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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 22 au 27 mai 2014.

 

La force Sangaris est déployée à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, dans l’Ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA Dragon, et dans l’Est, de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion. La semaine a été marquée par la visite du général d'armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, les 26 et 27 mai.

 

A Bangui, le calme qui prévaut depuis plusieurs semaines dans la capitale demeure fragile. Quelques tensions sont en effet réapparues dans le 3èmearrondissement. Ces incidents ont nécessité une action coordonnée entre l’EUFOR-RCA et Sangaris. Cela n’a pas entaché la poursuite de la reprise économique, puisque la totalité des centres de santé sont toujours ouverts (33), 24 marchés sont actifs et les écoles continuent d’ouvrir leurs portes (79). Le 26 mai, le détachement de gendarmes français a intégré l’EUFOR-RCA.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon continue d’assurer la sécurisation de la main supply road(MSR). Leurs patrouilles quotidiennes permettent d’afficher la présence de la force et de rassurer les populations. Quelques incidents isolés ont été reportés, mais ces derniers n’entravent pas la circulation sur la MSR. Cette semaine, près de 300 véhicules, dont 220 poids lourds, sont entrés dans le pays. La moitié d’entre eux n’ont pas demandé d’escorte par la MISCA ou Sangaris.

 

Dans l’est,la ville de Bambari a été le théâtre d’une épreuve de force liée au refus de l’application des mesures de confiance, les 22 et 24 mai. Les 21 et 23 mai, le GTIA Scorpion, dont le poste de commandement est installé à Bambari depuis près d’un mois, a été pris à partie par une foule instrumentalisée et par des individus armés. A son contact, les hommes du GTIA ont fait preuve d’une grande maitrise de la force, refusant d’entrer dans le piège de l’affrontement qui leur était tendu.

 

Le 24 mai, une vingtaine d’hommes à bord de trois pick-up armés ont lancé une attaque délibérée sur une position de Scorpion située à l’ouest de la ville. L’intensité des combats a nécessité de recourir à des tirs de mortier et d’un missile HOT à partir d’une Gazelle.

 

A chaque fois, Scorpion a maintenu le contact avec les autorités locales pour expliquer l’action de Sangaris et les impliquer dans la stabilisation des relations intercommunautaires. Ces évènements ont trouvé un écho à Bria, où les unités déployées ont observé un regain de tension, sans incident particulier.

Sangaris : point de situation du 28 mai 2014Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:30
Exercice aéro-maritime franco-égyptien CLEOPATRA 2014 - photo Marine nationale

Exercice aéro-maritime franco-égyptien CLEOPATRA 2014 - photo Marine nationale


28/05/2014 Marine Nationale

 

Depuis le 26 mai et jusqu’au 4 juin 2014, la France accueille la 12ème édition de l’exercice bisannuel CLEOPATRA. Cet exercice de haut niveau met en œuvre frégates, ravitailleurs, avions de patrouille maritime, sous-marin et hélicoptères de la Marine nationale et de la Marine égyptienne. 

 

Cinq bâtiments de la Marine égyptienne ont accosté dans la base navale de Toulon lundi 26 mai (frégates Alexandria et Rashied, patrouilleurs 6 octobre et 25 avril et ravitailleur Shalatien), marquant la première phase de l’exercice qui se déroulera à terre. 

 

Au cours de la phase à la mer, des exercices d’une difficulté croissante seront conduits, mettant en œuvre un large spectre de capacités des deux marines : investigation de navires, tirs, exercice de défense aérienne avec mise en œuvre d’aéronefs, ou encore exercice de lutte sous la mer avec la participation d’un sous-marin d’attaque. La Marine nationale sera représentée avec la frégate anti sous marine Montcalm, qui aura le commandement tactique de l’exercice. La frégate Courbet, le patrouilleur de haute-mer Commandant Bouan et le bâtiment de ravitaillement Marne participeront également à l’exercice

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:55
Dijon, carrefour d’unités et d’entreprises

Atelier d’optronique de « Sagem Defense Security »

 

28/05/2014 Sources : DPSD

 

Le poste de Dijon à un carrefour d’unités militaires et d’entreprises de défense

 

Situé en plein centre de la capitale régionale, le poste PSD de Dijon a une zone de responsabilité couvrant l’ensemble de la Bourgogne…

 

Classée au 1er rang en tant que carrefour pour son réseau routier, fluvial et ferroviaire et au 6ème rang des régions françaises pour sa superficie, la Bourgogne est composée des départements de la Cote d’Or, de l’Yonne, de la Nièvre et de la Saône et Loire et se distingue comme étant une région de contact et de passage entre la région parisienne, le couloir rhodanien, la région Centre, la région Auvergne, la Franche Comté et la Champagne.

 

Subordonné à la direction zonale de Metz, le PPSD de Dijon rayonne ainsi sur une trentaine d’implantations militaires telles que la base aérienne 102, le lycée militaire d’Autun, la BPIA (base pétrolière interarmées du service des essences des armées - SEA) de Chalon sur Saône et le 511ème RT (régiment du train) d’Auxonne.

 

Les principales thématiques suivies par le poste restent avant tout liées à la subversion externe.

 

 

En outre, la région se démarque par son dynamisme industriel et économique et le poste est donc amené à suivre une vingtaine d’entreprises à temps complet.

 

Le panorama des sociétés va de la sidérurgie lourde à la réalisation d’aciers spéciaux, ou de turbines de sous-marins, à des prestataires de services ainsi que des sociétés aux technologies innovantes (optronique, robotique, informatique). La région possède ainsi un potentiel technologique, tant en production qu’en Recherche & Développement (les ISD réalisent des sensibilisations, apporte leur conseil et leur expertise etc.). En effet, pour beaucoup d’entreprises au rayonnement international et disposant de nombreux contrats avec l’étranger, les tentatives de prédation sont nombreuses…

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:50
Le général de Villiers participe aux comités militaires de l’UE et de l’OTAN

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Les 20 et 21 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) a participé pour la première fois aux réunions des chefs d’état-major de l’Union européenne et de l’OTAN, qui se déroulent régulièrement à Bruxelles.

 

Le comité militaire de l’Union européenne (CMUE) est une enceinte de consultation et de coopération militaire entre les Etats membres de l’Union européenne. Les chefs d’état-major des armées de chacun des pays membres s'y retrouvent pour étudier les questions relevant du domaine de la prévention des conflits et de la gestion des crises. Le 20 mai, leurs discussions ont ainsi  porté sur les opérations militaires et civiles en cours de l’Union européenne, sur les suites du sommet européen de décembre 2013, ainsi que sur la situation en Ukraine.

 

Le lendemain, lors de la 168ème réunion du comité militaire en session des chefs d’état-major de la défense (CEMD) de l’OTAN, le CEMA a pris part aux échanges qui étaient principalement centrés sur les opérations de l’OTAN et la préparation du sommet de Newport en 2014. La situation en Ukraine et les mesures de réassurances mises en œuvre par l’Alliance ont également été au centre des discussions. À cette occasion, le général de Villiers a retrouvé le général d’armée aérienne américain Philip Mark Breedlove, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), ainsi que le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié Transformation (ACT), deux officiers généreux qu''il avait reçu quelques semaines auparavant pour   partager avec eux son appréciation de la situation sécuritaire.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 mai 2014, l’équipe TACP (Tactical air control party) du détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) n°4 basé à Tombouctou a mené une instruction sur la création d’une zone de poser d’hélicoptère (ZPH) au profit du bataillon burkinabè de la MINUSMA.

 

Appuyé par le FAC (Forward Air Controller) de l’équipe TACP, le chef de mission burkinabè a étudié la cartographie et pris en compte les différents facteurs environnementaux et tactiques afin de déterminer la zone la plus propice au décollage et à l’atterrissage d’un hélicoptère de manœuvre.

 

Une fois la ZPH balisée et sécurisée, un hélicoptère MI-8 de la MINUSMA s’est annoncé par radio pour la validation pratique de la zone. L’échange radio en anglais entre le chef de section burkinabè et le pilote s’est parfaitement déroulé, sous l’expertise du FAC du DLAO 4. L’hélicoptère a pu se poser et redécoller sans difficulté.

 

Le désert malien est connu pour ses élongations et la mauvaise praticabilité de ses pistes. Savoir créer une ZPH de circonstance est donc nécessaire, notamment en cas d’urgence médicale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabèMali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est rendu en visite officielle au Tchad.

 

Cette visite a été marquée par une série d’entretiens destinés à prolonger la dynamique de coopération militaire bilatérale entre le Tchad et la France. 

 

Les discussions ont porté sur l'installation prochaine à N’Djamena du poste de commandement des opérations dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que sur les missions conjointes qui seront conduites  par les armées partenaires dans le cadre de cette régionalisation des opérations de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT).

 

C’est dans ce cadre que le général d’armée Pierre de Villiers s'est longuement entretenu avec son homologue, le général de division Mahamat Brahim Seid, chef d’état-major général des armées tchadien (CEMGA), avant de rencontrer son excellence Madame Evelyne Decorps, ambassadeur de France au Tchad. Lors de ce dernier entretien, les discussions ont porté plus largement sur la coopération opérationnelle en Afrique.

 

Cette visite visait également à décorer les militaires tchadiens qui se sont engagés aux côtés des soldats français dès les premières semaines de l’opération Serval au Mali, notamment dans l’Adrar de Ifoghas.

 

Lors d'une cérémonie à l’état-major des armées, le général de Villiers a promu le général de division Mahamat Brahim Seid au grade d’officier de la Légion d’honneur. Il a également décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil le général de division Idris Déby Itno Mahamat, commandant adjoint des forces armées tchadiennes d’intervention au Mali (FATIM), le général de brigade Youssouf-Miri Abderaman, officier général chargé des opérations de la FATIM et le général de brigade Misse Nassoure Tdijiani, officier général chargé des opérations  et premier adjoint de la FATIM. Enfin, le général de brigade Mahamat Djoui Moussa, commandant de la Force Tchadienne au Mali a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

 

Dans le discours qu'il a  prononcé à l'issue de la prise d'armes, le général  de Villiers a souligné qu’au travers de cette cérémonie, la France rendait hommage à l'engagement de l'ensemble des soldats  tchadiens au Mali. Il a ainsi rappelé que lors des combats de l'hiver 2013, soldats français et tchadiens ont partagé des valeurs communes de courage, d'audace, d'excellence et de fraternité d'armes, autant de vertus qui doivent continuer à les animer dans la perspective des engagements à venir.

Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au TchadLe général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) était en visite au Tchad le 26 mai 2014.

 

Après une série d’entretiens officiels, il s’est rendu sur la Base aérienne « Adji Kosseï » à N’Djaména, pour y mesurer l’avancée des travaux qui permettront la bascule prochaine du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) à partir duquel seront conduites l’ensemble des opérations françaises dans la bande sahélo-saharienne.

 

Après une visite des installations, il s’est adressé à l’ensemble des militaires présents sur la base. Il a tout d’abord replacé les efforts actuellement consentis dans leur finalité opérationnelle. Rappelant l’impact des opérations en cours dans sur lutte contre les groupes armées terroristes (GAT), il a souligné la nécessité d’en prolonger les effets en renforçant la sécurité sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne. A ce titre, il a réaffirmé le caractère régionale de cette manœuvre, rappelant qu’elle était conduite  en liaison étroite « avec nos frères d’armes engagés au Mali, au Niger ; aux côtés de nos amis africains, avec l’appui de nos alliés américains et européens ».

 

Il a ensuite tenu à saluer la qualité du travail accompli pour rendre possible la bascule : « En quelques semaines seulement, vous avez conduit l’adaptation de notre dispositif au Tchad, avec la préparation de l’installation d’un nouveau PC, à N’Djamena, et la réorganisation de nos capacités de combat et de soutien ». Grâce à ce travail collectif, les forces françaises sont désormais prêtes à basculer leur poste de commandement de Bamako vers N’Djamena.

 

Enfin, le général de Villiers est allé à la rencontre des militaires de la force Epervier pour recueillir directement auprès d’eux leur appréciation du terrain.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Le Prairial en entraînement avec la marine chinoise

 

28/05/2014 Sources : Marine nationale

 

Le 22 mai, la frégate de surveillance Prairial a été reçue par la flotte du nord de la Marine chinoise au port de Qingdao après avoir été escortée depuis l’entrée dans les eaux territoriales par le destroyer Shijiazhuang, son bâtiment hôte. Une délégation de 100 marins chinois est venue accueillir le bâtiment français. C’est la seconde escale pour le Prairial en Chine Occidentale (la dernière remonte à 1999), la septième escale française depuis 1987.

 

La France est la seule nation européenne à être présente chaque année dans toutes les zones du Pacifique dont les mers de Chine à se rendre aussi régulièrement (au moins une fois par an) en Chine.

 

Le commandant s'est entretenu avec l’Amiral Yuan Yubai, commandant adjoint de la flotte du Nord à Qingdao, qui s’est rendu à bord le 23 au soir en présence de Son Excellence Madame Sylvie Bermann, Ambassadeur de France en Chine.

 

Cette relâche opérationnelle intervient un mois après l’adoption du Code for Unplanned Encounters at Sea (CUES) par le Western Pacific Naval Symposium (WPNS) qui s’est tenu à Qingdao du 21 au 23 avril 2014 et auquel le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone maritime du Pacifique (ALPACI) avait participé. Ce code, en pourparlers depuis 1998, propose un langage commun, utilisable par radio, entre les navires de guerre des pays membres lors des rencontres fortuites à la mer. Après 15 ans d’examen, la Chine, ralliée à ce code, s’est félicitée de son adoption sur son sol.

 

Cet échange de quelques heures réalisé avec le destroyer Shijiazhuanga été l’occasion de mettre en œuvre certaines des dispositions du CUES. Les exercices conduits, ont permis le premier embarquement croisé de 3 marins sur les deux bâtiments et d’effectuer un transfert d’embarcation en route, exercice inhabituel pour la marine chinoise.

Le Prairial en entraînement avec la marine chinoiseLe Prairial en entraînement avec la marine chinoise
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 10 mai 2014, à Kaboul, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international (KAIA), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité du contingent jordanien.

 

Rattachés au service de la force protection de KAIA, quelque 300 jordaniens sont en charge d’assurer la protection au sein de la base et à proximité de l’aéroport. Equipés de véhicules blindés, ils gardent notamment toutes les portes d’entrée du site et assurent le contrôle des accès.

 

Une quarantaine de militaires français participe à la mission de protection du camp.

 

L’objectif de la force protection est d’assurer la protection des militaires et de garantir un niveau de sécurité permettant de mener les opérations aériennes et terrestres depuis l’emprise de KAIA. Il s’agit d’une mission au spectre large, dont le succès repose sur la maîtrise de l’ensemble des facteurs pouvant avoir un impact sur la sécurité des hommes ou des infrastructures de l’aéroport.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à commander l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à diriger le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise. Parallèlement, le commandant de KAIA concourt au transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014.

 

Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont environ 75 français.

Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Tadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à Douchanbé

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 mai 2014, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant de la force Pamir, s’est rendu sur l’aéroport international de Douchanbé afin de rencontrer les militaires français et visiter le chantier que ceux-ci conduisent, un mois après le lancement de la dernière campagne de travaux.

 

En vertu des accords de coopération entre la France et le Tadjikistan, le 25e régiment du génie de l’air (25eRGA) procède depuis 2004 à la réfection de l’intégralité des chaussées aéroportuaires, à l’exception de l’emprise occupée par le détachement air (DETAIR) pendant dix ans.

 

Depuis le mois d’avril 2014, sur cette surface de 24 000 m², les sapeurs du 25e RGA ont pour mission de réaliser, selon les normes internationales, quatre plots de stationnement pour avion moyen porteur type B757-200 et Airbus A310. Ils se chargeront aussi de réparer les dégradations du taxiway, d’effectuer l’entretien annuel de la piste (dégommage), de poser trois pylônes d’éclairage, de réaliser le terrassement des réseaux et le dévoiement d’une ligne haute tension.

 

La campagne de travaux conduite cette année sera la dernière d’une série de onze campagnes étalées sur dix ans.

Tadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à DouchanbéTadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à Douchanbé
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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 17:55
Le prix de l’Audace, les lauréats 2014 et leurs projets

 

source DGA

 

Le prix de l'audace est décerné tous les deux ans par la fondation maréchal Leclerc de Hauteclocque. L'état-major des armées, la direction générale de l’armement, le secrétariat général pour l’administration, les trois armées et la gendarmerie présélectionnent les trois dossiers les plus innovants au titre de leur entité et un jury élit les projets primés. Chacun d'eux est récompensé par un prix de 2 500 €. Un coup de projecteur est ainsi donné sur les solutions concrètes émanant des opérationnels facilitant notamment le travail au quotidien et les interventions en opérations extérieures.

 

  • Lauréat pour l’armée de terre : le lieutenant Jean-Baptiste COLAS pour AUXYLIUM, Interface légère de communication multi-usage pour le combattant débarqué et les forces de secours.

Le démonstrateur réalisé réunit sur un même support civil de type smartphone ou tablette tactile l’ensemble des outils numériques utiles à la gestion d’actions de combat pour un soldat sur le terrain : radio tactique, cartographie, GPS, prise d’images, gestion d’événements et accès à distance à des objets connectés comme des capteurs ou des robots.

 

  • Lauréat pour la marine nationale : le lieutenant de vaisseau Jean-Christophe  PHILIPPI pour la Règle atmosphère Philippi, calcul rapide de la viabilité de l’air respiré à bord des sous-marins.

La règle de calcul Philippi présente une solution rapide pour estimer la viabilité de l’air respiré dans le sous-marin. Développée pour les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), la règle est généralisable à l’ensemble des sous-marins français et étrangers.

 

  • Lauréat pour l’armée de l’air : l’adjudant-chef Hervé LE BORGNE et l’adjudant Christophe FOURNIER pour TITAAN, Technologies Intégrées au Travail d’Appui Aérien Numérisé

Cette innovation permet lors d’une mission d’appui aérien de maintenir une liaison permanente entre le combattant et sa chaîne de commandement en minimisant les contraintes d’espace et de temps. TITAAN garantit une interopérabilité interarmées et interalliée.

 

  • Lauréat pour la gendarmerie nationale : l’adjudant-chef Frédéric AMARDEIL et l’adjudant-chef Cyriaque POINSIGNON pour la Tente et colis de survie aéro-largables

Le lot de survie embarqué est destiné d’une part aux équipages et d’autre part à être aérolargué aux personnes en péril lorsque les conditions de vol limitent les capacités de l’hélicoptère. Il est articulé autour d’une tente à structure autoportée et autogonflable. Sa mise en œuvre est optimisée pour du personnel traumatisé qui trouvera à l’intérieur une collection complète de matériel de survie.

 

  • Lauréat pour la DGA : l’ingénieur navigant d’essais Pierre-Henri PAPELARD (DGA Essais en Vol) pour les Platines de protection BLU-111

Grâce à cette innovation, les corps de bombe BLU-111 peuvent dorénavant être employés par le Rafale Marine sur le porte-avions Charles de Gaulle pour le bombardement d’emploi général, et non plus seulement sur le Super Etendard Modernisé.

  • Lauréat pour l’EMA : le médecin chef des services Anne SAILLIOL et la pharmacienne en chef Anne-Virginie GACHET, pour le plasma lyophilisé

L’optimisation du processus de production proposé du Plasma Lyophilisé « PLYO », plasma de référence pour une prise en charge immédiate du blessé hémorragique, autorise l’augmentation de la production et la diminution des coûts, en permettant de proposer ce produit au secteur civil de la santé tout en répondant aux référentiels nationaux.

 

  • Lauréat pour le SGA : l’ingénieur de 2ème classe Maxime ESQUERRE, pour Waterbelt

Le dispositif Waterbelt, conçu pour atténuer les effets d’une détonation lors des opérations de détection, de désamorçage ou de destruction d’objets suspects, est basé sur l’emploi d’eau et de mousse bas-foisonnement. Seul 25 % des éclats perforent le mur d’eau avec une vitesse résiduelle relativement faible et une capacité vulnérante très atténuée.

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 16:55
Séminaire cyberdéfense en zone sud-ouest (Oct 2013)

 

28/05/2014 DPSD

 

Les 16 et 17 octobre 2013, la direction zonale de la PSD de Bordeaux et le poste PSD de Toulouse ont organisé un séminaire consacré à la cyberdéfense…

 

Plus de 300 personnes représentant les industries de défense en zone sud-ouest, oeuvrant dans les domaines de l’aéronautique, du spatial, de l’armement, de l’électronique, du nucléaire, des télécommunications et de l’ingénierie ainsi que les principales autorités militaires et civiles zonales avec lesquelles le service oeuvre au quotidien se sont retrouvées à Bordeaux puis à Toulouse pour ce second colloque annuel consacré à la cyberdéfense.

 

Des interventions de très haut niveau se sont succédées à la tribune de la base aérienne 106 de Mérignac puis de l’Isaé (Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace) à Toulouse le lendemain matin avec, pour fil conducteur commun, les cyber-attaques.

 

L’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a présenté l’état de l’art des cyber-menaces en insistant sur les APT (Advanced Persistent Threats) et les vulnérabilités liées à l’emploi des équipements nomades, rappelant au passage que 733 ordinateurs portables sont perdus chaque semaine à Roissy !

 

Ensuite, et il s’agit là d’une nouveauté, des industriels du secteur de la défense ont apporté leurs témoignages et partagé leurs expériences en matière de détection et de traitement de cyber-attaques. Un expert en sécurité informatique a détaillé au travers d’un cas concret la phase préparatoire de construction d’une attaque informatique par utilisation des réseaux sociaux. Le responsable d’un grand groupe a présenté les meilleures pratiques techniques et organisationnelles mises en oeuvre en réponse à ces nouvelles menaces. Enfin, l’intervention d’une juriste du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) éclairé l’auditoire sur les droits de l’employeur en matière de cyber-surveillance dans le contexte d’un nécessaire renforcement des politiques de sécurité des systèmes d’information.

 

Au bilan, ces deux journées particulièrement interactives ont été le lieu d’échanges constructifs entre les organisateurs, les conférenciers et les auditeurs. Les arguments et exemples employés par les intervenants ont suscité l’intérêt de l’ensemble des participants qui se sont déclarés très satisfaits et ont souligné tout l’intérêt de l’organisation de telles journées.

 

Rendez-vous est donc pris en 2014 pour le prochain colloque de la direction zonale de Bordeaux qui abordera le thème : « sécurité et mobilité ».

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 16:55
Renseignement : et si l'on créait des petites CIA à la française?

 

28 mai 2014 Jean-Dominique Merchet

 

Le général Gomart (DRM) plaide pour la mise en place de "Cellules Inter-Agences" sur le terrain...

 

Le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire, a profité d'un colloque de la DRM, vendredi 23 mai, pour plaider en faveur de la création, pour chaque crise, de cellules interagences (dont l'acronyme est... CIA) afin de permettre une meilleure coordination des services de renseignements - et d'autres services de l'Etat (Quai d'Orsay, armées, intérieur, etc).  Ces CIA devraient être impulsées par le coordonnateur national du renseignement (CNR) à l'Elysée et placées, selon les cas, sous la responsabilité d'un «service pilote». Cette idée avait déja été défendue par le général Gomart lorsqu'il était à la tête du COS, durant la guerre du Mali. Dans la pratique, les choses se sont finalement faites, notamment au travers d'une collaboration entre la DGSE et le COS. Il s'agirait cette fois-ci d'aller plus loin, en organisant les choses de manière plus systématique.

 

Le colloque de vendredi était l'occasion de lancer la "transformation" de la Direction du renseignement militaire. Cette réunion, à huis-clos, a permis au ministre de la défense de fixer le cadre du mandat confié, le 17 février dernier, au général Christophe Gomart, pour conduire les évolutions du "service de renseignement des armées", comme la DRM se définit désormais. Pierre Joxe, qui a créé la DRM en 1992  à la lumière des insuffisances constatées lors de la guerre du Golfe, était présent au colloque, comme le général Michael Flynn, à la tête de la Defense Intelligence Agency (DIA) américaine, le président de la commission des lois de l'Assemblée, Jean-Jacques Urvoas, excellent connaisseur des affaires du renseignement, et de nombreux experts civils ou militaires.

 

Cette transformation prendra avant tout la forme d'un nouveau management interne, avec, par exemple, la création d'une sous-direction de la stratégie et la mise en place d'outils de mesure de la performance. La question des carrières, militaires ou civiles (20% de spostes aujourd'hui), dans le renseignement fait également partie du chantier. Comme la nouvelle DGSI (ex-DCRI), la DRM a besoin de recruter plus d'experts (analystes, linguistes, spécialistes techniques, etc). Le général Gomart plaide pour la création d'un Centre de renseignement géospatial, qui regrouperait, à Creil, des moyens déjà existants dans une nouvelle synergie, afin de "rapprocher la géographie du renseignement."

 

La DRM entend également être plus présente dans le ciblage, pour les frappes aériennes ou, demain, les missiles de croisière navals, tout en développant le renseignement humain, sans pour autant conduire des operations clandestines, comme la DGSE.

 

L'un des points sensibles est celui des rapports entre la DRM et les structures de renseignement propres à chacune des trois armées. En 1992, la DRM avait été créé en fusionnant celle-ci, ce qui était alors «mal passé» dans la communauté militaire, selon un bon connaisseur. La DRM insiste aujourd'hui sur le fait qu'elle ne renseigne pas seulement vers le haut, dans le cadre de l'aide à la décision des chefs politiques et militaires au travers d'une appréciation autonome de la situation, mais qu'elle produit également du renseignement nécessaire aux forces déployées sur le terrain.

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 07:45
Corymbe : interaction du « Commandant Blaison » avec le bâtiment belge « Godetia »

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mai 2014, au large du Bénin, l’aviso « Commandant Blaison » a réalisé un entraînement à la mer avec le bâtiment belge « Godetia ».

 

Planifiée lors d’une escale simultanée des deux bâtiments à Cotonou (Bénin), cette journée leur a permis aux deux bâtiments de mener ensemble des exercices de manœuvre : transfert de personnes par embarcation rapide, entraînement à l’évolution et au ravitaillement en mer, transfert de charges légères entre les deux bâtiments. Au terme de la journée d’exercices, les navires se sont séparés pour poursuivre leur mission dans le golfe de Guinée.

 

Les deux bâtiments mènent, entres autres, des actions de coopération avec les marines régionales pour consolider les capacités de surveillance et d’intervention maritime. Le « Commandant Blaison », en particulier, participe dans le cadre de la mission Corymbe, à l’exercice NEMO 14.3 (Navy’s Exercise for Maritime Operations) avec les marines béninoise et togolaise.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Les shebab somaliens revendiquent l'attentat contre un restaurant de Djibouti

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mogadiscio - Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué mardi soir dans un communiqué l'attentat perpétré par deux kamikazes samedi soir dans un restaurant de Djibouti, qui a fait un mort et au moins une vingtaine de blessés.

 

Dans le cadre de la guerre sainte contre la croisade menée par l'Occident contre l'islam, les forces des shebab ont mené une opération couronnée de succès samedi soir contre la coalition croisée occidentale basée à Djibouti, déclarent les shebab.

 

Ils expliquent avoir visé un restaurant fréquenté surtout par des croisés français et leurs alliés de l'Otan, affirmant avoir visé les Français pour leur complicité dans les massacres de musulmans en Centrafrique et pour leur rôle actif dans la formation et l'équipement des troupes djiboutiennes en Somalie ainsi que leur intervention croissante dans les affaires (des) terres musulmanes.

 

Les islamistes somaliens enjoignent ensuite le président djiboutien Ismail Omar Guelleh de retirer les troupes djiboutiennes de Somalie et d'expulser les croisés de Djibouti. Cette attaque n'est qu'un début et ce qui va bientôt suivre, si vous refusez (...) sera bien pire, avertissent-ils.

 

En acceptant les termes du contrat avec Barack Obama dans la guerre contre l'islam et en autorisant l'accès à votre pays et à vos installations aux croisés, vous avez volontairement signé un pacte avec le diable, poursuivent les shebab.

 

Outre les deux kamikazes - un homme et une femme dont l'identité et la nationalité restent inconnues selon les autorités djiboutiennes -, l'attaque a tué un Turc et fait une vingtaine de blessés, dont sept français, quatre Allemands, trois Espagnols et six Néerlandais.

 

C'est le premier attentat revendiqué par les shebab à Djibouti depuis que ce pays a déployé en décembre 2011 un contingent au sein de la Force de l'Union africaine (Amisom), qui combat les islamistes en Somalie.

 

Djibouti fournit environ un millier de soldats à l'Amisom, déployée depuis 2007 en Somalie et dont les effectifs ont récemment été portés à 22.000 hommes. L'Ouganda, le Burundi, l'Ethiopie et le Kenya sont les principaux pays contributeurs en troupes.

 

L'ancienne colonie française abrite en outre une importante base militaire américaine, la seule sur le sol africain, notamment utilisée pour des opérations contre les groupes armés islamistes au Yémen, en Somalie et dans le reste de l'Afrique.

 

La France maintient également un contingent militaire à Djibouti, dont le port sert en outre de base aux opérations maritimes internationales contre la piraterie somalienne dans l'océan Indien.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Niger : un accord avec Areva

 

26 mai, 2014 - BBC Afrique

 

Selon un communiqué officiel, le groupe français Areva a renouvelé son contrat d’exploitation de deux mines d’uranium au Niger par la signature d’un accord avec le gouvernement local après 18 mois de négociations.

 

Le principal point de désaccord entre Niamey et le géant français du nucléaire était l’application d’une loi minière de 2006 portant révision à la hausse de la taxation sur le minerai extrait.

 

Selon le communiqué, cette nouvelle fiscalité sera désormais appliquée aux sociétés Somaïr et Cominak en charge de l'exploitation dans une grande partie du Nord du Niger depuis plusieurs années mais elles seront exemptées de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

 

La fiscalité sur le minerai extrait passe désormais de 5,5 à 12% selon le texte rendu public par les autorités Nigeriennes.

 

Les deux parties respectivement représentées par Luc Oursel, président du directoire d’Areva et Omar Hamidou Tchiana, ministre nigérien des Mines, reconnaissent à cet accord initialement prévu pour dix ans, le côté "équilibré" et l’engagement sur "le long terme" dans "le respect mutuel."

 

Le communiqué a également annoncé que l'exploitation du gisement d'Imouraren à nouveau reportée, "dépendra de l'amélioration des conditions du marché"; les prix actuels de l'uranium ne permettant pas sa rentabilité.

 

Les parties ont décidé de la mise sur pied d’un comité qui devra analyser périodiquement le marché en vue d'établir la possibilité de relancer l’exploitation d’Imouraren.

 

Plusieurs travaux sont envisagés au Niger dans le cadre de cet accord.

 

Il s'agit notamment du financement des travaux de la route dite "de l'uranium" au Nord du pays à hauteur de 59 milliards de FCFA, ainsi qu'un programme de développement agricole pour plus de 12 milliards de FCFA.

 

L’ensemble des sociétés nigériennes liées aux activités d'Areva seront désormais regroupées au sein d’un siège unique que le groupe français s’engage à construire de même qu’il devra privilégier la nomination de "directeurs généraux de nationalité nigérienne" aux conseils d'administration des sociétés Somaïr et Cominak cette année et en 2016.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:55
Le PDG de GE garantit la pérennité d'Alstom en cas de rachat de son pôle énergie

 

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Alstom ne disparaîtra pas si son pôle énergie est racheté par General Electric, a assuré mardi le PDG du conglomérat américain, Jeffrey Immelt, qui a dit réfléchir aussi aux moyens de renforcer les activités de transport du fleuron industriel français.

 

Je tiens à dire maintenant qu'Alstom ne disparaîtra pas, a déclaré M. Immelt lors d'une audition devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

 

Alstom ne sera pas absorbé par GE. Au contraire, les activités regroupées donneraient naissance à un véritable leader mondial dans le domaine de l'énergie, basé en France, a-t-il ajouté.

 

Le dirigeant a estimé qu'un adossement à GE permettrait au fabricant français de turbines électriques de financer des innovations et d'acquérir la taille critique qu'il lui fait actuellement défaut pour répondre à une concurrence internationale accrue dans le secteur de l'énergie, provenant d'Asie notamment.

 

GE a formalisé fin avril une offre de 12,35 milliards d'euros pour reprendre la branche énergie d'Alstom, sur laquelle lorgne également l'industriel allemand Siemens.

 

Le conglomérat américain, qui est implanté de longue date en France où il compte 10.000 employés, a promis d'y augmenter l'emploi et d'y localiser ses centres mondiaux pour ses activités turbine à vapeur, énergie hydraulique, éolien offshore et réseaux électriques, tandis que le centre d'excellence pour les turbines à gaz resterait à Belfort.

 

L'activité de réseaux électriques de GE serait intégrée dans celle d'Alstom, a par ailleurs indiqué Jeffrey Immelt.

 

Dans les transports, GE s'était aussi dit disposé à étudier avec Alstom la possibilité de créer une coentreprise avec son activité mondiale de signalisation. Mais le gouvernement, qui entend peser de tout son poids dans ce dossier qu'il juge stratégique, lui a demandé davantage de garanties sur ces activités, sur lesquelles le groupe français entend se concentrer.

 

Nous réfléchissons actuellement à des modalités qui nous permettraient de faire des propositions à Alstom dans le cadre de cette activité transport, a répondu M. Immelt. Il a évoqué une discussion permanente et constructive avec l'exécutif, qui veut privilégier une alliance à une simple acquisition.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:45
La France va-t-elle caler à Kidal?

 

26 mai 2014 - JDD

 

AUTOUR DU MONDE - Les accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 étaient clairs. C’est à Kidal qu’auraient dû être cantonnés avec leurs armes les combattants touareg du MNLA, en attendant qu’un compromis soit trouvé avec le gouvernement de Bamako sur le degré d’autonomie accordé à cette vaste étendue du nord, aux frontières du Niger et de l’Algérie. Mercredi, après plusieurs jours d’affrontements, le MNLA s’est emparé de la ville. Il y a eu des morts et des prisonniers.

 

En apprenant la nouvelle dans l’avion qui le ramenait d’Alger, Jean-Yves Le Drian a lu sur son téléphone portable l’e-mail que lui envoyait son directeur de cabinet : "IBK nous a dupés." Une formule raccourcie pour rappeler que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, avait juré de ne pas lancer d’offensive sur Kidal et qu’il avait assuré par la suite n’avoir agi qu’en état de légitime défense face au MNLA. Un discours à l’identique de celui des rebelles touareg, qui prétextaient s’être mobilisés dans le seul but de se défendre face aux 1.500 hommes de troupes envoyés par Bamako.

 

"IBK n’aurait jamais dû lancer ses hommes si loin de leur base sur un terrain qu’ils ne connaissent pas pour y affronter des groupes qui s’y battent depuis des générations!", souligne un officiel français proche du dossier. À Paris, on tire de cet épisode deux leçons : la première, c’est qu’il va falloir rester encore un peu plus longtemps. Pas tellement en effectifs, car il ne reste que 1.000 soldats français au Mali sur les 4.500 engagés au plus fort de l’opération Serval. Mais le commandement de la lutte contreterroriste qui devait être déployé à N’Djamena ces jours-ci devra attendre "quelques semaines" que la situation se calme au Mali. Raison pour laquelle la France a salué l’initiative de médiation du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour obtenir un cessez-le-feu entre le pouvoir malien et le MNLA à Kidal.

 

"La mission de la France au Mali est quasiment accomplie"

 

Le président de l’Union africaine avait reçu il y a quinze jours à Nouakchott le ministre français de la Défense et, plus récemment, à Kidal, la France s’est activée grâce à l’appui décisif et des plus discrets de l’ambassadeur français à Bamako, Gilles Huberson, un ancien officier spécialiste du terrorisme. Un diplomate-officier dans la crise Pourquoi pas davantage de visibilité pour la France? "Parce que notre mission au Mali est quasiment accomplie, répond-on au ministère de la Défense. Nous ne sommes plus sur place que pour faire du contre-terrorisme." La deuxième leçon, c’est qu’une solution politique doit désormais devenir la priorité.

 

Jean-Yves Le Drian a été ravi d’apprendre à Alger que les diplomates et militaires algériens souhaitaient rapidement inviter les parties à venir dialoguer. "Mais pas ceux qui refusent l’intégrité du Mali ou les partisans du terrorisme", souligne un ministre algérien au JDD. Il faut faire vite. D’autres foyers brûlent : la Centrafrique, où les ex-Séléka n’ont pas dit leur dernier mot, et la Libye, où la traque lancée contre Mokhtar Belmokhtar par les Français et les Américains continue. Kidal était jusqu’à présent un abcès de fixation. Son éruption doit être soignée sous peine de gangrener l’un des rares succès de la politique étrangère de François Hollande.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:55
La 6ème BLB à la mer ! / Crédtis : SGH Leclerc

La 6ème BLB à la mer ! / Crédtis : SGH Leclerc

 

27/05/2014 ASP FOUQUET -Armée de Terre

 

Du 20 au 23 mai 2014, la 6e brigade légère blindée (6e BLB) a embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude pour l’exercice NARVAL.

 

Objectif : finaliser sa préparation opérationnelle à la conduite d’une mission amphibie.

 

Les militaires de la 6e BLB ont agi directement à partir du BPC. L’état-major a élaboré les ordres amphibies, un élément de la brigade a organisé le mouvement de débarquement et l’organisation des vagues d’assaut. Les hélicoptères ont réalisé leur opération d’appontage. La Marine Nationale et l’armée de Terre continueront à s’entraîner ensemble aux opérations amphibies lors de l’exercice CATAMARAN à l’autonome 2014. 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:55
Maquette Nicetrip vue de face dans la soufflerie S1MA

Maquette Nicetrip vue de face dans la soufflerie S1MA

 

26.05.2014 – Aérodynamique – ONERA

 

Des essais sur une maquette de convertible, c'est-à-dire la configuration aérodynamique d’un avion où les rotors peuvent basculer, viennent de se terminer dans la grande soufflerie ONERA S1MA à Modane.

 

Ces essais réalisés sur une maquette grande échelle s’inscrivent dans le projet européen NICETRIP dont l'objectif est  d’étudier la faisabilité technologique d’un convertible civil. Des projets futurs devront permettre la réalisation d'un démonstrateur de vol en Europe.

 

L'étape essais en soufflerie était indispensable pour l'architecture compliquée de cette configuration à demi-aile basculante et en particulier pour y évaluer le comportement à haute vitesse et dans les phases de basculement du rotor. La soufflerie S1MA par sa taille et sa puissance était particulièrement bien adaptée pour ces essais. Les méthodes de mesure dont dispose l'ONERA ont été pleinement utilisées. Les essais sont complémentaires des activités de simulation numérique en aérodynamique. Ces calculs, réalisés sur la base de la plateforme logiciel elsA de l'Onera, permettent des conceptions nouvelles et d'optimiser les formes des différents éléments constitutifs de l'ensemble (pales des rotors en particulier). Grâce aux essais et aux calculs la validation de l'architecture globale a pu être effectuée.

 

Cette activité a impliqué les industriels Agusta et Eurocopter.

 

Maquette Nicetrip en configuration avion, montée sur dard droit et tripode dans le chariot n°2 de la soufflerie S1MA.

Maquette Nicetrip en configuration avion, montée sur dard droit et tripode dans le chariot n°2 de la soufflerie S1MA.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:45
Sangaris : la maintenance en province

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Déployés du 3 au 18 mai 2014 dans le nord-ouest de la Centrafrique, les éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon », ainsi que le matériel ont été mis à rude épreuve. Les conditions climatiques et l’intensité des opérations ont rappelé l’importance du soutien pour la réussite de la mission.

 

Pour le sergent Christopher, chef des éléments légers d’intervention (ELI) du GTIA « Dragon », son groupe « doit être en mesure de réagir immédiatement face aux pannes ». En liaison permanente avec la chaîne de maintenance opérationnelle du théâtre, « les commandes de pièces sont effectuées au plus vite, dès la fin du diagnostic afin de maintenir la disponibilité technique opérationnelle (DTO) à son plus haut niveau lors d’une opération ».

 

Sous l’autorité du CPCO, c’est toute une chaîne logistique qui est en permanence apte à répondre aux sollicitations du théâtre. Cette chaine mobilise notamment des militaires spécialistes de la maintenance, du soutien technique, des flux logistiques et des acheminements.

 

C’est ainsi que l’ELI a récemment fait livrer par voie aérienne des pièces de rechanges au GTIA « Dragon ». Lors de cette manœuvre, une Gazelle et un Puma du 1er et 3e régiment d’hélicoptères de combat ont déposé à Nana-Bakassa et à Markounda les matériels commandés, directement sur le lieu d’engagement du GTIA « Dragon ». Un câble d’embrayage, des roues de véhicule de l’avant blindé (VAB) : le matériel livré a immédiatement été monté, permettant la poursuite de la mission.

 

Les « maintenanciers » de l’ELI auront travaillé jour et nuit pendant toute la durée de l’engagement du GTIA « Dragon ». Grâce à la manœuvre logistique interarmées combinant les moyens terrestres et aériens, la force Sangaris aura déposé des moyens pour assurer sa mission.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : la maintenance en provinceSangaris : la maintenance en province
Sangaris : la maintenance en province
Sangaris : la maintenance en provinceSangaris : la maintenance en province
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 17:45
Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2014, un hélicoptère Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) a rejoint la flotte aéromobile des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Engagé dans l’opération Serval, au Mali, l’aéronef a été relevé début mai par un hélicoptère Cougar nouvelle génération.

 

Son convoyage a été assuré par le C160 Transall de l’escadron de transport (ET) 88 Larzac depuis Gao au Mali, vers la base de Djibouti. Ce transfert a été réalisé dans le cadre de la relève opérationnelle et selon la logique de bascule d’efforts qui prévaut entre les forces françaises déployées en Afrique. Les FFDj mettent actuellement deux de leurs hélicoptères Puma à disposition de l’opération Sangaris, en République centrafricaine.

 

Pour convoyer par avion cet hélicoptère de près de 5 tonnes, les mécaniciens du peloton de soutien du DETALAT des FFDj ont procédés au démontage minutieux de l’aéronef. La poutre de queue, le MRP (Moyeu Rotor Principal) et la cellule (habitacle et soute) ont été démontées puis chargées, une à une, dans la soute du Transall. Les points sensibles de l’hélicoptère, barque (partie inférieure du Puma) et moteurs notamment, ont fait l’objet d’une attention rigoureuse, car ils ne doivent pas toucher la structure de l’avion pendant le chargement, au risque d’endommager l’un ou l’autre, voire les deux aéronefs.

 

A leurs côtés dans cette manœuvre délicate, les mécaniciens navigants de l’escadron de transport ont apporté leur soutien et leurs savoir-faire sur le chargement et la répartition des parties de l’hélicoptère dans la soute du C160.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:55
Qui pour remplacer le PDG du groupe naval DCNS ?

Le gouvernement cherche un successeur au PDG de DCNS, Patrick Boissier

 

27/05/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Hervé Guillou, un ancien d'Airbus Group (ex-EADS) tiendrait la corde pour succéder à l’actuel PDG de DCNS, Patrick Boissier.

 

Alors que le mandat de Patrick Boissier au conseil d'administration du groupe public DCNS (3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013 pour 13.648 équivalents temps plein) s'achève le 21 décembre 2014, le recrutement de son successeur s'est accéléré ces dernières semaines. C'est un ancien d'Airbus Group, Hervé Guillou, passé par le groupe naval et par la direction générale de l'armement (DGA), qui tiendrait actuellement la corde. L'ancien patron des activités de défense en France d'EADS, puis de la cybersécurité, a même été reçu par le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, qui a également vu Dominique Mockly, directeur exécutif du Business Group Aval (recyclage, valorisation, assainissement, transport) du groupe Areva.

 

D'autre part, Laurent Giovachini, ancien numéro deux de la direction générale de l'armement (DGA) et actuel conseiller du président de Sopra, Pierre Pasquier, a retiré sa candidature tandis que celle du numéro deux de DCNS, Bernard Planchais, a peu de chance. Parallèlement aux grands oraux passés par Hervé Guillou et Dominique Mockly au ministère de l'Economie, le ministère de la Défense a mandaté un cabinet de recrutement, Progress présidé par Alain Prestat, ancien PDG de Thomson Multimedia, pour trouver la perle rare. Une tâche compliquée au regard du salaire proposé : moins de 450.000 euros par an pour un patron d'une entreprise publique.

 

Et Thales ?

 

L'actionnaire privé de DCNS (35 %), Thales a pris la décision, selon nos informations, de ne pas proposer de candidats à la succession de Patrick Boissier, qui se serait bien vu continuer un demi-mandat supplémentaire. Ce qui a bloqué les éventuelles candidatures de Pascale Sourisse, directeur général en charge du développement internationale, et de Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense. Avant la décision de Thales de ne pas proposer de candidats, Pascale Sourisse aurait été approchée par la DGA pour le job. Mais vu le salaire proposé, pas sûr qu'elle se serait lancée....

 

Pourquoi une telle décision de la part de l'électronicien ? Parce que le PDG Jean-Bernard Lévy aurait trouvé maladroit, dans le cadre de la réflexion du ministère de la Défense sur une éventuelle montée de Thales au capital de DCNS, de présenter un candidat à la tête du groupe naval. Par ailleurs, certains observateurs du milieu industriel de la défense estiment que le renoncement de Thales serait la conséquence d'un veto de l'Hôtel de Brienne à sa montée au capital de DCNS avant la fin du quinquennat de François Hollande. A suivre.

 

Chasse aux sorcières ?

 

La succession de Patrick Boissier arrive au plus mauvais moment pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année pourrait être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Et beaucoup craignent enfin que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM.

 

Le groupe naval est actuellement proche d'un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), et en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit). Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France a signé une LoI (Letter of intent), elle attend maintenant la signature de Ryad où des changements au plus haut niveau au sein du ministère de la Défense ont perturbé le processus de ratification.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 15:55
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

27/05/2014, Michel Cabirol – LaTribune

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné son feu vert au lancement d'un appel d'offre pour l'achat d'un drone tactique de nouvelle génération.

 

En pleine guerre entre le ministère de la Défense et de Bercy sur la loi de programmation militaire (LPM), l'Hôtel de Brienne a décidé la semaine dernière lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI) de lancer une procédure d'appel d'offre pour se doter de drones tactiques, selon des sources concordantes. Une décision qui illustre clairement l'urgence de l'acquisition de ces matériels pour remplacer les vieux drones Harfang aujourd'hui à bout de souffle alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian n'avait pas encore gagné son combat budgétaire face à Bercy et Matignon. Un ministre qui avait lui-même pris conscience de l'urgence de livrer les premiers systèmes à l'armée de terre dès 2017 comme cette dernière le souhaitait.

Pourquoi un appel d'offre alors que l'armée de terre avait déjà porté son choix sur le Watchkeeper (Thales) et qu'elle a poussé très loin sa coopération avec son homologue britannique sur ce matériel ? Parce qu'il n'était pas possible pour la direction générale de l'armement (DGA) de passer un contrat de gré à gré avec le groupe électronique en dépit d'une étude très poussée des juristes de Thales et du ministère de la Défense pour éviter un appel d'offre. Au grand dam de l'armée de terre qui veut absolument le Watcheeper et qui trouve cette décision frileuse. Cette procédure pourrait en tout cas éviter in fine tout recours juridique d'un groupe concurrent et repousser la livraison au-delà de 2017 des premiers drones.

C'est donc contraint que le ministère a donné son feu vert à cette procédure qui devrait donner sa chance (?) au Patroller de Sagem (groupe Safran) et à des drones étrangers. Chez Thales, on reste confiant mais prudent sur l'issue de cette compétition. "Si on joue parfaitement le jeu sans excès de confiance, cela devrait passer pour le Watchkeeper", explique-t-on au sein du groupe.

 

Le seul drone à voler dans le ciel britannique

Début octobre 2013, Thales UK, maître d'œuvre du programme Watchkeeper, a annoncé l'obtention d'un certificat STDA (Statement of Type Design Assurance) délivré par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni pour le Watchkeeper en vue d'intégrer ce drone dans le trafic aérien civil. "Cela sous-tend la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde", avait alors expliqué Thales dans un communiqué publié le 7 octobre.

Puis début mars, le ministère de la Défense britannique (MoD) et l'Autorité de l'aviation militaire (MAA) ont autorisé la mise en service du système développé par Thales pour l'armée britannique. Watchkeeper est certifié au même niveau de sécurité que les avions pilotés, avait assuré Thales dans un communiqué. Selon le groupe d'électronique, Watchkeeper est "le seul de sa catégorie à avoir la permission de voler dans l'espace aérien britannique".

Pour développer Watchkeeper, Thales a bénéficié d'une aide importante sur toute la chaîne de production, notamment de la part d'UAV Tactical Systems Limited (U-TacS), coentreprise entre Thales et Elbit Systems créée lors de l'attribution formelle du contrat en août 2005. Un drone tactique est un système mobile de taille moyenne développé pour le renseignement, la surveillance, l'acquisition et la reconnaissance de cibles en appui des forces au niveau d'une brigade et de niveaux inférieurs.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
SNLE dans la rade de L'ile Longue – photo  Alain Monot Marine nationale

SNLE dans la rade de L'ile Longue – photo Alain Monot Marine nationale

 

27/05/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

La technologie permettra bientôt de détecter les réacteurs nucléaires. Quand ? C'est toute la question, cruciale pour l'avenir de la dissuasion.


 

Le prochain débat sur les affaires militaires françaises concernera les forces nucléaires stratégiques. Les discussions sur leur modernisation ont déjà commencé en coulisse. Elles portent notamment sur la poursuite du programme de simulation des essais à l'aide du laser mégajoule et sur la modernisation du missile ASMP-A emporté par les Rafale dans leur mission nucléaire. La construction du premier sous-marin nucléaire lanceurs d'engins (SNLE) de troisième génération est envisagée à partir de 2020, et à la même époque, les actuels missiles M-51 seront rénovés pour emporter un troisième étage plus lourd, permettant une portée plus longue.

Un rapport sénatorial de juillet 2012 expliquait que "les options possibles pour les missiles des années 2050-2060 devraient donc être étudiées avant de figer l'architecture du SNLE de troisième génération (SNLE 3G) vers 2015". En décembre dernier, la loi de programmation militaire précisait que celle-ci serait le cadre "du lancement des travaux d'élaboration du sous-marin nucléaire lanceur d'engins de troisième génération et du lancement du développement de la future version du missile M 51 (M 51.3)". À ce jour, les vulnérabilités les plus connues des sous-marins concernent leur détection acoustique, que l'on "évite en rendant les sous-marins de plus en plus discrets".

 

Vulnérabilité de l'arme "ultime" ?

Or, le délégué général pour l'armement (DGA), l'ingénieur général Laurent Collet-Billon, a fait état le 30 avril, en termes sibyllins, d'une percée technologique qui pourrait changer la donne. Auditionné par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, il a levé le voile sur un secret jusqu'alors bien gardé : "Les particules émises en nombre ridiculement faible par les réacteurs nucléaires embarqués seront peut-être un jour détectables dans les conditions tactiques." En d'autres termes, quand ils se trouvent dans les abysses, les SNLE ne jouiraient plus de cet avantage crucial de l'invisibilité, donc de l'invulnérabilité qui est leur meilleure protection. Une perspective d'autant plus inquiétante que la technostructure politico-militaire française envisage sérieusement de supprimer la composante aéroportée pour faire reposer la stratégie de dissuasion sur les seuls sous-marins. De la triade stratégique de naguère, qui comptait aussi les missiles du plateau d'Albion, la dissuasion passerait dans cette hypothèse à une composante unique : les sous-marins.

Sauf qu'il y a un problème, que Laurent Collet-Billon n'a pas évoqué par hasard. Il a choisi de lever, pour les députés, un coin du voile qui recouvre la possible détection de particules connues depuis les années 1930, les antineutrinos. Les réactions nucléaires dans un réacteur en produisent des milliards, la particularité de ces antineutrinos étant que rien ne peut les arrêter. Ni l'eau ni la roche, rien. Mais il était jusqu'à présent quasi impossible de les détecter. Or, des progrès récents permettent d'envisager ce repérage des antineutrinos, à tel point que l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) a lancé voilà dix ans des études visant à la mise au point de méthodes de détection à distance de l'activité d'un réacteur nucléaire. Et les travaux progressent vite, y compris en France. On mesure le progrès qu'une telle avancée permettrait, en rendant possible, par exemple, le contrôle d'une activité illicite. Ou des déplacements d'un sous-marin en plongée.

 

Pas de conséquence durant le siècle à venir

Pour étudier ces particules, le Commissariat à l'énergie atomique a lancé en 2009 l'expérience Double Chooz, installée à proximité de la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes). Il s'agit d'un programme scientifique qui pèche par les dimensions énormes du détecteur, comparables à celles d'un petit immeuble. Les amateurs liront avec intérêt la thèse du chercheur Antoine Collin sur le sujet. En juillet 2013, une autre expérience de taille beaucoup plus modeste a donné ses premiers résultats. Installé à Saclay, dans la région parisienne, le détecteur Nucifer a été développé par le CEA, le CNRS et le Max Planck Institut für Kernphysik pour évaluer la pertinence d'un détecteur d'antineutrinos de petite taille et bon marché pour une application éventuelle à la non-prolifération. Pour cet expert en la matière que nous avons consulté : "Cet outil est conçu pour prendre les proliférants la main dans le sac." Et les sous-marins nucléaires en plongée ?

La question ne consiste plus aujourd'hui à savoir s'il sera possible de les détecter, mais quand. À la marine nationale, où le sujet est sous le boisseau, on estime que "cette question n'est pas d'actualité et n'aura pas de conséquence opérationnelle durant le siècle à venir". Mais les Français préparant aujourd'hui la force de dissuasion nucléaire qui sera en oeuvre dans une quarantaine d'années, cette interrogation sur la vulnérabilité de l'arme "ultime" de l'arsenal français est on ne peut plus légitime. Sur son site web, le labo APC de l'université Paris-Diderot/CNRS explique : "La détection des antineutrinos par les moyens développés par les physiciens ouvre des perspectives plus vastes. Ainsi, il est possible, en y mettant les moyens, de détecter des sous-marins (nucléaires s'entend) dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres autour de points sensibles. La forme du signal renseigne sur sa vitesse et sa distance."

 

Un détecteur de la taille d'un iceberg

Les réserves et les conditions mises par Laurent Collet-Billon au succès éventuel de tels moyens de détection ne sont pas des formules oratoires. À ce stade, il est encore bien tôt pour envisager - au moins en France - une détection des submersibles. Un bon connaisseur du dossier nous a expliqué que "détecter un sous-marin sera possible un jour si le détecteur se trouve à moins d'un kilomètre du navire. Et il faudra que ce détecteur contienne mille tonnes de matière sensible. Dans l'absolu, c'est possible. Dans l'immédiat, certainement pas !"

À l'état-major de la marine, on confirme n'avoir "aucune inquiétude sur la sécurité des sous-marins nucléaires, y compris ceux de l'avenir. Un détecteur pourrait éventuellement fonctionner avec une installation fixe, mais les réacteurs du sous-marin sont mobiles, beaucoup moins puissants que ceux d'une centrale à terre tout en n'utilisant qu'une petite partie de leur capacité. Nous estimons que le jour où l'on pourra remorquer sur la mer un détecteur de la taille d'un iceberg, il sera temps d'évoquer la question !"

Une chose est sûre : à ce stade, nous n'avons rencontré au cours de notre enquête que de très rares interlocuteurs connaissant et acceptant de discuter de ce sujet. Dans le monde politique, cette question n'a jamais été abordée dans un rapport parlementaire, et aucun membre de l'exécutif n'a jamais évoqué cette question pourtant cruciale pour l'avenir de la dissuasion.

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