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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Du 30 juin au 4 juillet 2014, la force Licorne a mis en place un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « combat lagunaire » au profit d’une centaine de militaires des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif d’instruire les FRCI aux techniques de combat débarqué et de les initier au combat amphibie afin de les préparer à un éventuel déploiement.

 

Plusieurs thèmes ont été abordés tels que le combat en pirogue, la reconnaissance et la prise d’une plage, les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), l’instruction sur le tir de combat (ISTC) et le secourisme de combat.

 

Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’assistance militaire opérationnelle réalisée par la force Licorne au profit des FRCI.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

9 Juillet 2014 rusnavyintelligence.com

 

Tandis que les essais du Vladivostok et la construction du Sébastopol se poursuivent, Moscou se prépare à recevoir son premier son premier BPC : le Vladivostok doit être remis à la Russie en novembre 2014.

 

Les 400 marins russes qui formeront les deux équipages des Mistrals que Moscou a commandés en 2011 (€1,2 milliard) sont arrivés le 30 juin dernier à Saint-Nazaire à bord du Smolny (flotte de la Baltique). Au cours des prochaines semaines, ils se familiariseront avec le Vladivostok afin de poursuivre leur formation débutée en Russie. Le Vladivostok et le Sébastopol seront armés à Saint-Pétersbourg d'où a été remorquée la section arrière du Sébastopol le 26 juin dernier. Mise à l'eau le 30 avril 2014 par l'usine de la Baltique, la poupe du bâtiment doit arriver à Saint-Nazaire le 14 juillet prochain pour y être assemblée avec la section avant directement construite par DCNS. Initialement, le remorquage devait avoir lieu le 16 juin dernier tout comme l'arrivée des marins était prévue pour le 1er juin... D'ici octobre, la filiale de Lorient de DCNS doit par ailleurs livrer 4 chalands de débarquement de nouvelle génération pour le Vladivostok.

 

Du côté de la baie d'Ulysse (base navale de Vladivostok, Extrême-Orient russe), le chantier de construction des infrastructures destinées à accueillir au moins un des deux Mistrals ont débuté en février 2014. La ligne de mouillage fait près 2,5 kilomètres de long, et c'est Spetzstroï, le service fédéral des constructions spéciales, qui se charge des travaux dont la fin est prévue pour 2017-2018.

 

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:35
Afghanistan : transfert d’autorité du contingent mongol

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Le 19 juin 2014, à Kaboul, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international (KAIA), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité du contingent mongol.

 

Rattaché au service « Air Operations Group » de KAIA, ce contingent constitué d’une soixantaine de soldats participe à la préparation et à la conduite de l’activité aérienne ainsi qu’à la gestion de la plate-forme aéronautique militaire de l’aéroport international de KAIA.

 

Une dizaine de militaires français prend également part aux missions du service « Air Operations Group » : sécurité incendie, contrôle du trafic aérien, météorologie, accueil des aéronefs militaires, etc.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à assurer l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à fournir le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise. Parallèlement, le commandant de KAIA prépare le transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014.

 

Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont environ 75 Français.

Afghanistan : transfert d’autorité du contingent mongol
Afghanistan : transfert d’autorité du contingent mongol
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 15:55
LPM 2014-2019 : les commissions Défense de l’Assemblée nationale et du Sénat alertent sur le manque de 1,5 milliard d’euros de REX en 2015

 

 

8 juillet 2014 senat.fr

 

La commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale et la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat> ont aujourd’hui débattu des conclusions de leurs investigations sur les prévisions de ressources exceptionnelles (REX) de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, à la suite des contrôles sur pièces et sur place auxquels elles ont <procédé, à Bercy, le 17 juin 2014, auprès du secrétariat d’État chargé du Budget, et à Bagneux, le 3 juillet 2014, dans les locaux de la direction générale de l’armement du ministère de la Défense>.

 

Ces travaux ont été menés en faisant usage, pour la première fois, des prérogatives qui sont conférées aux deux commissions par l’article 7 de la LPM 2014-2019. Ils ont été conduits, respectivement :

- pour la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, par Mme Patricia Adam (SRC., Finistère), présidente, et M. Jean-Jacques Bridey (SRC, Val-de-Marne), rapporteur pour avis des crédits du programme 146 « Équipement des forces » ;

- pour la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, par M. Jean-Louis Carrère (Soc., Landes), président, et MM. Daniel Reiner (Soc., Meurthe-et-Moselle) et Jacques Gautier (UMP, Hauts-de-Seine), rapporteurs pour avis des crédits du programme 146 « Équipement des forces ».

 

Les REX représentent une part non négligeable des ressources prévues pour la mission « Défense » : 6,1 milliards d’euros sur la période 2014-2019, dont 1,77 milliard d’euros en 2014 et, à nouveau, en 2015, et 1,25 milliard d’euros en 2016. En 2015 et 2016, la majeure part de ces ressources doit provenir de la mise aux enchères de la bande de fréquences hertziennes des 700 MHz, qui sera affectée à la téléphonie mobile.

 

Or les documents administratifs et financiers recueillis par les députés et les sénateurs à l’occasion de leurs contrôles font apparaître que les recettes de cession des fréquences de la bande des 700 MHz ne seront pas disponibles avant, au mieux, la fin 2015. Ce décalage de calendrier crée un manque de 1,5 milliard d’euros pour financer l’exécution de la LPM en 2015, en particulier le programme d’équipement des Forces armées.

 

Dans la perspective des débats à venir sur le projet de loi de finances pour 2015 et sur le projet de budget triennal pour 2015-2017, la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale et la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat entendent exercer toute leur vigilance sur les solutions que devra trouver le Gouvernement en vue de respecter la trajectoire financière de la LPM et les objectifs capacitaires et industriels, essentiels pour notre pays, qui lui sont attachés.

 

Le compte-rendu détaillé des travaux de chaque commission sera disponible sur le site de son assemblée.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:58
6e visite de Jean-Yves Le Drian en RCA

Le ministre de la Défense s'est rendu auprès des forces françaises présentes en RCA afin de saluer le sang-froid et le professionnalisme des troupes déployées dans le pays. - photo photo  J.Salles ECPAD

 

09/07/2014 Marine Picat

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu lundi en République centrafricaine (RCA) pour la 6e fois depuis le début de l’opération Sangaris lancée en décembre dernier. Objectif de cette visite de deux jours : soutenir les militaires engagés dans une opération complexe et dont plusieurs ont été blessés au cours des derniers accrochages et rappeler à l'opinion publique la nécessité de soutenir les troupes dans l'accomplissement de leur mission au service de la paix.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé à Bangui lundi pour une visite de deux jours en RCA. L'objet de son déplacement était de délivrer un message de confiance et de détermination aux troupes françaises présentes sur le sol centrafricain.

 

Ces derniers jours, les forces françaises ont été prises à partie à deux reprises par des éléments armés et incontrôlés, à Bambari et à Bangui. Lors de ces deux incidents, onze militaires français ont été blessés et le ministre a tenu à aller féliciter les personnels de l'antenne chirurgicale avancée qui ont prodigué les premiers soins aux blessés. Jean-Yves Le Drian a par ailleurs visité les lieux de vie des militaires français installés sur l’aéroport M’Poko de Bangui ainsi que l’état-major de la mission européenne EUFOR RCA, pleinement opérationnelle depuis le 15 juin dernier. Le ministre français s’est ensuite entretenu avec le Chef d’Etat de transition, Catherine Samba-Panza, afin d’évoquer les suites du sommet tenu à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin.

 

2000 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine pour soutenir les forces africaines. Les forces françaises, mandatées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, favorisent la rapide montée en puissance de la MINUSCA (Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine) et de son déploiement opérationnel afin qu'elle assure le contrôle sécuritaire dans le pays et facilite la transition politique.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:57
Conseil national du renseignement

 

09 Juillet 2014 Elysee.fr

 

Le Président de la République a réuni, mercredi 9 juillet, le Conseil national du renseignement (CNR).

 

Cette deuxième réunion du CNR depuis le début du quinquennat a fourni l’occasion au chef de l’État de saluer la mobilisation de l’ensemble de la communauté du renseignement, dans un contexte international qui appelle de la part de chacun une vigilance renforcée. Ce Conseil national du renseignement intervient d’ailleurs dans la continuité immédiate de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme.

 

Le Conseil national du renseignement a notamment arrêté la mise à jour des priorités stratégiques assignées aux services et approuvé les moyens juridiques, techniques et humains nécessaires à la poursuite de ces priorités.

 

Rappelons que le Conseil national du renseignement réunit, sous l’autorité du Président de la République, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères, le ministre des Finances, le ministre de l’Economie, le ministre de la Défense, le ministre de l’Intérieur, ainsi que les responsables civils et militaires chargés de la défense nationale et du renseignement.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:55
Exposition Technologie et Drones à Chaumont : Sagem met en avant son partenariat avec le 61è Régiment d’artillerie

 

09-07-2014 – Sagem

 

Ces samedi 28 et dimanche 29 juin, le 61è Régiment d’Artillerie organisait au camp d’Aboville à Chaumont (Région Champagne-Ardenne) deux journées portes-ouvertes, associant à cette rencontre armée-nation, le “Salon Technologie et Drones”, pour applications civiles comme militaires. Sagem (Safran) était présent, valorisant ainsi sur son stand le partenariat construit avec le 61è RA dans le cadre du programme de drones tactiques SDTI Sperwer.

 

Le 61è régiment d’artillerie : l’expertise drones de l’armée de Terre

 

Créé en 1910, le 61è RA traverse un siècle de guerres et d’opérations militaires. Equipé du célèbre canon de 75 mm, il connaît le baptême du feu le 22 août 1914. De ses premiers combats, les artilleurs du 61è RA gagnent leur surnom : « les diables noires ». Aujourd’hui, le 61è RA est à la pointe de la numérisation de l’espace de bataille et de la révolution de l’information. Unité de la Brigade de Renseignement, il côtoie, les 44è et 54è Régiments de transmissions (guerre électronique), le 2è Régiment de Hussard (renseignement humain), et du 28è Groupe géographique. En 2004, les premiers drones tactiques SDTI Sperwer arment les batteries du régiment, en remplacement des drones Crécerelle, eux aussi produits par Sagem. A travers Crécerelle puis Sperwer, l’armée de Terre fait figure de pionniers dans l’utilisation des drones pour forces terrestres, tout en consolidant un nouvel art opérationnel, le renseignement multi-capteurs. En octobre 2008, le régiment est projeté en Afghanistan pour soutenir depuis la FOB de Tora avec ses Sperwer les troupes françaises. A cette date, le Sperwer aura servi sans discontinuité durant neuf ans en Afghanistan sous les couleurs des armées du Canada, des Pays-Bas et de la France. Ses missions : le renseignement image, la protection des convois et des unités d’infanterie en zones hostiles, la recherche d’IED, et le guidage de l’artillerie et des hélicoptères de combat.

 

Sagem : maitre d’œuvre du système de drones SDTI Sperwer

 

« 100 % made in France », le Sperwer de Sagem est un véritable succès industriel avec 25 systèmes produits et 150 drones. Depuis son entrée en service au début des années 2000, Sagem ne cesse de le moderniser : une nouvelle catapulte, une fonction relais entre drones, une nouvelle plate-forme optronique, des terminaux portables de réception direct d’image du drone (le système RVT), l’intégration de modems Stanag 4609 pour le partage du renseignent image avec l’OTAN. Sagem, à travers ses différents établissements assure le soutien et la modernisation des systèmes en service permettant au 61è RA de remplir son contrat opérationnel. L’établissement Sagem de Montluçon (Auvergne) est en charge de la production des drones et de l’intégration du système, celui de Fougères (Bretagne) fabrique les cartes électroniques, Sagem à Poitiers (Poitou-Charentes) produit les caméras, et son établissement de Dijon (Bourgogne) les boules optroniques gyrostabilisées. Les contrats en cours avec le ministère de la Défense permettent à Sagem de garantir le maintien de la capacité drones tactiques de l’armée de Terre. Ils pourront ainsi opérer jusqu’à l’arrivée d’une future génération de drones tactiques, comme le prévoit le projet SDT (Système de Drones Tactiques) inscrit dans la LPM 2014-2019 attendus pour 2017. Sagem propose son drone tactique Patroller pour répondre à ce nouveau programme. Le régiment a saisi cette occasion pour présenter en dynamique au public la mise en œuvre du SDTI Sperwer sur sa catapulte, une station sol et l’emploi du terminal portable RVT. Sur son stand, Sagem a donc particulièrement mis en avant l’expérience acquise auprès du 61è régiment d’artillerie, notamment l’Afghanistan, et les performances de sa chaine image à très haute résolution basée sur les boules optroniques de la famille Euroflir.

 

JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range)

JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range)


Implanté à Haguenau (Alsace), le 2è Régiment de Hussards, unité de renseignement humain de la Brigade de renseignement, participait aussi à la JPO du 61è RA en exposant ses équipements optroniques portables utilisés en opérations, dont la JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range) que Sagem produit à Poitiers.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:50
Séminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKS

 

09.07.2014 IHEDN

 

Le troisième séminaire conjoint de réflexion stratégique entre le Bureau national de sécurité de la Présidence de la République polonaise (Biuro Bezpieczeństwa Narodowego - BBN) et l’IHEDN s’est déroulé à Varsovie le 2 juillet 2014. Pour la première fois, l’Institut fédéral allemand des hautes études de sécurité (Bundesakademie für Sicherheitspolitik -BAKS) y était associé. 

 

Il a été ouvert par le général de corps d’armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l’IHEDN, le ministre Stanislaw Koziej, chef du Bureau national de sécurité et S. E. M. l’Ambassadeur Hans-Dieter Heumann, président de la BAKS.

 

Pour la France, des représentants du ministère des Affaires étrangères et du développement international, du ministère de la Défense et de think-tanks, ont participé à ces échanges.

 

Ce séminaire s’est inscrit dans une séquence resserrée de rencontres à haut niveau entre la France, la Pologne et l’Allemagne.

 

Il a donné lieu à des échanges de grande qualité portant sur la situation en Ukraine et l’avenir du partenariat oriental, l’Otan et également la politique de sécurité et de défense commune à la suite du Conseil européen de décembre 2013.

Séminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKSSéminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKS
Séminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKSSéminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKS
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:45
JYLD à Bangui dans le quartier PK12 - 8 jul 2014

JYLD à Bangui dans le quartier PK12 - 8 jul 2014

 

08/07/2014 Par Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Dans l'inextricable écheveau centrafricain, où 11 soldats français ont été blessés ces derniers jours, le ministre souhaite une accélération du processus politique.

 

La situation est toujours très instable en République centrafricaine, où le ministre de la Défense est arrivé lundi et doit rester jusqu'à mardi soir. Jean-Yves Le Drian a évoqué la situation ce mardi matin sur RMC, où il a estimé que la situation très instable demeure en attente d'un véritable processus de réconciliation, plus de six mois après le début de l'opération Sangaris. Celle-ci compte aujourd'hui 2 000 militaires français, auxquels s'ajoutent les 5 800 soldats de la force de l'Union africaine, la Misca. Une force dépêchée par l'Union européenne compte actuellement 700 hommes, dont 250 Français, qui ont atteint leur pleine capacité opérationnelle le 15 juin dernier. Son mandat court jusqu'à la mi-octobre 2014.

 

Le ministre français de la Défense s'est réjoui que les militaires français aient été en mesure de contribuer à une baisse de la tension, qu'il devait illustrer en personne ce mardi matin en participant à une patrouille dans les rues de Bangui : "Nous avons pu atteindre deux des trois objectifs que l'on s'était fixés. On a pacifié la situation à Bangui (la capitale), qui est relativement stabilisée grâce à la lucidité et au sang-froid de nos militaires. On a ouvert et sécurisé la voie vers l'Ouest, qui permet l'approvisionnement et le lien avec le Cameroun et les réseaux portuaires. La troisième mission, c'est faire en sorte que l'est du pays puisse se pacifier, c'est la mission de nos soldats."

 

De sérieuses tensions se sont faites jour, notamment dans la région de Bambari (centre du pays) où sept soldats français ont été blessés le 3 juillet, dans un contexte particulièrement complexe. Dans cette ville dont la population est majoritairement chrétienne (60 %), de vifs incidents ont éclaté lorsque des troupes de la Misca sont allées arrêter un chef milicien anti-balaka. Présents en soutien, les soldats français ont été visés par un jet de grenade qui a blessé sept hommes. Deux d'entre eux ont été évacués vers la France, sans que leur vie ne soit en danger. Lundi 7 juillet, de nouveaux incidents ont éclaté dans cette ville, avant que la tension retombe.

 

Arrivée progressive de l'ONU

 

Par ailleurs, des mouvements de foule, faisant suite là encore à l'arrestation d'un chef milicien, ont dégénéré le 7 juillet à Bangui et ont provoqué des blessures pour trois militaires français après un jet de grenade et d'un autre après un jet de pierre. Jean-Yves Le Drian devait se rendre dans la journée à leur chevet.

 

Lors de son intervention sur RMC il a ajouté : "Notre tâche, c'est de faire en sorte que la mission de l'ONU qui va s'organiser à partir du mois de septembre puisse se faire du mieux possible, pour que cette force se substitue progressivement à notre armée. En six mois, nous avons pu aboutir à un processus de pacification qui est en cours. Nous diminuerons notre format au fur et à mesure que l'ONU arrivera. D'ici la fin de l'année, nous pensons que le format pourra être diminué à partir du moment où la mission des Nations unies arrivera et s'implantera."

 

Le ministre français a rencontré lundi Catherine Panza-Panza, présidente de transition qui "essaie qu'un cessez-le-feu soit possible". Il a émis l'espoir que le processus de réconciliation se poursuive avec succès lors d'une rencontre des responsables africains qui doit se tenir fin juillet à Brazzavile, ajoutant que "la solution ne sera que politique".

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 11:55
Campagne d’essais de drone sur le commandant Bouan

 

9 Juillet 2014 Marine nationale

 

Du 1er au 3 juillet 2014, la Marine nationale a mené en collaboration avec la DGA, une campagne d’essais drone sur le Cdt Bouan.

 

Le principal objectif de ces essais était d’évaluer la récupération par filet d’un mini drone à voilure fixe sur un bâtiment non doté d’une plateforme aviation. Il s’agissait également d’identifier les principales contraintes d’intégration et de mise en œuvre de ce type de système à la mer. Le système de drone utilisé était le DVF 2000 de la société Survey Copter. Les vols ont été réalisés par des opérateurs industriels, sous la direction des centres d’expertises de la DGA (Technique Terrestre et Technique Navale), du CEPA/10S et avec le soutien de l’équipage du Cdt Bouan.

 

Les objectifs ont été atteints, plusieurs récupérations dans le filet en mode automatique ont été réalisées et cela jusqu’à mer 3.

 

Les résultats des analyses de cette campagne d’essais contribueront à alimenter les réflexions menées actuellement par la marine sur le concept d’emploi des drones embarqués. Ils se poursuivront les prochaines années avec d’autres essais à la mer et avec d’autres systèmes de drones.

Campagne d’essais de drone sur le commandant Bouan
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 11:55
Salamandre en action sur la base de Nancy

 

09/07/2014 Armée de l'air

 

Du 30 juin au 4 juillet 2014, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey a accueilli l’exercice «Salamandre», entraînement mobilisant les escadrons de chasse de Nancy, Saint-Dizier et Luxeuil. Deux hélicoptères Caracal complétaient le dispositif aérien. Des spécialistes des commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) et n°30 (CPA 30) étaient aussi déployés.

 

La semaine a débuté par des missions de type CAS (Close Air Support - appui aérien rapproché) menées entre les équipages chasse en vol et les groupe FAC au sol (Forward Air Controller– contrôleur aérien avancé).

 

Le scénario a également permis aux aviateurs de répéter les procédures CSAR (Combat Search and Rescue – capacité de recherche et sauvetage au combat) sur le terrain militaire de Mailly-le-Camp. Les Caracal ont réalisé des vol de nuit en configuration de guerre électronique et de l'aérocordage (corde lisse/grappe).

 

La partie tactique de l’exercice s’est achevée par une mission menée par un groupe spécialisé du CPA 20, de type ALI (Air Land Integration – intégration air-sol). Il s’agissait de mettre en synergie des forces aériennes et des forces terrestres grâce à l’utilisation des systèmes d’information et de communication performants. Un groupe spécialisé du CPA 20 a procédé à une mission d’exfiltration de deux pilotes réalisée de nuit. Ce type de mission repose sur le savoir-faire développé récemment par les forces spéciales de l’armée de l’air.

Deux Caracal de l'escadron 1/67 "Pyrénées"

Deux Caracal de l'escadron 1/67 "Pyrénées"

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:56
Revue de l'ensemble des élèves par le général Denis Mercier

Revue de l'ensemble des élèves par le général Denis Mercier

 

08/07/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 4 juillet 2014, le baptême des promotions 2013 de l’École de l’air et de l’École militaire de l’air s’est déroulé en présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air et de nombreux invités internationaux, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.

 

C’est au crépuscule que le général Denis Mercier accompagné, de ses homologues militaires africains, a passé en revue l’ensemble des élèves à l’honneur. La promotion 2013 de l’École de l’air porte désormais le nom de «général Martial Valin», tandis que celle de l’École militaire de l’air s’est vue attribuer celui de «colonel Amédée Passemard». Elles ont ensuite procédé à l’échange des drapeaux entre la promotion précédente et celle de 2013. La Musique de l’air, les chœurs des élèves et la Patrouille de France ont clôturé les festivités.

 

Cette traditionnelle cérémonie a rassemblé près de 2 200 invités. Elle célébrait également le 40ème anniversaire du cours spécial de l’École de l’air (CSEA). En 2013, la promotion a accueilli des élèves officiers du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal. De nombreuses autorités civiles et militaires françaises et étrangères (Cameroun, Niger, Bénin, Mali, Gabon, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Maroc) ont été conviées pour partager ce moment d’émotion. La cérémonie, symbole de valeurs, marque l'engagement des futurs officiers de l’armée de l’air à vivre avec honneur et dignité.

 

Les 40 ans du cours spécial de l’École de l’air

 

Créé en 1973 au sein de l’École de l’air, le CSEA  est destiné à former des officiers des armées de l’air étrangères dont les pays sont liés à la France par des accords de coopération.

Admis sur concours, les élèves sont tous francophones. Le programme de leur formation (3 ans)  est identique à celui de l’École de l’air, sauf l’instruction technique et scientifique qui est adaptée.

Depuis sa création environ 550 élèves, issus de 27 nationalités différentes ont été diplômés à Salon-de-Provence, dont certains sont devenus chef d’état-major dans leur pays.

 

Échange des gardes drapeaux entre les promotions

Échange des gardes drapeaux entre les promotions

Le CEMAA entouré de ses homologues militaires pour le baptême des promotions 2013

Le CEMAA entouré de ses homologues militaires pour le baptême des promotions 2013

source Ordre de la Liiberation

source Ordre de la Liiberation

 

Saint Cyrien de la promotion 1917, il intègre l’armée de l’air  en 1926. En 1940, il devient colonel et rallie la France libre puis développe et dirige les Forces aériennes françaises libres (FAFL) avant de les commander en juillet 1941.

Nommé général, il réorganise le transport aérien militaire ainsi que les unités parachutistes. Jusqu’en 1944, en même temps que commandant des Forces aériennes françaises en Grande-Bretagne, il est chef d’état-major général adjoint de l’armée de l’air et chef de la mission de l’air à Londres.En août 1944, il participe à la Libération de Paris à la tête des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Chef d’état-major de l’armée de l’air de 1944 à 1946, puis chef de la délégation militaire française aux Nations unies, il est nommé Inspecteur général de l’armée de l’air de 1947 à 1957.

Il reste le seul général de l’armée de l’air à avoir été maintenu sans limite d’âge, dans l’état-major général, pour avoir commandé en chef devant l’ennemi. Il décède le 19 septembre 1980.

 

 

Colonel Amédée Passemard

 

Baptême des promotions 2013 à Salon-de-Provence

 

Né en 1920, il obtient son brevet de pilote à 17 ans et s’engage dans l’armée de l’air en 1938. Il lutte contre la Luftwaffe, prend part à la campagne de Tunisie, puis à la Libération de la Corse. Promu  sous-lieutenant en 1944, il rejoint Meknès (Maroc)  comme instructeur. En 1946, à l’état-major de la Défense aérienne du Territoire en Afrique française du Nord, il cumule les fonctions d’adjoint au chef du 3ème bureau, chef des transmissions et commandant de l’escadrille d’entraînement.

Il part en Indochine, puis prend la tête de l’aviation légère d’Oranie (Algérie) avant le prendre le commandement de la base de Bangui (République Centrafricaine).

En 1965, il commande la base aérienne 125 d’Istres avant d’intégrer l’état-major de la Force aérienne tactique, chargé de la sécurité militaire. Il quitte l’armée de l’air en 1969.

Totalisant 5 000 heures de vols et 650 missions de guerre, il décède le 19 août 2013.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:55
Cérémonies de remise des prix au CIN Brest

 

08/07/2014 Sources : Marine nationale

 

Vendredi 4 juillet 2014, le capitaine de vaisseau Vincent Le Coguiec, a présidé deux cérémonies au cours desquelles les élèves les plus méritants de la deuxième session de la promotion 2014 « Second-maître Raymond Dumenoir » de l’Ecole de maistrance, et de la promotion « Second-maître Kerleroux » de l’Ecole des mousses, ont été récompensés. Ils ont reçu leurs prix en présence des cadres et enseignants des écoles militaires, ainsi que des autorités civiles et militaires de la région. Les élèves de l’Ecole des mousses ont également échangé avec Mme Patricia Adam, la présidente de la commission de la Défense nationale et revoir l’Amiral Forissier, parrain de la promotion.

 

Cérémonies de remise des prix au CIN Brest

A l’Ecole de maistrance, parmi les 131 élèves, 8 élèves se sont partagés les 10 prix distinguant les meilleurs de la promotion. Le quartier-maître maistrancier Adrien Tranchand, recruté au titre de la spécialité « navigateur timonier», premier de la promotion a reçu le prix du chef d’état-major de la marine, remis en son nom par le capitaine de vaisseau Bernard Jacquet, commandant la base navale de Brest. Cet élève a également reçu le prix de la Force d’action navale.

 

A l’Ecole des mousses, le prix du chef d’état-major de la marine a été remis au mousse Heitini Cheval du métier machine, premier de la promotion. De son côté, le mousse Audrey Lhotaire, du métier Pontvol, a obtenu le prix du parrain de promotion : décerné par l’Amiral Forissier, il récompense l’élève qui a incarné tout au long de l’année un esprit d’équipage exemplaire. Par ailleurs, les 155 jeunes « apprentis marins » ont obtenu des résultats satisfaisants au cours de leur année de formation et ont tous reçu leur brevet de mousse, qui leur a été remis devant leurs familles invitées pour l’occasion.

 

Au cours de ces cérémonies, le CV Le Coguiec a rappelé, aux jeunes militaires et marins, les valeurs que l’établissement leur a inculquées : l’esprit de discipline, le sens du devoir, la disponibilité, la loyauté et l’esprit de cohésion. Pour conclure, avant de laisser partir les uns en école de spécialités, les autres en formation élémentaire métier, il a souhaité, selon la formule consacrée, bon vent et bonne mer à nos jeunes marins.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:45
FFDj : visite de trois ministres djiboutiens sur un exercice de défense aérienne

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Le 24 juin 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les forces armées djiboutiennes (FAD) ont réalisé un exercice de défense aérienne (DAEX).

 

Cette entrainement conjoint s’est effectué sous le regard des hautes autorités politiques djiboutiennes, parmi lesquelles monsieur Mahamoud Ali Youssouf, ministre des affaires étrangères, monsieur Moussa Ahmed Hassan, ministre de l’équipement, ainsi que monsieur Ahmed Ali Silay, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangèreschargé de la coopération internationale. La délégation était également accompagnée de monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti.

 

Deux scenarii de menaces aériennes avaient été imaginés. Le premier consistait au détournement d’un avion commercial civil par des pirates de l’air, le second à celui d’un appareil « lent », de type hélicoptère, par des terroristes désirant perpétrer une attaque suicide.

 

La délégation a suivi toute l’évolution de l’exercice depuis la « salle de contrôle et d’interception » de la base aérienne de Djibouti. Les autorités ont ensuite assisté à un décollage sur alerte puis à des démonstrations de vol réalisées par les MIRAGE 2000-5 et 2000-D de l’escadron de chasse et par le SA 330 PUMA de l’escadron de transport.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD).

FFDj : visite de trois ministres djiboutiens sur un exercice de défense aérienne
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 21:50
Photo A.MANZANO - Marine Nationale

Photo A.MANZANO - Marine Nationale

 

08.07.2014 Marine Nationale
 
Ce matin, le BPC Mistral et la Frégate La Fayette sont arrivés à Ponta Delgada pour une escale de trois jours dans l'archipel portugais des Açores.
 
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 21:45
Plus de 20 morts à Bambari, Jean-Yves Le Drian annule sa visite

 

08/07/2014, LaTribune.fr

 

PARIS/BANGUI (Reuters) - Le ministre français de la Défense a annulé mardi un déplacement prévu à Bambari au lendemain de nouvelles violences meurtrières entre chrétiens et musulmans dans cette ville du centre de la Centrafrique.

 

Jean-Yves Le Drian, arrivé lundi à Bangui pour une visite de 48 heures, a préféré annuler son déplacement à Bambari pour permettre aux forces françaises de se concentrer sur leur mission de protection de la population et de rétablissement de l'ordre, a-t-on indiqué dans son entourage.

 

Déjà théâtre fin juin d'affrontements qui avaient fait plusieurs dizaines de morts en deux jours, Bambari a connu une nouvelle journée de violences lundi avec une attaque de combattants musulmans de l'ex-Séléka et de groupes armés contre la cathédrale Saint-Joseph où étaient réfugiées plusieurs milliers de personnes, en majorité chrétiennes.

 

"Ce matin, nous avons dénombré 24 morts et 32 blessés", a dit Felix Ndarata, un responsable de la Croix-Rouge dans la ville. La plupart des victimes sont mortes sur le coup, les autres ont succombé à leurs blessures un peu plus tard à l'hôpital, a-t-il ajouté.

 

Les tensions entre communautés restent vives dans le pays plus d'un an après le coup d'Etat de la Séléka, à dominante musulmane, en mars 2013, qui avait été suivi d'exactions commises contre les civils, notamment chrétiens.

 

Cette vague de violences a entraîné l'émergence des "anti-balaka", des milices d'autodéfense majoritairement chrétiennes, qui s'en sont pris en retour aux populations musulmanes.

 

"La situation globale reste très complexe et très fragile", a souligné Jean-Yves Le Drian sur RMC mardi matin, de Bangui. "Il y a des éléments positifs (...) La situation à Bangui est relativement stabilisée grâce à la lucidité et au sang-froid de nos militaires dans une tâche extrêmement difficile qui vise à éviter des affrontements entre deux communautés".

 

DEUX OBJECTIFS ATTEINTS

 

Depuis le lancement de l'opération française Sangaris le 5 décembre dernier aux côtés de la force africaine Misca, deux objectifs sur trois ont été atteints, a estimé le ministre de la Défense: la pacification globale de la capitale, "c'est chose faite" et l'ouverture de la voie vers l'Ouest, qui est sur le point "d'être atteinte".

 

Le troisième objectif, la pacification de l'est du pays, peine pour l'heure à être atteint.

 

Quelque 2.000 soldats français sont actuellement déployés en Centrafrique aux côtés de 5.800 hommes de la force africaine Misca et de 700 soldats de la force européenne Eufor-RCA, qui compte 250 Français dans ses rangs.

 

Nommée en janvier, la présidente de transition Catherine Samba-Panza n'est pour l'heure pas encore parvenue à instaurer un dialogue entre les deux camps malgré ses appels à la réconciliation et au rétablissement du système judiciaire.

 

"Malheureusement elle est un peu isolée et essaie avec beaucoup de force de faire en sorte qu'un cessez-le-feu soit possible", a estimé Jean-Yves Le Drian qui a rencontré la présidente lundi.

 

L'"initiative de réconciliation" proposée récemment par des chefs des Etats de la région pour aboutir à un cessez-le-feu puis entamer un processus politique constitue un espoir, a ajouté le ministre.

 

"Cette rencontre devrait avoir lieu à Brazzaville (République du Congo) avant la fin du mois de juillet. Le gouvernement français porte beaucoup d'espoir sur cette réunion qui devrait permettre d'aboutir à une situation plus pacifique".

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:56
photo RBND - 1er Régiment d'Artillerie

photo RBND - 1er Régiment d'Artillerie

 

08.07.2014 Armée de Terre

 

Le lance-roquette unitaire (LRU) est le tout nouveau système d'arme de l'artillerie française. La phase d'essai et le premier tir de munition de guerre sur l'île du Levant fin 2013 ont été supervisés par direction générale de l'armement (DGA). Les ultimes vérifications ont eu lieu en Suède, au camp de Vidsel, en juin dernier, au cours d'une évaluation technico-opérationnelle effectuée par la section technique de l'armée de Terre (STAT), renforcée par une équipe du 1er Régiment d’Artillerie.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:55
CEMA : A la rencontre de la Marine nationale

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Le 7 juillet 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Brest et à l’Ile Longue en compagnie de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la Marine pour clore ses visites dans les armées.

 

Après s’être déplacé dans les forces terrestres, à Mailly-le-Camps, et dans l’armée de l’air auprès du commandement des forces aériennes à Lyon, le chef d’état-major des armées est allé au contact des marins dans l’une de nos plus importantes bases stratégiques.

 

En choisissant le site de Brest pour s’adresser à la Marine nationale, c’est l’expertise des marins et leur investissement quotidien que le CEMA a souhaité mettre à l’honneur. En effet, que ce soit par son action, partout dans le monde, ou par la performance et la diversité des moyens qu’elle met en œuvre, la Marine constitue un maillon essentiel de la capacité d’intervention, de protection, de dissuasion, de prévention, de connaissance et d’anticipation de la France.

 

A l’occasion de cette journée, la Marine nationale lui a présenté la force océanique stratégique (FOST) sur le site de l’Ile Longue, la frégate anti sous-marine (FASM) Latouche-Tréville et le centre de commandement des opérations en Atlantique (CECLANT). Le général de Villiers a ainsi pu apprécier trois facettes très diverses et complémentaires de la Marine nationale : la dissuasion nucléaire assurée par la FOST, la protection des approches et le règlement des crises avec la force d’action navale (FAN) et l’intervention au profit des missions de l’Action de l’Etat en Mer (AEM).

 

Avant son départ, le CEMA s’est adressé aux hommes et aux femmes de la Marine Nationale en soulignant que la France disposait là d’« un outil de puissance dans un monde où le rapport de force demeure au cœur des relations internationales ». Revenant sur les derniers engagements des forces armées françaises, le CEMA a aussi rappelé que : « (…) notre Marine nationale permet de renseigner, et donc d’anticiper ; de dissuader et d’agir, et donc de peser sur le cours des événements ». « On l’a vu récemment en Océan Indien, avec Agapanthe et Bois Belleau, au large de la Libye avec Harmattan, mais aussi chaque jour dans toutes ses missions. »

CEMA : A la rencontre de la Marine nationaleCEMA : A la rencontre de la Marine nationale
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:55
France: projet de loi pour renforcer l'arsenal antiterroriste et enrayer les départs pour le jihad

 

08 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve va présenter mercredi un projet de loi pour renforcer la législation antiterroriste, déjà sévère, et notamment tenter d'empêcher les départs pour le jihad en Syrie.

 

Confrontés au départ en nombre de jeunes pour la Syrie, et parfois au retour de certains, les services de lutte antiterroriste et les magistrats spécialisés demandaient depuis des mois le renforcement de l'arsenal juridique français.

 

Ce texte, dont l'AFP a pu consulter l'exposé des motifs, prévoit notamment la création d'une interdiction administrative de sortie du territoire français, qui concernera certains ressortissants afin d'éviter qu'ils n'aillent se radicaliser sur des théâtres d'opérations extérieurs, pour représenter une menace à leur retour.

 

Cette interdiction, d'une durée maximum de six mois, et qui ne concernera pas les déplacements à l'intérieur de l'espace Schengen, sera décidée par le ministre de l'Intérieur et pourra être renouvelée aussi longtemps que les conditions sont réunies. Elle pourra à posteriori être contestée devant la justice administrative.

 

Si les personnes concernées parviennent tout de même à quitter le territoire, elles pourront dès lors faire l'objet d'un mandat d'arrêt international.

 

Le projet de loi prévoit également une nouvelle incrimination: l'entreprise individuelle à caractère terroriste, qui vient compléter l'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, pierre angulaire du système judiciaire français en la matière.

 

Il s'agit de se doter d'un nouvel outil juridique contre ceux que l'on appelle souvent les loups solitaires, qui se radicalisent individuellement, le plus souvent sur internet, et décident de passer à l'action sans contacter quiconque, ce qui les rend d'autant plus difficiles à repérer.

 

Il faudra que des éléments matériels et concrets prouvant qu'un passage à l'action était proche aient été rassemblés par les enquêteurs pour que cette incrimination puisse être appliquée.

 

Un autre volet de la loi prévoit le renforcement des outils de répression de l'apologie d'action terroriste et d'incitation, essentiellement sur internet.

 

Elle prévoit la possibilité de demander aux fournisseurs d'accès internet de bloquer l'accès à certains sites provoquant aux actes de terrorisme ou en faisant l'apologie, sur le modèle de ce qui existe déjà pour les sites pédo-pornographiques.

 

le texte prévoit aussi le blocage administratif de sites glorifiant le terrorisme. Une liste de sites sera régulièrement soumise pour blocage à un juge indépendant.

 

Le projet permet enfin aux enquêteurs d'utiliser des pseudonymes, afin notamment d'infiltrer des forums de discussion ou des sites pro-jihadistes.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:50
Mini War en Ecosse

 

 

04/07/2014 Sources : LV Maguet - Marine nationale

 

Le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis, ALFOST, s’est rendu en Ecosse à l’invitation de son homologue britannique le Rear admiral Matthew John Parr le 28 et 29 juin 2014. Il a pu assister à l’exercice qui clôture le cours de commandement des forces sous-marines britanniques auquel était intégré un marin français, le capitaine de corvette Thomas Legrand.

 

La collaboration bilatérale étroite entre la Royal Navy et la Marine nationale se décline aussi sous les mers. Pour preuve l’intégration du capitaine de corvette Thomas Legrand au cours du PERISHER, équivalent britannique du cours de commandement  français, le COURCO. Depuis 1917, la Royal Navy choisit selon ce principe ses futurs commandants de sous-marins. Trois mois de formation théorique et un mois en mer sanctionnent une carrière au sein des forces sous-marines. Les exercices complexes s’enchaînent pour tester les candidats. Ainsi, les évolutions tactiques par faibles fonds sous la menace de navires de surface et d’avions de patrouille maritime constituent des classiques parmi de nombreuses autres activités. Le  Rear admiral Matthew John Parr (commandant les forces sous-marines britanniques) et le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis (ALFOST) étaient présents en Ecosse pour assister à cette dernière épreuve.

 

Pour le stagiaire français, ancien officier d’échange au sein des forces sous-marines Britanniques, l’adaptation s’est faite sans difficultés. Rapidement  adopté par l’équipage du HMS Torbay parmi lequel aucune distinction n’était faite entre le sous-marinier français et ses camarades britanniques. Sur les six candidats retenus initialement pour suivre la formation, seuls quatre en sont sortis au terme de la « mini war », l’exercice de synthèse qui conclut ce cursus de quatre mois.

 

Le Rear admiral Matthew John Parr explique ainsi que : « l’exercice de synthèse qui conclut le cursus de quatre mois du cours du «Perisher» a mérité son nom par le taux élevé d'attrition causée par le niveau de la pression appliquée à ceux qui le suivent. Ainsi, les officiers qui réussissent le cours sont ceux qui sont motivés et savent que seuls les meilleurs y survivent et seront validés pour un jour commander un sous-marin de la Royal Navy. Le CC Thomas Legrand a été admis à participer à ce cours en raison de ses qualités personnelles et de sa volonté à relever le défi. La conclusion en est assez remarquable, pour avoir réussi ce cours non seulement dans sa seconde langue, mais aussi avec brio. Il dispose de la capacité à prendre des décisions critiques sous pression, à répondre à une variété de problèmes différents  et surtout de savoir gagner le respect de l'équipage du bateau. Au crédit de la Marine nationale, Thomas a prouvé la proximité de nos forces navales dans le domaine sous-marin. Nous espérons que d'autres suivront son chemin et continueront à développer une relation que nous apprécions tant. »

Mini War en Ecosse
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:50
Mini War en Ecosse

 

 

04/07/2014 Sources : LV Maguet - Marine nationale

 

Le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis, ALFOST, s’est rendu en Ecosse à l’invitation de son homologue britannique le Rear admiral Matthew John Parr le 28 et 29 juin 2014. Il a pu assister à l’exercice qui clôture le cours de commandement des forces sous-marines britanniques auquel était intégré un marin français, le capitaine de corvette Thomas Legrand.

 

La collaboration bilatérale étroite entre la Royal Navy et la Marine nationale se décline aussi sous les mers. Pour preuve l’intégration du capitaine de corvette Thomas Legrand au cours du PERISHER, équivalent britannique du cours de commandement  français, le COURCO. Depuis 1917, la Royal Navy choisit selon ce principe ses futurs commandants de sous-marins. Trois mois de formation théorique et un mois en mer sanctionnent une carrière au sein des forces sous-marines. Les exercices complexes s’enchaînent pour tester les candidats. Ainsi, les évolutions tactiques par faibles fonds sous la menace de navires de surface et d’avions de patrouille maritime constituent des classiques parmi de nombreuses autres activités. Le  Rear admiral Matthew John Parr (commandant les forces sous-marines britanniques) et le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis (ALFOST) étaient présents en Ecosse pour assister à cette dernière épreuve.

 

Pour le stagiaire français, ancien officier d’échange au sein des forces sous-marines Britanniques, l’adaptation s’est faite sans difficultés. Rapidement  adopté par l’équipage du HMS Torbay parmi lequel aucune distinction n’était faite entre le sous-marinier français et ses camarades britanniques. Sur les six candidats retenus initialement pour suivre la formation, seuls quatre en sont sortis au terme de la « mini war », l’exercice de synthèse qui conclut ce cursus de quatre mois.

 

Le Rear admiral Matthew John Parr explique ainsi que : « l’exercice de synthèse qui conclut le cursus de quatre mois du cours du «Perisher» a mérité son nom par le taux élevé d'attrition causée par le niveau de la pression appliquée à ceux qui le suivent. Ainsi, les officiers qui réussissent le cours sont ceux qui sont motivés et savent que seuls les meilleurs y survivent et seront validés pour un jour commander un sous-marin de la Royal Navy. Le CC Thomas Legrand a été admis à participer à ce cours en raison de ses qualités personnelles et de sa volonté à relever le défi. La conclusion en est assez remarquable, pour avoir réussi ce cours non seulement dans sa seconde langue, mais aussi avec brio. Il dispose de la capacité à prendre des décisions critiques sous pression, à répondre à une variété de problèmes différents  et surtout de savoir gagner le respect de l'équipage du bateau. Au crédit de la Marine nationale, Thomas a prouvé la proximité de nos forces navales dans le domaine sous-marin. Nous espérons que d'autres suivront son chemin et continueront à développer une relation que nous apprécions tant. »

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:50
Mini War en Ecosse

 

 

04/07/2014 Sources : LV Maguet - Marine nationale

 

Le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis, ALFOST, s’est rendu en Ecosse à l’invitation de son homologue britannique le Rear admiral Matthew John Parr le 28 et 29 juin 2014. Il a pu assister à l’exercice qui clôture le cours de commandement des forces sous-marines britanniques auquel était intégré un marin français, le capitaine de corvette Thomas Legrand.

 

La collaboration bilatérale étroite entre la Royal Navy et la Marine nationale se décline aussi sous les mers. Pour preuve l’intégration du capitaine de corvette Thomas Legrand au cours du PERISHER, équivalent britannique du cours de commandement  français, le COURCO. Depuis 1917, la Royal Navy choisit selon ce principe ses futurs commandants de sous-marins. Trois mois de formation théorique et un mois en mer sanctionnent une carrière au sein des forces sous-marines. Les exercices complexes s’enchaînent pour tester les candidats. Ainsi, les évolutions tactiques par faibles fonds sous la menace de navires de surface et d’avions de patrouille maritime constituent des classiques parmi de nombreuses autres activités. Le  Rear admiral Matthew John Parr (commandant les forces sous-marines britanniques) et le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis (ALFOST) étaient présents en Ecosse pour assister à cette dernière épreuve.

 

Pour le stagiaire français, ancien officier d’échange au sein des forces sous-marines Britanniques, l’adaptation s’est faite sans difficultés. Rapidement  adopté par l’équipage du HMS Torbay parmi lequel aucune distinction n’était faite entre le sous-marinier français et ses camarades britanniques. Sur les six candidats retenus initialement pour suivre la formation, seuls quatre en sont sortis au terme de la « mini war », l’exercice de synthèse qui conclut ce cursus de quatre mois.

 

Le Rear admiral Matthew John Parr explique ainsi que : « l’exercice de synthèse qui conclut le cursus de quatre mois du cours du «Perisher» a mérité son nom par le taux élevé d'attrition causée par le niveau de la pression appliquée à ceux qui le suivent. Ainsi, les officiers qui réussissent le cours sont ceux qui sont motivés et savent que seuls les meilleurs y survivent et seront validés pour un jour commander un sous-marin de la Royal Navy. Le CC Thomas Legrand a été admis à participer à ce cours en raison de ses qualités personnelles et de sa volonté à relever le défi. La conclusion en est assez remarquable, pour avoir réussi ce cours non seulement dans sa seconde langue, mais aussi avec brio. Il dispose de la capacité à prendre des décisions critiques sous pression, à répondre à une variété de problèmes différents  et surtout de savoir gagner le respect de l'équipage du bateau. Au crédit de la Marine nationale, Thomas a prouvé la proximité de nos forces navales dans le domaine sous-marin. Nous espérons que d'autres suivront son chemin et continueront à développer une relation que nous apprécions tant. »

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:45
Corymbe : le « Commandant Blaison » en « aviso-école » pour l’ENVR de Bata

 

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Du 23 au 26 juin puis du 30 juin au 1er juillet, l’aviso « Commandant Blaison », déployé dans le golfe de Guinée en mission Corymbe, a accueilli à son bord des élèves de l’Ecole Navale à Vocation Régionale (ENVR) de Bata en Guinée équatoriale.

 

L’ENVR a pour vocation de former les officiers de marine non seulement de la Guinée équatoriale mais aussi de différents pays riverains du golfe de Guinée. La France soutient cette initiative régionale, notamment à travers l’intégration de cadres français au sein de la direction de l’ENVR. Cette coopération s’illustre également par l’embarquement d’élèves à bord des bâtiments français déployés en mission Corymbe, au large de la Guinée équatoriale. En effet, l’ENVR ne dispose pas de navires pour la pratique de la navigation hauturière (navigation en haute mer).

 

La participation de l’aviso « Commandant Blaison » a permis à trois élèves d’être totalement intégrés à l’équipage pour chaque période de trois jours. En sus, chaque jour, huit élèves officier chef du quart et navigateurs-timoniers ont embarqué pour s’exercer à la navigation et à la manœuvre.

 

L’équipage a délivré aux élèves diverses instructions : lutte contre l’incendie, manœuvre d’homme à la mer, instruction au Scott (transmission par signaux lumineux) et aux signaux à bras, navigation et travail sur carte.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

Corymbe : le « Commandant Blaison » en « aviso-école » pour l’ENVR de Bata
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:35
Garuda 5 - photo Livefist

Garuda 5 - photo Livefist

 

06th Jul 2014 By N C Bipindra - newindianexpress.com

 

NEW DELHI: India’s most awaited defence deal for 126 combat planes, expected to be worth nearly `1 lakh crore, may take longer than expected to materialize.

 

Just over a month after the Modi government got into the saddle, it has now emerged that the Medium Multi Role Combat Aircraft (MMRCA) tender for which India selected the French Rafale aircraft from the Dassault Aviation stable is still in the works and would take at least another six months to be ready.

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:30
Thales inaugurates new offices in Jeddah

 

July 8, 2014 Thales Group

 

Building on its 40-year relationship with the Kingdom of Saudi Arabia, Thales has consolidated its presence in the country by inaugurating new offices.

The new office highlights the Group’s strategy and ambition to increase local operational capabilities, mainly to serve security and ground transportation projects in view of the Kingdom’s US$100 billion programme to upgrade local infrastructures.

On-going transport projects include the North South Railway, for which Thales is providing signalling, security, communications and fare management systems. In terms of urban rail transportation, Thales has already delivered its SelTrac® Communications Based Train Control solution to the Al Mashaaer Al Mugaddassah Metro project in Mecca.

In the security domain, Thales is central to the protection of Holy sites, providing traffic flow management systems for the Hajj and hi-tech security solutions for Mecca’s and Madinah’s Holy Mosques. Thales is also securing oil and gas fields and installing security systems for Saudi Aramco, SABIC and the city of Jubail.

 

 

“Saudi Arabia, as the guardian of the Holy places, is Islam’s heartland. In this context, we wish to support the Kingdom, the Ministry of Pilgrimage, the Ministry of Islamic Affairs and all the involved government agencies in their initiatives to continuously improve the Kingdom’s infrastructures and services. The ultimate aim is to enable millions of pilgrims to carry out their religious observances safely and with ease. We have been working successfully in the country for four decades and we look forward to strengthening our ties with local industries and government agencies.”

Jean-Yves Tolot, Managing Director of Thales in Saudi Arabia

 

Thales’s industrial presence in the Kingdom of Saudi Arabia dates back to the early 1980’s when a first JV was established to support the Group’s broadcast activities.  Since then, Thales has been involved in a wide spectrum of business activities for the defence and civil markets, from telecom and aerospace to ground transportation and security.

Thales has a history of supporting a wide variety of customers and partners in the Kingdom, including the Ministry of Interior, the General Authority of Civil Aviation, the Ministry of Municipal and Rural Affairs, and the Communication and Information Technology Commission, as well as the Saudi Railways company, Saudi Aramco and the Saudi BinLadin Group.

Today, Thales’s presence extends from Riyadh and Jubail to Jeddah. The newly opened facilities in Jeddah are specifically designed to accommodate men and women from the local subsidiary in charge of civil activities for Thales.

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