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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Comme chaque année, l’hôpital médico-chirurgical militaire français (HMC) Bouffard, situé à Djibouti a dressé son bilan d’activités.

 

L’Hôpital Médico-Chirurgical Bouffard est une formation des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) composée de personnel médical du service de santé des armées françaises. Sa mission principale est le soutien santé des membres des FFDj et de leurs familles. L’HMC Bouffard assure également une mission complémentaire de soutien du personnel des Forces Armées djiboutiennes (FAD) et de la gendarmerie locale. Selon les disponibilités, elle soigne aussi la population djiboutienne dans le cadre de l’aide médicale aux populations.

 

Pour l’année 2014, ce sont plus de 7 500 journées d’hospitalisation en médecine, chirurgie et réanimation qui ont été réalisées sur plus de 2 000 patients. Le service des urgences a accueilli, quant à lui, environ 4 400 patients. Enfin, les domaines spécialisés (soins dentaire, chirurgie, ORL, psychiatrie, anesthésie) totalisent près de 10 000 consultations. La majorité des interventions se sont faites au profit des militaires et civils djiboutiens (88% des journées d’hospitalisation et 61% des consultations).

 

Par ailleurs, l’HMC Bouffard contribue à la formation des futurs médecins djiboutiens en les accueillant pour des périodes de stage au sein de ses différents services. L’an passé, 30 externes djiboutiens ont ainsi été formés. En 2016, l’HMC Bouffard sera rétrocédé à l’Etat djiboutien, selon le traité de coopération en matière de défense en vigueur entre la France et Djibouti. Le soutien médical des FAD sera alors pris en compte par le nouvel hôpital militaire djiboutien.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:45
Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice

 

26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 21 mars 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont conduit un exercice de synthèse au camp Port-Bouët, en Côte d’Ivoire.

 

Cet exercice visait à contrôler les savoir-faire des militaires dans le domaine de la sécurisation, tout en contribuant à leur maintien en condition opérationnelle. Centré sur un scénario de dégradation sécuritaire, cet entraînement a permis de renforcer les capacités des militaires dans des domaines aussi variés que l’action défensive, le contrôle de foule, le secours aux populations ou encore la préparation à l’évacuation de ressortissants.

 

Après le signal de rassemblement, deux sections armées par la compagnie de commandement et de logistique (CCL) se sont regroupées pour recevoir leurs armements, vivres, et transmissions. La CCL avait pour mission d’assurer la défense du camp, appuyée par les détachements des services (infrastructure, essences, commissaires,..). Tous se sont déployés dans les différents postes de défense entourant le camp, celui-ci étant interdit d’accès pour la durée de l’exercice. Une intrusion a été simulée, et les gendarmes se sont chargés d’interpeller l’intrus. Les fantassins ont quant à eux dû  conduire un exercice de contrôle de foule. Parallèlement, une évacuation sanitaire à partir d’un poste de combat situé en hauteur a été déclenchée. L’équipe de protection a dû dispenser les gestes de premiers secours à un blessé inconscient, évacué jusqu’au centre médical.

 

Pendant ce temps, l’escadron blindé du 1er régiment de Spahis s’est préparé à se déployer sur l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. En cas de dégradation sécuritaire, il aurait pour mission  d’accueillir les renforts venant d’autres théâtres, et d’appuyer une éventuelle évacuation de ressortissants. Un troisième détachement est venu appuyer le dispositif, en cas de récupération de ressortissants depuis les points de rassemblement identifiés avec le consulat.

 

Les forces françaises stationnées en Cote d’Ivoire (FFCI) constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Ouest de l’Afrique et un réservoir de forces. Base de soutien logistique aux forces engagées dans la bande sahélo-saharienne, elles agissent dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Côte d’Ivoire et la France en assurant des missions de coopération militaire avec les forces armées ivoiriennes. Par le maintien d’une présence militaire à Abidjan, elles assurent la protection des ressortissants, si nécessaire.

Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice
Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice
Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice
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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:35
photo EMA / FANC

photo EMA / FANC

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Une centaine de militaires déployée sur l’île de Tanna pour poursuivre le désenclavement des zones sinistrées par le cyclone Pam.

 

Ces derniers jours, les FANC ont maintenu leurs actions au profit de la population sur  l’ensemble de l’archipel du Vanuatu, en particulier dans la province de Tafea, au Sud du Vanuatu, sur les îles de Tanna, Erromango, Futuna, Aniwa et Anatom. Un détachement de commandement et de coordination est installé à Lenakel, chef-lieu de l’île de Tanna, à proximité des autorités locales et des ONG.

 

Le détachement « Terre » composé de près de 70 militaires, renforcé par la brigade de protection de la frégate de surveillance Vendémiaire a œuvré au désenclavement de la région du Middle Bush en déblayant les axes de circulation. Ils disposent désormais de 4 véhicules tous terrains de type P4, acheminés par voie aérienne, pour effectuer les missions. Un renfort d’une dizaine de militaires réservistes du RIMAP-NC devrait rejoindre Tanna dans les prochains jours.

 

Le PUMA des FANC est désormais stationné avec le détachement français sur l’aéroport de Tanna (White-grass). Il a effectué une mission de reconnaissance sur l’ile de Futuna et poursuit les missions de transport de fret et de personnes.

 

En mer, la frégate de surveillance Vendémiaire, à l’aide de son Alouette III, a réalisé une mission sur l’ile d’Aniwa. Enfin, le P400 La Glorieuse, qui transporte le renfort de réservistes, convoie du fret (1.5 T) vers l’archipel au profit de la Croix Rouge et de l’ONG Solidarité Tanna.

 

Plus de dix jours après le passage du cyclone PAM sur l’archipel des Vanuatu, les armées françaises restent fortement mobilisées pour venir en aide à la population, en lien avec les partenaires régionaux et les organisations humanitaires.

photo EMA / FANCphoto EMA / FANC
photo EMA / FANCphoto EMA / FANC
photo EMA / FANCphoto EMA / FANC

photo EMA / FANC

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:35
L'avion HB-SiB de Si2 dans le hangar mobile

L'avion HB-SiB de Si2 dans le hangar mobile

 

26/03/2015 Armée de l'air

 

Lancé le 9 mars 2015,Solar impulse 2, le premier tour du monde en avion solaire, a fait une escale technique en Inde. Puis direction la Birmanie pour une nouvelle étape. Récit avec Charly et Axel, les deux élèves de l’École de l’air intégrés au projet.

 

Mercredi 18 mars au matin, l’avion HB-SiB de Solar impulse 2 a quitté l’aéroport d’Ahmedabad. Au sein de l’Advance team, nous étions présents pour l’atterrissage de l’appareil à Varanasi. L’avion s’est posé sans encombres vers 21h. Après avoir effectué chacun un tour de garde, nous avons préparé le décollage pour rejoindre la Birmanie.

 

Après avoir embarqués dans la matinée du jeudi dans l'avion de soutien, nous avons eu la chance, au cours de notre vol, de rattraper Bertrand Piccard, pilote de l’HB-SiB, et de pouvoir l'apercevoir évoluer au-dessus du territoire indien.

 

Arrivée à 16h heure locale en Birmanie, la Ground Teams'est immédiatement attelée au déploiement logistique du hangar mobile pour abriter l’avion. L'opération de montage a été longue, difficile et délicate.

 

Alors que la majorité de l’équipe a pu finalement se reposer, nous avons assuré un nouveau tour de garde pour veiller sur l’avion, finir de ranger et de mettre en place le hangar. Dans l’attente de conditions météo plus favorables, l’équipe est stationnée à Mandalay en Birmanie.

 

La prochaine escale nous mènera à Chongqing, en Chine, avec une équipe réduite, pour une escale technique, avant de rejoindre Nanjing, la prochaine étape !

Veille de nuit sur le tarmac pour la ground team de Si2

Veille de nuit sur le tarmac pour la ground team de Si2

Charly et Axel participent au démontage du hangar mobile

Charly et Axel participent au démontage du hangar mobile

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 07:55
Credits : Areva

Credits : Areva

 

27 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le géant de l'énergie EDF n'exclut pas de prendre une participation majoritaire dans l'activité réacteurs du groupe nucléaire Areva qui serait ainsi recentré sur ses activités combustibles indiquent jeudi les quotidiens Les Echos et Le Figaro.

 

Selon ces journaux, EDF pourrait prendre une participation dans une large partie des activités d'Areva, à savoir le périmètre de l'ex-Framatome.

 

Le quotidien Les Echos précise que les choses sont loin d'être faites ne serait ce que parce qu'il faut l'aval du gouvernement, même si le ministre de l'économie Emmanuel Macron serait favorable à une telle intégration verticale, selon le journal.

 

Le Figaro indique quant à lui que le gouvernement attend les propositions des deux groupes la semaine prochaine.

 

Par ailleurs, l'opinion d'Areva sur le dossier ne serait pas encore arrêtée selon les Echos pour qui d'autres scénarios existent comme un rapprochement entre les deux groupes limitée à l'ingénierie des réacteurs, ce qui aurait la préférence d'Areva actuellement en grande difficulté financière.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Note RP Defense : La BU Propulsion et Réacteurs de Recherche d'Areva s'occupe de la conception, de la mise en service, et de l'assistance à l'exploitation des réacteurs nucléaires de propulsion navale équipant la flotte française en service.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 22:55
Des élèves ingénieurs à la découverte de la base de Saint-Dizier

 

26/03/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 19 mars 2015, la base aérienne 113 de Saint-Dizier a accueilli quinze élèves ingénieurs de deuxième année de Centrale Supélec Metz.

 

Dans le prolongement d’une démarche initiée en 2013, les élèves se sont rendus sur la base aérienne de Saint-Dizier, en compagnie de leur directeur des études, officier de réserve sup aéro.

 

Après la visite en 2014 du site d'assemblage de tronçons de l'avion Rafale à Argenteuil, les futurs ingénieurs ont découvert l'avion dans son environnement opérationnel. La visite les a conduits à l'escadron de soutien technique de l'aéronautique 15/007 « Haute-Marne » et à l'escadron de transformation 2/92 « Aquitaine », où sont formés les pilotes de Rafale.

 

Les exposés ont donné lieu à de nombreuses questions et à des échanges fructueux. Cette journée était l’occasion de renforcer le lien armée-Nation. L’école Centrale Supélec entretient d’ailleurs des liens étroits avec le monde militaire. En effet, chaque année, Centrale Supélec Paris accueille des officiers au sein de leur cycle d’ingénieur.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 22:25
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 25 mars 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a poursuivi son déplacement auprès des forces armées en Guyane (FAG). Durant ce troisième jour en Guyane il a pu constater le haut niveau d’implication des militaires des FAG dans les différentes missions interministérielles qui leurs sont assignées.

 

A Saint-Laurent du Maroni, dans l’ouest guyanais, le CEMA est allé à la rencontre des militaires du 9èmerégiment d’infanterie de Marine (9ème RIMa) puis des jeunes du régiment du service militaire adapté de la Guyane (RSMA).

 

Le détachement du 9ème RIMa a présenté au CEMA un point de situation sur les principales missions effectuées dans cette zone :

    garantir la souveraineté nationale  sur la moitié ouest du territoire, dans une zone d’accès difficile de 45 000 km² ;

    participer à la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Implanté à Cayenne, le 9eRIMa est notamment déployé à Saint-Laurent-du-Maroni et à Maripasoula. Il appuie et soutient les services de l’Etat engagés dans la lutte contre l’immigration clandestine et l’orpaillage illégal. Le régiment est plus particulièrement engagé aux côtés de la gendarmerie pour interdire les axes fluviaux, contrôler la zone dans la profondeur et détruire des sites illégaux d’orpaillage.

 

Après avoir échangé directement avec les « marsouins », le CEMA a rejoint le régiment militaire adapté de la Guyane (RSMA). Créé pour aider les jeunes âgés entre 18 et 25 ans en situation d’échec scolaire, le RSMA dispense de nombreuses formations professionnelles à Saint-Laurent-du-Maroni et à Cayenne. A l’issue de leur formation, les jeunes du RSMA de la Guyane sont insérés à plus de 75% dont une majorité dans l’emploi durable. Le CEMA a visité les différents ateliers de formation professionnelle du régiment, apprécié les problématiques spécifiques de recrutement et d’insertion mais aussi échangé avec des chefs d’entreprise venus expliquer les raisons qui les amènent, au quotidien, à recruter spécifiquement leurs employés à la sortie du RSMA de la Guyane.  Le général de Villiers a particulièrement apprécié cette visite qui lui a permis d’être au contact des jeunes et des cadres du RSMA, saluant la performance du régiment et son impact sur le tissu économique local.

 

Après ces rencontres, le CEMA s’est rendu sur un site symbolique de la lutte contre l’orpaillage clandestin dans la région de Tadéu. Il a pu prendre la mesure des résultats et des succès de la mission Harpie qui mobilise, dans un cadre interministériel, marsouins et légionnaires aux côtés des gendarmes. Les efforts permanents des hommes du 3e REI et du 9eRIMa bénéficiant des moyens de l’armée de l’air et réalisés en appui des forces de gendarmerie, ont déjà permis de réduire de 30% le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois.

 

Débutée par un petit-déjeuner avec les présidents de catégories des FAG, cette dernière journée de visite du CEMA en Guyane s’est achevée par un entretien avec le préfet durant lequel ont été notamment soulignées la qualité et l’efficacité de l’engagement des forces armées dans l’action interministérielle en Guyane.

 

Evoluant dans un milieu particulièrement exigeant, les forces armées en Guyane agissent au quotidien dans un cadre unique pour les armées : en opération permanente sur le territoire national, ses actions se déroulent dans un cadre interministériel, sous la direction stratégique du Préfet de région et en étroite coopération notamment avec les forces de gendarmerie et de la police de l'air et des frontières, dispositif unique sur le territoire national.

photo CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:55
Les 5ème et 6ème SNA de type Suffren s’appelleront Rubis et Casabianca

 

26/03/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 25 mars 2015, sur proposition de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a décidé de nommer Rubis et Casabianca les 5ème et 6ème SNA de type Suffren.

 

Ce choix permet ainsi de perpétuer le souvenir d’unités qui se sont historiquement illustrées au cours de notre histoire récente, et dont la mémoire revêt une importance particulière pour les marins en général et les sous-mariniers en particulier.

 

Le Casabianca restera dans l'histoire pour son évasion du port de Toulon sous les ordres du commandant l'Herminier, lors de l'attaque allemande de 1942, et pour ses nombreuses missions aux côtés des alliés.

 

Le Rubis, quant à lui, a eu le plus long palmarès des Forces Navales Françaises Libres (FNFL). Cité 3 fois, il fut le premier bâtiment de combat nommé Compagnon de la Libération et à être décoré de la Croix de Guerre 39-45.

 

Les futurs SNA constitueront une composante essentielle des forces sous-marines pour les 50 années à venir. Le programme Barracuda prévoit la réalisation de 6 SNA pour remplacer les SNA de type Rubis. Par rapport aux SNA actuellement en service, le SNA de type Suffren apportera une meilleure invulnérabilité, notamment dans le domaine acoustique.

 

Pour l’action sous la mer, la capitalisation des savoir-faire acquis lors de la réalisation des sous-marins type Triomphant permet d’escompter des performances en détection sous-marine et en discrétion acoustique du niveau des meilleurs des sous-marins étrangers. Le SNA de type Suffren emportera la future torpille lourde.

 

Pour l’action au-dessus de la surface, les systèmes de transmission et d’acquisition du renseignement en font un bâtiment apte à travailler soit seul, soit de façon parfaitement intégrée dans une force navale. Pour l’action vers la terre, le sous-marin mettra en œuvre le missile de croisière naval (MdCN) et améliorera les capacités d’opérations spéciales en surface et en plongée. Le 1er SNA Suffren devrait être livré en 2018.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

26/03/2015 LCL Simon - Armée de Terre

 

Le 24 mars 2015, un A320 de la compagnie Germanwings s’est écrasé dans le département des Alpes-de Haute-Provence, dans la région de Barcelonnette. L’armée de terre s’associe à la douleur des familles et des proches des 148 victimes de ce terrible accident.

 

L’armée de Terre a engagé immédiatement 3 hélicoptères de manœuvre appartenant au groupement aéromobile de la section technique de l’armée de Terre, à l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre et au groupement interarmées des hélicoptères pour effectuer des missions de transport de fret ou de transport d’autorités. Dans le même temps, des militaires de l'unité d’instruction et d'intervention de la sécurité civile n°7 de Brignoles, formation de l’armée de Terre placée pour emploi au ministère de l’Intérieur, sont intervenus sur le site du crash.

 

Le 25 mars, une unité PROTERRE de 70 militaires du 4e régiment de chasseurs (4e RCh) de Gap a été déployée en début de matinée. Le 4e RCh dispose en effet, comme tous les régiments de la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM), de militaires qualifiés pour intervenir en milieu montagneux. Il a donc la capacité de progresser, de vivre et de durer en montagne. Neuf d’entre eux ont participé, aux côtés des gendarmes du peloton de gendarmerie de haute montagne, au balisage et au marquage des itinéraires d’accès, tandis que le reste de l’unité contribuait à la sécurisation de la zone. A l’heure actuelle, le 4e RCh reste mobilisé et 30 de ses hommes sont encore engagés sur le terrain.

 

Depuis cette date, l’armée de Terre est mobilisée au sein du dispositif interministériel de secours, de sécurisation et d’enquête sur le site. Elle intervient dans le cadre d’une réquisition préfectorale, en complément  des moyens du ministère de l’Intérieur.

 

Régulièrement sollicitée pour intervenir au profit des populations, elle apporte une expertise du milieu montagneux, comme elle l’a déjà fait lors de précédents accidents en montagne (par exemple lors du crash d’un hélicoptère sur le plateau de Bure en 1999).

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:45
photo Sangaris / Armée de Terre

photo Sangaris / Armée de Terre

 

26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la visite, le 21 mars, du chef de l’Etat de transition à Ndélé, afin de réaffirmer l’autorité de l’État dans cette ville.

 

Elle était accompagnée d’une délégation composée du nouveau préfet de Ndélé, d’une vingtaine de professeurs, et d’un groupe de gendarmes qui resteront sur place pour relancer les institutions gouvernementales. La dernière visite d’un chef d’État centrafricain à Ndélé remontait à 2011. Dans la capitale, le commissariat du 3e arrondissement a été inauguré vendredi 20 mars.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Sangaris / Armée de Terrephoto Sangaris / Armée de Terre

photo Sangaris / Armée de Terre

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Ces dernières semaines ont été marquées par trois opérations majeures, réparties sur l’ensemble de la zone d’opération : une opération à l’ouest du Mali avec les forces armées mauritaniennes (région Ouagadou), une au Nord du Mali (région Tighargar), et une au Nord du Niger avec les forces armées nigériennes (région Madama). L’objectif de ces opérations est d’empêcher les groupes armés terroristes de se réinstaller, et de permettre aux pays partenaires de s’approprier pleinement cette lutte. La dernière en date, dans le massif du Tighargar, a abouti à la destruction d’un millier d’obus, de 4000 munitions et d’un groupe de combattants terroristes. Elle a permis de confirmer qu’il n’existe plus de sanctuaire terroriste dans cette zone, même si le terrain est ponctuellement utilisé à des fins logistiques et d’entraînement.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre
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photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:30
pphoto EMA / Marine Nationale

pphoto EMA / Marine Nationale

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 31 sorties aériennes, dont quatre ont abouti à des frappes au sol. Le 20 mars, une patrouille a tiré sur un bâtiment abritant une fabrique d’IED dans la région de Ramadi, alors qu’une seconde patrouille a détruit deux camions suicides dans la région de Bagdad. Le lendemain, les avions français, en appui des forces irakiennes au contact au sol, ont neutralisé un poste de combat situé sur un immeuble dans la région de Ramadi. Enfin, le 22 mars, la force Chammal, en appui de Peshmergas, a neutralisé une trentaine de combattants qui étaient abrités dans un immeuble dans la région de Sinjar.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:55
Lettre de veille #2 du Comité Armée du Futur

 

26.03.2015 Pierre LALOUX, Responsable du Comité Armée du Futur - ANAJ-IHEN

 

Le Comité Armée du Futur de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous présenter la deuxième édition de sa Lettre de veille sur le monde de la Défense.

 

La lettre de veille du comité Armée du Futur vous permettra de retrouver l’actualité du monde de la défense, agrégée en trois rubriques thématiques : organisation et restructuration ; innovations et nouvelles technologies ; ainsi que finance, économie et budget.

 

Lettre de veille #2 du Comité Armée du Futur

Télécharger le fichier

Le comité Armée du Futur de l’ANAJ-IHEDN a pour vocation de développer, favoriser et diffuser la réflexion sur l’armée de demain, tant du point de vu organisationnel que matériel. Depuis le renouveau du comité en septembre 2013, ses membres ne cessent de s’impliquer d’avantage autour d’un intérêt commun : l’étude prospective de l’outil militaire via une diversité d’approches et de points de vue.

Cette deuxième édition s’inscrit dans la continuité de la première. Les membres du comité présentent ici différents faits d’actualité en lien avec le monde de la Défense. Fruit d’un travail rigoureux de sélection et de référencement, ils constituent autant de pistes de réflexion auxquelles s’intéresse notre comité. Cette lettre de veille représente donc un panorama des différents enjeux liés au milieu militaire, tant du point de vue des forces armées que des industriels du secteur.

Le comité Armée du Futur est avant tout un groupe d’échange, de discussion et de débat. A ce titre et si nos activités vous intéressent, n’hésitez pas à nous contacter.

Je vous remercie de votre intérêt et vous souhaite à tous une excellente lecture !

 

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:55
Sentinelles maritimes

 

26 Mars 2015 par CV Didier Piaton – Marine Nationale

 

Comme le rappelle le Livre Blanc de 2013, « La protection reste première dans notre stratégie de défense et de sécurité nationale. Elle ne saurait être assurée sans la capacité de dissuasion et d’intervention. » Protéger est l’essence même des armées.

 

Dans la Marine, chacun se consacre, directement ou indirectement, de façon permanente ou occasionnelle, en métropole ou outre-mer, à protéger les Français, bien souvent sans que ces derniers ne le sachent.

 

Les marins de la  dissuasion nucléaire, Force océanique stratégique et Force aéronavale nucléaire, contribuent, avec toutes les unités de la Marine qui les soutiennent en permanence, à préserver les intérêts vitaux de la nation.

 

Avec les moyens d’intervention engagés dans différentes opérations au-delà de nos frontières et de l’horizon, comme actuellement le groupe aéronaval, la force de guerre des mines et l’état-major de la TF 150, les commandos Marine, les bâtiments déployés en opération Corymbe, dans le Golfe de Guinée, et en Méditerranée ou encore les unités de Nouvelle-Calédonie en secours au Vanuatu, l’action de nos forces maritimes donne à notre pays influence et profondeur stratégique.

 

En parallèle à ces missions par nature lointaines, 3280 marins sont engagés en métropole (500 outre-mer) dans le dispositif permanent de protection, sur les points d’importance vitale, le long du littoral et dans la profondeur de nos approches maritimes.

 

Marins des équipages de la Flotte ou gendarmes maritimes, ils participent à la protection des installations de la Marine et de la dissuasion. Ils assurent la sécurité de notre pays dans le cadre de l’action de l’Etat en mer ou de la défense maritime du territoire.

 

Chaque jour ils tiennent les alertes opérationnelles.

 

Chaque jour ils sauvent des vies en mer, luttent contre les pollutions, combattent les trafiquants, surveillent le littoral et les eaux territoriales, neutralisent des engins explosifs hérités des conflits passés. Ils patrouillent à terre ou en mer pour acquérir le renseignement nécessaire à l’anticipation de la menace et se tiennent prêts chaque jour à intervenir en mer en cas de menace avérée.

 

Ces 3280 marins sont nos sentinelles, des professionnels de la mer sur qui la France peut compter, en permanence.

 

Parmi eux, les fusiliers marins sont les plus nombreux. Ils arment le dispositif de protection-défense. ALFUSCO[i] vient d’en conduire une réorganisation d’ampleur pour mieux répondre au besoin opérationnel. Avec cette nouvelle posture, ils témoignent ainsi d’une capacité d’adaptation aussi exemplaire qu’indispensable pour conserver l’avantage tactique et moral.

 

[i] Amiral commandant la Force des fusiliers marins et commandos

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:45
Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

 

26.03.2015 par Thomas Goisque

 

Opération Barkhane. Aux côtés des soldats nigériens, les légionnaires français du 2e REP luttent contre les islamistes aux confins d’un territoire plus vaste que l’Europe. Une traque incessante de la Mauritanie au Tchad en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

 

Au milieu du Sahara non loin des frontières libyenne et algérienne, le vieux fort méhariste de Madama a retrouvé un rôle stratégique tandis que les unités du Génie construisent à quelques encablures une nouvelle Base Opérationnelle Avancée et une piste d’atterrissage en latérite.

 

Un reportage exclusif à découvrir ce week-end dans le Figaro-Magazine et dès aujourd’hui sur le site internet.

 

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 16:55
Airbus Group ne détient plus que 24,6% de Dassault Aviation

 

26/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après la cession d'une partie de sa participation dans Dassault Aviation, Airbus Group ne possède plus que 24,61% (contre 42,11% précédemment) du capital de l'avionneur. Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) détient 55,55% du capital et 58,75% des droits de vote

 

Airbus Group a réalisé mercredi un placement privé portant sur 1.612.407 actions de la société Dassault Aviation, représentant 17,5% du capital. Conformément aux accords signés avec Airbus Group et à l'autorisation conférée par ses actionnaires lors de son assemblée générale du 28 janvier 2015, Dassault Aviation a acquis, dans le cadre de ce placement, 460.687 actions représentant 5% de son capital au prix de 980 euros par action pour un montant total de 451 millions d'euros. Le prix maximum d'achat des actions avait été fixé par l'Assemblée Générale des actionnaires du 28 janvier 2015 à 1.200 euros par action. C'est donc un bon prix de rachat pour Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD).

Le solde, soit 1.151.720 actions, représentant 12,5% de son capital, a été souscrit par des investisseurs institutionnels à un prix de 1.030 euros par action. "Cette opération fructueuse est un pas de plus dans la mise en œuvre de la stratégie et la revue de portefeuille du groupe, a estimé mercredi le directeur général délégué à la stratégie et au marketing d'Airbus Group, Marwan Lahoud. La forte demande exprimée par les investisseurs montre clairement la qualité sous-jacente des activités de Dassault Aviation, dont le capital flottant aura été sensiblement augmenté grâce à cette opération". La cotation du cours de l'action Dassault Aviation a repris ce jeudi à 9 heures.

 

Nouvelle répartition du capital de Dassault Aviation

Après l'opération de cession d'Airbus Group, GIMD détient 55,55% du capital et 58,75% des droits de vote. Pour sa part, Airbus Group ne possède plus que 24,61% (contre 42,11% précédemment) du capital de l'avionneur et 26,03% (contre 42,30%) des droits de vote. Enfin, le flottant a été augmenté à 14,40% (contre 1,90%). Enfin, Dassault Aviation détient en propre 5,44% de son capital (contre 0,44%). Pour autant, cette nouvelle répartition devrait évoluer, Dassault Aviation devrait annuler tout ou partie des actions achetée "afin d'accroître la rentabilité des fonds propres et le résultat par actions".

Dans ce cadre, Dassault Aviation, dont c'était l'un des objectifs recherchés, "se félicite" dans un communiqué "du succès de ce placement et de l'élargissement concomitant de son flottant à l'occasion de cette opération" et "remercie les nouveaux investisseurs de la confiance qu'ils placent dans la société". En 2014, le chiffre d'affaires s'est élevé à 3,68 milliards d'euros et compte compte près de 11.600 salariés.

Le 28 novembre dernier, Airbus Group avait cédé à Dassault Aviation une participation de 8% dans Dassault Aviation dans le cadre d'une cession de bloc de gré à gré hors marché. L'annulation d'environ 9% par Dassault Aviation de ses actions auto-détenues avait ramené la participation d'Airbus Group à environ 42%.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 15:45
Les officiers français en poste sur la nouvelle BOA de Madama sont invités par le commandant nigérien Ousseini à visiter le vieux fort des méharistes de Madama

Les officiers français en poste sur la nouvelle BOA de Madama sont invités par le commandant nigérien Ousseini à visiter le vieux fort des méharistes de Madama

 

26.03.2015 par Thomas Goisque

 

Opération Barkhane. Aux côtés des soldats nigériens, les légionnaires français du 2e REP luttent contre les islamistes aux confins d’un territoire plus vaste que l’Europe. Une traque incessante de la Mauritanie au Tchad en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

 

Au milieu du Sahara non loin des frontières libyenne et algérienne, le vieux fort méhariste de Madama a retrouvé un rôle stratégique tandis que les unités du Génie construisent à quelques encablures une nouvelle Base Opérationnelle Avancée et une piste d’atterrissage en latérite.

 

Un reportage exclusif à découvrir ce week-end dans le Figaro-Magazine et dès aujourd’hui sur le site internet.

 

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La 1ere compagnie du 2e REP (Régiment Etranger de Parachutiste) et un peloton du 1e RHP (Régiment de Hussards Parachutiste) au rassemblement du matin à Madama

La 1ere compagnie du 2e REP (Régiment Etranger de Parachutiste) et un peloton du 1e RHP (Régiment de Hussards Parachutiste) au rassemblement du matin à Madama

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 13:55
Un nouveau site Internet pour nos réservistes

 

26/03/2015  CNE Laisné - Armée de Terre

 

Le 20 mars 2015, a été officiellement lancé SIREM (Site Interarmées des Réserves Militaires), piloté par l’EMA/Bureau Réserve Militaire, une semaine avant la « séquence ministre » de la journée nationale du réserviste (JNR) le 27 mars 2015.

 

SIREM va devenir l’outil privilégié de communication entre l’Institution et le réserviste, ainsi qu’entre les réservistes eux-mêmes au sein d’une même unité. C’est le successeur de l’extranet réserve Terre (ERT). Accessible par Internet, il comprend une partie ouverte au grand public et une partie privée à laquelle les réservistes peuvent accéder après avoir créé leur compte en utilisant leur numéro matricule. On y trouve en particulier :

- Un portail d’informations générales sur la réserve ;

- Une bourse aux emplois des réservistes (leur permettant de postuler sur des postes vacants mis en ligne par les FE) ;

- A terme, un espace privé d’aide au commandement.

 

La Bourse des Emplois de la Réserve (BdER) permet aux réservistes d'avoir une vision globale sur les emplois que l’armée de Terre propose région par région, dans chaque régiment ou structure employant des réservistes. Chaque année, l’armée de terre propose 3000 postes pour compenser les flux de départs auxquels il faudra rajouter 1000 postes par an jusqu’en 2021 pour combler le déficit actuel. La logique retenue est celle de la proximité géographique pour faciliter l’employabilité et diminuer les délais et les coûts de transport, tout en intensifiant le lien armée- nation au niveau local.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 11:55
France : l'armée va recruter 11.000 hommes sur trois ans

 

25/03/2015 Par Le Figaro.fr


Le nouveau modèle de l'armée de terre, qui sera présenté le 1er avril à Jean-Yves Le Drian, prévoit le recrutement de 11.000 militaires sur trois ans. En 2017, les forces opérationnelles terrestres devraient ainsi atteindre 77 000 hommes, soit 10 000 de plus que le niveau fixé par le dernier livre blanc.

Ce tournant est rendu nécessaire par la mobilisation de 7 000 militaires «dans la durée» annoncée le 11 mars par François Hollande pour assurer la protection du territoire national dans le cadre de l'opération «Sentinelle», face à la menace terroriste.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 08:25
photo Forces Armées Antilles

photo Forces Armées Antilles

 

25 03 2015 Forces armées aux Antilles

 

Sous l’impulsion du contre-amiral Georges Bosselut – commandant supérieur des forces armées aux Antilles, et des trente-quatre correspondants Défense de la Martinique, une nouvelle dynamique est en marche pour favoriser la diffusion de l’esprit de Défense auprès de la population martiniquaise.

 

Le 13 mars 2015, le centre de service national de Martinique a ainsi convié les correspondants Défense, mais également les relais Défense de l’Education nationale, pour une matinée Journée Défense et Citoyenneté (JDC) avec tests à l’appui ! Cette rencontre avait pour objectif de leur faire découvrir de manière ludique la JDC rénovée. Les correspondants Défense ont en effet un rôle primordial d’information auprès des jeunes de l’obligation de recensement et de participation à la Journée Défense et de Citoyenneté. Quoi de mieux pour convaincre les jeunes que de vivre soi-même cette journée ? Dans une ambiance conviviale et intéressée, les jeunes d’hier et prescripteurs d’aujourd’hui ont donc débattu ensemble des actions communes à mener pour renforcer toujours ce lien entre la Défense et la population pour une meilleure compréhension mutuelle.

 

Afin d’optimiser le réseau de proximité que représentent les correspondants Défense pour maintenir un lien étroit entre la Nation et son armée, les forces armées aux Antilles ont invité les représentants des communes des Trois-Îlets, de Saint Esprit et du Diamant le mardi 10 mars 2015 au Fort d’Arlet découvrir l’entraînement opérationnel Madiana. Conduits sur la presqu’île des Trois-Îlets par le Détachement Terre Antilles 33e RIMa (DTA 33), les trois correspondants Défense ont pu découvrir in situ le déroulé d’une intervention militaire qui pourrait être menée ici, dans la Caraïbe, pour une évacuation des ressortissants en autonomie ou en appui de pays de la région avec qui la France détient des accords de Défense.

 

Le correspondant Défense est un élu d’une municipalité chargé de la prise de conscience par ses concitoyens du rôle de l’armée française, tant en opérations extérieures qu’en opérations intérieures. « Pour mener à bien sa mission, le correspondant Défense se doit d’être bien informé sur les actions conduites par les forces armées. C’est là ma volonté : renforcer la diffusion de leur information mais plus encore, les associer pleinement à nos actions sur le terrain, dans leurs communes » souligne le contre-amiral Georges Bosselut – commandant supérieur des forces armées aux Antilles.

photo Forces Armées Antilles
photo Forces Armées Antilles
photo Forces Armées Antilles
photo Forces Armées Antilles
photo Forces Armées Antilles
photo Forces Armées Antilles

photo Forces Armées Antilles

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 21:30
photo FLF La Fayette - Marine Nationale

photo FLF La Fayette - Marine Nationale

 

25 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Voici près de 100 ans, le cuirassé français Bouvet sombrait de manière tragique et fulgurante, durant la bataille des Dardanelles. En embouquant le premier des détroits turcs pour rejoindre la mer Noire, à proximité du lieu du naufrage, la frégate La Fayette a rendu hommage aux 648 marins qui périrent en quelques minutes le 18 mars 1915.

 

Le cadre de cet épisode tragique de l’histoire navale française se situe au moment où une flotte franco-britannique tenta de forcer les détroits tenus par les troupes ottomanes afin de désenclaver la Russie qui se trouvait complètement isolée de ses alliés. Le Bouvet était l’un des quatre navires de ligne français placés sous les ordres de l’amiral Guépratte et chargés de détruire les batteries turques placées sur les hauteurs afin de permettre aux dragueurs de mines de déminer les détroits. Le cuirassé français se battit particulièrement bien. Au cours du combat acharné de plusieurs heures, il infligea des pertes sévères à l’adversaire et reçut pas moins de huit obus ennemis sans pour autant s’arrêter. Cependant, devant la résistance inattendue des artilleurs turcs, l’amiral britannique commandant la force décida d’ordonner la retraite. Au cours de son demi-tour, le Bouvet heurta une mine qui provoqua une voie d’eau fatale. Le bâtiment, instable par conception, chavira et sombra rapidement, entraînant la majeure partie de l’équipage.

 

Le naufrage du Bouvet nous rappelle que la Première Guerre Mondiale ne s’est pas limitée à un conflit terrestre sur les champs de bataille de l’Est de la France. Le conflit s’est déroulé sur un vaste théâtre d’opérations où la Marine française a également pris une part active et a payé le prix du sang.

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photo FLF La Fayette - Marine Nationale

photo FLF La Fayette - Marine Nationale

C’est donc plein d’émotion que l’équipage s’est rassemblé sur la plate-forme hélicoptère pour rendre hommage aux marins du Bouvet qui se sont battus jusqu’au sacrifice de leur vie. Après une courte évocation des faits, une gerbe de fleurs a été jetée dans les flots. « Bas les bonnets ! ». « Aux morts ! ». Au travers du La Fayette, c’est la marine française qui a honoré ses anciens morts au combat.

 

 

Le cuirassé Bouvet durant les manœuvres navales de 1914 – source Galica BNF Agence Rol

Le cuirassé Bouvet durant les manœuvres navales de 1914 – source Galica BNF Agence Rol

 

 

Le cuirassé BOUVET fait partie des cinq cuirassés du programme de 1890 dont la construction s’étale jusqu’en 1898. Construits sur des plans différents, le Charles Martel, le Jauréguiberry, le Carnot, le Masséna et le Bouvet ont ainsi chacun une silhouette caractéristique, mais leur armement principal reste le même. Ils sont davantage réputés pour leurs défauts, notamment un manque de stabilité, que pour leurs qualités.

 

08 août 1898 : affecté à l’escadre de la Méditerranée.

29 janvier 1903 : abordé par le Gaulois.

1907 : refondu.

1908 : canonne par méprise l’Arbalète; 3ème escadre.

1910 - 1912 : à Brest

Octobre 1912 : 3ème escadre à Toulon.

11 janvier 1913 : affecté à la division de complément qui au début de la guerre regroupe le Suffren, le Saint Louis, le Gaulois et le BOUVET sous le commandement du CA Guépratte.

1914 : escorte de convois en Méditerranée ; surveillance du golfe de Gênes et du détroit de Messine.

Décembre 1914 : envoyé aux Dardanelles.

25 février 1915 : bombarde Hellès.

01 – 06 mars 1915 : golfe de Saros et pont Kavack.

 

photo Imperial War Museum - Royal Navyphoto Imperial War Museum - Royal Navy
photo Imperial War Museum - Royal Navy

photo Imperial War Museum - Royal Navy

18 mars 1915 : 18 bâtiments de la flotte franco-britannique tentent de forcer le détroit des Dardanelles.

Ils ont pour mission de détruire l'artillerie turque en position dans les forts de la rive européenne de Gallipoli et sur la rive asiatique. L'opération est un échec. Les Alliés démolissent 8 canons sur 176 et perdent 7 gros bâtiments.

Au cours de cette attaque, à 13h 58, le cuirassé BOUVET heurte une mine dérivante en face des forts turcs de Tchanak.

Eventré par la mine qui explose près d'une soute à poudre et met le feu aux munitions du navire, le BOUVET chavire et coule en trois minutes avec son commandant le capitaine de vaisseau Rageot de la Touche.

Sur les 670 hommes de l'équipage, 64 seulement sont sauvés.

 

source Fiche récapitulative mise à jour le 27/05/2008 – V4, par Yves DUFEIL, Franck LE BEL et Marc TERRAILLON

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 20:55
photo 12e RC - Armée de Terre

photo 12e RC - Armée de Terre

 

24.03.2015 par 12e Régiment de Cuirassiers

 

3 pelotons de chars du 4e escadron ont passé 4 semaines à la préparation et l’exécution de leur premier tir de niveau peloton, entre les camps de Canjuers et de Suippes. Ils ont d’ailleurs inauguré le parcours « Symphonie » à Suippes, nouvellement ouvert aux pelotons Leclerc.

 

Durant deux jours et deux nuits, les « éléphants blancs » ont exécuté une série de tirs sur chars Leclerc et sur VBL (véhicules blindés légers) pour les escouades, dans des conditions climatiques très rudes ! Les chutes de neige et le verglas n’ont pas pour autant entamé l’entrain des équipages, puisque ces derniers sont tous revenus classés opérationnels, avec 2 pelotons classés niveau 4 et un peloton classé niveau 5 !

 

Reportage photos

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 20:54
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

25 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le BPC Mistral mène, du 23 au 27 mars 2015, une campagne d'appontages en Méditerranée au profit des pilotes du 5ème Régiment d'Hélicoptères de Combat (RHC) de Pau et de l'Escadron Hélicoptères (EH) "Pyrénées" de Cazaux. Cette sortie à la mer s'inscrivait dans le cadre de la préparation opérationnelle des équipages potentiellement amenés à conduire des missions héliportées depuis la mer.

 

 Pendant ces quelques jours, marins, terriens et aviateurs ont travaillé conjointement afin de maintenir les savoir-faire nécessaires à la mise en œuvre de l'aviation à bord d'un bâtiment de combat et de permettre aux pilotes de se qualifier sur Tigre, Caracal, Gazelle ou Puma. L'entraînement, progressif, a débuté par des vols de jour, puis par nuit claire avec l'horizon visible et enfin par nuit noire, sans aucune référence extérieure. Ces conditions, particulièrement difficiles, obligent les pilotes à voler aux instruments avec le précieux concours des marins du central « opérations » du BPC Mistral, jusqu'à prendre visuel des feux du pont d'envol.

 

La base aéronautique navale de Hyères, le Service des Essences des Armées (SEA) et les équipes de techniciens ont également apporté leur appui pour ravitailler les hélicoptères à l’issue de chaque vol et assurer leur maintien en condition opérationnelle. Sur le pont d'envol, le ton était donné par les "chiens jaunes" qui, avec les « PONEV » et les équipes « SECU », ont œuvré jour et nuit dans des conditions souvent parfois éprouvantes.

 

Ces semaines à la mer sont intenses et nécessitent une vigilance de tous les instants. Rien ne serait possible sans cet esprit de cohésion qui caractérise si bien les BPC lorsqu’ils accueillent des détachements provenant de tous azimuts. Le terme « grand équipage » du Mistral, si souvent employé par les marins affectés prend, lors de ces semaines d’entraînements communs, tout son sens.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 20:35
photo Shiv Aroor - Livefist

photo Shiv Aroor - Livefist

 

25.03.2015 by Shiv Aroor - Livefist

Today, the acceptance ceremony of the first two Indian Air Force Mirage 2000 I/TI was held at Istres, Dassault Aviation’s Flight Test Centre.

 

Enjoy this great set of photos of the two upgraded birds, headed to India soon.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 19:55
Archives MinDefFR

Archives MinDefFR

 

25/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 24 mars matin, les armées sont mobilisées dans l’effort interministériel qui fait suite au crash d’un A320 en Alpes-de-Haute-Provence.

 

Dès les premières minutes après la perte du contact radio avec l’avion de ligne, l’armée de l’Air a déclenché sa permanence opérationnelle. Un Mirage 2000-C de la base aérienne (BA) 115 Orange-Caritat a ainsi décollé à 10h48. Dès connaissance du crash, un hélicoptère Fennec a également été engagé, en provenance de la même base aérienne, afin d’interdire de survol la zone de l’épave.

 

Dans la même journée du 24 mars, six hélicoptères de l’armée de l’Air et de l’avion légère de l’armée de Terre (ALAT) ont été mobilisés pour des missions de recherche et de sauvetage (Search and Rescue), mais aussi de transport de fret, d’équipes d’intervention et d’autorités gouvernementales. Il s’agit de :

- deux Puma du Groupe interarmées d'hélicoptères(GIH),

- un Fennec de la BA d’Orange,

- un Super Puma de Solenzara

- et deux Puma de l’école de l’ALAT du Luc.

 

Parallèlement, un avion C135 FR de l’armée de l’Air a été dérouté de sa mission initiale afin d’assurer, dans l’urgence dans une zone montagneuse nécessitant des capacités de transmission renforcées, le relais radio entre les aéronefs engagés et les centres de contrôle aérien.

 

Aujourd’hui, trois hélicoptères sont encore engagés dans les missions d’interdiction de survol de la zone et de transport. Il s’agit de :

- un Fennec de la BA d’Orange,

- un Puma de l’escadron de transport 60 (ET60) de Villacoublay

- et un Puma de la BA d’Orange.

 

Parallèlement, un détachement d’environ 70 militaires du 4e régiment de chasseurs (4e RCH) a été déployé dans la matinée pour assurer le balisage des itinéraires menant des derniers axes praticables à la zone de crash. A Lyon Mont Verdun, une cellule de coordination 3D a été activée au sein du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) afin d’assurer la coordination des moyens aériens des armées, de la sécurité civile et de la gendarmerie. En complément, dans l’après-midi, un avion E-3F Awacs de la BA d’Avord sera mobilisé pour assurer le contrôle aérien de l’ensemble des aéronefs engagés dans la zone.

 

Les armées restent naturellement toujours mobilisées sur le terrain en appui des autres services de l’Etat.

 

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