de faire leur entrée dans le prestigieux corps des peintres officiels de la Marine (POM).

 

Du beau monde s’est pressé dans les salons de l’état-major de la Marine le jeudi 12 mars 2015. C’est l’amiral Bernard Roger, chef d’état-major de la Marine (CEMM) qui a remis en personne leurs insignes aux deux nouveaux venus chez les Peintres Officiels de la Marine : François Legrand et Jacques Perrin.

 

Licencié en Arts Plastiques de l’université de Paris 1, artiste-peintre et enseignant en peinture et dessin depuis la fin des années 1970, François Legrand voit ainsi l’ensemble de son œuvre récompensé, dont son truculent Dionisos ou le marin, exposé au dernier salon de la Marine. 

 

Quant au second peintre nommé, il s’agit d’une figure médiatique du monde du cinéma qui entretient des liens privilégiés avec la Marine : Jacques Perrin. Outre sa participation à la 317ème Section (1965) et à l’inoubliable Le Crabe-Tambour (1977) réalisé par son ami Pierre Schoendoerffer, Jacques Perrin voit ainsi l’ensemble de ses films (réalisés, produits ou joués) récompensés, dont le film Océans montrant notamment la frégate de lutte anti-sous-marine (Fasm) Latouche-Tréville en plein tempête.

 

À noter que le comédien-réalisateur et producteur Jacques Perrin est le premier homme d’images animées à faire son entrée dans le corps des POM.

François Legrand Photo Patrice Donot Marine nationale

François Legrand Photo Patrice Donot Marine nationale

Jacques Perrin Photo Patrice Donot - Marine nationale

Jacques Perrin Photo Patrice Donot - Marine nationale

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA

photo EMA

 

13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 9 mars 2015, Mme Samba-Panza, chef d’Etat de transition de la République centrafricaine, a inauguré un pont entre le 6ème et le 2èmearrondissement de Bangui. L’ouvrage, un pont métallique « Bailey», a été monté par une section du génie de la force française dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

En 2014, un écroulement des berges le long de l’Oubangui avait détruit le pont Sapéké qui reliait les deux arrondissements du sud-ouest de Bangui, rendant l’accès direct entre la zone industrielle et l’hyper-centre de la capitale impossible. A l’initiative du gouvernement centrafricain et en coopération avec les éléments du génie des forces armées centrafricaines (FACA), les sapeurs de la force Sangaris, aux côtés des sapeurs centrafricains, ont construit un pont métallique de type « Bailey » pour préserver cette liaison indispensable entre les quartiers.

 

Préfabriqué en acier, il pèse 37 tonnes au total et mesure 30 mètres de long. « Sa particularité est qu’il peut se construire entièrement à la main en quelques jours seulement, et supporter un véhicule de 50 tonnes comme le VBCI » souligne le chef de section. Temporaire, il restera en service le temps nécessaire à la reconstruction du pont principal tout en permettant la conservation de la fluidité de circulation et des échanges de populations, biens et services.

 

La chef d’Etat de transition, lors de l’inauguration et en présence des autorités civiles et militaires, a rappelé l’importance de préserver ce nouveau pont. Le général Bellot des minières, commandant la force Sangaris, a mis en exergue à travers son discours l’importante solidarité des nations : « Cette œuvre est collective : rappelant que l’union fait la force, elle démontre surtout qu’il est toujours plus facile d’aider ceux qui décident d’avancer de concert. Les services des travaux publics, les forces armées centrafricaines, forces de sécurité intérieure, MINUSCA police, Sangaris, ensemble, tous ont permis l’édification de ce lien durable entre ces deux arrondissements [...] Sangaris est surtout heureuse de soutenir une population qui a à cœur de prendre en main son propre destin sur le chemin de la paix et de la réconciliation ».

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMAphoto EMAphoto EMA
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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:55
Airbus DS, Thales, Nexter Systems, les gagnants des contrats liés aux satellites de renseignement et à la rénovation du Leclerc

 

13 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Trois satellites pour des missions de renseignements d’origine électromagnétique, 200 chars Leclerc rénovés…Soit 780 millions d’euros de contrat pour les industriels de la défense.

 

Deux contrats majeurs attribués pour les industriels de la défense dans la même journée ! La direction générale de l’armement (DGA) a notifié d’une part la première phase de réalisation du système de satellites CERES dédié au renseignement électromagnétique et d’autre part la rénovation du char Leclerc. Le premier contrat est doté d’une enveloppe de 450 millions d’euros, le second de 330 millions. Ces deux programmes faisaient partie des priorités affichées par la loi de programmation militaire 2014 et 2019.

 

Trois satellites pour Airbus et Thales Alenia Space

Dans le cadre du contrat de satellites, les deux rivaux Thales Alenia Space et  Airbus Defense & Space vont se partager la tâche et la maîtrise d’œuvre du système. Ils vont développer et réaliser un système spatial de recueil de renseignement électromagnétique. Opérationnels en 2020, les satellites seront capables de détecter et de localiser des émissions électromagnétiques au sol issues des réseaux de communications sans fil et des radars terrestres. Une première technologique européenne selon la DGA.

Airbus fabriquera les trois satellites tandis que TAS sera responsable de leur charge utile (les équipements qui assurent la mission) et du segment sol (pour l’exploitation des données recueillies). Les deux partenaires tirent ainsi les fruits de l’expertise acquise en réalisant les démonstrateurs à travers les programmes Essaim et Elisa.

 

Le prochain char lourd sera franco-allemand

Dans le domaine de l’armement terrestre, Nexter aura la charge de mettre à niveau 200 chars Leclerc. Les premières livraisons sont prévues à partir de 2020, prévoyant également 18 dépanneurs. Outre un blindage renforcé contre les engins explosifs improvisés, les véhicules lourds (56 tonnes au combat) vont surtout bénéficier d’une mise à niveau électronique. 

Les chars seront équipés de nouvelles interfaces compatibles avec le dernier système radio tactique, et le système d’information et de commandement Contact. L’enjeu pour Nexter est stratégique. Un tel contrat permet à l’entreprise de conserver ses compétences sur ce segment au-delà de 2040 alors même que le dernier des 406 chars Leclerc produits pour l'armée de terre a été livré en octobre 2007. Or Nexter est engagé dans une fusion avec son partenaire allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) qui continue de produire de tels blindés. Ce contrat assure au fabricant français de peser dans la définition du prochain char lourd qui sera franco-allemand.

Avec ces contrats, le ministère de la Défense confirme son rôle de premier investisseur de l’Etat. L’an dernier, la DGA a passé 11,5 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées et investi 782 millions d’euros dans la recherche de Défense en 2014.

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:54
Trinôme Académique : des professeurs stagiaires au CIN de Brest

 

12 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le 5 mars 2015, dans le cadre du Trinôme académique, le centre d’instruction naval de Brest, a ouvert ses portes à un groupe d’une centaine de professeurs stagiaires de l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education (ESPE) conduit par M. Yann Coquet, inspecteur d’académie, inspecteur pédagogique régional et responsable du Trinôme académique.

 

C’est une 1ère pour l’académie de Rennes de réunir des stagiaires de l’ESPE afin d’établir un contact direct avec les acteurs du monde de la défense et de l’entreprise. Le CIN de Brest a été choisi pour cet événement. Le 11ème Régiment d’artillerie de marine à Rennes et le 3ème Régiment d’infanterie de marine à Vannes ont aussi accueilli sur le même format un public constitué de professeurs et conseillers principaux d’éducation du second degré public en situation de stage d'une année à l'issue de leur réussite au CAPES ou à l'agrégation.

 

Depuis la suspension du service national en 1997, l'enseignement de la défense est la première étape du  parcours de citoyenneté, les deux autres étapes de ce parcours étant le recensement et la Journée Défense Citoyenneté. Afin de former les personnels de l'Education nationale, enseignants et chefs d’établissements, à remplir cette obligation, il existe dans chaque académie un Trinôme académique composé d'un représentant du ministère de l'Education nationale, d'un représentant du ministère de la défense et d'un représentant de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale.

 

Les conférences de la matinée ont traité notamment des enjeux de la Défense nationale, de l’évaluation pédagogique des tests de compréhension de lecture effectuées par la chaîne du Service national lors des journées défense et citoyenneté, de l’organisation du Trinôme académique ainsi que de la refondation de l’Ecole questionnée sous l’angle de l’éducation à la citoyenneté et à la défense. L’après-midi organisée en présence de partenaires du monde du travail et de l’économie a été consacrée à la « Découverte du monde de l’entreprise » en intégrant la notion de projet personnel d’orientation des collégiens et des lycéens. Au CIN de Brest, la présentation, par le capitaine de vaisseau Le Coguiec, des missions et des enjeux de la Marine au sein du ministère de la défense à l’horizon 2025 a suscité beaucoup d’intérêt de la part des professeurs présents dans l’amphithéâtre Clémenceau.

 

Ces temps de réflexions, partagés entre les différents partenaires du Trinôme académique, développent le lien armées/école/nation et participent à consolider la capacité de résilience des citoyens et de notre institution. Comme le soulignait M. Yann Coquet, en préambule de cette journée riche d’enseignements, « l’Education n’est pas que nationale ». L’actualité nous renvoie à un questionnement sur nos valeurs républicaines et démocratiques en nous rappelant l’importance d’une éducation à la citoyenneté intégrant l’enseignement de défense.

Trinôme Académique : des professeurs stagiaires au CIN de Brest
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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:45
photos DCSSA et ECPAD

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13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le médecin K. Fassou, sergent du service de santé des armées guinéen (SSA), travaille depuis quelques semaines au CTS en tant que stagiaire. Arrivé à la fin de sa formation théorique et pratique, pleinement intégré au sein de l'équipe médicale française, il se confie sur cette expérience exceptionnelle partagée avec ses homologues.

 

Tout a commencé lors de sa formation au sein du centre de formation des soignants (CFS) de Manéah, le 8 février dernier, où il a suivi les cours théoriques et pratiques de bio-sécurité, bio-nettoyage, techniques d'habillage et déshabillage...Une phase d'observation au CTS suivie d'un test et le docteur K. Fassou était choisi avec son groupe pour rejoindre le centre.

 

En observation lors des premières entrées en zone rouge, il a rapidement pris ses marques et a su apporter une plus-value concrète en facilitant les échanges entre l'équipe médicale française et les patients, souvent limités à cause de la barrière de la langue. Il intervient également en zone communautaire avec la psychologue lors des séances avec les familles. « Je peux aider à gérer les incompréhensions ».

 

Sa première intervention en qualité de médecin a été la pose d'une sonde urinaire sous le regard avisé d'un médecin français. Quelque jours plus tard, il réalisait avec son équipe et un infirmier français la prise en charge intégrale d'un nouveau patient et les prélèvements nécessaires pour déterminer le diagnostic avec le laboratoire P 3* ; puis il a enchaîné avec la visite d'un patient en hospitalisation.

 

« Le bilan est positif » déclare-t-il avec le sourire. Il souhaite bien sûr que l'épidémie Ebola se termine et que le concept du CTS puisse servir pour d'autres causes. Avec les différents patients traités au CTS, il a étudié les diverses évolutions de la maladie et a pu en tirer des apprentissages tant au niveau clinique que biologique. Il est sincèrement triste de quitter « cette famille » avec qui il a vécu des moments forts en émotion. Dans quelques jours, un autre groupe prendra le relais pour continuer cette collaboration fructueuse.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de mission mi-mars des deux militaires SSA superviseurs du CFS, l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel avec plus de 20 prises en charge de patients. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de Dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

 

*Le laboratoire P3 déployé à Conakry est une structure modulaire qui permet de protéger à la fois l'opérateur et les populations environnantes grâce à l’étanchéité de l'enceinte, une mise en dépression des locaux et une filtration de l'air rejeté. Son espace confiné est indispensable aux recherches ou analyses sur des agents pathogènes de classe 3, ici parfaitement adapté au contexte de l'épidémie Ebola.

 

DOSSIER DE PRESSE Ebola (format pdf, 2 MB).

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 12:55
photo Marine Nationale

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05.03.2015 par CV Piaton - Marine Nationale



Les missions de nos forces navales consistent à assurer la protection de nos zones littorales et de nos espaces maritimes, à permettre l’acheminement des richesses, à projeter forces et puissance et désormais être en mesure de porter le feu à longue distance depuis la mer grâce aux capacités d’une marine moderne[1].

Bref, elles garantissent la sécurité et la liberté d’action dans nos zones d’intérêt par la supériorité en mer, et ce dès le temps de paix.

Pour remplir ces missions dans la durée et en toutes circonstances, la force morale de nos équipages est un facteur essentiel de succès : compréhension des objectifs stratégiques aussi bien que tactiques, volonté farouche d’atteindre les buts de guerre (ou de paix), esprit d’équipage, pugnacité, endurance et abnégation. Ces qualités, qui se prêtent peu à un enseignement théorique, seront développées chez les officiers élèves de la mission Jeanne d’Arc 2015  au cours de leur premier déploiement opérationnel. Il leur reviendra ensuite de les entretenir et de les développer chez leurs futurs subordonnés.

Nul besoin de chercher loin pour illustrer cet impératif : l’actualité opérationnelle de la Marine y suffit. Au sein des nombreuses unités actuellement sollicitées, la force morale permet à nos marins, sur toutes les mers, d’acquérir la nécessaire connaissance de l’environnement, objectif des missions de prévention. Elle rend efficace la protection du territoire national en entretenant la vigilance du dispositif déployé sur le littoral (chaîne sémaphorique) et dans les approches maritimes. Elle est également indispensable dans les opérations de police en mer (lutte contre les trafics par exemple) ou les interventions extérieures (aujourd’hui en Afrique et au Moyen-Orient).

La force morale est en réalité une exigence qui, depuis toujours, fait partie du quotidien de chaque marin. Déterminante pour agir, en ou hors opérations, pour bâtir la marine moderne avec notamment l’appropriation technique et opérationnelle des nouveaux bâtiments,  pour adapter nos organisations et conduire les différentes étapes de la transformation de la Marine, et enfin, pour être plus marin et combatif que jamais face aux défis qui sont devant nous2. 

Honneur, patrie, valeur, discipline. Ce sont les principaux amers, visibles en permanence aux frontons de nos bâtiments, qui en rappellent l’essence.


[1] Pour la Marine nationale, aux capacités d’action du groupe aérien embarqué s’ajoutera en 2015 celle du missile de croisière naval (MDCN) depuis les FREMM et ultérieurement les sous-marins de type Barracuda.

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 08:55
Et une nouvelle jeunesse pour le char Leclerc !

 

12/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a lancé la modernisation du char de combat Leclerc (Nexter). Une opération d'un montant de 330 millions d'euros environ.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a notifié à Nexter le marché de rénovation du char Leclerc. D'un montant d'environ 330 millions d'euros, le contrat prévoit la livraison à partir de 2020 de 200 chars "Leclerc Rénové" et de 18 dépanneurs de char "DCL Rénové". Cette commande constitue la troisième opération lancée par le ministère de la Défense dans le cadre du programme Scorpion destiné à moderniser les équipements de l'armée de terre. L'opération de rénovation lancée vise à maintenir cette capacité au-delà de 2040.

"Les travaux de rénovation prévus permettront au Leclerc d'exploiter au mieux sa puissance de feu et sa mobilité au sein des futurs Groupements tactiques interarmes (GTIA) de type Scorpion", a expliqué la DGA. Grâce au développement d'interfaces spécifiques pour le nouveau système de radio tactique Contact (Thales) et le Système d'information et de commandement Scorpion (Sics), développé par Atos, le char pourra "collaborer efficacement en réseau avec toutes les composantes des futurs GTIA Scorpion".

 

Le Leclerc, un char de 3ème génération

La mise à niveau de sa protection à travers le développement de kits de blindage spécifiques permettra au char Leclerc de mieux faire face à l'évolution des menaces, en particulier de types engins explosifs improvisés. Char de troisième génération d'un haut degré d'automatisation et d'aide au diagnostic, "le Leclerc confère actuellement aux forces terrestres françaises la capacité "d'entrée en premier" dans le cadre d'une coalition internationale", a rappelé la DGA. Ainsi, la France va déployer en Pologne des chars Leclerc avec des véhicules blindés VBCI pendant deux mois et participera à un certain nombre d'exercices de l'OTAN surplace.

Ce contrat de la DGA va en outre donner une bouffée d'oxygène à Roanne, le principal site de Nexter, qui attend depuis des mois et de mois une première commande export pour le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) pour faire la soudure entre la fin imminente - en fin de mois - de la production des VBCI pour l'armée de terre française et le lancement de la production des futurs VBMR (véhicule blindé multi-rôles), baptisé Griffon, en 2018. Fin 2014, il y avait 2.715 salariés au sein du groupe Nexter.

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 08:50
Terrorisme/migrations : Conseil justice-affaires interieures de l’UE (Bruxelles, 12-13 mars 2015)



12.03.2015 source rpfrance.eu
 

Déclarations de M. Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, en marge du Conseil Justice-Affaires intérieures (Bruxelles, 12 mars 2015)

 

Nous avons eu une réunion ce matin qui nous a permis de ré-aborder un certain nombre de questions qui avaient été évoquées au Conseil européen, et cela a été l’occasion pour moi de rappeler la force de notre engagement sur un certain nombre de sujets, et l’urgence du règlement de ces questions, notamment sur 3 aspects :

 

Le premier aspect est celui de la réforme du code Schengen. Il n’est pas besoin, pour avoir des contrôles plus systématiques et plus coordonnés d’engager cette réforme, mais nous avons besoin, dès à présent, de ces contrôles systématiques et coordonnés. Pourquoi ? Parce que c’est la condition de l’efficacité de l’Europe face au risque terroriste dans le contexte où il y a un nombre de plus en plus important de ressortissants de nos pays qui s’engagent sur le théâtre d’opération terroristes en Irak ou en Syrie. Et si nous voulons être en situation de judiciariser dans de bonnes conditions la situation de ceux qui reviennent pour les mettre hors d’état de nuire, il est indispensable que nous puissions à leur retour, au moment du franchissement des frontières extérieures de l’UE, les mettre hors d’état de nuire. C’est donc un outil dont nous avons besoin.

Il n’est pas nécessaire de réformer le code Schengen pour avoir ces contrôles systématiques et coordonnés. Il serait nécessaire de le faire pour avoir des contrôles obligatoires, mais avoir des contrôles systématiques et coordonnés dès à présent serait déjà une étape très importante qui a été réaffirmée comme une urgence par le Conseil européen du mois de février et qu’il faut mettre en œuvre désormais rapidement.

 

Le deuxième point sur lequel j’ai rappelé la position française avec beaucoup de force, en insistant aussi sur l’urgence, c’est sur la question du PNR. Vous savez que je me suis rendu devant la commission LIBE du Parlement européen il y a de cela quelques semaines. Il y a aujourd’hui un rapport qui a été déposé par le rapporteur devant la Commission LIBE. Il y a une possibilité autour de ce rapport de présenter des amendements, et une volonté de la France d’arriver à un compromis. Ce compromis est possible en trouvant les conditions d’un équilibre entre la nécessité de protéger les ressortissants européens contre le risque terroriste, et la nécessité aussi de protéger les libertés publiques -sur la question notamment de la rétention des données- et sur ce sujet il est possible de faire un compromis en définissant plus précisément ce qui peut faire l’objet de la mise en place de d’une surveillance accrue dans le cadre du PNR, et en précisant aussi ce que seront les règles déontologiques qui s’appliqueront au service à compétence nationale qui aura en charge la gestion de ces données. La France souhaite ce compromis. Ce compromis est possible si chacun prend le temps de le construire avec les Parlementaires européens. Et nous préférons un compromis tout de suite à un processus législatif relancé à travers une nouvelle proposition de la Commission européenne.

 

Enfin j’ai rendu compte du déplacement que j’ai effectué aux Etats-Unis, notamment en Californie, pour rencontrer les grands opérateurs internet, il y a de cela 10 jours . Cela m’a permis d’insister sur trois sujets qui sont d’ailleurs des préoccupations des autres pays de l’UE.

Le premier sujet est celui du retrait des contenus appelant au terrorisme : vidéos, sites et blogs. La plateforme « check the web » d’Interpol, la plateforme « Pharos » en France, d’autres plateformes européennes, signalent des contenus qui sont de plus en plus souvent retirés. Depuis les attentats du mois de janvier, nous avons vu une augmentation très significative des réponses apportées par les opérateurs internet aux demandes formulées par la plateforme française Pharos.

Le deuxième sujet porte sur les enquêtes qui sont conduites par les juges et qui peuvent appeler des réponses rapides de la part des opérateurs internet. Il faut pour cela que les commissions rogatoires internationales aillent plus vite -les discussions que j’ai eues avec mes homologues américains ont permis sur ce point d’avancer- et que les requêtes adressées directement par les opérateurs puissent faire l’objet de réponses plus diligentes.

Enfin, j’ai beaucoup insisté aussi sur la nécessité de mettre en place un code de bonne conduite concernant la cryptologie. Il ne s’agit pas pour nous d’obtenir les clefs, qui sont la garantie pour les opérateurs dans le cadre de leurs relations contractuelles avec leurs clients que la protection des libertés sera totalement assurée. Il s’agit simplement de façon ponctuelle d’obtenir les messages échangés sur internet, lorsque ces messages visent à commettre des actes terroristes.

Enfin la coopération avec internet peut permettre de développer très significativement le contre-discours, qui est une bonne manière de faire de la pédagogie sur ce qu’est la réalité du terrorisme dans le monde, d’appeler l’attention des plus jeunes et des plus vulnérables de nos ressortissants sur les risques qui s’attachent à leur implication sur le théâtre d’opérations terroristes. Ce sont tous des sujets sur lesquels il y a urgence.

Je voudrais conclure en disant que la menace terroriste reste à un niveau extrêmement élevé dans notre pays, mais pas seulement dans notre pays : partout en Europe. Il faut prendre la mesure de ce risque. Il ne faut pas le minorer. Il ne faut pas, parce que les derniers évènements s’éloignent, laisser la vigilance s’altérer, laisser l’exigence de mobilisation se relâcher dans le temps. Il faut être au contraire totalement mobilisé, et c’est la raison pour laquelle il y a urgence sur les trois sujets que j’ai évoqués : le code Schengen, le PNR et la relation avec les opérateurs internet.

Vous dites cela parce que vous avez l’impression qu’avec le temps qui passe, vos partenaires européens ressentent moins le caractère d’urgence, notamment sur la question du PNR ?

Je dis cela parce que je suis convaincu, après avoir été ministre des affaires européennes et comme ministre de l’Intérieur, que l’Europe est un combat. Et dans ce combat, pour qu’une décision soit prise rapidement parce qu’il y a urgence, la France est à l’avant-garde. Et sur la question du terrorisme, je pense qu’il faut agir en Europe sans trêve, ni pause. Il ne faut jamais relâcher l’effort, en étant constamment sur le métier, en étant en relation constante avec nos partenaires de l’UE. La France ne baissera pas la garde au sein de l’UE sur la question du terrorisme, et elle sera extrêmement pugnace dans toutes les institutions.

Et c’est la raison pour laquelle j’ai tenu à aller devant la Commission LIBE du Parlement européen. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité qu’on renforce nos relations avec les Etats Unis, non seulement avec le gouvernement américain, mais aussi avec les opérateurs internet. Ils reviennent d’ailleurs à Paris le 20 avril pour que nous poursuivions le travail que nous avons engagé en Californie.

Et au sein des instances de l’UE, il n’y a pas de temps à perdre. Aujourd’hui la lutte contre le terrorisme c’est une lutte contre la montre. C’est une lutte contre le temps. Chaque minute que l’on perd en atermoiements, c’est une opportunité supplémentaire que l’on donne aux terroristes de frapper nos valeurs et nos pays. Ça n’est pas acceptable.

 

Vous poussiez jusqu’ici pour une modification du code Schengen. Visiblement vous avez changé d’avis.

Non je n’ai pas changé d’avis. Il y a deux étapes. D’abord il y a une urgence, or la modification du code Schengen ça prend du temps ; la lutte contre le terrorisme c’est une lutte contre la montre, donc il faut agir tout de suite. Pour agir tout de suite nous n’avons pas besoin de changement du code Schengen. Il faut simplement que les contrôles soient plus systématiques et qu’ils soient davantage coordonnés. Des contrôles systématiques et coordonnés, cela nous permet déjà dès à présent de franchir une étape très significative.

Mais je pense aussi que ces contrôles systématiques et coordonnés seraient plus efficaces encore s’ils étaient obligatoires. Je propose, très pragmatiquement, qu’on mette en place des contrôles coordonnés et systématiques dès à présent, et que l’efficacité de ces contrôles étant démontrée, on puisse, par une réforme du code Schengen, faire en sorte qu’ils deviennent obligatoires. Voilà quelle est notre proposition, et pour cela, il faut simplement mettre en œuvre les décisions du Conseil européen du 12 février. Maintenant, pas demain, pas après-demain, maintenant, parce qu’il y a urgence et qu’il faut, sur la question du terrorisme, ne jamais céder le pas.

Les lignes directrices sont claires. Il s’agit de faire en sorte que sur la question du code Schengen, les polices de l’air et des frontières, qui ont l’habitude de travailler ensemble, travaillent ensemble pour définir les modalités du contrôle des passagers. Il y a des systèmes européens qui existent et qui sont d’ailleurs extrêmement efficaces pour faire en sorte que davantage de contrôles ne signifie pas davantage de temps passé dans les aéroports. Je pense au système « parafe » qui permet une interrogation facile des passeports au moment de l’arrivée dans les aéroports européens.

Si l’on veut être efficace en Europe, il faut être pragmatique. On n’a pas besoin d’être dans la posture. On n’a pas besoin d’être dans la complexité administrative et parfois technocratique. L’Europe a tous les outils, par exemple à travers le système Schengen, pour être efficace. Il y a un signalement dans le système d’information Schengen, et il y a un code Schengen qui permet de procéder à des contrôles. Il s’agit simplement d’utiliser les outils dont on dispose. Or l’Europe est dans une situation où elle s’est dotée de tous les outils, et parfois elle hésite à les utiliser. Nous nous voulons que les outils dont l’Europe s’est dotée, soient utilisés systématiquement et chaque fois que cela est utile. Si nous ne le faisons pas, nous donnerons des arguments aux populistes qui passent tout leur temps à expliquer que l’Europe n’est pas la solution mais qu’elle est le problème. Et moi je suis Européen, et je souhaite que l’Europe soit la solution. Et il n’est pas difficile qu’elle soit la solution car elle a tous les instruments pour être efficace et utile.

Vous croyez à un accord d’ici la fin de l’année sur le PNR ?

Je continue à penser qu’il est possible d’avoir un accord avant la fin de l’année. Je constate d’ailleurs que les discussions qui ont été engagées ont eu quelque effet. Vous avez vu que le Parlement européen a voté une résolution le 11 février. Vous avez vu que le rapporteur a déposé son rapport. Moi j’ai constaté avec satisfaction que le temps du dépôt des amendements a été doublé, ce qui témoigne de la volonté de ceux qui ont mis le rapport sur la table de faire en sorte qu’il puisse être amendé pour qu’un compromis soit possible. Donc je vois des signaux positifs. Mais encore une fois, comme le dit un proverbe normand : « une grande confiance n’exclut pas une petite méfiance ». Et donc il faut travailler toujours, travailler jusqu’au bout, de manière à ce que nous puissions atteindre notre but.
 

M. Cazeneuve, votre collègue italien Alfano vient de passer nous expliquer ses préoccupations sur les migrations. Je voulais avoir votre sentiment sur ce sujet et où on en est sur l’idée de créer des centres d’accueil et de transit en Afrique du Nord mais aussi dans les pays du pourtour de la Syrie. Est-ce faisable, et dans quels délais ?

Sur la question des migrations en Méditerranée centrale, qui ne résume pas seule la question migratoire en Europe, nous nous sommes rencontrés avec Angelino Alfano il y a dix jours puisqu’il y a eu un sommet franco-italien à Paris, et ces questions ont été abordée de façon approfondie entre nous.

Nous nous sommes rencontrés ce matin avec un certain nombre de collègues de l’UE. La position française est claire, et c’est un sujet de préoccupation très fort pour nous puisque nous avions proposé un non-papier au mois d’août à nos partenaires européens, qui a alimenté les décisions du Conseil. Nous avons par exemple d’ores et déjà obtenu qu’on substitue l’opération sous l’égide de Frontex, l’opération « Triton », à l’opération « Mare Nostrum ». Nous avons souhaité que cette opération Frontex soit une opération de contrôle des frontières extérieures de l’UE. Nous avons souhaité qu’il y ait une discussion qui s’engage entre la Commission et les pays de provenance –les pays dont vous parlez- de manière à ce que nous puissions avec eux créer des conditions d’une meilleure maîtrise des flux migratoires. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ceux qui sont entre les mains de passeurs, d’organisations internationales de la traite des êtres humains, qui prélèvent un véritable impôt sur la mort sur les migrants pour les conduire en Europe, qui entretiennent l’immigration économique, ces filières doivent être démantelées. C’est le premier point sur lequel il faut que les polices, Europol, travaillent ensemble. Il faut démanteler résolument les filières de l’immigration irrégulière. Vous avez remarqué qu’à Calais, il y a 48 heures, nous avons démantelé 4 filières de l’immigration irrégulière. Le nombre de filières de l’immigration irrégulière démantelées en France au cours de l’année 2014 est de 30% supérieure à ce que nous avions fait en 2013. Mais il faut que cette politique de la France, résolue à démanteler les filières de l’immigration irrégulière, devienne la politique de l’Europe, en liaison avec les pays de provenance. C’est le premier point.

Deuxième point : il faut qu’avec le HCR, les pays de provenance, et l’UE, nous définissions les conditions du traitement de la situation de ceux qui relèvent de l’asile en Europe, de manière à ce que plutôt que de prendre des bateaux, avec des risques pour leurs vies, ils puissent être accueillis en Europe dans des conditions dignes, avec un partage de l’effort entre les pays de l’UE dans l’accueil des demandeurs d’asile. Je pense aux chrétiens d’Orient, aux minorités persécutées, à tous ceux qui font aujourd’hui l’objet de persécutions, d’emprisonnement, de torture, d’exécution de la part de Daech et des autres groupes terroristes. Nous devons pouvoir les accueillir. Et nous devons pouvoir les accueillir sans qu’ils fassent ce voyage de la mort. Et pour cela il faut un travail Commission-HCR-pays de provenance. Il faut aussi que la réinsertion des populations qui ne relèvent pas de l’asile dans les pays de provenance soit favorisée par un programme européen puissant.

Enfin, et c’est un sujet je suis également en accord avec mes collègues italiens et sur lequel nous voulons travailler avec eux : il faut aussi qu’un certain nombre de pays de transit –je pense au Niger- soient contactés et que nous puissions travailler avec eux pour créer les conditions de la maitrise des flux migratoires.

Donc ce que vous a dit Angelino Alfano est une préoccupation italienne mais aussi européenne. C’est absolument et totalement une préoccupation française. Sur ce sujet comme sur d’autres, nous sommes dans la proposition et dans la volonté de faire en sorte que les choses soient maitrisées.

D’ailleurs en France, vous le savez, un texte sur l’asile est en discussion. Une première lecture a eu lieu à l’Assemblée, une première lecture aura lieu au Sénat, et nous allons présenter au cours de l’année 2015, le texte sur l’immigration, de manière à ce que nous ayons aussi une législation nationale qui fasse échos à ce que sont nos préoccupations au sein de l’Union.

 

Sur la modification du code Schengen, plusieurs Etats membres semblent réticents et la Commission n’y est pas favorable. Comment comptez-vous vous y prendre ?

Comme nous le faisons : il faut convaincre. Sur tous les sujets sur lesquels la France a une position, qui est d’ailleurs souvent rejointe par d’autres, il faut convaincre. Mais il faut convaincre en étant pragmatique. Encore une fois, je souhaite que nous puissions faire maintenant ce qui est susceptible d’être fait dans le cadre de l’actuel code Schengen. Et ce qui peut être fait maintenant c’est quoi ? Ce sont des contrôles systématiques et coordonnés. Si déjà nous avons cela, nous serons efficaces face au risque terroriste. Et si nous avons cela, nous aurons fait la démonstration de l’utilité de ce que nous proposons, et par conséquent nous serons plus légitimes et plus forts à aller au-delà en proposant la modification du code Schengen./.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 17:55
Le char Leclerc: un lifting pour le faire durer au-delà de 2040

 

13.03.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Bonne nouvelle (mais pas de quoi faire la chenille pour autant...)! La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié à Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc.

 

D’un montant d’environ 330 M€, le contrat prévoit la livraison à partir de 2020 de 200 chars Leclerc Rénové (254 en parc actuellement, avec un taux de disponibilité de 51% début 2014) et de 18 dépanneurs de char DCL Rénové.

 

Selon la DGA, grâce au développement d’interfaces spécifiques pour le nouveau système de radio tactique Contact et le Système d’information et de commandement Scorpion il pourra collaborer efficacement en réseau avec toutes les composantes des futurs GTIA Scorpion. Par ailleurs, la mise à niveau de sa protection à travers le développement de kits de blindage spécifiques permettra au char Leclerc de mieux faire face à l’évolution des menaces, en particulier de types engins explosifs improvisés.

 

L’opération vise à prolonger la vie des Leclerc au-delà de 2040. Petit rappel: les premières livraisons datent des années 1990.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 17:55
source Marine Nationale

source Marine Nationale

 

12 mars 2015. Portail des Sous-Marins

 

Les nouveaux bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers de la Marine nationale seront commandés « à la rentrée », a indiqué hier le ministre de la Défense. Destinés à remplacer les remorqueurs de haute mer (RHM) Tenace (1973) et Malabar (1976), le remorqueur ravitailleur (RR) Revi (1985), ainsi que les bâtiments de soutien de région (BSR) Chevreuil (1977), Elan et Gazelle (1978), les BSAH seront construits à quatre exemplaires.

 

Référence : Mer & marine

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 17:55
Budget militaire : pourquoi Bercy ne lâche rien

Le ministère de la Défense va vendre du matériel militaire à des "sociétés de projets" qui le loueront ensuite aux armées. Le ministère de la Défense va vendre du matériel militaire à des "sociétés de projets" qui le loueront ensuite aux armées.

 

13/03/2015 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

La Défense va recevoir davantage de moyens et 18 500 postes devraient être maintenus. Mais comment payer ? Le débat fait rage entre les deux ministères.

 

Le bras de fer recommence entre la Défense et Bercy. En conseil de défense, le 11 mars, François Hollande a acté la moindre déflation d'effectifs qu'il avait engagée en janvier. Sur les 24 000 nouvelles suppressions de poste validées par la loi de programmation militaire 2014-2019, le président de la République avait alors décidé d'en conserver 7 500. Mais, comme Le Monde l'a écrit jeudi, il a pris la décision de conserver 11 000 postes de plus, ce choix n'étant pas annoncé officiellement.

Ce sont donc finalement 18 500 postes qui seront conservés. Selon nos informations, l'éventualité d'annuler purement et simplement les suppressions de poste initialement inscrites dans la LPM a été étudiée. Reste à financer ces postes maintenus, les choix budgétaires devant faire l'objet d'une remise à plat de la programmation militaire avant l'été. Si vous avez aimé les épisodes précédents de la guerre Défense-Bercy, vous n'allez pas être déçu par ceux qui vont suivre...

 

Manquent 2,2 milliards

Nous avons pu lire une note "blanche", que les ministères appellent aussi un "non-papier", transmise durant la première quinzaine de février par les services du ministre de l'Économie et des Finances Michel Sapin à ceux du Premier ministre Manuel Valls. Ce document propose une analyse originale de la question du "trou" budgétaire de 2,2 milliards auquel la défense doit faire face pour l'année 2015. Rappelons que, pour atteindre les 31,4 milliards d'euros du budget de la défense, il est impératif d'y inclure 2,2 milliards d'euros de "ressources exceptionnelles".

Celles-ci doivent notamment être abondées par la vente de fréquences radio, qui ne pourra pas se produire avant 2016 dans le meilleur des cas. La Défense propose la création de "sociétés de projets " qui achèteraient des matériels militaires (avions A400M et frégates FREMM) pour 2,2 milliards d'euros, qui seraient ensuite loués aux armées. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé lors d'une conférence de presse le 11 mars que ces sociétés de projets seraient en place à l'été.

 

Bugdet général

La loi Macron a dégagé un certain nombre d'obstacles juridiques qui interdisaient jusqu'alors cette éventualité, à laquelle François Hollande a donné son accord. Mais Bercy y demeure plus que jamais opposé. Entre autres arguments, le ministère des Finances réfute l'idée que le produit des ventes de matériels militaires aille automatiquement à la Défense. Bercy estime en outre que le choix des sociétés de projets "représente un surcoût financier certain" tout en faisant "courir un risque réputationnel majeur à la France, principalement vis-à-vis de Bruxelles et des observateurs financiers, mais également de l'opinion publique française".

Et de préciser : "Le grand public saura déceler une dérive dangereuse dans le fait que l'État et le ministère de la Défense n'aient plus les moyens d'acheter ses matériels emblématiques." Le Drian se trouve à une position diamétralement opposée : "J'applique les ordres du président de la République et je mets en oeuvre les sociétés de projets. Le schéma pour les années suivantes sera nettement plus élaboré et intégrera du service et des capitaux privés, nous y travaillerons, mais ce sera un deuxième temps."

 

Solutions inventives

Quelles solutions propose Bercy pour financer, à la fois, les 2,2 milliards manquants pour 2015 mais aussi les sommes qui manquent pour les années suivantes (1,6 milliard pour 2016 et 1,4 milliard pour 2017), sans compter les autres milliards qu'il faudra bien trouver pour payer les 18 500 postes maintenus ? Qui pourrait mobiliser jusqu'à deux milliards pour les trois années 2015-2017... C'est là que Bercy est vraiment inventif en proposant "des pistes permettant de faciliter la gestion 2015 du Mindef (ministère de la Défense)". On sort la calculette.

La baisse du prix de pétrole et l'inflation moindre que prévu ? Un milliard d'euros environ économisés pour l'année 2015. La vente de trois Rafale à l'Égypte (en fait, six seront livrés dès 2015), comptabilisés pour 70 millions d'euros pièce? Et c'est 200 millions de plus. La vente de la FREMM Normandie, toujours à l'Égypte : 500 millions. Et ces trop-versés à l'agence d'armement européenne Occar ? Trois cents millions de mieux. Et, pour finir, décalage à 2016 d'un versement de 300 millions au CEA (Commissariat à l'énergie atomique). Total : entre 2,1 et 2,3 milliards récupérés. Ça tombe bien ! C'est le montant qui manque pour boucler le budget 2015... qui n'aurait donc pas besoin des sociétés de projets !

 

"L'union est un combat", avait dit autrefois Georges Marchais. Cette fois, Jean-Yves Le Drian et Michel Sapin remontent sur le ring. Entre ses deux proches, le président devra bien finir par trancher une fois pour toutes...

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 14:30
photo EMA

photo EMA

 

13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 février 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, trois Mirage 2000D de la base aérienne 133 de Nancy ont quitté la base aérienne 125 d’Istres où ils étaient stationnés pour la nuit, pour relever trois autres Mirage 2000D actuellement projetés en Jordanie.

 

Venus remplacer trois aéronefs arrivés en Jordanie en novembre 2014 les trois Mirage 2000D ont rejoint le détachement chasse après un vol de 4h20. Ils étaient accompagnés par un avion ravitailleur A310 MRTT de la German Air Force. Ils ont été très rapidement mis en configuration OPEX grâce au travail des mécaniciens Mirage 2000D du détachement français en Jordanie.

 

En moins de 24h et tout en maintenant l’activité opérationnelle sur le théâtre, les trois chasseurs ont été équipés d’un appareil permettant d’acquérir la cible (pod de désignation laser), d’équipements de bord et de l’armement nécessaire pour intégrer la coalition internationale. Le convoyage retour vers la France des 3 Mirage 2000D relevés s’est quant à lui effectué le lundi 2 mars 2015.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMAphoto EMA
photo EMA

photo EMA

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 13:55
Exercice de tir au fusil d'assaut HK 416 - photo Armée de l'Air

Exercice de tir au fusil d'assaut HK 416 - photo Armée de l'Air

 

12/03/2015 Armée de l'air

 

Des équipages navigants de l’escadron de chasse 2/3 « Champagne » ont participé à un entraînement avant-projection en compagnie du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20). Cet aguerrissement s’est déroulé les 11 et 12 mars 2015 sur la base aérienne 102 de Dijon.

 

Au total, une vingtaine de pilotes et de navigateurs officiers systèmes d’armes (NOSA) nancéens se préparaient dans l’optique d’un prochain déploiement en opérations extérieures.

 

Cette séance d’entraînement était articulée autour de la Personnel Recovery, procédure opérationnelle consistant à récupérer et évacuer un personnel en détresse par des commandos spécialisés. Du fait de leur proximité géographique, les commandos du CPA 20 et les équipages nancéens ont développé au fil des ans des liens opérationnels nourris, notamment lors d’exercices réguliers au Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché). Ce module spécifique vient complémenter la préparation opérationnelle du combattant dispensée par l’école de formation des commandos de l’air (EFCA) à chaque aviateur projeté en opérations extérieures.

 

Au programme de cette préparation figuraient de nombreuses activités : séances de tir tactique ; sensibilisation au danger des mines anti-personnel ; secourisme au combat ; révision des procédures dites de CSAR (Combat Search and Rescue – recherche et sauvetage au combat). Ce dernier volet était dispensé par des cadres du centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS), unité spécialisée stationnée sur la base aérienne 120 de Cazaux.

Des équipages navigants de Nancy s’aguerrissent avec le CPA 20
Des équipages navigants de Nancy s’aguerrissent avec le CPA 20
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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 13:35
photo Ambassade de France au Japon

photo Ambassade de France au Japon

 

13 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tokyo - France et Japon ont fait un pas de plus vendredi dans leur partenariat d'exception en signant à Tokyo un accord de développement conjoint d'équipements de défense, un volet militaire qui s'ajoute à un renforcement de leur coopération politico-diplomatique, notamment en matière de lutte contre le terrorisme.

 

Ces avancées ont eu lieu lors d'une réunion dite 2+2 dans la capitale nippone, rencontre au cours de laquelle le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et son homologue japonais, Fumio Kishida, ainsi que leurs collègues de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Gen Nakatani, ont validé plusieurs angles de collaboration.

 

C'est le seul pays asiatique avec lequel nous avons cette formule, a précisé M. Fabius lors d'un entretien avec l'AFP.

 

Un des points-clefs de la rencontre a été la signature d'un accord intergouvernemental sur le transfert des équipements et technologies de défense.

 

Le Japon a déjà paraphé ce type d'entente avec trois autres nations (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Australie) après avoir levé les restrictions qu'il s'était précédemment imposées.

 

Cela fixera le cadre de notre collaboration avec un certain nombre de perspectives, a précisé M. Fabius, citant des projets dans les systèmes de drones, les hélicoptères ou l'espace notamment, tandis que M. Le Drian a souligné une avancée considérable.

 

Tokyo a aussi à coeur de prouver le bien-fondé de son action dite de pacifisme actif cher au Premier ministre conservateur Shinzo Abe, que M. Fabius a aussi rencontré vendredi.

 

Nous soutenons la volonté du Japon de s'engager plus fortement dans le monde et cela rend possible des coopérations nouvelles entre nos deux pays comme stabilisateurs de paix, a déclaré M. Fabius au début de ce dialogue 2+2.

 

Le Japon et la France ont ainsi décidé de mieux partager leurs connaissances et pratiques pour faire face à la menace que représentent des groupes terroristes dont les ministres ont condamné avec les mots les plus forts les actes lâches qui ont frappé les deux pays en ce début d'année.

 

Et les échanges de porter aussi sur les multiples crises internationales (Irak, Syrie, Iran), les quatre hommes rappelant notamment l'importance du règlement de la question ukrainienne dans le respect de la souveraineté et l'intégrité du territoire de ce pays.

 

Je veux rappeler la solidarité de la France avec le Japon sur le dossier nord-coréen, a aussi souligné M. Fabius, les deux pays s'inquiétant du programme nucléaire de Pyongyang.

 

Tokyo et Paris souhaitent en outre une intensification des échanges d'informations relatifs à l'Afrique, continent que les Japonais veulent mieux appréhender grâce aux Français, a souligné un fonctionnaire nippon.

 

Nous avons déjà des actions communes en Afrique et dans le Pacifique Sud mais nous pouvons et nous voulons aller plus loin, a insisté M. Fabius.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 12:55
« Contact à chaque sortie »

 

13/03/2015 COL Conégéro, LTN Facchin – Armée de Terre

 

La 4e compagnie du 92e régiment d’infanterie était de Guépard (ENU) lorsque l’alerte s’est déclenchée pour l’opération SERVAL en 2013. Le sergent-chef Desfaudais et le caporal-chef Porte reviennent sur leur expérience.

 

TIM : Qu’avez-vous fait les jours qui ont suivi le déclenchement de l’alerte ?

CCH Porte : « Dès le lendemain, nous étions au quartier pour assister à des briefings sur le théâtre et conditionner notre matériel. Quelques jours de colisage, puis de permission et direction le Mali sur le bâtiment de projection et de commandement Dixmude.

 

Suite de l’entretien

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 12:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

12.03.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord

 

Même si le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a feint jeudi d'avoir appris le matin en Conseil de défense qu'un nouveau contrat opérationnel pour la protection du territoire national devait être élaboré, les calculettes chauffent au cabinet et dans les états-majors...

 

Elément incontournable de base, 7 000 militaires déployés dans la durée pour protéger les sites religieux, cela signifie un total multiplié par trois avec la préparation et les permissions, soit 21 000. Pour l'instant, cette posture est valable jusqu'à l'été et son renouvellement sera discuté lors d'un prochain Conseil de défense. Cela signifie-t-il pour autant qu'à terme, le ralentissement des déflations, annoncé au-delà des 7 500 déjà prévus, sera de ce montant ? C'est loin d'être si simple, évidemment.

 

En interarmées, on commencerait à se regarder en chiens de faïence. L'armée de terre assure 99 % de l'opération Sentinelle et pourrait donc sauver les meubles en priorité si la mission TN (territoire national) est appelée à se développer. Ce serait logique. Le ministre a dit textuellement que le nouveau modèle de l'armée de terre (dénommé Au Contact !) " permettra d'accroître les effectifs de la force opérationnelle terrestre ".

 

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