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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
Prix de l’audace 2014 : Interview du lauréat DGA pour son innovation sur la bombe BLU-111


28/05/2014 DGA

 

Pierre-Henri Papelard est le lauréat du prix de l’Audace 2014 pour la direction générale de l’armement (DGA). Cet ingénieur navigant d’essais à la DGA est récompensé pour son innovation : les platines de protection de BLU-111 sous tribombe (PPBT). Des pièces développées spécialement pour permettre l’emploi de ce type d’armement sur le Rafale Marine. Interview.

 

Pouvez-vous nous présenter votre innovation ?

Les platines de protection de BLU-111 sous tribombe (PPBT) sont des cales de protection qui permettent d’assurer l’emport de la bombe BLU-111 sous le Rafale Marine. Les essais conduits avec ce corps de bombe n’avaient pas donné satisfaction jusqu’à maintenant. Les interfaces mécaniques abîmaient le revêtement de la bombe et ne permettaient pas de tenir le serrage sur cet avion. Cette invention a le mérite de régler ces deux problèmes. En effet, grâce à elle, les corps de bombes BLU-111 peuvent dorénavant être employés sur le Rafale Marine. Les pièces vont, de par leurs formes, répartir l’effort de serrage sur la bombe et le revêtement de celle-ci ne sera plus détérioré.

 

Comment vous est venue cette idée ?

C’est un sujet qui ne date pas d’hier mais qui était resté au point mort. Cela faisait des années que ces problèmes de détérioration du revêtement et de perte de serrage étaient évoqués mais ça n’avançait pas... J’ai donc décidé de me pencher sur la question.

 

Quelles ont été les différentes étapes du projet ?

Les premières réflexions remontent à janvier 2013 avec un premier dessin et un premier prototype mis au point avec les chaudronniers du bureau d’études. La mission innovation participative (MIP), intéressée par le projet, a accepté de le financer à hauteur de 25 000 €. Nous avons pu, grâce à ce soutien, réaliser des pièces conformes aux process de construction aéronautique. Nous avons fabriqué un premier jeu sur une bombe pour l’embarquer sur un Rafale Marine. Nous avons ensuite procédé à des essais au sol au premier semestre 2013, puis des essais en vol en juillet et septembre de la même année. Ils ont donné entière satisfaction. C’est à ce moment-là que nous avons saisi la dimension prometteuse du projet.

Nous avons décidé d’aller plus loin dans les essais et de fabriquer 4 jeux supplémentaires améliorés. Des essais ont eu lieu en janvier 2014 avec la réalisation d’un tir d’essais sous Rafale. Puis, en avril 2014, nous avons procédé à des essais en vol d’appontage et de catapultage pour vérifier que le système fonctionnait à partir du porte-avions Charles-de-Gaulle, base opérationnelle à partir de laquelle cette munition est employée.

 

Est-ce-la première fois que vous développez un matériel pour la DGA ?

Non ! En principe dans nos métiers, nous ne concevons pas de matériel d’armement. Nous faisons de la qualification de matériel d’armement pour savoir s’il est apte ou non à l’emploi par les armées, ou alors nous gérons la mise à disposition de moyens pour des essais industriels. À force de tester ces équipements, notre avis d’expert nous pousse à trouver des solutions quand nous constatons qu’ils ne sont pas aptes. C’était déjà le cas pour les conduits des bombes GBU-49 sur Mirage 2000D qui sont spécifiques à la France, qui sont en service aujourd’hui et qui ont été développée sur le site de DGA Essais en vol site de Cazaux par les mêmes personnels.

 

Vous avez reçu le 28 mai le prix de l’Audace, que ressentez-vous ?

Je suis fier, même si au départ je n’étais pas au courant qu’il y avait un prix en jeu ! Et je serai content de renouveler l’expérience. C’est très enrichissant de développer des innovations. Au-delà du fait de recevoir un prix, là où je suis surtout satisfait, c’est d’avoir trouvé une solution à un problème.

 

Un mot, pour finir, sur l’évolution de cette invention ?

Ces essais marquent une étape importante dans les levées de risques nécessaires avant la mise en série de cet équipement qui permettra au Rafale de conserver sa capacité « bombe emploi général ». Depuis, la DGA est d’ailleurs en train de passer un marché avec un fabricant pour réaliser des pièces en série. En principe, d’ici à fin 2014, le matériel sera produit en série.

Le prix de l’Audace, c’est quoi ?

La 11ecérémonie du prix de l’Audace 2014 s'est déroulée le 28 mai à l’École militaire à Paris. Ce prix est décerné tous les deux ans par la fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque. C’est la mission innovation participative qui assure l’organisation de la remise de ce prix. Son objectif ? Récompenser les projets innovants destinés aux forces armées françaises. Ces inventions distinguées aboutissent ensuite au développement de solutions concrètes répondant à un besoin opérationnel.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
1997 - Nacelle Escape

1997 - Nacelle Escape


28/05/2014 DGA

 

Une nacelle de récupération déployable depuis un hélicoptère, un simulateur de vol conçu à partir de déchets, un détecteur pour le contrôle magnétique des plongeurs démineurs ou encore un guide médical illustré… La mission innovation participative (MIP) en a vu passer des projets depuis sa création il y a 25 ans ! Depuis 1988, ce sont ainsi près d’un millier d’innovateurs, hommes et femmes du ministère de la Défense, qui ont été soutenus pour transformer leurs idées en matériels d’avenir. Coup de projecteur sur 4 innovations qui ont marqué leur temps et sont toujours d’actualité.

1997 - Nacelle Escape : le meilleur moyen pour sauver des vies 
 
Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

ESCAPE : Késako ? C’est une nacelle de récupération déployable depuis un hélicoptère. Réalisé par le capitaine Jean-François Tardy du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, cette invention pour laquelle la MIP a accordé un soutien financier à hauteur de 74 000 € en 1997 puis 90 000 € en 2003, a reçu le prix de l’Audace en 2000. Le principe est simple : la nacelle est lancée repliée de l’hélicoptère. La descente et l’ouverture sont contrôlées par un système de freins positionnés dans l’hélicoptère. L’ouverture de la nacelle peut être commandée à n’importe quel moment de la descente ou une fois la nacelle au sol. Le temps de mise en œuvre (largage et ouverture) est inférieur à 10 secondes. Ce matériel permet le sauvetage d’urgence de personnels menacés par les flammes, de personnes blessées et d’emporter du matériel. La nacelle permet ainsi la récupération - en une seule rotation et en moins de 5 minutes - de 10 personnes et/ou deux brancards. Au total, ce type de matériel possède une capacité d’emport jusqu’à 1,5 tonnes de personnels et/ou de matériels. Son double défi : accroître les performances des opérations de sauvetage tout en maintenant voire augmentant les conditions de sécurité des secouristes  et des secourus. Pari réussi puisque aujourd’hui cette innovation est commercialisée et utilisée opérationnellement depuis des années et s’adresse aussi bien aux secteurs militaires que civils.

2009 - Avec Matrack, dehors les mauvaises ondes !

 

Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

Inutile de le préciser, le déminage sous-marin est une tâche particulièrement délicate ! Et dans le domaine, toute idée pour sécuriser la mission est la bienvenue. Partant de ces multiples expériences et constatations, Thierry Vaillant, ingénieur à DGA Techniques navales à Brest, a mis au point un détecteur pour le contrôle magnétique des plongeurs démineurs. En effet, toute fuite d’onde magnétique provenant de leur équipement peut potentiellement déclencher la charge explosive à neutraliser. Grâce à cette innovation, Matrack (magnetic anomaly tracker), le contrôle est réalisé directement sur le plongeur juste avant l’intervention et son entrée dans l’eau.

Avec ses 25 petits centimètres, Matrack a donc révolutionné la détection des ondes indésirables. Facilement maniable et transportable, cet appareil répond à la fois aux normes françaises et à celles de l’OTAN, et remporte un franc succès. Et tout a démarré en 2009, lorsque Thierry Vaillant s’est vu alloué un budget de 90 000 € par la MIP. Un soutien financier qui a permis à son inventeur de concevoir, avec le concours d’une PME brestoise, un prototype. Projet largement plébiscité puisque Matrack a remporté le prix de l’Audace 2010 et est depuis fabriqué en série pour devenir un incontournable pour les équipes de déminage sous-marin. Les unités françaises s’en sont équipées à partir de 2013 et les armées étrangères pourraient bientôt en faire de même. Une histoire à suivre.

2011 - Le simulateur de vol 100% écolo
 
Innovation participative : 25 ans de « success stories »…

 

Dans l’aéronautique non plus, les enjeux de développement durable ne sont pas tombés dans les oubliettes... Pour preuve, un simulateur de vol d’avion Cap 10 a été entièrement conçu à partir de matériels de récupération et de déchets. Développé par les seconds maîtres Valentin Azzopardi et Cédric Balourdet de la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, le dit engin est destiné aux entraînements des élèves officiers pilotes de l’aéronautique navale. En 2011, la MIP, intéressée par le projet, a souhaité y allouer un budget de 3 000 €. Pour réaliser leur innovation, les deux techniciens aéronautiques ont eu l’idée de récupérer du matériel ancien - des pièces déclassées d’avions et d’hélicoptères - et de l’associer à des technologies modernes. Résultat : un simulateur de vol fiable, fonctionnel et écolo totalisant plus de 1 000 heures de fonctionnement. Le tout à moindre frais puisque le coût de conception de ce simulateur de vol est de 1 800 €.

2012 - Soins en opérations extérieures : un AMI qui vous veut du bien

Autre innovation marquante portée par la MIP : l’aide médicale illustrée. Tellement simple que personne n’y avait pensé… et il y a fort à parier que les équipes médicales en OPEX ne pourront bientôt plus s’en passer ! Conçu par le lieutenant médecin Julie Saulnier de l’hôpital d’instruction des armées à Laveran (service de santé des armées), ce livret petit format d’une soixantaine de pages permet de dialoguer avec un patient non-francophone. Un échange souvent indispensable ne serait-ce que pour établir un diagnostic… Le principe qu’a mis en place le Dr Saulnier est enfantin : il suffit au patient de choisir l’illustration qui correspond à ses symptômes. Reste au médecin d’établir le diagnostic clinique. Cet outil futé, pratique et peu encombrant, peut se glisser dans une poche de treillis de médecin d’unité ou de tout personnel paramédical. Présenté à la MIP en 2012, c’est avec un budget de seulement 4 000 € que le prototype a été élaboré. Ce guide médical illustré a été sélectionné pour concourir au prix de l’Audace 2014 pour le compte de l’état-major des armées (EMA). Il est certainement promis à un brillant avenir…

Le recueil de 25 ans d'innovation participative au ministère de la Défense

A l'occasion des 25 ans de la mission innovation participative, un recueil a été édité dans lequel de nombreuses innovations. Il n’a pas vocation à présenter tous les projets soutenus, il donne un aperçu de la diversité des innovations issues des personnels du ministère de la Défense et de la gendarmerie. > Télécharger le recueil (PDF 1,5 Mo)

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
Innovation participative : des hommes et des idées

 

28/05/2014 DGA

 

Tente de secours en haute montagne, attelle réfrigérée, système d’évitement de collision en vol pour les drones… Les personnels de la Défense ont de la suite dans les idées ! Depuis 25 ans, le ministère les soutient à travers la mission innovation participative (MIP). Chaque année, ce sont environ 1,5 millions d’euros qui sont investis dans ces projets directement nés du terrain. 

 

« Qui n'a jamais commis d'erreurs n'a jamais tenté d'innover. » Une maxime signée Albert Einstein que Pierre Schanne, chef de la mission innovation participative (MIP) au sein du ministère de la Défense, reprend bien volontiers ! En 25 ans d’existence, la MIP a donné un coup de pouce à près de 1 600 innovateurs de tous horizons confondus (militaires, civils, cadres, techniciens…) et a permis à  620 projets de se concrétiser sous forme de prototypes. « Toutes ces bonnes idées ont un point commun : elles viennent du terrain et sont audacieuses  et c’est là toute leur richesse », note Pierre Schanne.

 

De l’imagination avant tout 

Et c’est justement la singularité de cette mission qui soutient des projets issus directement des personnels de la Défense. « Nombre de ces idées ont germé lors d’opérations extérieures, en Afghanistan ou au Mali par exemple, au contact de la réalité du terrain. Face à un adversaire imaginatif, il faut l’être encore plus et toute innovation devient un atout », explique le chef de la MIP.

Mais les militaires en opération n’ont pas l’exclusivité en termes d’innovation. Les personnels issus de l’administration, de l’expertise ou du soutien sont également à l’origine de nombreux projets. « Équipement des forces, outils de gestion, moyens de formation… l’essentiel étant que ces innovations améliorent les capacités opérationnelles, les conditions de travail, la sécurité, l’efficience au quotidien... C’est un peu le principe des boîtes à idées nées il y a un siècle. Aujourd’hui toute grande entité qui vise l’excellence doit savoir écouter ses personnels et susciter leur créativité », résume Pierre Schanne.

 

Une grande communauté d’innovateurs

Basée à Balard à Paris et composée de cinq personnes, la MIP étudie donc en détail chaque année les projets qui lui sont présentés spontanément par les personnels de de l’état-major des armées (EMA), la direction générale de l’armement (DGA), du secrétariat général pour l’administration (SGA), de la marine nationale, de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la gendarmerie pour en retenir une cinquantaine. Ensuite, tout s’accélère pour les innovateurs puisqu’ils auront environ 18 mois pour réaliser leurs prototypes ! « Notre soutien est financier, mais pas uniquement, nous les mettons aussi en relation avec des des experts du ministère lorsqu’ils ont besoin d’un appui technique, administratif ou juridique. L’idée étant de créer un réseau d’innovateurs impliqués et s’enrichissant mutuellement. »

L’objectif in fine : que les prototypes se transforment en séries utilisées par les forces, voire commercialisées. De nombreuses collaborations naissent ainsi entre les innovateurs et les entreprises du tissu industriel français. Lorsque l’innovation est prometteuse, un projet RAPID peut être proposé. « Notre objectif est en effet de créer des passerelles entre les projets MIP et les projets de type RAPID pour accélérer la transformation des idées en matériels commercialisables, aussi bien pour la Défense que pour le monde civil », insiste Pierre Schanne.

 

Changer sa vie, sauver des vies

La commercialisation de ces innovations participatives ? Destin qu’ont connu plusieurs d’entre elles. « Par exemple, Matrack, lauréat du prix de l’Audace 2010. Un capteur qui équipe désormais les plongeurs démineurs en France et sans doute bientôt à l’étranger. » Cette innovation qui permet de détecter les anomalies magnétiques pouvant causer le déclenchement d’une mine est due à Thierry Vaillant, technicien à DGA Techniques navales. Elle s’inscrit dans le champ de la préservation de la vie du militaire, domaine qui a toujours suscité beaucoup de projets d’innovation participative. « J’ai un grand respect et une profonde admiration pour ces personnels qui présentent des projets d’apparence simple mais à l’efficacité indéniable, notamment lorsqu’il s’agit de préserver la vie. Et pourtant cette préoccupation n’est pas dans leur mission ! », indique Pierre Schanne.

Et il avoue, parmi ses « coups de cœur », le projet de l’attelle réfrigérée. Une innovation qui a pour but de conserver un membre amputé ou partiellement amputé jusqu’à l’opération chirurgicale. Son créateur : le maître Jean-Michel Raynal, marin-pompier à Brest, qui a décidé d’agir après un accident de la route dont il a été témoin.

Vous l’aurez compris, des avancées majeures - parfois peu coûteuses et toujours astucieuses - qui répondent vraiment aux besoins des professionnels que sont les hommes et les femmes de la Défense. «  C’est un véritable atout pour le ministère d’avoir en son sein cette communauté d’innovateurs, et cette intelligence collective concourt à créer du lien entre les personnels.» De quoi motiver et fidéliser les équipes et apporter au ministère l’occasion de rayonner bien au-delà de son périmètre Défense. 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
Raid commandos pour le 3e RG

Raid commandos pour le 3e RG / Crédits : 3e RG

 

28/05/2014 J. SEVERIN  Armée de Terre

 

Du 26 au 28 mai 2014, le 3e régiment du génie a réalisé un exercice d’aguerrissement, entre Charleville-Mézières et Sedan.

 

600 acteurs sur le terrain, répartis en 3 compagnies de combat, appui, plastron et PC régimentaire. Deux aéronefs « gazelle » du  3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain, ont également été réquisitionnés pour l’occasion.

 

L’exercice WOINIC II fait suite à celui déjà réalisé en 2013, dans l’optique d’aguerrir les combattants. Lors de la précédente édition, les sapeurs devaient effectuer une marche d’exfiltration de 80 kilomètres, en groupes, sans se faire détecter par l’ennemi.

 

Cette année, l’exercice est joué au niveau compagnie et s’appuie sur la mise en œuvre des techniques commandos. C’est en rase campagne que se situaient les différents objectifs : prendre un pont, récupérer un village aux mains de l’ennemi et lui tendre une embuscade.

 

Un exercice d’enseignement complet, puisque celui-ci a nécessité le déploiement des composantes opérationnelles, logistiques, sanitaires, mais aussi de renseignements.

 

Un entraînement dans le cadre de la préparation aux futures projections du régiment, en République Centrafricaine, à Djibouti, en République de Côte d’Ivoire ou encore en Polynésie Française.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Serval : point de situation du mercredi 28 mai

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 65 sorties, dont une quarantaine dédiées aux missions de transport. Une dizaine de sorties ont été réalisées par les avions de chasse et une quinzaine de sorties ont été dédiées aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

A Kidal, la journée du 21 mai a été marquée par des combats entre des unités des forces armées maliennes (FAMa) et les groupes armés touaregs.

 

Pour les forces françaises, ces évènements ont conduit au report de la bascule du PC de Serval vers N’Djamena. Par ailleurs, afin de faciliter les actions de relève de la force Serval qui étaient en cours, un détachement de la force Licorne en provenance d’Abidjan a été déployé au Mali.

 

La relève entre les mandats Serval 3 et Serval 4 s’est effectuée conformément à la planification le 26 mai. Le GT-Vercors, armé par la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne, a cédé la place à Gao au nouveau GT-DIO, armé principalement par la 2e Brigade Blindée.

 

Le GT-DIO tire son nom du Général Louis Dio qui a été le 1er chef de corps du Régiment de marche du Tchad, créé en 1943. Il était présent sur les rangs lors du serment de Koufra prononcé par le Maréchal Leclerc.

 

Le 7e BCA et le 4e RCH, qui armaient les compagnies de combat du GT Vercors, ont été respectivement relevées par le RMT et le 12e RC.

 

Les cinq DLAO ont eux aussi effectué leur relève sur leur site respectif : à Tessalit, le DLAO 1 armé par la 27e BIM a été relevé par le 40e RA, et le DLAO 5 armé par le CPA a été relevé par le CPA 30 et des renforts ; à Kidal, le DLAO 2 armé par GCM de la 27e BIM a été relevé par le 1er RI ; à Ansongo le DLAO 3 armé par la 27e BIM a été relevé par le 1er REC ; enfin à Tombouctou le DLAO 4 armé par le 1er RA et le 4e RD a été relevé par le 16e BC.

 

Les éléments d’appui ont également été relevés. Le 2e REG a ainsi cédé sa place au 13e RG.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du mercredi 28 maiServal : point de situation du mercredi 28 maiServal : point de situation du mercredi 28 mai
Serval : point de situation du mercredi 28 mai
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 22 au 27 mai 2014.

 

La force Sangaris est déployée à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, dans l’Ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA Dragon, et dans l’Est, de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion. La semaine a été marquée par la visite du général d'armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, les 26 et 27 mai.

 

A Bangui, le calme qui prévaut depuis plusieurs semaines dans la capitale demeure fragile. Quelques tensions sont en effet réapparues dans le 3èmearrondissement. Ces incidents ont nécessité une action coordonnée entre l’EUFOR-RCA et Sangaris. Cela n’a pas entaché la poursuite de la reprise économique, puisque la totalité des centres de santé sont toujours ouverts (33), 24 marchés sont actifs et les écoles continuent d’ouvrir leurs portes (79). Le 26 mai, le détachement de gendarmes français a intégré l’EUFOR-RCA.

 

Dans l’ouest, le GTIA Dragon continue d’assurer la sécurisation de la main supply road(MSR). Leurs patrouilles quotidiennes permettent d’afficher la présence de la force et de rassurer les populations. Quelques incidents isolés ont été reportés, mais ces derniers n’entravent pas la circulation sur la MSR. Cette semaine, près de 300 véhicules, dont 220 poids lourds, sont entrés dans le pays. La moitié d’entre eux n’ont pas demandé d’escorte par la MISCA ou Sangaris.

 

Dans l’est,la ville de Bambari a été le théâtre d’une épreuve de force liée au refus de l’application des mesures de confiance, les 22 et 24 mai. Les 21 et 23 mai, le GTIA Scorpion, dont le poste de commandement est installé à Bambari depuis près d’un mois, a été pris à partie par une foule instrumentalisée et par des individus armés. A son contact, les hommes du GTIA ont fait preuve d’une grande maitrise de la force, refusant d’entrer dans le piège de l’affrontement qui leur était tendu.

 

Le 24 mai, une vingtaine d’hommes à bord de trois pick-up armés ont lancé une attaque délibérée sur une position de Scorpion située à l’ouest de la ville. L’intensité des combats a nécessité de recourir à des tirs de mortier et d’un missile HOT à partir d’une Gazelle.

 

A chaque fois, Scorpion a maintenu le contact avec les autorités locales pour expliquer l’action de Sangaris et les impliquer dans la stabilisation des relations intercommunautaires. Ces évènements ont trouvé un écho à Bria, où les unités déployées ont observé un regain de tension, sans incident particulier.

Sangaris : point de situation du 28 mai 2014Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
Sangaris : point de situation du 28 mai 2014
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:30
Exercice aéro-maritime franco-égyptien CLEOPATRA 2014 - photo Marine nationale

Exercice aéro-maritime franco-égyptien CLEOPATRA 2014 - photo Marine nationale


28/05/2014 Marine Nationale

 

Depuis le 26 mai et jusqu’au 4 juin 2014, la France accueille la 12ème édition de l’exercice bisannuel CLEOPATRA. Cet exercice de haut niveau met en œuvre frégates, ravitailleurs, avions de patrouille maritime, sous-marin et hélicoptères de la Marine nationale et de la Marine égyptienne. 

 

Cinq bâtiments de la Marine égyptienne ont accosté dans la base navale de Toulon lundi 26 mai (frégates Alexandria et Rashied, patrouilleurs 6 octobre et 25 avril et ravitailleur Shalatien), marquant la première phase de l’exercice qui se déroulera à terre. 

 

Au cours de la phase à la mer, des exercices d’une difficulté croissante seront conduits, mettant en œuvre un large spectre de capacités des deux marines : investigation de navires, tirs, exercice de défense aérienne avec mise en œuvre d’aéronefs, ou encore exercice de lutte sous la mer avec la participation d’un sous-marin d’attaque. La Marine nationale sera représentée avec la frégate anti sous marine Montcalm, qui aura le commandement tactique de l’exercice. La frégate Courbet, le patrouilleur de haute-mer Commandant Bouan et le bâtiment de ravitaillement Marne participeront également à l’exercice

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:55
Dijon, carrefour d’unités et d’entreprises

Atelier d’optronique de « Sagem Defense Security »

 

28/05/2014 Sources : DPSD

 

Le poste de Dijon à un carrefour d’unités militaires et d’entreprises de défense

 

Situé en plein centre de la capitale régionale, le poste PSD de Dijon a une zone de responsabilité couvrant l’ensemble de la Bourgogne…

 

Classée au 1er rang en tant que carrefour pour son réseau routier, fluvial et ferroviaire et au 6ème rang des régions françaises pour sa superficie, la Bourgogne est composée des départements de la Cote d’Or, de l’Yonne, de la Nièvre et de la Saône et Loire et se distingue comme étant une région de contact et de passage entre la région parisienne, le couloir rhodanien, la région Centre, la région Auvergne, la Franche Comté et la Champagne.

 

Subordonné à la direction zonale de Metz, le PPSD de Dijon rayonne ainsi sur une trentaine d’implantations militaires telles que la base aérienne 102, le lycée militaire d’Autun, la BPIA (base pétrolière interarmées du service des essences des armées - SEA) de Chalon sur Saône et le 511ème RT (régiment du train) d’Auxonne.

 

Les principales thématiques suivies par le poste restent avant tout liées à la subversion externe.

 

 

En outre, la région se démarque par son dynamisme industriel et économique et le poste est donc amené à suivre une vingtaine d’entreprises à temps complet.

 

Le panorama des sociétés va de la sidérurgie lourde à la réalisation d’aciers spéciaux, ou de turbines de sous-marins, à des prestataires de services ainsi que des sociétés aux technologies innovantes (optronique, robotique, informatique). La région possède ainsi un potentiel technologique, tant en production qu’en Recherche & Développement (les ISD réalisent des sensibilisations, apporte leur conseil et leur expertise etc.). En effet, pour beaucoup d’entreprises au rayonnement international et disposant de nombreux contrats avec l’étranger, les tentatives de prédation sont nombreuses…

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:50
Le général de Villiers participe aux comités militaires de l’UE et de l’OTAN

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Les 20 et 21 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) a participé pour la première fois aux réunions des chefs d’état-major de l’Union européenne et de l’OTAN, qui se déroulent régulièrement à Bruxelles.

 

Le comité militaire de l’Union européenne (CMUE) est une enceinte de consultation et de coopération militaire entre les Etats membres de l’Union européenne. Les chefs d’état-major des armées de chacun des pays membres s'y retrouvent pour étudier les questions relevant du domaine de la prévention des conflits et de la gestion des crises. Le 20 mai, leurs discussions ont ainsi  porté sur les opérations militaires et civiles en cours de l’Union européenne, sur les suites du sommet européen de décembre 2013, ainsi que sur la situation en Ukraine.

 

Le lendemain, lors de la 168ème réunion du comité militaire en session des chefs d’état-major de la défense (CEMD) de l’OTAN, le CEMA a pris part aux échanges qui étaient principalement centrés sur les opérations de l’OTAN et la préparation du sommet de Newport en 2014. La situation en Ukraine et les mesures de réassurances mises en œuvre par l’Alliance ont également été au centre des discussions. À cette occasion, le général de Villiers a retrouvé le général d’armée aérienne américain Philip Mark Breedlove, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), ainsi que le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié Transformation (ACT), deux officiers généreux qu''il avait reçu quelques semaines auparavant pour   partager avec eux son appréciation de la situation sécuritaire.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 mai 2014, l’équipe TACP (Tactical air control party) du détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) n°4 basé à Tombouctou a mené une instruction sur la création d’une zone de poser d’hélicoptère (ZPH) au profit du bataillon burkinabè de la MINUSMA.

 

Appuyé par le FAC (Forward Air Controller) de l’équipe TACP, le chef de mission burkinabè a étudié la cartographie et pris en compte les différents facteurs environnementaux et tactiques afin de déterminer la zone la plus propice au décollage et à l’atterrissage d’un hélicoptère de manœuvre.

 

Une fois la ZPH balisée et sécurisée, un hélicoptère MI-8 de la MINUSMA s’est annoncé par radio pour la validation pratique de la zone. L’échange radio en anglais entre le chef de section burkinabè et le pilote s’est parfaitement déroulé, sous l’expertise du FAC du DLAO 4. L’hélicoptère a pu se poser et redécoller sans difficulté.

 

Le désert malien est connu pour ses élongations et la mauvaise praticabilité de ses pistes. Savoir créer une ZPH de circonstance est donc nécessaire, notamment en cas d’urgence médicale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabèMali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est rendu en visite officielle au Tchad.

 

Cette visite a été marquée par une série d’entretiens destinés à prolonger la dynamique de coopération militaire bilatérale entre le Tchad et la France. 

 

Les discussions ont porté sur l'installation prochaine à N’Djamena du poste de commandement des opérations dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que sur les missions conjointes qui seront conduites  par les armées partenaires dans le cadre de cette régionalisation des opérations de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT).

 

C’est dans ce cadre que le général d’armée Pierre de Villiers s'est longuement entretenu avec son homologue, le général de division Mahamat Brahim Seid, chef d’état-major général des armées tchadien (CEMGA), avant de rencontrer son excellence Madame Evelyne Decorps, ambassadeur de France au Tchad. Lors de ce dernier entretien, les discussions ont porté plus largement sur la coopération opérationnelle en Afrique.

 

Cette visite visait également à décorer les militaires tchadiens qui se sont engagés aux côtés des soldats français dès les premières semaines de l’opération Serval au Mali, notamment dans l’Adrar de Ifoghas.

 

Lors d'une cérémonie à l’état-major des armées, le général de Villiers a promu le général de division Mahamat Brahim Seid au grade d’officier de la Légion d’honneur. Il a également décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil le général de division Idris Déby Itno Mahamat, commandant adjoint des forces armées tchadiennes d’intervention au Mali (FATIM), le général de brigade Youssouf-Miri Abderaman, officier général chargé des opérations de la FATIM et le général de brigade Misse Nassoure Tdijiani, officier général chargé des opérations  et premier adjoint de la FATIM. Enfin, le général de brigade Mahamat Djoui Moussa, commandant de la Force Tchadienne au Mali a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

 

Dans le discours qu'il a  prononcé à l'issue de la prise d'armes, le général  de Villiers a souligné qu’au travers de cette cérémonie, la France rendait hommage à l'engagement de l'ensemble des soldats  tchadiens au Mali. Il a ainsi rappelé que lors des combats de l'hiver 2013, soldats français et tchadiens ont partagé des valeurs communes de courage, d'audace, d'excellence et de fraternité d'armes, autant de vertus qui doivent continuer à les animer dans la perspective des engagements à venir.

Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au TchadLe général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général de Villiers en visite auprès des soldats français du camp Koseï (Tchad)

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) était en visite au Tchad le 26 mai 2014.

 

Après une série d’entretiens officiels, il s’est rendu sur la Base aérienne « Adji Kosseï » à N’Djaména, pour y mesurer l’avancée des travaux qui permettront la bascule prochaine du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) à partir duquel seront conduites l’ensemble des opérations françaises dans la bande sahélo-saharienne.

 

Après une visite des installations, il s’est adressé à l’ensemble des militaires présents sur la base. Il a tout d’abord replacé les efforts actuellement consentis dans leur finalité opérationnelle. Rappelant l’impact des opérations en cours dans sur lutte contre les groupes armées terroristes (GAT), il a souligné la nécessité d’en prolonger les effets en renforçant la sécurité sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne. A ce titre, il a réaffirmé le caractère régionale de cette manœuvre, rappelant qu’elle était conduite  en liaison étroite « avec nos frères d’armes engagés au Mali, au Niger ; aux côtés de nos amis africains, avec l’appui de nos alliés américains et européens ».

 

Il a ensuite tenu à saluer la qualité du travail accompli pour rendre possible la bascule : « En quelques semaines seulement, vous avez conduit l’adaptation de notre dispositif au Tchad, avec la préparation de l’installation d’un nouveau PC, à N’Djamena, et la réorganisation de nos capacités de combat et de soutien ». Grâce à ce travail collectif, les forces françaises sont désormais prêtes à basculer leur poste de commandement de Bamako vers N’Djamena.

 

Enfin, le général de Villiers est allé à la rencontre des militaires de la force Epervier pour recueillir directement auprès d’eux leur appréciation du terrain.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Le Prairial en entraînement avec la marine chinoise

 

28/05/2014 Sources : Marine nationale

 

Le 22 mai, la frégate de surveillance Prairial a été reçue par la flotte du nord de la Marine chinoise au port de Qingdao après avoir été escortée depuis l’entrée dans les eaux territoriales par le destroyer Shijiazhuang, son bâtiment hôte. Une délégation de 100 marins chinois est venue accueillir le bâtiment français. C’est la seconde escale pour le Prairial en Chine Occidentale (la dernière remonte à 1999), la septième escale française depuis 1987.

 

La France est la seule nation européenne à être présente chaque année dans toutes les zones du Pacifique dont les mers de Chine à se rendre aussi régulièrement (au moins une fois par an) en Chine.

 

Le commandant s'est entretenu avec l’Amiral Yuan Yubai, commandant adjoint de la flotte du Nord à Qingdao, qui s’est rendu à bord le 23 au soir en présence de Son Excellence Madame Sylvie Bermann, Ambassadeur de France en Chine.

 

Cette relâche opérationnelle intervient un mois après l’adoption du Code for Unplanned Encounters at Sea (CUES) par le Western Pacific Naval Symposium (WPNS) qui s’est tenu à Qingdao du 21 au 23 avril 2014 et auquel le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone maritime du Pacifique (ALPACI) avait participé. Ce code, en pourparlers depuis 1998, propose un langage commun, utilisable par radio, entre les navires de guerre des pays membres lors des rencontres fortuites à la mer. Après 15 ans d’examen, la Chine, ralliée à ce code, s’est félicitée de son adoption sur son sol.

 

Cet échange de quelques heures réalisé avec le destroyer Shijiazhuanga été l’occasion de mettre en œuvre certaines des dispositions du CUES. Les exercices conduits, ont permis le premier embarquement croisé de 3 marins sur les deux bâtiments et d’effectuer un transfert d’embarcation en route, exercice inhabituel pour la marine chinoise.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 10 mai 2014, à Kaboul, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international (KAIA), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité du contingent jordanien.

 

Rattachés au service de la force protection de KAIA, quelque 300 jordaniens sont en charge d’assurer la protection au sein de la base et à proximité de l’aéroport. Equipés de véhicules blindés, ils gardent notamment toutes les portes d’entrée du site et assurent le contrôle des accès.

 

Une quarantaine de militaires français participe à la mission de protection du camp.

 

L’objectif de la force protection est d’assurer la protection des militaires et de garantir un niveau de sécurité permettant de mener les opérations aériennes et terrestres depuis l’emprise de KAIA. Il s’agit d’une mission au spectre large, dont le succès repose sur la maîtrise de l’ensemble des facteurs pouvant avoir un impact sur la sécurité des hommes ou des infrastructures de l’aéroport.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à commander l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à diriger le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise. Parallèlement, le commandant de KAIA concourt au transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014.

 

Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont environ 75 français.

Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Tadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à Douchanbé

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 mai 2014, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant de la force Pamir, s’est rendu sur l’aéroport international de Douchanbé afin de rencontrer les militaires français et visiter le chantier que ceux-ci conduisent, un mois après le lancement de la dernière campagne de travaux.

 

En vertu des accords de coopération entre la France et le Tadjikistan, le 25e régiment du génie de l’air (25eRGA) procède depuis 2004 à la réfection de l’intégralité des chaussées aéroportuaires, à l’exception de l’emprise occupée par le détachement air (DETAIR) pendant dix ans.

 

Depuis le mois d’avril 2014, sur cette surface de 24 000 m², les sapeurs du 25e RGA ont pour mission de réaliser, selon les normes internationales, quatre plots de stationnement pour avion moyen porteur type B757-200 et Airbus A310. Ils se chargeront aussi de réparer les dégradations du taxiway, d’effectuer l’entretien annuel de la piste (dégommage), de poser trois pylônes d’éclairage, de réaliser le terrassement des réseaux et le dévoiement d’une ligne haute tension.

 

La campagne de travaux conduite cette année sera la dernière d’une série de onze campagnes étalées sur dix ans.

Tadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à DouchanbéTadjikistan : visite du commandant de la Force Pamir à Douchanbé
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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 17:55
Le prix de l’Audace, les lauréats 2014 et leurs projets

 

source DGA

 

Le prix de l'audace est décerné tous les deux ans par la fondation maréchal Leclerc de Hauteclocque. L'état-major des armées, la direction générale de l’armement, le secrétariat général pour l’administration, les trois armées et la gendarmerie présélectionnent les trois dossiers les plus innovants au titre de leur entité et un jury élit les projets primés. Chacun d'eux est récompensé par un prix de 2 500 €. Un coup de projecteur est ainsi donné sur les solutions concrètes émanant des opérationnels facilitant notamment le travail au quotidien et les interventions en opérations extérieures.

 

  • Lauréat pour l’armée de terre : le lieutenant Jean-Baptiste COLAS pour AUXYLIUM, Interface légère de communication multi-usage pour le combattant débarqué et les forces de secours.

Le démonstrateur réalisé réunit sur un même support civil de type smartphone ou tablette tactile l’ensemble des outils numériques utiles à la gestion d’actions de combat pour un soldat sur le terrain : radio tactique, cartographie, GPS, prise d’images, gestion d’événements et accès à distance à des objets connectés comme des capteurs ou des robots.

 

  • Lauréat pour la marine nationale : le lieutenant de vaisseau Jean-Christophe  PHILIPPI pour la Règle atmosphère Philippi, calcul rapide de la viabilité de l’air respiré à bord des sous-marins.

La règle de calcul Philippi présente une solution rapide pour estimer la viabilité de l’air respiré dans le sous-marin. Développée pour les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), la règle est généralisable à l’ensemble des sous-marins français et étrangers.

 

  • Lauréat pour l’armée de l’air : l’adjudant-chef Hervé LE BORGNE et l’adjudant Christophe FOURNIER pour TITAAN, Technologies Intégrées au Travail d’Appui Aérien Numérisé

Cette innovation permet lors d’une mission d’appui aérien de maintenir une liaison permanente entre le combattant et sa chaîne de commandement en minimisant les contraintes d’espace et de temps. TITAAN garantit une interopérabilité interarmées et interalliée.

 

  • Lauréat pour la gendarmerie nationale : l’adjudant-chef Frédéric AMARDEIL et l’adjudant-chef Cyriaque POINSIGNON pour la Tente et colis de survie aéro-largables

Le lot de survie embarqué est destiné d’une part aux équipages et d’autre part à être aérolargué aux personnes en péril lorsque les conditions de vol limitent les capacités de l’hélicoptère. Il est articulé autour d’une tente à structure autoportée et autogonflable. Sa mise en œuvre est optimisée pour du personnel traumatisé qui trouvera à l’intérieur une collection complète de matériel de survie.

 

  • Lauréat pour la DGA : l’ingénieur navigant d’essais Pierre-Henri PAPELARD (DGA Essais en Vol) pour les Platines de protection BLU-111

Grâce à cette innovation, les corps de bombe BLU-111 peuvent dorénavant être employés par le Rafale Marine sur le porte-avions Charles de Gaulle pour le bombardement d’emploi général, et non plus seulement sur le Super Etendard Modernisé.

  • Lauréat pour l’EMA : le médecin chef des services Anne SAILLIOL et la pharmacienne en chef Anne-Virginie GACHET, pour le plasma lyophilisé

L’optimisation du processus de production proposé du Plasma Lyophilisé « PLYO », plasma de référence pour une prise en charge immédiate du blessé hémorragique, autorise l’augmentation de la production et la diminution des coûts, en permettant de proposer ce produit au secteur civil de la santé tout en répondant aux référentiels nationaux.

 

  • Lauréat pour le SGA : l’ingénieur de 2ème classe Maxime ESQUERRE, pour Waterbelt

Le dispositif Waterbelt, conçu pour atténuer les effets d’une détonation lors des opérations de détection, de désamorçage ou de destruction d’objets suspects, est basé sur l’emploi d’eau et de mousse bas-foisonnement. Seul 25 % des éclats perforent le mur d’eau avec une vitesse résiduelle relativement faible et une capacité vulnérante très atténuée.

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 16:55
Séminaire cyberdéfense en zone sud-ouest (Oct 2013)

 

28/05/2014 DPSD

 

Les 16 et 17 octobre 2013, la direction zonale de la PSD de Bordeaux et le poste PSD de Toulouse ont organisé un séminaire consacré à la cyberdéfense…

 

Plus de 300 personnes représentant les industries de défense en zone sud-ouest, oeuvrant dans les domaines de l’aéronautique, du spatial, de l’armement, de l’électronique, du nucléaire, des télécommunications et de l’ingénierie ainsi que les principales autorités militaires et civiles zonales avec lesquelles le service oeuvre au quotidien se sont retrouvées à Bordeaux puis à Toulouse pour ce second colloque annuel consacré à la cyberdéfense.

 

Des interventions de très haut niveau se sont succédées à la tribune de la base aérienne 106 de Mérignac puis de l’Isaé (Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace) à Toulouse le lendemain matin avec, pour fil conducteur commun, les cyber-attaques.

 

L’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a présenté l’état de l’art des cyber-menaces en insistant sur les APT (Advanced Persistent Threats) et les vulnérabilités liées à l’emploi des équipements nomades, rappelant au passage que 733 ordinateurs portables sont perdus chaque semaine à Roissy !

 

Ensuite, et il s’agit là d’une nouveauté, des industriels du secteur de la défense ont apporté leurs témoignages et partagé leurs expériences en matière de détection et de traitement de cyber-attaques. Un expert en sécurité informatique a détaillé au travers d’un cas concret la phase préparatoire de construction d’une attaque informatique par utilisation des réseaux sociaux. Le responsable d’un grand groupe a présenté les meilleures pratiques techniques et organisationnelles mises en oeuvre en réponse à ces nouvelles menaces. Enfin, l’intervention d’une juriste du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) éclairé l’auditoire sur les droits de l’employeur en matière de cyber-surveillance dans le contexte d’un nécessaire renforcement des politiques de sécurité des systèmes d’information.

 

Au bilan, ces deux journées particulièrement interactives ont été le lieu d’échanges constructifs entre les organisateurs, les conférenciers et les auditeurs. Les arguments et exemples employés par les intervenants ont suscité l’intérêt de l’ensemble des participants qui se sont déclarés très satisfaits et ont souligné tout l’intérêt de l’organisation de telles journées.

 

Rendez-vous est donc pris en 2014 pour le prochain colloque de la direction zonale de Bordeaux qui abordera le thème : « sécurité et mobilité ».

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 16:55
Renseignement : et si l'on créait des petites CIA à la française?

 

28 mai 2014 Jean-Dominique Merchet

 

Le général Gomart (DRM) plaide pour la mise en place de "Cellules Inter-Agences" sur le terrain...

 

Le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire, a profité d'un colloque de la DRM, vendredi 23 mai, pour plaider en faveur de la création, pour chaque crise, de cellules interagences (dont l'acronyme est... CIA) afin de permettre une meilleure coordination des services de renseignements - et d'autres services de l'Etat (Quai d'Orsay, armées, intérieur, etc).  Ces CIA devraient être impulsées par le coordonnateur national du renseignement (CNR) à l'Elysée et placées, selon les cas, sous la responsabilité d'un «service pilote». Cette idée avait déja été défendue par le général Gomart lorsqu'il était à la tête du COS, durant la guerre du Mali. Dans la pratique, les choses se sont finalement faites, notamment au travers d'une collaboration entre la DGSE et le COS. Il s'agirait cette fois-ci d'aller plus loin, en organisant les choses de manière plus systématique.

 

Le colloque de vendredi était l'occasion de lancer la "transformation" de la Direction du renseignement militaire. Cette réunion, à huis-clos, a permis au ministre de la défense de fixer le cadre du mandat confié, le 17 février dernier, au général Christophe Gomart, pour conduire les évolutions du "service de renseignement des armées", comme la DRM se définit désormais. Pierre Joxe, qui a créé la DRM en 1992  à la lumière des insuffisances constatées lors de la guerre du Golfe, était présent au colloque, comme le général Michael Flynn, à la tête de la Defense Intelligence Agency (DIA) américaine, le président de la commission des lois de l'Assemblée, Jean-Jacques Urvoas, excellent connaisseur des affaires du renseignement, et de nombreux experts civils ou militaires.

 

Cette transformation prendra avant tout la forme d'un nouveau management interne, avec, par exemple, la création d'une sous-direction de la stratégie et la mise en place d'outils de mesure de la performance. La question des carrières, militaires ou civiles (20% de spostes aujourd'hui), dans le renseignement fait également partie du chantier. Comme la nouvelle DGSI (ex-DCRI), la DRM a besoin de recruter plus d'experts (analystes, linguistes, spécialistes techniques, etc). Le général Gomart plaide pour la création d'un Centre de renseignement géospatial, qui regrouperait, à Creil, des moyens déjà existants dans une nouvelle synergie, afin de "rapprocher la géographie du renseignement."

 

La DRM entend également être plus présente dans le ciblage, pour les frappes aériennes ou, demain, les missiles de croisière navals, tout en développant le renseignement humain, sans pour autant conduire des operations clandestines, comme la DGSE.

 

L'un des points sensibles est celui des rapports entre la DRM et les structures de renseignement propres à chacune des trois armées. En 1992, la DRM avait été créé en fusionnant celle-ci, ce qui était alors «mal passé» dans la communauté militaire, selon un bon connaisseur. La DRM insiste aujourd'hui sur le fait qu'elle ne renseigne pas seulement vers le haut, dans le cadre de l'aide à la décision des chefs politiques et militaires au travers d'une appréciation autonome de la situation, mais qu'elle produit également du renseignement nécessaire aux forces déployées sur le terrain.

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 07:45
Corymbe : interaction du « Commandant Blaison » avec le bâtiment belge « Godetia »

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mai 2014, au large du Bénin, l’aviso « Commandant Blaison » a réalisé un entraînement à la mer avec le bâtiment belge « Godetia ».

 

Planifiée lors d’une escale simultanée des deux bâtiments à Cotonou (Bénin), cette journée leur a permis aux deux bâtiments de mener ensemble des exercices de manœuvre : transfert de personnes par embarcation rapide, entraînement à l’évolution et au ravitaillement en mer, transfert de charges légères entre les deux bâtiments. Au terme de la journée d’exercices, les navires se sont séparés pour poursuivre leur mission dans le golfe de Guinée.

 

Les deux bâtiments mènent, entres autres, des actions de coopération avec les marines régionales pour consolider les capacités de surveillance et d’intervention maritime. Le « Commandant Blaison », en particulier, participe dans le cadre de la mission Corymbe, à l’exercice NEMO 14.3 (Navy’s Exercise for Maritime Operations) avec les marines béninoise et togolaise.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Les shebab somaliens revendiquent l'attentat contre un restaurant de Djibouti

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mogadiscio - Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué mardi soir dans un communiqué l'attentat perpétré par deux kamikazes samedi soir dans un restaurant de Djibouti, qui a fait un mort et au moins une vingtaine de blessés.

 

Dans le cadre de la guerre sainte contre la croisade menée par l'Occident contre l'islam, les forces des shebab ont mené une opération couronnée de succès samedi soir contre la coalition croisée occidentale basée à Djibouti, déclarent les shebab.

 

Ils expliquent avoir visé un restaurant fréquenté surtout par des croisés français et leurs alliés de l'Otan, affirmant avoir visé les Français pour leur complicité dans les massacres de musulmans en Centrafrique et pour leur rôle actif dans la formation et l'équipement des troupes djiboutiennes en Somalie ainsi que leur intervention croissante dans les affaires (des) terres musulmanes.

 

Les islamistes somaliens enjoignent ensuite le président djiboutien Ismail Omar Guelleh de retirer les troupes djiboutiennes de Somalie et d'expulser les croisés de Djibouti. Cette attaque n'est qu'un début et ce qui va bientôt suivre, si vous refusez (...) sera bien pire, avertissent-ils.

 

En acceptant les termes du contrat avec Barack Obama dans la guerre contre l'islam et en autorisant l'accès à votre pays et à vos installations aux croisés, vous avez volontairement signé un pacte avec le diable, poursuivent les shebab.

 

Outre les deux kamikazes - un homme et une femme dont l'identité et la nationalité restent inconnues selon les autorités djiboutiennes -, l'attaque a tué un Turc et fait une vingtaine de blessés, dont sept français, quatre Allemands, trois Espagnols et six Néerlandais.

 

C'est le premier attentat revendiqué par les shebab à Djibouti depuis que ce pays a déployé en décembre 2011 un contingent au sein de la Force de l'Union africaine (Amisom), qui combat les islamistes en Somalie.

 

Djibouti fournit environ un millier de soldats à l'Amisom, déployée depuis 2007 en Somalie et dont les effectifs ont récemment été portés à 22.000 hommes. L'Ouganda, le Burundi, l'Ethiopie et le Kenya sont les principaux pays contributeurs en troupes.

 

L'ancienne colonie française abrite en outre une importante base militaire américaine, la seule sur le sol africain, notamment utilisée pour des opérations contre les groupes armés islamistes au Yémen, en Somalie et dans le reste de l'Afrique.

 

La France maintient également un contingent militaire à Djibouti, dont le port sert en outre de base aux opérations maritimes internationales contre la piraterie somalienne dans l'océan Indien.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:45
Niger : un accord avec Areva

 

26 mai, 2014 - BBC Afrique

 

Selon un communiqué officiel, le groupe français Areva a renouvelé son contrat d’exploitation de deux mines d’uranium au Niger par la signature d’un accord avec le gouvernement local après 18 mois de négociations.

 

Le principal point de désaccord entre Niamey et le géant français du nucléaire était l’application d’une loi minière de 2006 portant révision à la hausse de la taxation sur le minerai extrait.

 

Selon le communiqué, cette nouvelle fiscalité sera désormais appliquée aux sociétés Somaïr et Cominak en charge de l'exploitation dans une grande partie du Nord du Niger depuis plusieurs années mais elles seront exemptées de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

 

La fiscalité sur le minerai extrait passe désormais de 5,5 à 12% selon le texte rendu public par les autorités Nigeriennes.

 

Les deux parties respectivement représentées par Luc Oursel, président du directoire d’Areva et Omar Hamidou Tchiana, ministre nigérien des Mines, reconnaissent à cet accord initialement prévu pour dix ans, le côté "équilibré" et l’engagement sur "le long terme" dans "le respect mutuel."

 

Le communiqué a également annoncé que l'exploitation du gisement d'Imouraren à nouveau reportée, "dépendra de l'amélioration des conditions du marché"; les prix actuels de l'uranium ne permettant pas sa rentabilité.

 

Les parties ont décidé de la mise sur pied d’un comité qui devra analyser périodiquement le marché en vue d'établir la possibilité de relancer l’exploitation d’Imouraren.

 

Plusieurs travaux sont envisagés au Niger dans le cadre de cet accord.

 

Il s'agit notamment du financement des travaux de la route dite "de l'uranium" au Nord du pays à hauteur de 59 milliards de FCFA, ainsi qu'un programme de développement agricole pour plus de 12 milliards de FCFA.

 

L’ensemble des sociétés nigériennes liées aux activités d'Areva seront désormais regroupées au sein d’un siège unique que le groupe français s’engage à construire de même qu’il devra privilégier la nomination de "directeurs généraux de nationalité nigérienne" aux conseils d'administration des sociétés Somaïr et Cominak cette année et en 2016.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:55
Le PDG de GE garantit la pérennité d'Alstom en cas de rachat de son pôle énergie

 

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Alstom ne disparaîtra pas si son pôle énergie est racheté par General Electric, a assuré mardi le PDG du conglomérat américain, Jeffrey Immelt, qui a dit réfléchir aussi aux moyens de renforcer les activités de transport du fleuron industriel français.

 

Je tiens à dire maintenant qu'Alstom ne disparaîtra pas, a déclaré M. Immelt lors d'une audition devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

 

Alstom ne sera pas absorbé par GE. Au contraire, les activités regroupées donneraient naissance à un véritable leader mondial dans le domaine de l'énergie, basé en France, a-t-il ajouté.

 

Le dirigeant a estimé qu'un adossement à GE permettrait au fabricant français de turbines électriques de financer des innovations et d'acquérir la taille critique qu'il lui fait actuellement défaut pour répondre à une concurrence internationale accrue dans le secteur de l'énergie, provenant d'Asie notamment.

 

GE a formalisé fin avril une offre de 12,35 milliards d'euros pour reprendre la branche énergie d'Alstom, sur laquelle lorgne également l'industriel allemand Siemens.

 

Le conglomérat américain, qui est implanté de longue date en France où il compte 10.000 employés, a promis d'y augmenter l'emploi et d'y localiser ses centres mondiaux pour ses activités turbine à vapeur, énergie hydraulique, éolien offshore et réseaux électriques, tandis que le centre d'excellence pour les turbines à gaz resterait à Belfort.

 

L'activité de réseaux électriques de GE serait intégrée dans celle d'Alstom, a par ailleurs indiqué Jeffrey Immelt.

 

Dans les transports, GE s'était aussi dit disposé à étudier avec Alstom la possibilité de créer une coentreprise avec son activité mondiale de signalisation. Mais le gouvernement, qui entend peser de tout son poids dans ce dossier qu'il juge stratégique, lui a demandé davantage de garanties sur ces activités, sur lesquelles le groupe français entend se concentrer.

 

Nous réfléchissons actuellement à des modalités qui nous permettraient de faire des propositions à Alstom dans le cadre de cette activité transport, a répondu M. Immelt. Il a évoqué une discussion permanente et constructive avec l'exécutif, qui veut privilégier une alliance à une simple acquisition.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:45
La France va-t-elle caler à Kidal?

 

26 mai 2014 - JDD

 

AUTOUR DU MONDE - Les accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 étaient clairs. C’est à Kidal qu’auraient dû être cantonnés avec leurs armes les combattants touareg du MNLA, en attendant qu’un compromis soit trouvé avec le gouvernement de Bamako sur le degré d’autonomie accordé à cette vaste étendue du nord, aux frontières du Niger et de l’Algérie. Mercredi, après plusieurs jours d’affrontements, le MNLA s’est emparé de la ville. Il y a eu des morts et des prisonniers.

 

En apprenant la nouvelle dans l’avion qui le ramenait d’Alger, Jean-Yves Le Drian a lu sur son téléphone portable l’e-mail que lui envoyait son directeur de cabinet : "IBK nous a dupés." Une formule raccourcie pour rappeler que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, avait juré de ne pas lancer d’offensive sur Kidal et qu’il avait assuré par la suite n’avoir agi qu’en état de légitime défense face au MNLA. Un discours à l’identique de celui des rebelles touareg, qui prétextaient s’être mobilisés dans le seul but de se défendre face aux 1.500 hommes de troupes envoyés par Bamako.

 

"IBK n’aurait jamais dû lancer ses hommes si loin de leur base sur un terrain qu’ils ne connaissent pas pour y affronter des groupes qui s’y battent depuis des générations!", souligne un officiel français proche du dossier. À Paris, on tire de cet épisode deux leçons : la première, c’est qu’il va falloir rester encore un peu plus longtemps. Pas tellement en effectifs, car il ne reste que 1.000 soldats français au Mali sur les 4.500 engagés au plus fort de l’opération Serval. Mais le commandement de la lutte contreterroriste qui devait être déployé à N’Djamena ces jours-ci devra attendre "quelques semaines" que la situation se calme au Mali. Raison pour laquelle la France a salué l’initiative de médiation du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour obtenir un cessez-le-feu entre le pouvoir malien et le MNLA à Kidal.

 

"La mission de la France au Mali est quasiment accomplie"

 

Le président de l’Union africaine avait reçu il y a quinze jours à Nouakchott le ministre français de la Défense et, plus récemment, à Kidal, la France s’est activée grâce à l’appui décisif et des plus discrets de l’ambassadeur français à Bamako, Gilles Huberson, un ancien officier spécialiste du terrorisme. Un diplomate-officier dans la crise Pourquoi pas davantage de visibilité pour la France? "Parce que notre mission au Mali est quasiment accomplie, répond-on au ministère de la Défense. Nous ne sommes plus sur place que pour faire du contre-terrorisme." La deuxième leçon, c’est qu’une solution politique doit désormais devenir la priorité.

 

Jean-Yves Le Drian a été ravi d’apprendre à Alger que les diplomates et militaires algériens souhaitaient rapidement inviter les parties à venir dialoguer. "Mais pas ceux qui refusent l’intégrité du Mali ou les partisans du terrorisme", souligne un ministre algérien au JDD. Il faut faire vite. D’autres foyers brûlent : la Centrafrique, où les ex-Séléka n’ont pas dit leur dernier mot, et la Libye, où la traque lancée contre Mokhtar Belmokhtar par les Français et les Américains continue. Kidal était jusqu’à présent un abcès de fixation. Son éruption doit être soignée sous peine de gangrener l’un des rares succès de la politique étrangère de François Hollande.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:55
La 6ème BLB à la mer ! / Crédtis : SGH Leclerc

La 6ème BLB à la mer ! / Crédtis : SGH Leclerc

 

27/05/2014 ASP FOUQUET -Armée de Terre

 

Du 20 au 23 mai 2014, la 6e brigade légère blindée (6e BLB) a embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude pour l’exercice NARVAL.

 

Objectif : finaliser sa préparation opérationnelle à la conduite d’une mission amphibie.

 

Les militaires de la 6e BLB ont agi directement à partir du BPC. L’état-major a élaboré les ordres amphibies, un élément de la brigade a organisé le mouvement de débarquement et l’organisation des vagues d’assaut. Les hélicoptères ont réalisé leur opération d’appontage. La Marine Nationale et l’armée de Terre continueront à s’entraîner ensemble aux opérations amphibies lors de l’exercice CATAMARAN à l’autonome 2014. 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:55
Maquette Nicetrip vue de face dans la soufflerie S1MA

Maquette Nicetrip vue de face dans la soufflerie S1MA

 

26.05.2014 – Aérodynamique – ONERA

 

Des essais sur une maquette de convertible, c'est-à-dire la configuration aérodynamique d’un avion où les rotors peuvent basculer, viennent de se terminer dans la grande soufflerie ONERA S1MA à Modane.

 

Ces essais réalisés sur une maquette grande échelle s’inscrivent dans le projet européen NICETRIP dont l'objectif est  d’étudier la faisabilité technologique d’un convertible civil. Des projets futurs devront permettre la réalisation d'un démonstrateur de vol en Europe.

 

L'étape essais en soufflerie était indispensable pour l'architecture compliquée de cette configuration à demi-aile basculante et en particulier pour y évaluer le comportement à haute vitesse et dans les phases de basculement du rotor. La soufflerie S1MA par sa taille et sa puissance était particulièrement bien adaptée pour ces essais. Les méthodes de mesure dont dispose l'ONERA ont été pleinement utilisées. Les essais sont complémentaires des activités de simulation numérique en aérodynamique. Ces calculs, réalisés sur la base de la plateforme logiciel elsA de l'Onera, permettent des conceptions nouvelles et d'optimiser les formes des différents éléments constitutifs de l'ensemble (pales des rotors en particulier). Grâce aux essais et aux calculs la validation de l'architecture globale a pu être effectuée.

 

Cette activité a impliqué les industriels Agusta et Eurocopter.

 

Maquette Nicetrip en configuration avion, montée sur dard droit et tripode dans le chariot n°2 de la soufflerie S1MA.

Maquette Nicetrip en configuration avion, montée sur dard droit et tripode dans le chariot n°2 de la soufflerie S1MA.

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