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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 16:55
Le général de corps aérien Gratien Maire

Le général de corps aérien Gratien Maire

 

16/01/2014 Armée de l'Air

 

Le général d’armée Pierre de Villiers a été nommé comme successeur de l’amiral Edouard Guillaud au poste de chef d’état-major des armées lors du conseil des ministres du 15 janvier 2014. Il prendra ses fonctions le 15 février 2014.

 

Le général de corps aérien Gratien Maire sera son plus proche collaborateur en devenant major général des armées.

 

 

Breveté pilote de chasse en 1981, le général Maire a pris part à de nombreuses opérations extérieures en Afrique et au Moyen-Orient. Ancien auditeur de l'institut des hautes études de la défense nationale, il occupe depuis 2004 différentes fonctions au plus haut niveau de l'administration centrale, dont celles d'adjoint "air" au cabinet militaire du Premier ministre ou d'attaché de défense près l'ambassade de France aux États-Unis pendant trois ans.

Depuis septembre 2012, il œuvre au sein de l'état-major des armées en tant que sous-chef d'État-major relations internationales.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 15:35
Blindés : l’armée lance un appel d’offres de plus de 2 milliards d’euros

L’appel d’offres prévoit la construction de 2.080 blindés de transport de troupe pour remplacer les VAB fortement éprouvés en opérations extérieures, comme actuellement en Centrafrique

 

16/01 Par Alain Ruello - Les Echos

 

EXCLUSIF Le ministère de la Défense a envoyé un appel d’offres restreint à Nexter, Renault Trucks Defense et Thales. Objectif : fabriquer 2.300 blindés d’infanterie dans le cadre du programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre.

 

Le grand programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre vient de franchir une étape importante. La DGA a lancé l’appel d’offres pour la fabrication des 2.300 blindés prévus pour remplacer les Véhicules de l’avant blindé (VAB), Sagaie et autres AMX 10 RC qui plient sous le poids de l’âge. Le marché est évalué à plus de 2 milliards d’euros. De quoi aiguiser les appétits des industriels européens. Par les quantités en jeu, il s’agit du plus gros appel d’offres sur le Vieux Continent, et même dans le monde. Sauf que l’histoire est en partie déjà écrite puisque tout est fait pour que le marché n’échappe pas au trio Nexter-Renault Trucks Défense-Thales.

Au lieu d’un appel d’offres européen ouvert, la DGA a en effet opté pour une consultation restreinte envoyée aux trois champions français de l’armement terrestre, a-t-on appris de sources concordantes. Elle s’est pour cela retranchée derrière l’article 346 du traité européen qui permet à un pays de  privilégier son industrie sous couvert d’enjeux de souveraineté nationales. « Tout État membre peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires à la protection des intérêts essentiels de sa sécurité et qui se rapportent à la production ou au commerce d’armes, de munitions et de matériel de guerre », y est-il écrit.

La France peut-elle réellement faire jouer des considérations de sécurité d’approvisionnement dans le cas du programme Scorpion ? Pour ce qui est des 2.080 véhicules blindés multi-rôles (VBMR) prévus pour remplacer les vénérables VAB, on peut en douter puisqu’il s’agit de véhicules de transport de troupes faiblement armés qu’on trouve sur étagères partout dans le monde. L’argument est plus crédible s’agissant des 248 EBRC (engins blindés de reconnaissance de combat, qui remplaceront les Sagaie et AMX-10 RC), puisque on a affaire à des d’engins fortement armés.

 

Protéger les plans de charges des industriels français

 

photo EMA

photo EMA

Contactée, la DGA n’a pas souhaité commenter. Et pour cause. Dans le landerneau militaire, chacun sait que, sans être complètement infondé, l’argument de la souveraineté en cache un autre, impossible à mettre sur la place publique : il faut protéger les plans de charge des industriels nationaux. Nexter est en mal de succès à l’export pour son VBCI après l’annulation de l’appel d’offres canadien . Renault Trucks défense aussi est à la peine. Par la diversité de son portefeuille de produits, Thales pourrait passer à côté de Scorpion, mais ses activités terrestres en France en prendraient quand même un coup.

L’appel d’offres restreint cache donc un acte de protectionisme économique, sans que ce soit infamant, mais qui met à mal les discours officiels en faveur de l’Europe de la Défense. Après tout, l’Allemagne ne fait pas autrement : tous ses blindés son « made in Germany ». «On serait bien stupides si on était les seuls en Europe à ne pas le faire. On connaît les limites de l’Europe de la Défense », résume sans fard un bon connaisseur du dossier.

Dès lors, la discrétion de la DGA est compréhensible pour éviter de susciter le recours d’un industriel européen, ce qui ne manquerait pas de retarder encore plus le programme Scorpion. La Commission ou un autre Etat membre pourrait aussi porter l’affaire devant la cour de justice européenne s’ils estiment que la France fait un usage abusif de l’article 346... On verra. En attendant Nexter, RTD et Thales vont devoir s’entendre pour répondre de manière conjointe à l’appel d’offres. « Les discussions vont bon train », confirme-t-on aux « Echos ».

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 13:55
Jean-Michel Palagos, nouveau pilote de Défense Conseil International

 

16/01 Par Laurance N'kaoua – LesEchos.fr

 

Un atlas du monde en 1555, une biographie de Jean Moulin, un ouvrage sur la Compagnie des Indes, un autre sur l'Indochine, un troisième sur la Patrouille de France… dans son bureau chez Défense Conseil International, Jean-Michel Palagos n'a apporté que quelques beaux livres. Ni les maquettes d'hélicoptère, ni les bibelots n'appartiennent à ce PDG, qui vient de quitter le cabinet du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour piloter cette société spécialisée dans l'accompagnement des armées de pays ayant acquis du matériel français.

 

Ne s'encombrer que d'une formidable joie de vivre… sans doute est-ce là l'héritage de son père, républicain espagnol, exilé par deux fois. En Algérie d'abord, où Jean-Michel Palagos est né. En France, ensuite, sur les hauteurs de Montrouge, dans le fracas de 1962.

 

Mais le goût pour la simplicité de Jean-Michel Palagos vient aussi de son passage à l'armée. Un univers qu'il découvre à vingt ans, lors de son service militaire, et que ce patron, chaleureux, fidèle mais secret, ne quittera plus. « Longtemps, mon existence a tenu en 111 kilos : c'était le poids de ma cantine Sernam », sourit-il.

 

Pour ce dirigeant de soixante-trois ans, très attaché à ses racines - il parle le catalan de son père -, l'armée est un ancrage. Ce fonceur, que des études d'économie avaient lassé et qui n'a décroché sa maîtrise de droit que pour rassurer ses parents, a été séduit, dit-il, par un mélange de choses simples - comme la camaraderie, le côté ludique, le sport… - et de ressorts plus complexes, comme le sentiment d'être redevable à la France. « Malgré un quotidien éprouvant physiquement, je me suis beaucoup amusé. Nous étions tous logés à la même enseigne, mais quelle richesse humaine ! »

 

De simple soldat à DRH

 

Ce père de quatre enfants, dont les insignes de la Légion d'honneur et de l'ordre du Mérite ornent le veston, en est convaincu : « On ne fait bien un métier que si on y prend du plaisir. J'ai aimé tout ce que j'ai fait. » Soldat, sous-officier, lieutenant, capitaine, commandant…, il sillonne les casernes de Pau, Clermont-Ferrand, Montpellier, Colmar ou Donaueschingen, en Allemagne. Sans se douter qu'un jour, en tant que conseiller d'Alain Richard au ministère de la Défense, c'est lui qui rédigerait l'essentiel de la loi de professionnalisation des armées, pour suspendre le service national.

 

C'est en 1986, après quinze ans de terrain, qu'il passe de l'autre côté du décor : à l'état-major. Après avoir réussi le concours de l'Ecole de guerre, ses supérieurs l'invitent à tenter Sciences po. D'études en concours, il accède au sommet, en devenant contrôleur général des armées. Et oeuvre, dans la foulée, comme directeur des études du Centre des hautes études de l'armement. En 1997, il rejoint le cabinet d'Alain Richard. Et, dès 2000, l'ancien soldat est promu DRH du ministère de la Défense. Cinq ans durant, il présidera au destin de plus de 300.000 civils et militaires.

 

Pour autant, le monde de l'entreprise ne lui est pas étranger. Soucieux de ne pas « traverser la vie sans rien faire de concret », il crée, en 2005, le cabinet de conseil en organisation Codéac.

 

Aujourd'hui, la structure est en sommeil. Car sa rencontre, en 2006, avec Jean-Yves Le Drian et son futur directeur de cabinet Cédric Lewandowski est décisive. Le trio oeuvre à la campagne de Ségolène Royal, puis à celle de François Hollande : doté, dit-on, d'une très belle plume, Jean-Michel Palagos s'embarque dans l'aventure. « Il n'est pas homme à faire les choses à moitié. Il s'engage, corps et âme, avec force », raconte Cédric Lewandowski. Les trois hommes resteront liés. A l'Hôtel de Brienne, Jean-Michel Palagos est directeur adjoint du cabinet du ministre. A présent, chez DCI, dont l'Etat est actionnaire à 49,9 %, ce « très grand travailleur », à la fois « curieux de tout connaître » et discret, est fin prêt à relever les défis, notamment à l'international…

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 13:55
ECA annonce la vente de simulateurs terrestres de défense à l’international

 

Toulon, le 16 janvier 2014 ECA

 

ECA annonce la vente à l’export, au travers de sa filiale ECA FAROS, de simulateurs d’entraînement pour véhicules terrestres de défense. Cette commande d’un montant significatif pour le groupe sera comptabilisée sur plusieurs exercices. Ajoutée aux autres commandes du mois, elle permet à ECA d’afficher sa meilleure prise de commande historique mensuelle en simulation.

 

Ces simulateurs 6 axes haut de gamme sont mis en réseau et permettent d’entraîner les personnels pour des missions collaboratives sur un théâtre d’opération, une supervision permettant de vérifier le bon déroulement de la mission simulée.

 

ECA était déjà présent dans la simulation de défense pour le domaine naval. Une commande de plusieurs millions d’euros a d’ailleurs déjà été enregistrée en Asie dans ce secteur mi-2013.

 

Cette nouvelle commande de simulateurs pour la défense terrestre a été obtenue en combinant les compétences en simulation de conduite de véhicules d’ECA FAROS et les compétences Défense du groupe.

 

Le marché annuel mondial pour des simulateurs terrestres de défense comparables est supérieur à 50 millions d’euros. ECA vise à devenir un acteur majeur de ce marché.

 

A propos d’ECA

Leader dans la protection des vies humaines par la robotique, la simulation et les systèmes de contrôle et de sécurité, le Groupe ECA a acquis des positions de leader dans des applications dédiées aux «milieux hostiles et contraints », des marchés de niche à fort contenu technologique et aux cycles complémentaires tels que la défense, la Sécurité Intérieure, le Nucléaire, l’Offshore ou l’Aéronautique. A la pointe de l’innovation, ECA est le N°1 mondial dans la robotique de déminage sous -marin avec 70% du parc installé et le N°1 français pour la robotique terrestre et les systèmes d’assemblage (aéronautique).

En 2012, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 98,8 M€ qui se répartit ainsi :

Défense/Robotique (50,3%): robots d’identification et de destruction de mines, robots autonomes de détection/cartographie, drones de surface, simulateurs navals, robots terrestres, systèmes de contrôle pour les navires, etc. ;

Civil/Aéronautique (49,7%): Systèmes de contrôle/sécurité et simulateurs d’entraînement pour l’Aéronautique, simulateurs terrestres, etc.

Retrouvez l’ensemble de notre communication financière sur www.ecagroup.com

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
Création d’une chaire « Economie de défense »

 

15 janvier Aerobuzz.fr

 

L’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale) vient de se doter d’une nouvelle chaire sur le thème de l’économie de Défense. Portée par MBDA, Safran, Thales et Renault Trucks, elle vise à éclairer le plus largement et objectivement possible les impacts économiques des décisions politiques en matière de défense (coût des conflits, lancements de programmes, soutien aux filières industrielles, choix ou non de coopérations internationales, etc.). Elle s’intéressera tout particulièrement à certaines caractéristiques clés de l’écosystème Défense : l’emploi, l’innovation, les modes de financement, la compétitivité, les complémentarités duales, les exportations. Elle constituera une passerelle entre le monde académique et la Défense en diffusant une connaissance objective et indépendante sur l’impact de la défense dans notre économie. Elle vise aussi à attirer vers le domaine de l’économie de défense des jeunes chercheurs de talent et à animer un réseau académique et scientifique dans ce domaine.

 

Jean Belin, titulaire de la chaire et maître de conférences à l’université Bordeaux 4, précise que « la chaire "Économie de défense" a le triple objectif d’augmenter la production de recherches universitaires en économie de défense, de fédérer et de diffuser la pensée économique de défense et enfin de former et d’éclairer les décideurs publics et privés. »

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
photo EMA

photo EMA

En 2013, 630 millions d'euros pour les opex étaient prévus. La consommation réelle de crédits s'est finalement élevée à environ 1,2 milliards d'euros, selon M. Carrez.1,2

 

16/01/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est auditionné ce jeudi par la Commission des finances de l'Assemblée nationale. L'opposition souhaite "faire le point sur les financements non français" des opérations extérieures.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est auditionné ce jeudi par la Commission des finances de l'Assemblée nationale au sujet du financement des opérations extérieures, notamment au Mali et en Centrafrique, a indiqué jeudi à l'AFP le président de la Commission, Gilles Carrez (UMP). "On souhaite surtout faire le point sur les financements non français, que ce soit sous forme financière ou sous forme logistique", a déclaré M. Carrez. "La difficulté est de trouver les financements. Il est nécessaire de faire le point", a poursuivi le député du Val-de-Marne.

 

1,2 milliard d'euros au lieu des 630 millions prévus

 

Une somme de 450 millions d'euros est inscrite dans le budget 2014 pour le financement des opérations extérieures (opex). Cette somme correspond à celle inscrite dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2018 qui vient d'être promulguée. Le solde réel fait l'objet d'un financement interministériel, selon la LPM.

 

En 2013, 630 millions d'euros pour les opex étaient prévus dans le budget initial, promulgué quelques jours avant le déclenchement de l'opération Serval au Mali, dont la Cour des comptes a récemment évalué le coût à 647 millions d'euros. La consommation réelle de crédits s'est finalement élevée à environ 1,2 milliards d'euros, selon M. Carrez.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
Sagem reçoit une nouvelle commande de cinq drones SDTI Sperwer pour l’Armée de Terre française

 

Paris, Ie 15 janvier 2014 Safran

 

Sagem (Safran) a reçu fin décembre 2013 une commande de la Direction Générale de l’Armement (DGA) portant sur cinq drones tactiques SDTI Sperwer (Système de Drones Tactiques Intérimaires) supplémentaires au profit de l’Armée de Terre française, dont trois fermes et deux en options. Les drones seront livrés en 2015.

Le système de drones tactiques Sperwer a été utilisé en Afghanistan entre 2003 et 2012 par trois Forces de l’OTAN (Canada, Pays-Bas, France). Dans l’armée de Terre, le Sperwer est mis en œuvre par le 61e Régiment d’Artillerie (*) qui l’a déployé avec succès sur ce théâtre de novembre 2008 à juin 2012 pour des missions de protection, de renseignement, et d’appui des troupes au sol.

Ce nouveau contrat impliquera les établissements Sagem de Dijon et de Poitiers pour les capteurs optroniques, de Fougères pour les cartes électroniques et de Montluçon pour les systèmes de pilotage, de navigation et l’intégration des drones, ainsi que de nombreuses sociétés françaises fournissant des sous ensembles du drone. Ce tissu industriel permet à Sagem de soutenir le SDTI de l’Armée de Terre au-delà de 2017.

A partir de l’expérience acquise avec Sperwer, Sagem développe le système de drones tactiques endurant Patroller™ pour les marchés internationaux et pour répondre aux besoins futurs de l’armée de Terre.

Sagem maîtrise en France l’ensemble des technologies nécessaires au développement et à la production d’un système de drones : capteurs optroniques gyrostabilisés jour-nuit, navigation inertielle, avionique de vol, liaisons de données, segment sol (stations de contrôle, traitement d’image, préparation et restitution de missions,…), intégration, certification de navigabilité et essais en vol des systèmes et des charges utiles.

A ce jour, Sagem a produit plus de 25 systèmes de drones tactiques Sperwer et 150 véhicules aériens.

(*) A ce titre, la Brigade de Renseignement, dont fait partie le 61ième RA, a reçu la croix de la valeur militaire lors d’une cérémonie à l’Hôtel des Invalides (Paris) le 20 Novembre 2013.

****

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 000 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
Bernard Barbier est nommé Conseiller spécial pour la CyberSécurité et la CyberDéfense de Sogeti

 

Paris, le 14 janvier 2014 – Sogeti.com

 

Luc-François Salvador, Président du Groupe Sogeti, filiale à 100% du Groupe Capgemini, nomme Bernard Barbier Conseiller spécial pour la Cyber Sécurité (1) et la Cyber Défense (2) de Sogeti. Bernard Barbier est chargé de renforcer le développement de Sogeti dans ces domaines, notamment à l'international.

 

Bernard Barbier était jusqu’à présent Directeur Technique de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure - DGSE - Ministère de la Défense.

 

La Commission de déontologie au sein du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique a statué favorablement pour ce recrutement suite à l’étude du dossier.

 

Le cyber, nouvel espace géostratégique, compte parmi les axes stratégiques de développement de Sogeti. Renforcer le positionnement international du Groupe lui permettra de répondre aux évolutions des enjeux clients face à la complexité des technologies et aux contraintes règlementaires.

 

Bernard Barbier, 60 ans, est diplômé de l’Ecole Centrale de Paris. Il a débuté sa carrière au Commissariat à l’Energie atomique-CEA à la Direction des Applications militaires (DAM) à Limeil-Valenton (1977-1989.) Il a été Ingénieur de Recherche, puis Chef de groupe Modélisation-Instabilité au sein du Département Fusion. Chef du Service de Cryptologie, puis Chef du Département Etude Technique à la DGSE - Ministère de La Défense (1989-1996), il a rejoint le CEA de Grenoble en tant que Chef du Département Systèmes au sein du Laboratoire d'Electronique et de Technologie de l'Information LETI (1996-2000). Il a ensuite été Directeur des Systèmes d’Information au Commissariat à l’Energie atomique-CEA (2000-2003) et Directeur du LETI au CEA- Grenoble (2003-2006.) En 2006, il devient Directeur Technique de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure - DGSE - Ministère de la Défense.

 

A propos de Sogeti

Sogeti est l’un des leaders des services technologiques et du test logiciel, spécialisé dans la gestion des applicatifs, des infrastructures et les services en ingénierie. Sogeti propose des solutions innovantes autour du Testing, du Business Intelligence & Analytics, de la Mobilité, du Cloud et de la Cybersécurité, s’appuyant sur sa méthodologie et son modèle global de prestations de services Rightshore®. Présente dans 15 pays avec plus de 100 implantations locales en Europe, aux Etats-Unis et en Inde, la société réunit plus de 20 000 professionnels. Sogeti est une filiale à 100% de Cap Gemini S.A., coté à la Bourse de Paris. Plus d’informations sur: www.fr.sogeti.com

Suivez-nous sur Twitter : @sogeti_fr.

 

1 - Cyber Sécurité : Etat recherché pour un système d’information lui permettant de résister à des événements issus du cyberespace susceptibles de compromettre la disponibilité, l’intégrité ou la confidentialité des données stockées, traitées ou transmises et des services connexes que ces systèmes offrent ou qu’ils rendent accessibles. La Cyber Sécurité fait appel à des techniques de sécurité des systèmes d’information et s’appuie sur la lutte contre la cybercriminalité et sur la mise en place d’une Cyber Défense.

2 - Cyber Défense : Ensemble des mesures techniques et non techniques permettant à un État de défendre dans le cyberespace les systèmes d’information jugés essentiels.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:50
L'Etat vend 1% d'Airbus Group (ex-EADS)

Désormais, la France et l'Allemagne détiendront 11% des droits de vote d'Airbus Group, et l'Espagne 4%.

 

16/01/2014 latribune.fr

 

Le ministère de l'Economie et des Finances a annoncé mercredi la cession par l'Etat français d'environ un pour cent du capital de l'ex-EADS, ramenant sa participation à 11% des droits de vote, à parité avec l'Etat allemand.

 

L'Etat cède 1% d'Airbus Group, soit quelque 451 millions d'euros, selon le cours de l'action en clôture de la Bourse mercredi. Annoncée par Bercy, cette cession d'environ huit millions d'actions dans l'ex-EADS par le biais d'un placement institutionnel accéléré fait suite à un accord bilatéral entre l'Allemagne et la France, précise le ministère dans un communiqué. Bercy précise:

 

    "Ces ressources viendront notamment compenser le financement exceptionnel de 1,5 milliard d'euros du nouveau Programme d'Investissements d'Avenir au bénéfice de l'excellence technologique de l'industrie de défense, prévu par la Loi de Programmation Militaire".

 

Cela ne modifie pas la place de l'Etat dans la gouvernance d'Airbus

 

Cela dit, l'ajustement à la baisse de la participation de la France, pour s'aligner avec celle de l'Allemagne, ne modifie pas la place de l'Etat dans la gouvernance d'Airbus Group, dont il entend demeurer un actionnaire de référence à moyen terme, ajoute le ministère.

 

Désormais, la France et l'Allemagne détiendront 11% des droits de vote d'Airbus Group, et l'Espagne 4%.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:45
photo ECCPAD

photo ECCPAD

 

16/01/2014 par Claire Meynial - Le Point.fr

 

Le général Francisco Soriano, commandant des Forces françaises au Gabon (FFG), est à la tête de l'opération Sangaris. Retour sur un mois et une semaine de mission.

 

Le Point.fr : Un peu plus d'un mois après le lancement de Sangaris, quel bilan tirez-vous de l'opération ?

 

Général Soriano : Notre mission consistait à ramener un niveau de sécurité minimum avec la Misca, et d'assurer la montée en puissance de celle-ci, qui doit passer de 4 000 à 6 000 hommes. Nous nous sommes déployés dès le 5 décembre, je suis arrivé le 6 de Libreville avec une partie des éléments. Il fallait ramener le calme, faire cesser les exactions et en parallèle, assurer notre propre montée en puissance. Cela a été une véritable prouesse : en moins de trois jours la force a pu se déployer en totalité. Cela nous a permis de mener la première opération de désarmement dès le 9 décembre. Je peux vous assurer que peu d'armées sont capables de monter en puissance dans des délais aussi brefs et en utilisant tous les dispositifs en venant de France, du Gabon, du Cameroun, en s'appuyant sur les effectifs pré-positionnés, l'alerte Guépard, la réserve opérationnelle embarquée sur le Dixmude. Tout est arrivé en même temps, de façon coordonnée et sans casse.

Après les premières opérations de désarmement, le calme est revenu dans la capitale jusqu'au 19 décembre. Il y a eu un nouveau pic de violence quand les milices ont repris les armes pendant deux jours. Des violences que nous sommes arrivés à contenir jusqu'à Noël, période de tension où nous avons mis un maximum de monde à Bangui et en province. Le pic de violence a été ramené, le 25, à un niveau très bas à nouveau. Ensuite, la démission du président Michel Djotodia a placé le pays dans une période d'attente, propice à certains fauteurs de troubles. Nous étions parfaitement préparés et dès la démission annoncée, nous avons lancé l'opération Ngounda, sur les grands axes, à la fois avec de la présence fixe et beaucoup de mobilité et des patrouilles avec la Misca, près des lieux de pouvoir. Depuis le 13 janvier, nous sommes revenus à une période de calme, que nous espérons la plus longue possible, pour permettre la transition politique. Nous allons continuer, c'est indispensable pour la Centrafrique qui a besoin d'une autorité de transition.

 

Combien de temps la force doit-elle encore rester ? Les projections ont-elles évolué ?

La Misca doit terminer sa montée en puissance fin février, pour pouvoir pleinement remplir sa mission fin juin. Après le mois de juin, elle devra prendre à son compte la sécurité. Notre collaboration pourra prendre d'autres formes, comme du conseil. Mais nous resterons le temps qu'il faudra.

 

Si la mission consistait à rétablir la sécurité, était-ce vraiment l'armée qu'il fallait envoyer ? N'était-ce pas plutôt une mission pour la gendarmerie ?

Notre mission n'est pas une mission de police. Un militaire de Sangaris, en une journée, peut être amené à faire face à des mouvements de foule mais pas seulement. Les militaires peuvent être pris à partie, parfois il faut mobiliser l'ensemble de la force, avec des éléments qu'il n'y a pas dans les forces de police. Le panel d'actions est extrêmement varié, dans un contexte sécuritaire où des groupes armés récalcitrants peuvent utiliser un armement de guerre. Seule une troupe maîtrisant cet armement peut leur faire face.

Les éléments de la force travaillent énormément, ils ont beau être entraînés et bénéficier d'une expertise certaine, ils sont épuisés. N'êtes-vous pas manifestement en sous-effectif ?

Beaucoup d'acteurs saluent le travail de la force, aussi bien les ONG que les dignitaires, les religieux... Ils sont unanimes sur la disponibilité, l'engagement, la maîtrise de nos éléments. C'est un vrai motif de fierté. C'est la marque d'une armée professionnelle, aguerrie, qui sait faire face à ce type de situations difficiles. Mais nous ne sommes pas seuls. Nous sommes avec la Misca. On est là pour être avec eux et assurer la montée en puissance. Nous devons les amener, de plus en plus, à travailler avec nous. Avec les contingents de sept nations. Dans la capitale, il y a des Burundais et des Tchadiens, des Congolais et des Camerounais parmi les forces de police. Ils sont de grande valeur, disponibles et très sollicités. Soyons aussi un peu indulgents avec la Misca, elle existe depuis le 19 décembre ! Il y a eu une violence ahurissante, et la Misca a accompli sa part pour la contrôler. La coordination se fait au niveau de l'état-major, avec environ dix officiers de liaison. Nous avons aussi une équipe de liaison sur le terrain, notamment avec le contingent burundais.

Aujourd'hui, la transition patine, n'avez-vous pas le sentiment que l'armée a été envoyée alors que le volet politique n'avait, lui, pas été assez pensé ?

J'ai des ordres clairs, une mission claire, je suis en contact quotidien avec les autorités parisiennes et j'ai un soutien total, je me sens totalement à l'aise. Pour moi et pour mes soldats. Alors que nous sommes dans une situation complexe, ils savent exactement ce qu'ils ont à faire, ils ont la bonne attitude pour que la situation ne dérape pas inutilement. Cela nous a permis de maintenir la violence à un niveau minimal et les soldats n'ont pas été critiqués. La population centrafricaine a souffert, elle souffre encore, il faut l'aider. Il faut désarmer les mains, mais aussi les coeurs. Par ailleurs, je veux juste signaler que notre arrivée a suscité beaucoup d'attente, c'est irréaliste de croire qu'en un mois, on va résoudre vingt années de crise.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 06:55
CEMA : désignation du successeur de l’amiral Guillaud

15/01/2014   EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers a été nommé comme successeur de l’amiral Edouard Guillaud au poste de chef d’état-major des armées lors du conseil des ministres du 15 janvier 2014. Il prendra ses fonctions le 15 février 2014.

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, occupe depuis mars 2010 la fonction de major général des armées, poste qui fait de lui le numéro deux des armées et le plus proche collaborateur de l’amiral Guillaud.

Officier de l’armée de terre, engagé en opérations à plusieurs reprises et ancien auditeur de l’Institut des hautes études de la défense nationale,  il a occupé depuis 2004 différentes fonctions au plus haut niveau de l’administration centrale, dont celle de chef de cabinet militaire du Premier Ministre.

Dans sa fonction actuelle, il a  conduit l’ensemble des travaux préparatoires à la transformation des armées. Il sera désormais chargé de les mettre en œuvre dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Biography GA Pierre de VILLIERS - EN (format pdf, 622 kB).

 

Le général d’armée Pierre de Villiers sera le 17e officier général à occuper ce poste sous la VRépublique :

- le général Paul Ely (1958-1959, terre)

- le général Gaston Lavaud (1959-1961, terre)

- le général Charles Ailleret (1962-1968, terre)

- le général Michel Fourquet (1968-1971, air)

- le général François Maurin (1971-1975, air)

- le général Guy Méry (1975-1980, terre)

- le général Claude Vanbremeersch (1980-janvier 1981, terre)

- le général Jeannou Lacaze (1981-1985, terre)

- le général Jean Saulnier (1985-1987, air)

- le général Maurice Schmitt (1987-1991, terre)

- l'amiral Jacques Lanxade (1991-1995, marine)

- le général Jean-Philippe Douin (1995-1998, air)

- le général Jean-Pierre Kelche (1998-2002, terre)

- le général Henri Bentégeat (2002-2006, terre)

- le général Jean-Louis Georgelin (2006-2010, terre)

- l'amiral Edouard Guillaud (2010-2014, marine)

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:55
Les forces aériennes stratégiques ont 50 ans !

 

14/01/2014 Armée de l'Air

 

50 ans. Voici l'âge atteint aujourd'hui, mardi 14 janvier 2014, par les forces aériennes stratégiques (FAS), qui n'ont malgré tout pas pris une ride. Les FAS mettent en œuvre la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, l'une des missions permanentes de l'armée de l'air.

 

« S’il faut que la France ait une épée, il faut que ce soit la sienne » - Charles de Gaulle, 1950.

 

Quatre années à peine après l’opération Gerboise Bleue, l’explosion de la première bombe atomique française, le 13 février 1960 à 7 heures, à Regganne (désert du Sahara), première démonstration de la maîtrise française de la puissance nucléaire, le décret n°64-46 signé par le président de la République Charles de Gaulle créait, le 14 janvier 1964, le commandement des forces aériennes stratégiques (CFAS). Ce court document de huit articles, pris en Conseil des ministres, attribue au président de la République en sa qualité de chef de l’État le pouvoir d’engager les forces nucléaires mais également de pouvoir définir les objectifs de ces dernières en sa qualité de président du conseil de défense et de chef des armées. Concrétisation d’un long cheminement entrepris depuis mai 1939 pour doter la France d’une arme atomique, il officialise le vœu présidentiel d’une indépendance nationale au travers de sa force de frappe afin de redonner à la France « le rang qui est le sien ».

« Il nous faut faire comme Tintin, ce personnage célèbre dans le monde entier et qui m’est particulièrement sympathique parce que c’est un petit qui ne se laisse pas faire par les gros … », dit alors l’homme de l’appel du 18 juin à André Malraux.

Pour la plupart des commentateurs, c’est avec ce décret que le rôle prépondérant du président de la République dans la direction de la défense nationale est officiellement reconnu. Le général commandant les forces aériennes stratégiques relève directement du président de la République. C’est de lui qu’il reçoit les ordres de mise en posture et c’est de lui qu’il pourrait recevoir, si les circonstances l’exigeaient, l’ordre d’engagement pour l’ensemble des forces nucléaires. Inversement, c’est directement au chef de l’État que le général commandant les FAS rend compte de l’état et de la disponibilité des forces et c’est également à lui qu’il rendrait compte de l’exécution de l’ordre d’engagement.

Ce décret transfigure l’armée de l’air, donnant naissance à une force moderne, voulue indépendante de toute source d’approvisionnement étranger par les instances politiques, libérée du jeu des alliances militaires et mettant en ligne le meilleur matériel de l’époque. Réduisant la chaîne de transmission des ordres au strict minimum, elle assoit sa capacité décisionnelle sur la décision d’emploi d’un seul homme : le président de la République. Grâce à la volonté affirmée de Charles de Gaulle qui leur confie la mise en œuvre exclusive de la première arme nucléaire conçue et expérimentée par le commissariat à l’énergie atomique (CEA, qu’il a également créé dès le 18 octobre 1945), les FAS, première composante de la dissuasion nucléaire, deviennent les garantes de la sécurité militaire de la France.

Un binôme indissociable va incarner cette « dissuasion à la française » : le Mirage IVA, appareil d’une haute technologie « made in France », et le Boeing C 135 F ravitailleur, appareil permettant de fournir l’allonge suffisante pour atteindre les objectifs les plus éloignés.

Ainsi dotées, les FAS sont alors prêtes, selon la formule d’Hervé Beaumont, à « redonner un destin à la France … »

Pour en savoir plus :

-       Jean-Michel Guhl, dans « Forces Aériennes Stratégiques » d’Alexandre Paringaux, Zéphyr Editions, 1997 ;
-       David Cumin, « L’arme nucléaire française devant le droit international et le droit constitutionnel », Université Jean Moulin, Lyon III, 2000-2005 ;
-       Hervé Beaumont, « Mirage IV, le bombardier stratégique », Docavia, 2003 ;
-       Serge Gadal, « Forces Aériennes Stratégiques », Economica, 2009.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:50
La France prend la tête de la composante terrestre de la NRF 2014

 

14/01/2014 L. Picard  - DICoD

 

Depuis le 1er janvier 2014 et pour une durée d'un an, la France est à tête de la composante terrestre de la Nato Response Force (NRF), la Force de réaction rapide de l'OTAN. Cette force peut être amenée à intervenir rapidement lors de trois situations principales : la défense collective d'un membre de l'Alliance, le rétablissement ou le maintien de la paix et en cas de catastrophe naturelle.

 

En novembre dernier, une grande partie des unités appelées pour la prise d'alerte NRF 2014 se sont réunies en Pologne, sur le camp militaire de Drawsko-Pomorskie, à l'occasion de l'exercice interalliés "Steadfast Jazz". Exercice de grande ampleur réunissant une vingtaine de nationalités, il visait à certifier et valider le degré de préparation des forces désignées pour la prise d'alerte NRF 2014.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:45
montage EMA

montage EMA

 

14 Janvier 2014 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Opération Serval. Après un an d’opérations, une nouvelle phase commence, dédiée au contre-terrorisme. Toujours en alerte, les soldats français savent que la mission est loin d’être finie. Reportage à Bamako et Gao.

 

« Qui nous aurait dit, il y a un an… » En visite au Mali pour passer avec les troupes les fêtes du nouvel an, Jean-Yves Le Drian n’a pas caché sa satisfaction et sa fierté devant la réussite de l’opération Serval, déclenchée le 11 janvier 2013 : « En février, les experts disaient : “Au Mali, la France commence son enlisement.” Heureusement que nous ne les avons pas écoutés. » Cette opération a été menée avec audace, en dépit de l’isolement initial de la France et d’immenses défis logistiques. L’ennemi avait annoncé “le Viêtnam de l’armée française”. C’est lui qui a été bousculé, écrabouillé même, dans des combats dantesques.

 

Tout n’est pas encore achevé — mais est-ce vraiment possible dans ce Sahel aussi vaste que l’Europe ? La France a pourtant déjà remporté au Mali une victoire stratégique, au prix de sept soldats tués, pour un surcoût opérationnel de 650 millions d’euros. Les défis ont été relevés, parfois de façon acrobatique, à cause de moyens insuffisants dus aux réductions budgétaires de ces dernières années. Ce qui n’a pas empêché les commandos français d’aller dénicher les groupes djihadistes au coeur même de leur forteresse de l’adrar des Ifoghas. La destruction des deux tiers de leur potentiel militaire les a obligés à se disperser. Ils ont perdu l’initiative.

 

En janvier 2013, le Mali risquait d’être totalement investi par la gangrène islamiste, ce qui aurait porté les djihadistes à 1 500 kilomètres plus au sud. Le pays a été sauvé et Serval a permis la tenue d’élections démocratiques pour assurer le redémarrage de l’administration. Ce n’est pas parfait mais un président a été élu, la nouvelle Assemblée nationale fonctionne et l’aide internationale a repris pour ce pays dévasté par cinquante ans de gabegie.

 

La France a agi quasi seule, démontrant ses capacités de projection et de combat, dont si peu de pays sont capables. Jean-Yves Le Drian l’a souligné tout au long de sa récente tournée africaine (lire notre Décryptage, page 35). Sa bonne humeur au soir du réveillon, rythmé par la Madelon et les chants coloniaux, était évidente, malgré la fatigue accumulée (il arrivait d’Arabie Saoudite, où il accompagnait François Hollande) et les soucis de l’opération Sangaris, en Centrafrique, plus complexe que prévu.

 

Ce 20 janvier, la France pourra signer avec le Mali un nouvel accord de coopération de défense. Les effectifs français seront réduits à près de 1 000 hommes d’ici au printemps, mais la mission est loin d’être finie. La vigilance est totale avec le début de la phase 3 de l’opération Serval. Autour d’un noyau de forces spéciales mobiles et puissamment armées, Serval 3 va se concentrer sur des opérations de contre-terrorisme. Chaque mois, les soldats français découvrent des dépôts d’armes, de carburant ou de ravitaillement, cachés dans le désert par les djihadistes. En décembre, près de sept tonnes de produits explosifs ont été mises au jour et détruites.

 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:35
Un Rafale Marine se prépare à être catapulté depuis le porte-avions américain Harry S. Truman

Un Rafale Marine se prépare à être catapulté depuis le porte-avions américain Harry S. Truman

 

15/01/2014 Marine nationale

 

En pleine opération Bois Belleau, le porte-avions Charles de Gaulle et l'ensemble du Groupe aéronaval (GAN) français ont interagi avec les forces navales américaines, en océan Indien. Les activités se sont déroulées dans le golfe arabo-persique.

 

Ce fut l'occasion pour un Rafale Marine d’être catapulté depuis le pont d’envol du porte-avions américain Harry S. Truman. Un F18 américain a quant à lui été mis en œuvre par les équipes de pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle.

 

Un F18 américain mis en oeuvre par les équipes du pont d'envol du Charles de Gaulle

Un F18 américain mis en oeuvre par les équipes du pont d'envol du Charles de Gaulle

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:25
Les Ministères français et azerbaïdjanais de la Défense ont signé un Mémorandum technique sur la coopération dans le domaine de la défense

 

 

15 Janvier 2014] Hafiz Heydarov - APA

 

Bakou.-  La visite officielle du Ministre azerbaïdjanais de la Défense, général-colonel Zakir Hassanov en France a touché à sa fin.

 

Selon le communiqué de presse du Ministère posté à l’APA, lors de la visite, le ministre Zakir Hasanov a rencontré les autorités militaires françaises et les chefs de plusieurs entreprises de défense et discuté de la coopération bilatérale.

 

Un Mémorandum technique a été signé entre le ministère de la Défense de la République d'Azerbaïdjan et le Ministère de la Défense de la République de la France sur la coopération dans le domaine de la défense.

 

Hassanov a terminé sa visite le 14 janvier.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 11:55
Le général Pierre de Villiers prend la tête de l'état-major des armées

Pierre de Villiers, 57 ans, était le major général des armées depuis trois ans.

 

15.01.2014 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

L'armée française change de tête. Atteint par la limite d'âge, l'amiral Edouard Guillaud cède sa place de chef d'état-major des armées à son numéro deux, un « terrien », le général Pierre de Villiers, 57 ans. Ce cavalier, qui a commandé le régiment de chars de combat de Mourmelon, était le major général des armées depuis trois ans.

 

La décision a été inscrite à l'ordre du jour du conseil des ministres de mercredi 15 janvier. L'amiral Guillaud doit pour sa part poursuivre sa carrière à la tête de l'ODAS, la société chargée des ventes d'armement entre la France et l'Arabie saoudite, où il remplacera un autre amiral.

 

La continuité est donc de mise, du moins dans l'affichage. Le président de la République — qui est le chef des armées selon la Constitution — a fait un choix de compétence, disent les spécialistes de la défense. Le général de Villiers, né en Vendée comme son frère cadet, l'homme politique souverainiste Philippe de Villiers, est un planificateur et un analyste des moyens : il a accompagné toute la préparation de la loi de programmation militaire 2014-2019 auprès du chef d'état-major et saura répondre au pouvoir politique au moment où les trois armées encaissent les chocs des réductions d'effectif. François Hollande avait déjà choisi de maintenir l'amiral Guillaud, qui venait de l'Elysée et avait été nommé par Nicolas Sarkozy.

 

DROITE CATHOLIQUE TRADITIONNELLE

 

Ancien chef de cabinet militaire du premier ministre François Fillon, le général de Villiers avait été donné gagnant pour le poste de chef d'état-major particulier du président de la République en mars 2010. Il s'était vu in extremis souffler la place par le général Benoit Puga, un légionnaire au profil très opérationnel, à qui M. Sarkozy avait trouvé l'avantage d'avoir été successivement le patron des opérations spéciales et du renseignement militaire.

 

Les deux plus hauts gradés français choisis par François Hollande sont aujourd'hui des figures assez similaires d'officiers généraux de l'armée de terre, dont la culture familiale est celle de la droite catholique traditionnelle. Le père du général Puga, Hubert Puga, avait engagé son régiment de chars, le 27e Dragons, dans le pustch d'Alger de 1961, et avait ensuite rejoint l'OAS. Le général de Villiers est lui aussi fils d'officier ; Jacques de Villiers, médaillé de la Résistance, a été incarcéré après la guerre d'Algérie pour son implication dans les activités de l'OAS dans l'ouest de la France.

 

GUILLAUD QUITTE UNE INSTITUTION « FRAGILISÉE »

 

« Ce sont des officiers généraux très compétents à n'en pas douter. Mais les équilibres choisis par Hollande ont un côté “Mitterrand et l'OAS” », commente un expert de la défense classé à gauche. « On peut caricaturer en disant que l'on a les francs-maçons au cabinet du ministre et les cathos dans la haute hiérarchie militaire. »

 

L'amiral Guillaud quitte une institution qu'il a lui-même décrite comme « fragilisée » par le trop-plein des réformes engagées depuis 2009. Il se voit accorder d'avoir bien préparé les dernières opérations militaires françaises, Libye, retrait d'Afghanistan, Mali. Mais si les politiques saluent sa souplesse, les militaires l'accusent de faiblesse… pour avoir accepté de trop grandes réductions de moyens et d'effectifs (suppression de quatre-vingt mille emplois prévue entre 2009 et 2019).

 

En outre, les prérogatives du chef d'état-major des armées viennent, au nom d'une meilleure performance du ministère de la défense, d'être rognées au profit des grands adjoints civils du ministre – le secrétaire général pour l'administration, le délégué général pour l'armement et le directeur aux affaires stratégiques. Son successeur arrive à l'heure de la mise en œuvre de ces réformes difficiles.

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:55
Thales begins development of New Generation Laser Designation Pod

 

Fri, 10/01/2014 thalesgroup.com

 

The French defence procurement agency DGA has awarded Thales with the contract to develop the New Generation Laser Designation Pod (PDL NG). This latest milestone is a follow on from the riskreduction phase led throughout 2013 and series production is expected to begin in 2018.

 

Thales will develop the PDL NG that will provide the French air forces with new day/night imaging and engagement capabilities in complex theatres of operations. The PDL NG will be designed to integrate with both the Rafale and Mirage 2000D fighter aircraft.

 

The risk-reduction phase, the first step in the development of any programme, confirmed the system’s architecture, its high level of functional integration, reliability and the development schedule.

 

The awarding of this development contract confirms the importance of optronics in future air combat systems and acknowledges the technical and operational expertise that Thales has acquired on laser reconnaissance and designation systems over the past 40 years.

“Thales is proud of the confidence that the DGA and the French air force have shown in choosing us to develop this new system. The PDL NG is the result of close and constructive collaboration between specifiers, users and Thales. It will provide air forces an effective and competitive system. The award of the development contract confirms the government’s support for France’s airborne optronics sector and its engineering and industrial capabilities.”

Gil Michielin, Vice-President of Thales’s optronics business

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 23:09
Le général Pierre de Villiers à la tête des armées

 

13 janvier Par Jean-Dominique Merchet

 

Le Conseil des ministres de mercredi 15 janvier devrait nommer le général Pierre de Villiers au poste de chef d'état-major des armées (CEMA), le plus élevé de la hiérarchie militaire. Le général prendra ses fonctions à la mi-février, date à laquelle il succédera à l'amiral Edouard Guillaud.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:45
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00

 

13/01/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 75 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement

 

Depuis le 22 décembre la force Serval a repris son processus d’allègement qui avait marqué un palier durant la période des élections législatives maliennes, afin de contribuer à leur sécurisation.

 

Le 22 décembre, trois Mirage 2000D et un C135 du détachement air de Bamako ont rejoint N’Djamena avec une cinquantaine de personnels de l’armée de l’air. De nouveau rattachés au détachement d’aviation de combat du Tchad, ils opèrent au profit de l’ensemble des opérations conduites en Afrique de l’Ouest et centrale (AFCO), poursuivant entre autre leur soutien à l’opération Serval. Le retour à N’Djamena de ces trois Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui étaient déployés au Tchad.

 

Le 27 décembre, la compagnie motorisée (COMOTO) qui était stationnée à Kidal a regagné N’djamena. Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013 pour prolonger la présence française dans la région de Kidal à l’occasion des élections législatives maliennes. Cette compagnie a regagné le Tchad une fois les élections passées.

 

L’allègement de la force se poursuit, avec le retrait en cours d’autres éléments.

 

Depuis le 2 janvier, le GTIA Korrigan poursuit ses opérations dans la région de Gao. Des reconnaissances ont été effectuée à l’ouest du fleuve Niger, dans la région de Sidibe et à l’Est du fleuve, dans la région de Tacharan.

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:56
DHC-6 Twin-Otter

DHC-6 Twin-Otter

 

13/01/2014 09:25 Communauté Défense

 

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

Par décision du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cette escadrille reprend les traditions de la F121 jusqu’alors mises en sommeil. Sœur de la F118 sur C130 Hercules et de la F119 sur C160 Transall, elle sera à n’en pas douter, la digne héritière de ses Anciens spécialisés durant la Première Guerre mondiale dans la reconnaissance de jour comme de nuit et le bombardement aérien.

 

Aujourd’hui les trois escadrilles du « Poitou » sont expertes dans les missions du commandement des opérations spéciales. Elles reconstituent les traditions du groupe de bombardement n°7 de la Première Guerre mondiale.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:55
Forces spéciales à l’entraînement

Exercice BAMBARI. Dépose des commandos par grappes. Photo : G. Gesquière/Armée de Terre

 

13/01/2014 Armée de Terre

 

Scénario : libération d’otages.

Acteurs : forces spéciales.

Résumé : Des ressortissants français sont kidnappés par des membres d’une organisation terroriste. Le commandement des opérations spéciales (COS) est mis en alerte. Site stratégique pour le succès de la mission, un aérodrome doit être investi et la zone sécurisée. Les forces spéciales interviennent. Le crash d’un hélicoptère en territoire ennemi mobilise commandos, Caracal et Gazelle. Objectif : extraction des blessés et libération des otages sains et saufs. Une mission à haut risque !

 

Reportage photos

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:45
Mali - Serval : un anniversaire en catimini

 

12/01/2014 Par Pauline Jacot (à Bamako) – LePoint.fr

 

En janvier 2013, la France rentrait en guerre au Mali pour libérer le nord du pays aux mains des terroristes islamistes, un an après, l'enthousiasme des Maliens a laissé place à l'amertume.

 

"L'essentiel de la mission a été accompli." C'est François Hollande qui s'exprime, lors de ses voeux aux armées, le 9 janvier dernier. Pour le président de la République, l'opération Serval avait plusieurs buts : mettre fin au terrorisme, sécuriser Bamako et permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale. Si les deux premiers objectifs ont été atteints assez rapidement, il n'a fallu que quelques jours aux troupes françaises pour libérer les principales villes du Nord des djihadistes et pour stopper leur progression vers la capitale, le troisième est loin d'être encore une réalité. Même si le terrorisme n'est pas encore totalement éradiqué dans le pays, les groupes armés ont été déstabilisés, l'essentiel de leurs bases arrière détruites, et il semble peu probable qu'ils puissent encore agir de manière structurée même s'ils ont encore la capacité d'organiser des actions ciblées comme enlèvements et attentats.

Militairement, l'opération Serval est un succès : au plus fort des opérations, 5 500 hommes étaient mobilisés dans l'opération Serval, au Mali et dans la région, près de 600 djihadistes ont été neutralisés même si, hormis Abou Zeid et quelques autres responsables, peu de grands chefs de guerre ont été capturés par les forces françaises. La majorité des Maliens remercient encore les Français pour leur intervention, mais peu comprennent encore le sens de la présence française, et la politique de la France vis-à-vis de la région de Kidal et du MNLA, groupe touareg indépendantiste du Nord, est particulièrement mal vécue.

 

Favoriser les Touaregs indépendantistes

De nombreux mouvements de jeunes, épars, se sont constitués ces derniers temps à Bamako pour dénoncer ce qu'ils appellent une politique complaisante de la France face au MNLA. Les autorités françaises en coulisse et Serval sur le terrain sont accusés de favoriser les Touaregs du MNLA en empêchant l'armée malienne de jouer sa partition dans la région de Kidal, fief touareg où, le 2 novembre dernier, deux journalistes de RFI étaient assassinés. Les manifestations, qui n'ont réuni qu'une centaine de personnes, témoignent de cette lassitude, de cette incompréhension et amertume des Maliens, qui veulent désormais que les forces françaises les laissent gérer la situation. Il est reproché à la France de n'agir que dans ses propres intérêts, une situation instable au Nord justifiant une présence militaire française, qui permettrait de garder un pied dans la région du Sahel où Areva et ses mines d'uranium sont implantées. Et puis se rapprocher du MNLA était aussi un moyen pour la France de récupérer ses otages qui étaient aux mains d'AQMI.

Mais aujourd'hui Kidal est une zone où le MNLA ne parvient pas à s'imposer et où les groupes armés divers font leur propre loi, comme l'a tragiquement démontré l'assassinat des journalistes de RFI qui sortaient du domicile d'un chef du MNLA, Ambéry ag Rhissa. Bamako et une grande partie de l'opinion publique verraient alors d'un bon oeil que Paris se montre un peu plus convaincant dans la nécessité de désarmer des groupes armés.

 

L'ONU prend le relais

La France, par le biais des forces Serval, s'apprête alors aujourd'hui à quitter définitivement la ville de Kidal après avoir renforcé sa présence le temps des élections législatives. Ils sont encore 2 500 au Mali aujourd'hui, 900 hommes à Bamako, 1 400 à Gao, 60 à Kidal, 70 à Tessalit, une soixantaine à Tombouctou et Menaka, ils seront 1 500 au mois de février puis 1 000 au printemps. Un an après le début de l'intervention Serval, l'armée française passe donc le relais à la force de l'ONU, la Minusma, et à l'armée malienne. La France signera avec le Mali un accord de défense le 20 janvier prochain qui devrait lui permettre de garder une base à Tessalit, à la frontière algérienne, qu'elle demandait depuis un certain temps, pour se concentrer sur la "lutte antiterroriste".

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 12:50
Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Le 7 janvier 2014, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français engagé au sein de la KFOR au Kosovo s’est déployé à Camp Cabra pour relever le contingent marocain.

 

L’EEI, armé par le 12e RC d’Olivet, est déployé à Camp Cabra jusqu’au 2 février. A partir de ce camp, les militaires français conduiront des patrouilles de reconnaissance ou de surveillance du trafic routier à la frontière entre le Kosovo et la Serbie. Ils arment par ailleurs une QRF (Quick Reaction Force) au profit de la KFOR.

 

L’EEI, dans le cadre de son mandat de la KFOR, participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du KosovoKosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo
Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:00
Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 04 au 10 janvier 2014.

 

Depuis le 4 janvier, la situation sécuritaire semble s’être apaisée en RCA, en dépit d’actes ponctuels de malveillance. La force SANGARIS poursuit son action à Bangui, comme en province, visant à rétablir un niveau de sécurité minimal et de faciliter la montée en puissance de la MISCA.

 

Les unités poursuivent les opérations de contrôle de zone ciblé aux côtés de la MISCA. Cela passe par des patrouilles dissuasives à pied, en véhicule, des actions de contrôle de cantonnement et, si besoin, de désarmement.

 

A Bangui, de jour comme de nuit, les troupes françaises maintiennent leur vigilance et se tiennent prêtes à cibler leur effort en fonction des zones de tensions identifiées. Depuis plusieurs jours, l’effort est marqué sur les 3e, 4e et 5e arrondissements de la ville, où la force agit aux côtés des unités de la MISCA.

 

Avec la montée en puissance de la force africaine, dont l’effectif est dorénavant de plus de 4400 hommes, le niveau de coopération n’a cessé de s’accroître. Aujourd’hui la force Sangaris conduit des opérations communes, en particulier avec les bataillons burundais et tchadiens de la MISCA.

 

Parallèlement, la force Sangaris poursuit la sécurisation de l’emprise de M’Poko – là encore aux côtés de la MISCA - où plusieurs milliers de déplacés sont réfugiés, afin de sécuriser la traficabilité aérienne.

 

Dans le reste du pays, le maillage du territoire est principalement assuré par la MISCA qui déploie plus d’un millier d’hommes répartis dans une dizaine de villes. La force Sangaris est quant à elle déployée à Bossangoa, d’où elle poursuit, aux côtés des soldats congolais, ses actions de contrôle de zone avec le volume d’une centaine de militaires.

 

Enfin, le 9 janvier, le général Soriano, commandant de l’opération Sangaris, accompagné de représentants de la MISCA ont rencontré les responsables civils et religieux de Bangui ainsi que d’ONG. Ensemble, ils ont abordé la question du retour des déplacés dans leurs quartiers d’origine et les modalités de reprise de la vie économique dans les arrondissements concernés.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014
Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014
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